Le Saviez-Vous ► Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?


On connaît les bactéries, les microbes certains sont utiles pour la vie, pour l’humain, mais parmi eux, il y a ceux qui donnent des maladies qu’on peut généralement soigner. Cependant, les virus sont plus dangereux, et les antibiotiques ne peuvent rien contre des maladies comme le Sida, la variole ….
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Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?

 

Par Antoine Besse, Futura

 

Derrière les maladies que nous attrapons, se cachent toujours les mêmes coupables : les microbes. Mais tous ne sont pas forcément dangereux. Alors, qu’est-ce réellement qu’un microbe ? Que signifie donc ce terme ? Quelle différence y a-t-il entre un virus et une bactérie ?

Le terme microbe signifie « petite vie ». Il a été inventé par le chirurgien français Charles-Emmanuel Sédillot en 1878 pour désigner tous les êtres vivants qui ne se voient qu’au microscope et qui provoquent des maladies.

On sait maintenant que ce terme commode n’est pas très scientifique. Il mélange en effet des micro-organismes très différents :

Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec). © Kateryna Kon, Shutterstock

Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec). © Kateryna Kon, Shutterstock

Les bactéries, des cellules sans noyau

Les bactéries sont des êtres vivants microscopiques, donc des microbes, constitués d’une unique cellule entourée d’une paroi et dépourvue de noyau (elles font partie des organismes procaryotes). Elles mesurent autour de 1 µm (une bactérie est donc cinquante fois plus fine qu’un cheveu) et sont le plus souvent en forme de bille ou de bâtonnet. Les bactéries sont les premières formes de vie apparues sur Terre il y a plus de trois milliards d’années et elles colonisent encore la totalité des milieux terrestres.

Beaucoup d’entre elles ne sont pas nocives, certaines s’avèrent même bénéfiques pour l’Homme (elles nous aident à digérer, par exemple), mais d’autres sont à l’origine de maladies graves comme la peste, le choléra, la tuberculose ou, moins terrible, l’angine. Les antibiotiques empêchent la multiplication des bactéries.

Les virus, des éléments génétiques parasites

Le virus (qui signifie « poison » en latin) représente un agent infectieux réduit à son strict minimum : une capsule en protéines (appelée capside) protégeant un brin de matériel génétique codant pour lui-même et la capsule.

Pour se multiplier, le virus, environ vingt fois plus petit qu’une bactérie, doit rentrer dans la cellule hôte et parasiter ses fonctions de réplication. Les virus sont tous à l’origine de maladies : poliomyélite, grippe, rage, Sida, variole Les antibiotiques n’ont aucun effet contre les virus

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?


Le rhinovirus et influenza, sont des virus qui adorent le froid et notre organisme en hiver met plus de temps à réagir. Nous avons tendance à moins sortir et être confiné dans des endroits clos souvent mal aéré, et nous sommes plus susceptible d’avoir un rhume et une grippe. Sans compter que la sédentarité l’hiver fait augmenter aussi les maladies cardiovasculaires. Il est donc important de sortir et bouger même en hiver
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Pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?

 

Question de la semaine : pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?

Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l’air froid avant qu’il n’atteigne les poumons. Un phénomène à l’origine du « nez qui coule ».

© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Lise Loumé

L’hiver vient… et avec lui le risque d’attraper rhume et grippe. Doit-on vraiment en vouloir aux basses températures si l’on reste cloué au lit pendant plusieurs jours ?

« Pour plusieurs, l’arrivée du froid d’octobre et de novembre est synonyme de rhume et de grippe. En réalité, existe-t-il réellement un lien de cause à effet entre les basses températures et la susceptibilité d’être infecté par les virus de la grippe ou d’autres maladies infectieuses ? » nous demande Nicolas Dufour sur la page Facebook de Sciences et Avenir. 

La grippe tue chaque année en France, surtout en hiver. La saison 2016-2017 a été particulièrement meurtrière, puisque la surmortalité hivernale (le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver) a été estimée à 21.000 décès. Le froid en est-il responsable ? Oui mais pas seulement, détaillait en 2009 un rapport de l’Institut national de veille sanitaire sur la physiologie du froid.

Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l’air froid avant qu’il n’atteigne les poumons : les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à environ 37°C, la température du corps. D’où le fameux « nez qui coule », si caractéristique des mois de décembre-janvier. Ce transfert de chaleur permet d’humidifier l’air, mais assèche et refroidit le mucus du nez, barrière naturelle contre virus et bactéries. Un changement qui permet à ces intrus de pénétrer plus facilement dans notre organisme. De plus, le froid nous « rend fragiles ». Les cellules immunitaires, comme les globules blancs, mettent plus de temps à réagir lorsqu’un virus entre dans notre corps. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches fonctionnent aussi au ralenti. D’où l’augmentation du risque de rhume et bronchite.

De surcroît, les rhinovirus, responsables des rhumes, et l’influenza, à l’origine de la grippe, adorent le froid. Car il augmente leur durée de vie quand ils doivent survivre seuls dehors, sans hôte à infecter. Leur coque protectrice est d’autant plus résistante que l’air est froid et le peu d’ensoleillement de l’hiver limite leur exposition aux rayons ultraviolets, qui les dégradent naturellement.

Sans compter qu’en hiver, on a tendance à moins ouvrir les fenêtres. Or se concentrer dans des espaces confinés peu ventilés augmente le risque de se transmettre des virus par voie aérienne (grippe, bronchite, angine…).

La surmortalité de l’hiver est aussi due à une hausse des maladies cardiovasculaires : quand il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme, ce qui augmente la pression sanguine et soumet le cœur à davantage d’efforts. Malheureusement, en hiver, l’on a tendance à moins faire d’activité physique, pratique excellente pour le coeur.

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Le Saviez-Vous ► La scarlatine : définition, symptômes, traitement


La scarlatine est une vieille maladie contagieuse qui présentement n’a aucun vaccin, mais peut se soigner avec des antibiotiques. Non traité elle peut avoir des complications le rhumatisme cardiaque et les dommages aux reins quoique très rares.
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La scarlatine : définition, symptômes, traitement

 

Le garçon de gauche a la rougeole, celui du centre la scarlatine et celui de droite la petite vérole volante.

Le garçon de gauche a la rougeole, celui du centre la scarlatine et celui de droite la petite vérole volante.

© MARY EVANS/SIPA

Par Rédacteur

Connue comme une maladie du passé, la scarlatine fait pourtant des retours épisodiques dans nos contrées. De quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce que c’est ?

La scarlatine est une forme particulière d’angine due à un streptocoque du groupe A sécrétant une toxine érythrogène, c’est-à-dire qui produit des globules rouges, se diffusant dans l’organisme.

Au XVIe siècle, c’est un Italien et un Français qui décrivent pour la première fois cette maladie infectieuse. En 1685, un médecin anglais la nomme fevris scarlatinae. Mais il faudra attendre le 20e siècle pour poser l’hypothèse de l’origine streptococcique de la scarlatine, confirmée en 1914 par les travaux de G. F. Dick. Aujourd’hui la maladie est rare, bien que son incidence en France ne soit pas connue, d’après l’Institut national de veille sur la santé. Fin janvier 2007, plusieurs cas de scarlatine sont survenus parmi des enfants présents dans un centre de vacances de la ville de Marignane (Bouches-du-Rhône) situé dans les Hautes-Alpes. En avril 2014, des cas groupés ont également été recensés dans le Nord-Pas-de-Calais. La maladie est contagieuse, se transmettant par la salive, et la contagion dure tant que l’angine est présente.

La scarlatine concerne essentiellement les enfants de 5 à 10 ans. Néanmoins, elle peut également toucher des adultes qui ne l’auraient pas eu dans l’enfance.

Quels sont les symptômes ?

D’apparition brutale, la maladie se présente sous la forme d’une fièvre élevée (39°C), d’un gonflement douloureux des ganglions du cou et d’une angine érythémateuse, c’est-à-dire avec rougeur importante de la gorge. La toxine sécrétée par le streptocoque se diffuse dans l’organisme et déclenche 2 jours après l’apparition de l’angine une éruption cutanée (exanthème) : de nombreuses plaques rouges qui débutent au thorax et s’étendent sur le reste du corps, sauf les paumes des mains et les plantes des pieds. Une éruption muqueuse (énanthème), enduit blanc recouvrant la langue, est présente, remplacée au bout de plusieurs jours par une rougeur granuleuse.

Comment le diagnostiquer ?

Une scarlatine typique est identifiée par l’examen clinique du médecin. Éventuellement, un test de diagnostic rapide (TDR) à partir d’un prélèvement de la gorge permet de confirmer ou d’infirmer la présence du streptocoque A. Le TDR  est simple et, comme son nom l’indique, ne prend que quelques minutes.

Quel est le traitement ? 

Le traitement est la prise d’antibiotiques (pénicilline, érythromycine) et le repos. Les symptômes disparaissent quelques jours après l’administration des antibiotiques. A noter qu’il peut être douloureux de manger et de boire pour un enfant qui a mal à la gorge (dans ce cas, privilégier des aliments mous et boire beaucoup). En outre, une éviction est nécessaire, la scarlatine se transmettant très facilement en éternuant, en toussant ou en expirant près d’eux. Il n’y a plus de risque de contagion 24 heures après avoir commencé l’antibiothérapie.

Quels sont les risques ?

Les mêmes que pour les angines à streptocoques non traitées. A savoir une inflammation des reins pouvant évoluer vers une insuffisance rénale chronique et un rhumatisme articulaire aigu, dans les pires des cas.

Comment l’éviter ?

Pour éviter la propagation de la maladie, la recherche de streptocoque est nécessaire chez les sujets proches d’un malade présentant des symptômes d’angine. Il n’existe pas de vaccin, et ceux qui ont attrapé la scarlatine sont immunisés au long cours.

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Comment profiter de la clim’ sans dangers


Quand il fait très chaud, ceux qui ont un climatiseur, peuvent rendre leur appartement plus agréable. Cependant, il y a quelques précautions qu’il ne faut pas négliger, car cela pourrait causer des problèmes de santé que ce soit en auto ou à la maison
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Comment profiter de la clim’ sans dangers

Comment profiter de la clim’ sans dangers

Comment profiter de la clim’ sans dangers

    Une différence thermique trop importante entre les températures extérieure et intérieure peut entraîner un choc parfois dangereux. Pour limiter ce problème et d’autres encore, suivez nos conseils pour bien utiliser votre climatisation.

    La tentation d’allumer la climatisation pendant une période de canicule est grande, mais l’utilisation de cet appareil n’est pas sans dangers.

    En effet, notre organisme est très sensible aux changements brusques de températures, surtout ceux supérieurs à 10 °C. Un choc thermique peut provoquer un malaise, une perte de connaissance et, dans certains cas, un arrêt respiratoire.

    Sans compter les désagréments liés aux angines, rhinites, allergies, sécheresse oculaire et nez qui coule, ou encore aux risques de légionellose.

    Pour éviter ces problèmes et profiter de l’air frais sans tomber malade, veillez à suivre quelques règles d’entretien et d’utilisation.

    Dans la voiture, la ventilation vise les pieds

  • Pour faire baisser la température rapidement au sein du véhicule, allumez la ventilation sur le pare-brise et vers les pieds.

  • Une fois que l’air est bien rafraîchi, ne gardez la clim’ que sur les pieds. Evitez la projection d’air directement sur le visage, qui fragilise et irrite les muqueuses du système respiratoire.

  • Réglez votre clim à environ 4 °C de moins que la température extérieure et gardez bien toutes les fenêtres fermées.

  • Pour vous réhabituer à la température extérieure, éteignez la clim’ un quart d’heure avant votre arrivée à destination.

  • Pensez à faire réviser votre climatisation et votre système de ventilation au moins une fois par an : il faut éviter de garder des filtres encrassés car ils ne retiennent pas efficacement les pollens, les poussières, les moisissures…

    A la maison, on entretient sa climatisation

    Des filtres encrassés, de l’eau qui stagne, des germes qui prolifèrent… il en faut peu pour provoquer des symptômes respiratoires plus ou moins graves. La seule solution consiste à suivre à la lettre les recommandations d’entretien indiquées dans le mode d’emploi. Un manque d’entretien peut être une cause d’allergie.

  • S’il s’agit d’un appareil mobile de climatisation, pensez à dépousssiérer les grilles toutes les deux à trois semaines (à l’aspirateur)  et à les nettoyer à l’eau tiède savonneuse. Changez de filtre chaque année.

  • S’il s’agit d’un appareil fixe de climatisation, il est essentiel de faire vérifier votre installation au moins une fois par un professionnel agréé : contôle de l’étanchéité du système, de l’absence de fuite au niveau du circuit du fluide réfrigérant, nettoyage complet…

Pas d’écart supérieur à 8 °C entre l’extérieur et l’intérieur

Evitez tout excès dans l’usage de votre clim : pas d’écart supérieur à 8 °C entre l’extérieur et l’intérieur.

Cela protège votre santé, mais également l’environnement. En effet, la consommation d’électricité d’un climatiseur est très haute, cela fait une raison de plus pour ne pas trop faire descendre la température.

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