Échouement massif et mystérieux de dauphins sur une plage du Cap-Vert


Ce 24 septembre, des centaines de dauphins sont échoués sur la rive 163 dauphins, des adultes avec leurs petits ou des jeunes, se sont échoués sur la rive d’une île en Afrique de l’Ouest. Plusieurs sont mort et d’autres, on peut présumer qu’ils ont pris le large après les efforts des défenseurs de l’environnement, de pompiers, d’insulaires et aussi des touristes. Les causes ne sont pas encore connues, espérons qu’avec les prélèvements et autres études pourront donner des réponses.
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Échouement massif et mystérieux de dauphins sur une plage du Cap-Vert

(Praia) La défenseure de l’environnement Katia Lopes a bon espoir que la récente mort massive de plus de 100 dauphins sur une plage du Cap-Vert aura quand même un peu de bon : pour la cause de la conservation et pour la compréhension d’un phénomène souvent inexpliqué.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Des images spectaculaires filmées par l’ONG cap-verdienne BIOS.CV parmi d’autres et diffusées sur les réseaux sociaux montrent des dizaines de dauphins échoués sur le sable ou dans quelques centimètres d’eau sur des centaines de mètres le long d’une plage de l’archipel. Des dizaines de personnes les poussent ou les tirent par la queue pour les remettre dans les flots de l’Atlantique, en vain.

Ce 24 septembre, 163 dauphins, des adultes avec leurs petits ou des jeunes, se sont échoués sur la rive orientale de Boa Vista, une des îles qui forme l’État insulaire au large de l’Afrique de l’Ouest, explique Katia Lopes, une coordinatrice de BIOS.CV.

En fin de journée, malgré la mobilisation de défenseurs de l’environnement, de pompiers, d’insulaires et même de touristes étrangers, 136 dépouilles ont été dénombrées, laissant supposer qu’une partie des 163 autres avaient repris la mer, quitte à aller mourir ailleurs.

Ces dauphins dits d’Electre ou péponocéphales, communs au large du Cap-Vert, étaient apparemment venus expirer là dans la nuit.

Le Cap-Vert est, comme d’autres régions du monde, coutumier des échouements de mammifères marins, dont les causes peuvent être multiples, expliquées ou non, d’origine humaine ou pas.

« Autant que ça, c’est plus rare, mais c’est arrivé par le passé, comme en 2007, quand nous en avions eu plus de 200 de cette même espèce », rappelle Katia Lopes.

Quant aux raisons de ce naufrage massif, « ça peut être dû à tellement de choses », dit-elle.

« Beaucoup de gens spéculent sur des activités de sonar » ou d’éventuels exercices militaires au large, poursuit-elle, en soulignant que ce sont des conjectures et que le chef du groupe peut aussi avoir été malade et avoir entraîné les autres dans sa perte.

Par chance, « nous avons beaucoup d’informations ».

Des prélèvements ont été effectués sur 50 dauphins et quatre carcasses ont été congelées. Des vétérinaires de l’université de Las Palmas (îles Canaries) sont attendus pour se pencher sur les causes du phénomène, au titre du projet européen Marcet.

Marcet est dédié à la protection des cétacés et du milieu marin et au caractère durable de l’activité touristique qui y est associée autour des îles de cette partie de l’Atlantique.

Contrairement à l’habitude, ces derniers jours, l’ONG a reçu les appels de dizaines de journalistes du monde entier, qui ont visionné les images de l’hécatombe.

« Je veux y voir quelque chose de positif », assure Katia Lopes : l’indication possible d’un intérêt accru pour les questions environnementales et d’une « prise de conscience grandissante » de leur urgence.

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Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au Canada


Au Canada, il est maintenant interdit de capturer, faire l’élevage, exporter ou importer et tenir en captivité les baleines, dauphin et marsouin. Seuls ceux qui sont déjà en captivité ont malheureusement un droit acquis. Pour la recherche, cela dépend si c’est pour l’intérêt de l’animal. C’est une bonne chose qu’enfin, on reconnaît l’importance de laisser ces mammifères marins en liberté. A noter que quelques conservateurs étaient contre cette loi …
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Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au Canada

Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au

PACIFIC PRESS VIA GETTY IMAGES

Une bonne journée pour les animaux au Canada.


Il est désormais interdit de garder en captivité des baleines et des dauphins au Canada, en vertu d’un projet de loi adopté lundi à Ottawa.

La pièce législative, qui doit encore recevoir la sanction royale, éliminera progressivement la pratique consistant à maintenir en captivité les cétacés — tels que les baleines, les dauphins et les marsouins —, mais les deux établissements qui en gardent en ce moment bénéficieront d’une clause de droits acquis.

La chef du Parti vert, Elizabeth May, qui parrainait le projet de loi d’initiative parlementaire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «bonne journée pour les animaux au Canada».

Elle a rappelé que plusieurs scientifiques avaient démontré qu’il était essentiel de cesser cette pratique avec les cétacés, «qui ont besoin de l’océan, d’espace, d’une communication acoustique sur de longues distances».

Le projet de loi, qui était en troisième et dernière lecture à la Chambre des communes lundi, a reçu l’appui des libéraux, des néo-démocrates et des bloquistes. Quelques conservateurs s’y sont opposés.

Il interdit la capture de cétacés sauvages, mais permet la réhabilitation et le sauvetage des mammifères aquatiques. Le projet de loi modifie également le Code criminel, créant de nouvelles infractions de cruauté envers les animaux liées à la captivité des cétacés. L’élevage est également interdit.

Le projet de loi proscrit aussi l’importation et l’exportation de cétacés, avec des exceptions uniquement pour la recherche scientifique ou «s’il en va de l’intérêt» de l’animal, la décision finale étant laissée au ministre.

«C’est un moment décisif pour les baleines et les dauphins, et une reconnaissance puissante que notre pays n’accepte plus d’emprisonner des animaux intelligents et sensibles dans de minuscules réservoirs à des fins de divertissement», a déclaré Camille Labchuk, directrice générale du groupe de défense des droits des animaux Animal Justice.

Le parc Marineland, à Niagara Falls, en Ontario, ainsi que l’aquarium de Vancouver, en Colombie-Britannique, sont les deux seuls établissements au Canada qui gardent en captivité des cétacés.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Plus de 1100 dauphins échoués sur la côte atlantique française depuis janvier


Plus de 1 100 dauphins échoués sur des côtes françaises de l’Atlantique causé par les filets de pêche. Les dauphins se nourrissent des mêmes poissons qui sont pêchés par les chalutiers. Depuis décembre dernier, ces bateaux de pêche sont dotés de répulsifs sonores. Cependant, cela ne semble pas suffisant ..
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Plus de 1100 dauphins échoués sur la côte atlantique française depuis janvier

 

Le phénomène n'est pas nouveau et varie selon... (PHOTO FRED TANNEAU, ARCHIVES AFP)

Le phénomène n’est pas nouveau et varie selon les années, mais depuis 2017 il s’est accentué, chaque année battant le record de la précédente, faisant craindre pour la préservation de l’espèce dans la zone.

PHOTO FRED TANNEAU, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Nantes

 

Plus de 1100 dauphins ont été retrouvés échoués sur la côte atlantique depuis le début de l’année, majoritairement victimes des filets de pêche qui les prennent au piège, a annoncé mercredi l’Observatoire spécialisé Pelagis, qui alerte sur le maintien de l’espèce dans la zone.

« Le dernier chiffre consolidé était à 1100 individus au lundi 18 mars. Les départements les plus concernés sont la Vendée, la Charente-Maritime puis la Gironde », a déclaré à l’AFP Willy Dabin, chercheur à l’observatoire spécialisé dans les mammifères et oiseaux marins.

Parmi les dauphins, 90 % portent des traces de captures accidentelles dues aux filets de pêche dans lesquels ils se retrouvent prisonniers jusqu’à l’asphyxie, lorsqu’ils chassent le bar et le merlu, également ciblés par les pêcheurs, a-t-il indiqué. 

Depuis le 1er décembre 2018, des « pingers » – des répulsifs sonores – équipent pourtant les chaluts pélagiques français opérant dans le golfe de Gascogne, un dispositif qui « permet de limiter de plus de moitié les captures accidentelles de dauphins », selon le Comité national des pêches et des élevages marins.

« La capture zéro n’est pas visée, car dès lors qu’on exploite le milieu, il y a des dommages collatéraux, mais il faut rester dans des mesures beaucoup plus raisonnables qu’aujourd’hui », a souligné M. Dabin.

Le phénomène n’est pas nouveau et varie selon les années, mais depuis 2017 il s’est accentué, chaque année battant le record de la précédente, faisant craindre pour la préservation de l’espèce dans la zone, selon l’Observatoire.

Les dauphins échoués sont majoritairement de « jeunes adultes des deux sexes, en voie de se reproduire » et « en terme démographique c’est un effondrement qui est problématique », a ajouté M. Dabin.

Mais les causes des captures par des navires de pêche ne sont pas clairement identifiées.

« Il est ainsi prioritaire de renforcer les travaux d’expertise avec les partenaires scientifiques associés afin d’identifier les différentes flottilles françaises ou étrangères impliquées, et de poursuivre la mise en place de mesures de prévention », ont déclaré les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture dans un communiqué commun, le 6 mars. 

Les deux ministères travaillent notamment à l’élaboration d’un plan d’action pour la protection des cétacés sauvages visant à réduire ces captures accidentelles.

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La chasse au dauphin au Japon "viole le bien-être animal"


Je ne sais pas s’il y a des chances pour que cette action en justice puisse gagner la cause des dauphins, mais cela serait une bonne chose.
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La chasse au dauphin au Japon « viole le bien-être animal »

© reuters.

Des défenseurs de l’environnement et des animaux ont intenté une action en justice inédite pour tenter de faire cesser la « pêche dirigée » des dauphins au Japon, qu’ils jugent cruelle et illégale.

Les pêcheurs poussent les dauphins dans une étroite baie en frappant sur leurs bateaux afin de les désorienter. Les animaux, pris de panique, se trouvent souvent piégés dans des filets, étouffent et se noient.

Les défenseurs des animaux expliquent que certains de ces mammifères se heurtent violemment contre des rochers et meurent de leurs blessures tandis que d’autres sont tués par les pêcheurs, qui enfoncent à plusieurs reprises de longs tubes métalliques juste derrière l’évent, afin d’endommager la colonne vertébrale.

Dans leur plainte déposée la semaine dernière, ils demandent au gouverneur de la région de Wakayama de révoquer le permis de « pêche dirigée » de trois ans accordé aux navires dans le port de Taiji (ouest du Japon).

« De nombreux Japonais prennent les dauphins pour des poissons »

Cette pratique a été filmée en 2009 pour le documentaire « The Cove » (La baie de la honte), un réquisitoire contre la chasse aux dauphins pratiquée dans ce port de pêche historique du sud de l’île de Honshu. Ce long métrage avait été couronné d’un Oscar en 2010 et avait attiré l’attention du monde sur cette pratique.

Selon un avocat impliqué dans cette démarche, il s’agit là de la première action en justice contre la chasse de Taiji. Les plaignants arguent que cette méthode de chasse viole la loi japonaise sur le bien-être des animaux.

« De nombreux Japonais prennent les dauphins pour des poissons et pensent à tort que cette loi ne s’applique pas », explique Ren Yabuki, chef d’une ONG environnementale, qui a déposé la plainte avec un résident de Taiji ayant requis l’anonymat.

Aucune déclaration n’avait pu dans l’immédiat être obtenue de responsables de la préfecture de Wakayama au sujet de la plainte.

Les dauphins sont traditionnellement pêchés pour leur viande dans l’archipel nippon et les défenseurs de cette chasse affirment qu’elle est un élément important de la culture locale. De nos jours, de plus en plus de ces cétacés sont capturés et vendus à des aquariums, face à la demande croissante de la Chine notamment.

Le Japon défend farouchement sa chasse à la baleine et au dauphin. Il a suscité un tollé en décembre en annonçant son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI) dans le but de reprendre la chasse commerciale dès juillet prochain.

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Les écologistes exhortent les gens à cesser de remettre à l’eau les dauphins égarés


Avec les réseaux sociaux, les vidéos voir un animal en détresse amène des gens à prendre des risques pour eux ou l’animal ou les deux. Le problème est qu’en voulant bien faire, ils risquent de causer plus de problèmes. C’est le cas des dauphins qui s’échouent sur les plages.
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Les écologistes exhortent les gens à cesser de remettre à l’eau les dauphins égarés

 

Les experts en matière d’animaux informent les baigneurs qui trouvent des dauphins dans le sable. Ces gens bien intentionnés essaient de remettre le dauphin dans l’océan. Les experts disent que c’est quelque chose que tu ne veux pas faire. Ils comprennent l’idée d’aider l’animal, mais en fait, tu pourrais faire plus de mal que de bien.

La Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals ou RSPCA a passé beaucoup de temps à documenter les habitudes des mammifères sauvages. Ils le font pour que nous puissions les protéger et préserver les zones où ils survivent. Le comportement humain a eu un impact négatif sur de nombreux habitats animaux, y compris les dauphins. La RSPCA aide à prévenir l’extinction des animaux. Ils croient que l’une des premières étapes pour atteindre cet objectif est de garder le public informé et éduqué.

Les réseaux sociaux ont mis l’accent sur le fait remettre à la mer les dauphins égarés sur les plages.

Les vidéos et les histoires donnent l’impression que les humains sauvent les dauphins, mais les scientifiques et les groupes de défense des animaux nous informent que nous faisons une erreur en les repoussant dans l’eau. Il est douloureux de penser qu’un animal souffre. La Royal Society a documenté que deux dauphins qui ont été remis dans l’océan se sont retrouvés morts sur la plage. Ils se sont égarés au Pays de Galles.

C’est difficile à croire, mais les dauphins sont sur la plage pour une raison. Ils peuvent être en train de mourir ou être atteints d’une maladie mortelle.

Les remettre à l’eau est contre-productif pour leur bien-être.

N’essaie pas de les pousser, de les traîner ou de les ramasser et de les remettre à l’eau. La meilleure chose à faire quand tu trouves un dauphin égaré est d’appeler les autorités responsables des animaux. Ils sont formés pour s’occuper de la faune.

Il faut se rappeler que ces mammifères sont mignons et très populaires auprès du public, mais qu’ils sont sauvages. Tu pourrais te mettre en danger en les touchant. Le groupe de défense des animaux recommande de garder une distance de sécurité avec le mammifère et de ne pas le toucher ou tenter de le caresser.

Laisse-le tranquille.

Si tu trouves un animal en détresse, en particulier un dauphin, la meilleure chose que tu puisses faire pour ta sécurité et le bien-être du dauphin est d’appeler les secours de ton animal local. Parle à tous tes amis qui vont à la plage de cette situation dangereuse. Ça arrive plus souvent qu’on ne le pense.

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Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines


Si ce ne sont pas les tortues, c’est d’autres animaux marins qui meurent en grand nombre. Cette fois-ci, cela se passe sur les côtes américaines. Des dauphins et des phoques meurent à cause d’une toxine provenant de la marée rouge.
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Hécatombe de dauphins et de phoques sur les côtes américaines

 

Barb Parsons / La Presse Canadienne

Des dizaines de dauphins et des centaines de phoques se sont échoués ces deux derniers mois sur les plages de Floride et du nord-est des États-Unis, ont annoncé vendredi les autorités américaines.

Deux enquêtes ont été lancées pour comprendre l’origine de ces hécatombes distinctes de plusieurs milliers de kilomètres, a annoncé l’administration océanique et atmosphérique nationale (NOAA).

Au total, 48 dauphins morts et un vivant ont été retrouvés sur les côtes du sud-ouest de la Floride entre le 1er juillet et le 30 août, selon la NOAA, ainsi que des centaines de tonnes de poissons morts.

La cause est une «marée rouge» apparemment causée par la microalgue Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique, surtout présent dans le Golfe du Mexique, qui produit une neurotoxine.

Habituellement, le nombre de dauphins échoués dans la région est de trois ou quatre par mois.

Les autopsies réalisées sur dix dauphins ont confirmé la présence de Karenia brevis, ce qui montre que les morts «sont probablement liées à la marée rouge», a dit Teri Rowles, responsable d’un programme de la NOAA sur la santé des mammifères marins, lors d’une conférence téléphonique avec la presse.

Beaucoup plus au nord, sur les côtes du Maine, du New Hampshire et du nord du Massachusetts, une épizootie d’une maladie infectieuse frappe les phoques.

Depuis juillet, 599 cas de phoques échoués, dont 462 morts, ont été dénombrés, auxquels s’ajoutent probablement des centaines de cas non confirmés, selon Teri Rowles.

Certains des phoques étaient contaminés par un virus de la grippe aviaire ou un autre virus similaire à la maladie de Carré canine, également appelée «peste des phoques», qui avait décimé les phoques de la mer du Nord en 2002, notamment.

Les autorités ne veulent pas encore conclure sur les raisons de la mort des phoques en si grand nombre. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont lancé des investigations.

Il est conseillé aux touristes, avant un week-end de trois jours qui marque aux États-Unis la fin traditionnelle de l’été, de ne pas s’approcher des animaux morts sur les plages, afin d’éviter toute contamination sur eux-mêmes ou leurs animaux de compagnie.

Bien que les souches de virus ne soient pas identifiées, «nous partons du principe que tout virus de la grippe a le potentiel de (passer des animaux aux hommes), jusqu’à preuve du contraire», a dit Michele Walsh, vétérinaire du département de l’Agriculture de l’État du Maine.

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Une «marée rouge» décime la population aquatique de la côte ouest de la Floride


Un désastre naturel qui généralement est de moindre envergure, mais ce que connais certaines villes en Floride est un désastre pour les animaux marins. Même si cela est naturel, il se peut que l’agriculture, les déchets mal traités aide à la prolifération de ces algues toxiques.
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Une «marée rouge» décime la population aquatique de la côte ouest de la Floride

 

 

Agence France-Presse
SARASOTA

Les autorités ont décrété l’état d’urgence en Floride, où une «marée rouge» dévastatrice noircit l’eau de mer et tue dauphins, tortues marines et poissons à un rythme effréné.

Rien que ce mois-ci, plus de cent tonnes d’animaux marins ont été ramassées sur des plages désertes et empestées par une odeur nauséabonde autour de la ville de Sarasota, sur la côte ouest de la Floride, normalement très prisée des touristes.

Depuis le 7 août, douze dauphins se sont échoués sur le rivage du comté, tous morts, un bilan équivalent à celui d’une année entière normalement.

«C’est physiquement et mentalement épuisant», lâche Gretchen Lovewell, du Mote Marine Laboratory, en charge d’une équipe recueillant les tortues et les mammifères marins en détresse ou décédés.

La marée rouge, «red tide» en anglais, est un phénomène naturel provoqué par le Karenia brevis, un organisme unicellulaire microscopique surtout présent dans le golfe du Mexique. Il relâche une neurotoxine puissante pouvant se propager dans l’air, causant migraines, toux et crises d’asthme chez l’homme.

Le Karenia brevis se retrouve tout au long de l’année en faible quantité. Mais si ces organismes se multiplient, le péril est grand pour les animaux. Les tortues marines et les lamantins risquent de respirer leurs neurotoxines ou de mourir en ayant mangé des poissons ou des algues infectés.

Il s’appelait Speck

Dimanche, près de Siesta Key, classée parmi les plus belles plages des États-Unis, Mme Lovewell a été appelée pour récupérer un dauphin en décomposition.

Il s’appelait Speck. Il avait 12 ans.

«C’était bouleversant», raconte Randall Wells, directeur du programme de recherches sur le dauphin de la baie de Sarasota.

Le scientifique sort une carte attestant de tous les endroits où Speck a été aperçu par les chercheurs ces dernières années.

La mère et la grand-mère du dauphin avaient également été suivies à la trace. Elles sont mortes en avalant du matériel de pêche.

«Speck, on le connaissait depuis sa naissance», se remémore Wells. «On lui avait donné le nom de mon père.»

Le phénomène qui touche actuellement la Floride a débuté en octobre 2017, mais il s’est largement accentué ces dernières semaines, se propageant sur la côte ouest de l’État, de Tampa à Naples, sur une distance de 320 kilomètres.

L’agriculture industrielle et un mauvais traitement des déchets peuvent favoriser la prolifération des algues toxiques, bleues ou vertes, un autre problème qui touche les eaux de Floride. Et il en serait de même pour la marée rouge, selon des experts.

Le tourisme en souffre

L’odeur du poisson en décomposition a fait mal à l’économie locale, privée de millions de dollars des revenus provenant de la pêche et du tourisme en haute saison.

«Notre vie, c’est le tourisme ici dans le sud-ouest de la Floride», se lamente Omar Botana, propriétaire d’un commerce de location de bateaux à Bonita Springs, au nord de Naples.

«Ça a touché notre commerce à hauteur de 40 % je dirais», confie-t-il.

Les riverains touchés espèrent que des mesures vont être prises, comme la construction de lacs de retenue afin de traiter l’eau, ou une utilisation réduite d’engrais favorisant la prolifération d’algues nuisibles.

Après la dernière marée rouge d’envergure, en 2005-2006, les dauphins avaient continué à en souffrir, note Randall Wells.

Seuls deux dauphins auraient été tués à l’époque à cause des toxines. Mais de très nombreux poissons étaient morts, poussant les cétacés affamés à se rabattre sur les filets de pêche, qui représentent pour eux un risque conséquent.

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Un animal hybride de dauphin-baleine repéré au large de la côte d’Hawaii


Ce n’est pas une nouvelle espèce, mais un hybride entre une baleine et un dauphin, enfin la baleine est aussi appelé dauphin d’Électre ou baleine à tête de melon.
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Un animal hybride de dauphin-baleine repéré au large de la côte d’Hawaii

 

dauphin baleine hybride

Crédits : Kimberley A Wood / Cascadia Research

par Brice Louvet

Une équipe de biologistes confirme aujourd’hui avoir découvert, au large des côtes de Kauai, un animal bien particulier : le « Wolphin », un hybride entre dauphin et baleine.

Il semblerait qu’une amitié inter-espèce ait été un peu « plus loin » que d’ordinaire. Selon une nouvelle analyse génétique, son père était un dauphin à dents rugueuses, et sa mère était un dauphin d’Électre (ou baleine à tête de melon). L’animal a été reconnu ce vendredi comme premier hybride de ce genre. Le cétacé avait été repéré pour la première fois en août 2017 par des chercheurs du Cascadia Research Collective lors d’un voyage de deux semaines financé par l’US Navy pour documenter la vie marine dans les eaux hawaiiennes.

« Nous avions les photos et nous pensions qu’il s’agissait d’un hybride à partir de caractéristiques morphologiques intermédiaires entre les espèces », explique le biologiste marin Robin Baird au site The Garden Island.

Soupçonneuse, l’équipe a finalement pu faire une biopsie de l’animal en utilisant une arbalète équipée d’une fléchette. L’échantillon de peau a ensuite confirmé la filiation de l’animal. Une découverte inhabituelle à plus d’un titre.

Le dauphin d’Électre est en effet relativement rare dans les eaux d’Hawaï  (entre 200 et 300 individus). Une femelle aurait alors été aperçue en train d’évoluer avec un groupe de dauphins à dents rugueuses. Les chercheurs pensent qu’elle pourrait être la mère de l’hybride, qui vit maintenant avec sa nouvelle famille.

Notons tout de même que comme les orques, les bélugas et les globicéphales, les baleines à tête de melon sont en réalité des espèces de dauphins (delphinidae) – et les dauphins sont une sous-famille de baleines. Et, bien que rares, d’autres hybrides de dauphins sont connus, tels que la progéniture d’un grand dauphin et d’une fausse orque, appelé un grand-duc, et le résultat du croisement entre un béluga et un narval, appelé narluga.

Mais un hybride animal ne signifie pas nécessairement une nouvelle espèce. En effet, de tels hybrides génétiques sont souvent infertiles ou se reproduisent très difficilement. Cela signifie qu’ils ne peuvent généralement pas produire de descendance viable avec leur propre espèce.

Source

https://sciencepost.fr/

Ces scientifiques ont découvert que les dauphins s’appellent par leur prénom


Encore une autre preuve qui montre comment les dauphins sont très intelligents. Ils sont capables reconnaitre un sifflement qui peut être un « prénom » individuel et aussi son appartenance ou suivre un réseau social.
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Ces scientifiques ont découvert que les dauphins s’appellent par leur prénom

 

Crédits : Britz

par  Malaurie Chokoualé

Les dauphins sont des êtres bruyants. À chaque instant, ils émettent des suites de sifflements et de clics complexes. Certains de ces sons sont destinés à l’écholocalisation (propagation d’ondes acoustiques sous l’eau pour se repérer ou repérer son entourage), mais d’autres sont utilisés pour s’identifier, se présenter, comme le révèle une étude publiée le 7 juin dans la revue Current Biology.

Il existe un « sifflement signature » (ou signature sifflée) qui apparaît au cours des premiers mois de la vie d’un dauphin (mâle ou femelle) et qu’il garde ensuite le reste de sa vie. En outre chez les mâles, on a pensé un temps que les membres d’une même alliance possédaient une sorte de mot de passe secret, des noms similaires. Mais cette nouvelle étude prouve que ce n’est pas le cas, c’est encore plus précis que cela.

« Nous avons constaté que les grands dauphins mâles qui forment des partenariats ou des alliances de coopération à long terme conservent des étiquettes vocales individuelles, ou “noms”, qui leur permettent de distinguer amis et rivaux dans leur réseau social », explique Stephanie King, biologiste marine à l’université d’Australie-Occidentale, dans un communiqué. « Notre travail montre que ces noms aident les mâles à garder une trace de leurs nombreuses relations : qui sont leurs amis, les amis de leurs amis et qui sont leurs concurrents. »

À grand renfort de microphones sous-marins, les chercheurs ont examiné les grands dauphins de la baie Shark (située à l’Ouest de l’Australie) et ont identifié les « sifflements signature » de 17 mâles adulte, « ce qui leur permet de suivre ou de maintenir un réseau social fascinant de relations et de coopération », poursuit King. Cette étude prouve bien que les dauphins peuvent déterminer au son d’un sifflement à la fois le prénom individuel de chacun mais aussi son appartenance (ou non) à leur alliance.

Source : Current Biology

http://www.ulyces.co/

À Bali, des dauphins aux dents limées pour protéger les touristes


Ces centres les animaliers devraient être boycottés, mieux encore fermer et payer une forte amende pour que les bêtes puissent aller dans des refuges et aider les animaux qu’ils peuvent retourner à l’état sauvage. À Bali, pour que les chers touristes puissent interagir avec des dauphins, ils ont limé ou arraché les dents de ces animaux dans un endroit qui ne répondent pas du tout à leur besoin. Et d’autres animaux en Indonésie subissent de la cruauté tout cela pour que le tourisme puisse interagir avec ces bêtes telles que les éléphants, orang-outangs, tortues pour des égoportraits
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À Bali, des dauphins aux dents limées pour protéger les touristes

 

Dauphin | MONICA via Flickr CC License by

Dauphin | MONICA via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Une association a retrouvé des dauphins avec des dents manquantes ou limées dans une attraction touristique de Bali.

Repéré sur Newsweek, The Independent

L’association World Animal Protection a publié une enquête qui révèle les conditions déplorables des animaux utilisés dans les attractions touristiques de plusieurs îles d’Indonésie. Parmi les pires abus mis à jour, il y a le cas d’un centre marin dans lequel plusieurs dauphins avaient eu des dents arrachées ou fortement limées afin qu’ils puissent interagir avec les touristes sans risque de morsure.

«Les dents de deux femelles, et aussi de certains jeunes mâles, avaient été limées et presque complètement aplaties, et certaines semblaient avoir disparu, précise le rapport. Lorsque nous avons posé des questions au personnel, ils ont dit que les dents de ces dauphins ne poussaient pas parce qu’ils étaient élevés en piscine. C’est impossible et il est fortement probable que les dents aient été limées pour empêcher les dauphins de mordre le personnel et les touristes.»

Dans cet établissement à Bali, les visiteurs paient pour nager avec les dauphins, qui sont parqués dans des piscines trop petites pour leurs besoins (10 mètres sur 20 mètres pour quatre dauphins.)

Comme des visiteurs s’étaient déjà plaint de ce centre, il y était interdit de prendre des photos ou de filmer.

Sur les 26 attractions animalières examinées par World Animal Protection, aucune ne respectait les besoins élémentaires des animaux. Des orang-outangs étaient forcés à interagir avec des touristes pour faire des selfies, avant d’être replacés dans des cages. Les auteurs ont aussi vu des touristes saisir des tortues par la carapace.

Quant aux éléphants utilisés pour les promenades touristiques, ils avaient des comportements répétitifs anormaux symptômatiques de stress aigü, selon le rapport. Dans un cas, un éléphant avait été forcé à s’assoir par un homme portant un fusil.

«Les sites internet de certains de ces endroits décrivent des troupeaux d’éléphants vivant en paix, ce qui semble idyllique, explique Chiara Vitali de World Animal Protection, mais on ne vous montre pas qu’ils vivent enchaînés dans des champs sans nourriture, sans ombre et sans possibilité de communiquer avec d’autres éléphants».

Le directeur de l’association, Steve McIvor, appelle à boycotter ces lieux, en expliquant qu’à partir du moment où un touriste peut monter sur un animal, le prendre dans ses bras ou faire un selfie avec lui, il s’agit de cruauté.

http://www.slate.fr/