Un homme meurt de la rage à Vancouver


Il est extrêmement rare, heureusement qu’une personne peut être contaminé par le virus de la rage, mais cela arrive. On parle de 25 personnes décédées suite à la rage au Canada depuis 1924.
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Un homme meurt de la rage à Vancouver


Une chauve-souris en plein vol, la nuit.

L’homme atteint de la rage avait été en contact avec une chauve-souris.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Un homme de 21 ans est décédé de la rage après avoir été en contact avec une chauve-souris sur l’île de Vancouver, selon la médecin en chef de la Colombie-Britannique, la Dre Bonnie Henry.

La Dre Henry affirme que l’homme est entré en contact avec la chauve-souris à la mi-mai et a commencé à présenter des symptômes six semaines plus tard. Il est décédé à l’hôpital Saint-Paul de Vancouver. Son identité n’a pas été dévoilée.

Un cas rare

Il est extrêmement rare que des humains meurent de la rage. Selon Santé Canada, seulement 25 personnes sont décédées des suites de la maladie au Canada depuis le début de la déclaration en 1924.

La plupart des décès sont survenus en Ontario et au Québec. Les cas les plus récents au Canada ont été rapportés en Ontario en 2012 et en Alberta en 2007.

C’est la deuxième fois qu’une personne meurt de la rage en Colombie-Britannique. Le premier cas remonte à 2003.

Progression rapide des symptômes

La Dre Henry dit que les symptômes de l’homme ont progressé très rapidement.

En Colombie-Britannique, les chauves-souris sont le seul vecteur connu de la rage. Environ 13 % des chauves-souris soumises ont un test positif pour la maladie.

La Dre Henry affirme qu’il n’existe pas de cas connus de transmission de la rage entre humains, mais par souci de prudence, les membres de sa famille et les professionnels de la santé qui ont soigné l’homme se sont vus proposer un vaccin.

La rage est un virus qui infecte le système nerveux. Ses symptômes incluent la douleur, la faiblesse et la douleur nerveuse qui s’étend au système nerveux central et au cerveau.

Une aversion pour l’eau et une augmentation de la production de salive sont également courantes.

Avec les informations de Michelle Ghoussoub

https://ici.radio-canada.ca/e

Comment réagir en cas de morsure animale?


Qu’importe l’animal domestique ou sauvage, une morsure doit être prise au sérieux, pour éviter les infections. Bien que dans mon coin de pays, un animal projetant un venin est plutôt rare, il est quand même important de savoir la marche à suivre surtout en voyage.
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Comment réagir en cas de morsure animale?

 

© getty.

Chien, chat, cheval, singe, chauve-souris,… les premiers soins sont les mêmes.

Lors d’une morsure par un animal, il y a un risque d’infection bactérienne. En effet, la gueule de l’animal contient une série de bactéries qui peut contaminer la plaie et infecter le sang de la personne qui a été mordue. La prise en charge des morsures d’animaux n’est donc pas une chose à prendre à la légère. Elle nécessitera systématiquement l’avis d’un médecin.

Risques

Les principaux risques graves des morsures sont les infections par la bactérie Clostridium tetani (qui engendre le tétanos) et par le virus de la rage. On dénombre environ 20 cas de tétanos par an en Belgique. Ces cas sont le plus souvent des personnes âgées dont la vaccination n’est pas à jour. La rage, bien que presque totalement éradiquée en Europe, fait encore de nombreuses victimes dans le monde: attention si vous voyagez dans les pays endémiques.

Les bons réflexes

Si vous vous faites mordre par un chien par exemple, le meilleur réflexe à avoir est de prendre les coordonnées du propriétaire. Le maître pourra ainsi être contacté afin de s’assurer du statut vaccinal de son animal. Il est aussi très important de prendre note de l’heure de la morsure afin de la communiquer au médecin. Si vous voyagez et que vous vous faites mordre par un singe par exemple, contactez l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (https://www.itg.be/ ou 03/247 66 66) qui vous renseignera sur la marche à suivre.

Les soins

La première chose à faire lors d’une morsure est de laver la plaie pendant 15 min à l’eau et au savon. Il faudra aussi rincer abondamment. La désinfection de la plaie ne sera conseillée qu’après ce lavage intensif. Comme toutes les morsures présentent un haut risque d’infection, une consultation médicale est nécessaire. Selon l’animal en cause, le type ou la localisation de la plaie, un traitement antibiotique pourra être prescrit. Si vous n’êtes pas à jour pour le tétanos, un rappel ou une revaccination sera nécessaire. Une surveillance de la plaie ainsi que de la température est à effectuer les quelques jours suivants la morsure. Au moindre signe d’infection (pus, plaie odorante, douleur intense, fièvre,…), il faudra reconsulter.

Cas particulier : les serpents et vipères 

Pas besoin d’aller bien loin pour rencontrer des vipères. On en trouve dans le sud de la France ou dans certains coins de Belgique. Lors d’une morsure, il faut garder son calme. La plupart n’entraînent que des réactions locales et, si la vipère est venimeuse, l’accélération du rythme cardiaque ne fera que diffuser le venin plus rapidement. Il faudra appeler le 112 et bien observer l’animal pour le décrire à l’hôpital. Mieux, on peut le photographier. En attendant les secours, on lave la plaie à l’eau et au savon et on enlève toutes compressions (chaussures, bagues, montre). On ne pratique ni garrot ni succion qui aggravent les lésions. La marche à suivre est la même si vous vous faites mordre par un serpent à l’étranger. Il faudra bien observer la bête afin de la décrire, contacter l’hôpital le plus proche, laver la plaie à l’eau et au savon, enlever les compressions et enfin garder son calme.

https://www.7sur7.be/

Les Vietnamiens priés de ne plus manger de viande de chien ou de chat


Il est certain que pour nous occidentaux, nous n’aurions pas l’idée de manger du chien ou du chat. Alors que certains pays, cela fait parti de leur menu comme au Viêtnam dans la ville d’Hanoi. Cependant, les autorités soucieuses de leur réputation face aux étrangers, exhortent les habitants à délaisser la viande de chat et de chien qui de toute manière pourrait transmettre des maladies comme la rage.
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Les Vietnamiens priés de ne plus manger de viande de chien ou de chat

 

Viande de chien grillée proposée dans une rue de Hanoï (archives, septembre 2012) © epa.

Les autorités vietnamiennes ont demandé mardi aux habitants de Hanoï de cesser de consommer de la viande de chien, soulignant que ce plat populaire ternissait l’image du pays auprès des étrangers et comportait des risques de propagation de la rage.

Rôtie, bouillie ou cuite à la vapeur, la viande de chien est vendue dans les marchés et les commerces alimentaires de Hanoï, connue pour les préparations appétissantes que l’on peut acheter dans la rue. Ce plat est traditionnellement consommé avec du vin de riz ou de la bière..

Risque de contamination

Le Comité populaire de Hanoï a enjoint les habitants à délaisser la viande de chien afin d’empêcher la diffusion de la rage et d’autres maladies transmises par l’animal. Il les a également appelés à cesser de manger de la viande de chat, moins populaire que la viande de chien, mais que l’on peut toujours se procurer dans les zones rurales.

Réputation en jeu

Le Comité a souligné qu’il s’agissait de préserver la réputation de Hanoï en tant que « capitale civilisée et moderne » auprès des étrangers.

« Le commerce, le meurtre et la consommation de viande de chien et de chat ont suscité des réactions négatives chez les touristes et expatriés vivant à Hanoï », selon le Comité.

Image du pays à l’étranger

En outre, soucieux d’améliorer l’image du pays, le Comité a souligné que le meurtre de ces animaux était un acte cruel et émis l’espoir qu’on y mettra fin. Il y a environ 493.000 chiens et chats à Hanoï, dont la très grande majorité sont des animaux domestiques. Un millier de commerces vendent de la viande de chien.

Trois décès à Hanoï

Trois personnes sont mortes de la rage à Hanoï depuis début 2018, tandis que deux autres ont été contaminées, selon des chiffres officiels. Connue pour ses plats vendus dans la rue, la capitale offre également des aventures culinaires comme les grenouilles sautées, des embryons de canard fertilisés ou la viande de tortue en ragoût.

https://www.7sur7.be/7s7/fr/

Le Saviez-Vous ► Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme


 

Il est bien de connaitre l’ennemi à combattre par son physique, ses forces et ses faiblesses. Chez les bactéries et les virus, ils sont minuscules et ne peuvent se voir qu’au microscope, ils sont pour plusieurs des tueurs en séries tant que la médecine n’arrive pas a le contrôler.
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Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme

 

Le staphylocoque doré, terreur des hôpitaux

 

Staphylococcus aureus, le staphylocoque doré, n’est pas une bactérie intrinsèquement dangereuse pour l’humanité. La plupart du temps, elle ne provoque que de petites infections bénignes. Mais cette sournoise se terre parfois dans les hôpitaux, et profite d’une lésion pour s’insérer dans un patient affaibli pour le coloniser et entraîner une septicémie. Il est toujours temps de la soumettre aux antibiotiques… mais elle se montre de plus en plus insensible aux médicaments qu’on lui oppose et développe une résistance grandissante !

© NIAID, Flickr, cc by 2.0

Le virus de l’hépatite B, cette MST terriblement infectieuse

 

On en parle moins que le VIH pourtant, il mérite toute notre attention. Le virus de l’hépatite B se transmet cent fois mieux que le virus du Sida lors des relations sexuelles et s’attaque ensuite aux cellules du foie. Le plus souvent, la maladie n’évolue pas beaucoup et le patient ne ressent rien. Mais parfois, l’hépatite devient chronique, comme chez plus de 300 millions de patients, et détruit peu à peu les cellules hépatiques, aboutissant à une cirrhose ou un cancer du foie, qu’il est très difficile de soigner.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Neisseria meningitidis, principal responsable des méningites

 

La méningite ne connaît pas un, mais plusieurs coupables. Parmi les formes bactériennes les plus graves, le principal accusé est Neisseria meningitidis, impliqué dans 90 % des cas. S’il n’y avait pas de traitements, l’infection serait presque à coup sûr mortelle. Malgré les antibiotiques, un nouveau-né sur cinq et un adulte sur quatre succombent à cette infection des méninges.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Le virus de la rage, la morsure qui fait un carnage

 

Grâce aux travaux de Louis Pasteur, la rage a très nettement reculé dans le monde. On dénombre tout de même plus de 50.000 morts humains sur la Planète en 2004 à cause du virus de la famille des rhabdoviridés. Transmis par morsure, celui-ci fonce droit dans le système nerveux et y fait des ravages à tel point que la mort est presque inéluctable. Heureusement que les vaccins sont là !

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

 
  • Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

     

    Qui ne se souvient pas de ces cours d’Histoire évoquant les épidémies de peste au Moyen Âge ? Derrière tout ça, se cache Yersinia pestis, une bactérie qui s’attaque d’abord aux rongeurs avant de s’en prendre à l’Homme. La maladie existant le plus souvent sous forme bubonique (un bubonétant une inflammation et le grossissement d’un ganglion), elle peut évoluer en peste septicémiqueet devenir plus mortelle et plus contagieuse. Dans l’histoire de l’humanité, sa mortalité est difficile à évaluer mais elle est très probablement responsable de plus de 100 millions de victimes.

    © NIAID

    Bacillus anthracis, la bactérie à l’origine de l’anthrax

     
  • Bacillus anthracis, la bactérie à l'origine de l'anthrax

    La maladie du charbon, ou anthrax, est due à une bactérie nommée Bacillus anthracis, ou bacille du charbon. Le plus souvent, celle-ci pénètre dans l’organisme par l’intermédiaire d’une blessure dans la peau. Le corps parvient alors à s’en débarrasser tout seul.

    En revanche, lorsque les spores de la bactérie sont avalées ou respirées, c’est une tout autre histoire. Par voies aériennes, elle n’est pas loin d’être mortelle dans 100 % des cas. C’est pour cela qu’elle inspire autant les bioterroristes.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

     

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

    Les hantavirus sont un peu différents des autres pathogènes présentés dans ce diaporama : ils préfèrent s’attaquer aux rongeurs mais, parfois, de manière malencontreuse, ils peuvent infester un Homme. Dans ces cas-là, leur action peut-être foudroyante. Causant des fièvres hémorragiques ou le syndrome pulmonaire à hantavirus, ils se montrent à l’occasion très agressifs et couramment mortels. Le virus Sin nombre, ou Sin Nombre virus (SNV), que l’on voit à l’image, frappe rarement, mais sûrement.

    © Brian et al., CDC

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

     

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

    Le virus Marburg est conçu pour tuer mais reste malgré tout un peu moins mortel que son cousin Ebola. Entraînant également des fièvres hémorragiques, ce filovirus emporte plus de 80 % des personnes qu’il contamine. Sa transmission d’Homme à Homme est malgré tout relativement difficile puisqu’elle nécessite un contact très rapproché entre individus, avec transmission par les selles, les vomissements, les urines ou la salive.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la dengue gagne du terrain

     

    Le virus de la dengue gagne du terrain

    Il est loin d’être le plus mortel et le plus pathogène de cette liste mais il ne faut pas le négliger pour autant. Le virus de la dengue, transmis par les moustiques du genre Aedes, contamine entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde. Pour 500.000 personnes, surtout des enfants, la maladie se présente sous une forme sévère qui emporte 10.000 âmes. Problème de taille : il est en recrudescence ces dernières décennies. Lui qui se limitait à neuf pays avant 1970 touche désormais une centaine d’États.

    © Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

     

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

    Connu depuis 1976, le virus Ebola, du nom d’une rivière congolaise, est l’un des plus mortels. Certaines de ses souches entraînent des fièvres hémorragiques qui tuent dans 90 % des cas. Ce virus a causé plusieurs épidémies en Afrique, notamment en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia, faisant plusieurs milliers de victimes. On ne dispose malheureusement d’aucun traitement préventif ni thérapeutique contre ce terrible fléau.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la grippe espagnole, cette épidémie ravageuse de 1918

     

    L’année 1918 fut très meurtrière, d’une part parce que les combats avaient toujours lieu en Europe et même au-delà, d’autre part parce qu’une souche particulièrement virulente de grippe H1N1 a sévi dans le monde entier. Elle aurait infecté un Terrien sur deux, soit 500 millions de personnes à l’époque, et aurait fait entre 30 et 100 millions de victimes, selon les estimations. Une véritable arme de destruction massive…

    © Terrence Tumpey, CDC

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

     

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

    Clostridium botulinum a une technique bien à elle pour commettre ses meurtres : la bactériepréfère l’empoisonnement. En effet, elle produit l’une des toxines les plus puissantes du monde, la toxine botulique. Cette molécule résiste à de fortes chaleurs et à l’acidité du système digestif, si bien que, lorsqu’elle est ingérée, elle intègre la circulation et va bloquer la communication nerveuse, entraînant des paralysies parfois mortelles.

    © CDC

    Mycobacterium tuberculosis, l’agent mortel de la tuberculose

     

    Mycobacterium tuberculosis, l'agent mortel de la tuberculose

    Devenue rare en France comme dans les pays riches depuis l’instauration du BCG, la tuberculosepoursuit pourtant son œuvre meurtrière à travers le monde. Rien qu’en 2010, la bactérieresponsable, Mycobacterium tuberculosis, a infecté 8,8 millions de personnes et tué 1,4 million d’entre elles, en s’attaquant à leurs poumons. La bactérie sévit depuis 3 millions d’années.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Le Virus A H5N1, à l’origine de la grippe qui fait trembler le monde

     

    Le Virus A H5N1, à l'origine de la grippe qui fait trembler le monde

    Apparaissant en 1997 à Hong-Kong, c’est seulement 9 ans plus tard que la grippe H5N1 a fait paniquer la Terre entière. Le virus (ici en doré dans des cellules de chien), transmis à l’Homme uniquement par des oiseaux contaminés, s’avère mortel dans 60 % des cas. En août 2012, l’OMS dénombrait 608 personnes ayant contracté le virus depuis ses débuts, pour 359 morts, même si de nombreux cas bénins ou asymptomatiques auraient pu ne pas être comptabilisés.

    Les scientifiques restent néanmoins inquiets, car le pathogène circule encore dans la nature et on sait que quelques mutations pourraient suffire pour qu’il devienne contagieux dans l’espèce humaine. Dans ce cas, les morts pourraient se compter en millions…

    © CDC

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

     

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

    Depuis 1981 et la date de sa découverte, le VIH (les petites boules vertes sur l’image) a tué environ 30 millions d’êtres humains à travers le monde et continue encore de se répandre. Ce rétrovirus engendre le Sida (Syndrome d’immunodéficience acquise) et ravage surtout les pays pauvres, ceux du continent africain en tête. Pourtant, il existe des thérapies qui entravent la progression du virusdans l’organisme et permettent aux patients de vivre avec le VIH sans déclarer le Sida durant de très longues années. Mais celles-ci ont du mal à s’exporter en dehors des pays riches.

    © Goldsmith et al., CDC

    https://www.futura-sciences.com/

  • Une naturopathe dans l’eau chaude après avoir traité un enfant avec de la salive de chien enragé


    Je ne connais pas grand chose en naturopathie, mais comme bien d’autres, je suis surprise d’un traitement à la base de salive de chien ayant contacté la rage. La Dr a voulu soigné un enfant qui se comportait comme un chien. Elle prétend qu’après quelque traitement l’état s’est amélioré, il semble que ce genre formule soit reconnu en naturopathie. On aura tout vu, en tout cas, je suis septique
    Nuage

     

    Une naturopathe dans l’eau chaude après avoir traité un enfant avec de la salive de chien enragé

     

    Le garçon de 4 ans avait tendance à grogner contre les autres, a expliqué la naturopathe.

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    • Natalie Stechyson HuffPost Canada

    Oui c’est vrai!

    À Victoria, en Colombie-Britannique, une naturopathe fait face à de nombreuses critiques sur internet après avoir publié un article affirmant qu’elle avait traité l’agressivité et les problèmes de comportement d’un garçon de quatre ans avec un remède fait à partir de la salive de chien enragé. La Dre Anke Zimmermann, qui exerce depuis 26 ans, a déclaré en février que c’était «un cas très intéressant».

    «Pourquoi certains enfants sont-ils si agressifs? Peut-être qu’ils ont été mordus par un chien. Ce garçon de quatre ans avait des problèmes de sommeil et de comportement, incluant de l’agressivité et de la violence envers ses camarades de classe, il se cachait sous les tables et grognait. Ces comportements se sont nettement améliorés grâce à un remède fabriqué à partir de la salive d’un chien enragé », a écrit Mme Zimmermann dans une publication sur Facebook qui faisait référence à un article sur le sujet.

    Dans son article, Zimmermann a expliqué que le garçon était «manifestement dans un état qui imitait le chien».

    Grognements, loups-garous et viande rouge

    Zimmermann a écrit sur son site internet que lorsqu’elle a rencontré le garçon nommé Jonah pour la première fois, il avait des problèmes de sommeil en raison de sa peur des loups-garous. Il avait aussi peur d’une marionnette de loup que Zimmermann avait dans son bureau, a-t-elle noté.

    À l’école, Jonas «se cachait sous les tables et grognait contre les gens», a écrit Zimmermann.

    «À ce moment-là, j’ai demandé à sa mère si Jonah avait déjà été mordu par un chien. La réponse a été oui. Mordu à l’âge de deux ans, la peau a été abîmée», a expliqué la naturopathe.

    Zimmermann a également noté que Jonah «respirait fort», et sa mère a ajouté qu’il «aimait la viande, en particulier les hamburgers, les hot-dogs, la viande rouge et les boulettes de viande». La mère de Jonah lui a également dit que le garçon n’aimait pas être touché, «il venait me voir et me reniflait et me léchait comme un chien».

    «Un cas très intéressant de ma pratique: Pourquoi certains enfants sont-ils si agressifs? Peut-être qu’ils ont été mordus par un chien.»

    «Jonas était manifestement dans un état ressemblant à celui d’un chien, un chien ayant contracté la rage pour être plus précis», a conclu Zimmermann.

    «J’ai décidé de donner un remède homéopathique à base de bave infectée par la rage, le chien qui l’a mordu peut avoir été récemment vacciné avec le vaccin contre la rage ou la morsure de chien peut avoir infecté le garçon. Les deux options sont possibles et sont bien connues en homéopathie.»

    Elle a administré au garçon un traitement nommé le «Lyssinum 200CH, 2 boulettes». Il a été traité à nouveau trois semaines plus tard, et une autre fois quelques mois plus tard. Une amélioration a été remarquée chez Jonas à la suite de son traitement.

    «Il ne se cachait plus sous les tables, n’avait plus peur des loups-garous, dormait mieux et grognait moins», a écrit Zimmermann.

    «De mon point de vue, il revient à un état plus humain.»

    La réaction a été… brutale

    La réaction des internautes à propos du message de Zimmermann est passée de la colère à la stupeur.

    Comment donner de la salive de chien enragé à un enfant est sans danger, éthique ou compétent?»

    Quel parent vivant permettrait cela. Quelle absurdité.»

    «Comment est-ce que c’est possible? Quel adulte sain d’esprit croit aux loups-garous et aux vampires? Comment obtenir la salive d’un chien enragé?» a écrit une personne dans les commentaires sur l’article de Zimmerman.

    «Comment une personne mordue par un chien enragé peut-elle ne pas contracter la rage? Vous savez que la rage n’a généralement pas une bonne finalité pour un chien ou pour un être humain, on ne se contente pas de se débarrasser de la rage.»

    La Société canadienne de pédiatrie a exprimé certaines préoccupations, notamment au sujet de l’absence de preuves sur l’efficacité des traitements, la possibilité de sous-déclaration des effets indésirables et une «réticence face à ces gens qui pratiquent l’homéopathie pour soutenir la vaccination».

    La salive de chien enragé est un médicament homéopathique acceptable

    Malgré les critiques, le traitement de la naturopathe est acceptable, selon le College of Naturopathic Physicians de la Colombie-Britannique.

    «La Dre Anke Zimmermann est autorisée à pratiquer la médecine naturopathique en Colombie-Britannique», a déclaré Phillipa Stanaway, registraire adjointe du Collège des médecins naturopathes de la Colombie-Britannique, au HuffPost Canada dans un courriel.

    «Lyssinum n’est pas un traitement exclu par les naturopathes en Colombie-Britannique.»

    Lyssin, lyssinum, ou hydrophobinum, sont les noms pour «la salive d’un chien enragé», selon Santé Canada. Ils figurent tous dans une liste de médicaments homéopathiques.

    Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

    https://quebec.huffingtonpost.ca/

    Le Saviez-Vous ► Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?


    On connaît les bactéries, les microbes certains sont utiles pour la vie, pour l’humain, mais parmi eux, il y a ceux qui donnent des maladies qu’on peut généralement soigner. Cependant, les virus sont plus dangereux, et les antibiotiques ne peuvent rien contre des maladies comme le Sida, la variole ….
    Nuage

     

    Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?

     

    Par Antoine Besse, Futura

     

    Derrière les maladies que nous attrapons, se cachent toujours les mêmes coupables : les microbes. Mais tous ne sont pas forcément dangereux. Alors, qu’est-ce réellement qu’un microbe ? Que signifie donc ce terme ? Quelle différence y a-t-il entre un virus et une bactérie ?

    Le terme microbe signifie « petite vie ». Il a été inventé par le chirurgien français Charles-Emmanuel Sédillot en 1878 pour désigner tous les êtres vivants qui ne se voient qu’au microscope et qui provoquent des maladies.

    On sait maintenant que ce terme commode n’est pas très scientifique. Il mélange en effet des micro-organismes très différents :

    Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec). © Kateryna Kon, Shutterstock

    Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec). © Kateryna Kon, Shutterstock

    Les bactéries, des cellules sans noyau

    Les bactéries sont des êtres vivants microscopiques, donc des microbes, constitués d’une unique cellule entourée d’une paroi et dépourvue de noyau (elles font partie des organismes procaryotes). Elles mesurent autour de 1 µm (une bactérie est donc cinquante fois plus fine qu’un cheveu) et sont le plus souvent en forme de bille ou de bâtonnet. Les bactéries sont les premières formes de vie apparues sur Terre il y a plus de trois milliards d’années et elles colonisent encore la totalité des milieux terrestres.

    Beaucoup d’entre elles ne sont pas nocives, certaines s’avèrent même bénéfiques pour l’Homme (elles nous aident à digérer, par exemple), mais d’autres sont à l’origine de maladies graves comme la peste, le choléra, la tuberculose ou, moins terrible, l’angine. Les antibiotiques empêchent la multiplication des bactéries.

    Les virus, des éléments génétiques parasites

    Le virus (qui signifie « poison » en latin) représente un agent infectieux réduit à son strict minimum : une capsule en protéines (appelée capside) protégeant un brin de matériel génétique codant pour lui-même et la capsule.

    Pour se multiplier, le virus, environ vingt fois plus petit qu’une bactérie, doit rentrer dans la cellule hôte et parasiter ses fonctions de réplication. Les virus sont tous à l’origine de maladies : poliomyélite, grippe, rage, Sida, variole Les antibiotiques n’ont aucun effet contre les virus

    https://www.futura-sciences.com/

    La rage chez le chien : tout savoir sur les symptômes, la prévention et les traitements


    Le vaccin contre la rage n’est pas obligatoire en France comme au Québec, pour nos animaux. Cependant, il est préférable pour éviter la contamination. Sachez qu’au Québec, la rage est une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Règlement sur les maladies déclarables de la Loi sur la santé des animaux.
    Nuage

     

    La rage chez le chien : tout savoir sur les symptômes, la prévention et les traitements

     

    Virus transmis par la salive, la rage est une maladie mortelle dont les signes doivent vous alerter. Cependant, aucun traitement n’existe ; seule la vaccination permet de s’en prémunir.

    La rage est une maladie virale qui se transmet par la salive, et donc la morsure, de l’animal à l’homme. Si elle est devenue rare en France grâce à la vaccination, elle constitue toujours un risque sanitaire important en cas de contamination.

    Comment reconnaître les symptômes de la rage chez le chien ?

    Un chien souffrant de la rage change de comportement. Il devient agressif, irritable, alors qu’il était d’un naturel très doux. Plus la maladie progresse, plus son agressivité va se renforcer, le poussant à mordre des objets, des animaux et des hommes.

    D’autres signes doivent vous alerter : le chien salive beaucoup (sialorrhée), son pharynx, son larynx et sa mâchoire se paralysent, ce qui l’empêche de déglutir.

    En phrase terminale, le chien devient ataxique, et une paralysie progressive apparaît, avec des convulsions. L’animal finit par décéder.

    Quel traitement pour soigner la rage ?

    Chez l’animal comme chez l’homme, il n’existe actuellement aucun traitement qui permette de soigner ou de guérir cette maladie. Si vous suspectez votre chien de souffrir de la rage, prenez les plus grandes précautions avant de le manipuler, et téléphonez à un vétérinaire pour qu’il vous indique la marche à suivre. Dans tous les cas, n’essayez pas d’attraper ou même de toucher un chien agressif, prêt à mordre.

    Comment prévenir la rage chez le chien ?

    S’il n’existe aucun traitement contre la rage, le meilleur moyen de lutter contre cette maladie est la vaccination. Le vaccin antirabique n’est pas obligatoire en France, sauf pour les chiens de 1ère et 2ème catégorie ; en revanche, il est obligatoire si l’animal se rend à l’étranger. Si votre chien est amené à voyager, il faudra donc le faire vacciner (avec un rappel annuel). Dans la mesure du possible, il vaut mieux éviter de le laisser en contact avec des animaux errants qui pourraient potentiellement être contaminés.

    Par Elisa GorinsCrédits photo :

    Shutterstock (image d’illustration)

    https://wamiz.com

    Le Saviez-Vous ► La recherche scientifique méconnue du grand public


    Il fut un temps que guérir des maladies étaient relier à la superstition, aux recettes plus ou moins douteuses. Heureusement, les choses ont changé, des maladies qu’on évite avec un vaccin, des guérisons qui hier étaient impossible. Pour arriver à de tel résultat, il y a plusieurs étapes pour y arriver et le mettre sur le marché et c’est une question de plusieurs années
    Nuage

     

    La recherche scientifique méconnue du grand public

     

    Jacques Beaulieu

    Chroniqueur et communicateur scientifique

      La volonté de traiter des maladies, de soulager les douleurs et de venir en aide à la santé des gens est probablement aussi vieille que l’humanité elle-même. Bien des tisanes, décoctions et utilisations en tous genres d’herbes et d’épices ont surgi au cours des siècles pour répondre à ces besoins. Dans un article que je signais en mai 2016 et qui s’intitulait: Il était une fois la maladie. Quand le «naturel» est plus dangereux que le «chimique», je donnais cet exemple: les sages-femmes et les sorcières utilisaient l’ergot de seigle pour provoquer des avortements. La notion de dosage était alors connue, mais de manière plus superstitieuse que scientifique. On préconisait en effet de n’utiliser qu’un nombre impair d’ergots, 5, 7 ou 9, dans les préparations. Souvent, l’avortement réussissait, mais la mère décédait aussi.

      Nous pouvons en trouver des centaines de milliers d’autres exemples en quelques clics sur le Web. Par exemple cette recette pour guérir la rage: Manger le foie, grillé sur la braise, de l’animal assommé. Réduire en poudre une certaine quantité des poils de la queue carbonisés, et l’appliquer, pétrie de beurre végétal, sur la morsure. Si l’animal a été excité par la magie, se baigner dans une décoction de gui (Loranthus) de nzaba (Landolphia owariensis) (Réf: Dominique Traoré, Médecine et magie africaine, Édition Présence Africaine, 1983, page 100). Je peux affirmer sans craindre de trop me tromper que le vaccin mis au point par Louis Pasteur contre la rage est beaucoup plus efficace.

    Mais les tenants du «naturel» et les militants anti-vaccination ont la peau dure. En preuve, cette recrudescence de rougeole en Europe, un continent où les taux de vaccination n’atteignent pas les niveaux sécuritaires.

    Les chevaliers de la guerre contre la vaccination avec, comme chef, le Professeur Henri Joyeux y ont fait un travail de sabotage de la vaccination digne de mention. Ils ont réussi à provoquer une recrudescence de la rougeole en Europe, qui risque fort de se répandre mondialement, car de nos jours, les personnes voyagent beaucoup, y compris bien sûr, en Europe. Heureusement, pour la santé publique le fameux docteur fut radié de son ordre professionnel en décembre 2016.

    Et la vraie science

    Il faut connaître le long et onéreux processus relié à la découverte d’un médicament pour comprendre en quoi les propagandistes anti-vaccination et tous les autres semblables dénigreurs des produits pharmaceutiques répandent à qui mieux mieux des informations erronées, quitte à mettre en danger la santé des citoyens. Supposons que vous soyez face à 5 000 à 10 000 composés qui seraient susceptibles de devenir des médicaments, après 8 à 10 ans d’efforts et plus de 1 milliard de dollars dépensés, vous pouvez vous attendre à obtenir un médicament qui sera accepté par toutes les instances et qui sera enfin disponible pour les personnes qui en ont besoin. Examinons les diverses étapes que devra traverser tout nouveau médicament.

    Première étape: Découverte du médicament

    Un savant chercheur découvre une molécule ou un autre médicament qu’il croit pouvoir utiliser contre une ou des maladies quelconques. C’est l’étape que l’on a appelée: la recherche fondamentale. Le chercheur étudie le mécanisme d’une maladie ou d’une anomalie quelconque et imagine un moyen qui pourrait résoudre le problème. C’est aussi ici que l’on parle de 5000 à 10 000 composés avancés.

    Deuxième étape: Les essais précliniques

    Ces nouvelles substances seront d’abord testées sur divers organismes d’abord cellulaires, puis microbiens pour finir parfois par être essayées sur divers animaux si cela est nécessaire. Des 5000 à 10 000 composés d’origine, environ 250 réussiront le passage des essais précliniques. Et il aura fallu de 3 à 6 ans de travail pour arriver à la fin de ces essais précliniques et pouvoir passer à l’étape 3.

    Étapes des essais cliniquesÉtape 3: Essais cliniques de phase 1

    Ici, entre 20 et 100 volontaires utiliseront sous stricte supervision le nouveau médicament. Des 250 médicaments qui passeront par cette phase, seulement 5 pourront être promus à l’étape suivante.

    Étape 4: Essais cliniques de phase 2

    Le nouveau médicament sera testé sur 100 à 500 volontaires. Puis celui ou ceux qui auront passé avec succès ces tests pourront accéder à l’étape suivante.

    Étape 5: Essais clinique de phase 3

    À ce niveau, les tests s’adresseront à des cohortes beaucoup plus importantes, soit de 1000 à 5000 volontaires. Si le composé a survécu à toutes ces étapes, il lui restera encore quelques essentielles reconnaissances à obtenir avant de se retrouver sur les tablettes des pharmacies. Fait à noter, il aura fallu entre 6 et 7 ans pour que le médicament ait franchi ces 5 premières étapes.

    Étape 6: Les examens règlementaires

    Ici, ce sont les divers organismes de santé, internationaux, nationaux, et provinciaux qui contrevérifieront les résultats de la recherche clinique avant d’apposer leur autorisation finale sur ledit médicament. On peut penser à la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, à la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) au Canada et à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) au Québec.

    En résumé, il aura fallu, comme cité précédemment plus de 10 ans et bien souvent entre 10 et 15 ans de recherche ainsi que plus d’un milliard de dollars pour produire un seul médicament qui pourra être mis en marché.

    La bonne nouvelle

    Présentement, plus de 7000 médicaments sont en développement. 1 813 de ceux-ci visent à combattre les divers cancers, 1 329, les diverses maladies neurologiques (ex: Alzheimer, Parkinson, etc.) 1 256, les maladies infectieuses, 1 120 les maladies immunologiques, 599, les maladies cardiorespiratoires, 511, troubles de santé mentale, 475, le diabète et 159 le VIH/SIDA. C’est donc 7 262 médicaments qui devront chacun avoir franchi toutes les étapes de la recherche scientifique, telle que décrite ci-haut, qui seront bientôt disponibles à toute la population.

    La moins bonne nouvelle,

    Comme souligné d’entrée de jeu dans cet article, malgré l’effort scientifique déployé et tous les contrôles des plus rigoureux exercés, il demeure pour certains encore plus facile de croire aux remèdes dits «naturels» que d’accorder leur confiance aux produits pharmaceutiques. D’une part, l’appellation même de naturel n’a rien de rassurant en soi. L’arsenic est tout ce qu’il y a de plus naturel… D’autre part, un article paru dans La Presse du 1er avril 2017 nous apprenait que l’industrie des produits de santé naturels prétend que le projet de refonte de Santé Canada va trop loin et restreindra l’accès aux produits. Mais plusieurs experts, comme le souligne le même article, croient, au contraire que le projet est insuffisant pour bien protéger les Canadiens.

    La meilleure des nouvelles

    Nous en sommes arrivés au point où la pensée scientifique a réussi à s’implanter au point où les reliquats de magie, de sorcellerie et de guérisseurs (et guérisseuses) de tous acabits s’estompent de plus en plus. Et surtout, les patients, ceux-là qui sont la cause de tous ces efforts de recherche réalisent l’effet de ces médicaments dans leur vie de tous les jours. Pour certains, ce sera un cancer qu’ils ont vaincu, pour d’autres, ce sera une maladie invalidante de laquelle ils ont pu s’échapper et commencer une vie active et gratifiante et pour d’autres enfin, il s’agira de douleurs continuelles dont ils ont enfin vu la fin. Comme quoi, aux portes de l’évidence, il faut quand même parfois placer une enseigne, ne serait-ce que pour pleinement réaliser les résultats de nos efforts.

    http://quebec.huffingtonpost.ca

    Des chauves-souris vampires boivent du sang humain


    Les chauves-souris vampires semblent être capables de s’adapter si elles n’ont pas le sang de certains animaux qui sont généralement dans son menu. Grâce à certaines études, ils ont découvert du sang humain. Ce qui complique les choses, car elles peuvent transmettre des virus à l’être humain
    Nuage

     

    Des chauves-souris vampires boivent du sang humain

     

    Des chauves-souris vampires boivent du sang humain

    Les vampires attaquent les humains au Brésil.Capture d’écran Gentside Découverte

    Et si des vampires menaçaient les humains? Non, pas ces êtres ténébreux, séduisants mystérieux et inaccessibles (sauf pour la fille timide, introvertie à la vie difficile dont les parents sont divorcés) dont on nous inonde depuis quelques temps au cinéma. Des créatures bel et bien réelles qui s’abreuveraient de sang humain.

    Des chauves-souris vampires que l’on pensait se nourrir uniquement de sang d’oiseaux auraient pour la première fois commencé à boire du sang humain. Avec tous les risques pour la santé que cela implique. C’est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de l’Université fédérale du Pernambouc au Brésil.

    Pour en arriver là, les scientifiques se sont basés sur une analyse de 70 échantillons de matières fécales provenant d’une colonie de chauves-souris hématophages: des Vampires à  pattes velues, Diphylla ecaudata, qui vivent dans le parc national de Catimbau au nord-est du pays.

    LE SANG HUMAIN EST À PRÉSENT AU MENU

    Les conclusions de l’étude indiquent que 3 échantillons sur les 15 dont les scientifiques ont réussi à extraire l’ADN, contiennent des traces de sang humain.

    «Nous sommes assez surpris», explique au New Scientist Enrico Bernard, auteur de la publication. «Cette espèce n’est pas adaptée pour se nourrir de sang des mammifères».

    Les vampires à pattes velues ciblent généralement de grands oiseaux pendant la nuit. Ils sont ainsi adaptés pour ingérer du sang riche en graisse, comme celui des oiseaux, contrairement au sang épais et protéiné des mammifères. Une cuillerée de sang d’un seul animal est suffisant pour satisfaire une chauve-souris le temps d’un repas.

    L’autre fait qui rend cette découverte encore plus surprenante: des expériences antérieures ont montré que lorsque les chauves-souris n’avaient à disposition que du sang de porc et de chèvre, elles préféraient mourir de faim plutôt que de se nourrir de ces seuls sangs disponibles. Alors comment les chauves-souris du parc brésilien en sont-elles arrivées à  se nourrir de l’Homme?

    DES VAMPIRES QUI S’ADAPTENT

    L’installation de familles humaines dans le parc et la disparition des proies habituelles de ces prédatrices à cause de la déforestation font partie des possibles explications à ce changement de comportement.

    Outre le sang humain, les chercheurs ont aussi trouvé des traces de sang de poules, communément élevées dans des fermes de la région.

    «Les vampires s’adaptent à leur environnement et exploitent les nouvelles ressources», affirme Enrico Bernard. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’un changement de comportement est observé chez des vampires.

    Une étude publiée en 2016 a révélé que dans une situation similaire, une autre espèce originaire d’Amérique centrale et du sud, des vampires communs (Desmodus rotundus), avait été aperçue se nourrissant de cochons sauvages invasifs. Avec les Vampires à pattes velues, ces changements sont plus inquiétants parce qu’ils impliquent des risques pour la santé humaine.

    UN RISQUE DE TRANSMISSION DE MALADIES

    La rage est l’une des maladies majoritairement transmises par l’espèce dans cette région. Mais il n’est pas exclu qu’elle porte aussi d’autres micro-organismes dangereux.

    «Des travaux antérieurs ont révélé que l’espèce porte le hantavirus», un virus qui peut causer une maladie respiratoire mortelle chez l’homme, selon Daniel Becker qui étudie les vampires dans le paysage agricole à l’Université de Géorgie aux États-Unis.

    Ce spécialiste appelle ainsi à étudier les maladies infectieuses portées par l’espèce. Plus de connaissances sur la façon dont les chauves-souris attaquent les humains permettront également d’évaluer les risques pour la santé publique. Enrico Bernard et son équipe soupçonnent qu’elles entrent dans les chambres à travers des trous dans les toits, par les fenêtres, ou qu’elles ciblent des personnes dormant à la belle étoile.

    Pour en savoir plus, l’équipe a commencé à réaliser des visites chez les résidents proches du parc.

    «Nous voulons savoir à quelle fréquence mordent [les vampires], quand et comment», conclut Enrico Bernard.

    http://fr.canoe.ca/

    Zoonoses : les maladies transmises entre l’animal et l’homme


    Des animaux domestiques sont formidables pour les êtres humains, en autant que nous sachions certaines règles d’hygiène pour éviter certaines infections transmises de l’animal à l’homme
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    Zoonoses : les maladies transmises entre l’animal et l’homme

     

    Zoonose, un terme étrange qui désigne les maladies (ou affections) transmissibles des animaux vertébrés à l’homme, et inversement. Zoonose signifie donc « maladie (sous-entendu de l’homme) due aux animaux ».

    Si vous avez tous entendu parler ces dernières années du virus de la grippe aviaire(H5N1) qui se transmet de l’oiseau à d’autres espèces dont l’Homme, connaissez-vous les zoonoses des animaux de compagnie, c’est-à-dire les maladies que l’on peut attraper de nos chiens, chats ou rongeurs ?

    Les zoonoses des animaux de compagnie

    La zoonose la plus connue est sans aucun doute la rage, dont les symptômes sont d’ordre nerveux. Si elle est aujourd’hui éradiquée du sol français, la rage est toujours préoccupante car elle est très présente dans certains pays, dont plusieurs effectuent du trafic d’animaux.

    Ascaridose, toxocarose, « larva migrans » viscérale

    Il s’agit de parasite intestinal répandu chez le chien et le chat (vers plat rond et long de 10 à 20 cm). Une fois transmis à l’homme (par les œufs présents dans les excréments de l’animal), ce dernier ressent plusieurs symptômes associés à une baisse de l’état général. Lorsque le parasite est détecté, il est indispensable de vermifuger l’animal.

    La tularémie

    C’est une zoonose bactérienne notamment transmise par les rongeurs et les lagomorphes (lapins). Le symptôme principal de l’homme est la fièvre, mais peut s’avérer beaucoup plus grave.

    La toxoplasmose

    C’est la fameuse maladie transmise par les chats, et dangereuse pour les femmes enceintes. Si l’infection est le plus souvent bénigne pour l’homme, la femme enceinte peut ressentir fièvre, maux de tête, maux de gorges, douleurs musculaires… Pire, les risques sur le fœtus peuvent être considérables.

    La maladie des griffes du chat

    C’est une maladie infectieuse bactérienne transmise par les griffes du chat. Les symptômes sont la fièvre, les maux de tête et parfois des éruptions cutanées.

    La brucellose

    Aujourd’hui rare en France, il s’agit d’une maladie bactérienne transmise par le chien ou le chat à l’homme. Elle a les symptômes d’une fièvre et est plutôt grave.

    Parmi les autres maladies transmises par les animaux domestiques, vous pouvez également compter les arboviroses, la coxiellose, la mélioïdose, la peste (toutefois éradiquée), la pneumocystose, la rickettsiose, la leptospirose, l’ankylostomose…

    Pourtant, pas de quoi céder à la panique, des mesures d’hygiène simples vous permettront de vivre au quotidien en harmonie avec votre animal de compagnie.

    Comment éviter les zoonoses

    Les modes de contamination d’une zoonose sont multiples. La transmission par contact peut concerner une morsure ou une simple caresse. La transmission par ingestion se produit lorsque l’homme mange un aliment contaminé, ou simplement lorsqu’il met les doigts à la bouche après avoir touché l’animal malade.

    Il existe enfin la transmission par inhalation. Il s’agit des poussières contenant des agents contaminants qui volent dans l’air et que vous respirez. Ce mode de transmission est moins courant chez les animaux de compagnie.

    Les personnes les plus à risques, en ce qui concerne les zoonoses, sont les enfants parce qu’ils ont un système immunitaire moins compétent. C’est également le cas des personnes âgées.

    Les enfants sont également plus enclins à avoir des rapports tactiles prolongés avec leur animal de compagnie, et n’hésitent pas à mettre leurs doigts à la bouche par la suite.

    Très tôt, il faut donc éduquer les jeunes enfants à plusieurs règles élémentaires pour éviter la contamination par une zoonose :

    – Eviter de frotter son visage sur l’animal

    – Se laver les mains après chaque contact

    – Ne pas toucher les animaux inconnus

    – Ne pas toucher les animaux dans la nature

    Il faut également respecter quelques règles à la maison :

    – Passer l’aspirateur régulièrement pour éviter les transmissions par inhalation

    – Eviter de faire la cuisine en compagnie de l’animal

    – Eviter de le toucher pendant les repas

    Par-dessus tout, pensez au bien-être de votre animal de compagnie et de votre foyer et vermifugez votre animal régulièrement (une fois par mois de 2 à 8 mois, une fois par an à partir de 8 mois). Faites de même avec l’anti puce et anti tique.

    http://wamiz.com/