Le sida en 2019 : où en est la lutte?


1 décembre, c’est la Journée mondiale de la lutte contre le sida. Cela fait des lustres que je n’avais pas entendu parler du sida pourtant, le sida existe toujours et les risques sont les mêmes qu’avant. Ce qui est assez inquiétant dans un rapport canadien est qu’il a un 42 % des jeunes de 18 à 22 ans n’ont jamais entendu parler du sida
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Le sida en 2019 : où en est la lutte?

Un ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida et le VIH, épinglé sur une veste.

Le ruban rouge, symbole international de la lutte contre le sida et le VIH.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Le premier décembre marque la Journée mondiale de la lutte contre le sida et malgré les années, le combat n’est toujours pas gagné, selon le docteur Réjean Thomas.

Les années 1980 auront certainement été marquées par la progression fulgurante de cette maladie transmissible sexuellement. Le sida causait une grande peur chez les Canadiens, car il  n’avait de pitié pour personne et emportait avec lui ceux qui en étaient atteints.

Le New York Times publie un premier article concernant le sida, parlant d'un rare cancer diagnostiqué chez 41 homosexuels.

Le New York Times publie un premier article concernant le sida, parlant d’un rare cancer diagnostiqué chez 41 homosexuels.

PHOTO : NEW YORK TIMES

En 2019, on entend moins parler du sida, mais pourtant, cette maladie est toujours bien présente chez les Canadiens. Selon Statistique Canada, il y avait en 2016 plus de 63 110 personnes atteintes du sida au pays.

« Au Canada, chaque premier décembre il y avait une campagne publicitaire. Ça fait combien d’années qu’il n’y en a plus? Si on a plus de campagnes de sensibilisation [on manque à] l’éducation », souligne le docteur acadien Réjean Thomas, fondateur et président de la clinique médicale L’actuel.

Réjean Thomas est catégorique : le manque de sensibilisation ces dernières années se fait fortement ressentir en clinique depuis les derniers 5 à 10 ans. 

La majorité des nouveaux cas de VIH sont des jeunes, ces jeunes arrivent dans un tableau où ils n’ont à peu près jamais entendu parler du sida Dr. Réjean Thomas

Le docteur Thomas rapporte que 42% de la génération Z (les jeunes âgés de 18 à 22 ans) disent ne rien connaître au sujet du sida.

« Je pense aux jeunes gais qui ne connaissent pas du tout l’histoire du sida, c’est quand même intéressant. Une partie de leur population a été complètement détruite de façon catastrophique », soutient Réjean Thomas.

Un problème de société selon le médecin qui voudrait que davantage de campagnes de sensibilisation soient organisées au sujet de cette maladie et de toutes les infections transmissibles sexuellement.

« Au Québec par exemple, on n’a plus d’éducation sexuelle depuis je ne sais combien d’années. On ressent ça, on le ressent en clinique. Il y a une explosion de toutes les maladies transmissibles sexuellement présentement au Canada », rapporte le docteur Thomas.

Il raconte que des maladies comme la syphilis, qui avait presque été radiée du territoire canadien, refont surface à un rythme fulgurant.

« On a des enfants qui naissent avec la syphilis aujourd’hui », dit-il.

Une maladie stigmatisée

Même si les Canadiens ont fait bien du chemin depuis les années 1980 au sujet du sida, les gens atteints de la maladie ne sont toujours pas acceptés dans la société.

Selon Réjean Thomas, un trop grand nombre de personnes se cachent, car elles ne veulent pas être rejetées par ceux qu’elles aiment.

Nos patients vivent la solitude, ils ont peur d’en parler, ils ont peur de perdre leur travail, de perdre leurs amis Dr. Réjean Thomas

Cette stigmatisation pourrait être expliquée par la désinformation qui circule au sujet de la maladie.

Dans un sondage américain publié la semaine dernière par la Société pharmaceutique MERCK, on peut voir que 90 % des répondants croient qu’il est possible pour une personne atteinte du sida de refuser de l’admettre, par peur d’être la cible de violence.

Dans la même étude, on constate que 28 % des milléniaux non porteurs du VIH affirment avoir évité de donner un câlin, de devenir ami ou même de discuter avec une personne infectée.

« Ce que tout ça démontre, c’est que c’est fragile. Qu’il faut toujours continuer de lutter. »

Quelques statistiques 

Selon les estimations de Statistique Canada, 14 % des personnes qui vivent avec le sida ne savent pas qu’elles en sont atteintes.

L’Agence de la Santé publique du Canada rapportait en 2016 que 32 762 personnes atteintes étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, tandis que 20 543 malades avaient contracté le sida lors d’une relation hétérosexuelle.

Toujours selon l’Agence, 10 986 personnes atteintes cette année-là l’ont contracté parce qu’elles utilisaient des drogues injectables.

Une aiguille dans un pot de fleurs à Winnipeg.

Une aiguille ayant servi à l’injection de drogue retrouvée dans un pot de fleurs

PHOTO : RADIO-CANADA / BERT SAVARD

Dans le même rapport, on apprend que 601 personnes n’avaient contracté le sida ni par l’entremise de relations sexuelles ni par une injection. Ces patients ont probablement contracté le VIH par une transfusion sanguine ou par la mère lors de la grossesse.

Les Autochtones quant à eux représentent 9,6 % de la population atteinte par le sida au Canada.

Avec des renseignements de l’émission Michel le Samedi et de la journaliste Jessica Savoie

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme


 

Il est bien de connaitre l’ennemi à combattre par son physique, ses forces et ses faiblesses. Chez les bactéries et les virus, ils sont minuscules et ne peuvent se voir qu’au microscope, ils sont pour plusieurs des tueurs en séries tant que la médecine n’arrive pas a le contrôler.
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Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme

 

Le staphylocoque doré, terreur des hôpitaux

 

Staphylococcus aureus, le staphylocoque doré, n’est pas une bactérie intrinsèquement dangereuse pour l’humanité. La plupart du temps, elle ne provoque que de petites infections bénignes. Mais cette sournoise se terre parfois dans les hôpitaux, et profite d’une lésion pour s’insérer dans un patient affaibli pour le coloniser et entraîner une septicémie. Il est toujours temps de la soumettre aux antibiotiques… mais elle se montre de plus en plus insensible aux médicaments qu’on lui oppose et développe une résistance grandissante !

© NIAID, Flickr, cc by 2.0

Le virus de l’hépatite B, cette MST terriblement infectieuse

 

On en parle moins que le VIH pourtant, il mérite toute notre attention. Le virus de l’hépatite B se transmet cent fois mieux que le virus du Sida lors des relations sexuelles et s’attaque ensuite aux cellules du foie. Le plus souvent, la maladie n’évolue pas beaucoup et le patient ne ressent rien. Mais parfois, l’hépatite devient chronique, comme chez plus de 300 millions de patients, et détruit peu à peu les cellules hépatiques, aboutissant à une cirrhose ou un cancer du foie, qu’il est très difficile de soigner.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Neisseria meningitidis, principal responsable des méningites

 

La méningite ne connaît pas un, mais plusieurs coupables. Parmi les formes bactériennes les plus graves, le principal accusé est Neisseria meningitidis, impliqué dans 90 % des cas. S’il n’y avait pas de traitements, l’infection serait presque à coup sûr mortelle. Malgré les antibiotiques, un nouveau-né sur cinq et un adulte sur quatre succombent à cette infection des méninges.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Le virus de la rage, la morsure qui fait un carnage

 

Grâce aux travaux de Louis Pasteur, la rage a très nettement reculé dans le monde. On dénombre tout de même plus de 50.000 morts humains sur la Planète en 2004 à cause du virus de la famille des rhabdoviridés. Transmis par morsure, celui-ci fonce droit dans le système nerveux et y fait des ravages à tel point que la mort est presque inéluctable. Heureusement que les vaccins sont là !

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

 
  • Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

     

    Qui ne se souvient pas de ces cours d’Histoire évoquant les épidémies de peste au Moyen Âge ? Derrière tout ça, se cache Yersinia pestis, une bactérie qui s’attaque d’abord aux rongeurs avant de s’en prendre à l’Homme. La maladie existant le plus souvent sous forme bubonique (un bubonétant une inflammation et le grossissement d’un ganglion), elle peut évoluer en peste septicémiqueet devenir plus mortelle et plus contagieuse. Dans l’histoire de l’humanité, sa mortalité est difficile à évaluer mais elle est très probablement responsable de plus de 100 millions de victimes.

    © NIAID

    Bacillus anthracis, la bactérie à l’origine de l’anthrax

     
  • Bacillus anthracis, la bactérie à l'origine de l'anthrax

    La maladie du charbon, ou anthrax, est due à une bactérie nommée Bacillus anthracis, ou bacille du charbon. Le plus souvent, celle-ci pénètre dans l’organisme par l’intermédiaire d’une blessure dans la peau. Le corps parvient alors à s’en débarrasser tout seul.

    En revanche, lorsque les spores de la bactérie sont avalées ou respirées, c’est une tout autre histoire. Par voies aériennes, elle n’est pas loin d’être mortelle dans 100 % des cas. C’est pour cela qu’elle inspire autant les bioterroristes.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

     

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

    Les hantavirus sont un peu différents des autres pathogènes présentés dans ce diaporama : ils préfèrent s’attaquer aux rongeurs mais, parfois, de manière malencontreuse, ils peuvent infester un Homme. Dans ces cas-là, leur action peut-être foudroyante. Causant des fièvres hémorragiques ou le syndrome pulmonaire à hantavirus, ils se montrent à l’occasion très agressifs et couramment mortels. Le virus Sin nombre, ou Sin Nombre virus (SNV), que l’on voit à l’image, frappe rarement, mais sûrement.

    © Brian et al., CDC

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

     

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

    Le virus Marburg est conçu pour tuer mais reste malgré tout un peu moins mortel que son cousin Ebola. Entraînant également des fièvres hémorragiques, ce filovirus emporte plus de 80 % des personnes qu’il contamine. Sa transmission d’Homme à Homme est malgré tout relativement difficile puisqu’elle nécessite un contact très rapproché entre individus, avec transmission par les selles, les vomissements, les urines ou la salive.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la dengue gagne du terrain

     

    Le virus de la dengue gagne du terrain

    Il est loin d’être le plus mortel et le plus pathogène de cette liste mais il ne faut pas le négliger pour autant. Le virus de la dengue, transmis par les moustiques du genre Aedes, contamine entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde. Pour 500.000 personnes, surtout des enfants, la maladie se présente sous une forme sévère qui emporte 10.000 âmes. Problème de taille : il est en recrudescence ces dernières décennies. Lui qui se limitait à neuf pays avant 1970 touche désormais une centaine d’États.

    © Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

     

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

    Connu depuis 1976, le virus Ebola, du nom d’une rivière congolaise, est l’un des plus mortels. Certaines de ses souches entraînent des fièvres hémorragiques qui tuent dans 90 % des cas. Ce virus a causé plusieurs épidémies en Afrique, notamment en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia, faisant plusieurs milliers de victimes. On ne dispose malheureusement d’aucun traitement préventif ni thérapeutique contre ce terrible fléau.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la grippe espagnole, cette épidémie ravageuse de 1918

     

    L’année 1918 fut très meurtrière, d’une part parce que les combats avaient toujours lieu en Europe et même au-delà, d’autre part parce qu’une souche particulièrement virulente de grippe H1N1 a sévi dans le monde entier. Elle aurait infecté un Terrien sur deux, soit 500 millions de personnes à l’époque, et aurait fait entre 30 et 100 millions de victimes, selon les estimations. Une véritable arme de destruction massive…

    © Terrence Tumpey, CDC

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

     

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

    Clostridium botulinum a une technique bien à elle pour commettre ses meurtres : la bactériepréfère l’empoisonnement. En effet, elle produit l’une des toxines les plus puissantes du monde, la toxine botulique. Cette molécule résiste à de fortes chaleurs et à l’acidité du système digestif, si bien que, lorsqu’elle est ingérée, elle intègre la circulation et va bloquer la communication nerveuse, entraînant des paralysies parfois mortelles.

    © CDC

    Mycobacterium tuberculosis, l’agent mortel de la tuberculose

     

    Mycobacterium tuberculosis, l'agent mortel de la tuberculose

    Devenue rare en France comme dans les pays riches depuis l’instauration du BCG, la tuberculosepoursuit pourtant son œuvre meurtrière à travers le monde. Rien qu’en 2010, la bactérieresponsable, Mycobacterium tuberculosis, a infecté 8,8 millions de personnes et tué 1,4 million d’entre elles, en s’attaquant à leurs poumons. La bactérie sévit depuis 3 millions d’années.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Le Virus A H5N1, à l’origine de la grippe qui fait trembler le monde

     

    Le Virus A H5N1, à l'origine de la grippe qui fait trembler le monde

    Apparaissant en 1997 à Hong-Kong, c’est seulement 9 ans plus tard que la grippe H5N1 a fait paniquer la Terre entière. Le virus (ici en doré dans des cellules de chien), transmis à l’Homme uniquement par des oiseaux contaminés, s’avère mortel dans 60 % des cas. En août 2012, l’OMS dénombrait 608 personnes ayant contracté le virus depuis ses débuts, pour 359 morts, même si de nombreux cas bénins ou asymptomatiques auraient pu ne pas être comptabilisés.

    Les scientifiques restent néanmoins inquiets, car le pathogène circule encore dans la nature et on sait que quelques mutations pourraient suffire pour qu’il devienne contagieux dans l’espèce humaine. Dans ce cas, les morts pourraient se compter en millions…

    © CDC

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

     

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

    Depuis 1981 et la date de sa découverte, le VIH (les petites boules vertes sur l’image) a tué environ 30 millions d’êtres humains à travers le monde et continue encore de se répandre. Ce rétrovirus engendre le Sida (Syndrome d’immunodéficience acquise) et ravage surtout les pays pauvres, ceux du continent africain en tête. Pourtant, il existe des thérapies qui entravent la progression du virusdans l’organisme et permettent aux patients de vivre avec le VIH sans déclarer le Sida durant de très longues années. Mais celles-ci ont du mal à s’exporter en dehors des pays riches.

    © Goldsmith et al., CDC

    https://www.futura-sciences.com/

  • Quelles maladies peut-on attraper aux toilettes ?


    Un endroit que plusieurs qui comme moi, n’aimons pas aller quand nous sortons à l’extérieur, ce sont les toilettes publiques. Il y a tellement de microbes qui y circulent même si les lieux sont souvent nettoyés. Peut-on attraper des maladies sur les sièges de toilettes ? Que pouvons-nous faire pour éviter que certains virus nous choisissent comme hôte ?
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    Quelles maladies peut-on attraper aux toilettes ?

      Ah, les toilettes publiques… Qu’elles soient en apparence propres ou pas, on y imagine toujours des microbes par millions, prêts à se jeter sur nous pour provoquer gastros et autres joyeusetés. Mais les vrais dangers ne sont pas forcément ceux que l’on croit…

      La gastro s’attrape aux toilettes, aucun doute !

      Les gastro-entérites s’attrapent aux toilettes, c’est certain. Le virus est présent dans les selles, le salissage des mains est pratiquement inévitable. En plus, le fait de tirer la chasse sans fermer le couvercle dissémine les matières, et donc les microbes, dans l’atmosphère jusqu’à 25 centimètres au-dessus des toilettes (1). Résultat, le virus se retrouve sur le bouton de chasse d’eau, les murs, le siège des toilettes, et d’autres endroits encore selon la configuration de la pièce.

      Des maladies sexuellement transmissibles aux toilettes ?

      La possibilité d’attraper une IST aux toilettes est une angoisse pour certaines personnes. On peut l’imaginer à cause du contact avec le siège des toilettes, mais si elle est théoriquement possible, les études qui ont été faites n’ont jamais réussi à prouver un cas et si elle existe elle est, de toute manière, extrêmement rare (2). Pas d’angoisse, donc ! Même si le lavage des mains reste un must.

      Des allergies aux toilettes

      Une allergie au siège des toilettes, en revanche, personne n’y pense jamais… mais ça existe bel et bien ! Il s’agit de dermatites de contact déclenchées aux cuisses par certaines matières plastiques (polyuréthane) ou par des bois exotiques (3). En l’occurrence cependant, les toilettes publiques, que l’on utilise occasionnellement, sont beaucoup moins problématiques que nos toilettes à nous. Alors attention, à l’achat, prenez en compte vos allergies et celles des personnes de votre foyer !

      Attention, ne pas aller aux toilettes rend aussi malade !

      Terminons par un rappel : si aller dans des toilettes publiques n’est pas toujours une expérience plaisante, ce n’est pas une raison pour se retenir à l’excès ! En effet, ne pas aller à la selle quand le besoin se fait sentir peut entraîner une constipation douloureuse. Et pour ce qui est de faire pipi, une vidange trop rare, ou incomplète (c’est souvent le cas pour les femmes qui tentent d’uriner sans toucher le siège des toilettes) est une cause connue d’infections urinaires.

      Il ne faut donc pas avoir peur des toilettes publiques… ou alors juste assez pour bien se laver les mains !

      Comment éviter d’attraper des maladies dans les toilettes publiques ?

      Simplement se laver les mains

      Heureusement, il est toujours possible de se débarrasser des virus avant qu’ils ne nous rendent malade. C’est même assez simple, il faut se laver les mains ! Au moins vingt secondes, à l’eau courante et avec du savon.

      Il y a d’autres comportements conseillés :

    • Evitez de toucher le siège des toilettes (recouvrez-le de papier toilette avant utilisation, mais surtout sans le toucher de vos mains !).

    • Séchez vos mains, dans la mesure du possible avec une serviette en papier jetable. Si il n’y a qu’une serviette réutilisable, laissez vos mains sécher à l’air libre !

    • Evitez de toucher les surfaces vraiment très sales, comme la chasse d’eau ou les poignées de porte. Utilisez du papier hygiénique pour isoler vos mains.

    par Marion Garteiser, journaliste santé
    Créé initialement par Marion Garteiser, journaliste santé

    Sources : (1) Best, EL. Et al., Journal of Hospital infectiology, janvier 2012.
    (2) Dayan, STI Journal, janvier 2004.
    (3) Litvinov, IV, Pediatrics, février 2010.

    http://www.e-sante.fr/

    Les vraies maladies qu’on peut attraper aux toilettes


    On ne peut pratiquement pas attraper de MST à cause des toilettes, mais par contre, il est possible que les toilettes peuvent être source d’infection directement ou indirectement
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    Les vraies maladies qu’on peut attraper aux toilettes

     

    On redoute souvent d’aller dans des toilettes qu’on ne connaît pas. Et même si elles sont propres en apparence, on y imagine toujours des millions de microbes qui peuvent nous rendre malades. Mais est-ce vraiment le cas ?

    Medisite vous répond avec le Dr Jean-Loup Dervaux. 

    La gastro-entérite, surtout si vous ne fermez pas l’abattant !

    Pourquoi : Selon une étude anglaise réalisée en 2012* et publiée dans le Journal of Hospital Infection, le fait de tirer la chasse d’eau sans fermer le battant de la cuvette dissémine les bactéries et autres virus dans l’air ambiant jusqu’à 25cm au-dessus des toilettes. Par conséquent, les microbes se retrouvent sur le siège des toilettes, mais aussi sur les murs, le dévidoir du papier, le bouton de la chasse d’eau. Le virus de la gastro-entérite se trouvant dans les selles, le fait de le retrouver un peu partout et notamment sur les mains est presque une évidence !

    Quelles précautions : Rien de mieux que de se laver les mains et si possible de se les sécher avec des serviettes en papier à usage unique**. De la même manière, abaisser le rabat des toilettes avant de tirer la chasse d’eau permet de prévenir ce genre de propagation.

    Des infections cutanées : furoncles, panaris..

    Lesquelles : Furoncles, panaris, impétigo*

    Pourquoi : Ces infections sont provoquées par une bactérie appelée staphylococcus aureus, qui peut rester vivante plusieurs heures sur une surface inerte et se transmettre de peau à peau. Cela reste cependant extrêmement rare.

    Que faire : Vous pouvez ajouter une barrière en papier toilette entre le siège de la cuvette et vous ou éviter de vous asseoir.

    Et aussi : Il existe une allergie au siège des toilettes, déclenchées au niveau des cuisses par certaines matières plastiques comme le polyuréthane. Cela reste rare et se déclare en général plutôt en contacts répétés avec les toilettes de la maison.

    * Des boutons rouges avec du pus (pustules) qui apparaissent sur une zone de peau rouge. Ils peuvent prendre très rapidement un aspect croûteux.

    Peut-on attraper des MST aux toilettes ?

    Est-ce possible : Oui, si vous faites l’amour dans les toilettes avec quelqu’un contaminé par une MST. Tout rapport sexuel pouvant être contaminant, que cela soit un rapport génital, anal ou oral. En dehors de cette hypothèse, les virus et bactéries responsables des maladies sexuellements transmissibles (chlamydiose, gonorrhée, herpès, hépatite B…) ne survivent que très peu de temps en dehors du corps humain qui les héberge et ne sont pas transmissibles par les voies aériennes. Il faut qu’il y ait un contact entre fluides corporels pour qu’il y ait contamination.

    Quelles précautions : Le mieux est encore d’avoir toujours sur soi un préservatif, l’une des meilleures protections contre les MST.

    Une infection urinaire : oui mais pas directement

    Pourquoi : L’infection urinaire peut venir de façon indirecte si vous ne vous rendez pas aux toilettes quand l’envie se fait sentir. En effet, une vidange trop rare de la vessie pour toutes les femmes et petites filles qui n’osent pas s’aventurer dans les toilettes publiques et préfèrent se retenir la journée demeure une cause connue d’infections urinaires.

    Quelles précautions : Y aller quand vous le sentez, puis vous laver les mains avec du savon après chaque passage aux toilettes.

    Pensez à tirer la chasse… avant !

    Peut-on s’asseoir sur les toilettes publiques :

    « Il est préférable d’éviter sauf si un système de désinfection est prévu », explique le Dr Dervaux.

    Sachez-le : L’eau qui stagne dans la cuvette est un milieu favorable à la multiplication des bacéries. Pensez à tirer la chasse au moment où vous entrez dans la cabine, l’eau entraînant une partie des bactéries.

    Des objets plus sales que la cuvette des WC: Les toilettes sont beaucoup plus propres que certains objets du quotidien comme le sac à main, le téléphone, le clavier et la souris d’ordinateur, mais aussi des produits comme le maquillage ou la crème pour les mains !

    * Source : Département de microbiologie au Leeds General Infirmary au Royaume-Uni et publiée dans le Journal of Hospital Infection. E.L. Best, J.A.T. Sandoe, M.H. Wilcox. Potential for aerosolization of Clostridium difficile after flushing toilets: the role of toilet lids in reducing environmental contamination risk. Journal of Hospital Infection.

    ** Une étude publiée en 2014 a montré que les séchoirs à air peuvent véhiculer les bactéries dans l’air vers d’autres utilisateurs à proximité. Source : Journal of Hospital Infection 2014 – Microbiological comparison of hand-drying methods: the potential for contamination of the environment, user, and bystander.

    http://www.medisite.fr

    La mission de ces chiens ? Détecter des MST dans les rues et clubs britanniques !


    Quand j’ai vu la vidéo, ne parlant pas anglais pour comprendre leur but, mais expliquer heureusement en français dans l’article, j’étais mal à l’aise de voir des gens qui publiquement étaient humiliés quand un chien a détecté une MST, même s’il est évident qu’il faut être responsable car il va de la santé publique. Je ne sais pas si ce coup de pub aura de l’impact, mais il est quand même bien fait
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    La mission de ces chiens ? Détecter des MST dans les rues et clubs britanniques !

     

    Par Sophie Le Roux Crédits photo : facebook – STI Detection Unit

    L’utilisation de l’odorat des chiens dans le domaine médical ne cesse de se développer. Tandis que certains sont formés pour détecter des cancers, comme la chienne Daisy qui a sauvé deux fois la vie de sa maîtresse et mis au jour plus de 500 cas de cancers, d’autres sont entraînés pour devenir renifleurs de MST !

    Des chiens capables de détecter 10 MST

    Au Royaume-Uni, une brigade canine très spéciale apprend en effet à détecter herpès, chlamydia, syphilis ou encore gonorrhée. Ces chiens patrouillent dans les rues et clubs à travers le pays, afin de préserver la santé publique. C’est du moins ce qu’explique une certaine « Unité de détection des MST » sur Youtube.

    En juillet dernier, le département de la santé britannique a publié un rapport préoccupant sur l’explosion du nombre d’infections sexuellement transmissibles. C’est pour enrayer cette épidémie que l’unité canine a été créée. Les chiens sont capables de détecter 10 des maladies les plus courantes, poursuit l’unité.

    Et d’ajouter espérer que la présence de cette unité spéciale encouragera les Britanniques à mieux surveiller leur santé en faisant régulièrement des tests.

    Pas de panique !

    Rassurez-vous, de tels chiens ne sont pas près d’arriver en France pour humilier publiquement dans les bars et boîtes de nuit les personnes souffrant de MST.

    Cette vidéo mise en ligne le 4 décembre dernier est seulement une excellente campagne publicitaire réalisée par le laboratoire Confidante, qui lance un kit de dépistage de 10 maladies sexuellement transmissibles à l’usage des particuliers ! Une page Facebook et un compte Twitter au nom de cette fausse brigade canine ont même été créés.

    http://wamiz.com

    Les pires maladies qui guettent les voyageurs


    Partir en voyage, prendre des vacances ou même aller pour affaire a l’extérieur du pays, mieux vaut s’informer des risques d’infections, prendre les vaccins et médicaments nécessaires et prendre toutes précautions conseillées pour que ce séjour ne devienne pas un cauchemar
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    Les pires maladies qui guettent les voyageurs

     

    Top

    Photo Fotolia

    Frédérique Sauvée

    Avertissement: Certaines des photos qui suivent ne conviennent pas à tous les publics.

    Voici notre top 10 des maladies les plus effrayantes à attraper à l’autre bout de la planète. De quoi donner la chair de poule aux voyageurs, mais surtout leur permettre de partir bien informés, et vaccinés.

    Rage

    La rage est une maladie mortelle encore loin d’être éradiquée dans le monde. Elle se transmet par la morsure d’un animal contaminé, ou le contact d’une plaie avec sa salive. En Europe et en Amérique du Nord, la rage a été efficacement éliminée de la plupart des pays, mais elle reste encore une maladie endémique dans plusieurs pays d’Asie et d’Afrique. En safari ou en excursion dans la jungle (également dans la forêt amazonienne), pensez à vous faire vacciner si vous prévoyez entrer en contact – de près ou de loin – avec la faune locale.

    Maladie mangeuse de chair

    Maladie

    La bactérie «mangeuse de chair». Photo Wikimedia Commons

    La fasciite nécrosante est une terrible bactérie «mangeuse de chair» qui ronge les tissus et prolifère dans l’organisme de façon particulièrement rapide. Il faut bien souvent avoir recours à l’amputation des membres contaminés afin d’éviter la prolifération à travers l’organisme.

    Selon Santé Canada, la bactérie mangeuse de chair pénètre généralement dans le corps par une blessure mineure comme une coupure, une ecchymose ou par une plaie consécutive à une chirurgie. En 2011, une cinquantaine de passagers du Carnival Paradise auraient contracté la bactérie mangeuse de chair en utilisant les bains à remous du bateau de croisière.

    Maladies sexuellement transmissibles

    Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’il faut oublier de se protéger! Présentes partout dans le monde, les maladies et infections sexuellement transmissibles représentent un fléau dans certains pays, notamment en Afrique et en Asie.

    Afin d’éviter tout risque inutile, on pensera à adopter des pratiques sexuelles sans danger et à se faire vacciner contre l’hépatite A, l’hépatite B ainsi que le virus du papillome humain (VPH) (actuellement recommandé chez les femmes et les hommes jusqu’à l’âge de 26 ans par Santé Canada), toutes ces maladies étant transmissibles lors de certaines activités sexuelles.

    Hépatite A

    Hépatite

    Coloration jaune de la peau et de la conjonctive des yeux (dans ce cas due à une hépatite). Photo Wikimedia Common

    Les symptômes de cette maladie sont facilement reconnaissables: jaunissement marqué de la peau mais également nausées, diarrhées et vomissements. Bien que rarement mortelle, l’hépatite peut rendre très malade. Elle est fréquente dans presque tous les pays sous-développés et se transmet par l’eau et les aliments, même dans les hôtels de bonne qualité ou lors d’une visite familiale.

    Sa période d’incubation étant relativement longue (10 à 50 jours), les voyageurs peuvent avoir une mauvaise surprise à leur retour à la maison. Seules la vaccination et une précaution accrue par rapport aux aliments et à l’eau sont recommandées afin de prévenir la maladie.

    Fièvre du castor

    Appelée aussi giardiase, la fièvre du castor est une infection intestinale provoquée par l’ingestion d’un parasite microscopique. On est susceptible de l’attraper lors d’une baignade dans un lac, un cours d’eau ou un étang contaminé par les excréments de castors, mais également de chiens et même d’hommes, par lesquels le parasite est véhiculé.

    Les personnes voyageant dans certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine courent un risque plus élevé de contracter l’infection, car l’approvisionnement en eau potable est moins régulier. Attention donc où vous allez vous baigner et à l’eau que vous buvez.

    Bilharziose

    Bilharziose

    La bilharziose. Photo Wikimedia Commons

    Avec le choléra et le paludisme, la bilharziose représente un des problèmes majeurs de la santé publique dans les zones tropicales. Cette maladie parasitaire est due à la pénétration à travers la peau d’un ver qui peut atteindre jusqu’à 2cm de long.

    Celui-ci se loge dans les veines et peut pondre jusqu’à une centaine d’œufs par jour dans l’organisme du porteur. Appelé aussi dermatite des nageurs, ce ver peut s’attraper en baignade dans des eaux contaminées (lors d’une expédition en rafting par exemple), notamment dans les pays subtropicaux comme la Martinique. Un traitement très efficace permet toutefois d’en guérir.

    Ciguatera

    Ciguatera

    Le barracuda. Photo Fotolia

    Amateurs de poissons tropicaux, attention à l’intoxication! La ciguatera est une maladie d’origine alimentaire causée par l’ingestion de poissons contaminés par une toxine se trouvant dans les algues des récifs coralliens dans les océans tropicaux et subtropicaux.

    On évitera alors toute consommation de barracuda ou de vivaneau rouge (même décongelés ou cuits), particulièrement après des événements qui auraient perturbé les récifs coralliens, comme les tsunamis. Il y a 5 ans, 200 voyageurs ont été intoxiqués par la ciguatera en Colombie.

    Méningite

    Méningite

    Un homme de New Deli, en Inde, atteint d’une méningite. Photo Fotolia

    En cas de méningite, il faut agir très vite. Cette maladie transmise par les sécrétions respiratoires (salive, éternuements, toux) peut entraîner des séquelles graves telles que la surdité, l’amputation des membres ou des troubles neurologiques si elle n’est pas dépistée suffisamment tôt et soignée par des antibiotiques.

    Sa propagation se fait essentiellement dans les régions surpeuplées où le manque d’accès aux médicaments peut être lourd de conséquences. Afin de vous en protéger, un vaccin existe contre les quatre souches de méningite existantes. Autre précaution: évitez la foule.

    Malaria (ou paludisme)

    Malaria

    Malaria (ou paludisme). Photo Fotolia

    Vous êtes atteint d’une forte fièvre (plus de 38,5 degrés) lors d’un voyage en zone de malaria? Il est conseillé de consulter au plus vite un médecin afin de dépister une éventuelle infection du virus. Cette maladie est transmise par un moustique qui pique surtout le soir et certaines de ses formes sont fulgurantes et peuvent conduire à la mort en 48 à 72 heures.

    Un simple examen sanguin permet de l’identifier afin de la traiter avant qu’il y ait trop de dommages. À savoir: la malaria est présente en République Dominicaine, en Haïti et dans certains pays d’Amérique Centrale et du Sud. Un médicament pourra être prescrit en prévention.

    Fièvre jaune

    Condition d’entrée dans plusieurs pays où la maladie est fréquente, la vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée lors d’un voyage en Afrique et dans certains pays sud-américains (forêts tropicales humides ou savanes). Ce sont encore les moustiques qui sont les propagateurs de cette maladie, et cela essentiellement en journée.

    Les premiers symptômes qui se font ressentir sont des douleurs musculaires, de la fièvre ainsi que le jaunissement des yeux. Si elle n’est pas soignée à temps, la fièvre jaune peut provoquer une toxicité sévère au foie et au cerveau, pouvant entraîner la mort. Mieux vaut éviter tout risque et payer les 175$ de vaccination préalable en clinique de voyageurs.

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    Une «superbactérie sexuelle» plus dangereuse que le sida?


    Plusieurs fois, des mises en garde contre les maladies sexuellement transmises sont faites, mais beaucoup pensent que cela ne leur arrivera pas .. et puis même le Sida on peut avoir des médicaments pour stabilisé la maladie, alors pourquoi s’en faire ? Pourtant des maladies comme la gonorrhée ne cesse d’être en mutation et se renforce contre les traitements et elle est devenue de plus en plus forte et même elle pourrait être pire que le Sida
    Nuage

     

    Une «superbactérie sexuelle» plus dangereuse que le sida?

     

    © thinkstock.

    Les autorités sanitaires américaines ont mis en garde la population suite à deux cas de « superbactérie du sexe » à Hawaii. Cette superbactérie sexuellement transmissible serait une souche résistante de la gonorrhée.

    Les Centers for Disease Control and Prevention ont demandé au Congrès américain de dégager 50 millions de dollars afin de développer au plus vite un nouvel antibiotique afin de traiter cette souche résistante de la maladie. Le premier cas identifié aux Etats-Unis remonte à 2011 chez une jeune femme de l’île d’Hawaï.

    Cette « superbactérie du sexe », appelée H041, a été découverte au Japon en 2011. Elle s’est ensuite répandue à Hawaii et a refait surface en Californie et en Norvège. Les médecins avertissent que cette souche de la gonorrhée est résistante aux antibiotiques et a le potentiel d’être aussi mortelle que le virus du sida.

    La gonorrhée est la deuxième infection sexuellement transmissible la plus fréquente.

    « Celle-ci pourrait se révéler bien pire que le sida à court terme parce que la bactérie est plus agressive et touchera plus de gens et ce, beaucoup plus rapidement », met en garde le Docteur Alan Christianson.

    Extrêmement dangereuse

    Si près de 30 millions de personnes sont mortes de causes liées au sida, le docteur Christianson estime que l’effet de cette bactérie aura un impact bien plus direct:

    « Les gens qui contracteront cette souche de gonorrhée pourraient développer un choc septique mortel en quelques jours. Elle est donc extrêmement dangereuse ».

    Bien qu’aucun décès n’ait été signalé jusqu’à présent, les experts préfèrent mettre en garde immédiatement face aux risques de la maladie.

    « Les gens doivent se protéger et se faire tester en début de toute nouvelle relation », conseillent-ils.

    Risques multiples

    La gonorrhée est une maladie sexuellement transmissible connue depuis l’époque médiévale. Parfois appelée « chaude-pisse », cette infection peut entraîner des lésions douloureuses et des écoulements génitaux, des grossesses extra-utérine et la stérilité tant chez les hommes que chez les femmes. Si elle n’est pas traitée, la gonorrhée peut mener à une foule de complications et à des infections de la circulation sanguine. Elle représente également un risque plus élevé de transmission du sida car les lésions engendrées permettent plus facilement la transmission dans la circulation sanguine.

    La maladie est devenue curable dans les années 1940 grâce à la pénicilline et à d’autres antibiotiques. Depuis lors, le monde médical a régulièrement dû créer de nouveaux médicaments car la gonorrhée ne cesse de muter et il existe une possibilité que tous les types de gonorrhée deviennent incurables d’ici 2015, selon certains spécialistes.

     

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    Des gâteaux en forme d’herpès ou de mycose


    J’aime les cupcakes vendu dans une petite pâtisseries a Ottawa .. mais je ne suis pas sur que j’aimerais les cupcakes qu’on proposent ici, car ils sont très réalistes. J’ai comme un gros blocage entre le gout et l’image
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    Des gâteaux en forme d’herpès ou de mycose

     

    Ce cupcake à l'allure de plaie vive sur... (Photo: AFP)

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    Ce cupcake à l’allure de plaie vive sur laquelle grouillent des larves illustre l’asticothérapie utilisée pour soigner les ulcères de patients diabétiques.

    PHOTO: AFP

     

    Agence France-Presse
    Londres

    Mis en appétit par un herpès buccal, une mycose de l’ongle, un oeil infecté? Des gâteaux hyperréalistes figurant diverses maladies sont exposés et proposés à la vente dans un musée londonien qui met en avant les vertus pédagogiques de cette initiative osée.

    Confectionnées par plusieurs pâtissiers, ces créations insolites sont présentées de vendredi à dimanche, au petit Musée des pathologies de l’hôpital St Bartholomew à Londres.

    Du cancer à la peste, en passant par diverses affections dermatologiques et maladies sexuellement transmissibles, rien n’est épargné au visiteur. Ainsi ce cupcake à l’allure de plaie vive sur laquelle grouillent des larves, illustrant l’asticothérapie utilisée pour soigner les ulcères de patients diabétiques.

    Ou cette autre pâtisserie, surmontée d’une bouche plus vraie que nature, portant un bouton de fièvre.

    Des cupcakes couleur chair ornés d’excroissances, représentant les symptômes de l’herpès génital, sont censés alerter des dangers des relations sexuelles non protégées. D’autres, mouchetés de grains de beauté de différents aspects, attirent l’attention sur l’importance de la détection du mélanome.

    Le musée explique vouloir, par cette exposition au caractère «peu orthodoxe», toucher un large public.

    «L’idée, par cette démarche inhabituelle, c’est d’attirer l’attention des gens sur ces questions, auxquelles ils ne se seraient pas intéressés sinon», a expliqué à l’AFP Carla Connolly, assistante du conservateur du Musée des pathologies, soulignant l’impact médiatique de l’exposition.

    «Les gâteaux en eux-mêmes sont délicieux, et ils sont plus intéressants qu’une génoise traditionnelle!», a-t-elle plaisanté.

    http://www.lapresse.ca