Le Saviez-Vous ► Les animaux peuvent-ils être allergiques ?


Comme les humains, les chats et les chiens peuvent souffrir d’allergie. Les coupables peuvent être la salive de puce, les acariens, le pollen et même l’alimentation. Même si l’allergie sera présente pendant toute la vie de l’animal, il existe des traitements pour les aider

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Les animaux peuvent-ils être allergiques ?


Christian Mueller /Shutterstock.com

L’allergie existe chez le chien comme chez le chat. Fréquent, ce problème se manifeste essentiellement par des atteintes de peau – la dermatite atopique – ou par des troubles respiratoires.

La salive des puces, les acariens et les aliments sont les causes les plus fréquentes d’allergie, chez le chien et le chat. Ainsi, la dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces (DHPP) est particulièrement fréquente.

 « Quelques piqûres suffisent à déclencher des réactions souvent importantes », souligne l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), sur son site internet.

La dermatite atopique elle, est une réaction à des allergènes de l’environnement comme des acariens ou des pollens. Mais des aliments peuvent aussi être en cause. Par exemple : la viande de bœuf ou de poulet, des céréales (blé, riz…), des conservateurs ou des colorants.

Démangeaisons

Si les allergies alimentaires peuvent se manifester tôt – dès l’âge de 6 mois chez certains chiens – les premiers symptômes apparaissent généralement entre 1 et 3 ans. Les démangeaisons sont à surveiller. Les vétérinaires parlent de prurit : grattage, mordillement, léchage. Des « boutons » ou des plaques rouges peuvent aussi apparaitre sur différentes parties du corps comme la face, les oreilles, les pattes et la croupe.

En présence de signes inquiétants, sollicitez le vétérinaire.

Aujourd’hui, « les possibilités diagnostiques et thérapeutiques sont performantes », conclut l’EnvA. Et n’oubliez pas que malgré tout, « un animal allergique le reste toute sa vie ».

Source : Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), Unité de Parasitologie – Mycologie – Maladies parasitaires et fongique.

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Une nouvelle manière de mesurer les signes vitaux chez les animaux


C’est une belle avancée pour prendre les signes vitaux des animaux sans pour autant les  »connecté » avec des électrodes. Ils utiles une puce près de l’animal qui enregistre des ondes sonores du rythme cardiaque et respiratoire.
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Une nouvelle manière de mesurer les signes vitaux chez les animaux

 

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Des chercheurs américains ont réussi à mesurer les signes vitaux de petits animaux sans leur placer des électrodes sur le corps. Le stress de la pose et du port de ces électrodes introduit une distorsion importante dans nombre d’études médicales.

« Notre système peut révolutionner le suivi des signes vitaux en laboratoire ou dans leur habitat naturel », expliquaient les auteurs, des biologistes de l’Université Cornell dans l’État de New York, dans la revue Science Advances à la mi-février.

La technique consiste à placer près de l’animal une puce qui enregistre les ondes‎ sonores qu’il émet. Certaines fréquences de ces ondes correspondent aux rythmes cardiaque et respiratoire.

Les puces ont tout d’abord été testées sur un rat de laboratoire endormi dont les signes vitaux étaient aussi surveillés par des électrodes traditionnelles reliées par des files à un appareil de mesure. Les résultats étant bons, les puces ont ensuite été utilisées pour un cobaye éveillé, une tortue, un hamster, un perroquet et un poisson combattant (betta). Les résultats étaient bons pour la respiration et les battements du coeur de toutes les espèces, sauf le poisson, où seuls les battements cardiaques ont « probablement » pu être mesurés avec la puce sans fil, selon les chercheurs.

Le stress des animaux de laboratoire est une source de soucis pour plusieurs chercheurs, qui doivent en tenir compte pour interpréter leurs résultats. Les électrodes compliquent aussi l’étude des petits animaux dans leur habitat naturel.

De plus, la fourrure et les écailles compliquent la mesure des signes vitaux par les électrodes‎. Un gel est parfois appliqué dans ces cas, ce qui introduit une distorsion supplémentaire. Certains biologistes mettent les électrodes sur des muqueuses comme la bouche, mais leur conductivité électrique est variable et le stress est encore plus grand. Certains animaux doivent être anesthésiés avant d’être branchés tellement ils sont nerveux.

La mesure sans électrode pourrait éventuellement migrer vers l’homme, une transition compliquée par l’extrême précision‎ et fiabilité nécessaire dans la surveillance et le diagnostic des patients. Quelques avancées apparaissent toutefois : cette semaine dans la revue Pediatrics, des chercheurs américains décrivent un système sans fil, mais avec des électrodes des signes vitaux des bébés, ce qui facilite leurs liens avec leurs parents.

https://www.lapresse.ca/

Santé canine: attention aux parasites printaniers!


On a tous hâte au printemps. Pas seulement nous, les parasites aussi pour s’installer chez des hôtes, comme nos animaux domestiques. Il est donc important de penser aux traitements anti-parasitaires pour éviter bien des maux.
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Santé canine: attention aux parasites printaniers!

Le retour du beau temps est l’occasion de faire de longues promenades à l’extérieur avec votre chien. Mais le réchauffement des températures comporte sa part de risques, puisque toutes sortes de parasites peuvent se tenir dans l’ombre et s’attaquer à votre animal préféré.

Avec l’aide de parasitepolice.ca, nous avons dressé cette liste des parasites canins les plus nuisibles :

Santé canine: attention aux parasites

Personne n’aime penser à ces vilains parasites, mais protéger votre chien est absolument essentiel. Visitez parasitepolice.capour en savoir plus sur les méthodes de lutte antiparasitaire.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Ces entreprises britanniques implantent des micropuces sous la peau de leurs employés


Le Big Brother prend plusieurs formes et les micropuces implantés sur des employés me semble aller à l’encontre de la protection de la personne.
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Ces entreprises britanniques implantent des micropuces sous la peau de leurs employés

 

Selon une enquête du Guardian parue dimanche 11 novembre, de plus en plus d’entreprises britanniques implantent des micropuces dans les mains de leurs employés.

En effet, BioTeq fait partie des compagnies embauchées par des entreprises du Royaume-Uni pour implanter des puces RFID sous l’épiderme de leurs employés, qui peuvent ensuite les utiliser pour accéder aux bâtiments de l’entreprise ou encore stocker des données personnelles et/ou professionnelles.

Le fondateur de BioTeq, Steven Northam, a déclaré que la majeure partie du travail de sa société était destiné aux personnes qui souhaitaient utiliser les puces pour accéder à leur maison et leur voiture. Mais il confesse avoir aussi fait implanter des puces RFID dans les mains de travailleurs des secteurs financier et technologique du Royaume-Uni. Ces micropuces ont également été expédiées dans d’autres pays intéressés, notamment en Espagne, en France, en Allemagne, au Japon et en Chine.

Les groupes de défense des droits des travailleurs au Royaume-Uni protestent contre cette tendance d’implantation de micropuces sur les travailleurs, qui, selon eux, menacent de donner aux employeurs de nouveaux outils pour surveiller leurs employés.

 « La micropuce va donner aux patrons encore plus de pouvoir et de contrôle sur leurs travailleurs », affirme Frances O’Grady, secrétaire générale du Trades Union Congress, avant d’ajouter :

« Les risques sont réels et les employeurs se doivent pas les oublier, ni faire pression sur le personnel pour qu’il accepte cette implantation. »

Reste à prouver que ce n’est pas déjà le cas.

Source : The Guardian

https://www.ulyces.co/

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Le Saviez-Vous ► Les remèdes contre la peste les plus inefficaces de l’histoire


La médecine a fait de grands progrès et c’est une chance pour nous, même s’il y a encore beaucoup trop de maladies sans traitements et que des épidémies sévissent encore. Imaginez être né pendant que les épidémies de pestes faisaient des millions de victimes sas savoir l’origine de la maladie, ni comment la soigner et ne pas connaître non plus les règles d’hygiène de bases. Il y a eu plusieurs traitements au Moyen-Age, qui étaient totalement inutile, jusqu’à temps qu’on instaure la quarantaine, qu’on procède au ménage et désinfection et enfin l’arrivé des antibiotiques.
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Les remèdes contre la peste les plus inefficaces de l’histoire

 

Peinture illustrant les effets de la peste à Bâle, en Suisse, en 1349.

Peinture illustrant les effets de la peste à Bâle, en Suisse, en 1349.   Photo : Getty Images

 

PAR MARINE GASC

Aujourd’hui je vous parle de la peste, principalement la peste bubonique, qui a dévasté l’Europe durant tout le Moyen-Age. Les connaissances de l’hygiène, du corps et de la médecine n’étant pas les mêmes qu’aujourd’hui, on a essayé vraiment beaucoup de choses complètement inefficaces et c’est ce dont je vous parle aujourd’hui.

Tout d’abord, la peste bubonique, c’est quoi ?

Quels sont les symptômes ? Il y en a quatre.

– Une grande fièvre
– Une atteinte profonde de l’état général accompagnée de délire et hallucinations
– Un désordre digestif
– Un bubon, un ganglion enflammé soit à l’aine, soit au creux de l’aisselle.

Aujourd’hui on sait que les piqûres de puces en sont à l’origine, tout comme tous les animaux qui transportent ses petites bêtes nuisibles dans leurs poils, comme les rats.

    Les grandes épidémies de peste

    La première grosse épidémie de peste touche l’Europe en 1348. Et elle fait 28 millions de victimes. Eh oui ! La France perd environ 40% de sa population, soit environ 7 millions sur les moins de 18 millions. Et la population Européenne chute de presque 50%. Puis en 1410, rebelote, mais l’épidémie est moindre. Puis à nouveau en 1522 où on retrouve de nombreux cas dans l’ouest du royaume, notamment à Lyon et Grenoble. Ou encore en 1720, à Marseille.

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    Les engraisseurs : à Grenoble, on raconte qu’il existait des personnes mal intentionnées qui allaient récupérer du pus sur les bubons des pestiférés pour le déposer sur les portes et serrures de leurs ennemis afin de les éliminer de la surface de la terre. Lorsqu’ils étaient pris en flagrant délit, on les tuait sur place, sinon, c’était le bûcher pour eux ! Gallica

    On peut aussi parler d’une épidémie qui a touché tout le bassin méditerranéen au VIème siècle, la peste de Justinien, mais les informations sont minimes. Plusieurs villes ont perdu la moitié de leur population, mais difficile d’étendre les statistiques à la population européenne. La ville de Clairmont (aujourd’hui Clermont-Ferrand) a connu des journées avec plus de 300 cadavres…. Et pour cause… On ne sait pas comment soigner la peste et surtout, on ne sait pas comment on l’attrape !

    Les pires remèdes inefficaces

    On ne peut pas reprocher aux médecins du Moyen Age de ne pas avoir nos connaissances actuelles sur la peste, ses causes et ses traitements… Mais quand même… Ils nous donnent des explications pour le moins douteuses comme l’alignement des planètes ou le courroux divin et pour tenter de soigner ou maîtriser les épidémies, les efforts mis en place sont pour le moins étonnant.

  • Les éponges de vinaigre des quatre voleurs

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    On pense que la peste, comme de nombreuses maladies, se transmet par la bouche, le souffle et la salive. Alors pour se protéger, on imbibe une éponge de vinaigre blanc, d’absinthe, de genièvre ou encore de marjolaine, sauge, clou de girofle, romarin et camphre qu’on considère comme désinfectants et on se le met devant la bouche. C’est d’ailleurs pour ça que le médecin De Lorme a créé le masque au bec de canard que l’on connaît bien, on y plaçait les éponges ou les plantes aromatiques désinfectantes et en avant ! Les médecins se vêtaient d’une grande cape, d’un chapeau, de gants et de leur masque pour entrer en contact avec les victimes et tenter de les soigner. En vain. Tout le monde pensait que le masque et les plantes permettaient aux médecins de ne pas attraper la peste, en réalité, c’est leur grande cape en cuir qui les protégeaient des piqûres de puce ! Gallica

  • La religion

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    Pour calmer la colère de dieu, l’homme n’est jamais en perte d’imagination. Certains priaient pour demander la clémence, notamment Saint-Roch après le Xvème siècle, mais d’autres sont carrément allés dans un autre délire. C’est le cas du mouvement des flagellants qui devient très important en 1349. Les mecs pensent que la peste est un chatiment divin contre les pêchés commis par les humains. C’est en Europe centrale, en Pologne, Allemagne, Pays-Bas et France que le mouvement prend de l’ampleur. Les flagellants se déplacent de ville en ville, nus jusqu’à la ceinture, par groupe de 50 ou 100 personnes et ils se filent des coups de fouets tout en chantant des cantiques pour se purifier mais aussi pour purifier l’humanité toute entière. Petit à petit, le mouvement s’essouffle.

    SaintRoch

    Quant à Saint-Roch, c’est un montpelliérain qui est né environ en 1350 et qui est décédé 28 ans plus tard de la peste. Durant ses dernières années de vie (et il n’en a pas eu beaucoup), il a passé son temps à visiter les pestiférés pour tenter de soulager leurs souffrances et leur apporter un peu de réconfort. Jusqu’au jour où il choppe lui aussi la peste. Saint Roch décide alors de s’isoler dans une forêt afin de ne pas contaminer d’autres personnes. Pendant plusieurs jours, le chien du voisin lui apportait de la nourriture, c’est pourquoi on le représente toujours avec un bubon sur la jambe et un chien. Gallica

  • Les régimes alimentaires pour lutter conte la peste

    En 1400, l’abbé Carton de Bruges rédige une ordonnance pour lutter contre la peste, il y note qu’il faut manger en grande quantité des légumes légers et de la viande après les avoir faits mariner durant de longues heures dans du vinaigre. Il existe aussi de nombreuses recettes mi-magiques mi-cheloues….

    pigeon et coq au cul plumé

  • Les remèdes magiques

    Un peu comme le Grand Albert pour les philtres d’amour, on trouve de nombreuses recettes pour éloigner la peste. Notamment à base d’animal mort, ou encore de sécrétions, de sang ou de bave. Par exemple, il est conseillé de placer une grenouille vivante sur les bubons des malades pour rééquilibrer les humeurs. Le seul truc qui devait fonctionner plutôt bien, c’était les recettes à base d’opium. Bah oui… C’est pas de la magie, mais de la chimie.

    Les saignées

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    Les saignées et les purges sont pratiquées sur tous les malades. Et comme on le sait, c’est non seulement inefficaces mais en plus c’est mortel. En vidant le sang des pestiférés, on ne fait que les épuiser encore plus. Jusqu’au XIXème siècle, on pratique les saignées sur les parties proches du bubon car on ne connaît pas du tout le principe de circulation du sang dans le corps. Alors on pense que le sang infecté est juste à côté de la plaie.

  • La chaleur d’un bain chaud

    Autre solution inefficace, utiliser la chaleur pour atténuer la maladie. Les personnes qui souffrent de fièvre, il faut à la limite les mettre dans un bain frais pour tenter de faire chuter la température, mais surtout pas dans un bain chaud… C’est pourtant bien ce que certains médecins recommandent. En revanche, ils pensent aussi que faire bouillir l’eau avant de la boire ou la viande avant de la manger permet de la désinfecter et c’est tout à fait vrai, or, la fièvre ne s’attrape pas en consommant de la viande.

    Les méthodes contre la peste qui fonctionnent

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    Heureusement pour l’humanité, au bout d’un moment, on a trouvé des solutions qui fonctionnent. Certaines par hasard, d’autres parce qu’on a fait de gros progrès médicaux avec de meilleures connaissances du corps humain. Gallica

  • La quarantaine pour lutter contre la peste

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    Dès le XIIIe siècle, on chasse les pestiférés hors de la ville et on leur demande d’aller mourir dans les campagnes. On monte même des murailles pour éviter de les voir revenir et un garde est chargé de vérifier qui entre et qui sort de la ville. Ambiance quoi. A partir du XVème siècle, on ne chasse plus les malades hors de la ville mais on les confine dans des quartier ou des rues bien précises. Les bulletins de santé du XVIIIe siècle permettent une mise en quarantaine de 9, 20, 40 jours ou plus. Si t’es pas mort au bout d’un certain délai et que tu sembles aller mieux, tu peux sortir de chez toi. Pas avant ! En 1720, un capitaine de santé est chargé de frapper à toutes les portes de son secteur pour vérifier qu’il n’y a pas de nouveaux malades. Si c’est le cas, il doit quitter sa maison. Si un malade tente de cacher sa contamination, il risque la mort. Si quelqu’un cache la maladie d’un autre, même principe : au bûcher. Tout le monde est responsable de la santé publique et il ne faut pas prendre de risque.

    Ils pratiquent aussi l’abstinence sexuelle pour éviter de propager la maladie d’un humain à l’autre.

  • Le ménage, nettoyage et les latrines

En 1580, on demande à la population de ne plus jeter les pots de chambre dans la rue, qu’on soit malade ou non. On enterre les cadavres plus rapidement que d’habitude et on ne laisse pas les pendus durant des semaines sur les gibets. On tue les chiens errants et il est interdit de rentrer les animaux (porcs, vaches, moutons) dans la ville, ne serait ce que pour traverser. Même les prostituées ne peuvent pas rester dans les ruelles pour travailler. Les maisons étaient rarement nettoyées mais en période d’épidémies de peste, on fait appel à un parfumeur et on désinfecte (sans le savoir vraiment) avec des plantes comme la marjolaine, le thym la menthe, ou encore l’origan et la lavande. Ces plantes sont encore aujourd’hui réputées comme désinfectantes et antiseptique. (voici une recette). Dans la mesure du possible, si une victime de la peste décède chez elle, on brûle tout, les tissus, les meubles… Sinon, on tente de désinfecter avec des encens de plantes antiseptiques.

En 1720, même le courrier est désinfecté. Gallica

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Et toutes ses petites habitudes, figurez-vous que ça limite les puces, eh oui, si les animaux errants sont éliminés, si les maisons sont nettoyées de fond en comble, et bien plus de rats, plus de rats, plus de puce, plus de puce, plus de piqûre, plus de piqûre, plus de peste ! Ou beaucoup moins.

A partir du XVIIIème siècle, les épidémies de peste sont moins nombreuses et beaucoup moins meurtrières. En France, la dernière épidémie date de 1945, en Corse. Il y a eu 10 victimes. 10, et pas la population corse dans sa totalité. Et c’est plutôt cool, finalement. Maintenant, on connaît aussi les antibiotiques qui permettent de soigner la peste. Malheureusement, la peste continue de sévir en Afrique et refait de nombreuses apparitions en Russie et aux USA depuis les années 1990, on cherche alors un vaccin qui permettrait d’éradiquer définitivement la maladie.

http://www.racontemoilhistoire.com

Le Saviez-Vous ►10 morsure et piqures d’insectes communs que tout le monde devrait pouvoir reconnaitre


Chaque insecte piqueur laisse une trace qui est particulière à leur espèce. Autrement dit chaque piqûre à son insecte
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10 morsure et piqures d’insectes communs que tout le monde devrait pouvoir reconnaitre

 

Admettons-le, tout le monde a été piqué ou mordu par un insecte à un moment dans sa vie. La plupart des gens connaissent ça chaque été.

Clairement, c’est plus fréquent durant les périodes plus chaudes, mais dans tous les cas, il peut être difficile d’identifier qui vous a choisi pour être sa victime (pour peu que vous n’ayez pas pu prendre le coupable sur le fait bien entendu).

Certaines morsures infectieuses peuvent provoquer de sérieuses complications, occasionnant des enflures, des lésions cutanées ou de graves démangeaisons. La plupart des morsures provenant des insectes communs sont sans danger, alors que d’autres peuvent être vecteurs de graves bactéries/maladies.

De ce fait, il est important de pouvoir identifier ce qui vous a mordu/piqué exactement, et ce que vous devez faire afin d’agir sur les symptômes qui en résulteront.

Pour reprendre les célèbres mots du Guide du voyageur galactique « Ne paniquez pas ! » Vous trouverez ici un petit guide qui vous aidera à identifier quels sont les insectes qui vous embêtent

Bourdon

Se faire piquer par un bourdon n’est amusant pour personne. Après la piqure, la région impactée vire souvent au rouge et enfle énormément. La peau développera des cloches, et rafraichir cette zone peut apporter un petit soulagement.

Dans certains cas, la piqure d’un bourdon peut provoquer une réaction allergique que déclenchera votre système immunitaire.

Si votre estomac commence à s’engourdir ou que vous avez une sensation de froid, que vos lèvres virent au bleu et que vous respirez avec difficulté, dans ce cas, contactez les médecins immédiatement.

Abeilles

Si vous avez été piqué par une abeille, la peau autour de la piqure peut devenir rouge et enfler. Après quelque temps, cela peut commencer à démanger.

Le premier jour après la piqure, l’enflure peut augmenter et la douleur peut irradier en vague à partir de la zone concernée. Les piqures d’abeilles sont habituellement sans danger sur le long terme et sous réserve que vous ne ressentiez pas de complications, vous pouvez simplement attendre jusqu’à ce que les symptômes se dissipent.

Cependant, il est important que vous enleviez le dard, pour éviter que davantage de poison ne se propage dans votre corps. Pour un meilleur traitement, extirpez le dard avec un petit objet comme un couteau ou même vos ongles.

Guêpe

Sans doute le fléau le plus célèbre de tout l’été, la piqure d’une guêpe qui est souvent similaire aux morsures des autres insectes. La région impactée peut virer au rouge, enfler, pendant que la victime ressentira une douleur et potentiellement de terribles démangeaisons.

Dans certains cas, des saignements sont possibles. Contrairement aux abeilles, les guêpes peuvent piquer plusieurs fois, donc il est d’autant plus important de savoir si vous êtes allergique ou pas.

Le moustique

La majorité des gens sont habitués aux piqures de moustiques, mais en même temps, il peut être difficile de déterminer qui provoque quoi.

Les piqures de moustiques ressemblent à des points rouges qui enflent, approximativement de la taille d’une petite baie. Les moustiques aiment prélever le sang là où la peau est la plus fine et c’est plus facile pour elles d’atteindre les vaisseaux sanguins ainsi. Quand elles s’abreuvent, elles injectent leur salive dans la plaie, ce qui anesthésie la zone piquée et qui fait que ce soit difficile de détecter quand elles passent à l’acte.

Tiques

Ceux qui se font piquer par une tique très souvent ne savent pas à quel moment cela se serait produit. Si vous êtes piqué cependant, vous pouvez vous attendre à voir une tache rouge là où la tique s’était posée.

Habituellement, la zone ne devrait pas faire plus de quelques centimètres de diamètre, alors qu’il n’est pas inhabituel de voir une petite bosse au centre là où la tique se nourrissait

Puces

Les piqures de puces peuvent être difficiles à diagnostiquer soi-même, car elles sont souvent méprises pour des réactions allergiques ou des piqures de moustiques. Contrairement aux piqures de moustiques toutefois, ces piqures-là peuvent être très douloureuses et démanger terriblement.

Les puces piquent habituellement les jambes des gens pendant leur sommeil, alors que ces bestioles peuvent mordre plusieurs fois en un ‘passage’, donc il y a souvent un tracé de morsure espacé d’environ 1 à 2 cm.

Fourmis

La plupart des fourmis ne représentent pas de menace pour les humains. Cependant, les fourmis rouges sont des nuisibles qui sont répandues dans le monde et qui sont célèbres pour leurs morsures très douloureuses – elles peuvent même provoquer des cicatrices dans certains cas !

Le poison des fourmis contient des toxines qui peuvent provoquer des réactions allergiques et – dans des cas extrêmes – provoquer des chocs anaphylactiques. Habituellement toutefois, les symptômes sont légers et similaires aux piqures de moustique dans la plupart des cas.

Une piqure de fourmi se distinguera par un point rose, et la peau tout autour sera sensible et vous démangera. Au moment de la morsure, la victime peut ressentir une douleur sur le coup.

Taons

Si vous avez déjà été piqués par un taon, vous savez que vous ne voudrez pas que cela se reproduise. Dans de rares cas, les piqures de taons peuvent provoquer un empoisonnement du sang et des infections.

Elles peuvent ressembler à de grosses mouches épaisses, mais le taon hématophage peut infliger une morsure sévère et douloureuse, laissant souvent une marque et provoquant des œdèmes.

Nettoyez la zone concernée à l’eau froide et appliquez des glaçons.

Poux

Si vous constatez des petits points rouges qui ressemblent à des piqures de moustiques, là où poussent vos cheveux – par exemple, sur votre tête, sur votre nuque ou derrière vos oreilles – cela peut laisser comprendre que vous avez des poux.

Des démangeaisons sévères constituent un symptôme évident de la présence de poux, et sont provoquées par des piqures. Pour être sûr que vous avez des poux, passez un peigne à poux dans vos cheveux et voyez ce qui tombe dans le lavabo. Les poux font en moyenne entre un et trois millimètres de long, et ont des corps translucides.

Punaises

Personne ne souhaite avoir à gérer des punaises.

Les piqures de punaises ressemblent à celles qu’infligent les moustiques, bien qu’elles suivent souvent un tracé en zigzag. Les symptômes habituels incluent des enflures, des rougeurs, des douleurs et parfois développer du pus.

Malheureusement, vous ne pouvez pas vous débarrasser vous-mêmes des punaises, même si les morsures s’estomperont. Contactez une société d’extermination pour vous aider à traiter votre problème de punaise.

https://fr.newsner.com/

Des tatouages intelligents de conception québécoise au Super Bowl


Moi tout ce qui facilite un paiement avec des gadgets intelligents, je les redoute beaucoup. Bon, peut-être que je suis vieux jeu, mais c’est un moyen, d’après moi de perdre le contrôle de ses économies .. Peut-être que je me trompe
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Des tatouages intelligents de conception québécoise au Super Bowl

 

Ce tatouage permet de payer sans contact.

Ce tatouage permet de payer sans contact.   Photo : Connect & Go

Avant même que les Eagles et les Patriots ne s’affrontent dimanche, l’entreprise québécoise Connect & Go avait déjà gagné son pari. Plus de 70 000 amateurs de football portaient un tatouage intelligent conçu pour le paiement rapide.

Pour une deuxième année, cette innovation de Connect & Go a été testé durant la grand-messe de la NFL qui se tenait à Minneapolis, dans le cadre d’une campagne de paiement sans friction, en partenariat avec Visa et U. S. Bank.

Le tatouage intelligent, muni d’une puce, permettait de payer sans contact sur le site du Super Bowl.

« On se met un tatouage sur la main, on le relie à notre carte de crédit et on se promène. On scanne son épiderme et automatiquement, ça paie! », explique le cofondateur de Connect & Go Dominic Gagnon.

Le coeur de cette nouvelle technologie, ce n’est pas le tatouage, mais plutôt la puce. Connect & Go est surtout connue pour ses bracelets connectés.

Des bracelets connectés au JO

Le rideau tombé sur le Super Bowl, Connect & Go a maintenant la mission d’assurer la sécurité du village olympique de Pyeongchang, en fournissant des bracelets connectés aux athlètes et à leur famille.

L'un des bracelets conçus par la compagnie Connect & Go.

L’un des bracelets conçus par la compagnie Connect & Go. Photo : Radio-Canada/Olivier Lalande

« Qui le veut ne peut pas rentrer au village olympique. La sécurité au niveau du village olympique, c’est vraiment quelque chose d’important », informe Dominic Gagnon.

Le bracelet va être lié à la reconnaissance faciale. Chaque athlète ou membre de leur famille sera pris en photo. Dominic Gagnon, cofondateur de Connect & Go

Ce bracelet offre la possibilité de désactiver des accès à distance.

« Je peux changer dans ma base de données les informations en temps réel », dit l’entrepreneur.

Ce gadget permettra aussi d’acheter des dollars olympiques.

Des bracelets intelligents de l'entreprise québécoise Connect & Go

Des bracelets intelligents de l’entreprise québécoise Connect & Go   Photo : Connect & Go

Dominic Gagnon précise que sa technologie est « extrêmement » sécuritaire. Il peut récolter de nombreuses données, mais il ne peut pas savoir « qui vous êtes ».

Connecte & Go vient tout juste de signer un contrat avec le Festival d’été de Québec pour le contrôle d’accès avec des bracelets intelligents.

« On essaie de pousser de plus en plus les événements à accepter le paiement », dit-il.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Non, la peste n’est pas une maladie du passé


Nous entendons rarement parler de la peste qui a fait temps de mort à travers le monde, souvent, c’est l’histoire de la maladie, pourtant la peste existe toujours surtout dans les pays plus pauvres. En plus, la maladie qui se transmet généralement par les puces à évoluer pour la transmission, par des animaux que des humains mange. La peste peut-elle revenir en force ? Avec les changements climatiques, la mondialisation et un vaccin indisponible, les risques augmentent
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Non, la peste n’est pas une maladie du passé

2017, la peste a fait plus de cinquante morts à Madagascar, pour un demi-millier de personnes touchées. Cette maladie, que l’on sait très bien combattre, sévit toujours, notamment dans des pays d’Afrique, et est considérée comme une maladie réémergente dans le monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est ce que montrait nettement une étude parue en 2013 sur la période 2000-2009.

Article d’Agnès Roux

Avec l’amélioration des connaissances et les progrès de la médecine, certaines maladies ont peu à peu disparu de nos vies. La variole par exemple, qui était autrefois un fléau redoutable, est aujourd’hui complètement éradiquée. Cependant, les épidémies de choléra et de polio qui frappent régulièrement certains pays nous rappellent que les maladies oubliées dans le monde occidental ne font pas toujours partie du passé.

Décrite depuis l’Antiquité et rendue tristement célèbre par ses vagues meurtrières sans pareilles, la peste est la grande maladie des livres d’histoire. Dans l’imaginaire collectif, cette maladie infectieuse est synonyme de fléau. Au Moyen Âge, elle terrifia par sa virulence et sa contagiosité, notamment lors de l’épisode de la peste noire qui extermina entre 30 et 50 % de la population européenne, ce qui correspond à plus de 25 millions d’êtres humains. La dernière pandémie, appelée peste de Chine, a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Chine et s’est répandue dans le monde entier tuant plus de 10 millions de personnes.

Représentation d'un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

Représentation d’un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

La peste et ses vagues meurtrières

C’est au cours de cet épisode meurtrier qu’Alexandre Yersin, un jeune médecin d’origine suisse, a isolé le bacille de la peste (appelé ensuite Yersinia pestis), sur des cadavres d’Hommes et de rongeurs. Véhiculée par des puces de rats et d’autres rongeurs, la bactérie est transmise à l’Homme par les morsures d’insectes infectés. La suite n’est pas rassurante : après une semaine d’incubation, de nombreux symptômes comme une forte fièvre, des frissons et des vertiges apparaissent. En l’absence de traitement, la peste bubonique emporte 60 à 70 % des malades. Les formes les plus graves de la maladie, à savoir la peste pulmonaire et la peste septicémique, sont quant à elles presque systématiquement fatales.

Heureusement, au XXe siècle, la découverte des antibiotiques et les mesures de santé publique ont fait énormément reculer les épidémies. En France, les derniers cas de peste remontent à 1945. Or, la maladie sévit encore dans certains pays pauvres d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près de 40.000 cas de peste auraient été recensés dans plus de 25 pays entre 1989 et 2003. La maladie est donc loin d’avoir disparu. À l’heure actuelle, il existe un vaccin, mais son utilisation est délicate et entraîne de lourds effets secondaires. Pour ces raisons, il n’est pas encore disponible au public.

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

La peste : une maladie loin d’avoir disparu

Dans une étude publiée récemment dans The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, Thomas Butler, chercheur de la Ross University School of Medicine située dans les Caraïbes, a rassemblé les données recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Ses résultats démontrent une fois de plus qu’elle est loin d’être une maladie du passé.

La République démocratique du Congo figure au triste premier rang des pays les plus touchés avec 10.581 cas recensés. Selon l’auteur, la guerre civile, les déplacements de populations et les conditions de vie difficiles ont probablement favorisé les contacts entre les rongeurs porteurs de la peste et l’Homme. Avec 7.182 cas, l’île de Madagascar prend la deuxième place de ce classement lugubre, et devance la Zambie qui compte quant à elle 1.309 malades. Au total, 21.725 personnes ont été frappées par la peste et 1.612 en sont mortes au cours des dix années concernées par l’étude. Avec plus de 97 % des cas, l’Afrique est de loin le continent le plus touché par cette maladie infectieuse.

Des recherches sont encore nécessaires

Au cours de cette étude, l’auteur montre également que l’agent de la peste a plus d’un tour dans son sac pour infecter l’être humain. La plupart du temps, ce sont les puces qui transmettent le germe infectieux, mais d’autres stratégies semblent exister. Ainsi, en 2007, en Afghanistan, 66 personnes sont tombées malades et 17 sont mortes suite à l’ingestion d’un chameau contaminé. Plus récemment au Kirghizistan, un jeune homme de 15 ans est mort de la peste après avoir mangé une marmotte malade.

Selon l’auteur, l’augmentation des températures, la mondialisation des échanges, l’absence de vaccin et la résistance aux antibiotiques de l’agent de la peste sont autant de facteurs qui contribuent à la diffusion de cette maladie. Il paraît donc indispensable de continuer les recherches sur le sujet afin de mieux guérir les malades et peut être un jour d’éradiquer ce mal pernicieux.

https://www.futura-sciences.com

Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?


Encore des conseils pour les chats à cette époque de l’année pour éviter des désagréments a nos minets comme les parasites, vers, mue, tique, puce et  autres problèmes
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Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?

 

chat en automne

A chaque saison son lot de désagréments pour votre chat. Parasites, vers, mue et mauvais temps sont autant de choses dont il faut se prémunir quand vient l’automne afin de le mettre à l’abri de tout problème.

Les journées sont plus courtes, le beau temps laisse peu à peu place à la fraîcheur et à la grisaille. Des changements météorologiques qui ne sont pas sans conséquence pour votre adorable félin…

1. Protéger votre chat contre les puces et les tiques

Comme au printemps, l’automne est une saison propice au développement des tiques. Ces dernières se multiplient encore plus lorsque les températures oscillent entre 0 et 20°C. Ne croyez d’ailleurs pas en être épargné si vous vivez en ville : elles sont présentes partout, notamment dans les espaces verts.

Avec le retour des basses températures, attendez-vous également à voir les puces revenir ! Cherchant à un abri pour l’hiver, ces dernières n’hésiteront pas à venir élire domicile chez vous…

Une seule solution pour éviter ces parasites : administrer un traitement antiparasitaire à votre chat.

2. Penser à faire vermifuger votre chat

Le plus souvent invisibles à l’œil nu, les vers peuvent causer de gros dégâts en investissant cœur, intestins, ou vaisseaux sanguins de l’animal. Ces parasites sont d’autant plus dangereux que leur présence se détecte difficilement et qu’elle peut être fatale. Par ailleurs, sachez que tous les chats y sont vulnérables, peu importe la saison. Il est donc préconisé – par précaution – de vermifuger son tigre de salon quatre fois par an, à chaque changement de saison.

3. Prenez gare à la teigne !

L’été ? C’est LA saison au cours de laquelle votre chat risque le plus de contracter le champignon parasitaire à l’origine de la teigne. Néanmoins, ce n’est qu’à l’automne que la maladie en elle-même se réveille vraiment. Il n’existe aucun traitement préventif contre ce mal. Soyez donc vigilant : cette mycose de la peau se manifeste généralement par une zone ronde dépourvue de poil !

4. Brosser votre chat = le secret pour limiter les boules de poils

Nous n’y pensons pas forcément, et pourtant : comme au printemps, lorsque vient l’automne, le chat mue. Son pelage «d’été» – plus fin – laisse place à celui «d’hiver» – plus épais – afin qu’il supporte mieux le changement de température. Lorsqu’il fait sa toilette, il prend donc le risque d’avaler des poils… qui formeront des boules dans son estomac. Ces dernières peuvent engendrer inflammations gastriques et vomissements. La seule façon de limiter leur apparition est de brosser régulièrement votre félin afin de lui ôter le poil mort.

5. L’arthrose du chat, un mal qui se soulage

Maladie chronique de dégradation du cartilage capable de toucher toutes les articulations de l’organisme, elle concerne généralement le chat âgé. Selon les vétérinaires, près de 80% des félins de 11 ans et plus souffrent en effet de l’arthrose. Et lorsque les températures baissent, les douleurs se réveillent… s’il est impossible d’enrayer complètement ce mal, il est néanmoins possible de l’atténuer. Comment ? En l’aidant d’une part dans sa toilette en le brossant régulièrement et en lui permettant de rester au chaud au maximum.

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Un « œil bionique » implanté pour la première fois au Québec


De grands espoirs pour ceux qui ont une perte de vision importante pouvant aller à la cécité. Un « oeil bionique » La première personne qui a eu l’implant d’une puce, n’a peut-être pas une vision parfaite, mais elle a peut continuer sa vie presque comme avant, mais surtout voir ses enfants et son dernier-né.
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Un « œil bionique » implanté pour la première fois au Québec

 

 

Infographie ci-dessus : Gaëlle Lussiaà-Berdou, de l’émission Découverte, explique le fonctionnement de l’oeil Argus sur une infographie de Patricia Dallaire.

Une femme atteinte d’une maladie dégénérative de la rétine est devenue la première Québécoise à se faire implanter un « œil bionique », une prothèse qui lui permet aujourd’hui de recouvrer une partie de sa vision et de voir, pour la première fois, son petit garçon.

Un texte de Valérie Boisclair

Sandra Cassell fait partie des quelque 3000 Québécois à être atteints d’une rétinite pigmentaire, une forme fréquente de la dystrophie rétinienne. Chez certains patients, la vision se dégrade de plus en plus avant d’arriver à la cécité totale.

Mme Cassel a reçu son diagnostic en 2001, à l’âge de 26 ans. De retour aux études, cette mère de trois enfants – qui allait accueillir par la suite un autre petit garçon – a vu son état se détériorer progressivement au cours des cinq années suivantes.

À l’époque, aucune possibilité de traitement ne s’offrait à elle.

« J’étais prête à faire tout ce qu’il faut », a confié Mme Cassell lors d’une conférence de presse, jeudi.

Ses recherches l’ont menée à découvrir l’entreprise américaine Second Sight, qui en était à développer sa prothèse rétinienne Argus II.

« Certains la surnomment l’œil bionique, explique la docteure Cynthia Qian, ophtalmologiste spécialiste en chirurgie vitréo-rétinienne. Cette prothèse peut offrir la chance d’avoir à nouveau une vision fonctionnelle. »

Sans redonner une vue parfaite, l’« œil bionique » permet aux patients de distinguer les contours et de reconnaître les formes. L’implant redonne ainsi à une personne non voyante la possibilité de mener ses activités quotidiennes, indique le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

« Je suis maintenant capable de voir mes enfants, ou encore le piéton dans la rue. Capable de trier mes vêtements, de déterminer la hauteur des choses », se réjouit Mme Cassell, qui pensait ne « jamais être capable de voir à nouveau ».

Sans mon Argus, je ne vois rien. Avec lui, je vois, oui, d’une façon différente. Mais ça me donne beaucoup d’espoir. Sandra Cassell

Une puce dans l’œil

Développée depuis le début des années 2000, l’Argus II est faite spécifiquement pour traiter les cas de rétinite pigmentaire, comme celui de Mme Cassell, indique la Dre Qian.

Cette prothèse consiste en une caméra, fixée sur des lunettes, qui est connectée à une puce greffée sur la rétine de l’œil.

Les images captées par la caméra sont converties en une série de pulsations électriques qui sont transmises à la puce.

« Le but de ces pulsations est de stimuler les cellules encore vivantes dans la rétine et de contourner celles qui sont mortes », ajoute la Dre Qian.

Cette opération de près de quatre heures est réservée « aux patients qui ont une perte sévère de la vision pour l’instant, mais le but est d’aider davantage de patients à l’avenir », note le docteur Flavio Rezende, ophtalmologiste chirurgien rétinologue à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, qui a réalisé l’implantation.

À la lumière de cette expérience, le Dr Rezende et son équipe du Centre universitaire d’ophtalmologie de l’Université de Montréal (CUO) tentent désormais de pousser encore plus loin cette technologie. Une « deuxième génération » devrait voir le jour, en collaboration avec l’Université de Melbourne.

Une opération difficile

Avant d’être réalisée avec succès sur Sandra Cassell, cette opération a connu des complications, raconte le Dr Rezende.

« La première chirurgie avait mal fonctionné. Dans ces conditions, c’était difficile de convaincre quelqu’un d’aller de l’avant avec cette opération », soutient celui qui a consacré près de trois ans et demi de sa carrière à tenter d’amener cette technologie dans la province.

Le Dr Rezende s’est dit extrêmement fier du travail accompli par Mme Cassell.

C’est grâce à [cet œil bionique] que Mme Cassell a pu voir son petit garçon pour la première fois. Dr Flavio Rezende

Après avoir subi l’opération, en mai dernier, Sandra Cassell a dû consacrer plusieurs heures à la réhabilitation.

« C’est un long processus qui dépend beaucoup de la motivation de la personne. […] Chaque petite amélioration représente une grande victoire », soutient Geneviève Lizé, spécialiste en activité clinique à l’Institut Nazareth et Louis-Braille, où Mme Cassell s’est rendue durant cinq mois afin de réapprendre à voir.

L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est le premier centre du Québec et le deuxième du Canada à réaliser cette opération délicate, selon le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

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