Au Népal, le recyclage des déchets de l’Everest


Parfois, faire mauvaise presse permet de bouger les choses. Au Népal, on prend au sérieux l’impact des pollueurs qui escaladent l’Everest laissant derrière eux des déchets. Imaginez 10 tonnes de déchets qui ont été ramasser entre le camp de base et le camp 4 par un groupe d’alpinisme dans le but de recyclage. Cependant, ce n’est pas les autres à ramasser les ordures. Escalader le mont Everest est un exploit pour tout alpinisme, mais il y devrait aussi y avoir un profond respect de l’environnement.
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Au Népal, le recyclage des déchets de l’Everest

Au Népal, le recyclage des déchets de l’EverestPhoto: PRAKASH MATHEMA/AFPDes déchets de l’Everest sont mis dans un avion en direction de l’aéroport Tribhuvan de Kathmandu.

Dans un hôtel cinq étoiles de Katmandou, un groupe de touristes boit son eau dans des verres vert bouteille, ignorant que ces contenants reviennent de bien loin: ce sont d’anciens déchets de l’Everest.

Des verres, des pots, des lampes… Certains des rebuts collectés sur les flancs de l’Everest, parfois aussi surnommé «la plus haute décharge du monde», trouvent une deuxième vie dans la capitale népalaise grâce au recyclage et à l’inventivité.

Des tonnes d’ordures sont récupérées chaque année sur la montagne culminant à 8848m d’altitude. Tous les printemps, des centaines d’alpinistes désireux d’épingler ce sommet à leur palmarès s’y pressent, laissant derrière eux de nombreux déchets comme des bonbonnes d’oxygène vides, des bouteilles et du matériel d’alpinisme.

«Les déchets ne sont pas nécessairement perdus», explique à l’AFP Nabin Bikash Maharjan de l’organisation locale de recyclage Blue Waste to Value (BW2V).

«Nous avons reçu des matériaux divers de l’Everest – de l’aluminium, du verre, du plastique, du fer -, dont la plus grande partie ne pouvait pas être recyclée», indique-t-il, d’où la nécessité de faire preuve d’ingéniosité pour leur trouver un nouvel usage.

Après un feu de critiques sur l’état de propreté de la plus célèbre montagne de la planète, le gouvernement népalais et des groupes d’alpinisme ont organisé cette année une opération de six semaines de nettoyage sur l’Everest.

Montant jusqu’à près de 8000 mètres d’altitude, entre le camp de base et le camp 4, le dernier avant le sommet, une équipe de 14 personnes y a récupéré plus de 10 tonnes d’ordures, qui ont été amenées dans des centres de recyclage de Katmandou.

«Produits de l’Everest»

Là, des employés ont manuellement trié les sacs de déchets, chaque matériau partant dans une voie différente: le fer a été envoyé à des fabricants de barres de fer, les bouteilles en aluminium ont été broyées et expédiées à des fabricants d’ustensiles. Les bouteilles jetées ont été converties en produits de la maison.

«Les déchets sont tabous dans notre société, où ils sont considérés comme sales», dit Ujen Wangmo Lepcha de Moware Designs, société qui recycle des déchets pour en faire des verres ou des petits objets.

«Lorsque (les gens) voient ce type de produits, ils se disent “wow, ces choses peuvent être faites et c’est possible”», témoigne-t-elle.

Des hôtels haut de gamme, des restaurants et des maisons de la capitale népalaise utilisent désormais les produits de Moware Designs. D’après Mme Lepcha, les objets tirés de rebuts de l’Everest connaissent un intérêt croissant de la part des consommateurs.

Pour Aanchal Malla de l’hôtel Yak & Yéti, s’équiper de tels objets s’inscrit dans la politique de l’enseigne d’acheter des produits plus durables et favorables à l’environnement.

« Cela encourage toutes les personnes qui visent à faire de la planète un endroit meilleur, en réduisant les déchets », déclare-t-il.

Un usine de traitement des déchets est en passe d’être achevée à Syangboche, à une altitude de 3800m, sur le chemin emprunté par les alpinistes pour gagner et descendre du camp de base de l’Everest.

Le complexe traitera les poubelles de la montagne mais collaborera aussi avec des artistes et des entrepreneurs pour fabriquer de nouveaux objets destinés au marché émergent des «produits de l’Everest».

Responsabiliser les pollueurs

Mais les déchets ramassés lors de la dernière collecte ne sont qu’une fraction des empreintes laissées par les expéditions successives depuis des décennies, du matériel usagé aux cadavres d’alpinistes.

D’après la population locale, une partie des grimpeurs étrangers, qui déboursent des dizaines de milliers de dollars pour s’attaquer à l’Everest, prête peu d’attention aux rebuts qu’ils laissent derrière eux, même lorsqu’ils sont incités à descendre leurs poubelles.

Il y a six ans, le Népal a rendu obligatoire le dépôt d’une caution de 4000 dollars, que chaque alpiniste se voit rembourser s’il ramène au moins huit kilos de déchets. Mais moins de la moitié des grimpeurs se plie à la règle.

Récemment, l’ONG Sagarmatha Pollution Control Committee, avec BW2V et d’autres organisations, a lancé une campagne incitant les randonneurs se rendant au camp de base de l’Everest à ramener au moins un kilogramme de déchets.

«Nous devons travailler année après année pour avoir un réel impact», explique à l’AFP Ang Dorje Sherpa du Sagarmatha Pollution Control Committee, soulignant que le recyclage n’est pas une solution en lui-même.

«Sur le long terme, nous devons minimiser les déchets à la source, et rendre les pollueurs responsables du nettoyage.»

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Onze tonnes de déchets ramenés de l’Everest


Cela n’a aucun sens que le mont Everest soit autant pollué. On a même demandé a des équipes 4 000 $ qui leur serait rembourser s’ils ramenaient avec eux 8 kilos de déchet. Mais le compte n’y ait pas. Pour ma part, on devrait au moins minimiser le nombre d’alpinismes et de s’assurer que tous équipements, ainsi que tous déchets et excréments (oui les excréments, car avec la fonte des glaciers, pas besoin de faire un dessin) soit redescendu sinon, interdire complétement l’accès à l’Everest.
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Onze tonnes de déchets ramenés de l’Everest


Agence France-Presse
Katmandou

Une dizaine de tonnes de déchets, échelles en aluminium, tentes fluorescentes, canettes et autres objets abandonnés par les alpinistes ont été recueillis sur les pentes de l’Everest par des équipes népalaises et doivent maintenant être recyclés.

Quatorze personnes dépêchées par le gouvernement de Katmandou ont ainsi passé six semaines entre le camp de base vers le « toit du monde » et le camp numéro 4, à près de 8000 mètres d’altitude, pour y ramasser des objets en plastique, comme des bouteilles ou du matériel d’escalade hors d’usage, ou encore des récipients d’excréments humains.

Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaciers met à jour des détritus abandonnés par les grimpeurs au fil des décennies, peu soucieux des traces qu’ils pouvaient laisser derrière eux.

Des sacs entiers de déchets ont été acheminés vers Katmandou par des hélicoptères de l’armée ou à bord de camions qui sont descendus vers la vallée le long de routes sinueuses. Ces tonnes de détritus sont désormais destinées au recyclage dans une usine locale qui a pris possession de la marchandise mercredi, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.

« Nous avons recueilli (les déchets) mais les gérer est également très important », a déclaré à la presse le responsable du département du Tourisme au Népal, Dandu Raj Ghimire.

Les détritus seront triés manuellement et recyclés en conséquence.

« Il y a généralement beaucoup de métal, d’aluminium, de verre, de métal léger et lourd qui peuvent être aisément recyclés », a expliqué Nabim Bikash Maharjan, de l’organisation Blue Waste to Value.

 Certains éléments seront dirigés vers une usine de Katmandou.

Le nombre des alpinistes venus du monde entier à l’assaut de l’Everest (8848 mètres d’altitude) ne cesse de grandir, représentant un véritable casse-tête pour les autorités.

Le Népal avait exigé il y a six ans un dépôt de 4000 dollars par équipe d’alpinistes, remboursable si chaque grimpeur ramenait de son expédition au moins huit kilos de déchets. Mais seulement la moitié des alpinistes ramène leurs déchets.

La Chine a interdit en février aux non-grimpeurs de gagner le camp de base vers l’Everest au Tibet, afin de tenter de nettoyer les pentes menant au sommet.

Des centaines de grimpeurs ont gagné la saison actuelle le « toit du monde » et leur nombre total pourrait dépasser le record de 807 grimpeurs atteint l’année dernière.

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Mont Everest : les « embouteillages » d’alpinistes occasionnent de plus en plus de décès


Je peux comprendre que certaines personnes ont besoin de dépasser leurs capacités. L’Everest est un but que beaucoup aimerait atteindre. Pourtant, je trouve que les autorités manquent à leur devoir en acceptant un si grand nombre d’alpinistes. En prévoyant des embouteillages humains, il y a des réels dangers. La sécurité devrait être une priorité et non l’argent que cela rapporte.
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Mont Everest : les « embouteillages » d’alpinistes occasionnent de plus en plus de décès


embouteillages mont everest

Thomas Boisson

Il y a une vingtaine d’années, l’accès à l’Everest n’était encore réservé qu’à quelques alpinistes chevronnés, et rares étaient ceux qui atteignaient effectivement le sommet. Mais au cours des cinq dernières années, les camps de base ont fleuri sur toute la montagne, les alpinistes se sont multipliés au point de créer de véritables embouteillages humains. Non seulement ces problèmes de circulation rendent désormais difficile l’accès au sommet, mais, en outre, sont responsables de plus en plus de décès. 

Anjali Kulkarni, alpiniste indienne, s’est entraînée pendant six ans pour atteindre le sommet du mont Everest, le plus haut sommet au monde. Elle a finalement atteint son objectif cette semaine. Mais c’est la descente qui l’a tuée. Son fils, Shantanu Kulkarni, a déclaré qu’elle était décédée après s’être retrouvée coincée dans un « embouteillage » au sein de la montagne.

« Elle a dû attendre longtemps pour atteindre le sommet et en descendre » déclare Thupden Sherpa, organisateur d’expéditions. « Elle ne pouvait pas descendre toute seule et est morte alors que les guides Sherpa la ramenaient en bas ».

Deux autres randonneurs indiens, Kalpana Das, 52 ans, et Nihal Bagwan, 27 ans, sont également décédés cette semaine.

Keshav Paudel, qui a organisé des visites sur la montagne, a déclaré que Bagwan était « coincé dans la circulation humaine pendant plus de 12 heures et qu’il était épuisé ».

sommet embouteillage everest

Au cours des dernières années, le nombre d’alpinistes a explosé, tant et si bien que les pistes vers le sommet de l’Everest sont aujourd’hui complètement engorgées. Crédits : Subin Thakuri

Samedi, Robin Haynes Fisher, un Britannique britannique de 44 ans, est décédé peu de temps après avoir atteint le sommet, ce qui porte à au moins 10 le nombre de morts pour cette saison, alors que quelques jours de temps clair attiraient un grand nombre d’alpinistes qui espéraient escalader le pic de 8848 mètres.

Un certain nombre d’autres personnes sont mortes ailleurs dans les montagnes himalayennes du Népal cette saison. Le Népal a délivré environ 380 permis à ceux qui espèrent escalader la montagne. Ils coûtent environ 9830 euros chacun, et les randonneurs sont accompagnés par des guides locaux et parfois internationaux.

file sommet everest

Sur cette photo prise à l’approche du sommet de l’Everest, plus de 800 personnes forment une queue, rendant la montrée et la descente extrêmement difficiles. Crédits : Project Possible/AFP photo/Getty)

Une photographie effrayante de l’Everest (ci-dessus) montre une longue file d’alpinistes faisant la queue pour gravir une crête escarpée jusqu’au sommet. La photo a été prise par Nirmal Purja, un alpiniste passionné, qui a écrit qu’il estimait qu’il y avait 320 personnes en attente. Les embouteillages créent des situations dangereuses pour les alpinistes, qui sont souvent déjà épuisés et portent de lourdes charges tout en luttant contre le mal de l’altitude, ce qui peut provoquer des vertiges et des nausées.

Gordon Janow, directeur des programmes d’Alpine Ascents International, organise des randonnées dans l’Everest depuis environ 30 ans.

Il a déclaré que le surpeuplement se produit souvent, mais que « chaque année semble être pire que la précédente ». Quand une ligne commence à remonter, « vous modifiez votre allure naturelle, vous passez donc plus de temps dans cette zone de haute altitude qu’il ne serait peut-être nécessaire si vous montiez il y a 10 ou 15 ans » explique-t-il.

L’année dernière, 807 personnes ont atteint le sommet de la montagne, plus que jamais auparavant. Lorsque les alpinistes choisissent d’escalader l’Everest, ils comprennent les dangers qu’ils pourraient rencontrer en cours de route. Outre les risques du mal de l’altitude et d’épuisement, il y a eu plusieurs avalanches sur la montagne au cours des dernières années, dont une provoquée par le séisme catastrophique de magnitude 7.8 qui a frappé le Népal en 2015.

Sources : CNN

https://trustmyscience.com/

L’ar­mée indienne dit avoir décou­vert des traces du Yeti


C’est bizarre, on prétend avoir trouvé des empreintes et quelques fois des photos floues et pourtant personne n’a pu prouver que le yéti existe. Il me semble que depuis le temps qu’on en parle, on devrait avoir des preuves plus tangibles .. en attendant, les empreintes seraient celle d’un ours brun.
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L’ar­mée indienne dit avoir décou­vert des traces du Yeti

 

Crédits : ADG PI – INDIAN ARMY/Twit­ter

par  Laura Boudoux

Lundi 29 avril, l’ar­mée indienne a fait une annonce de taille sur son compte Twit­ter : ils auraient décou­vert des traces du Yeti, photos à l’ap­pui. 

« Pour la première fois au monde, une équipe d’al­pi­nistes de l’ar­mée indienne a loca­lisé les mysté­rieuses empreintes du mythique Yeti, mesu­rant 81 × 38 centi­mètres, près du camp de base de Makalu, le 9 avril 2019 », fait savoir l’ar­mée. D’après l’or­ga­ni­sa­tion, « cet homme de neige insai­sis­sable n’avait été aperçu par le passé qu’au parc natio­nal de Makalu-Barun, au Népal ».

Rapi­de­ment moquée par des inter­nautes très scep­tiques, l’ar­mée indienne ne s’est pas lais­sée atteindre par les critiques. Elle a ainsi affirmé que les « preuves » de l’exis­tence du Yeti avaient été photo­gra­phiées et « remises à des experts en la matière » afin d’ef­fec­tuer des recherches scien­ti­fiques, rapporte le Times of India.

Crédits : ADG PI – INDIAN ARMY/Twit­ter

« Nous avons pensé qu’il était prudent de rendre public ces décou­vertes, afin de stimu­ler l’ap­pé­tence scien­ti­fique et de ravi­ver l’in­té­rêt autour du Yeti », justi­fie l’ar­mée indienne.

Le mythe d’une créa­ture terri­fiante occu­pant les montagnes de l’Hi­ma­laya existe depuis les années 1920, et de nombreuses expé­di­tions ont cher­ché à prou­ver l’exis­tence de ce monstre légen­dai­re… sans succès.

En 2013, un scien­ti­fique britan­nique a ainsi prouvé que les empreintes soi-disant étranges retrou­vées dans la zone appar­te­naient en fait à une sous-espèce d’ours bruns. La théo­rie a ensuite été confir­mée par un groupe d’ex­perts inter­na­tio­naux, après analyse des traces dans la neige, en 2017.

Sources : Twit­ter / BBC / Times of India

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Cette montagne américaine est menacée par 66 tonnes d’excréments


Le Mont Denali est la plus haute montagne en Amérique du Nord, il se situe en Alaska. C’est une montagne que beaucoup d’alpinistes ont voulu l’affronter. Comme il n’y a pas d’endroit pour se soulager, les alpinistes déféquaient sur la montagne, surtout dans des crevasses. Le hic, les glaces fond et les excréments ne sont pas décomposés et on estime des dizaines de tonnes d’excréments qui se retrouvent dans l’eau et la contamine de bactéries fécales.
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Cette montagne américaine est menacée par 66 tonnes d’excréments

 

Les déjections commencent à réapparaître au premier camp de base, situé à 2.200 mètres d’altitude. © Freesolo Adventures, Flickr

Les déjections commencent à réapparaître au premier camp de base, situé à 2.200 mètres d’altitude. © Freesolo Adventures, Flickr

Céline Deluzarche
Journaliste

Le Denali, plus haute montagne d’Amérique du Nord, voit ses glaciers fondre à vue d’œil et avec eux, les déjections congelées des milliers d’alpinistes qui gravissent ses pentes. Des déchets subrepticement dissimulés dans des crevasses mais qui ressurgissent des années après.

L’air pur du Mont Denali, le point culminant d’Amérique du Nord, pourrait bien sentir un peu moins bon dans les années à venir. Cette montagne (ex Mont McKinley) de 6.190 mètres d’altitude au sud de l’Alaska risque de voir ressurgir les milliers de tonnes d’excréments laissés par les alpinistes au fil du temps.

Le sommet est en effet particulièrement fréquenté : 1.200 personnes tentent chaque année son ascension, considérée comme un trophée dans le monde de l’alpinisme. Chaque grimpeur générant environ un demi-kilo de déjections durant une course de 18 jours, cela représente plus de 66 tonnes d’excréments accumulés au cours du dernier siècle, a calculé le site USA Today. Initialement, les alpinistes avaient pris l’habitude de déposer leurs déchets dans des crevasses plus ou moins profondes du glacier Kahiltna, la route la plus commune pour accéder au sommet. L’idée généralement répandue était que la glace finirait par les broyer et qu’ils se décomposeraient alors naturellement. Erreur : les déjections congelées sont en réalité restées intactes et sont descendues en contrebas.

« Ils refont surface sous d’autres glaciers moins hauts où ils commencent à fondre », témoigne Michael Loso, glaciologue du Service des parcs nationaux américains.

Ce dernier étudie le problème depuis plusieurs années et affirme être très préoccupé par la fonte des glaciers qui s’accélère. Durant les 50 dernières années, leur surface a ainsi diminué de 8 %, d’après les études du parc national. Conséquence : les déjections commencent à réapparaître au premier camp de base, situé à 2.200 mètres d’altitude.

« On pourrait en retrouver dès le début de la saison des ascensions, au mois d’avril, alerte Michael Loso. Elles auront le même aspect et sentiront aussi mauvais que lorsqu’elles ont été déposées ».

Des rivières contaminées aux bactéries fécales

Le problème ne concerne malheureusement pas seulement les grimpeurs : les microbes des excréments survivent en effet parfaitement à leur séjour dans la neige. Des analyses menées dans les rivières alimentées par le glacier ont ainsi révélé la présence de bactéries fécales E.coli, même si leur taux demeure en-dessous des normes en vigueur pour les bases de loisir.

Face à ce problème, les guides du parc Denali ont décidé depuis cette année d’obliger leurs clients à redescendre leurs excréments en-dessous de 4.300 mètres d’altitude et à côté du camp de base (mais pas l’urine, trop lourde à transporter). Le Service de parcs nationaux teste également depuis 2001 des toilettes portables, des sortes de bidons munis de sacs favorisant la biodégradation des déjections. La discipline semble plutôt bien suivie par les grimpeurs, généralement soucieux de l’environnement.

Sur les pentes de l’Himalaya, des pieds et des mains de cadavres

Le mont Denali n’est pas le seul sommet à voir des choses indésirables ressurgir à la faveur du réchauffement climatique. Sur les pentes de l’Everest dans l’Himalaya, ce sont des cadavres qui refont surface. Trois cents alpinistes y sont décédés depuis 1921 et les deux tiers des corps n’ont jamais été retrouvés.

« Des mains et des jambes ont réapparu sur le camp de base 4 ces dernières années », explique un responsable d’une ONG locale.

En 2018, ce sont les corps entiers de deux alpinistes islandais disparus il y a 30 ans qui ont été découverts au pied d’un glacier.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Avec la fonte de la neige, des dizaines de tonnes de déjections humaines réapparaissent sur les pentes du Mont Denali, en Alaska.
  • Les excréments dégelés des alpinistes contaminent l’eau qui descend du glacier.
  • Dans l’Himalaya, ce sont des cadavres qui ressurgissent à la faveur du réchauffement climatique.

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De nouveaux cadavres révélés sur l’Everest par la fonte des glaces


Le mont Everest est devenu bien malgré lui un cimetière d’alpinistes. Avec les changements climatiques, des corps réapparaissent. On estime plus 300 alpinistes mort pour avoir affronté le toit du monde.
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De nouveaux cadavres révélés sur l’Everest par la fonte des glaces

 

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Le mont Everest. Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

L’Everest est la plus haute montagne, le toit du monde. Et forcément, des milliers de personnes s’essayent à le gravir. Beaucoup ont réussi, mais de nombreuses personnes sont également mortes en essayant. Et leurs corps commencent à réapparaître.

De plus en plus de corps exposés

On estime à environ 4 800 le nombre de personnes à pouvoir se targuer d’avoir gravi l’Everest avec succès.

Mais comme le disait si bien Reinhold Messner : « La montagne n’est ni juste, ni injuste. Elle est dangereuse ».

Et forcément, certains ne redescendent pas. À ce jour, plus de 300 alpinistes auraient trouvé la mort en tentant l’escalade. Certains corps ont été retrouvés – environ un tiers -, mais les autres jonchent encore les flancs de la montagne. Et à mesure que les températures grimpent, la glace se met à fondre, révélant de plus en plus de cadavres.

L’arrivée du printemps, combinée aux effets du réchauffement climatique, révèle en effet de plus en plus de corps, certains présents sur la montagne depuis plusieurs années. Les secteurs du Camp 1, du Camp 4 et du glacier Khumbu semblent les plus concernés.

« Nous avons pu rapporter le corps d’alpinistes au cours de ces dernières années, mais d’autres – parfois morts depuis plusieurs années – commencent à apparaître », explique Ang Tshering Sherpa, l’ancien président de la Nepal Mountaineering Association. « Le niveau de glace est en baisse près du camp principal, c’est pourquoi de plus en plus de corps sont exposés ».

Des glaciers menacés

Le mont Everest n’est en effet pas épargné par le changement climatique. Ses glaciers, comme d’autres de cette région du Népal, sont soumis à une fonte de plus en plus importante. Une étude publiée en 2013 avait par exemple révélé que les glaciers autour du mont Everest avaient reculé de 400 mètres depuis 1962. Par ailleurs, depuis 1992, la température moyenne aurait augmenté de 0,6 °C, et les précipitations se seraient réduites de 100 mm durant l’hiver.

Plus récemment, une équipe de chercheurs avait analysé le glacier de Khumbu, au Népal, révélant les températures de la glace en profondeur. Ils avaient alors découvert que la température minimale de la glace n’était que de -3,3 °C, soit de 2 °C de plus que la température annuelle moyenne de l’air.

On note par ailleurs que la récupération des dépouilles sur le mont Everest peut être coûteuse : entre 15 000 et 35 000 euros. C’est pourquoi beaucoup de corps sont laissés sur place. D’autant que de nombreux alpinistes souhaitent d’eux-mêmes être laissés sur la montagne. Les corps peuvent en effet servir de repères pour d’autres alpinistes en les aidant à s’orienter. Ce faisant, même après la mort, les défunts font ainsi toujours partie de la communauté des alpinistes. Le problème est qu’avec la fonte des glaces, les corps commencent à se multiplier. Tous ne pourront donc pas rester sur le flanc de la montagne.

Source

https://sciencepost.fr/

La Chine inter­dit son camp de base de l’Eve­rest aux touristes et leurs montagnes de déchets


Moi, je ne comprends pas, comment des alpistes affrontent le mont Everest et laisse des déchets derrière eux. Me semble que c’est accomplissent de soi autant physique que morale, mais une victoire qui détruit l’environnement annule leur exploit.
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La Chine inter­dit son camp de base de l’Eve­rest aux touristes et leurs montagnes de déchets

 

par  Malaurie Chokoualé 

L’Eve­rest compte deux camps de base. Le premier, côté népa­lais, se trouve à 5 364 mètres d’al­ti­tude et se situe sur le versant sud de la montagne. Le second est logé du côté tibé­tain à 5 154 mètres d’al­ti­tude, mais désor­mais, seul·e·s les déten­teurs·­rices d’un permis d’es­ca­lade pour­ront s’y rendre. La Chine a rendu sa déci­sion publique le 15 février, d’après la BBC, pour préser­ver les lieux des nombreux touristes irres­pec­tueux·euses.

Ces camps sont utili­sés par les alpi­nistes pour s’ac­cli­ma­ter à l’al­ti­tude, mais il est évident que la ferme­ture de l’un d’entre eux va compliquer l’as­cen­sion. En effet, alors que le camp népa­lais néces­site une randon­née de huit jours, celui du Tibet est quant à lui acces­sible en voiture.

Mais au diable l’ac­ces­si­bi­lité. Outre les graf­fi­tis qu’elles ne cessent de retrou­ver, les auto­ri­tés chinoises tentent depuis plusieurs années de gérer l’énorme problème des déchets du site, à cause de la masse de touristes incons­cients·es de leur impact.

Les dernières données dispo­nibles concer­nant le nombre de visi­teurs·euses datent de 2015 et cette année-là, 40 000 personnes étaient passées par là. Par cette inter­dic­tion, la Chine espère rame­ner ce nombre à 300 personnes par an.

Source : BBC

https://www.ulyces.co

30 ans après, deux alpinistes retrouvés dans les glaces de l’Himalaya


Escalader l’Himalaya en 1988 n’était pas aussi bien préparé qu’aujourd’hui. Des personnes qui y allaient, c’était à leurs risques sans s’attendre que des secours viendront les récupérer. L’Himalaya vient de restituer deux alpinistes après plusieurs décennies.
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30 ans après, deux alpinistes retrouvés dans les glaces de l’Himalaya

 

Les deux amis d'enfance sont morts de leur passion. | Fabrizio Conti via Unsplash CC License by

Les deux amis d’enfance sont morts de leur passion. | Fabrizio Conti via Unsplash CC License by

Repéré par Clément Lasser

Ils avaient tenté l’ascension du sommet du Pumori, l’un des plus féroces du massif.

Le 18 octobre 1988, trois alpinistes, les Islandais Kristinn Runarsson et Thorsteinn Gudjonsson et l’Écossais Steve Aisthorpe attaquent l’ascension du sommet du Pumori. Culminant à 7.161 mètres de hauteur, le pic est l’un des plus féroces de l’Himalaya après l’Everest.

Au cours de la montée, Steve Aisthorpe se retrouve obligé d’abandonner ses compagnons de cordée à cause d’une grippe intestinale. Après être revenu au camp de base, il attend désespérément d’apercevoir le retour de ses camarades.

«Je les ai appelés de toute mes forces, l’écho de mes cris rebondissait sur la pierre et la glace avant de s’estomper. Mais le silence était palpable», se souvient Steve Aisthorpe. Les deux Islandais ne reviendront jamais.

Les secours prévenus, un hélicoptère se lance à leur recherche cinq jours après leur disparition.

«En 1988, il y avait très peu d’hélicoptères au Népal et ceux existants n’étaient pas capables de missions de sauvetage comme aujourd’hui», souligne l’Écossais.

 

Le dernier refuge

Le mois dernier, un grimpeur américain a découvert leurs corps au fond d’un glacier sous le chemin vers le sommet. L’endroit suggère qu’ils ont chutés dans la crevasse du glacier. Selon Aisthorpe, la position des cordes laisse penser que les deux aventuriers avaient gravis le sommet ou s’en étaient approchés.

Leurs dépouilles ont été envoyées à Katmandou, capitale du Népal, pour y être incinérées et leurs cendres ont été rendues à leurs familles respectives. Deux pellicules photos ont aussi été retrouvées dans une poche de blouson et pourraient apporter des éléments supplémentaires sur la raison de cette chute fatale.

«Je prévois d’aller à Reykjavik pour présenter mes hommages à leurs proches», promet leur ami écossais.

Runar Gudbjartsson, père de Kristinn Runarsson, de conclure:

«Kristinn et Thorsteinn avaient dit aux gens que si quelque chose devait leur arriver, la montagne pouvait les garder. Ils ne voulaient pas mettre d’autres personnes en danger. La montagne prendrait ce qu’elle allait prendre.»

http://www.slate.fr/

L’Everest, poubelle en haute altitude


En 2017, des alpiniste, côté du Népal du mont Everest ont descendu 25 TONNES de déchets solides et 15 TONNES de déchets humain et encore, il en restait. Il me semble quand on paie pour gravir le mont Everest, et qu’on atteint le sommet, c’est pour prendre conscience de notre petitesse devant cette montagne et nous devrions la respecter en étant attentif à notre empreinte écologique. Ramener tout ce qui n’appartient pas a l’Everest.
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L’Everest, poubelle en haute altitude

 

Les alpinistes, qui ont cassé leur tirelire pour... (PHOTO Doma SHERPAM, AFP)

Les alpinistes, qui ont cassé leur tirelire pour s’offrir cette course emblématique, sont parfois peu regardants sur leur empreinte écologique.

PHOTO DOMA SHERPAM, AFP

 

PAAVAN MATHEMA, ANNABEL SYMINGTON
Agence France-Presse
KATMANDOU

Jusque sur le toit de la Terre, l’Homme laisse sa trace. Tentes fluorescentes, équipement d’escalade jeté, bouteilles d’oxygène vides et même excréments: l’alpiniste de l’Everest qui pensait monter dans une neige immaculée en est pour ses frais.

«C’est dégoûtant, un spectacle répugnant», décrit à l’AFP Pemba Dorje Sherpa, un guide népalais qui a conquis 18 fois l’Everest. «La montagne a des tonnes de déchets.»

Depuis l’émergence des expéditions commerciales dans les années 1990, la fréquentation du sommet de 8848 mètres d’altitude a explosé. Rien que pour la haute saison de printemps cette année, au moins 600 personnes s’y sont hissées.

Mais cette popularité a un coût. Les alpinistes, qui ont cassé leur tirelire pour s’offrir cette course emblématique, sont parfois peu regardants sur leur empreinte écologique. Et petit à petit, cordée après cordée, les détritus viennent consteller l’Everest.

Des efforts ont pourtant été faits. Depuis cinq ans, le Népal requiert une caution de 4000 dollars par expédition, qui est remboursée si chaque alpiniste redescend au moins huit kilos de déchets.

Côté tibétain – l’Everest étant à cheval sur la frontière Chine-Népal -, moins fréquenté, les autorités requièrent la même quantité et infligent une amende de 100 dollars par kilogramme manquant.

En 2017, les alpinistes sur le versant népalais ont ainsi rapporté près de 25 tonnes de déchets solides et 15 tonnes de déchets humains, selon le Sagarmatha Pollution Control Committee (SPCC).

Cette saison, des quantités encore plus grandes ont été redescendues, mais ne représentent toujours qu’une fraction de la pollution produite.

Seule la moitié des alpinistes redescend les montants requis, d’après le SPCC. La perte de la caution ne représente en effet qu’une goutte d’eau dans l’océan des dizaines de milliers de dollars déboursés par chacun d’entre eux pour une expédition sur l’Everest.

Pour Pemba Dorje Sherpa, le principal problème est l’insouciance de visiteurs. D’autant plus que des responsables officiels peuvent fermer les yeux contre un petit pot-de-vin, affirme-t-il.

«Il n’y a juste pas assez de surveillance dans les camps hauts (bivouacs situés à divers niveaux de la montagne au-dessus du camp de base, NDLR) pour s’assurer que la montagne reste propre», déplore-t-il.

Descendre les poubelles

La guerre des prix entre les différents opérateurs fait que l’Everest devient abordable pour de plus en plus d’alpinistes inexpérimentés. Les expéditions les moins chères proposent des forfaits à partir de «seulement» 20 000 dollars, quand les plus réputées peuvent facturer autour de 70 000 dollars.

Or cet afflux de personnes moins rompues à la haute montagne aggrave le problème de l’empreinte écologique, estime Damian Benegas, un vétéran de l’Everest.

Si les grimpeurs portaient autrefois eux-mêmes le gros de leur équipement, nombre de néophytes ne sont désormais pas en mesure de le faire. Une tâche qui retombe du coup sur les porteurs de haute altitude.

Les sherpas «doivent porter l’équipement du client, donc ils ne sont pas en mesure de descendre des poubelles», indique Damian Benegas, qui appelle les agences à embaucher davantage de travailleurs de haute montagne.

Les défenseurs de l’environnement craignent aussi que la pollution de l’Everest n’affecte les cours d’eau de la vallée en contrebas.

Actuellement, les excréments des alpinistes du camp de base sont transportés au village le plus proche à une heure de marche, où ils sont déversés dans des fossés.

«C’est ensuite emporté en aval durant la mousson et jusqu’à la rivière», explique Garry Porter, un ingénieur américain.

Lui et son équipe envisagent la construction d’une structure de compost à proximité du camp de base, pour convertir ces excréments en engrais.

Selon Ang Tsering Sherpa, ancien président de l’Association d’alpinisme du Népal, une solution serait de monter des équipes dédiées à la collecte de détritus.

Son opérateur Asian Trekking, qui met en avant le côté écologique de ses expéditions, a ainsi ramené 18 tonnes de déchets au cours de la dernière décennie, en plus des 8 kilos par marcheur.

«Ce n’est pas un travail facile. Le gouvernement doit motiver des groupes à nettoyer et appliquer les règles plus strictement», dit-il.

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Première ascension de Will Gadd des chutes du Niagara


Comment peut-on aimer autant escalader dans des conditions extrêmes ou l’eau, la glace et le froid sont réuni. Il est vraiment en forme pour arriver a monter ces chutes qui sont glacées en partie
Nuage

Première ascension de Will Gadd des chutes du Niagara

Vendredi, janvier 30, 2015, 9:43 – La vedette de l’alpinisme au Canada, Will Gadd, a escaladé les chutes du Niagara, gelées seulement en partie, le 27 janvier dernier. C’est la première fois qu’un tel exploit est réalisé… dans ce paysage à couper le souffle!

L’homme de 47 ans s’est attaqué à la chute du fer à cheval, l’une des plus célèbres des chutes du Niagara. L’ascension ne s’est pas faite sans difficulté pour l’alpiniste, qui a dû jongler avec le froid et l’eau; la chute n’étant qu’en partie gelée.

Il a affirmé à plusieurs médias locaux que cette ascension l’avait achevé.

«J’ai peut-être atteint le sommet, mais le Niagara a gagné la guerre. À la fin de la journée, j’étais en hypothermie !

L’homme, surnommé Captain Adventure, vit à Canmore en Alberta. Il est l’un des dix finalistes pour le titre d’aventurier de l’année du magazine National Geographic.

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