Aller de l’avant


Il n’y a pas de moyen pour voyager dans le temps donc, impossible de revenir en arrière, même si cela à des conséquences. La seule chose que nous pouvons faire est d’avancer et d’essayer de faire mieux.
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Aller de l’avant

 

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleur façon d’aller de l’avant.

Paulo Coelho

Le Saviez-Vous ► Quelle est la température du Soleil


Le soleil est essentiel pour la Terre, heureusement qu’il est assez loin pour ne pas rôtir sur place. Sur notre astre solaire, il y a des degrés de températures différentes, juste le coeur est au moins 15 millions C., alors que les taches solaires n’est qu’à 3,500 C, trop chaud pour faire un BBQ.
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Quelle est la température du Soleil

 

Nathalie Mayer
Journaliste

À la surface du Soleil, la température est déjà impressionnante, mais au cœur du noyau, elle devient phénoménale. Alors, jusqu’où peut-elle aller ?

Entrez au cœur de notre étoile pour en savoir plus…

Au cœur du Soleil, au sein du noyau solaire, il règne une température de pas moins de 15 millions de degrés Celsius. Cette température énorme a permis d’initier des réactions de fusion nucléaire, lesquelles entretiennent aujourd’hui une telle température.

Du noyau à la surface du Soleil

En direction de la surface du Soleil, soit sa photosphère, la température décroit jusqu’à n’être plus que de quelque 5.900 °C. Dans certaines régions qui apparaissent plus sombres, que les astronomes appellent des taches solaires, la température est encore plus faible. De l’ordre de 3.500 °C seulement !

Température de la couronne solaire

De manière tout à fait surprenante, la température de la couronne solaire, qui forme l’atmosphère solaire, peut atteindre jusqu’à un million de degrés Celsius. Un phénomène que les chercheurs pensent pouvoir expliquer par l’existence, sous la surface du Soleil, d’une couche de plasma qui se comporte comme une marmite en ébullition. Celle-ci serait à la source d’un champ magnétique qui réchaufferait les couches successives de l’atmosphère solaire.

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Le plastique menace toute vie aux Galapagos


Les iles Galapagos sont classées au Patrimoine naturel de l’humanité par l’UNESCO. Pourtant, les 3 premiers mois de l’année, plus de 8 tonnes de déchets sont ramassés amener par les courants marins. Le plastique est une catastrophe environnementale qui cause plusieurs dégâts autant aux iles, que pour les animaux.
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Le plastique menace toute vie aux Galapagos

 

RODRIGO BUENDIA, PAOLA LOPEZ
Agence France-Presse
Galapagos

Juste armés de gants, gardes du parc des Galapagos et bénévoles combattent un monstre créé par les humains : des tonnes de plastique que les courants marins poussent jusque dans les estomacs des animaux uniques de cet archipel de l’océan Pacifique.

À un millier de kilomètres des côtes d’Équateur, s’est engagée une guerre inégale, mais décisive pour la protection d’un éden qui a inspiré sa théorie de l’évolution à Charles Darwin, un éco-système inédit sur la planète.

Les déchets des grandes métropoles parviennent jusqu’aux îles, dégradés en micro-particules de plastique, une menace majeure pour les iguanes, les tortues, les poissons et les oiseaux qui n’existent nulle part ailleurs.

Ce micro-plastique « en arrive à pénétrer l’organisme d’espèces dont nous nous alimentons ensuite », a expliqué en outre à l’AFP la biologiste Jennifer Suarez, experte en écosystèmes marins du Parc national des Galapagos (PNG).

Les radiations solaires et la salinité des mers détériorent bouteilles, bouchons, emballages, filets de pêche, etc. D’abord dur comme une pierre, le plastique se désintègre, au contact des rochers et par la force de l’eau, en micro-particules qu’ingère la faune.

Chaque année, sous un soleil implacable, des « commandos » de nettoyage débarquent sur les plages et les zones rocheuses pour tenter de limiter les dégâts.

Un inventaire de bazar

Des ordures de plastique de toutes sortes se mêlent et s’accumulent face aux côtes, s’infiltrent jusque dans les fissures des couches de lave volcanique pétrifiée des Galapagos. 

Gadgets sexuels, sandales, briquets, stylos, brosses à dents, bouées, mais aussi canettes en aluminium polluent les zones de repos des animaux, dont certains sont en danger d’extinction.

Dans des parties inhabitées, comme Punta Albemarle, à l’extrême nord de l’île Isabela où est parvenue l’AFP, les nettoyeurs ramassent des déchets issus d’ailleurs, parfois de l’autre côté de la planète.

L’archipel équatorien, qui compte environ 25 000 habitants, a restreint ces dernières années l’entrée du plastique sur son territoire et son usage.

« Plus de 90 % des résidus que nous collectons ne proviennent pas d’activités productives aux Galapagos, mais d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale, et même une grande quantité de déchets sont de marques asiatiques », précise Jorge Carrion, directeur du PNG.

Ces résidus viennent « probablement de flottes de pêche originaires d’Asie qui opèrent autour de la zone économique exclusive des Galapagos », ajoute-t-il, debout sur le quai du parc à Puerto Ayora, chef-lieu de l’île Santa Cruz.

Depuis 1996, des artisans pêcheurs nettoient aussi les îles les plus éloignées et depuis trois ans, les déchets collectés sont notés dans un registre.

« Cela nous sert à identifier l’origine des ordures qui arrive sur les côtes non peuplées. Il a été répertorié que la plus grande quantité de marques sont péruviennes et chinoises », précise Jennifer Suarez.

Bien qu’il n’existe encore aucune législation, l’idée est que ce recensement permette un jour de réclamer des compensations pour dégâts environnementaux.

Au cours du premier trimestre de 2019, huit tonnes de déchets ont été ramassés, 24,23 tonnes pour toute l’année 2018 et 6,47 tonnes en 2017.

Des sacs pris pour des méduses

Les gardes font un autre inventaire, plus affligeant, des animaux affectés, tels les cormorans, qui édifient leur nids avec des couches-culottes, ou le cadavre d’un fou à pattes rouge enfoui dans des ordures.

Indignés, les nettoyeurs trouvent des sacs de plastique marqués de morsures de tortues marine, qui les confondent avec les méduses dont elles s’alimentent.

« Nous jetons tant d’ordures à la mer et elles arrivent sur des côtes où il n’y a même pas de gens ! », déplore Sharlyn Zuñiga, 24 ans, bénévole.

Cette étudiante de la région amazonienne de Pastaza a découvert aux Galapagos des plages vierges, au sable blanc jonché de déchets.

« C’est très dur ! Nous ne voyons jamais que la face la plus belle des Galapagos, en photos, en cartes postales », s’indigne-t-elle.

Bien que les vagues ne cessent de déverser des résidus, les nettoyeurs s’acharnent et défendent leur tâche, qui semble sans fin sur ces îles classés au Patrimoine naturel de l’humanité par l’UNESCO.

En fin de mission, d’énormes sacs de déchets de plastique sont chargés à bord d’un bateau qui met le cap sur Puerto Ayora, d’où ils seront expédiés sur le continent pour y être incinérés.

« Nous éliminons les ordures qui s’accumulent sur ces sites, évitant ainsi qu’elles continuent à se dégrader en micro-particules », ajoute la biologiste Jennifer Suarez.

« Nous devons aller plus loin que le seul ramassage des résidus. Nous devons en appeler aux consciences à l’échelle mondiale afin d’arrêter de jeter des ordures en milieu marin », estime le directeur du PNG.

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La musique change-t-elle le goût du fromage ?


Vous connaissez la sonochimie ? c’est l’étude des vibrations sonores sur les objets. Ici les objets sont des meules de fromage emmental. L’idée était de faire jouer diverses musiques pendant quelques mois de fermentation. Il semble qu’un genre de musique a retenu l’attention lors de la dégustation. Les bactéries, auraient-elles l’oreille musicale.
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La musique change-t-elle le goût du fromage ?

 

Céline Deluzarche
Journaliste

 

Soumises à des musiques de styles différents durant leur affinage, des meules de fromages ont été dégustées par des experts qui sont formels : le hip-hop donne un meilleur goût. Cette curieuse discipline a même un nom, c’est la sonochimie.

La région de l’Emmental est célèbre pour son fromage éponyme au lait cru, reconnaissable immédiatement à ses nombreux trous. Sa fabrication n’a pas fondamentalement évolué depuis le XIIIe siècle, mais il est possible d’obtenir un grand nombre de textures et de saveurs, en jouant par exemple sur la durée d’affinage, l’humidité, la température ou les bactéries utilisées. Mais un autre critère pourra désormais être mis en œuvre : la musique. Persuadé que celle-ci influence le goût du fromage, Beat Wampfler a voulu en avoir le cœur net. Ce fromager-affineur de Berthoud, dans l’ouest de la Suisse, a convaincu la Haute école des Arts de Berne de mener une expérience scientifique sur le sujet. Intitulée « Insonifier le fromage : entre acoustique et gastronomie », celle-ci a démarré en août dernier.

La Flûte enchantée de Mozart ou Heaven de Led Zeppelin ?

De petites meules d’emmental d’environ 40 cm de diamètre ont été installées dans des caisses en bois avec une enceinte diffusant de la musique en continu et par en-dessous, un fromage non sonorisé servant de référence. Parmi les huit mélodies testées : la Flûte enchantée de Mozart, Stairway to Heaven de Led Zeppelin, un morceau du groupe de hip-hop A Tribe called quest, un morceau de techno et des sons « sinusoïdaux » (des ondes sonores uniformes de hauteurs différentes).

Un jury d’experts s’est réuni le 16 mars dernier à Berthoud pour déterminer si les meules d’Emmental avaient un goût différent selon la musique à laquelle elles avaient été exposées. © Fabrice Coffrini, AFP

Un jury d’experts s’est réuni le 16 mars dernier à Berthoud pour déterminer si les meules d’Emmental avaient un goût différent selon la musique à laquelle elles avaient été exposées. © Fabrice Coffrini, AFP

    Après huit mois de cet affinage un peu spécial, un jury d’experts a évalué les résultats au cours d’une dégustation à l’aveugle le 16 mars dernier. Et l’expérience s’est avérée plus que concluante

    «  Il y a des différences vraiment marquées, au point où l’on se demande si c’était le même fromage au début », assure le chef Benjamin Luzuy, membre du jury, à la Radio Télévision Suisse(RTS).

    « Le fromage soumis au hip-hop se révèle particulièrement fruité, tant en termes d’odeur que de goût, et se distingue donc clairement des autres échantillons », précise le communiqué de presse de la Haute Ecole des Arts de Berne. Les basses fréquences de cette musique donneraient « des notes beaucoup plus douces et beaucoup plus florales ».

    Les meules ayant bénéficié du Mozart auraient, quant à elles, un goût plus équilibré.

    La sonochimie ou l’étude des vibrations sonores sur les objets

    Une troisième étude sera menée pour déterminer s’il y a des différences dans la composition chimique du fromage, indique Peter Kraut, directeur adjoint du département musique de la Haute Ecole des Arts de Berne et porte-parole du jury. Pour Beat Wampfler, pas de doute : les bactéries sont vivantes et certainement sensibles aux ondes. Il existe même un nom pour cette discipline s’intéressant à l’influence des ondes sonores et l’effet des résonances sur des corps solides : la sonochimie.

    Une nouvelle piste de création culinaire ?

    Au-delà du « coup de com », cette expérience ouvre la voie à un « travail créatif des aliments », juge la Haute école des Arts de Berne.

    Il pourrait également y avoir un intérêt économique, avec la possibilité de raccourcir la période d’affinage et donc d’avoir une période de stockage moins longue – un facteur de coût important dans la branche.

    Beat Wampfler n’est pas le seul à croire en la sonochimie. Le groupe de heavy metal américain Metallica fabrique par exemple son propre whisky bourbon appelé Blackened, où les fûts sont exposés à un morceau dont les ondes de basse fréquence ont été amplifiées afin « d’améliorer la structure moléculaire du whisky », indique le distilleur Dave Pickerell qui a aidé à concevoir ce breuvage.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des meules d’Emmental ont été soumises à des morceaux de musique différents durant leur affinage.

  • Selon un jury d’expert qui les a dégustées, le hip-hop donnerait un goût plus fruité que les autres styles.

  • D’après certains chercheurs, les bactéries, responsables de la fermentation, seraient sensibles aux fréquences musicales.

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Les sons “f” et “v” seraient apparus grâce à des changements de régime alimentaire


Il y a 30 ans, un linguiste américain Charles Hockett, avait émit l’hypothèse que les sons F et V étaient apparus récemment dans l’histoire humaine. Il a été beaucoup critiqué pour cette hypothèse, mais aujourd’hui, cela semble prouver qu’il avait raison. Ce qui laisse à penser que les sons du langage pourraient encore évoluer.
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Les sons “f” et “v” seraient apparus grâce à des changements de régime alimentaire

 

  • Le squelette d'un homme du Néolithique, avec la reconstruction de son visage, le 11 décembre 2013. © Leon Neal, AFP, Archives

Le squelette d’un homme du Néolithique, avec la reconstruction de son visage, le 11 décembre 2013. © Leon Neal, AFP, Archives

 

Une nouvelle étude révèle que l’introduction d’aliments mous – liés à l’apparition de l’agriculture – dans l’alimentation des premiers humains a modifié la configuration leur mâchoire, ouvrant la voie à de nouveaux sons dans le langage parlé.

Les consonnes labiodentales – ainsi dénommées car elles mobilisent l’action de la lèvre inférieure et de la rangée supérieure des dents – sont probablement apparues au cours du dernier millénaire, parallèlement aux changements dans le mouvement d’occlusion de la mâchoire provoqués par l’évolution de notre régime alimentaire”, révèle The Scientist qui relaie les conclusions d’une étude publiée dans Science le 14 mars.

En d’autres termes, l’introduction d’aliments plus mous que la viande crue à mastiquer longuement dans le régime alimentaire d’Homo sapiens s’est accompagnée d’une transformation de la façon dont se ferme la mâchoire, ce qui a permis l’apparition de sons nouveaux dans le langage parlé.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs se sont appuyés sur des bases de données historiques de linguistique, de paléoanthropologie et de production alimentaire. Puis ils ont développé un modèle biomécanique de la mâchoire qui a permis de calculer la force musculaire nécessaire pour produire ces consonnes chez l’homme moderne du paléolithique et d’aujourd’hui.

Le “système de production des sons n’est pas immuable”

“À l’aide d’outils statistiques, ils ont étudié le rapport entre la présence des consonnes labiodentales dans près de 2 000 langues et les sources de nourriture de leurs locuteurs, détaille The Scientist qui complète : Leur constat : les sociétés de chasseurs-cueilleurs ne disposent en moyenne que de 27 % des consonnes labiodentales existant dans les sociétés produisant leur propre nourriture.”

L’équipe internationale s’est penchée sur cette question en reprenant une hypothèse du linguiste américain Charles Hockett émise trente ans plus tôt. Selon lui, les sons “f” et “v” seraient apparus relativement récemment dans l’histoire de l’humanité, avec le développement de l’agriculture. À l’époque, cette proposition radicale avait été largement critiquée et Charles Hockett lui-même l’avait abandonnée.

Pour Pedro Tiago Martins, qui étudie l’évolution du langage à l’université de Barcelone, cette toute nouvelle étude s’ajoute au nombre croissant de preuves tendant à démontrer que “notre système de production des sons n’est pas immuable”, comme il le dit dans The Scientist, et qu’il peut évoluer en fonction de l’environnement et de la culture.

https://www.courrierinternational.com/

De nouveaux cadavres révélés sur l’Everest par la fonte des glaces


Le mont Everest est devenu bien malgré lui un cimetière d’alpinistes. Avec les changements climatiques, des corps réapparaissent. On estime plus 300 alpinistes mort pour avoir affronté le toit du monde.
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De nouveaux cadavres révélés sur l’Everest par la fonte des glaces

 

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Le mont Everest. Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

L’Everest est la plus haute montagne, le toit du monde. Et forcément, des milliers de personnes s’essayent à le gravir. Beaucoup ont réussi, mais de nombreuses personnes sont également mortes en essayant. Et leurs corps commencent à réapparaître.

De plus en plus de corps exposés

On estime à environ 4 800 le nombre de personnes à pouvoir se targuer d’avoir gravi l’Everest avec succès.

Mais comme le disait si bien Reinhold Messner : « La montagne n’est ni juste, ni injuste. Elle est dangereuse ».

Et forcément, certains ne redescendent pas. À ce jour, plus de 300 alpinistes auraient trouvé la mort en tentant l’escalade. Certains corps ont été retrouvés – environ un tiers -, mais les autres jonchent encore les flancs de la montagne. Et à mesure que les températures grimpent, la glace se met à fondre, révélant de plus en plus de cadavres.

L’arrivée du printemps, combinée aux effets du réchauffement climatique, révèle en effet de plus en plus de corps, certains présents sur la montagne depuis plusieurs années. Les secteurs du Camp 1, du Camp 4 et du glacier Khumbu semblent les plus concernés.

« Nous avons pu rapporter le corps d’alpinistes au cours de ces dernières années, mais d’autres – parfois morts depuis plusieurs années – commencent à apparaître », explique Ang Tshering Sherpa, l’ancien président de la Nepal Mountaineering Association. « Le niveau de glace est en baisse près du camp principal, c’est pourquoi de plus en plus de corps sont exposés ».

Des glaciers menacés

Le mont Everest n’est en effet pas épargné par le changement climatique. Ses glaciers, comme d’autres de cette région du Népal, sont soumis à une fonte de plus en plus importante. Une étude publiée en 2013 avait par exemple révélé que les glaciers autour du mont Everest avaient reculé de 400 mètres depuis 1962. Par ailleurs, depuis 1992, la température moyenne aurait augmenté de 0,6 °C, et les précipitations se seraient réduites de 100 mm durant l’hiver.

Plus récemment, une équipe de chercheurs avait analysé le glacier de Khumbu, au Népal, révélant les températures de la glace en profondeur. Ils avaient alors découvert que la température minimale de la glace n’était que de -3,3 °C, soit de 2 °C de plus que la température annuelle moyenne de l’air.

On note par ailleurs que la récupération des dépouilles sur le mont Everest peut être coûteuse : entre 15 000 et 35 000 euros. C’est pourquoi beaucoup de corps sont laissés sur place. D’autant que de nombreux alpinistes souhaitent d’eux-mêmes être laissés sur la montagne. Les corps peuvent en effet servir de repères pour d’autres alpinistes en les aidant à s’orienter. Ce faisant, même après la mort, les défunts font ainsi toujours partie de la communauté des alpinistes. Le problème est qu’avec la fonte des glaces, les corps commencent à se multiplier. Tous ne pourront donc pas rester sur le flanc de la montagne.

Source

https://sciencepost.fr/

Ces cher­cheurs finan­cés par la NASA ont créé de l’ADN extra­ter­restre


Je ne suis pas calée en génétique, mais je trouve cette recherche étrange. D’accord que cela prouve qu’il peut avoir d’autres formes d’ADN dans l’univers, ce qui à mon humble avis serait normal, mais en créer un … Alors, qu’on ne sait pas qu’elles autres formes existent vraiment
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Ces cher­cheurs finan­cés par la NASA ont créé de l’ADN extra­ter­restre

 

Crédits : Indiana Univer­sity School of Medi­cine

par  Malaurie Chokoualé

 

Non contente de tenter de détec­ter des signes de vie extra­ter­restre avec son Center for Life Detec­­tion Science (CLDS) flam­bant neuf, la NASA finance une étude qui pour­rait peut-être boos­ter ses recherches.

 Publiée dans la revue scien­ti­fique géné­ra­liste Science le 22 février, cette équipe de cher­cheurs a annoncé avoir créé son propre ADN extra­ter­restre, car introu­vable sur Terre. Il l’ont baptisé ADN Hachi­moji, qui signi­fie « huit lettres » en japo­nais.

Pour tout être vivant, l’ADN est consti­tué de quatre bases azotées diffé­rentes, soit quatre nucléo­tides diffé­rents : l’adé­nine (A), la cyto­sine ©, la guanine (G) et la thymine (T). Au cours de leurs recherches diri­gées par la Fonda­tion pour l’évo­lu­tion molé­cu­laire appliquée (Floride), les scien­ti­fiques ont tout simple­ment doublé le nombre des nucléo­tides, y ajou­tant les lettres P, B, Z et S. Cet ADN synthé­tique possède donc huit lettres au total.

Dans un commu­niqué diffusé par la NASA, Lori Glaze, direc­trice par inté­rim de la divi­sion Science plané­taire de l’agence spatiale, explique en substance que cette étude prouve que d’autres formes d’ADN peuvent exis­ter dans l’uni­vers et qu’elle permet de comprendre comment un système géné­tique est suscep­tible d’évo­luer.

« Ce nouveau travail nous aidera à déve­lop­per des instru­ments et des expé­riences effi­caces qui élar­gi­ront la portée de ce que nous recher­chons », conclut-elle.

Sources : Science/NASA

https://www.ulyces.co/