Le rire


Il y a des bons jours, mais aussi des jours sombres. Ce sont ces mauvais jours que le sourire prend toute son importante. Bien sûr, les ennuis ne s’en ira pas comme par magie, mais au moins, on est plus fort pour passer au travers.
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Le rire

 

 

Le rire c’est comme les essuie-glaces, ça n’arrête pas la pluie, mais ça permet d’avancer.

De Gérard Jugnot

Le plus grand arbre tropical du monde couronné après une ascension vertigineuse


Menera est un arbre à fleur dans une forêt de Bornéo. Sa particularité : Il est le plus grand arbre tropical au monde. Il dépasse de quelques cm Centurion qui est un eucalyptus (Tasmanie). Par contre, il arrive en 2e en temps qu’arbre, il est devancé par Hyperion un séquoia. (États-Unis)
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Le plus grand arbre tropical du monde couronné après une ascension vertigineuse

 

Menara est le plus grand arbre tropical du monde. Il a été découvert et mesuré par des scientifiques de l’université de Nottingham, de l’unviersité d’Oxford et du Southeast Asia Rainforest Research Partnership (SEARRP). © Luke Malhi, YouTube

Floriane BOYER,

Le 6 avril 2019, mètre ruban en poche, un scientifique risque-tout a grimpé au sommet d’un des arbres géants qui s’élève dans la forêt de Bornéo afin d’en mesurer la taille exacte : 100,8 mètres.

Ce qui en fait le plus grand arbre tropical du monde. Il pèse 81,5 tonnes sans compter les racines. Surnommé Menara (« tour » en malaisien) cet arbre de l’espèce Shorea faguetiana se dresse dans la zone protégée de Danum Valley Conservation Area, située dans l’État malaisien de Sabah sur l’île de Bornéo. Plusieurs autres spécimens du genre Shorea rivalisaient en hauteur depuis quelques années.

Menara devient le plus grand arbre à fleurs (angiospermes) connu, devançant un eucalyptus appelé Centurion (100,5 mètres) qui pousse en Tasmanie. C’est le deuxième plus grand arbre du monde, derrière un séquoia surnommé Hyperion, qui culmine à 115,92 mètres en Californie. Menara avait été découvert dès 2018 lors d’une campagne de cartographie aérienne Lidar de la forêt. Il se situe dans une cuvette qui l’aurait aidé à atteindre cette taille en l’abritant des vents, d’après un chercheur de l’université d’Oxford.

Le grimpeur malaisien Unding Jami a escaladé le plus grand arbre tropical du monde, baptisé Menara, dans la forêt de Bornéo. © Unding Jami

Le grimpeur malaisien Unding Jami a escaladé le plus grand arbre tropical du monde, baptisé Menara, dans la forêt de Bornéo. © Unding Jami

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Le Saviez-Vous ► Sherlock Holmes a-t-il réellement existé ?


Conan Doyle dirigeait sa carrière comme médecin, mais l’écriture a pris le dessus avec son personnage Sherlock Holmes qu’il a créé autour de 1887. Comme bien des écrivains, l’auteur s’est inspirer d’une personne réelle pour façonner son détective. Il avait choisi son professeur pour ses atouts de déduction et d’observation.
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Sherlock Holmes a-t-il réellement existé ?

 

 

par Marine

S’il y a bien un détective connu et reconnu, c’est lui. Sherlock Holmes est à la littérature policière ce que James Bond est au film d’espionnage : un modèle du genre. Le célèbre détective a vu le jour dans les livres du prolifique Arthur Conan Doyle, en 1887. Mais se pourrait-il que l’auteur se soit inspiré d’un réel individu pour créer le fameux locataire du 221b Baker Street ? Éclaircissons donc ce mystère…

Jospeh Bell avant Sherlock Holmes

Il s’avère que l’écrivain d’origine écossaise s’est bel et bien inspiré d’un personnage réel pour créer Sherlock Holmes. Il connaissait même ce dernier, qui n’était toutefois pas un détective. C’est lors de ses études en médecine à l’Université d’Édimbourg que le jeune Conan Doyle rencontre le professeur Joseph Bell. Mais alors, comment est-on passé du professeur d’université à l’infaillible détective ?

C’est très certainement à vous que je dois Sherlock Holmes

Après quelques années de pratique, le médecin récemment diplômé abandonne peu à peu son métier pour se consacrer pleinement à  l’écriture. En 1887, il publie Une étude en rouge, qui marque le début des aventures de Sherlock Holmes. Dans une lettre adressée à Joseph Bell, il avoue s’être inspiré de ce dernier pour la création de son personnage emblématique :

« Je ne pense pas que son [Sherlock Holmes] travail d’analyse soit une exagération de quelques prouesses que je vous ai vu accomplir. »

« C’est autour de la déduction, de l’inférence et de l’observation dont je vous ai entendu parler que j’ai tâché de construire un homme. »

    Le pouvoir de la déduction

    Conan Doyle a donc pu profiter des savoirs de son professeur sur la déduction par la logique – d’autant plus lorsqu’il le servait en qualité de secrétaire. Joseph Bell montrait par exemple à ses élèves comment déterminer le métier d’une personne juste en observant ses manières et son apparence. Voilà qui n’est pas sans rappeler notre détective ! Car s’il y a bien un domaine dans lequel Sherlock Holmes excelle – et qui fait sa spécialité -, c’est la déduction.

    Dans les 56 nouvelles et 4 romans publiés jusqu’en 1927, Arthur Conan Doyle développera donc le talent d’observation de son personnage. Et le succès est au rendez-vous, si bien qu’il abandonne définitivement sa carrière de médecin en 1891. Toutefois, l’on retrouve sa passion pour cette discipline en la personne du docteur John Watson – camarade inséparable de Holmes.

  • Les quelques mots qui suivent contiennent des révélations sur l’intrigue de Sherlock Holmes. Passez au paragraphe suivant si vous ne souhaitez pas en savoir plus !

Les enquêtes de Sherlock Holmes rencontrent un succès sans précédent et retentissant auprès du public. En 1983, c’est le choc : il décide de tuer son personnage dans Le dernier problème, pour se consacrer à d’autres travaux d’écriture qui lui tiennent à cœur. Mais qu’il le veuille ou non, le public refuse de faire le deuil du détective. Devant la pression, il reprend donc l’écriture de nouvelles aventures, dont la première est Le chien des Baskerville en 1901.

baker street Sherlock Holmes

Le 221b Baker Street à Londres. Crédits : Wikimedia Commons/Apsu09

Quelques informations sur Sherlock Holmes

« Élémentaire, mon cher Watson ». Parmi les mythes tenaces autour du personnage de Conan Doyle, c’est sans nul doute le plus répandu. En réalité, il lui arrive souvent dans les livres de dire « élémentaire » ou « mon cher Watson », mais jamais dans la même phrase !

Et si les versions les plus récentes permettent de démystifier et dépoussiérer un peu le personnage, il apparaît souvent coiffé d’une casquette – plus précisément un deerstalker. Arthur Conan Doyle ne l’a jamais décrit avec un tel couvre-chef. Ce sont les illustrations de Sydney Paget qui accompagnent le texte à l’époque, qui le présentent comme tel.

Holmes est un consommateur de cocaïne – qui n’était pas considéré comme une drogue à son époque. Malgré les avertissements avisés de son ami Watson, il se pique régulièrement pour stimuler son esprit, sans tenir compte des effets secondaires.

Avec Dracula, c’est le personnage le plus représenté dans les œuvres de fictions – particulièrement sur grand écran. Il apparaît dans plus de 220 productions, et cela n’est pas près de s’arrêter !

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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour


Le stress est un mal qui cause beaucoup d’ennui de santé. De plus en plus, des chercheurs démontrent que la nature est un médicament naturel et gratuit qui peut profiter à tous. Ils semble en effet, que 20 minutes par jour, dans la nature, sans téléphone, ni livre, et si possible sans parler est un excellent anti-stress. En Écosse, des médecins vont même prescrire à sortir, observer les oiseaux, les plantes pour se soigner …
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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour

 

nature

Prêt·e pour une pause nature ? Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Passer 20 ou 30 minutes au quotidien dans un milieu naturel peut réduire efficacement votre niveau de cortisol, l’hormone du stress. Vous prendriez bien une petite “pilule de nature” ?

Vous vous sentez stressé·e ? La vie semble aller trop vite, les problèmes s’amoncellent, vous n’avez plus de temps pour vous… Bref, vous avez besoin d’une pause. Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de prendre quelques jours de congé et de s’échapper à la campagne pour vous sentir un peu mieux. Consacrer quelques minutes de sa journée pour se promener ou s’asseoir au contact de la nature peut en effet réduire considérablement vos niveaux d’hormones de stress. C’est du moins la conclusion d’une étude publiée dans Frontiers in Psychology.

20 à 30 minutes par jour

Dans le cadre de ces recherches, les chercheurs ont demandé à 36 participants habitués aux milieux urbains de passer 10 minutes ou plus – au moins trois fois par semaine – immergés dans un milieu naturel. Et ce pendant huit semaines. Les niveaux de cortisol de chacun ont été mesurés à partir d’échantillons de salive prélevés avant et après les “pauses nature”, une fois toutes les deux semaines.

« Les participants étaient libres de choisir l’heure de la journée, la durée et le lieu de leur expérience », notent les chercheurs.

En revanche, ils avaient interdiction d’utiliser leur smartphone, de faire de l’exercice, de lire ou même d’avoir une conversation.

Les données ont alors révélé qu’une expérience de 20 minutes suffit pour réduire de manière significative les niveaux de cortisol. Les effets les plus importants se sont fait ressentir au terme de “pauses nature” de 20 à 30 minutes. Au-delà, les effets anti-stress continuent de s’additionner, mais à un rythme plus lent.

« Nous savions que le fait de passer du temps dans la nature réduisait le stress, mais jusqu’à présent, certaines données demeuraient incertaines : combien de temps ? À quelle fréquence ? Quel type d’expérience dans la nature peut réellement nous profiter ?, explique MaryCarol Hunter, de l’Université du Michigan (États-Unis). Notre étude montre que pour baisser efficacement les niveaux de cortisol (hormone du stress), vous devez passer 20 à 30 minutes assis ou à marcher dans un endroit qui vous procure un aperçu de la nature ».

Un remède naturel et gratuit

Nous aurions donc en effet à portée de main une solution permettant de réduire le stress, à moindre coût. À terme, les chercheurs tenteront d’évaluer l’influence de l’âge, du sexe, de la saisonnalité, des capacités physiques et de la culture sur l’efficacité de ces expériences de la nature sur le bien-être. L’idée serait de pouvoir, un jour, prescrire des “pilules de nature” sur mesure, et pourquoi pas de repenser nos villes dans le but de maximiser leur effet anti-stress.

On rappelle que depuis quelques mois, certains médecins écossais encouragent leurs patients à se rendre à l’extérieur pour se soigner. Sont prescrites l’observation des oiseaux, la plantation de semences ou encore la contemplation de telle ou telle plante. L’idée : explorer la nature dans le cadre d’une stratégie de traitement globale.

Source

https://sciencepost.fr/

Cet homme a déjà passé 100 jours dans un tonneau flottant sur l’océan Atlantique !


À 72 ans, la plupart d’entre-nous sont loin d’imaginer, un défit de partir de l’Espagne abord d’un tonneau avec le strict minimum vers les Caraïbes. C’est pourtant cela que fait présentement un militaire parachutiste. Il veut prouver qu’il en est encore capable et probablement, il pourra y réussir.
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Cet homme a déjà passé 100 jours dans un tonneau flottant sur l’océan Atlantique !

 

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Jean-Jacques Savin est un marin pas comme les autres. Cet homme est actuellement dans un tonneau en route pour l’Amérique. Depuis maintenant trois mois, cet aventurier ne semble pas s’ennuyer tandis que son périple touche à sa fin.

Un tonneau à la mer !

Cet ancien militaire parachutiste de 72 ans est parti le 26 décembre 2018, quittant l’île d’El Hierro dans les Canaries (Espagne). Or, l’intéressé ne se trouve pas à bord d’un bateau mais d’un tonneau qu’il a lui-même construit au sein du chantier naval d’Arès, situé sur le bassin d’Arcachon (Gironde). Le vendredi 5 avril 2019, l’homme a fêté ses 100 jours sur l’océan. Il aurait déjà effectué environ 4000 km et a déclaré à l’AFP en avoir encore un millier à parcourir avant d’arriver dans les Caraïbes autour du 20 avril.

« En voilier, à la nage, à la rame ou encore en planche à voile, et même en cerf-volant, les marins ont su dompter les flots pour rejoindre l’Amérique. Mais sans l’intervention de l’homme durant la traversée, que se passe-t-il ? » peut-on lire sur la page officielle de ce projet baptisé Traversée expérimentale & scientifique de l’Atlantique en tonneau (TESA).

Plan du tonneau
Crédits : site officiel du projet TESA

Comment se passe le quotidien ?

On pourrait croire que dans son tonneau de 3 m de long sur 2,10 m de large, Jean-Jacques Savin pourrait devenir fou ! Isolé, confiné et livré aux seuls courants marins, l’homme semble heureux d’avoir connu “seulement” huit nuits difficiles depuis son départ. En revanche, ce dernier a eu une grosse frayeur le jour il a failli être percuté par un cargo qui ne répondait pas à ses appels radio. Jean-Jacques Savin a heureusement lancé un fumigène, une action qui lui a sauvé la vie.

Il y a un peu plus d’une semaine, il a reçu le soutien d’un bateau océanographique américain appréciant son défi. L’équipage lui a livré du courrier, des T-shirts, ainsi qu’une trentaine de kilogrammes de vivres dont beaucoup de chocolat. Cette petite surprise a redonné une dose de courage à l’aventurier, qui jusque là avait réduit son alimentation à quelques dorades pêchées çà et là ainsi que des aliments lyophilisés.

Enfin, la préoccupation actuelle de Jean-Jacques Savin n’est autre que son lieu d’accostage. En effet, il aimerait arriver en Martinique ou en Guadeloupe afin d’éviter les formalités administratives et avoir la possibilité de rapatrier son tonneau. En cas de souci, l’intéressé tentera de trouver un bateau qui acceptera de l’y emmener.

En 2018, une étonnante embarcation avait également effectué la traversée de l’Atlantique. Il s’agissait du premier voilier autonome a accomplir ce défi. En revanche, la traversée s’était faite dans le sens inverse avec un départ de Terre-Neuve (Canada) jusqu’en Irlande.

Source

https://sciencepost.fr

Une mysté­rieuse expé­rience de la NASA prise pour une inva­sion extra­ter­restre en Norvège


Sitôt qu’il y a quelques choses d’étranges dans le ciel, des gens pensent tout suite aux extraterrestres. En Norvège, des lumières étranges sont apparues dans alors que le soleil disparaissait à l’horizon. C’est la NASA qui effectuait une étude sur un phénomène naturel que l’on voit surtout au Nord de la Terre.
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Une mysté­rieuse expé­rience de la NASA prise pour une inva­sion extra­ter­restre en Norvège

 

Crédits : NASA

par  Laura Boudoux

 

Vendredi 5 avril 2019, le lance­ment simul­tané de deux fusées de laNASA a laissé les Norvé­giens sans voix. Dans le ciel, d’étranges lumières bleues ont éclaté, à la fois très vives et nébu­leuses, formant d’étranges formes à l’ho­ri­zon pendant 30 minutes. Plusieurs médias ont d’ailleurs rassuré les habi­tants du nord du pays, préci­sant qu’il ne s’agis­sait pas d’une attaque extra­ter­restre, mais bien du projet AZURE, financé par la NASA.

Ces recherches sont menées dans le but d’en savoir plus sur le flux de parti­cules dans l’io­no­sphère et la forma­tion des aurores boréales. Deux fusées ont donc été proje­tées depuis la base de lance­ment d’Andøya, au nord de la Norvège, afin de mesu­rer la densité atmo­sphé­rique et la tempé­ra­ture. Elles ont pour cela déployé des gaz traceurs, compo­sés de trimé­thy­la­lu­mi­nium et de baryum/stron­tium, à des alti­tudes de 114 et 250 km, afin de suivre les vents dans la haute atmo­sphère de la Terre. La disper­sion des nuages a été obser­vée depuis plusieurs stations au sol, et devrait permettre aux scien­ti­fiques de mieux comprendre le fonc­tion­ne­ment des vents solaires.

Si les traî­nées de gaz n’étaient pas nocives pour les habi­tants, le spec­tacle a causé de nombreuses inter­ro­ga­tions. Le site d’in­for­ma­tion local VOLassure ainsi que les commis­sa­riats envi­ron­nants ont reçu beau­coup d’ap­pels signa­lant d’étranges luueurs dans le ciel. Michael Theus­ner, qui a filmé l’évé­ne­ment, a lui-même reconnu avoir pensé à une inva­sion extra­ter­restre.

« Quand les mysté­rieuses lumières et les nuages colo­rés sont appa­rus, je ne savais pas ce dont il s’agis­sait. Ça ressem­blait à une attaque extra­ter­restre », explique-t-il sur YouTube, préci­sant qu’il se trou­vait là «par hasard ».

Six autres fusées de ce type devraient être lancées en Norvège au cours des deux prochaines années.

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Alien existe… en poisson


La science-fiction n’a rien inventé. S’ils pensent avoir créé un alien parfait, ils se trompent. La mer, dans ses profondeurs a des créatures toutes aussi impressionnantes .. Le black dragonfish est pour sa part un aspect venu d’ailleurs. C’est la femelle qui est plus spectaculaire par ses dents.
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Alien existe… en poisson

 

Le "black dragonfish" ou une restitution d'Alien dans l'océan.

Le « black dragonfish » ou une restitution d’Alien dans l’océan. © WWF

Dans la famille des bestioles effrayantes, je demande le « black dragonfish » ! Un poisson impossible à croiser pour le plus grand bonheur de tous, excepté peut-être pour les fans d’Alien.

INSOLITE.  L’océan grouille de bestioles plus ou moins effrayantes : requin-lézard, poisson à crocs, poisson vipère… et poisson alien.

Que les fans du film Alien se réjouissent, il existe et se nomme le « black dragonfish » ! Aussi connu sous le nom d’Idiacanthus atlanticus, ce poisson vit dans des eaux subtropicales à 2000m de profondeur. Comme les créatures vivant dans les abysses, il est capable de produire sa propre luminosité grâce à des photophores (organes électroluminescents), placés sous ses yeux. Contrairement aux autres espèces, il peut émettre aussi bien en rouge (voire infrarouge) qu’en bleu et percevoir sa propre lumière. Cet avantage oculaire lui permet de traquer sa proie, alors que la plupart des espèces de cet environ usent de leur lumière bleue pour attirer leur futur repas. En outre, ces créatures possèdent un dysmorphisme sexuel assez remarquable : la femelle mesure 40 cm de long et possède une belle rangée de dents à vous faire pâlir. Alors que le mâle semble tout à fait inoffensif avec sa taille de 5 cm et son absence de dentition. Sans compter qu’il n’a pas de système digestif. Bien que ces bêtes fassent peur à l’âge adulte, il en est tout autrement à l’état de larve. Leurs yeux sont totalement écartés de leur corps, et reposent sur de longues tiges, leur donnant ainsi un faux air de Jar Jar Binks dans Star Wars. 

 

© Carole Baldwin

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Une bactérie échappe aux défenses du corps grâce à une alliance avec un virus


Une bactérie est responsable sévi dans les hôpitaux donnant des cauchemars aux patients. En fait, c’est un virus qui s’acoquine avec une bactérie pour changer le comportement des cellules immunitaires. Ces cellules infectées ne peuvent plus travailler adéquatement.
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Une bactérie échappe aux défenses du corps grâce à une alliance avec un virus

 

Une modélisation en trois dimensions d'un phage avec d'autres organismes à l'intérieur de celui-ci.

Visualisation du phage « Pf » observé par l’équipe de chercheurs américains Photo: Gracieuseté – Paul Bollyky

Renaud Manuguerra-Gagné

Des chercheurs américains ont découvert qu’une des infections bactériennes les plus problématiques en milieu hospitalier doit son succès à un partenariat avec un virus, phénomène qui n’avait jamais été observé jusqu’à maintenant dans le monde microbien.

La bactérie Pseudomonas aeruginosa est responsable d’un grand nombre d’infections opportunistes qui hantent les hôpitaux, transformant ulcères et brûlures en plaies chroniques qui ne guérissent pas malgré le passage des semaines.

Cette dernière est même considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un agent pathogène prioritaire à cause du danger qu’elle représente pour la santé humaine.

Or, des chercheurs ont remarqué quelque chose d’étrange en observant cette bactérie au microscope. Lorsqu’elle est mise en contact avec des cellules immunitaires, dont la raison d’être est d’éliminer des agents pathogènes, il ne se passe absolument rien.

Les chercheurs ont découvert que cette absence de réaction n’est pas causée par la bactérie elle-même, mais bien par un passager clandestin qu’elle transporte, un virus. Une fois libéré, ce virus change le comportement des cellules immunitaires, permettant ainsi à son hôte bactérien de survivre et de continuer à se propager.

Les multiples facettes du bactériophage

Il existe une énorme variété de virus et chacun se spécialise pour infecter un hôte spécifique. Les virus ciblant les bactéries se nomment bactériophages.

Le comportement d’un bon nombre d’espèces de phages, une fois qu’ils sont à l’intérieur de leur hôte, se limitera à prendre le contrôle de la machinerie interne de la bactérie pour fabriquer d’autres virus, jusqu’à ce qu’elle en éclate. Or, il existe d’autres phages qui ont un mode d’action plus passif.

Ces derniers coloniseront leur bactérie hôte sans la tuer, amorçant plutôt une cohabitation pacifique où le virus ne causera pas de dommage.

Dans certains cas, les phages peuvent même aider à propager du matériel génétique d’une bactérie à l’autre, aidant ainsi à la dispersion de gènes de résistances aux antibiotiques ou de gènes augmentant la virulence d’une infection.

De prédateur à allié

Toutefois, l’interaction observée entre le phage « Pf » et la bactérie P. aeruginosa dépasse le simple échange d’informations et relève plutôt du véritable travail d’équipe. Les chercheurs ont d’abord isolé ces bactéries provenant de plaies chroniques de patients en milieu hospitalier et ont remarqué que ce duo était présent chez 68 % d’entre eux.

En exposant des souris à ces bactéries, les chercheurs ont remarqué que le duo virus-bactérie infectait ces animaux beaucoup plus efficacement que les bactéries seules. En suivant la réaction immunitaire des souris, les chercheurs ont aussi remarqué qu’une attaque des défenses du corps contre les bactéries éveillait le virus qu’elles contenaient.

Les virus entrent alors à l’intérieur des cellules immunitaires en profitant du moment où elles « mangent » des débris dans leur environnement, un processus nommé endocytose. Une fois à l’intérieur, ils changent les paramètres de la réaction immunitaire, diminuant les signaux indiquant la présence de bactéries et augmentant ceux indiquant la présence de virus.

Ce faisant, les cellules immunitaires ne sont plus équipées pour combattre efficacement les bactéries. Elles en détruisent 10 fois moins lorsque ces dernières sont assistées par des phages que lorsque les bactéries sont laissées à elles-mêmes.

Changer de cible

Une telle complexité de collaboration a plusieurs implications, d’abord sur nos connaissances des interactions entre les espèces du monde microbien.

Cette découverte peut aussi servir à la recherche médicale. L’augmentation de la résistance aux antibiotiques et l’absence de vaccin efficace font qu’il existe de moins en moins de traitements contre ce type d’infection bactérienne.

Or, jusqu’à maintenant, rien n’avait été tenté contre le bactériophage qu’elles contiennent. Les chercheurs ont donc rapidement développé un vaccin contre le phage « Pf ».

En l’utilisant pour immuniser des souris avant de les exposer au duo bactéries-virus, les chercheurs ont pu remarquer que les bactéries n’avaient plus de prise sur ces animaux et que les infections chroniques diminuaient.

L’équipe est maintenant en train d’évaluer cette méthode chez de plus gros animaux, comme des porcs. Si d’autres partenariats étaient découverts chez des bactéries qui infectent des humains, cela fournirait une nouvelle cible dans le combat contre les maladies résistantes.

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