Parole d’enfant ► Les bonbons


Les bonbons ont bien changé depuis notre enfance
Nuag
e

 

Les bonbons

 

En allant au centre d’achat, maman avait besoin de bonbons pour faire un dessert d’épouvante. Au magasin de confiserie Mlle regarde avec grand intérêt les présentoirs de bonbons de toutes saveurs et de toutes formes

– Maman, je veux des dents comme ceux de grand-papa

Ana-Jézabelle 3 ans/octobre 2015

Des chats capturés en plein secouage


Les chats sont élégants mais au ralenti lors ébrouement, il passe outre des bonnes manières!!!
Nuage

Des chats capturés en plein secouage

chat-secoue-01

Carli Davidson réalise ces images humoristiques qui gèlent des chats dans des positions extravagantes en plein milieu d’une séquence de secouage intensif.

Les chats ne sont pas maltraités, il suffit apparemment de caresser un chat en ayant juste la main un peu humide pour qu’il se secouent.

Les photos sont disponibles sur son site ou dans ce livre.

chat-secoue-02

chat-secoue-03

chat-secoue-04

chat-secoue-05

http://www.laboiteverte.fr/

Le Saviez-Vous ►Il était une fois la maladie: avez-vous déjà souffert de follette?


Connaitre l’origine, l’histoire d’une ennemie que nous connaissons, que nous entendons parler à chaque hiver. Apprendre ses différents noms a travers les siècles, le nombre de victimes pour comprendre que ce virus pernicieux est dangereux, surtout pour des personnes vulnérables
Nuage

 

Il était une fois la maladie: avez-vous déjà souffert de follette?

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Avez-vous déjà souffert de follette, de tac, de dando ou de coquette? La réponse est fort probablement oui!

C’est Hippocrate lui-même qui aurait décrit les symptômes de la maladie après l’épidémie qui a sévi à Périnthe, en 412 avant Jésus-Christ. Dans ses livres, on peut lire plusieurs allusions à ce fléau:

«Toux sèche amenant des dépôts sur les membres (…) Cela appartient donc à la catégorie des fièvres que je pense avoir régné à Périnthe et avoir accompagné ou suivi la toux épidémique de cette ville. (…) Des toux sèches produisant une courte irritation, à la suite d’une fièvre très chaude, ne causant pas la soif en proportion.» (Hippocrate, Sixième livre des épidémies, par Philippe Remacle, philippe.remacle@skynet.be)

Plus tard, Tite-Live décrivit dans son œuvre Rome antique plusieurs épidémies dont les symptômes ressemblent à ceux de la grippe.

La grippe au Moyen-âge

Selon le médecin et démographe français Jean-Noël Biraben, directeur de l’Institut national d’études démographiques (INED), la première épidémie grippale à l’échelle européenne eut lieu durant l’hiver 875-876 de notre ère. Le virus serait réapparu en 926.

Flodoard de Reims, poète et historien médiéval décrit ainsi, de manière pour le moins imagée, l’épidémie de 926:

«En la même année, un dimanche du mois de mars, on vit à Reims des armées de feu se battre dans le ciel, et bientôt après s’ensuivit une peste terrible, c’était une espèce de fièvre et de toux qui était suivie de la mort, et qui exerça ses ravages sur toutes les nations de la Germanie et des Gaules.» (Flodoard, Histoire de l’Église de Reims, Guizot, 1824, p. 541-542.)

D’autres textes médiévaux citent des épidémies en 1105, 1172, 1239, 1311 et 1357.

Durant toutes ces années, la grippe adopta différents noms: peste, phlegmasiapestis, ou encore follette. Ce dernier terme aurait été emprunté à ces petits bateaux qui sillonnaient les fleuves et rivières de France, peut-être pour illustrer la propagation rapide typique de la maladie. On retrouve dans la littérature d’autres noms utilisés pour décrire la maladie comme: tac, dando, coquette ou coqueluche.

En 1357, lors de l’épidémie grippale qui frappa l’Italie, la maladie reçut le nom d’Influenza di Stelle (sous l’influence des étoiles) qui deviendra Influenza di Freddo (sous l’influence du froid). Ce qui fut à l’origine du nom influenza.

Une grippe originaire d’Asie toucha en 1580 les populations de la Chine, de l’Afrique, de l’Europe et d’Amérique du Nord. Il faut souligner que la guerre impliquant l’Espagne et son roi Philippe 1er favorisa la dissémination de la maladie à cause du mouvement des troupes. Depuis cette première pandémie reconnue officiellement comme telle, il y en aura au moins 30 autres jusqu’aujourd’hui.

Le mot grippe fit son apparition en France lors de l’épidémie de 1743. On considérait alors qu’on n’attrapait pas la grippe, mais que c’était elle qui nous agrippait tant la maladie était brusque et persistait. C’est aussi lors de cette pandémie que le terme influenza quitta l’Italie et fut adopté en Angleterre et ailleurs dans le monde.

L’épidémie des épidémies

La fin de la Première Guerre mondiale et l’année suivante (1918-1919) marquèrent la plus célèbre et la plus meurtrière des pandémies de grippe. Parce que l’Espagne n’était pas engagée dans ce conflit, elle fut la première à fournir des données concernant cette épidémie. Les autres nations européennes ne voulaient pas en parler, de peur de dévoiler leur vulnérabilité à l’ennemi. De plus, le roi espagnol, Alphonse XIII, en fut frappé. On estima que l’épidémie se répandit à Madrid en moins de trois jours, touchant jusqu’à 70% de la population.

Ce sont les journaux français qui, les premiers, donnèrent le nom de la grippe «espagnole», en évitant bien de parler de leurs propres cas, de peur que les Allemands ne sachent que l’armée française en était affaiblie.

On ignore si le virus de la grippe espagnole (H1N1, une souche comme celle qui nous a touché en 2009 mais beaucoup plus virulente) était passé du canard au porc pour ensuite s’attaquer aux humains, ou s’il était carrément passé des oiseaux aux hommes. Mais selon toute vraisemblance, le virus originaire de Chine se serait rapidement répandu en Amérique et en Europe. Les mouvements des armées durant la dernière année de la guerre et les retours aux différents pays d’origine des soldats ont aidé largement à la dissémination de la maladie. Elle fit un milliard de malades à travers le monde et les estimations parlent de 50 à 100 millions de morts.

Cette épidémie donnera naissance au Comité d’hygiène de la Société des Nations, ancêtre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les découvertes sur la grippe et sur le vaccin

Le professeur Dujarric de la Rivière, de l’Institut Pasteur, à Paris, fut le premier à identifier en 1918 un virus filtrant comme étant l’agent causal de la grippe. Puis en Angleterre, le virus de type A put être transféré à partir d’un frottis rhino-pharyngé de l’humain à un furet. La nature virale de la grippe ne pouvait plus être contestée. Dès lors, les travaux pour permettre la fabrication d’un vaccin antigrippal débutèrent.

En 1931, l’Américain Ernest William Goodpasture réussit à cultiver des virus dans un œuf embryonné de poule. Ce sont ces travaux préliminaires qui permirent à Jonas Salk de préparer le premier vaccin efficace à grande échelle du virus de l’influenza. La méthode de fabrication est demeurée la même depuis ce temps.

On aura noté trois autres pandémies: la grippe asiatique (H2N2) en 1957 fit entre 1 et 4 millions de morts; la grippe de Hong Kong (H3N2) causa entre 1 et 2 millions de décès en 1968 et 1969; et, plus récemment, la grippe H1N1 en 2009-2010 dont le bilan fait état de moins d’un demi-million de morts, ceci en y incluant les grippes saisonnières. De toute évidence, cette souche affichait un très haut niveau de contagiosité (semblable à celui de la grippe espagnole) avec, fort heureusement, un niveau de virulence très faible. Elle se répandit donc aussi vite mais tua infiniment moins de personnes.

Un virus changeant

Comme on a pu le deviner au cours de cet article, le virus de la grippe est pour le moins changeant et existe sous plusieurs souches.

C’est pourquoi, chaque année, il faut répéter la vaccination, particulièrement auprès des personnes plus vulnérables: les bébés, les adultes souffrant de maladies chroniques et les personnes âgées.

D’ailleurs, au Québec, la vaccination est gratuite pour toutes les personnes faisant partie de ces groupes, et aussi pour toutes celles qui sont en contact régulier avec les personnes de ces groupes. Il est à souhaiter que le plus de gens possible profitent de ces cliniques gratuites de vaccination, car plus il y aura de personnes protégées, moins le virus disposera de place pour se multiplier et contaminer par la suite d’autres personnes. La vaccination contre la grippe représente donc une occasion idéale et unique de se protéger, tout en protégeant les siens.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

A quoi pensent les anxieux ?


Ma fille me dit souvent que je stresse pour rien, bon, faut dire qu’elle a raison. C’est important d’apprendre a gérer l’anxiété
Nuage

 

A quoi pensent les anxieux ?

 

Souffrir d’anxiété signifie devoir affronter les mêmes pensées au quotidien. Découvrez des astuces pour en venir à bout.

Une personne qui souffre de troubles anxieux fait face aux mêmes pensées stressantes tout au long de la journée. Notre cerveau a tendance à envisager la pire des options dans chaque situation, et c’est particulièrement vrai pour les personnes anxieuses. Afin de mieux comprendre ce qui se passe dans leur tête, le site du Huffington Post leur a demandé de partager leurs pensées les plus stressantes qui reviennent le plus souvent.

Voici les dix premières réponses :

1- Offenser quelqu’un en disant quelque chose qu’il ne fallait pas

2- Rester bloqué dans les transports

3- Arriver en retard à un rendez-vous

4- Stresser à l’idée que quelque chose ne se passe pas comme prévu

5- Oublier de faire quelque chose d’important

6- Ne pas pouvoir contrôler le futur dès maintenant

7- Se demander si son entourage est fâché

8- Faire une erreur au travail et en être jugé

9- Avoir l’air stupide en société

10- Etre anxieux d’être anxieux

Pour aider les personnes à mieux vivre avec leur anxiété au quotidien, le Huffington Post donne quelques conseils pratiques.

 Prendre conscience que ces pensées sont dans notre tête et les accepter au lieu de les éviter.

L’étape suivante consiste à poser des questions pour se détacher de ces émotions en les affrontant d’un regard plus rationnel.

En effet, ignorer ses pensées anxiogènes fait du bien sur le coup, mais renforce le stress. Une activité relaxante comme le yoga, la méditation ou la marche sera bien plus efficace.

http://www.santemagazine.fr/

Une Américaine de 10 ans veut changer la Constitution pour devenir présidente


Et pourquoi pas ! Les enfants qui grandissent dans un pays, même s’ils ne sont pas nés dans leur pays d’accueil ont quand même un sentiment d’appartenance très fort et pourraient devenir des leaders quand ils seront adultes et pourquoi pas gouverner un pays ? Mais bon, ils ont quand même élu a deux reprises Barak Obama, c’est quand même un grand pas
Nuage

 

Une Américaine de 10 ans veut changer la Constitution pour devenir présidente

 

Capture d'écran de CBS Boston | CBS Boston

Capture d’écran de CBS Boston | CBS Boston

Alena Mulhern ne manque pas d’ambition malgré son jeune âge. Cependant, un élément de la Constitution du pays l’empêche d’accéder un jour à la fonction suprême.

On peut avoir 10 ans et déjà vouloir devenir présidente des États-Unis. C’est le rêve d’Alena Mulhern, comme le raconte CBS Boston. Jeune fille résidant à Kingston dans l’État de New-York, il lui faudrait attendre 2040 pour qu’un tel rêve se réalise, les candidats ne peuvant se présenter qu’à l’âge de 35 ans. Mais d’autres points de la clause 5 de l’article 2 de la Constitution des États-Unis jouent en sa défaveur:

«Nul ne pourra être élu président s’il n’est citoyen de naissance, ou s’il n’est citoyen des États-Unis au moment de l’adoption de la présente Constitution, s’il n’a 35 ans révolus et ne réside sur le territoire des États-Unis depuis quatorze ans.»

Et c’est bien là tout le problème pour Alena Mulhern, elle n’est pas née américaine mais l’est devenue dix mois après sa naissance en Chine lorsqu’elle a été adoptée. Elle a donc témoigné le 28 octobre 2015 devant un comité d’État pour tenter de changer la législation et faire adopter une résolution demandant au Congrès de changer cette partie de la Constitution:

«Nous devrions tous avoir l’opportunité de nous présenter à l’élection présidentielle, a indiqué la jeune fille. Pensez à tous ces bons candidats qui ne peuvent pas se présenter à cause d’une loi qui a été créée il y a plus de deux cents ans.»

Kissinger et Schwarzenegger aussi

 

Cette situation s’est déjà produite à plusieurs reprises dans l’histoire politique américaine. Les plus célèbres personnes concernées ne sont autres qu’Henry Kissinger ouArnold Schwarzenegger (qui avait indiqué qu’il serait intéressé si la loi changeait) qui sont respectivement nés Allemand et Autrichien. À l’inverse, le candidat à la primaire républicaine Ted Cruz ou l’ancien candidat républicain John McCain ont beau être né à l’étranger (le Canada pour Cruz, le Panama pour McCain), ils ont pu se présenter car ils sont nés de parents américains. Ils sont donc «citoyens de naissance» comme le requiert la Constitution.

Une telle situation ne fait en tout cas pas peur à Alena Mulhern, qui a déjà une idée pour son programme lorsqu’elle sera en âge de se présenter si elle arrive à faire bouger les choses, selon le New York Magazine:

«Je serai une grande leader et je rassemblerai les gens. Je guiderai notre pays pour qu’il soit un meilleur endroit pour vivre, travailler et élever une famille. Et plus que tout, j’aime mon pays. Je veux servir mon pays, et ceci est mon pays.»

http://www.slate.fr/

Hygiène : comment votre vieux matelas peut vous rendre malade


Il y a tout un monde dans un matelas et plus il est vieux, plus il y a des substances indésirables qui s’y logent et peuvent nous rendre malades
Nuage

 

Hygiène : comment votre vieux matelas peut vous rendre malade

 

Hygiène : comment votre vieux matelas peut vous rendre malade

© Thinkstock

Une équipe de chercheurs britanniques vient de révéler ce qu’on pouvait trouver dans un matelas âgé de plus de 8 ans. Et ça fait (très) peur.

Notre matelas, on a un peu tendance à l’oublier. On dort dessus depuis des années, on le recouvre de draps-housses, on le retourne de temps en temps… Mais on n’a jamais pensé à le changer. Pourtant, selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Salford (Royaume-Uni) au profit de la marque de matelas Dreams, le meilleur compagnon de nos nuits est aussi… un nid à bactéries.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont scruté à la loupe une dizaine de vieux matelas – âgés de plus de 8 ans. Et le résultat fait (vraiment) peur. En vrac, ils y ont trouvé : des molécules issues de produits cosmétiques, des restes de nourriture (microscopiques, évidemment), des champignons (17 espèces ont été recensées), des peaux mortes (accrochez-vous : 4 kg de peaux mortes par matelas, à la condition que celui-ci ait plus de 10 ans d’âge !) ainsi que diverses bactéries fécales, génitales, orales et intestinales, parmi lesquelles le staphylocoque doré et E.Coli.

Un matelas trop âgé est donc mauvais pour notre santé – et pas seulement au niveau du dos. D’autant plus que les experts estiment qu’on y passe en moyenne un tiers de notre vie ! Asthme, allergies, intoxications : le risque est bien réel. Et si on s’engageait à revoir toute notre literie avant l’année 2016 ?

http://www.topsante.com/

Il vit avec un coeur en dehors de sa poitrine


Une malformation cardiaque assez surprenante, car elle est très voyante si le jeune homme ouvre sa chemise pour montrer son torse. Il vit comme n’importe quel garçon de son milieu. C’est clair qu’un coeur a cet endroit est sujet à recevoir des coups. Mais, il semble qu’une opération est envisageable pour prolonger sa vie
Nuage

 

Il vit avec un coeur en dehors de sa poitrine

 

(Capture d’écran The Daily Mail)

Un jeune Indien de 18 ans, Arpit Gohil, est un véritable miracle de la médecine. Il est né avec le coeur à l’extérieur de la poitrine.

Les images sont difficiles à voir. Le coeur bat régulièrement, protégé par une mince couche de peau, par-dessus sa cage thoracique.

Les médecins croient que le moindre choc, la moindre chute, pourraient le tuer. Ils avaient dit à ses parents, à sa naissance, qu’il ne survivrait pas à cette malformation, nommée «ectopia cordis».

Pourtant, Arpit a mené une enfance à peu près normale.  Il a grimpé dans des arbres, et conduit le tracteur sur la ferme familiale.

«Je peux faire ce que toute personne peut faire, et je n’ai pas de problème à travailler sur la ferme, a-t-il dit à un site d’information indien repris par le Daily Mail.

Cependant, à cause de la position de son coeur, son diaphragme ne s’est pas développé normalement, et respirer exige un plus grand effort. Il est plus vulnérable, aussi, aux infections, comme une pneumonie par exemple.

(Capture d’écran The Daily Mail)

Conscient qu’il «vit sur du temps emprunté», Arpit envisage de subir une opération pour remettre son coeur à la bonne place; une intervention similaire a déjà été menée en Chine, sur une fillette.

Son médecin croit que ce serait une très bonne chose, pour prolonger sa vie.

http://tvanouvelles.ca/

Il a perdu 25 kg en mangeant McDo et fait la promo du fast-food à l’école


Ce n’est pas fort, fort, qu’un professeur fasse la promotion du Mcdo en autant de s’en tenir à 2000 calories par jour et un peu d’exercices, et prétendre qu’on peut maigrir ainsi, Mais toutes les calories ne sont pas égales. 100 calories de fruits sont mieux que 10o calories de frites
Nuage

 

Il a perdu 25 kg en mangeant McDo et fait la promo du fast-food à l’école

 

Repéré par Claire Levenson

L’Américain John Cisna a perdu beaucoup de poids en se nourrissant exclusivement de burgers, frites et glaces dans les restaurants McDonald’s. Il est devenu ambassadeur de la marque, y compris auprès des jeunes enfants.

En 2014, un prof de sciences dans un collège de l’Iowa a décidé de perdre du poids en mangeant tous les jours chez McDonald’s. Son idée était de contester le documentaireSuper Size Me, dans lequel Morgan Spurlock a pris onze kilos en ne mangeant que du McDo pendant un mois. À l’inverse, John Cisna a mangé du McDo pendant six mois, mais a instauré une limite de 2.000 calories par jour, avec quarante-cinq minutes de marche quotidienne.

Ce «régime» de burgers, frites et glaces lui a fait perdre vingt-cinq kilos et lui a permis de réduire son taux cholestérol. Il a ensuite posté une vidéo sur YouTube, a été invité partout dans les médias américains. Il a même écrit un livre intitulé «Mon régime McDonald’s», dans lequel il écrit:

«Manger chez McDonald’s au petit-déjeuner, déjeuner et dîner a probablement sauvé ma vie.»

Assez vite, McDonald’s l’a embauché pour devenir ambassadeur de la marque à travers le pays, particulièrement dans les écoles publiques. Ensemble, ils ont créé un documentaire de vingt minutes parfois diffusé dans des écoles.

Informations nutritionnelles malhonnêtes

 

Comme le rapporte le Washington Post, cetteintrusion de la chaîne ne plaît pas à tout le monde:

«À partir du moment où ils ont décidé de montrer le documentaire à des collégiens, ils ont dépassé les bornes, explique une spécialiste du droit de l’alimentation. Faire comme si c’était des informations nutritionnelles essentielles n’est pas honnête.»

Selon McDo, il s’agit d’apprendre à mieux manger, à savoir faire des choix qui permettent de ne pas prendre du poids tout en mangeant au fast-food

Mais si l’ambassadeur de McDo est invité dans les écoles, c’est aussi pour une raison simple: McDonald’s donne de l’argent aux associations de parents d’élèves et d’enseignants. Aux États-Unis, ces associations passent leur temps à lever des fonds pour mettre en œuvre des projets supplémentaires dans les écoles, comme des voyages ou des cours de musique, et elles acceptent parfois de l’argent venant de grandes entreprises.

Les liens entre la chaîne et les écoles vont plus loin encore. Les restaurants McDonald’s ont dépensé plus de 2,5 millions de dollars pour accueillir des soirées«McTeacher» (McProf), des événements de fundraising pour les écoles.

Le point de vue de McDonald’s sur le documentaire et sur les interventions de John Cisna est qu’il s’agit d’apprendre à mieux se nourrir chez McDo, à savoir faire des choix qui permettent de ne pas prendre du poids tout en mangeant au fast-food. Mais certains enseignants qui ont vu le documentaire sont sceptiques.

«Ce qui est suggéré, c’est que si vous faites attention, vous pouvez manger chez McDonald’s plusieurs jours par semaine», expliquait une professeure interviewée par le Washington Post.

Sur le site Change.org, une pétition pour interdire ce programme a déjà été signé par 45.000 personnes.

http://www.slate.fr/