Le Saviez-Vous ► Top 5 des insectes les plus mignons du monde


4 insectes et un arachnide les plus mignons. Je craque sur le hanneton, il est vraiment spécial.
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Top 5 des insectes les plus mignons du monde

 

libellule

Crédits : iStock

 

On ne peut pas dire que les insectes soient les animaux les plus appréciés de la planète… Pourtant, ils peuvent parfois s’avérer être (presque) aussi mignons qu’un chaton. La preuve avec ces insectes que l’on pourrait confondre avec de petites peluches !

1. L’anisote de l’érable

Ce petit papillon de nuit qui ne mesure pas plus de 5 centimètres et dont le nom scientifique est Dryocampa rubicunda, a la particularité d’être très coloré. En effet, les jolies couleurs roses, jaunes et blanches qui parsèment son corps le font ressembler à un « gâteau ». Il possède en plus un duvet de poils bien fourni et qui semble tout doux. C’est l’un des rares insectes que l’on a envie de caresser !

Si vous souhaitez en rencontrer, il faudra vous promener dans les forêts d’érable sou de chênes d’Amérique du Nord.

papillon anisote de l'érable

Crédits : Andy Reago & Chrissy McClarren/Wikipédia

2. La libellule

Alors certes, lorsque l’on regarde le corps de la libellule (Platycnemis pennipes), il y a peu de chances pour qu’on la trouve mignonne. On peut se dire tout au plus qu’elle est plutôt jolie et qu’elle a de belles couleurs. Mais lorsque l’on regarde sa tête, il est impossible de ne pas craquer ! Avec ses gros yeux globuleux et ses expressions presque humaines, cette libellule est tout simplement adorable.

Présente en Europe, elle se rencontre facilement autour des rivières ou des étangs.

libellule

Crédits : iStock

3. La fourmi-panda

Elle a les couleurs du panda et la morphologie d’une fourmi, mais il s’agit bel et bien d’une guêpe ! La femelle fourmi-panda (Euspinolia militaris) ne possède pas d’ailes, à l’instar des fourmis, ce qui explique son nom. Très poilue, son apparence donnerait presque envie de s’en approcher pour l’observer de plus près. Pourtant, elle est réputée pour sa piqûre particulièrement douloureuse…

Si vous souhaitez la voir de vos propres yeux, sachez que la fourmi-panda vit uniquement au Chili et que, au vu de sa rareté, il n’est pas facile de la rencontrer.

fourmi panda

Crédits : RenataPUG/Wikipédia

4. Le hanneton

Le hanneton (Melolontha melolontha) est un gros insecte qui appartient à la famille des scarabées. Il se nourrit exclusivement de plantes, ce qui lui a valu le titre de « nuisible » ravageur de cultures. Malgré son corps peu élégant, il possède une tête particulièrement mignonne, notamment grâce à la présence de deux antennes plutôt atypiques et qui font penser à des cils maquillés au mascara.

Présent en Europe, il se rencontre partout, même si, comme de nombreux autres insectes, sa population est en chute libre.

hanneton

Crédits : iStock

5. La

Originaire d’Amérique du Sud, cette toute petite araignée ne mesure que quelques millimètres. Alors certes, les araignées ne sont pas des insectes mais des arachnides. Mais étant donné sa petite bouille si mignonne, nous ne pouvions pas écarter la cylistella de ce classement !

araignée cylistella

Crédits : Wayne Maddison/Wikimedia Commons

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https://animalaxy.fr/

Ces pigeons portent des sacs à dos pour mesu­rer le réchauf­fe­ment clima­tique


Les pigeons voyageurs longtemps utilisés pour envoyer des messages, reprennent du service ! Ils ne font que changer de rôle. Avec l’accord des éleveurs, ils sont utilisés pour mesurer les conditions du climat. Alors que les drones n’ont pas accès partout à cause des risques d’accident aérien, ces oiseaux peuvent aller partout.
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Ces pigeons portent des sacs à dos pour mesu­rer le réchauf­fe­ment clima­tique

 

Crédits : Rick Thomas

 

par  Nicolas Prouillac

Une équipe de cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Birmin­gham, au Royaume-Uni, utilise désor­mais des pigeons munis de sacs à dos pour mesu­rer la pollu­tion atmo­sphé­rique et récol­ter des données sur le réchauf­fe­ment clima­tique

Rick Thomas, le scien­ti­fique à l’ori­gine du projet, expliquait à Gizmodo le 16 mars que les vola­tiles trans­portent sur leur dos une petite batte­rie de capteurs qui servent à mesu­rer les micro-varia­tions du climat dans les grandes villes, quar­tier par quar­tier.

« Beau­coup de gens nous demandent pourquoi on n’uti­lise pas simple­ment des drones », raconte Rick Thomas.

Mais au vu des inci­dents qui ont perturbé le trafic aérien de l’aé­ro­port d’Hea­throw en janvier dernier, il est impos­sible pour les cher­cheurs de faire libre­ment voler des drones au-dessus des zones urbaines.

« Les oiseaux, eux, peuvent voler partout », justi­fie le scien­ti­fique britan­nique.

Les cher­cheurs peuvent comp­ter sur la coopé­ra­tion d’éle­veurs de pigeons voya­geurs, qui mettent à dispo­si­tion leurs animaux pour effec­tuer les rele­vés. Les capteurs trans­por­tés par les pigeons collectent des infor­ma­tions sur la tempé­ra­ture, le taux d’hu­mi­dité, la pres­sion atmo­sphé­rique, la lumière ambiante, ainsi que des coor­don­nées GPS. Les scien­ti­fiques ont pris soin de respec­ter des normes pour que leur équi­pe­ment ne dérange pas les animaux : le tout pèse moins de 3 % de la masse totale du vola­tile, et les proprié­taires des pigeons sont libres de refu­ser de les harna­cher s’ils ont le senti­ment que cela nuit au bien-être de l’ani­mal.

Les données collec­tées par les pigeons vont servir aux cher­cheurs à établir des bilans précis des condi­tions clima­tiques et de la pollu­tion de l’air, par ville et par quar­tier, afin de pouvoir appuyer les propo­si­tions écolo­giques de certains déci­deurs avec des chiffres incon­tes­tables.

Source : Gizmodo

https://www.ulyces.co

Les jumeaux identiques, un véritable casse-tête pour les autorités policières


On sait que l’ADN permet d’identifier des auteurs de crimes, sauf quand l’ADN pointe un jumeau qui a un jumeau identique, cela cause un problème pour savoir qui a fait quoi. Ils ont le même bagage identiques. Mais cela pourrait bientôt changer en faisant un balayage du code génétique avec les mutations qui peuvent être différentes, avec le séquençage de nouvelle génération. Le crime parfait, risque donc d’être un peu plus compliqué. Cependant, il y a encore du chemin à faire pour que cette technologie puisse être de routine pour les crimes commis par des jumeaux.
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Les jumeaux identiques, un véritable casse-tête pour les autorités policières

 

 

Des jumeaux criminels.

Des scientifiques européens ont développé une méthode pour distinguer les infimes différences dans le code génétique des jumeaux identiques. Photo: Getty Images / mammuth

Marie-France Bélanger

Quand des jumeaux identiques basculent dans la criminalité, le système judiciaire peut être pris au dépourvu. Dans un cas où toute la preuve repose sur un échantillon d’ADN, il est impossible de distinguer un individu de l’autre. Mais grâce aux progrès scientifiques, ils n’échapperont peut-être plus à la justice.

Imaginez la situation suivante : les policiers retrouvent des traces d’ADN sur une scène de crime. Il n’y a aucun témoin. En comparant l’échantillon recueilli avec les données de la banque d’ADN, les autorités identifient le suspect.

Mais, coup de théâtre! L’individu a un jumeau identique, avec qui il partage le même code génétique. C’est l’impasse. Au cours des dernières années, de tels cas sont survenus aux États-Unis et en France, notamment.

Les jumeaux identiques sont probablement l’un des pires cauchemars des policiers. Les techniques d’analyse standard de l’ADN ne permettent tout simplement pas de les distinguer.

« Quand un jumeau va être accusé, il va dire que c’est son frère. L’autre va venir dire que c’est son frère. Ils vont se lancer la balle. Le juge est coincé », explique Léo Lavergne, un spécialiste de la biologie judiciaire.

Aujourd’hui retraité, il a contribué à la mise en place, en 1989, du Laboratoire d’analyse d’ADN au ministère de la Sécurité publique.

On est devant le problème d’un clone. Léo Lavergne, spécialiste de la biologie judiciaire

Pratiquement identiques

Les jumeaux identiques sont issus d’un même ovule fécondé par un spermatozoïde.

« On ne peut pas être plus identique. Ils ont exactement à ce moment-là le même bagage génétique », explique le Dr Daniel Sinnett, généticien et directeur de la recherche au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Puis, lorsque l’ovule fécondé se divise en deux pour former deux individus, de petites mutations peuvent apparaître dans les cellules. L’ADN, le bagage génétique qui se trouve dans chaque cellule, peut être modifié lors de la division des cellules pour en créer de nouvelles.

À chaque division cellulaire, votre génome, votre livre de vie, est dupliqué. C’est comme si vous aviez une secrétaire qui réécrit le code. Lors de la réécriture, il y a une possibilité d’avoir des mutations.

Dr Daniel Sinnett, généticien

Pour utiliser une analogie, les jumeaux identiques seraient comme deux romans identiques, avec la même police de caractère, la même année de parution, la même histoire.

Tout est pareil à l’exception, peut-être, de quelques fautes de frappe. Et ce sont ces quelques fautes de frappe, sur quelque 3 milliards de lettres du code génétique, que les scientifiques tentent de trouver.

Percée scientifique?

Des scientifiques européens ont développé une méthode pour distinguer les infimes différences dans le code génétique des jumeaux identiques. Mais pour relever des dissimilitudes, il faut littéralement faire un balayage complet de tout le code génétique, alors qu’un test d’ADN standard utilise un échantillon beaucoup plus restreint.

Pour reprendre l’analogie du livre, il faut alors relire chacune des lettres qui le composent et non plus seulement certains paragraphes. C’est ce qu’on appelle le séquençage de nouvelle génération, un outil à la fine pointe de la technologie qui existe depuis quelques années.

Micheal Krawczak, professeur d’informatique médicale à l’Université de Kiel, en Allemagne, s’intéresse à l’ADN des jumeaux identiques depuis plusieurs années. Il a publié ses plus récents résultats dans la revue scientifique PLOS genetics en décembre dernier(Nouvelle fenêtre).

Le chercheur a développé un cadre mathématique pour bien mesurer les probabilités. En gros, plus il y a de mutations chez un individu, par rapport à son jumeau, plus l’identification tient la route.

« Avec deux mutations, les chances de se tromper sont d’une sur un million. Avec trois mutations, c’est une chance sur un milliard », dit-il.

Bien que le nombre de jumeaux identiques impliqués dans des crimes n’est pas si grand (une personne sur 250 en moyenne est un jumeau identique), le professeur croit tout de même que ses travaux pourraient permettre d’élucider certaines affaires.

Le reportage de Marie-France Bélanger a été présenté à l’émission Les années lumière, à ICI Radio-Canada Première.

Les limites

Cette technique a cependant des limites. Dans 20 % des cas, il n’y a pas de mutations qui distinguent les jumeaux identiques.

Par ailleurs, pour que ce soit accepté en Cour, il y a encore plusieurs étapes à franchir, selon Léo Lavergne, retraité du Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale du Québec.

« Si on arrive avec une preuve comme ça à la cour, il va falloir l’expliquer, montrer la documentation, montrer qu’on maîtrise la technologie, expliquer ça au juge, prévient-il. Il pourrait même refuser la preuve s’il estime que le procédé n’est pas assez fiable. Toutes ces étapes devront être répétées lors de plus d’un procès. »

https://ici.radio-canada.ca/

Technologies et téléphones pourraient aggraver le sentiment de solitude


Je ne suis pas surprise que les téléphone intelligents et autres appareils peut créer un sentiment d’isolement. Je dirais aussi que ce ne sont pas juste les jeunes, mais aussi des plus âgés qui ont troqués leurs sorties extérieurs contre les réseaux sociaux ou les textos
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Technologies et téléphones pourraient aggraver le sentiment de solitude

Même si nous n'avons jamais aussi été connectés dans l'histoire de l'humanité,... (PHOTO KARLY DOMB SADOF, AP)

PHOTO KARLY DOMB SADOF, AP

 

MICK CÔTÉ
La Presse Canadienne
Austin

Même si nous n’avons jamais aussi été connectés dans l’histoire de l’humanité, nos téléphones pourraient contribuer à un sentiment de solitude et d’isolement, qui prend de l’ampleur dans notre société.

C’est ce qu’ont avancé la journaliste Dawn Fallik et la directrice du laboratoire de neurosciences sociales de l’université Brigham Young, Julianne Holt-Lunstad, lors d’une conférence dans le cadre du festival SXSW à Austin au Texas.

D’après un rapport de mai 2018 par la firme de santé Cigna en collaboration avec la firme de recherche Ipsos, les jeunes âgés entre 18 et 22 ans seraient parmi les gens qui se sentent les plus isolés et seuls.

Bien que la corrélation entre l’utilisation fréquente des cellulaires et la hausse du nombre de gens éprouvant des sentiments de solitude ou d’isolement n’est pas clairement définie, les deux chercheuses suggèrent qu’il y a de fortes preuves que nos nouvelles méthodes de communications puissent affecter notre sentiment d’appartenance à un groupe.

Mme Fallik, qui a entrepris des recherches sur les cas de solitude et l’isolement de la génération Z (environ 18 à 22 ans), affirme qu’une grande partie des gens à qui elle a parlé avaient plusieurs traits en commun : ils ont établi moins de connexions fortes depuis leur jeunesse, ont moins l’habitude d’entretenir de petites discussions banales et ont aussi moins de contacts face à face avec leurs proches ou des étrangers.

Certains disaient même préférer les conversations par textos, car ils sont en mesure d’éditer leurs messages et de travailler l’image qu’ils projettent.

« Ne pas pouvoir percevoir le ton d’une personne pose un grand défi dans nos communications en ligne, affirme Mme Fallik. Nous n’entendons pas le sarcasme, nous n’entendons pas la tristesse et le tout devient très difficile à interpréter. Nos corps, en revanche, réagissent à ces interprétations. »

Des contacts réels qui protègent la santé

Pendant ses recherches, Mme Holt-Lunstad a épluché les résultats de plus d’une centaine d’études sur la solitude et l’isolement. Elle affirme que les gens qui maintiennent des vies sociales saines démontrent en moyenne une réduction des risques de mort prématurée de 50 %.

En fait, elle suggère même que les gens qui se retrouvent seuls pour de longues périodes de temps sont plus à risque de développer des maladies chroniques ou inflammatoires, qui pourraient s’avérer graves.

« Il y a beaucoup de preuves qui suggèrent que plusieurs parties de nos cerveaux sont associées au sentiment de menace et que ces parties s’agitent quand nous nous retrouvons seuls ou en compagnie de personnes envers qui nous avons un manque de confiance » dit-elle.

Un manque de vie sociale ou de fraternisation positive, ajoute-t-elle, peut donc, dans des cas chroniques, mener à de sérieux ennuis de santé.

Elle affirme que les relations positives que nous maintenons dans nos vies sont source d’information bénéfiques et qu’elles peuvent aussi nous aider à surmonter des moments difficiles, voir même changer la perspective que nous ayons de notre environnement.

« Plusieurs recherches démontrent que les distances peuvent paraître plus longues quand nous sommes seuls que lorsque nous sommes en compagnie de quelqu’un. Des collines peuvent paraître plus à pic. Notre environnement nous semble plus difficile à surmonter quand nous sommes seuls » affirme Mme Holt-Lunstad.

De toute évidence, nos modes de communications modernes ne feront pas marche arrière. Néanmoins, les deux chercheuses suggèrent que nous devrions chercher à se réhabituer aux « microconnexions », ces petites conversations ludiques ou banales qui ponctuaient autrefois les moments passés à l’arrêt d’autobus ou dans les salles d’attente.

« Ce n’est pas toujours évident», dit Mme Fallik « mais vous vous en sortirez gagnants. »

https://www.lapresse.ca/

Pendant un incendie, les habitants voient une chienne enterrer ses petits.


Ce n’est pas une nouvelle toute fraiche, car cet évènement s’est passé en 2015, cependant de voir l’instinct de cette maman chienne est vraiment remarquable. Ces bébés n’avaient que 2 semaines quand un feu de forêt s’est déclaré, alors que la chienne est ses chiots étaient dans les parages. Impossible de les sauver tous, mais une idée lumineuse de la maman a pu tous les sauver jusqu’à l’arrivé des secours.
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Pendant un incendie, les habitants voient une chienne enterrer ses petits.

 

chienne incendie

Une scène assez incroyable qui montre l’amour d’une mère pour ses petits.

En 2015, un incendie de forêt dévastateur a ravagé la forêt près de Valparaiso, au Chili. Cet incendie était particulièrement violent et les pompiers ont eu beaucoup de mal à le maîtriser, notamment à cause des forts vents.

Une chienne au milieu des flammes

Au milieu de tout ce chaos et des flammes, les habitants de Valparaiso ont assisté à une scène bouleversante : une chienne en train d’enterrer ses petits. Pas parce que les chiots étaient morts, mais pour les protéger des flammes.

Immédiatement, les habitants ont prévenu les pompiers qui sont partis à la recherche de la chienne et de ses petits afin de les mettre en sécurité le plus vite possible pour ne prendre aucun risque.

Rapidement, les pompiers ont pu retrouver la chienne qui était assise juste devant le trou dans lequel elle avait caché ses petits. Les pompiers ont pu sauver toute la petite famille : la maman chien et ses 9 chiots. Il a fallu environ une heure aux pompiers pour sortir tous les chiots du trou profond creusé par leur mère.

Des chiots en bonne santé

Les chiots avaient environ deux semaines et, miraculeusement, ils étaient tous en vie. Leur mère, surnommée Blacky, avait clairement enterré ses chiots dans la boue pour les sauver. Les pompiers ont amené Blacky et ses chiots chez le vétérinaire, où ils ont tous été officiellement déclarés en bonne santé.

Toute la famille a ensuite été placé dans une famille d’accueil afin qu’ils puissent tous rester ensemble.

Touchés par cette belle histoire, de nombreux habitants ont annoncé vouloir adopter la chienne et ses chiots quand ils seront prêts.

https://wamiz.com/

Voici “Q” : la première voix virtuelle totalement neutre


Quand on questionne Siri, Alexa, Google Assistant, c’est une voix de femme qui répond. Chose dont je n’avais jamais porté l’attention, quand il est question de sécurité, c’est très souvent une voix d’homme. Pour faire taire les stéréotypes, des créateurs qui travaillent sur l’intelligence artificielle ont opté pour une voix neutre. Pour ma part, après avoir écouté la vidéo, je trouve qu’elle semble masculine et non neutre.
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Voici “Q” : la première voix virtuelle totalement neutre

 

Q est la première voix sans sexe du monde pour les assistants virtuels

« Q », une voix d’assistante virtuelle totalement neutre. crédits : Capture Youtube

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de créateurs spécialisée dans le développement d’une IA éthique a récemment présenté son dernier concept : une voix d’assistant·e virtuel·le totalement neutre. L’idée : casser les stéréotypes de genre dans l’industrie numérique.

Siri, Alexa, Google Assistant… Presque tous les assistants virtuels ont quelque chose en commun. Leur voix, par défaut, est celle de femmes. À côté de ça, les voix masculines sont généralement utilisées pour illustrer le principe de “sécurité”. C’est pourquoi vous entendrez beaucoup de voix d’hommes dans les applications bancaires, par exemple. Des chercheurs danois, du collectif Equal AI, en collaboration avec l’agence créative Virtue, ont tenté de briser ces stéréotypes en proposant une voix totalement neutre.

Ni féminine, ni masculine

Ils y sont parvenus (à vous d’en juger en dessous). “Q”, première voix artificielle non genrée du monde, a été présentée ce lundi à South By Southwest (SXSW), à l’occasion du festival culturel et technologique tenu à Austin, au Texas.

« Q a été créée pour aider à mettre fin aux biais sexistes et favoriser une plus grande inclusion dans la technologie des assistants vocaux », peut-on lire dans un communiqué.

Le collectif, qui milite pour développer les aspects éthiques de l’IA, explique avoir travaillé en collaboration avec des linguistes pour mettre au point la neutralité souhaitée dans le timbre de voix.

Plus précisément, les chercheurs ont enregistré les voix de cinq personnes (hommes et femmes), puis ont utilisé un logiciel pour moduler les enregistrements entre 145 et 175 Hz. Cette plage est en effet définie par les chercheurs comme étant totalement neutre. Les scientifiques ont finalement interrogé 4 600 personnes, en leur demandant de définir les voix proposées sur une échelle de 1 (homme) à 5 (femme), dans le but d’affiner les résultats. Au final, il ne restait plus qu’une voix.  Celle de “Q”.

« J’ai besoin de votre aide »

Les responsables du projet espèrent, à terme, pouvoir convaincre les géants du web – Google, Apple ou encore Microsoft – d’adopter ce concept d’aide virtuelle non genrée.

« Pour que je devienne un troisième choix de voix pour les assistants vocaux, j’ai besoin de votre aide, demande “Q” dans une vidéo promotionnelle. Faites connaître ma voix (…), et ensemble nous pourrons nous assurer que la technologie représente chacun de nous ».

À vous de vous faire votre idée. Il est vrai qu’après écoute, la voix semble effectivement dénuée de “sexe”. Difficile alors de “prendre parti” pour le genre masculin ou féminin.

Source

https://sciencepost.fr/