Une tombe de 2500 ans contenant quatre guerrières découverte en Russie


Une tombe de 2 500 ans laissait reposer 4 femmes guerrières, dont une jeune adolescente et une autre assez âgée pour l’époque. Elles étaient inhumées de la même manière que les hommes guerriers. Elles avaient des armes, des harnais de chevaux ainsi que divers ossements d’animaux. La plus âgée avait même une coiffe. Elles étaient issues d’un peuple nomade les Scythes.
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Une tombe de 2500 ans contenant quatre guerrières découverte en Russie

Une tombe de 2500 ans contenant quatre guerrières découverte en RussieSur le site d’un antique cimetière, des archéologues ont découvert un squelette de femme portant une coiffe précieuse remontant au IVe siècle.© www.archaeolog.ru

Par Emeline Férard –

Des archéologues ont annoncé avoir découvert une tombe vieille de 2500 ans sur le site d’un cimetière antique en Russie. A l’intérieur, se trouvaient les squelettes de quatre femmes enterrées avec des armes et des équipements suggérant qu’il s’agissait de guerrières.

Il y a quelque 2.500 ans, quatre femmes ont été inhumées dans une même tombe en Russie. Qui étaient-elles ? Et quels liens les unissaient ? C’est le mystère que des archéologues tentent aujourd’hui de résoudre après avoir annoncé la découverte de leur sépulture. Celle-ci a été trouvée dans le sud-ouest du pays sur le site du cimetière Devitsa V nommé en référence au village situé à proximité.

Ce site est connu depuis les années 2000 mais fait l’objet depuis 2010 de nouvelles fouilles menées par une expédition de l’Académie russe des Sciences. C’est en excavant une petite colline d’un mètre de haut et de 40 mètres de diamètre que l’entrée de la tombe en forme de fosse est apparue. Les recherches ont ensuite révélé la présence des quatre squelettes inhumés séparément.

Les analyses menées ont révélé que les quatre dépouilles appartenaient à deux femmes âgées de 20-29 ans et 25-35 ans, une adolescente de 12-13 ans et une femme plus âgée de 45-50 ans qui auraient toutes été inhumées au IVe siècle avant notre ère. Selon les archéologues, il s’agirait de Scythes, un peuple nomade qui aurait occupé les steppes de l’Eurasie centrale durant plusieurs siècles.

Des femmes armées

Au cours des fouilles, les spécialistes ont pu constater qu’ils n’étaient pas les premiers à être passés sur les lieux. Des pilleurs de tombe auraient en effet pénétré dans les parties nord et est de la sépulture, occupées par l’adolescente et l’une des jeunes femmes, pour en dérober une partie du contenu. Cela n’a toutefois pas empêcher d’y découvrir de nombreux artéfacts.

Aux côtés des ossements humains, les archéologues ont constaté la présence de 30 pointes de flèche en fer, d’un crochet en fer en forme d’oiseau, de fragments de harnais de chevaux ainsi que des couteaux en fer et de multiples ossements d’animaux. Autant d’éléments qui suggèrent que ces femmes étaient probablement des guerrières, à l’instar des mythiques amazones.

Cette découverte est loin d’être une surprise. Les écrits suggèrent que les Scythes étaient de farouches combattants qui montaient à cheval pour pouvoir user de leur arc et de leurs flèches. Et les femmes n’échappaient semble-t-il pas à la tradition.

« Les Amazones (les femmes guerrières, ndlr) étaient un phénomène commun chez les Scythes », a expliqué Valerii Guliaev à la tête de l’expédition russe.

« Au cours de la dernière décennie, notre expédition a découvert environ 11 sépultures de jeunes femmes armées », a-t-il justifié.

D’après leurs observations, les guerrières étaient enterrées dans des espaces séparés et bénéficiaient de tous les rituels accordés aux hommes. Cependant, c’est la première fois que les archéologues excavent dans un même lieu les sépultures de quatre femmes d’âge aussi différent.

Une coiffe rare préservée

Les deux défuntes reposant dans les parties sud et ouest de la tombe se sont révélées tout aussi fascinantes que les premières. La jeune femme était enterrée dans une « position de cavalier » avec à ses côtés un miroir en bronze, deux lances, un bracelet fait de perles de verre ainsi que deux récipients dont un remontait au deuxième quart du IVe siècle avant notre ère.

Enfin, la dernière défunte a fasciné tant par son âge que sa tenue. 45-50 ans était en effet un âge respectable chez les Scythes de l’époque dont les femmes avaient une espérance de vie de 30-35 ans, ont expliqué les archéologues. Par ailleurs, celle-ci a été inhumée avec une coiffe cérémoniale appelée calathos composée de bandes d’or décorées d’un ornement floral et d’extrémités en forme d’amphore.

A droite, le crâne de l’une des femmes avec sa coiffe calathos. A gauche, reconstitution de ce à quoi ressemblait la coiffe. – http://www.archaeolog.ru

« Trouver un calathos est une découverte unique », a noté dans un communiqué Valerii Guliaev. « C’est la première coiffe trouvée sur des sites de l’époque scythe au cours de l’expédition et elle a été découverte encore en place sur le crâne ».

Une aubaine pour les archéologues alors que ce type d’artéfact est plus souvent retrouvé par hasard par des particuliers.

En plus de la coiffe, la défunte portait des bijoux fait d’un alliage composé à 65-70% d’or et reposait aux côtés d’un couteau en fer et d’une pointe de flèche, confirmant une nouvelle fois que cette zone était sans doute réservée à l’inhumation de guerrières. Les archéologues pensent que les femmes scythes jouaient peut-être un rôle de gardiennes en l’absence des hommes partis à la guerre.

Néanmoins, les sépultures de même que le site du cimetière Devitsa V sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets. A partir d’ossements d’agneau retrouvés sur place, l’équipe de Valerii Guliaev pense que la tombe aurait été réalisée au mois de novembre. Reste à en apprendre davantage sur les défuntes grâce à des analyses supplémentaires et poursuivre les fouilles pour peut-être mettre au jour d’autres guerrières.

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En Arménie, la découverte d’un squelette d’une guerrière relance le mythe des Amazones


Une femme d’une vingtaine d’années morte, il y a plus de 2 000 ans portait des blessure de combat. Les scientifiques ont pu établir qu’elle était archère et pratiquait l’équitation. Elle était une guerrière au même titre que les hommes.
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En Arménie, la découverte d’un squelette d’une guerrière relance le mythe des Amazones


En Arménie, la découverte d'un squelette d'une guerrière relance le mythe des Amazones© armennano

Par Sébastien Rouet –

En 2017, des archéologues ont découvert une tombe contenant les restes d’une guerrière arménienne. Vieux de plus de 2000 ans, ces vestiges ont révélé différentes blessures de combat, relançant le mythe des Amazones.

Le 10 novembre 2019, la revue International Journal of Osteoarchaeology dévoilait les travaux d’un groupe de chercheurs arméniens à propos d’un squelette de la nécropole Bover I de la province de Lori, au nord de l’Arménie. Une première analyse a confirmé qu’il s’agissait d’une femme d’une vingtaine d’années. Les nombreux bijoux et autres objets de valeur qui accompagnaient sa sépulture suggéraient son haut statut social. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’est une autre analyse qui va amener les archéologues à découvrir que la jeune femme était aussi une guerrière.

En effet, les chercheurs ont analysé la musculature et les différentes blessures du squelette. Les attaches musculaires du haut du corps étaient très développées, notamment les muscles se travaillant avec un mouvement main/épaule. Cette constatation suggère que la personne était une archère. Les muscles fessiers étaient également très développés, ce qui pourrait faire dire cette fois-ci que cette guerrière pratiquait équitation.

Enfin, le squelette présentait de nombreuses fractures. Les chercheurs ont retrouvé une pointe de flèche métallique dans le fémur de la jeune femme. D’autres blessures provoquées par des armes ont été constatées sur l’os pelvien ou encore le tibia. Des éléments qui indiquent clairement l’activité de guerrière que pratiquait la jeune femme.

Le mythe des Amazones relancé

Ce squelette permet de davantage comprendre la place des femmes dans la société du royaume d’Urartu. Ce vaste ensemble s’étendait principalement sur les actuelles Turquie et Arménie, entre le IXe et le VIe siècle av. J.-C.. Un emplacement et une période qui a obligé ses habitants à s’adapter aux différents empires côtoyés et aux attaques auxquelles ils devaient faire face. L’ensemble de la société devait être mobilisé en cas de crise majeure. La population s’est fortement spécialisé dans le tir à l’arc à cheval, efficace dans la chasse mais aussi et surtout face à l’ennemi. Cela concernait aussi bien les garçons de 10 ans que les femmes.

Ce squelette récemment mis en lumière est le deuxième connu en Arménie. S’il confirme encore un peu plus l’existence de guerrière dans cette région, il relance aussi le débat sur l’inspiration du mythe grec des Amazones, ce peuple de femmes guerrières que les historiens situent dans le Caucase, dans la zone même de la sépulture…

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Ce perroquet a survécu à une fusillade, une morsure de serpent et un kidnap­ping


Pauvre perroquet, il a reçu une balle au niveau du bec qui l’a rendu aveugle a été placé dans un zoo au Brésil, mais il a aussi été mordu sévèrement par un serpent non-venimeux pour ensuite être enlevé et abandonné. Il est retourné au zoo en espérant qu’il pourrait enfin vivre en paix.
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Ce perroquet a survécu à une fusillade, une morsure de serpent et un kidnap­ping

 

Crédits : The Guar­dian

par  Laura Boudoux

L’Ama­zone à front bleu a retrouvé le calme et la séré­nité de son foyer, au Brésil. Freddy Krue­ger le perroquet – du nom du person­nage de film d’hor­reur – est ainsi retourné dans son zoo, après de nombreuses aven­tures.

En quatre ans, l’oi­seau a ainsi reçu une balle en plein visage, a été mordu par un serpent, et volé par une bande de malfrats, le 16 avril 2019, rapporte le Guar­dian. Les mésa­ven­tures de Freddy ont débuté en 2015, lorsqu’il a été griè­ve­ment blessé lors d’une fusillade oppo­sant la police à son proprié­taire, membre d’un gang. Touché au niveau du bec, le perroquet aveugle et défi­guré avait alors été placé dans le zoo de la ville de Casca­vel.

Soigné et choyé par le person­nel de l’éta­blis­se­ment, Freddy le perroquet n’en avait pas fini de ses péri­pé­ties. Début avril 2019, il a ainsi été mordu au niveau de la patte par un serpent, heureu­se­ment non-veni­meux. L’oi­seau a beau­coup saigné mais s’en est fina­le­ment sorti… pour être dérobé par une bande de voleurs quelques jours plus tard.

Trois hommes armés ont en effet fait irrup­tion dans le zoo de Casca­vel, avant de repar­tir avec deux perroquets et une bouteille de gaz. Deux jours plus tard, Freddy pouvait retrou­ver sa maison, les employés du zoo l’ayant décou­vert au pied d’un pin, à côté de sa cage. D’après eux, le perroquet a certai­ne­ment mordu ses assaillants, qui l’ont sans doute aban­donné à cause de ses défor­ma­tions physiques. 

« Je n’ar­rive pas à savoir si Freddy a la poisse ou s’il a beau­coup de chance », se demande avec humour Ilair Dettoni, le vété­ri­naire du zoo.

L’autre perroquet et la bouteille de gaz sont toujours portés dispa­rus.

Sources : The Guar­dian

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La tombe d’une noble guerrière scythe découverte en Ukraine


Les Amazones ont t’elles exister ? Est-ce une légende ? Une guerrière avec des artefacts soulignant sa noblesse qui aurait vécu, il y a plus de 2 000 ans. Est-ce une preuve ? Depuis 20 ans, plusieurs femmes armées auraient été découvertes en Ukraine, peut-être que la légende serait finalement vraie
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La tombe d’une noble guerrière scythe découverte en Ukraine

 

Crédits : Mamia Gora

par  Ulyces

La chaîne ukrainienne ZIK a récemment annoncé la mise au jour par une équipe d’archéologues de la tombe d’une guerrière scythe vieille de 2400 ans.

D’après les chercheurs, elle pourrait avoir appartenu à la mythique tribu des féroces Amazones, décrites par l’historien grec Hérodote.

Crédits : Mamia Gora

Les ossements ont été déterrés sur le mont Mamaï, qui domine la ville de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine. La guerrière était enterrée avec des biens et des armes qui souligneraient son appartenance à la noblesse. Un lécythe, vase grec destiné à contenir de l’huile parfumée pour le corps, a notamment été retrouvé auprès d’elle, ainsi que des lanternes de bronze, un miroir en bronze et des pointes de flèches. Ce sont ces artefacts laissent penser aux archéologues qu’il pourrait s’agir d’une mythique Amazone disparue.

Crédits : Mamia Gora

Si les Amazones sont fermement ancrées dans l’imaginaire collectif, il n’a encore jamais été prouvé qu’elles avaient bel et bien existé. Pourtant, depuis 20 ans, les nombreuses tombes de femmes en armes découvertes en Ukraine et dans le nord du Caucase laissent espérer aux archéologues que la légende est tirée d’incroyables histoires vraies.

Source : ZIK

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Au 20ème siècle, le commerce de fourrures et de peaux a tué des millions d’animaux en Amérique du Sud


En 65 ans, 23 millions ont été tués pour leurs peaux en Amazonie. 23 millions ! Cela n’a aucun sens, je n’ose pas imaginer le nombre total sur tous les continents pendant cette même période
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Au 20ème siècle, le commerce de fourrures et de peaux a tué des millions d’animaux en Amérique du Sud

 

Les loutres géantes ont été largement chassées pour leurs fourrures durant le 20ème siècle.

Eric Gaba, CCA-SA3.0 Unported license

Anne-Sophie Tassart

Journaliste

Durant le 20ème siècle, le commerce de peaux et de fourrures a conduit à la mort de millions d’animaux dans le bassin Amazonien. Pour la première fois, des chercheurs ont pu rendre compte du désastre écologique ayant eu lieu à cette période.

HISTOIRE. Entre 1904 et 1969, les animaux vivants dans le bassin Amazonien ont été les victimes d’une période de chasse intensive destinée à satisfaire le marché de la fourrure et du cuir. Pour la première fois, une équipe de chercheurs a réussi à estimer le nombre d’animaux ayant péri durant cette période grâce à un travail minutieux d’analyses d’archives tels que des registres provenant des ports ou encore des cahiers de comptabilité. Pour cette étude, dont les résultats ont été publiés le 12 octobre 2016 dans la revue Science Advances, les scientifiques ont utilisé un modèle mathématique se basant sur différentes données (poids, espèces composants la cargaison) concernant les peaux embarquées sur les bateaux. Ces éléments ont conduit à une estimation précise de la variation du nombre de spécimens de différentes espèces animales au cours du temps.

Des millions d’animaux morts

Ainsi, entre 1904 et 1969, 23.3 millions d’animaux de 20 espèces différentes ont été tués. Plus précisément, les chercheurs ont dénombré la mort de 13.9 millions mammifères terrestres (ocelot, daguet rouge, jaguar…), 1.9 million mammifères aquatiques ou semi-aquatiques (Capybara, loutre à longue queue…) et de 7.5 millions reptiles (caïmans noirs…).

 Selon Taal Levi, l’un des membres de l’équipe de recherche, « ces résultats sont, sans aucun doute possible, bien en deçà du nombre réel d’animaux tués car certains étaient cachés afin d’éviter les taxes et d’autres n’étaient jamais déposés sur les paquebots. D’autres encore ont été chassés pour sustenter les colons ». 

En 1967, le Brésil a adopté la Faunal Protection Law qui a conduit à un encadrement stricte de la chasse. Plus tard, en 1975, la ratification de la CITES a également permis une réduction drastique du commerce des peaux et des fourrures. Cependant, les chercheurs estiment que de nombreuses espèces tels que les caïmans noirs (Melanosuchus niger) ou encore les loutres géantes (Pteronura brasiliensis) commencent tout juste à récupérer de cette période noire pour la faune sauvage sud américaine.

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