Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?


Syndrome de Diogène ou bien le trouble du désordre compulsif est une maladie mentale qui ne se guérit pas avec des médicaments. Homme ou femme de tout âge peut en être atteint. Le danger à ce syndrome est cette accumulation disparate qui peut amener les cafards, incendie, etc
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Qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?

 

Pile de vêtements et autres objets
Le syndrome de Diogène touche environ 30 000 personnes en France. Ce trouble mental est caractérisé par un besoin irrépressible d’amasser des objets de toute nature (dont des détritus) dans son logement.

Le nom “Diogène” ne provient pas du découvreur de la maladie mais d’un philosophe grec. Cet homme décédé en 324 avant JC avait pour habitude de vivre dans un tonneau, seul et sans lien social.

Ce comportement n’est pas sans danger pour le malade et son entourage. L’accumulation d’objets hétéroclites dans un lieu confiné favorise l’apparition de bêtes nuisibles comme des cafards, des souris et des rats et cet entassement facilite la propagation des incendies. La montagne de détritus peut également constituer un risque important d’effondrement qui peut mettre en péril les occupants .

Le syndrome de Diogène n’est pas une maladie, mais un comportement qui découle parfois d’un problème psychiatrique. Ainsi, les jeunes atteints de ce mal souffrent souvent de schizophrénie alors que les personnes plus âgées sont fréquemment atteintes de la maladie d’Alzheimer. Toutefois, chez 44% des «Diogènes», aucune pathologie n’est identifiée.

Ce trouble peut toucher des personnes de tout âge, aussi bien les femmes que les hommes. Malheureusement à l’heure actuelle, il n’existe aucun médicament pour remédier à ce comportement. Des aides peuvent permettre à la personne souffrant de la maladie de Diogène de réduire l’amoncèlement d’objets et de déchets.

Les personnes atteintes de cette pathologie vivent souvent seules et sont très réfractaires à toute aide matérielle ou psychologique. L’identification des personnes présentant ce syndrome est souvent réalisée grâce à l’aide des voisins incommodés par les odeurs des déchets laissés à l’abandon. Dans certains cas, il est aisé de repérer les individus souffrant du syndrome de Diogène en raison de leur apparence négligée et de l’absence flagrante d’hygiène corporelle. Mais d’autres personnes peuvent être parfaitement intégrée à la société et leur trouble n’est découvert que par hasard comme lors de la visite d’un médecin.

Une hospitalisation peut être envisagée pour les cas les plus graves, mais il est préconisé de ne pas perturber la vie quotidienne d’un malade souffrant du syndrome de Diogène au risque d’aggraver son état voire de le pousser au suicide.

https://www.chosesasavoir.com/

Le premier oiseau fossile jamais découvert avec un œuf conservé à l’intérieur


Découvrir des fossiles d’oiseau ou des oeufs ont déjà été découvert, mais un fossile d’oiseau avec l’oeuf à l’intérieur de son corps et vieux de 110 millions d’années, c’est une première. L’analyse de cet oeuf démontre que l’oisillon n’était pas en santé et qui a probablement causé la mort de la mère.
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Le premier oiseau fossile jamais découvert avec un œuf conservé à l’intérieur

 

Un nouveau fossile du Crétacé met en lumière la reproduction aviaire

Photographie de l’holotype d’ Avimaia schweitzerae . Crédit: Barbara Marrs

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de paléontologues annonce la découverte incroyable d’un fossile d’oiseau du Mésozoïque, vieux de 110 millions d’années, mort avec un œuf encore  présent dans son abdomen. 

Des fossiles d’oiseaux anciens ont déjà été découverts ces dernières années. Des œufs, également. Mais un fossile d’oiseau aussi bien conservé avec un œuf encore à l’intérieur, c’est une première. Une découverte d’autant plus incroyable que les œufs entièrement formés ne restent généralement dans le ventre d’un oiseau adulte que pendant environ 24 heures. C’est par ailleurs vraisemblablement cet œuf qui a entraîné la mort de cette femelle, il y a 110 millions d’années. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Nature Communications.

Une découverte inattendue

Il s’agit là d’une espèce nouvelle, désormais baptisée Avimaia schweitzerae. Les chercheurs Alida Bailleul et Jingmai O’Connor, de l’Institut de paléontologie de l’Académie chinoise des sciences, expliquent avoir découvert le fossile dans des gisements datant du Mésozoïque, situés au nord-ouest de la Chine. Si l’espèce est nouvelle, nous savons en revanche qu’elle appartient à un groupe d’oiseaux appelé Enantiornithes, une sous-classe éteinte d’oiseaux préhistoriques largement répandue pendant le Crétacé, cohabitant avec les dinosaures.

Si au départ les deux paléontologues n’ont observé qu’un oiseau, il est ressorti après analyse que cette ancienne petite femelle cachait finalement un précieux trésor : une masse inhabituelle, écrasée dans son abdomen. Un petit fragment extrait du fossile s’est en effet révélé, au microscope, être les restes d’une coquille d’œuf. Une première. Concentrés sur ces nouveaux tissus, les deux chercheurs ont ensuite remarqué une anomalie. La coquille était composée non pas d’une, mais de deux couches. Le signe d’un oiseau en mauvaise santé.

oiseau

Illustration d’artiste de l’espèce Avimaia schweitzerae, nouvellement identifiée. Crédits : Michael Rothman

Une femelle hyper stressée

Pour les chercheurs, cela signifie probablement que l’œuf a été retenu trop longtemps à l’intérieur de l’abdomen. Cette particularité est toujours observée chez certains oiseaux modernes (poulets, oiseaux domestiques) qui subissent un trop-plein de stress. Dans ce cas, l’œuf ne veut tout simplement pas sortir. Par ailleurs, la coquille conservée paraissait également très fine – trop fine pour un œuf sain. Ces deux observations ont amené les chercheurs à suggérer que c’est bien cet œuf qui a provoqué la mort de la femelle.

On notera enfin que cette coquille présente également des sphères microscopiques de phosphate de calcium, que l’on voit aujourd’hui chez les oiseaux qui nichent dans des environnements humides. Il y a donc fort à parier que cette nouvelle espèce nichait près de points d’eau, et enterrait ses œufs dans le sol une fois pondus.

Source

https://sciencepost.fr/

Trump utilise Twitter pour contourner des médias "corrompus"


Donald Trump utilise les réseaux sociaux de Facebook, Instagram et Twitter pour soi-disant éviter les fausses nouvelles (fake news), car les médias, d’après lui raconte pour la plupart des mensonges. Faut-il en rire ou en pleurer ? Est-ce qu’il finit par croire ses propres mensonges ? Enfin, ce n’est sûrement pas dans les réseaux sociaux qu’il y a plus d’honnêteté qu’ailleurs
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Trump utilise Twitter pour contourner des médias « corrompus »

 

© afp.

Le président américain Donald Trump a défendu mercredi son usage intensif de Twitter, affirmant que c’était le meilleur moyen pour lui de contourner des médias qualifiés de « corrompus » et « malhonnêtes ».

« Twitter est le moyen pour moi de faire passer mon message quand les médias sont corrompus, et ils sont corrompus », a lancé le président américain depuis les jardins de la Maison Blanche avant de s’envoler pour l’Ohio.

Médias « si malhonnêtes »

« Nos médias sont si malhonnêtes, la plupart d’entre eux », a poursuivi le 45e président des Etats-Unis lors d’un échange avec les journalistes. « Ils ne relatent pas les faits », a ajouté le locataire de la Maison Blanche, coutumier des attaques extrêmement virulentes contre les journalistes.

Médias « fake news »

Evoquant son recours à « Facebook, Instagram, Twitter », il a ajouté:

« C’est une façon pour moi de faire passer un message honnête car il y a énormément de malhonnêteté parmi les médias Fake News ».

Le compte Twitter @realDonaldTrump compte près de 60 millions d’abonnés.

https://www.7sur7.be/7s7

Au Viet­nam, un homme reçoit une amende de 7,60 € pour avoir agressé une femme dans un ascen­seur


 

Comment se fait-il que des pays en 2019 considère une agression sexuelle comme une peine banale, une peine administrative qu’on qualifie de propos et comportements indécents ? C’est ce qu’un juge a fait au Viêtnam en condamnant l’agresseur à 7,60 € soit 11,55 $ dollars canadiens. Un scandale
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Au Viet­nam, un homme reçoit une amende de 7,60 € pour avoir agressé une femme dans un ascen­seur

 

par  Laura Boudoux

Le verdict a soulevé un torrent de protes­ta­tions au Viet­nam. Un homme vient en effet d’y être condamné à payer une amende déri­soire de 7,60 € pour avoir agressé sexuel­le­ment une femme dans un ascen­seur, rapporte The Inde­pendent.

Une caméra de surveillance le montre en train d’en­ga­ger la conver­sa­tion, avant de coin­cer sa victime contre l’une des parois et l’em­bras­ser de force. La jeune femme s’en­fuit ensuite de l’as­cen­seur de son immeuble, à Hanoï, tandis que son agres­seur tente de la rete­nir par le bras.

Contrai­re­ment aux viols, les agres­sions sexuelles ne consti­tuent pas une infrac­tion pénale au Viet­nam. Elles sont ainsi jugées comme des infrac­tions admi­nis­tra­tives, appar­te­nant à la caté­go­rie des « propos et compor­te­ments indé­cents ». La peine maxi­male encou­rue pour ce genre de faits est une amende de 11,50 €.

Une péti­tion, créée mercredi 20 mars 2019, réclame un amen­de­ment de la loi, afin qu’elle punisse plus sévè­re­ment les coupables.

« Cette réac­tion est un bon signe, la société montre son soutien à celles et ceux qui ont le courage de parler », souligne Khuat Thu Hong, direc­teur de l’Ins­ti­tut d’études sur le déve­lop­pe­ment social.

Sources : The Inde­pendent

https://www.ulyces.co/

Ramassage des déchets le long des routes: les coûts augmentent


Il faut que des personnes ramassent les déchets qui sont abandonnés sur les réseaux routiers, et cela coûte de l’argent qui pourrait aller ailleurs, si les gens étaient responsables. Laisser les déchets finit par ce désagrégé et se transforme en microparticules qui se retrouvent dans la nature. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’aujourd’hui, on parle partout qu’ils faut tenir l’environnement sans déchet et curieusement, les détritus augmentent. Quoiqu’il en soit, l’idée dont on oblige les délinquants qui polluent les routes à nettoyer l’environnement est probablement une très bonne idée. Cela ferait peut-être réfléchir.
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Ramassage des déchets le long des routes: les coûts augmentent

 

Le coût du ramassage des déchets sauvages qui... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE)

Le coût du ramassage des déchets sauvages qui se trouvent sur le réseau routier provincial a augmenté de 43 % depuis 2011, au Québec.

 

JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ
La Presse

Le coût du ramassage des déchets sauvages qui se trouvent sur le réseau routier provincial a augmenté de 43 % depuis 2011, au Québec, tandis que les contraventions pour ce type d’infraction sont restées stables, a appris La Presse. Des défenseurs de l’environnement déplorent un « manque de civisme » lourd de conséquences.

Ramasser les déchets qui jonchent les routes et autoroutes sous la responsabilité du ministère des Transports du Québec a coûté 783 696 $ au Trésor public, en 2017.

C’est 43 % de plus que les 549 068 $ déboursés en 2011, révèlent des données obtenues par La Presse en invoquant la loi sur l’accès à l’information du Québec.

À l’exception du sommet de 902 791 $ atteint en 2016, il s’agit d’une progression constante.

Le Ministère ignore cependant la quantité de déchets ramassés, puisqu’il ne possède « aucune statistique spécifique » à ce sujet, a indiqué à La Presse sa porte-parole Mila Roy.

Pendant ce temps, les policières et policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont remis en moyenne 386 constats d’infraction par année à des gens ayant jeté ou laissé tomber des objets sur la voie publique, révèlent d’autres données obtenues aussi en vertu de la loi sur l’accès à l’information.

Ces chiffres, qui ne tiennent pas compte des constats qui pourraient avoir été annulés par un tribunal à la suite d’une contestation, concernent uniquement les contraventions remises en vertu de l’article 498 du Code de la sécurité routière (CSR), qui interdit de « jeter, déposer ou abandonner des objets ou matières quelconques sur un chemin public ».

Or, les contraventions pour ce type d’infraction sont souvent données en vertu de règlements municipaux, a indiqué à La Presse une source policière.

La Sûreté du Québec dit ignorer le nombre de constats d’infraction remis par ses policiers en vertu de règlements municipaux.

« Il n’est pas possible d’extraire ces données au niveau national » puisqu’elles proviennent des municipalités, a indiqué le bureau de la sécurité routière du corps policier.

L’amende pour une infraction à l’article 498 du CSR est de 60 $, auxquels il faut ajouter les frais administratifs de 27 $ et la contribution de 10 $ au Fonds d’indemnisation des victimes d’accidents d’automobile, pour un total de 97 $ ; il n’y a aucun point d’inaptitude.

« Il faut que l’infraction soit vue par nos policiers ou relatée par quelqu’un qui est prêt à témoigner » pour qu’elle puisse être punie par une contravention, a expliqué à La Presse le sergent Daniel Thibaudeau, porte-parole de la SQ.

Manque de « civisme »

« C’est un manque de savoir-vivre et de civisme, je trouve ça inacceptable ! », s’indigne Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.

Ces déchets, une fois désagrégés en « microparticules », vont en effet se retrouver « dans la nature, les ruisseaux, les rivières, le fleuve, et ce sera éventuellement ingéré par la faune », s’inquiète-t-il.

Le directeur général de Nature Québec, Christian Simard, partage la même indignation et parle de « pratiques un peu sauvages ».

« C’est une problématique qui s’apparente à ce qu’on voit dans les cours d’eau et les océans : des matières plastiques et jetables qui ne se décomposent pas. » – Christian Simard, Nature Québec

Il serait selon lui « intéressant que le ministère des Transports caractérise les déchets qu’il ramasse pour [en] identifier les générateurs », ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

« Ni le Ministère ni les contractants qui ramassent les détritus n’effectuent la caractérisation des vidanges ramassées », a indiqué à La Presse la porte-parole Mila Roy.

L’organisme de Karel Ménard, lui, avait mené une étude il y a quelques années, à Laval, pour caractériser les déchets trouvés au bord des autoroutes :

« C’était principalement des bouteilles d’eau et des gobelets de café du Tim Hortons », raconte-t-il.

Pistes de solution

« On a un problème de société de gaspillage éhonté, regrette Christian Simard. Tout est à jeter, les biens ne sont pas durables. »

Il faudrait à son avis instaurer des mesures incitatives « à la réutilisation », comme un système de consigne élargi, une idée que partage Karel Ménard

« S’il y avait une consigne sur les bouteilles d’eau, je suis pas mal sûr que les gens garderaient ça dans l’auto. » Karel Ménard, Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets

Les deux défenseurs de l’environnement estiment qu’il devrait y avoir des campagnes de sensibilisation sur la question, au même titre que celles incitant les camions à ne pas rouler en surcharge de poids.

Il faudrait également davantage de mesures coercitives, croient-ils ; Karel Ménard estime d’ailleurs qu’une amende de 60 $, « ce n’est pas énorme ».

« Pourquoi pas des corvées ? se demande-t-il. Au lieu que les gens paient des amendes, pourquoi ne pas les convier à une corvée de nettoyage ? »

– Avec la collaboration de William Leclerc, La Presse

https://www.lapresse.ca/

En méditant, vous modifiez votre génétique sans le savoir


La méditation a des effets surprenants sur notre corps. Il semble que méditer puisse influencer notre génétique, en activant ou désactivant des gènes. Bien sûr, pas tous les gènes, mais certains d’entre eux
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En méditant, vous modifiez votre génétique sans le savoir

 

Brin d'ADN | 3dman_eu via Pixabay

Brin d’ADN | 3dman_eu via Pixabay

Quora — Traduit par Adélaïde Blot

Et on peut le prouver scientifiquement.

 

Cet article est publié en partenariat avec Quora, plateforme sur laquelle les internautes peuvent poser des questions et où d’autres, spécialistes du sujet, leur répondent.

La question du jour:

«Est-il vrai que nos pensées peuvent influencer notre génétique? Si oui, comment peut-on le prouver scientifiquement?»

La réponse de Joyce Schenkein,  docteure en neuropsychologie:

Pour clarifier, «influencer la génétique» signifie activer ou désactiver des gènes.

Tous les gènes ne peuvent pas être modifiés. Le développement est marqué par des périodes-clés au cours desquelles certains gènes peuvent être influencés avant de se taire. C’est le cas des gènes qui déterminent la structure du corps, qui ne sont actifs que pendant un temps donné pour construire les bras, les jambes, les dents, etc. Pendant cette période, certains éléments, comme les médicaments, les maladies maternelles et la nutrition peuvent agir sur l’expression générique. Passé ce délai, la «volonté» ne permet pas de faire pousser une nouvelle dent ou de remplacer un membre amputé.

D’autres gènes sont actifs tout au long de la vie: ils fabriquent des hormones et des enzymes, créent des protéines pour digérer la nourriture, remplacent les cellules, réparent les dommages, etc. Ce sont ces gènes qui peuvent être influencés.

La démonstration la plus simple qui montre que nos pensées ont bien une influence sur nos gènes est l’effet placebo, un procédé par lequel une substance inactive peut agir comme un véritable médicament.

Lorsque l’on reçoit un médicament placebo, le simple fait de croire à son effet permet à notre corps de générer de véritables molécules endogènes qui font cesser la douleur.

Pour prouver cela, on peut donner de la naloxone à une personne lorsqu’elle présente un effet placebo analgésique. La naloxone bloque l’action des opiacés (antidouleur). Lorsque l’on administre de la naloxone à la personne qui ressent l’effet placebo analgésique, l’effet placebo disparaît et la douleur revient.

Cela signifie que la personne avait créé ses propres opiacés (à partir de la seule croyance que la douleur disparaîtrait) et que ces opiacés (qui mettaient en sourdine les centres de douleur) pouvaient être bloqués (effet supprimé) par la naloxone, comme le seraient de véritables molécules d’héroïne.

Cela démontre bien que la machinerie génétique peut être activée par les pensées.

Facteurs qui ont une incidence sur les gènes

D’autres exemples? L’effet apaisant et la réduction de l’acide lactique qu’apporte la méditation (Wallace R.K., Benson H., The physiology of meditation) ou les effets thérapeutiques des thérapies comportementales et cognitives dans la transformation des pensées inappropriées (génératrices de stress) en interprétations plus productives. Les variations du niveau de stress perçu ont un effet considérable sur la production de cortisol (Robert Sapolsky, Why Zebras Don’t Get Ulcers). La rumeur veut que l’exposition prolongée au stress donne les cheveux gris et contribue au vieillissement (Too Much Stress May Give Genes Gray Hair [L’excès de stress fait apparaître les cheveux gris, ndlr]).

Des études menées chez des mères célibataires qui élèvent des enfants souffrant de handicap ont révélé que ces mères présentaient un raccourcissement des télomères treize fois supérieur à celui des personnes du même âge du groupe témoin (Epel et al . 2004). Heureusement, en proposant à ces mères de profiter d’un groupe de soutien, on peut stimuler la production de télomérase, l’enzyme qui répare ces dommages. Ainsi, la situation sociale d’une personne influence sa biologie.

En résumer, pour certains paramètres, le corps et l’esprit opèrent de façon dynamique. Mais ce n’est pas en souhaitant gagner des centimètres, maigrir ou vous améliorer que vous y arriverez.

http://www.slate.fr/

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