Des efforts


On veut avoir des amis, vivre en couple, être heureux, peut importe ce que l’on veut, tout ce qu’on aimerait que cela dure, il faut beaucoup d’efforts constants.  Sans effort, tout cela devient éphémère. Il ne faut jamais oublier que rien n’est acquis.
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Des efforts

 

Rien ni personne n’est jamais acquis dans la vie, les efforts et attentions c’est tous les jours

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Le Saviez-Vous ► Le café déshydrate-t-il?


Une autre croyance populaire qui vient de passer au crible. Si le café est diurétique, il n’est pas déshydratant.
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Le café déshydrate-t-il?

 

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Boire du café contribuerait à la déshydratation en faisant uriner plus souvent ?

Boire du café contribuerait à la déshydratation en faisant uriner plus souvent ? Cette croyance a la vie dure… mais est contestée par les faits, constatent le Détecteur de rumeurs et Extenso.

L’origine de la rumeur

D’où vient cette rumeur ? La réponse ne fait pas l’unanimité, mais l’une de ses sources « scientifiques » souvent citée est une recherche de 1928 qui avait conclu que la consommation de café envoyait plus souvent les hommes aux toilettes… après avoir étudié trois hommes pendant deux mois.

Les faits

Des études se sont à nouveau intéressées à la question dans les années 1990, dans un contexte sportif : sachant que la caféine entraîne une hausse de la performance, ce gain ne serait-il pas annulé par la déshydratation — puisqu’un sportif déshydraté risque d’être moins « performant » ? Les conclusions, depuis, sont négatives (notamment dans cette méta-analyse de 2007) : la consommation de boissons, caféinées ou non caféinées, résulte chez un individu moyen en la même quantité d’urine produite. Du moins — selon ces mêmes études — tant que la consommation de caféine demeure sous les 225 mg par jour, soit l’équivalent de deux tasses de café. Ou l’équivalent de la caféine contenue dans cinq à six tasses de thé, ou quatre à cinq canettes de boissons gazeuses de type cola.

Autrement dit, ces boissons caféinées — auxquelles on pourrait ajouter les boissons énergisantes et le lait au chocolat — contribuent à l’hydratation quotidienne du corps, comme l’eau.

Toutefois, chez certaines personnes, la caféine devient effectivement un diurétique, c’est-à-dire une substance qui augmente la production d’urine, lorsque sa consommation quotidienne se situe entre 240 mg et 640 mg. Par contre, même dans ces cas où il y a augmentation de la production d’urine, rien ne permet de conclure que l’individu est en train de se déshydrater !

Selon les critères de Santé Canada, une consommation d’environ 300 mg de caféine par jour pour une « femme en âge de procréer » et de 400 mg pour les autres adultes, est considérée modérée. La clinique Mayo mentionne pour sa part 400 mg, sans faire de distinctions entre hommes et femmes.

Verdict

Vous pouvez boire votre tasse de café matinale en paix : une consommation raisonnable de caféine n’entraîne pas plus de déshydratation que la quantité équivalente d’eau.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée


Il semblerait que les sodas, boissons énergisantes ou jus de fruit industriels sucré ou avec du faux sucre soit un danger pour une mort prématurée et surtout pour les femmes. Les scientifiques ne savent pas pourquoi les femmes sont plus touchées. De toute manière, les boissons gazeuse et le restes ne devraient pas être une habitude de consommation
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Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée

 

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Les femmes sont les plus touchées.

Si votre péché mignon est le Coca-Cola, cet article est pour vous. La consommation fréquente de sodas, boissons énergisantes et jus de fruits industriels entraînerait un risque élevé de mort prématurée, particulièrement chez les femmes, selon Vasanti Malik, chercheuse et chargée de cours au département de nutrition de l’école de santé publique Harvard T.H. Chan, qui s’est penchée sur le sujet.

D’anciennes études montraient déjà une corrélation entre les boissons sucrées, la prise de poids, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, explique-t-elle à CNN. Pour elle, il était temps de déterminer s’il y avait un lien entre les sodas et les morts prématurées.

Des risques très élevés chez les femmes

Vasanti Malik et ses collègues ont utilisé les données de 37.716 hommes américains provenant d’une étude sur le suivi des professionnels de la santé, commencée en 1986. Pour les femmes, ils ont collecté celles de 80.647 Américaines, issues d’une recherche sur la santé des infirmières, débutée en 1980. L’équipe scientifique a examiné les différentes données à un instant T, en 1994.

Elle a remarqué que les principales causes de morts prématurées étaient les maladies cardiovasculaires, puis les cancers, notamment du colon et du sein.

Les résultats ont montré que les femmes qui buvaient deux portions (cannette, verre, bouteille) de soda par jour avaient 63% de risques supplémentaires de mourir prématurément, par rapport à celles qui en consommaient moins d’une fois par mois. Les buveurs réguliers, quant à eux, ne présentaient que 29% de risques en plus de mourir prématurément, comparé aux consommateurs très modérés de ce type de boissons. Les scientifiques n’ont pas encore réussi à déterminer pourquoi les femmes étaient beaucoup plus touchées que les hommes.

Globalement, le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire augmente de 31% et celui de mourir d’un cancer de 18%, entre les groupes qui boivent plus de deux portions par jour et ceux qui en boivent moins d’une par mois.

Le lien entre la consommation de sodas et une mort prématurée est toujours présent même lorsque des facteurs comme l’activité physique, l’alimentation, les données démographiques, les antécédents familiaux de diabète de type 2 sont pris en compte.

Faux sucre, fausse bonne idée

Vasanti Malik a également examiné les effets des boissons sucrées par des substituts comme l’aspartame. Au premier abord, ces sodas dits «sans sucres» semblent être une bonne idée. Cependant, les mêmes risques de mort prématurée par maladies cardiovasculaires se présentent pour les femmes qui en boiraient en moyenne quatre par jour. Les hommes, eux, ne sont pas touchés.

Une étude nationale de la Women’s Health Initiativemenée sur le long terme aux États-Unis a également révélé une corrélation entre les morts prématurées des femmes de plus de 50 ans et les boissons contenant du faux sucre.

Robert Rankin, président du Calorie Control Council, une organisation représentant l’industrie des aliments et des boissons hypocaloriques, recommande de ne pas tirer de conclusions hâtives de cette étude.

«Il est probable que les sujets de l’étude couraient déjà un risque plus élevé de développer ces affections et ont choisi des boissons sucrées hypocaloriques pour gérer leur consommation de calories et de sucres, ces produits s’avérant sans danger et bénéfiques pour ceux qui gèrent leur poids et leur glycémie.»

http://www.slate.fr/

Fera-t-on un jour de la publicité pour vous inciter à acheter du cannabis?


J’espère que le cannabis qui est légal depuis quelques mois au Canada, n’aura pas les mêmes facilités que l’alcool. Ca il y a des similarité quand l’alcool a commencé à été légalisé. Pour ma part, j’y vois une grande différence. Nous l’avons vu aux nouvelles quand il y a risque d’intoxication de cette drogue chez les enfants et dernièrement des brownies au cannabis a été servi à des personnes âgées, je trouve qu’il y a beaucoup plus de risque avec la drogue qu’avec l’alcool. Bref, si incité, les gens dans le but de vendre du cannabis serait vraiment serait une catastrophe, même si cela pourrait être économiquement rentable.
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Fera-t-on un jour de la publicité pour vous inciter à acheter du cannabis?

 

Le cannabis
Comprendre la légalisation et ses effets

Notre perception du cannabis évoluera-t-elle avec la légalisation? (Archives) Photo: iStock

Julie Tremblay

Le cannabis est légal depuis maintenant cinq mois au Canada, mais près de la moitié des Québécois considèrent toujours qu’il est socialement inacceptable d’en consommer, selon l’Institut de la statistique du Québec.

Or, à une certaine époque, la consommation d’alcool était elle aussi mal vue, une perception qui a changé du tout au tout, au fil du temps, ce qui pourrait arriver aussi avec le cannabis.

Il y a près de 100 ans, le gouvernement du Québec créait les premières succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ), connue autrefois sous l’appellation Commission des liqueurs.

La Société des alcools du Québec s'appelait à ses débuts la  Commission des liqueurs. Elle est devenue la Régie des alcools du Québec en 1961, puis la SAQ en 1971.

La Société des alcools du Québec s’appelait à ses débuts la Commission des liqueurs. Elle est devenue la Régie des alcools du Québec en 1961, puis la SAQ en 1971. Photo : Courtoisie SAQ

Ces magasins étaient régis par des règles très strictes, qui ressemblent en plusieurs points à celles de la Société québécoise du cannabis (SQDC).

C’était un comptoir, comme il y en a dans une caisse populaire par exemple et il n’y a aucun produit qui était visible, explique l’historien Gilles Laporte. La loi était très claire : un consommateur ne peut acheter que deux bouteilles de 26 onces par visite par jour. 

photo ancienne hommes derrière un comptoir

Lors de la création de la Commission des liqueurs, les produits étaient vendus derrière un comptoir. (1926) Photo : Courtoisie SAQ

Tout compte fait, on est en face d’un régime qui tolère l’alcool. Ça visait à l’époque à satisfaire les plus puritains, les prohibitionnistes, tout en satisfaisant un public qui voulait quand même garder un accès à l’alcool. Gilles Laporte, historien

On observe un peu le même phénomène avec le cannabis. L’état l’a légalisé et en vend, mais interdit la publicité, présente les produits de façon sobre derrière un comptoir, et offre même la livraison confidentielle sur son site de vente en ligne.

Des étagères remplies de produits du cannabis.

Les produits vendus par la SQDC se trouvent derrière un comptoir. Les consommateurs doivent obtenir l’aide d’un commis pour y avoir accès. (Archives) Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Vers une meilleure acceptation sociale du cannabis?

Cela a pris un demi-siècle après la légalisation de l’alcool pour que les Québécois puissent voir les produits alcoolisés et y avoir un accès direct en magasin.

Pour la première fois depuis un demi-siècle, les Québécois pouvaient voir le produit alcoolique avant de l’acheter […] C’est passé très rapidement dans les usages et dès 1974, ç’a été généralisé et tous les magasins de la SAQ offrent le libre-service. Gilles Laporte

Trois hommes devant des rayons remplis de bouteilles d'alcool

Le premier magasin libre-service de la SAQ a vu le jour à Sherbrooke, en 1970. Photo : Courtoisie SAQ

Cela ne risque pas d’arriver à court terme dans les SQDC, selon le chercheur à l’Institut universitaire sur les dépendances et professeur à l’Université de Montréal, Jean-Sébastien Fallu.

Je ne suis pas sûr qu’on va voir à très court terme des dégustations à la SQDC comme on en voit dans les SAQ, explique-t-il, mais je pense qu’à mesure que les moeurs évoluent, que l’opinion publique évolue, qu’on va pouvoir sentir les produits avant de les acheter.

On l’a vu aux États-Unis, l’appui à la légalisation augmente après la légalisation. […] On s’attend à la même chose ici. Jean-Sébastien Fallu, chercheur régulier, Institut universitaire sur les dépendances, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Même s’il déplore que les fumeurs de marijuana soient stigmatisés dans l’opinion publique, M. Fallu craint qu’à long terme, l’effet contraire se produise, comme pour l’alcool.

Je crains qu’on banalise un peu et que nos gouvernements soient sensibles aux revenus qu’on peut en tirer, explique-t-il.

Fera-t-on la promotion du cannabis?

Dans les années 1990, soit plus de 70 ans après la création de la Commission des liqueurs, la Société des alcools du Québec a pris un virage plus commercial.

L’historien Gilles Laporte raconte qu’en l’espace d’un peu moins d’un siècle, l’alcool est passé d’ un produit hautement sulfureux, pratiquement interdit, associé au diable et à la débauche, à un produit de consommation plus banal, dont on fait maintenant la promotion, ce qui laisse présager que cela pourrait être le cas aussi avec le cannabis.

L'entreprise MedMen a lancé une campagne de promotion aux États-Unis afin où elle tente de démontrer que les consommateurs de marijuana sont aussi des gens normaux et pas nécessairement des drogués.

L’entreprise MedMen a lancé une campagne de promotion aux États-Unis afin où elle tente de démontrer que les consommateurs de marijuana sont aussi des gens normaux et pas nécessairement des drogués. Photo : MedMen

https://ici.radio-canada.ca/

Non, ne vous injectez pas du jus de fruits directement dans les veines


Il y a des gens qui ont vraiment des idées étranges pour être en santé. Une Chinoise croyant bien faire s’est injecté un mélange de 20 jus de fruit. Elle a failli mourir, heureusement qu’elle a vite compris que les causes de ses malaises étaient probablement dû à cette injection dans les veines.
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Non, ne vous injectez pas du jus de fruits directement dans les veines

Une seringue

DROITS D’auteur de l’image FOTOGLORIA

Légende de l’image La femme a été admise en soins intensifs pendant cinq jours.

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

S’injectez du jus de fruits dans les veines, une femme vient de le faire. Selon elle, « pour être en meilleure santé ». Résultat : elle est passée à deux doigts de la mort.

L’intention première est partagée par à peu près tout le monde. Chacun d’entre nous aspire au bien-être, et pour cela, il existe différentes solutions. Un bon bol d’air, de la nourriture saine, du sport, de la méditation, des visites au musée, bref… Tout un tas de choses. Mais certains semblent pousser ces conseils un peu loin. Comme cette femme de 51 ans, en Chine, qui a récemment décidé de s’injecter du jus de fruits (une vingtaine) directement dans les veines. Et forcément, il y a eu des complications.

5 jours aux soins intensifs

C’est du moins ce que nous apprend un article paru dans BBC News. Après s’être injecté son cocktail de fruits, des symptômes ont commencé à apparaître : fièvre, et peau irritée. Établissant un possible lien avec sa perfusion de jus de fruits, la patiente s’est donc rendue à l’hôpital affilié à l’Université Xiangnan à Hunan, en Chine. Une batterie d’examens a ensuite révélé des lésions au foie, aux reins, au cœur et aux poumons. Direction donc les soins intensifs, où la patiente restera pendant cinq jours.

Au final, tout est bien qui finit bien. La patiente est depuis retournée chez elle, avec la ferme intention de ne plus recommencer. Son cas a par ailleurs été largement commenté sur les réseaux sociaux chinois. De nombreux internautes se sont moqués, mais beaucoup ont également souligné le cruel manque de connaissances médicales de base en Chine.

fruits

Crédits : Pixabay

Source

https://sciencepost.fr/

Des exercices pour améliorer l’autonomie des aînés


Suite a des hospitalisation ou quelque chose de similaire, les ainés ont tendance a devenir plus sédentaire et le risque de chute est plus grand. Le fait de prescrire des exercices pour les ainés aidera probablement à les faire qu’une simple recommandation.
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Des exercices pour améliorer l’autonomie des aînés

 

Les exercices sont prescrits au patient par son... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)

Les exercices sont prescrits au patient par son médecin au même titre que la médication qu’il devra prendre. Il ne s’agit pas d’une simple recommandation, et cela ajoute une certaine urgence à la chose.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

 

JEAN-BENOIT LEGAULT
La Presse Canadienne
Montréal

Les personnes âgées ont souvent tendance à se sédentariser au terme de leur hospitalisation, ce qui les rend encore plus fragiles et augmente leur risque de chutes et donc d’une nouvelle hospitalisation.

Un nouveau programme développé par deux chercheuses montréalaises pourrait toutefois briser ce cercle vicieux en permettant aux médecins de prescrire aisément des exercices physiques à leurs patients âgés au moment de leur congé, de manière à accentuer leur autonomie.

Mylène Aubertin-Leheudre et Marie-Jeanne Kergoat, qui enseignent respectivement au département des sciences de l’activité physique et à la faculté de médecine de l’Université de Montréal, ont mis au point un « arbre décisionnel » basé sur deux « tests » : le lever de la chaise – qui mesure la capacité cardiorespiratoire du patient – et un test d’équilibre qui permet de savoir si le patient est à risque ou non de chuter.

Ces deux tests fournissent un score au physiothérapeute ou au médecin, ce qui mène ensuite à l’un des 27 programmes d’exercices qui ont été créés.

Et c’est là une facette cruciale de cette approche : les exercices sont prescrits au patient par son médecin au même titre que la médication qu’il devra prendre. Il ne s’agit pas d’une simple recommandation, et cela ajoute une certaine urgence à la chose.

« Le médecin dit à son patient, ‘Basé sur votre test, je vous prescris ce programme d’activité physique à faire à la suite de votre séjour hospitalier pour continuer à être autonome et redevenir en forme’ », a précisé Mme Aubertin-Leheudre.

À raison de 15 ou 20 minutes par jour, les patients sont par exemple invités à se lever plusieurs fois d’une chaise d’affilée sans se tenir avec les mains, à faire le balancier sur une jambe et l’autre en se tenant après une table, à se déplacer de côté ou en avant et en arrière, à lever les genoux en alternance en ayant une table à côté d’eux, ou encore à se mettre sur la pointe des pieds ou les talons en alternance.

Les chercheurs espéraient que la vingtaine de participants à leur projet effectueraient leurs exercices trois fois par semaine. Ils les ont plutôt faits quatre ou cinq fois.

D’emblée, l’étude a démontré une amélioration de la vitesse de marche et de l’équilibre des aînés. Aucune augmentation du nombre de chutes n’a été détectée. Les aînés ont aussi fait état d’une meilleure qualité de vie.

La prochaine étape du projet consistera à comparer le recours aux services de santé des patients qui auront fait ces exercices à celui des patients qui ne l’auront pas fait.

https://www.lapresse.ca

Il frôle la mort à cause d’un coton-tige dans l’oreille


 

Cela fait des années qu’on mentionne que le coton-tige ne va pas dans l’oreille. Même si nous avons l’impression que cela nettoie bien le conduit auditif, il y a toujours du cérumen qui s’accumule plus loin et peut causer des infections qui peuvent être très grave. Difficile de se défaire de cette mauvaise habitude
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Il frôle la mort à cause d’un coton-tige dans l’oreille

 

VOYAGERIX VIA GETTY IMAGES

Le coton-tige dans l’oreille, ce n’est pas recommandé, d’ailleurs.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

Un Britannique de 31 ans qui s’était nettoyé les oreilles avec un coton-tige a bien failli y laisser sa peau.

L’homme a été hospitalisé après avoir été soudainement terrassé par des convulsions. Les médecins ont éventuellement découvert qu’un débris de coton s’était logé dans le conduit auditif externe, causant une infection et des abcès.

L’infection s’était propagée à la mastoïde, une structure osseuse du crâne qui communique avec l’oreille moyenne, et l’homme a eu besoin d’une intervention chirurgicale et d’antibiotiques intraveineux pour s’en remettre, peut-on lire dans le journal médical The BMJ.

Le nettoyage au coton-tige: déconseillé

Ce n’est pourtant pas d’hier qu’on déconseille à la population de se nettoyer les oreilles avec un coton-tige.

«L’oreille n’a pas besoin d’un nettoyage quotidien, a rappelé le docteur Luc Monette, le président de l’Association d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec. Le cérumen est essentiel au conduit auditif externe, c’est une barrière, c’est une défense naturelle contre les bactéries et les champignons… S’il n’y a plus de cérumen, la peau peut sécher (…) et ça crée des portes d’entrée aux infections.»

Tenter de nettoyer le cérumen pourra le pousser vers la portion osseuse de l’oreille, où il n’y a plus de poils. On risque aussi de le coller un peu trop sur la peau et les poils, ce qui fera en sorte qu’il ne fera plus ressortir les éléments, les corps étrangers et la poussière au niveau du canal, ce qui se fait de façon naturelle.

«Le problème est que les gens utilisent (un coton-tige) et ils pensent qu’ils vont nettoyer le cérumen, mais à chaque fois ils en poussent un peu, ils impactent tout ça, il y a toujours un peu de coloration sur leur conduit auditif externe, ils pensent faire un bon travail, mais le message ne passe pas (…)», a déploré le docteur Monette.

Qu’il provienne d’un coton-tige ou d’ailleurs, poursuit-il, un corps étranger peut faire en sorte qu’il y ait un bris au niveau cutané. Les bactéries pourront alors entrer et créer une infection.

«Je pratique depuis 21 ans. Des corps étrangers dans le conduit auditif externe, on en voit régulièrement. Toute infection peut arriver chez un patient en bonne santé avec un corps étranger qui reste logé longtemps au niveau cutané», a-t-il dit.

https://quebec.huffingtonpost.ca/