La mort


À bien y penser, la mort, même si elle peut nous faire peur, est une raison de vivre. À quoi servirait la vie éternelle sur terre ? Il n’y aurait pas vraiment de raison de poursuivre sa route, d’avoir des rêves, des buts à atteindre.
Nuage

La mort

 

 

Si je ne savais pas d’avance que je vais mourir un jour, si je n’étais pas certain de ne pas avoir tout le temps, je ne me soucierais pas de ma vie. Ce n’est donc pas la mort qui nous vient du temps, mais le temps qui nous vient de la mort.

Martin Heidegger

Le Saviez-Vous ► Tueurs en série: la troublante relation entre leur emploi et les meurtres commis


Étudier les tueurs en séries ne doit pas être une mince affaire et doit donner des sueurs froides. Il semble qu’il y ait des éléments communs qui les relient. Leur profession ! Certains s’en servent pour mieux cibler leurs victimes alors que d’autres intègrent leurs crimes à leur travail.
Nuage

 

Tueurs en série: la troublante relation entre leur emploi et les meurtres commis

 

Joseph James DeAngelo, 72 ans, soupçonné d'être le «Golden State Killer», responsable d'au moins une douzaine de meurtres et de 50 viols dans les années 1970 et 1980, est traduit en justice à la Cour supérieure du comté de Sacramento, en Californie. Les professions exercées par DeAngelo correspondent au profil des tueurs en série et des psychopathes. 

ASSOCIATED PRESS

Joseph James DeAngelo, 72 ans, soupçonné d’être le «Golden State Killer», responsable d’au moins une douzaine de meurtres et de 50 viols dans les années 1970 et 1980, est traduit en justice à la Cour supérieure du comté de Sacramento, en Californie. Les professions exercées par DeAngelo correspondent au profil des tueurs en série et des psychopathes.

Michael Arntfield

Professeur associé de criminologie et de littérature anglaise à l’Université Western

L’occupation professionnelle et les meurtres effectués en série sont souvent reliés et certains emplois, tant à temps plein qu’à temps partiel, sont étrangement surreprésentés chez ce type de tueurs.

L’arrestation l’an dernier de l’insaisissable Golden State Killer, dans ce qui a été sans doute la plus difficile et troublante constellation d’affaires non résolues interconnectées de l’histoire américaine, a soulevé plus de questions que de réponses.

L’une de ces questions est de savoir comment un cambrioleur, violeur et meurtrier en série a pu agir dans de si nombreux endroits simultanément et, tout comme dans le cas de Paul Bernardo au Canada, sans que les autorités policières ne puissent faire de connexions entre ces crimes commis dans plusieurs villes différentes.

Une autre question, évidemment, est de savoir comment un policier comme Joseph DeAngelo, la personne accusée d’être le tueur du Golden State, finalement trahi par son ADN, a pu faire preuve d’une telle brutalité sadique au cours de sa carrière brève et troublée au sein des forces policières.

Des questions semblables ont été soulevées par le passé à propos d’autres criminels, tueurs en série, dont les emplois inoffensifs, voire vertueux, ont semblé dissimuler les horreurs qu’ils commettaient en se camouflant sous un vernis de respectabilité. On pense à ce Canadien tristement célèbre, le colonel Russell Williams (qui a déjà piloté un avion de dignitaires, entre autres la reine Élisabeth), et au propriétaire moins connu d’une boutique d’électronique, un homme d’affaires bien en vue de Nashville, Tom Steeples, qui a tué trois personnes pour le simple plaisir avant de se suicider alors qu’il était en garde à vue.

En fait, l’occupation et les meurtres en série sont souvent reliés et certains emplois, tant à temps plein qu’à temps partiel, sont étrangement surreprésentés chez les tueurs en série. Si bien qu’au cours des 50 dernières années, certaines tendances dominantes sont apparues.

Comme exposé dans mon livre récent, Murder in Plain English,ces occupations sont réparties en quatre catégories selon les qualifications, la formation et le roulement. Certaines pourraient vous surprendre, d’autres pas.

Répartition des emplois des tueurs en série

— Trois premiers métiers spécialisés des tueurs en série: 1. Machiniste/assembleur d’aéronef; 2. Cordonnier; 3. Rembourreur automobile.

— Trois premiers métiers semi-spécialisés des tueurs en série: 1. Travailleur forestier/arboriste; 2. Camionneur; 3. Gérant d’entrepôt.

— Trois premiers métiers non spécialisés des tueurs en série: 1. Manœuvre (déménageur, paysagiste, etc.); 2. Bagagiste d’hôtel; 3. Pompiste.

— Trois premières professions/fonction publique: 1. Agent de police/sécurité; 2. Personnel militaire; 3. Autorité religieuse.

Évidemment, toutes les personnes qui occupent ces emplois ne sont pas des tueurs en série ni sont susceptibles de le devenir!

Mais il y a quelque chose concernant ces emplois qui attire viscéralement les délinquants ou qui nourrit les impulsions des tueurs en série en devenir, ce qui fait qu’ils sont curieusement surreprésentés dans cette classe rare de meurtriers.

DeAngelo, le tueur présumé du Golden State, par exemple, a effectivement occupé trois de ces emplois au cours de sa vie: agent de police, militaire (il avait précédemment fait partie de la marine) et, de façon marginale, camionneur, bien que sa carrière après son emploi de policier (il a été congédié en 1979 pour vol à l’étalage) se soit passée en grande partie comme mécanicien pour une flotte de camions frigorifiés d’une épicerie.

Époque révolue

Après un examen plus attentif de ces occupations, on découvre une époque révolue en termes d’emplois disponibles — des occupations qui, tout en étant répandues et accessibles aux tueurs des années 60, 70 et 80 — sont maintenant largement désuètes. Le marché de l’emploi change et, par conséquent, la relation troublante, mais légitime entre le meurtre et le travail.

Le passage vers une économie typiquement contractuelle, basée sur les services et propulsée par la technologie, ce qu’on appelle souvent le travail précaire, parallèlement avec la disparition des cheminements de carrière plus traditionnels, auront évidemment des effets marqués non seulement sur les emplois occupés par les délinquants, mais aussi sur la façon dont ils s’emparent de leurs victimes.

Tel qu’abordé dans mon livre à venir, Monster City, il y a eu une hausse abrupte de meurtres en série à Nashville avec l’éclosion de la «nouvelle» musique country dans les années 80 et 90, offrant aux tueurs en devenir un accès à de nouvelles victimes.

Les tueurs en série se servaient jadis du couvert de leur emploi pour traquer et attraper une victime spécifique ou des types de victimes (Dennis Rader, Roger Kibbe et Bruce Mendenhall nous viennent tous immédiatement à l’esprit). Mais une nouvelle recherche indique que les activités de loisir comme la musique, incluant les interactions en ligne, pourraient être la nouvelle voie qu’utilisent les tueurs en série pour se tenir à l’affût de leurs victimes.

C’est aussi là où, mentalement, ils mettent en scène leurs crimes: à mi-chemin entre un espace public hors ligne et un univers professionnel en régression.

Dans ce croquis, le tueur en série Bruce McArthur comparaît par vidéo devant un tribunal de Toronto en...

CP/ALEXANDRA NEWBOULD Dans ce croquis, le tueur en série Bruce McArthur comparaît par vidéo devant un tribunal de Toronto en avril 2018.

Dans ce contexte, nous verrons probablement arriver — en revenant une fois de plus sur le tueur en série de Toronto, Bruce McArthur, qui a plaidé coupable en février et écopé de 25 ans de prison ferme —des catégories professionnelles-récréatives floues pour classifier ces tueurs. Elles impliquent des dimensions de vie à la fois en ligne et hors ligne et ce nouveau paradigme nous forcera à ajuster la liste des emplois les plus communs parmi les tueurs en série.

Le risque, évidemment, c’est que l’«occupation» en question est toujours en train de changer. Une «occupation» désigne-t-elle par exemple un poste principal, un engagement à temps partiel, ou même juste un passe-temps rémunéré?

Les passe-temps ainsi que les professions à considérer?

Peut-elle aussi comprendre un passe-temps non rémunéré par lequel une personne se définit? Une consultation rapide des principaux «influenceurs» et «réseauteurs ouverts» de LinkedIn, par exemple, révèle que plusieurs personnes inscrivent en fait leurs passions et passe-temps, et non leur emploi rémunéré, comme occupation première.

Dans le cas McArthur, nos constatons que même s’il correspond à la catégorie «manœuvre», en tant que paysagiste et non juste comme tondeur de gazon, de même que propriétaire de sa propre entreprise, il ne répond à aucune définition professionnelle claire.

Et pourtant, comme nous l’avons déjà appris par la découverte morbide du charnier sur la propriété d’un client sur Mallory Crescent à Toronto, l’occupation de l’accusé était primordiale dans la commission des crimes et dans la façon dont il a disposé des victimes — elle faisait partie intégrante de son modus operandi.

Alors que plusieurs tueurs se servent de leur emploi comme prétexte pour attraper des victimes vulnérables, obtenir de l’information ou assouvir des fantasmes de violence pour des raisons que ne nous ne comprenons pas encore entièrement, dans le cas de McArthur, l’occupation a facilité l’aboutissement de de ses crimes, et non leur inspiration, comme dans le cas du «cannibale de Milwaukee», Jeffrey Dahmer. Ce dernier a déjà admis que son travail comme opérateur dans une fabrique de chocolat avait éveillé en lui des pulsions d’homicides et de nécrophiles qu’il aurait autrement écartées.

Qu’en est-il des psychopathes?

Alors que nous commençons à redessiner la carte associant les cheminements des carrières et les meurtres en série, il peut aussi être utile d’observer une autre liste plus connue des occupations surreprésentées chez les psychopathes.

Même si les psychopathes ne sont pas tous des tueurs en série, la psychopathie — ou à tout le moins, la possession de traits psychopathes — est un dénominateur commun chez les tueurs en série, les agresseurs sexuels et la plupart des criminels violents.

Voici leurs 10 premières occupations selon un psychologue de l’Université d’Oxford:

  1. PDG ou cadre d’entreprise
  2. Avocat
  3. Personnalité des médias
  4. Vendeur
  5. Chirurgien
  6. Journaliste ou chef d’antenne
  7. Policier
  8. Autorité religieuse
  9. Chef cuisinier
  10. Divers postes de fonctionnaires (militaire, conseil municipal, service correctionnel, etc.)

En recoupant les deux listes, nous pouvons voir que même au sein d’une économie en perpétuel changement, certains emplois semblent toujours plus attirants pour des personnes au sujet desquelles nous serons stupéfaits d’apprendre plus tard qu’elles avaient réussi à s’acquitter de ce type de travail tout en étant des monstres parmi nous. Tueurs en série: la troublante relation entre leur emploi et les meurtres

La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation.

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Pourquoi le Sida devient de plus en plus dangereux


Je me souviens les premiers années qu’on voyait des gens atteint du Sida, l’espérance était nulle. Aujourd’hui, grâce aux antirétroviraux, ils vivent une vie plus longtemps et mieux. Sauf que le Sida peut évoluer et malheureusement, il y a encore des gens qui prennent de gros risques, tellement que la situation est inquiétante.
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Pourquoi le Sida devient de plus en plus dangereux

 

Pourquoi le Sida devient de plus en plus dangereux

Le 1er avril 2019.

La découverte du virus du Sida a cette année 36 ans. Et alors que la recherche progresse, certains scientifiques s’inquiètent de l’émergence de nouveaux virus, résistants aux traitements actuels.

Le Sida ne fait plus assez peur

Alors que la recherche scientifique contre le sida progresse, que des victoires sont régulièrement accomplies contre la maladie, l’une des pionnières dans la recherche contre cette maladie profite du 25ème anniversaire du Sidaction pour lancer un signal d’alarme : ne nous laissons pas endormir par ce que nous pensons être des avancées, le Sida est une maladie de plus en plus dangereuse sur de nombreux points.

Pour François Barré-Sinoussi, qui a codécouvert le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en 1983, l’un des premiers éléments qui empêchent aujourd’hui une réelle victoire contre la maladie, vient du fait que le Sida est sous-estimé, notamment par les populations les plus à risques.

« Un tiers des découvertes de séropositivité sont trop tardives », explique-t-elle dans un entretien au Journal du Dimanche. « Dans la population, les connaissances sont incomplètes, souvent erronées. Les jeunes ne se protègent pas assez, ils ne se font pas assez dépister ».

Vers une épidémie mondiale de virus résistants ?

La scientifique met également en avant une conséquence dramatique des traitements actuellement délivrés pour traiter le sida. Un virus résistant serait en train de se développer, mettant en danger les moyens dont disposent actuellement les médecins pour soigner les malades.

« On assiste à l’émergence de résistances très inquiétantes. Dans certains pays d’Afrique ou d’Asie, on est passé en cinq ans de 5 à 15% de personnes contaminées par des virus qui ne répondent pas aux traitements. […] On n’est pas à l’abri d’une épidémie mondiale de virus résistants », craint François Barré-Sinoussi.

Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé, (OMS), fin 2017, 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH, dont 1,8 million d’enfants. Parmi elles, 21,7 millions étaient sous traitement antirétroviral.

Bien qu’entre 2000 et 2017, « le nombre de nouvelles infections a chuté de 36% et celui des décès liés au VIH a baissé de 38% avec 11,4 millions de vies sauvées grâce aux traitements antirétroviraux (TAR) », l’OMS estime qu’actuellement, « 21,7 millions d’individus porteurs du VIH dans le monde recevaient un traitement TAR ».

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Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime


On peut maigrir en suivant toutes sortes de régimes, mais maintenir son poids ne peut se faire sans exercices. Il semble même qu’une personne qui absorbe autant de calories qu’une personne en surpoids tout en maintenant une activité physique.
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Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

 

Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

Le 3 avril 2019.

Selon une récente étude, pour perdre du poids durablement, l’exercice physique est plus important que de poursuivre un régime.

L’activité physique est plus bénéfique qu’une restriction chronique de l’apport énergétique

Selon des chercheurs américains du centre de santé et de bien-être Anschutz de l’Université du Colorado (AHWC), dont l’étude a été publiée sur le site de la faculté le 29 mars dernier, l’activité physique contribue davantage à maintenir une perte de poids substantielle qu’un régime.

« Les personnes qui maintiennent la perte de poids avec succès doivent compter sur l’activité physique pour conserver leur équilibre énergétique (plutôt que sur une restriction chronique de l’apport alimentaire) afin d’éviter de reprendre du poids », peut-on lire dans l’étude.

« En apportant des preuves qu’un groupe de personnes capables de maintenir leur poids le font en faisant beaucoup de sport plutôt qu’en baissant leur consommation de calories est un pas en avant dans la clarification de la relation entre le sport et la perte de poids », précise Danielle Ostendorf, doctoresse au Anschutz Health and Wellness Center.

Le nombre de calories brûlées déterminé par une simple analyse d’urines

Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont déterminé le nombre de calories brûlées dans une journée par des personnes en train de perdre du poids par des analyses d’urine. Ils ont également mesuré le taux métabolique au repos de chaque individu, afin de comprendre quelle part de la dépense énergétique quotidienne totale provenait de l’énergie dépensée au repos par rapport à l’énergie dépensée au cours d’une activité physique.

Autre information intéressante : les participants à l’étude capables de maintenir leur poids après avoir maigri « consomment un nombre de calories par jour équivalent à celui des individus en surpoids et obésité, mais semblent éviter de reprendre du poids en compensant cela par un niveau d’activité physique élevé », explique Victoria A. Catenacci, médecin spécialiste de la gestion du poids et chercheur au campus médical CU Anschutz.

Aurélie Giraud

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Une baleine à quatre pattes de 42,6 millions d’années découverte au Pérou


Un nouveau spécimen découvert au Pérou vieux de 42, 6 millions d’années laisse a penser que les baleines de cette époque pouvaient marcher et nager d’après leur physionomie.
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Une baleine à quatre pattes de 42,6 millions d’années découverte au Pérou

© afp.

Des paléontologues ont déterré sur la côte du Pérou le fossile bien conservé d’un ancêtre amphibie quadrupède des baleines, une découverte qui complète les connaissances sur la transition de ces mammifères de la terre ferme aux océans.

Les ancêtres des baleines et dauphins vivaient sur terre, il y a 50 millions d’années, dans la région de l’Inde et du Pakistan modernes. Des paléontologues avaient aussi découvert en Amérique du Nord des fossiles partiels datant de 41,2 millions d’années, qui laissaient penser qu’à cette époque-là, les cétacés avaient perdu la capacité de se soulever et de marcher sur la terre ferme.

Le nouveau spécimen, décrit dans une étude publiée jeudi dans la revue Current Biology, date de 42,6 millions d’années et complète le tableau de l’évolution des cétacés. Il se trouvait à un kilomètre de la côte Pacifique, à Playa Media Luna, à 250 kilomètres au sud de Lima. Les mandibules affleuraient le sol désertique et, en creusant, les chercheurs ont découvert mâchoire inférieure, dents, vertèbres, côtes, des parties des pattes avant et arrière jusqu’à de longs doigts qui étaient sans doute palmés.

Quatre mètres de long

D’après son anatomie, les chercheurs croient que ce cétacé d’environ quatre mètres de longueur pouvait à la fois marcher et nager.

« Une partie des vertèbres de la queue montrait de bonnes similitudes avec celles de mammifères semi-aquatiques actuels comme les loutres », explique à l’AFP le paléontologue Olivier Lambert, à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

« On aurait donc un animal qui aurait commencé à utiliser de plus en plus la queue pour la nage, ce qui le différencie de formes plus anciennes d’Inde et du Pakistan ».

Des morceaux de baleines quadrupèdes avaient été retrouvés en Egypte, au Sahara occidental, au Sénégal, au Togo et au Nigeria… Mais ces fossiles étaient si fragmentaires qu’on ne pouvait pas conclure si ces animaux pouvaient nager.

« C’est du travail pour au moins les 50 ans à venir »

« Le spécimen est le plus complet pour une baleine quadrupède en dehors de l’Inde et du Pakistan », dit Olivier Lambert.

Si la baleine du Pérou pouvait nager comme une loutre, les chercheurs formulent l’hypothèse qu’elle a sans doute traversé l’Atlantique entre la côte ouest de l’Afrique et l’Amérique du Sud, continents qui étaient deux fois plus rapprochés qu’aujourd’hui, environ 1.300 km; le courant est-ouest de l’époque l’aurait aidée. Cela éliminerait l’hypothèse que les baleines ont atteint l’Amérique par le nord, via le Groenland.

Le bassin de Pisco, sur la côte sud du Pérou, recèle sans doute encore de nombreux fossiles, tant les conditions de préservation sont excellentes.

« C’est du travail pour au moins les 50 ans à venir », relève Olivier Lambert.

 

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Les chats reconnaissent leur nom


Est-ce une surprise ? Bien sûr que non ! La seule différence, est que c’est maintenant prouvé. Ma Fripouille comprend son nom et son diminutif et aussi certains mots qui la fait réagir à chaque fois.
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Les chats reconnaissent leur nom

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Ils ronronnent plus gravement lorsqu’ils ont faim. Et miaulent différemment selon que leur maître est heureux ou triste. On apprend aujourd’hui que les chats reconnaissent également leur nom.

«On sait depuis longtemps que les chiens reconnaissent leur nom», explique l’auteure de la nouvelle étude, Atsuko Saito, psychologue à l’Université Sophia à Tokyo, qui est l’auteure principale de l’étude publiée aujourd’hui dans la revue Scientific Reports. «Ils peuvent même apprendre des centaines de mots avec un dressage intensif. Mais personne n’avait jamais réussi à prouver cela avec des chats, parce qu’on ne peut dresser un chat comme un chien. Alors vérifier qu’il reconnaît son nom est plus compliqué au niveau expérimental. On étudie les instincts de l’animal.»

Les chercheurs nippons ont visité des familles où habitaient un nombre variable de chats, ainsi qu’un café où vivent des chats (cat coffee shop). Ils ont tout d’abord prononcé à répétition quatre mots neutres, jusqu’à ce que les chats n’y portent plus attention, pour les déshabituer de la nouveauté de ces mots. Ensuite, ils ont appelé les chats par leur nom. À chaque fois, un mouvement caractéristique de la tête et des oreilles a eu lieu, mouvement qui ne se produisait pas quand les mots neutres étaient prononcés.

Quelle est la prochaine étape?

«On veut voir si les chats reconnaissent les noms des autres chats qui vivent avec eux, dit Mme Saito. On a eu des expériences avec des maisons où vivaient plusieurs chats qui nous ont donné des idées d’approches permettant de vérifier ce point, mais ça reste à vérifier si elles vont donner les résultats escomptés.»

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Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire


Il n’est jamais trop tard pour se mettre en forme, même si le coeur a subit des dommages. Il suffit de bouger, de faire des efforts et de diminuer le mauvais gras, le sel sucre .. On peut améliorer la santé cardiovasculaire et pulmonaire.
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Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire

 

 

Le truc: manger mieux et bouger plus.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Il n’est jamais trop tard pour améliorer sa santé cardiovasculaire, même pour les individus les plus amochés.

C’est ce qu’ont découvert la cardiologue Marie-Ève Piché, de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, et ses collègues lorsqu’ils ont demandé à une cinquantaine de patients gravement malades, et surtout à très haut risque de récidive d’événement cardiovasculaire, de manger mieux et de bouger plus.

«C’était une maladie cardiovasculaire sévère, a précisé la docteure Piché en entrevue avec La Presse canadienne. Ce sont tous des patients qui avaient bénéficié d’une chirurgie de pontage. Pour nous, par définition, ce sont des patients qui ont une maladie coronarienne sévère, et plusieurs de ces patients avaient plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.»

Au bout d’un an, les participants à l’étude, qui étaient âgés de 42 à 76 ans, avaient atténué certains facteurs de risques de complications cardiaques et amélioré leur capacité cardiorespiratoire.

Sur le plan alimentaire, l’intervention visait principalement à réduire la consommation d’acides gras saturés et d’aliments ou boissons contenant du sucre ou du sel ajouté.

«Chez les sujets avec surpoids, la diète proposée créait un déficit énergétique d’environ 500 calories par jour», a-t-on expliqué dans un communiqué.

Du côté de l’exercice physique, on ne visait certainement pas à envoyer les participants compléter le marathon de New York ou à faire d’eux des champions de CrossFit; on les encourageait plutôt à faire 150 minutes d’activités aérobiques par semaine, en plus d’exercices de résistance effectués sur des appareils en gymnase.

«À l’ère moderne, avec les médicaments dont on dispose, on sait que nos gens sont bien traités (…), mais on sait que cette clientèle-là demeure à risque, a expliqué la docteure Piché. Même si on (…) leur offre le meilleur traitement pharmacologique, on sait que le risque demeure très important de récidive et de développer une insuffisance cardiaque. Donc on a voulu intervenir au niveau des habitudes de vie parce qu’il y a plusieurs évidences (sic) qui démontrent (…) qu’en favorisant l’activité physique et en apportant des modifications au niveau de l’alimentation, on a des bénéfices sur le risque cardiovasculaire, mais aussi sur la capacité cardiorespiratoire, et on aurait des effets protecteurs au niveau du coeur.»

«On ne demande pas aux gens d’aller s’entraîner deux ou trois heures par jour, a-t-elle ajouté. On demande aux gens de bouger, de faire des marches, d’être actifs dans leur quotidien. Diminuer le temps de sédentarité, ça fait toute la différence, et on le voit chez nos patients qui sont actifs, ce sont des gens qui ont une belle qualité de vie, (…) qui sont plus heureux, on voit les effets bénéfiques. Ça touche toutes les sphères de la vie en général.»

Réduction des gras néfastes

L’intervention n’a eu que peu d’impact sur le poids des participants, qui ont perdu en moyenne 1,4 kilo sur douze mois. En revanche, certains dépôts de gras particulièrement néfastes pour la santé avaient fondu: le gras viscéral abdominal (-9 pour cent), le gras présent dans l’enveloppe du coeur (-31 pour cent) et le gras déposé sur le coeur (-13 pour cent). La protéine C réactive, un indicateur de l’inflammation, avait reculé de 40 pour cent.

Les participants avaient aussi amélioré leur capacité cardiorespiratoire de 13 pour cent. Chez les sujets diabétiques et prédiabétiques, la fonction diastolique du ventricule gauche s’était améliorée de 53 pour cent.

«Même les gens qui étaient les plus malades ont bien répondu, a dit la docteure Piché. Ceux qui avaient une moins bonne tolérance à l’effort au départ, par exemple, ceux qui avaient plus de facteurs de risque, ont répondu autant que les groupes qui étaient plus avantagés au départ. Donc, c’est très intéressant de voir que peu importe notre condition cardiovasculaire de base, on a un potentiel de s’améliorer (…) et d’aller chercher des bénéfices très intéressants.»

Le message qu’envoie cette étude est donc très simple: il n’est jamais trop tard pour bien faire. Des entraîneurs individuels aux applications qui suivent nos progrès,

«il y a une offre incroyable. Il faut trouver ce qui nous convient», a conclu Marie-Ève Piché.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical «Metabolic Syndrome and Related Disorders».

https://quebec.huffingtonpost.ca