La schizophrénie détectable dans une simple mèche de cheveux ?


La schizophrénie est une maladie mentale qui rend la vie difficile pour les personnes qui en souffrent. Les symptômes ne sont pas toujours évident ce qui peut retarder les traitements. Les japonais ont réussi à trouver dans les cheveux un moyen pour diagnostiquer cette maladie et qui pourrait peut-être aider pour de nouveaux médicaments sans trop d’effets secondaires.
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La schizophrénie détectable dans une simple mèche de cheveux ?


Céline Deluzarche
Journaliste

Des chercheurs japonais ont montré que les personnes schizophrènes présentaient un taux anormalement élevé d’une enzyme produisant du sulfure d’hydrogène dans leurs follicules pileux. Au-delà d’établir un diagnostic fiable, cette découverte constitue une toute nouvelle piste pour le développement de nouveaux médicaments.

La schizophrénie, une maladie psychiatrique qui se manifeste par des délires, des hallucinations, un isolement social et une désorganisation de la pensée, concernerait 0,7 % de la population, soit environ 600.000 personnes en France. Du fait de symptômes variables et parfois difficilement identifiables, sa prise en charge reste souvent tardive, ce qui retarde le traitement. Une équipe de chercheurs japonais vient d’identifier un marqueur biologique de la maladie détectable dans une simple mèche de cheveux, qui pourrait permettre un diagnostic de la maladie.

Une mauvaise inhibition de la réaction de surprise

Masayuki Ide et ses collègues se sont intéressés à un test diagnostic connu de la schizophrénie. Le cerveau des personnes « normales » est protégé par un mécanisme appelé « inhibition liée à une pré-impulsion » (IPP). Cette pré-impulsion vient précéder le véritable choc et atténue la réaction de surprise. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, l’IPP est très affaiblie, ce qui signifie que la réaction de surprise n’est pas atténuée.

La schizophrénie se caractérise par des hallucinations et une désorganisation de la pensée. © 3dsculptor, Adobe Stock

La schizophrénie se caractérise par des hallucinations et une désorganisation de la pensée. © 3dsculptor, Adobe Stock

Les scientifiques ont ensuite recherché les différences d’expression des protéines chez des souris avec une faible IPP et des souris avec une IPP élevée. Ils ont découvert que les souris à IPP faible avaient un niveau élevé de MPST, une enzyme produisant du sulfure d’hydrogène (H2S), ce qui entraîne des dépôts de sulfure plus importants dans leur cerveau. Afin de vérifier le lien de cause à effet, les chercheurs ont inhibé l’enzyme MPST chez des souris, et constaté que ces dernières présentaient un niveau d’IPP supérieur et un comportement « normal ». Les chercheurs ont également examiné le cerveau de patients schizophrènes décédés et constaté que le taux de MPST était corrélé à la gravité des symptômes de schizophrénie. Ils ont aussi analysé les follicules pileux de plus de 150 patients schizophrènes, ce qui a permis de confirmer que l’expression du gène de MPST est beaucoup plus élevée que chez des personnes non atteintes. Le taux de MPST dans les cheveux pourrait donc constituer un bon biomarqueur de la maladie, concluent les chercheurs, même si le test n’est pas 100 % spécifique.

Une réaction à un stress inflammatoire avant la naissance

Restait à élucider le rôle du sulfure d’hydrogène dans la survenue de la schizophrénie. De précédentes études ont montré que ce dernier aidait à réduire le stress oxydatif et la neuro-inflammation dans le corps. Il a également été constaté qu’un stress inflammatoire juste avant la naissance pouvait jouer un rôle dans la schizophrénie.

« Un stress inflammatoire dans le développement précoce du cerveau entraîne une production accrue de sulfure d’hydrogène comme réponse antioxydante, ce qui entraîne à son tour un ralentissement du métabolisme énergétique », suggèrent les chercheurs.

En d’autres termes, le cerveau chercherait à se « défendre » en activant le gène régulant la production de H2S. Le facteur génétique n’est toutefois pas seul en cause.

« La prochaine étape consistera à trouver quel facteur environnemental pourrait faire augmenter la production de MPST », indique l’étude, publiée dans la revue EMBO Molecular Medicine.

Une nouvelle piste pour des médicaments contre la schizophrénie

En attendant, la découverte de ce marqueur pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour le traitement de la schizophrénie. La plupart des médicaments actuels se concentrent sur le système de dopamine et de sérotonine dans le cerveau, avec la prescription d’antipsychotiques comme la clozapine, le rispéridone, l’olanzapine, ou l’aripiprazole. Mais ces médicaments ne sont pas toujours efficaces et induisent des effets secondaires. Les chercheurs japonais ont déjà effectué des premiers tests montrant que l’inhibition de la synthèse du sulfure d’hydrogène soulage les symptômes chez des souris atteintes schizophrénie. Des médicaments réduisant la production de sulfure d’hydrogène pourraient également être développés.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les souris schizophrènes présentent un taux élevé de MPST, une enzyme produisant du sulfure d’hydrogène (H2S).

  • Ce marqueur est également corrélé à la gravité des symptômes de schizophrénie chez l’humain.

  • La surproduction de sulfure d’hydrogène serait liée à des facteurs à la fois génétiques et environnementaux.

https://www.futura-sciences.com/

Il existe un médicament miracle pour la schizophrénie


La Clozapine est un médicament pour traiter la schizophrénie. En 1975, ce médicament a été arrêté suite à la mort de 8 patient. Car, comme tout médicament, il y a des effets secondaires, chez certaines personnes, il peut faire disparaître les globules blancs. Ces risques sont de 1 %. 10 ans plus tard, la Clozapine est est de retour aux États-Unis, mais avec un contrôle strict. Le patient doit se soumettre régulièrement à des prises de sang, sinon pas de médicament. Sauf qu’il semble que les médecins soient réticents pour ceux qui souffrent de schizophrénie.
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Il existe un médicament miracle pour la schizophrénie

Il ne comporte pourtant qu'1% de risque. | Earl Richardson via Unsplash

Il ne comporte pourtant qu’1% de risque. | Earl Richardson via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur Vice

Mais presque personne n’y recourt.

Nicholas était enfant quand il a commencé à entendre des sons. D’échos carillonants en chuchotements, ils sont passés à des exclamations hurlantes, une cacophonie au creux de son crâne. À 18 ans, il a sa première crise psychotique, d’une violence telle que le diagnostic tombe aussitôt: Nicholas est schizophrène.

Une douzaine de médecins et une liste interminable d’antipsychotiques plus tard, il trouve enfin ce qui lui permettra de suivre des cours à l’université et de poursuivre une vie un peu plus normale: la clozapine.

Clozapine n’est ni le nom d’un rite païen ou de quelque mystère divin. C’est un médicament antipsychotique atypique, très rarement utilisé. Mais vu ses effets, il a bien quelque chose de miraculeux.

«C’était comme si quelqu’un avait effacé l’ardoise. On est à nouveau nous-mêmes», témoigne un patient sous clozapine auprès de Vice. «J’ai vu des gens entrer et sortir d’hôpitaux dix fois. Mais après [un traitement à la clozapine], ne plus jamais être hospitalisés ensuite, raconte un psychiatre du Johns Hopkins Bayview Medical Center. J’ai vu des miracles survenir avec la clozapine.»

Des préjugés de génération en génération

Au regard de ces témoignages, la première question qu’on peut poser est la suivante: pourquoi n’est-elle pas plus utilisée?

En premier lieu, il faut rappeler ses effets secondaires. Chez certaines personnes, elle peut être à l’origine d’une agranulocytose, c’est-à-dire une disparition rapide des globules blancs, les principaux garants de la sécurité de notre système immunitaire.

Toutefois, il n’y a qu’1% de risque que cela survienne, rappelle Deanna Kelly, directrice d’un programme de recherche sur les traitements psychotiques dans le Maryland. Risque qui peut être largement contrôlé par des prises de sang régulières

«Pas de sang, pas de médicament, c’est le mot d’ordre», raconte Deanna Kelly.

Après la mort de huit patient·es en 1975, le traitement a été abandonné, avant d’être de retour dix ans plus tard sous des conditions extrêmement réglementées.

Une prise de sang par semaine pendant les six premiers mois, une toutes les deux semaines pendant un an, puis une par mois à vie, le tout rentré dans une rigoureuse base de donnée, c’est ce qu’exige la FDA aux États-Unis.

Cette rigueur rend le traitement astreignant pour les personnes qui le suivent comme pour celles qui le prescrivent.

«Il faut s’assurer qu’elles aillent au labo, avoir un œil sur les résultats, les rentrer dans la base de données…», décrit un autre psychiatre du Johns Hopkins Bayview Medical Center.

C’est pourquoi la clozapine n’est prescrite qu’en cas de schizophrénie résistante à au moins deux traitements typiques… ce qui concerne tout de même 30% des schizophrènes aux États-Unis, alors qu’elle n’est utilisée que dans 4% des cas.

Pour Gopal Vyas, pyschiatre dans le Maryland également, le fossé entre usage potentiel et usage actuel s’explique par la transmission de préjugés sur le danger présumé du médicament et son suivi chronophage de génération en génération de psychiatres. Préjugés qu’il s’agirait d’interroger dans une science aussi rationnelle que la médecine.

http://www.slate.fr/

Un adolescent atteint de schizophrénie après avoir été griffé par son chat


Bartonella henselae est une bactérie responsable d’une infection dont l’hôte est le chat. Généralement, elle provoque des infections cutanées. Mais un cas rare s’est produit aux États-Unis, après qu’un jeune garçon s’est fait mordre et griffer par ses chatons. Il a changé de comportement du jour au lendemain. Il a été diagnostiqué schizophrène, sauf qu’aucun traitement ne semblait l’aider jusqu’au jour ou les médecins ont fait une liaison avec les chats. Il s’agissait d’une schizophrénie infectiueuse qui heureusement se guérit. Même si ce type d’affection est rare, il ne faut pas prendre à la légère les griffures et morsures.
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Un adolescent atteint de schizophrénie après avoir été griffé par son chat

Chat menaçant

Des scientifiques américains ont fait état d’un nouveau cas de schizophrénie après avoir examiné un adolescent de 14 ans. Le jeune garçon avait été griffé par son chat… 

 Aux Etats-Unis, les chercheurs américains ont fait face à un nouveau cas clinique, détaillé dans la revue Journal of Central Nervous System Disease. Le comportement d’un adolescent de 14 ans, a changé du jour au lendemain. Tout cela à cause d’une bactérie nommée  Bartonella, la bactérie des chatons. Les docteurs l’ont diagnostiqué 18 mois après les premiers symptômes.

Le jeune garçon a commencé à avoir des pulsions suicidaires, il pensait être « le fils du diable ». Il devenait complètement confus et tomba dans la dépression. À l’hôpital, les docteurs lui ont vite diagnostiqué une schizophrénie. Après la prescription d’antipsychotiques, il n’avait plus ces pulsions. En revanche, il souffrait toujours de psychoses.

18 mois d’incompréhension 

L’adolescent rentre à la maison, mais son cas s’aggrave. Cette fois-ci, il pense qu’un de ses chats tente de le tuer. De nouveaux symptômes font leur apparition: hallucinations visuelles, auditives et tactiles, fatigue extrême, migraines, crises de panique. Durant 18 mois, les chercheurs vont tenter d’améliorer son état, en vain. Plusieurs traitements lui ont été préscrits, sans succès.

Ce n’est qu’en janvier 2017, que les médecins découvrent qu’il souffre d’une , due à la bactérie Bartonella henselae. Cette bactérie est aussi appelée la bactérie du chaton et le jeune garçon avait plusieurs félins.

Selon l’étude, il « avait subi des morsures et des égratignures de chat peu avant l’apparition de la maladie ».

Cette bactérie, transmise de cette manière, peut provoquer des infections.

Le Dr Guillaume Fond, psychiatre aux Hôpitaux de Marseille et responsable au Centre expert schizophrénie et dépression résistante a qualifié la maladie de l’adolescent de « cas clinique édifiant », au site Pourquoi docteur ?. 

« Il montre que les médecins doivent systématiquement penser à cette piste en cas de nouveau cas de schizophrénie, ce qui est encore trop peu exploré à ce jour ». 

En 2017, deux ans après le début des symptômes, les psychoses du jeune garçon ont disparu.

Qu’est ce que vous risquez avec la Bartonellose ?

La Bartonellose est une bactérie responsable d’une infection connu des propriétaires de chat, la maladie des griffes du chat. Présent dans sa salive, elle est également sur sa peau et ses griffes. Généralement, la maladie se déclare suite à des effractions cutanées, et provoque une infection locale qui se traite aux antibiotiques.

Ce que ce journal scientifique révèle en publiant ce cas, c’est une forme rare de la maladie, qui entraîne des conséquences secondaires neuro-psychique importantes. Il semblerait que le traitement ait suffit à faire disparaître les symptômes, mais cela montre comment la biologie et la psychologie peuvent être liées dans des conditions que l’on pensait impossible. Cela reste des cas difficile à étudier, car rares et complexes.

Ainsi, gardez à l’esprit que vous ne risquez pas tant les effets psychologiques, que les effets dus à l’infection, en premier danger ! Nettoyez et désinfectez la moindre griffure de chat, et pensez à consulter une clinique de la main en cas de morsure.

Dr Stéphane Tardif

Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?


Syndrome de Diogène ou bien le trouble du désordre compulsif est une maladie mentale qui ne se guérit pas avec des médicaments. Homme ou femme de tout âge peut en être atteint. Le danger à ce syndrome est cette accumulation disparate qui peut amener les cafards, incendie, etc
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Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?

 

Pile de vêtements et autres objets
Le syndrome de Diogène touche environ 30 000 personnes en France. Ce trouble mental est caractérisé par un besoin irrépressible d’amasser des objets de toute nature (dont des détritus) dans son logement.

Le nom “Diogène” ne provient pas du découvreur de la maladie mais d’un philosophe grec. Cet homme décédé en 324 avant JC avait pour habitude de vivre dans un tonneau, seul et sans lien social.

Ce comportement n’est pas sans danger pour le malade et son entourage. L’accumulation d’objets hétéroclites dans un lieu confiné favorise l’apparition de bêtes nuisibles comme des cafards, des souris et des rats et cet entassement facilite la propagation des incendies. La montagne de détritus peut également constituer un risque important d’effondrement qui peut mettre en péril les occupants .

Le syndrome de Diogène n’est pas une maladie, mais un comportement qui découle parfois d’un problème psychiatrique. Ainsi, les jeunes atteints de ce mal souffrent souvent de schizophrénie alors que les personnes plus âgées sont fréquemment atteintes de la maladie d’Alzheimer. Toutefois, chez 44% des «Diogènes», aucune pathologie n’est identifiée.

Ce trouble peut toucher des personnes de tout âge, aussi bien les femmes que les hommes. Malheureusement à l’heure actuelle, il n’existe aucun médicament pour remédier à ce comportement. Des aides peuvent permettre à la personne souffrant de la maladie de Diogène de réduire l’amoncèlement d’objets et de déchets.

Les personnes atteintes de cette pathologie vivent souvent seules et sont très réfractaires à toute aide matérielle ou psychologique. L’identification des personnes présentant ce syndrome est souvent réalisée grâce à l’aide des voisins incommodés par les odeurs des déchets laissés à l’abandon. Dans certains cas, il est aisé de repérer les individus souffrant du syndrome de Diogène en raison de leur apparence négligée et de l’absence flagrante d’hygiène corporelle. Mais d’autres personnes peuvent être parfaitement intégrée à la société et leur trouble n’est découvert que par hasard comme lors de la visite d’un médecin.

Une hospitalisation peut être envisagée pour les cas les plus graves, mais il est préconisé de ne pas perturber la vie quotidienne d’un malade souffrant du syndrome de Diogène au risque d’aggraver son état voire de le pousser au suicide.

https://www.chosesasavoir.com/

Un tueur "vampire" se fait passer pour un médecin


Un médecin qui l’a traité ne l’avait pas reconnu, qui sait combien de temps, il aurait pu se faire passer pour un médecin. Il y a des cas de schizophrénie qui sont vraiment intenses.
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Un tueur « vampire » se fait passer pour un médecin

 

©getty.

Lycéen, il avait tué un camarade et bu son sang. Après dix ans d’internement, un Russe a réussi à se faire embaucher comme médecin avec un faux diplôme avant d’être démasqué et arrêté, ont rapporté vendredi les médias locaux.

Les enquêteurs ont annoncé vendredi l’arrestation de cet homme de 36 ans qui travaillait comme médecin chargé de la prévention dans un hôpital de Tchéliabinsk, dans l’Oural. Il a été inculpé pour avoir utilisé à dessein un faux diplôme de médecine afin d’obtenir un poste en novembre dernier.

Identifié par les médias locaux comme Boris Kondrachine, il a été embauché alors qu’il avait été condamné en 2000 à suivre un traitement après « avoir commis un crime particulièrement grave », a indiqué le Comité d’enquête russe, principal organisme chargé des investigations criminelles, dans un communiqué.

Les premiers actes à l’école

Selon des médias russes, en 1998, lorsqu’il était encore lycéen, le « faux docteur » avait injecté un sédatif à un camarade avant de le démembrer et de boire son sang.

Kondrachine « se considérait comme un vampire », assure le site d’information local Znak.com.

Schizophrène

En août 2000, Boris Kondrachine avait été interné dans un hôpital psychiatrique après avoir été diagnostiqué schizophrène, selon le journal local Tcheliabinskaïa Nedelia.

Il est sorti de l’hôpital dix ans plus tard.

Kondrachine avait été embauché comme médecin, chargé d’encourager les gens à ne pas boire d’alcool, à ne pas fumer et à faire de l’exercice, a indiqué la responsable du département municipal de la santé, Natalia Gorlova, citée par l’agence de presse Interfax.

Il a été arrêté en janvier après avoir été reconnu par un psychiatre qui l’avait traité lors d’un forum médical, selon Interfax.

https://www.7sur7.be/

Le cannabis nuit réellement au cerveau des ados


Un adolescent ou adolescente qui consomme l’alcool et cannabis met leur avenir sur une corde raide. Il est clairement établi que des troubles de mémoire de l’attention et d’apprentissage peuvent subvenir avec les années. Sans compter des troubles psychiatriques peuvent apparaitre.
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Le cannabis nuit réellement au cerveau des ados

 

 La consommation d'alcool et de cannabis partagent une nocivité commune sur le cerveau  | M@XONGS  via Flickr CC License by

La consommation d’alcool et de cannabis partagent une nocivité commune sur le cerveau | M@XONGS via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Et ce plus gravement que l’alcool, même si les deux substances ont une nocivité commune sur certaines fonctions cognitive

 

Repéré sur The American Journal of Psychiatry

Les effets délétères de la consommation d’alcool et de cannabis sur notre cervelle sont connus depuis belle lurette. En particulier, un excès de boisson endommage des fonctions cognitives comme la fluidité verbale, la vitesse de traitement de l’information ou encore l’habileté visuo-spatiale, quand l’abus de fumette compromet davantage la mémoire, l’apprentissage ou l’attention. Des effets observés tout au long de la vie, mais dont la nocivité est logiquement accrue pour le cerveau en développement.

Menée par une équipe de chercheurs dirigés par Patricia Conrod de l’université de Montréal, une étude s’est penchée sur 3.826 ados –dont 47% d’adolescentes– pour analyser, année après année, l’incidence de la consommation d’alcool et de cannabis sur le développement cognitif. La cohorte (d’origine européenne à 58%) choisie par les scientifiques jouit d’un degré de représentativité élevé, vu qu’elle équivaut à 5% des élèves inscrits au lycée entre 2012 et 2013 dans la région métropolitaine de Montréal.

Chaque année et durant quatre ans, ces individus ont été soumis à différents tests mesurant plusieurs paramètres de leur intelligence –mémoire à court et long terme, raisonnement perceptif, inhibition, mémoire de travail–, des tests ensuite mis en regard de leur consommation d’alcool et de cannabis, déterminée par un questionnaire standardisé.

Comme l’avaient conclu de précédentes études, il en ressort que la consommation d’alcool et de cannabis partagent une nocivité commune, notamment sur la mémoire, mais que certains dégâts du cannabis sur l’intelligence sont plus prononcés chez les adolescents et adolescentes. Des observations indiquant une neurotoxicité spécifique et durable du cannabis sur le cerveau en développement, touchant en particulier les fonctions cérébrales régulant l’inhibition, ce qui contribue à expliquer pourquoi la consommation de marijuana est associée à une augmentation du risque de développer une schizophrénie comme d’autres troubles psychiatriques.

http://www.slate.fr/story/

Le Saviez-Vous ► Décembre 1888, Vincent Van Gogh offre son oreille


Je n’aime pas le terme fou pour désigner une personne ayant des troubles psychiatriques. Enfin, Van Gogh souffrait de ces troubles, on croit qu’il était atteint de la schizophrénie ainsi que des troubles bipolaires et autres. Il est clair que couper son oreille et de l’offrir à une personne, il était gravement malade.
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Décembre 1888, Vincent Van Gogh offre son oreille

 

van gogh

L’histoire est bien connue, le peintre Vincent Van Gogh, atteint de divers troubles psychiatriques se coupe l’oreille et peint un des autoportraits les plus célèbres de l’histoire de l’art. Mais ce que la plupart des gens ignore, c’est que l’artiste fou a offert son oreille à une jeune fille… qui a crié d’épouvante avant de tomber dans les pommes. Normal.

 Vincent Van Gogh, un artiste torturé

Ce n’est un secret pour personne, Van Gogh était fou. Difficile d’établir un diagnostic mais on vise sur la schizophrénie avec troubles bipolaires, sans parler de la syphilis, du saturnisme et d’une épilepsie du lobe temporal… Bref. En 1888, Vincent Van Gogh vit à Arles, il partage un atelier avec Gauguin. Les deux artistes sont fauchés, ils passent leur temps à se disputer et à se menacer. Pour autant, ils ne peuvent se séparer et continuent leur vie commune. Mais le 23 décembre, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour Paul Gauguin.

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Vincent, qui vit aux dépens de son plus jeune frère Théo, vient d’apprendre que celui-ci s’est fiancé. Il va épouser une jeune fille et va nécessairement devoir répondre aux besoins financiers du ménage et de la future famille. Pour le peintre c’est certain, son frère l’abandonne ! Se sentant seul, il est pris d’une crise de panique, ou de folie. Une furieuse dispute éclate entre Van Gogh et son coloc. C’est la dispute de trop, il renonce à sa vie dans l’atelier du midi avec Van Gogh. Gauguin part dormir à l’hôtel et annonce qu’il prendra le train le lendemain matin.

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Impossible de savoir ce qu’il se passe réellement dans la tête de l’artiste néerlandais ce soir-là, mais à l’aide d’une lame de rasoir, il se tranche l’oreille, éponge le sang avec des draps et décide d’aller offrir son morceau de chair à une jeune fille, Gabrielle.

Qui est Gabrielle ?

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On a cru pendant longtemps que Gabrielle (parfois appelée Rachel) était une prostituée, mais les archives ont prouvé le contraire. A cette époque-là, la prostitution est réglementée par l’état et toutes les filles sont obligatoirement inscrites sur des registres afin d’être suivies médicalement et surtout contrôlées. Gabrielle ne figure nulle part. En réalité, Gabrielle a 19 ans et elle fait le ménage dans différentes maisons de passes arlésiennes, notamment « la maison de tolérance n°1 », c’est ici que Van Gogh la retrouve le 23 décembre, au milieu de la nuit, avec un paquet de papier journal. Le peintre, qui fréquentait régulièrement les bordels avait rencontré Gabrielle et avait pu voir une cicatrice sur son bras. Elle s’est faite mordre pas un chien quelques années plus tôt et il lui reste une belle marque. Vincent Van Gogh a voulu lui offrir sa chair après s’être coupé l’oreille…

Ne dit-on pas que c’est l’intention qui compte ?

http://www.racontemoilhistoire.com/

Ils déchiffrent la lettre d’une sœur possédée par le diable au 17e siècle !


Des lettres datées du XVIIe siècle écrit par une religieuse qu’on dit possédée par le démon, mais qui probablement souffrait de schizophrénie. Avec sa connaissance des langues elle a codé ses lettres et ce n’est que dernièrement que des passages ont été traduites
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Ils déchiffrent la lettre d’une sœur possédée par le diable au 17e siècle !

 

DR

par Yohan Demeure

Le Dark Web est l’endroit où l’on trouve tout ce qui peut être illégal. Cependant, à l’aide d’un logiciel trouvé sur ce même Dark Web, des scientifiques ont pu déchiffrer une lettre écrite par une religieuse italienne au XVIIe siècle. Cette sœur aurait été possédée par Lucifer !

Il y a quelques jours, la Commission d’enrichissement de la langue française a fourni la traduction officielle du terme Dark Web : l’Internet clandestin. Le Dark Web, à ne pas confondre avec le Deep Web, est l’endroit où tout est disponible. Il s’agit souvent des choses illégales et parfois disons-le, des choses horribles.

 

« On peut trouver de tout sur le dark web, de la drogue, de la prostitution, de la pédophilie et aussi des programmes utilisés par les services de renseignement pour déchiffrer les messages secrets, comme celui que nous avons utilisé », a expliqué Daniele Abate du Centre Scientifique Luduum en Sicile (Italie), à la radio italienne 105 selon The Times.

Ainsi, comme l’indique l’article du journal britannique, des chercheurs ont déchiffré une lettre de la sœur Maria Crocifissa della Concezione vivant au XVIIe siècle au couvent sicilien de Palma di Montechiaro. La religieuse avait déclaré que Lucifer l’aurait implorée de le servir lui plutôt que Dieu. Plusieurs lettres ont été écrites par la sœur alors possédée par le diable, mais une seule a pu survivre au temps.

Cette lettre encore lisible écrite selon la légende le 11 août 1676 s’est trouvée durant trois siècles dans les mains de différents experts, mais s’était avérée difficile (voire impossible) à déchiffrer. En effet, la lettre a été écrite dans un langage codé composé d’un mélange étrange d’alphabets archaïques.

Des universitaires, scientifiques et autres experts des sciences occultes ont tous échoué au décryptage de cette lettre. Dernièrement, l’équipe de Daniele Abate du Centre Scientifique Luduum en est venue à bout grâce à un algorithme déniché dans le Dark Web et a pu traduire une quinzaine de lignes. Le principal auteur des recherches a également indiqué avoir préparé le programme en question « avec du grec ancien, de l’arabe, l’alphabet runique et du latin. »

Les chercheurs italiens ont indiqué que les lettres ont été écrites par la sœur elle-même par le biais d’un mélange astucieux de langues anciennes et cela n’est pas un hasard puisque celle-ci était devenue une experte en linguistique lors de son passage au couvent.

Parmi les lignes traduites, voici celle-ci :

« Dieu pense qu’il peut libérer les mortels. Ce système ne fonctionne pour personne. Peut-être que maintenant, le Styx est certain. »

Les chercheurs estiment qu’outre la bonne connaissance des différents langages, la sœur aurait inventé le code en question et aurait pu être atteinte de schizophrénie.

Sources : The TimesTVA NouvellesMinute News

https://sciencepost.fr/

Cajoler un nourrisson influence son ADN


Voilà l’importance de cajoler les bébés, spécialement les nourrissons jusqu’au sevrage. Cela a des points positif sur l’ADN. Les chercheurs croient que les dépressifs, et la schizophrénie pour être une conséquence de l’environnement dès les premiers mois de vie d’un bébé
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Cajoler un nourrisson influence son ADN

 

Câjoler un nourrisson influence son ADN

Une étude américaine vient de démontrer le lien entre l’attention portée à un nourrisson et les effets sur son ADN et sa santé future. 

L’ADN du nourrisson influencé par le comportement des parents

On savait qu’un bébé câjolé était un enfant heureux ! On sait désormais, grâce à une étude américaine menée par des chercheurs de l’université de San Francisco, que l’attitude et la qualité de la relation des parents envers leur nourrisson influencent concrètement son ADN. De manière plus précise, l’étude explique que ces interactions de la naissance jusqu’au sevrage (autour de six mois) peuvent modifier « la structure même de l’ADN des cellules cérébrales ». 

C’est donc la « répartition et le nombre de gènes sur le brin d’ADN » qui peut changer selon l’environnement du tout-petit. On ne connaît pas encore les conséquences précises sur les bébés privés de ces attentions mais on sait déjà que les câlins et les soins effectués par l’entourage du bébé jouent sur sa santé psychologique et son stress futurs.

Des expériences sur les bébés souris

Les chercheurs estiment également que l’adaptation à l’environnement, la dépression et la schizophrénie pourraient être liées à ces modifications de l’ADN des premiers mois de vie d’un enfant. Ils se sont assurés également que ces changements n’étaient pas héréditaires, et ce, notamment grâce à leurs expériences sur plusieurs souris et leurs petits. Deux groupes de souris ont été étudiés : le premier comportait des mères souris très protectrices et attentionnées.

Dans le second groupe en revanche, les mères souris étaient moins prévenantes envers leurs petits souriceaux. Ils ont aussi échangé les petits d’un groupe à l’autre pour constater les mêmes changements.

Résultats, les nouveau-nés souris les plus choyés comptent moins de « gènes sauteurs », c’est-à-dire des gènes qui se dupliquent, se copient-collent, plusieurs fois sur un brin d’ADN : c’est la rétrotransposition. L’ADN des souriceaux choyés reste stable, mais celui des bébés délaissés se modifie.

Maylis Choné

https://www.passeportsante.net/fr/

Le Saviez-Vous ► 7 effets du cannabis que vous ignorez peut-être


Je comprends que le gouvernement canadien veut diminuer le marché noir du cannabis, et qu’il soit de meilleur qualité, cependant, le légalisé est vraiment une bonne chose ? Il y a tellement d’effets négatifs à fumer un joint ou le consommer dans la nourriture, qu’il me semble irréfléchi de le rendre légal
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7 effets du cannabis que vous ignorez peut-être

Effets à court terme

SHUTTERSTOCKPROFESSIONAL

Avec les changements proposés à la législation du cannabis au Canada, les gens sont nombreux à se poser des questions au sujet des effets et des risques potentiels pour la santé.

TIRÉ DE L’ÉDITION NOUVELLES

Bien que le cannabis entraine souvent des effets relaxants et euphorisants, il peut également causer des effets désagréables, inattendus et néfastes sur le cerveau et l’organisme. Voici certaines données en matière de santé relativement à la consommation du cannabis qui vous aideront à y voir plus clair.

1. Effets à court terme

L’usage occasionnel du cannabis peut entrainer de la confusion, de la fatigue, des pertes de mémoire et de l’anxiété. Parmi les effets à court terme sur l’organisme, on retrouve une baisse de la pression artérielle, ce qui peut provoquer des évanouissements; une accélération de la fréquence cardiaque, ce qui peut être dangereux pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, et des dommages aux vaisseaux sanguins causés par l’inhalation de la fumée.

2. Votre cerveau

Votre cerveau

TATIANA SHEPELEVA / SHUTTERSTOCK

Les effets néfastes à long terme du cannabis se font sentir graduellement lors d’une consommation régulière et surtout fréquente, c’est-à-dire quotidienne, et peuvent affecter la mémoire, la concentration, l’intelligence (QI) ainsi que la capacité de réfléchir et de prendre des décisions.

3. Votre corps

Certains des effets à long terme de la consommation du cannabis sur l’organisme sont semblables aux effets du tabagisme, et comprennent un risque accru de bronchite, d’infections pulmonaires, de toux chronique et d’accumulation de mucus dans la gorge.

4. Santé mentale

Chez certaines personnes, la consommation de cannabis augmente les risques de voir apparaître une maladie mentale comme la psychose ou la schizophrénie, surtout chez les gens qui ont des antécédents personnels ou familiaux de maladie mentale. La consommation fréquente de cannabis peut également être associée à une incidence accrue de suicide, de dépression et de troubles anxieux.

5. Affaiblissement des facultés

Bien que la plupart des gens estiment qu’ils peuvent conduire sans danger quelques heures après avoir consommé du cannabis, l’affaiblissement des facultés peut durer beaucoup plus longtemps. Le cannabis peut affecter votre capacité de conduire un véhicule de façon sécuritaire ou de prendre part à des activités de haute vitesse comme le vélo et le ski. Car le cannabis peut affecter votre coordination, votre vitesse de réaction, votre capacité de concentration et de prise de décisions, et votre capacité d’évaluer les distances. La combinaison du cannabis et de l’alcool augmente grandement l’affaiblissement des facultés et les risques d’accident.

6. Sécurité

N’oubliez pas que les dangers pour la santé sont plus importants lorsque vous consommez du cannabis obtenu de façon illégale. Comme le cannabis illégal contient du THC dont la puissance est souvent inconnue, vous risquez de consommer un produit qui est beaucoup plus fort que prévu, ce qui pourrait augmenter ou prolonger certains effets comme la confusion ou l’anxiété. De plus, le cannabis illégal pourrait avoir été traité avec des pesticides qui sont nocifs pour la santé.

7. Dépendance

Dépendance

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Contrairement à la croyance populaire, il est possible de développer une dépendance au cannabis. Les recherches ont démontré que le THC du cannabis entraine une augmentation des niveaux de dopamine, cette substance chimique dans le cerveau associée à la notion du plaisir, ce qui incite les gens à continuer de consommer. En fait, l’on estime que 9 % des gens qui consomment du cannabis développeront une dépendance envers la drogue – un pourcentage qui augmente avec la consommation quotidienne et chez les gens qui ont commencé à consommer à l’adolescence.

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