Dessiner la paix


Pour espérer la paix, il faut d’abord qu’elle soit en nous et ainsi la transmettre … Ce n’est pas donc par la vengeance, les fausses accusations, la recherche de bouc émissaire que nous pourrons propager autour de nous le sentiment de paix
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Dessiner la paix

 

On ne dessine pas la paix du monde sans l’inscrire en soi.

Tydé

Photos du passé


Des photos insolites du passé qui racontent chacune leur propre histoire d’un moment figé dans le temps. Certaines sont anodines, d’autres cocasses mais aussi étonnantes
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Photos du passé

 

Le huitième art, la photographie, est un moyen plus ou moins abstrait de conserver une représentation graphique de moments, de lieux, de gens ou d’objets.

C’est en cela qu’il est toujours captivant de découvrir de nouvelles photos issues du passé ; surtout lorsqu’il est lointain. On essaye d’imaginer l’atmosphère, les relations entre personnes, on tente de décrypter les émotions sur les visages des silhouettes figées

La représentation qu’on aura d’un cliché apparaîtra comme « objective » puisque c’est le « réel » qui impressionne le support.

1. Un soldat allemand de 2m30 toisant de très haut un soldat anglais (1944)

2. Le jeune Léon Trotsky, l’air un peu pincé sur une photographie… de la police (1898)

3. Le premier policier britannique noir : Norwell Roberts s’occupait de la circulation londonienne (1968)

4. Des Népalais transportent la Mercedes (modèle 1939) qu’Adolf Hitler a offerte au roi Tribhuvan (1940)

5. Un facteur à Chicago transportant une grosse sacoche remplie de cadeaux de Noël (1929)

6. Un vétéran de la Guerre de Sécession âgé de 47 ans, marqué par une balle prise dans la tête lors de la bataille de Chickamauga, et qui a vécu avec cette blessure ouverte ! (1911)

7. Un vétéran de guerre anglais tente de vendre quelques allumettes dans la rue, dans le Kent (1928)

8. Une très grosse ecchymose sur la seule personne connue de l’histoire ayant été frappée par… une météorite ! (1954)

9. Arnold Schwarzenegger et George Bush qui font de la luge (1991)

10. Un petit garçon regarde la télévision à travers la vitrine d’un magasin (1948)

11. À Londres, un policier tente de juger qui de ces filles a les plus belles chevilles (1930)

12. Pour permettre une meilleure flottabilité, voici des prototypes de maillots de bain en bois (1929)

 

13. Un garde-frontière tire, du Mexique aux États-Unis, un fugitif qui avait réussi son affaire… à deux doigts (1920)

14. En Floride, les participantes à un concours de la femme aux plus beaux yeux, « Miss Lovely Eyes » (1930)

15. À la fin de la guerre du Vietnam, une photo de l’ « Opération Babylift » qui visait à évacuer les orphelins de Saïgon jusqu’aux États-Unis, en France, au Canada et en Australie (1975)

16. Des fûts de bière attachés sous les ailes d’un avion de chasse Spitfire (britannique) parti pour aller étancher la soif des soldats Alliés débarqués au début de l’été sur les plages de Normandie (1944)

Source : Hexjam

http://www.demotivateur.fr/

Le Saviez-Vous ►Windows : 30 ans déjà


Déjà, 30 ans que Windows a ouvert l’accessibilité de l’informatique à tous. Aujourd’hui, il est plus rare de trouver une demeure sans ordinateur ou tablette ou téléphone intelligent.
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Windows : 30 ans déjà

 

Windows 1.0 permettait de gérer son ordinateur et ses périphériques à la souris et de naviguer dans une interface graphique simplifiée. © Microsoft

Windows 1.0 permettait de gérer son ordinateur et ses périphériques à la souris et de naviguer dans une interface graphique simplifiée. © Microsoft

Le 20 novembre 1985, Microsoft lançait le système d’exploitation Windows 1.0. La première pierre de ce qui allait devenir l’un des piliers de l’informatique moderne. Trente ans plus tard, Windows est l’OS le plus répandu dans le monde.

Le vendredi 20 novembre 2015 marque les 30 ans du lancement de la toute première version deWindows, un premier système d’exploitation grand public présentant une interface graphique inédite relativement simple à utiliser. Il s’agit alors de la première pierre de l’immense édifice Windows à venir.

Lorsqu’ils créent Microsoft en 1975, Bill Gates et Paul Allen ont alors l’ambition folle d’équiper chaque maison d’un ordinateur, à une époque où l’informatique grand public est totalement inexistante.

En 1980, l’entreprise développe son tout premier système d’exploitation, un logiciel capable de gérer l’ensemble des composants d’un ordinateur, mais aussi d’exécuter des programmes simples comme un traitement de texte. Bien que compliqué à utiliser, car fonctionnant à base de lignes de commande, MS-DOS (pour Microsoft Disk Operating System) révolutionne l’informatique en étant intégré aux premiers ordinateurs personnels (PC) du marché signés IBM. Reste alors à rendre ce système plus accessible. C’est de cette idée que naîtra Windows.

Trente ans séparent l’image de l’écran d’accueil de Windows 1.0 en une de cet article et cette capture de l’interface de Windows 10 sorti cet été. © Microsoft
Trente ans séparent l’image de l’écran d’accueil de Windows 1.0 en une de cet article et cette capture de l’interface de Windows 10 sorti cet été. © Microsoft

Windows 1.0 lancé aux États-Unis à 99 dollars

Initialement baptisé Interface Manager, ce nouveau système d’exploitation s’appellera finalement Windows, un nom représentatif des « fenêtres » qui caractérisent ce nouveau système d’exploitation. Le projet est annoncé en 1983, mais ne verra le jour que deux ans plus tard.

C’est donc le 20 novembre 1985 que Microsoft lance finalement Windows 1.0. Désormais, l’utilisateur peut gérer son ordinateur et ses périphériques à la souris, naviguant dans une interface graphique simple, sans lignes de commande complexes, simplement en cliquant sur des icônes et en ouvrant/fermant des fenêtres. À noter que Windows 1.0 intègre plusieurs programmes utiles et grand public comme le traitement de texte Write, le logiciel de dessin Paint, un bloc-note, une calculatrice, une horloge et même un jeu (Reversi).

D’abord distribué aux États-Unis pour 99 dollars, puis à l’international à partir de 1986, Windows 1.0 ne connut finalement pas le succès escompté. Néanmoins, le rêve de démocratisation de l’informatique de Bill Gates peut alors commencer à s’accomplir.

En 30 ans, Windows a bien évolué et est désormais un système d’exploitation multiplateforme (PC,tablettes, smartphones) dans sa toute dernière version, Windows 10, sorti cet été.

http://www.futura-sciences.com/

Toux, rhume, grippe, gastro, et autres maladies infectieuses : Et si on réapprenait les bonnes manières ?


    Il n’y a pas très longtemps qu’on a compris l’importance des bonnes manières lors de maladies défectueuses et ce fut une avancée pour diminuer les contaminations, mais il semble qu’on oublie un peu ces principes de bases
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    Toux, rhume, grippe, gastro, et autres maladies infectieuses : Et si on réapprenait les bonnes manières ?

    Toux, rhume, grippe, gastro et autres maladies infectieuses : et si on réapprenait les bonnes manières ?

      Ne pas cracher dans la rue, mettre la main devant sa bouche quand on tousse, etc. Ces bonnes manières sont indispensables pour limiter la propagation des maladies infectieuses, telles le rhume, la grippe, la gastro. Pourtant, elles se perdent… Et si on les rappelait ?

      Pour se débarrasser de la tuberculose, on avait conçu de bonnes manières qui étaient efficaces. Depuis Pasteur, on avait compris l’existence des agents infectieux et appris à en limiter la propagation.

      Quelles sont ces règles ?

  • Ne pas cracher, notamment dans la rue ;

  • Mettre sa main devant sa bouche quand on tousse ;

  • Se laver les mains avant de manger et après chaque passage aux toilettes.

      Ces règles sont aussi efficaces pour limiter la propagation de la grippe et de bien d’autres maladies infectieuses. Pourtant, elles ne sont pas toujours appliquées par tous. C’est vraiment dommage.

      Prenons l’exemple de la toux. A défaut de mettre la main devant sa bouche quand on tousse, des micro-gouttelettes de salive vont projeter les virus jusqu’à 2-3 mètres ! Et une seule de ces micro-gouttelettes suffit à contaminer quelqu’un. On recommande aussi de se laver les mains après et sinon de tousser dans le creux de son coude pour ne pas infecter ses mains, premier vecteur de transmission des germes.

      …Le crachat dans la rue est tout aussi infectant. On marche dedans sans faire exprès, puis on rentre chez soi, attendu par bébé qui rampe sur la moquette….

      Le lavage des mains avant de manger et après chaque passage aux toilettes est une excellente habitude qui se perd, que ce soit en famille ou au travail. Cela permet pourtant d’éviter nombre de cas de gastro-entérite, de bronchiolite et autres rhumes.

      Idéalement, il faudrait éviter de serrer la main des autres et de les embrasser, quand on est porteur d’une maladie infectieuse comme la grippe, un rhume ou une gastro. C’est indispensable pour les bébés et les personnes fragiles. Il est aussi utile de se moucher avec des mouchoirs jetables (qu’on utilise qu’une fois ! Et que l’on jette tout de suite à la poublelle : inutile de les laisser séjourner dans nos poches).

      L’hygiène, une notion très récente

      L’hygiène est une notion encore très récente.

  • Savez-vous par exemple que la fourchette individuelle date du XVIIe siècle ?

  • Avant, on mangeait avec les mains directement dans les plats et on se mouchait avec les doigts….

  • Les médecins ont commencé à se laver les mains au début du siècle dernier.

  • Les poubelles spéciales pour les produits médicaux datent d’une dizaine d’années. Et de nombreux progrès restent à faire, comme on peut le constater avec le problème des maladies nosocomiales, ces infections que l’on attrape à l’hôpital.

Ce qui est clair, c’est que l’hygiène est l’affaire de tous. En effet, si vous êtes le seul à avoir de bonnes manières hygiéniques, vous serez exposé(e) aux autres tout en les protégeant de vos microbes. Il est donc important de rappeler ces règles aux enfants, mais aussi aux adultes qui auraient oublié que ce n’était pas qu’une simple question de politesse.

Mis à jour par Isabelle Eustache

Créé initialement par Dr Philippe Presles

Sources : Institut Moncey.

http://www.e-sante.fr/

Ce que votre père a fait avant votre naissance pourrait influer sur votre futur


Je pense que les recherches ont une bonne voie et ainsi démontré que le mode de vie du futur père et aussi important que celle de la mère. Le père laisserait probablement un héritage plus qu’on le pensait aux futurs enfants
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Ce que votre père a fait avant votre naissance pourrait influer sur votre futur

 

father and daughter | Edward Musiak via Flickr CC License by.

father and daughter | Edward Musiak via Flickr CC License by.

Paul Haggarty

On en est encore aux prémices de ce nouveau champ de recherches.

Ce ne sont pas seulement les femmes enceintes qui doivent se soucier de leur mode de vie. Une nouvelle étude publiée dans la revue Science donne du grain à moudre à un ensemble de recherches examinant la façon de vivre et l’environnement des futurs pères. Et en quoi ces facteurs pourraient influer sur la vie de leurs enfants et de leurs petits-enfants.

Nous savons que de nombreuses caractéristiques –le poids, la taille, la prédisposition aux maladies, la longévité ou l’intelligence– peuvent être en partie héréditaires. Mais jusqu’à présent, les chercheurs ont toujours eu du mal à identifier une assise génétique précise. La raison? Notre incapacité, pour partie, à comprendre comment fonctionne l’ensemble. Désormais, on s’intéresse de plus en plus à un nouveau champ de recherche appelé «épigénétique», qui pourrait expliquer cette héritabilité.

L’épigénétique fait référence à l’information dans le génome contenue dans la séquence ADN. Cette information prend des formes diverses, mais les plus couramment étudiées par les chercheurs se rapportent à la modification clinique (connue sous le nom de méthylation et acétylation) de l’ADN et des protéines (on les appelle histones) qui, mises ensemble, composent le génome humain.

Cette information épigénétique –qui influence le choix de celles des copies de gènes qui «s’expriment» ou sont utilisées– peut se transmettre d’une génération à l’autre pendant la reproduction. Elle peut même persister dans les tissus et les organes d’une personne, tout au long de sa vie, cela même quand ses cellules se renouvellent.

Une hypothèse a suscité beaucoup d’intérêt ces dernières années: durant la reproduction, l’environnement d’une personne, par exemple la façon dont elle se nourrit, jouerait sur les signatures épigénétiques de ses enfants avec des possibles conséquences sur leur santé future. La plupart des travaux scientifiques se sont concentrés sur les signatures épigénétiques transmises à travers la lignée maternelle. Mais le capital génétique de la mère n’intervient que pour la moitié du génome de l’enfant et les chercheurs font de plus en plus attention au rôle joué par les pères dans le processus de l’héritage épigénétique. La nouvelle étude de Science affirme que la manipulation du processus épigénétique, pendant la production de sperme chez les souris, influence le développement de leur descendance pendant de multiples générations.

Ce que les pères transmettent

Nous le savons déjà, des signatures épigénétiques spécifiques dans le sperme du père ont été liées à un risque d’autisme chez les enfants. On a également associé l’âge du père, au moment de la conception, à des changements épigénétiques du sperme et au risque de voir ses enfants exposés à certaines maladies.

On a également observé des changements épigénétiques chez les enfants nés par insémination artificielle, quand le sperme du père n’était pas fonctionnel. Des expériences pratiquées sur des souris ont prouvé que l’administration d’éthanol chez les mâles affecte les signatures épigénétiques du cerveau de leur progéniture. Cela, conjugué à d’autres études, démontre les effets que le mode de vie paternel peut avoir sur la santé de l’enfant. Et l’étude de la revue Science ouvre de nouveaux horizons sur ce qui pourrait se passer à l’avenir.

Dans leurs derniers travaux, les chercheurs de l’université McGill, au Canada, ont utilisé le génie génétique pour modifier, pendant la production de sperme chez les souris, l’activité de l’une des protéines «histones» qui contrôle les processus épigénétiques (baptisée KDM1A histone lysine 4 demethylase). Ils ont montré que ce changement a influé sur la santé et le développement de leur progéniture et que cet effet a persisté pendant un certain nombre de générations.

Signatures épigénétiques

L’étude ne prouve pas que cet effet provoqué artificiellement pourrait être reproduit chez l’homme via l’exposition à un environnement particulier ou bien dans le cas d’une spécificité génétique chez un individu. Mais, à en croire les chercheurs qui l’ont étudiée, cette variation génétique des histones qui commandent l’épigénétique pourrait très bien produire des effets semblables chez les humains.

Toujours selon eux, si, chez l’homme, certains facteurs environnementaux altèrent ce même processus épigénétique au cours de la production de sperme, voilà qui pourrait constituer un facteur sous-jacent de malformations congénitales et de maladies imputables au père. Il s’agit certes de conditions médicales sérieuses, mais beaucoup de chercheurs s’intéressent aussi à des effets plus subtils parmi la population.

Les scientifiques ont formulé une hypothèse. Selon eux, des effets épigénétiques plus modérés seraient utiles du point de vue de l’évolution.

Ils permettraient aux futurs descendants de ressentir en quelque sorte l’«environnement métabolique» (comme la famine, ou la trop grande abondance de nourriture) dans lequel ils viennent au monde, en fonction de quoi ils programmeront alors leur propre métabolisme afin de s’adapter à cet environnement. Pour arriver à ce résultat, le «programme génétique»devrait être remis à jour à chaque génération, mais cette nouvelle étude semble démontrer la stabilité d’un changement épigénétique au fil des générations.

Il faudra davantage d’études pour comprendre comment cette nouvelle découverte se rapporte à l’héritage épigénétique humain, mais elle a amélioré notre connaissance de la façon dont tout cela se met en place. On en est encore aux prémices de ce nouveau champ de recherches, mais si ces processus peuvent s’appliquer à l’homme, les retombées pourraient être conséquentes. Des caractéristiques que nous pensions autrefois être inéluctables pourraient être modifiées. Et notre façon de vivre pourrait se répercuter non seulement sur notre propre santé, mais aussi potentiellement, sur celle de nos enfants, voire de nos petits-enfants.

http://www.slate.fr/

BugBites: des gâteries pour chiens à base d’insectes


Si l’être humain rebute de manger des insectes peut-être que les chiens vont apprécier !Des gâteries pour les chiens a base d’insectes coûteraient moins cher a produire et très nutritives, en espérant qu’il n’y a pas trop d’ajout pour donner des saveurs a leurs croquettes
Nuage

 

BugBites: des gâteries pour chiens à base d’insectes

 

Gâter son chien tout en posant un petit geste pour l’environnement? C’est désormais possible grâce aux bouchées BugBites.

En plus d’avoir une importante valeur nutritive, ces gâteries naturelles faites à partir de farine de grillons (!) demandent très peu de ressources et d’énergie à produire.

Derrière ce concept inusité se trouvent trois jeunes entrepreneurs (Philippe Poirier, Mathieu Poirier et Paul Shenouda) qui sont confiant de voir leur produit devenir un joueur innovant dans le domaine de l’alimentation pour animaux.

Ces petites gâteries sont actuellement disponibles dans une saveur de bananes et arachides au prix de 9,99 $ pour un sachet de 80 g. Une deuxième saveur (pommes et canneberges) sera lancée en décembre, tandis que BugBites fera son apparition sur les étagères des magasins Mondou.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les chats goutent, les chiens dévorent


Donner à manger à un chien et il se changera en glouton, et même si c’est un aliment nouveau. Donné à manger à un chat, il prendra son temps et encore plus, si l’aliment lui est inconnu
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Les chats goutent, les chiens dévorent

Les chats gouttent les nouveaux aliments avec beaucoup de méfiance. © SIPANY/SIPA

Les chats gouttent les nouveaux aliments avec beaucoup de méfiance. © SIPANY/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Une récente étude révèle pourquoi les chats sont si tatillons à goûter de nouveaux aliments alors que les chiens les dévorent.

AMER. Les propriétaires l’ont déjà sûrement remarqué : les chats (Felis silvestris catus) prennent du temps à goûter un nouvel aliment tandis que la plupart du temps, les chiens le dévorent goulûment.

Une étude publiée surPlusONE* explique les raisons de cette différence facilement observable. Le chat domestique est un carnivore obligatoire : normalement, il ne consomme que des produits provenant de viandes animales. De ce fait, il n’a pas besoin de détecter le sucre ou l’amertume présents dans les plantes et pourtant il en est capable. Normalement, cette capacité devrait être réservée aux herbivores car elle leur permet de se protéger contre d’éventuels poisons contenus dans les plantes et qui leur donnent un goût acide ou amer. Grâce à un récepteur particulier, le Tas2r2, les chats détectent ces goûts de la même manière que les herbivores. Ils possèdent même 12 gènes différents permettant de sentir l’amertume d’un aliment ! Mais là n’est pas la différence car les chiens les possèdent également, tout comme les furets et les ours. Alors où se situe la particularité des chats ? C’est dans la finesse de la détection des composés que les petits félins sont les plus performants : ils sont plus sensibles à l’amertume et ont une palette de détection des composés amers plus large. Ils vont donc mettre plus de temps à goûter un aliment nouveau qui peut potentiellement ne pas leur plaire ou être nocif, prenant la nourriture par petites quantités et la mâchant lentement.

Une détection efficace de la toxicité d’une proie

Une autre question se pose : pourquoi nos chats domestiques restent si bien armés pour la détection des poisons ? Les chercheurs pensent que le maintien des récepteurs sensibles à l’amertume et à l’acidité est dû à la présence de poison chez certaines proies vertébrées ou invertébrées consommés par ces félins. Les propriétaires savent bien qu’il est très difficile de contrôler le régime d’un chat qui sort régulièrement à l’extérieur et qui passe beaucoup de temps à chasser.

Ces animaux consomment souvent des grenouilles ou encore des crapauds dont la peau ou l’organisme peut contenir des éléments toxiques. La détection d’un goût désagréable permettrait à l’animal d’arrêter son festin au bon moment. Une autre raison pourrait expliquer la particularité des chats : selon l’un des chercheurs, chez l’humain, ces récepteurs ne sont pas seulement présents dans la bouche mais ils sont également situés dans les poumons et le coeur et ils permettraient la détection d’infection. Il est possible que les récepteurs des chats possèdent également cette double compétence.

Source : PlosONE

http://www.sciencesetavenir.fr/

Les régimes des magazines forcément inefficaces?


Nous ne sommes pas égaux face à la nourriture. Notre taux de sucre peut être différent d’une personne à une autre pour un même aliment. Alors, méfiance aux régimes alimentaires qui promettent mer et monde pour retrouver une belle silhouette
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Les régimes des magazines forcément inefficaces?

 

Les régimes des magazines forcément inefficaces?

Les participants ont contrôlé leur sucre pendant une semaine.Photo Fotolia

 

Pourquoi les régimes minceur proposés par les magazines à l’approche de l’été ne marcheront-ils jamais? Parce que les humains réagissent différemment à la consommation d’une nourriture saine, qui permet à certains de perdre du poids quand d’autres à l’inverse en gagnent, selon une étude publiée jeudi.

Une femme dans cette étude a présenté une hausse de son taux de sucre dans le sang à chaque fois qu’elle mangeait une tomate, aliment considéré pourtant comme faible en sucre et en graisses, selon cette étude qui a porté sur 800 personnes en Israël, et qui est publiée dans le journal Cell Press.

«La première très grande surprise et découverte frappante que nous avons eue c’est la grande variabilité de réactions des gens à des plats identiques», a résumé Eran Segal chercheur au Weizmann Institute of Science in Israel.

Les participants ont contrôlé leur sucre pendant une semaine et ont fourni des échantillons de selles afin d’analyser leur microbiome, tout en surveillant étroitement leur consommation alimentaire.

Aucun participant n’était diabétique, mais certains étaient obèses et avaient des conditions de santé proches de celles d’avant-diabète.

Au lieu de suivre des régimes alimentaires standard, les chercheurs suggèrent une approche beaucoup plus personnalisée, en mettant la personne au centre du régime et non l’inverse, ce qui permettrait non seulement de les aider à contrôler leur taux de sucre mais aussi à améliorer leur santé, explique Eran Elinav, co-auteur de l’étude.

http://fr.canoe.ca/