Le Saviez-Vous ► L’esclave noir devenu cowboy légendaire


Quand on pense cowboy, on recule dans le temps et on pense des Américains blancs. Pourtant, il y a eu aussi dans les provinces de l’ouest au Canada des cowboys, et d’autres ethnies pouvait aussi être des cowboys, comme l’histoire de John Ware, un Afro-Américain, un esclave affranchi devenu cowboy et il est venu s’installer au Canada pour avoir son propre ranch. Cela n’a pas toujours été facile, vue que le racisme a toujours existé
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L’esclave noir devenu cowboy légendaire

 

Il est né quelque part dans le sud des États-Unis, dominé, opprimé. Il est mort, en 1905, admiré par les Blancs. Nous vous faisons découvrir l’un des plus grands cowboys de l’Ouest canadien, John Ware.

Un texte de Laurence Martin

Au bout d’une route de campagne, presque cachée par les arbres, la pierre noire arbore une petite inscription : « John Ware a vécu ici. » On est au sud-est de Calgary, dans le Cowboy Country.

Lorsque John Ware arrive dans la région en 1882, l’Alberta n’existe pas encore. Sur les contreforts des montagnes Rocheuses, on retrouve des tentes, des fermes de bois ici et là. Quelques centaines d’habitants, tout au plus.

Ware, lui, vient de mener avec d’autres hommes un troupeau de 3000 bêtes du Montana jusqu’au nord de la frontière canado-américaine.

Il était très habile avec les chevaux. On disait de lui : il n’y a aucun cheval qu’il ne peut monter. Il savait toujours où nourrir, où abreuver le bétail. Personne ne l’aurait vu tomber d’un cheval. Il était très respecté. Cheryl Foggo, historienne afro-canadienne

John Ware se tient debout près d'une rivière avec deux chevaux.

John Ware avec ses chevaux, près de la rivière Red Deer, en 1901.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Difficile de savoir où exactement John Ware apprend à devenir un si bon cavalier. Né esclave entre 1845 et 1850 – la date n’est pas confirmée –, il est affranchi en 1865, à la fin de la guerre de Sécession. Il travaille alors comme cowboy au Texas et en Idaho, notamment.

« Il est probable que même durant son esclavage, il ait habité un ranch. Il était trop doué pour avoir appris ces techniques de cavalerie tard dans sa vie », ajoute Cheryl Foggo, une historienne afro-canadienne qui prépare un documentaire sur John Ware.

Rester au Canada

John Ware ne retourne pas aux États-Unis après 1882. Il participe plutôt au développement du bétail dans les Prairies et réussit à se faire accepter dans une culture de ranchers souvent hostile aux Afro-Américains.

Ware établit son premier ranch en 1887. Cinq ans plus tard, il épouse Mildred Lewis, une Ontarienne dont la famille s’était récemment installée à Calgary.

John Ware et sa femme Mildred, en 1896, et 2 de leurs enfants.

John Ware et sa femme Mildred, en 1896.  Photo : Collection du Musée Glenbow

John Ware est exceptionnel parce que c’est un homme noir qui a réussi dans une société blanche. Adriana Davies, historienne

Au tournant du 20e siècle, d’autres Afro-Américains emboîtent le pas à John Ware et s’installent dans l’ouest. Entre 1897 et 1911, un millier d’hommes, de femmes et d’enfants noirs, originaires de l’Oklahoma, s’installent en Alberta et en Saskatchewan.

Photo de John Ware entouré d'hommes blancs.

John Ware, entouré de ranchers blancs, vers 1902-1903.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Mais le racisme auquel ils font face est omniprésent.

« Les gouvernements des territoires de l’Ouest ne voulaient pas d’une entrée « trop poussée » des Noirs », raconte le professeur d’histoire à l’Université du Québec à Montréal Greg Robinson.

« Ils ont même obtenu du gouvernement canadien qu’ils interdisent l’immigration des Noirs », ajoute-t-il.

À cause de cette loi fédérale, mise en vigueur en 1910, peu d’Afro-Américains s’établissent au Canada au cours des décennies suivantes.

Un article de journal intitulé « Le Canada va ferme la porte aux "nègres" », paru au début du 20e siècle.

Un article de journal intitulé « Le Canada va ferme la porte aux « nègres » », paru au début du 20e siècle.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Même John Ware, pourtant très respecté, subit aussi parfois du racisme. Selon l’historienne Cheryl Foggo, il aurait demandé par exemple aux autorités pourquoi il payait deux fois plus pour son terrain que ses voisins blancs.

Son histoire se termine tragiquement. Ironie du sort, le grand cavalier meurt écrasé par son cheval, en 1905.

Au-delà du cowboy blanc

L’histoire de John Ware est aussi celle de ceux qui la racontent. Avec son documentaire, produit par l’Office national du film et prévu pour la fin de 2018, l’Afro-Canadienne Cheryl Foggo veut rappeler la place centrale des Noirs dans le parcours ouest-canadien.

Quand on pense à un cowboy, on pense toujours à un Blanc, même s’il y en a eu beaucoup qui étaient noirs, hispaniques, autochtones. Cheryl Foggo, réalisatrice du documentaire « John Ware : Reclaimed »

Cheryl Foggo devant une crique au sud-est de Calgary.

Cheryl Foggo espère que son documentaire intitulé « John Ware : Reclaimed » et produit par l’ONF sortira à la fin de l’année 2018. On la voit ici devant une crique où John Ware allait parfois abreuver ses chevaux. Photo : Radio-Canada/Laurence Martin

Cheryl Foggo elle-même est souvent interrogée sur son appartenance albertaine. Et, pourtant, elle est née à Calgary, et sa famille est arrivée dans les Prairies en 1910 :

« Aujourd’hui encore, on me demande d’où je viens, dit-elle. C’est très frustrant. »

Pour elle, John Ware est la preuve parfaite qu’on peut être cowboy ou cowgirl et d’origine africaine. Qu’au fond, l’histoire des Noirs fait partie intégrante de l’histoire canadienne.

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Le FBI sur la piste d’un trésor perdu durant la guerre de Sécession


Légende ou pas sur ces lingots d’or perdu à la guerre de sécession, un particulier ne peut pas creuser pour espérer trouver ce trésor ! C’est l’État qui pourrait s’acquérir de tout cet or
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Le FBI sur la piste d’un trésor perdu durant la guerre de Sécession

 

Selon la légende, la cargaison compterait 26 ou... (AFP)

Selon la légende, la cargaison compterait 26 ou 52 lingots d’or pesant chacun 23 kilogrammes, ce qui signifie qu’elle vaudrait entre 27 et 55 millions en dollars américains d’aujourd’hui.

AFP

Agence France-Presse

 

Une légende vieille de 155 ans au sujet de lingots d’or perdus au temps de la guerre de Sécession semble avoir retenu l’attention du FBI.

Des douzaines d’agents du FBI accompagnés de représentants de l’État de Pennsylvanie et de membres d’un groupe de chercheurs de trésors ont effectué une randonnée cette semaine afin de se rendre à un endroit reculé où, selon la tradition locale, une cargaison d’or datant de la Guerre civile américaine aurait été perdue ou cachée durant la bataille de Gettysburg en 1863.

Le groupe Finders Keepers affirme depuis longtemps avoir découvert le lieu où les lingots auraient été enfouis dans la forêt nationale de Dents Run, située à environ 215 kilomètres au nord-est de Pittsburgh, mais soutient que l’État ne lui a pas donné la permission de creuser.

Le FBI a refusé de révéler pourquoi il s’était rendu sur le site mardi, se bornant à dire qu’il se livrait à des activités autorisées par un tribunal.

Le propriétaire de Finders Keepers, Dennis Parada, a pour sa part indiqué que le FBI lui avait ordonné de ne pas commenter l’affaire.

Les historiens doutent fort qu’une cargaison d’or à destination de Philadelphie, où la monnaie américaine était frappée, ait effectivement été perdue en cours de route.

Selon la légende, la cargaison compterait 26 ou 52 lingots d’or pesant chacun 23 kilogrammes, ce qui signifie qu’elle vaudrait entre 27 et 55 millions en dollars américains d’aujourd’hui.

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Une Afro-Américaine sur le billet de 20 $


Je trouve que c’est le juste retour des choses, alors que l’esclavage a fait des ravages chez les noirs. De plus, si c’est comme au Canada, le billet de 20 dollars est un des billets les plus utilisés a cause des guichets de banque. Cependant, ce fameux billet ne sera disponible qu’en 2030 … Pourquoi ? Bonne question.
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Une Afro-Américaine sur le billet de 20 $

 

Née dans le Maryland, Harriet Tubman, connue pour... (PHOTO REUTERS)

Née dans le Maryland, Harriet Tubman, connue pour son courage, a notamment aidé à la libération de plusieurs esclaves, les faisant passer au Canada avant la guerre de Sécession.

PHOTO REUTERS

VIRGINIE MONTET
Agence France-Presse
Washington

Pour la première fois, une femme noire, l’abolitionniste et ancienne esclave Harriet Tubman, va figurer sur un billet américain, a décidé mercredi le Trésor, mettant par la même occasion fin au débat sur quel homme historique elle allait remplacer.

Le secrétaire au Trésor Jack Lew «va annoncer (mercredi) que le nouveau billet de 20 dollars portera le portrait d’Harriet Tubman» (1822-1913), a indiqué un porte-parole du Trésor à l’AFP, mettant fin à un suspens qui agite les Américains depuis presque un an.

«Une femme, une leader et une combattante de la liberté! Je ne peux imaginer meilleur choix pour le billet de 20 dollars qu’Harriet Tubman», s’est exclamé dans un tweet Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence américaine.

En juin 2015, le Trésor avait annoncé son intention de remplacer le portrait du premier secrétaire américain au Trésor Alexander Hamilton (1789-1795) sur le billet de 10 dollars par celui d’une femme, dont le nom n’était pas encore décidé.

Mais ce projet avait soulevé l’ire des admirateurs de ce père fondateur de la Constitution qui plaidaient pour qu’on remplace plutôt l’effigie d’Andrew Jackson, 7e président américain beaucoup moins populaire, frappée sur les billets de 20 dollars.

L’administration avait alors lancé une vaste enquête d’opinion pour savoir quelle femme devrait être choisie pour orner un billet pour la première fois depuis 100 ans.

«Nous avons reçu des millions de réponses», s’était récemment étonné M. Lew.

 Parmi les finalistes figuraient Eleanor Roosevelt et la militante de la lutte contre la ségrégation raciale Rosa Parks.

L’impression du nouveau billet ne devrait toutefois pas intervenir avant 2030, selon plusieurs médias américains.

Exit Andrew Jackson 

«Après plus d’un an de campagne pour convaincre le Trésor de remplacer Andrew Jackson sur le billet de vingt dollars par le visage d’une héroïne américaine» le groupe Women On 20s «est prêt à clamer victoire», a affirmé cette association qui avait recueilli un demi million de voix pour Harriet Tubman dans un sondage en ligne.

 

Harriet Tubman sur un billet de 20 $.... (IMAGE WOMEN ON 20S/AFP) - image 2.0

Harriet Tubman sur un billet de 20 $.

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Ce groupe de défense des droits des femmes presse le Trésor d’émettre la nouvelle coupure dès 2020 et non dix ans plus tard. Car en 2020 sera célébré le centième anniversaire du droit de vote des femmes aux États-Unis.

Initialement, le Trésor avait l’intention de modifier le design du billet de 10 dollars, la première coupure à devoir être revue pour la rendre moins falsifiable.

Mais la polémique sur l’éventuelle disparition du visage d’Hamilton semble avoir eu raison de ce projet. Le débat a aussi enflé avec le succès d’un spectacle de Broadway «Hamilton», qui a reçu cette semaine un prix Pulitzer.

La moindre popularité d’Andrew Jackson – très controversé pour son rôle dans l’expulsion des Indiens d’Amérique de leurs terres et paradoxalement fossoyeur d’une des premières tentatives de création d’une banque centrale – a sans doute aidé au choix. Son portrait figure sur le billet de vingt dollars depuis 1928.

C’est la première fois depuis un siècle qu’une femme est imprimée sur la monnaie américaine. L’épouse du premier président des États-Unis George Washington, Martha, avait eu cet honneur à la fin du XIXe siècle. L’Amérindienne Pocahontas avait figuré sur les billets de 20 dollars dans les années 1800.

Née dans le Maryland et connue pour son courage, Harriet Tubman a notamment aidé à la libération de plusieurs esclaves, les faisant passer au Canada avant la guerre de Sécession. Elle a ensuite rejoint l’armée de l’Union, comme cuisinière, infirmière puis espionne armée.

Plus tard, elle a participé à la lutte pour le droit de vote des femmes.

En étant sur la coupure de 20 dollars plutôt que sur celle de 10, les femmes gagnent au change. Le billet de 20 dollars est largement plus répandu (8,6 milliards de coupures) que celui de 10 dollars (1,9 milliard).

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Photos du passé


Des photos insolites du passé qui racontent chacune leur propre histoire d’un moment figé dans le temps. Certaines sont anodines, d’autres cocasses mais aussi étonnantes
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Photos du passé

 

Le huitième art, la photographie, est un moyen plus ou moins abstrait de conserver une représentation graphique de moments, de lieux, de gens ou d’objets.

C’est en cela qu’il est toujours captivant de découvrir de nouvelles photos issues du passé ; surtout lorsqu’il est lointain. On essaye d’imaginer l’atmosphère, les relations entre personnes, on tente de décrypter les émotions sur les visages des silhouettes figées

La représentation qu’on aura d’un cliché apparaîtra comme « objective » puisque c’est le « réel » qui impressionne le support.

1. Un soldat allemand de 2m30 toisant de très haut un soldat anglais (1944)

2. Le jeune Léon Trotsky, l’air un peu pincé sur une photographie… de la police (1898)

3. Le premier policier britannique noir : Norwell Roberts s’occupait de la circulation londonienne (1968)

4. Des Népalais transportent la Mercedes (modèle 1939) qu’Adolf Hitler a offerte au roi Tribhuvan (1940)

5. Un facteur à Chicago transportant une grosse sacoche remplie de cadeaux de Noël (1929)

6. Un vétéran de la Guerre de Sécession âgé de 47 ans, marqué par une balle prise dans la tête lors de la bataille de Chickamauga, et qui a vécu avec cette blessure ouverte ! (1911)

7. Un vétéran de guerre anglais tente de vendre quelques allumettes dans la rue, dans le Kent (1928)

8. Une très grosse ecchymose sur la seule personne connue de l’histoire ayant été frappée par… une météorite ! (1954)

9. Arnold Schwarzenegger et George Bush qui font de la luge (1991)

10. Un petit garçon regarde la télévision à travers la vitrine d’un magasin (1948)

11. À Londres, un policier tente de juger qui de ces filles a les plus belles chevilles (1930)

12. Pour permettre une meilleure flottabilité, voici des prototypes de maillots de bain en bois (1929)

 

13. Un garde-frontière tire, du Mexique aux États-Unis, un fugitif qui avait réussi son affaire… à deux doigts (1920)

14. En Floride, les participantes à un concours de la femme aux plus beaux yeux, « Miss Lovely Eyes » (1930)

15. À la fin de la guerre du Vietnam, une photo de l’ « Opération Babylift » qui visait à évacuer les orphelins de Saïgon jusqu’aux États-Unis, en France, au Canada et en Australie (1975)

16. Des fûts de bière attachés sous les ailes d’un avion de chasse Spitfire (britannique) parti pour aller étancher la soif des soldats Alliés débarqués au début de l’été sur les plages de Normandie (1944)

Source : Hexjam

http://www.demotivateur.fr/

Le Saviez-Vous ► 5 Photos qui ont marqué l’Histoire


Depuis que la photo existe, l’Histoire peut rester graver dans la mémoire collective. 5 moments qui ont marqué, un peuple ou le monde, c’est l’histoire de l’homme à travers ce passé pas si lointain et qui se projette vers l’avenir
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5 Photos qui ont marqué l’Histoire

 

 


Photo: Pluton, photo capturée par la sonde New Horizons (NASA)

Les premières images de Pluton, envoyées récemment par la sonde New Horizons, ont certainement marqué l’Histoire de l’astronomie et de l’exploration spatiale. Jamais avons-nous vu d’images aussi claires de cette planète naine, qui permettront de l’étudier et de la comprendre davantage. Profitons de l’occasion pour nous intéresser à cinq photos qui ont elles aussi marqué l’Histoire.

1- Les soldats morts lors de la bataille de Gettysburg


Photo: Les soldats qui ont perdu la vie lors du premier jour de la bataille de Gettysburg, Pennsylvanie par Matthew Brady, 1863

Prise en 1863, il s’agit d’une des plus anciennes photos de guerre de l’Histoire. Elle illustre l’état du champ de bataille après la première journée de combats à Gettysburg, dans le cadre de la guerre de Sécession américaine. La bataille de Gettysburg a duré du 1er au 3 juillet et a marqué l’imaginaire par ses lourdes pertes humaines, mais aussi parce qu’elle a amorcé un tournant dans cette guerre qui a déchiré les États-Unis.

2- La bombe atomique sur Nagasaki


Photo:
Nuage en champignon s’élevant au-dessus de Nagasaki à la suite de l’explosion de la bombe nucléaire, 1945 (Time Life/Getty Images)

Prise d’un avion américain après que la bombe ait été lancée sur la ville japonaise de Nagasaki, cette photo a marqué l’Histoire en témoignant de l’incroyable potentiel de destruction de la bombe atomique. 80 000 personnes sont décédées au moment même de l’explosion de cette bombe le 9 août 1945.

3- L’entrée à l’école d’Elizabeth Eckford


Photo: Elizabetch Eckford, au centre, tente d’entrer à l’école, par Will Counts, 4 septembre 1957

Alors que la ségrégation raciale était encore très importante dans plusieurs états du sud des États-Unis, certaines écoles commencèrent à accepter des étudiants noirs. Cette photo d’une jeune étudiante noire de l’Arkansas, Elizabeth Eckford, a marqué le monde entier. On la voit faire son entrée scolaire à l’école de Little Rock, alors qu’une autre étudiante, Hazel Massery, lui crie sa désapprobation. Cette photo publiée en 1957 est devenue un symbole de la lutte des Noirs américains pour l’égalité sociale.

4- René Lévesque lors de la défaite après le référendum de 1980


Photo: René Lévesque disant aux Québécois: «À la prochaine fois» par Jacques Nadeau, 20 mai 1980

Dans l’histoire du Québec, la réaction de René Lévesque à la suite du résultat du référendum du 20 mai 1980, a marqué l’imaginaire collectif. Malgré le résultat défavorable, l’humilité de l’ancien premier ministre a touché les gens et contribué à rendre mémorable les photos prises lors de cette soirée historique, souvent accompagnées de son désormais célèbre

« Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire, à la prochaine fois ».

5- La jeune fille afghane 


Photo: La jeune fille afghane (Sharbat Gula), par Steve McCurry, décembre 1984

Prise en décembre 1984 dans un camp de réfugiés au Pakistan par le photojournaliste Steve McCurry et publiée dans le National Geographic en 1985, ce portrait saisissant d’une jeune fille afghane a émerveillé le monde entier par la beauté, mais aussi la férocité et la douleur dans son regard. Un portrait différent des autres photos de camps de réfugiés. Le photojournaliste a finalement pu la retracer 17 ans plus tard, permettant ainsi de révéler son nom, Sharbat Gula.


Photo: Sharbat Gula, 17 ans plus tard, par Steve McCurry

Evelyne Ferron  Spécialisée en histoire ancienne

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Le Saviez-Vous ►Jesse James, héros du Far West ou Terroriste des temps modernes ?


Jesse James, un voleur prolifique aux États-Unis, était considéré par la population une vedette, un Robin des Bois, alors que pour les banquiers, les patrons des compagnies du chemin de fer et le gouvernement, le voyaient plutôt comme un criminel à éliminer à tout prix
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Jesse James, héros du Far West ou Terroriste des temps modernes ?

 


(Source)

EVELYNE FERRON, Spécialiste ders histoire ancienne

Le 3 avril 1882, il y a de cela 133 ans, le célèbre criminel et hors-la-loi américain Jesse James était assassiné par un de ses compagnons, Robert Ford.

Une jeunesse dans l’ombre de la guerre civile

Jesse James est né en 1847 dans l’État du Missouri, un état frontière entre le Nord et le Sud des États-Unis. Il a vécu sa jeunesse dans un climat de conflits entre les mouvements prônant l’abolition de l’esclavage et ceux qui désiraient maintenir cette façon de faire, de peur de voir toute une économie s’effondrer.

Un début dans un groupe de guérilla


Photo: Bloody Bill (Source)

En pleine guerre de Sécession, Jesse James, âgé de 16 ans, et son frère Frank, ont fait partie d’un groupe de guérilla particulièrement violent mené par William Anderson, surnommé « Bloody Bill ». Ils se cachaient dans les forêts et attaquaient par surprise les troupes de l’Union, laissant un véritable carnage derrière eux, dont des corps scalpés aux organes mutilés…

Un hors-la-loi célèbre

(Source)

La fin de la guerre, la victoire de l’Union américaine et les politiques du président Abraham Lincoln ont mené le jeune Jesse James à rejeter les nouvelles législations et à vivre conséquemment en dehors de la société. Pour survivre, il fut obligé de piller des banques et son premier coup d’éclat médiatique eut lieu le 7 décembre 1869, alors qu’il avait tué un caissier à bout portant.


Photo: Armes de Jesse James (Source)

L’âge (22 ans) et la volonté du jeune homme de porter les valeurs des États confédérés ont fait de lui une vedette partout aux États-Unis! Les journaux, dont le Kansas City Times, en firent un justicier plutôt qu’un criminel. Cette publicité autour de lui le transforma rapidement en un Robin des Bois du Far West, qui se battait pour défendre ses idéaux face au gouvernement américain.

Un homme pourchassé

Une telle réputation explique par ailleurs pourquoi les gens étaient prêts à l’héberger, à lui fournir de la nourriture et même des chevaux, alors que sa tête était mise à prix. Mais les propriétaires de banques et de compagnies ferroviaires détestaient quant à elles ce hors-la-loi et sa bande… 


Photo: Allan Pinkerton (Source)

Le vol de marchandises à bord des trains coûtait une fortune et nuisait à la réputation de ces compagnies. C’est pourquoi le propriétaire du Adam’s Express fit appel à l’agence de détectives privés d’Allan Pinkerton pour pourchasser Jesse James.

Leur slogan? « Nous ne dormons jamais ».


(Source)

Une mort par trahison

Mais c’est finalement une entente entre des membres du gang de Jesse James et le gouverneur du Missouri qui mit fin à la carrière du célèbre hors-la-loi et meurtrier, dont la tête était mise à prix pour 10 000$. Le gouverneur avait promis le pardon à Robert Ford si celui-ci éliminait enfin Jesse James. Ce qu’il fit le matin du 3 avril 1882, d’une balle à la tête tirée par-derrière. Jesse James n’avait que 34 ans.


Exposition du corps de Jesse James (Source)

Son corps fut exposé comme preuve et sa mort moussa à nouveau sa popularité. À un point tel que sa mère faisait payer les gens qui désiraient voir sa tombe et repartir avec un peu de pierre concassée! 


(Source)

Une vie de dangers et de péripéties qui expliquent pourquoi Jesse James demeure un personnage incontournable de l’histoire américaine!

 

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