Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblerait un Voyage au Centre de la Terre ?


Un voyage au centre de la terre serait quelque chose de très intéressant à faire, mais il serait difficile de se rendre jusqu’au noyau. Il est surprenant que des animaux ou des vers puissent vivre à plusieurs mètres sous terre, et même une ville sous terre ainsi que des trains.
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A Quoi Ressemblerait un Voyage au Centre de la Terre ?


Le centre de la Terre se trouve à environ 6 370 km sous sa surface, donc cela va être un long voyage

La couche que je traverse là s’appelle la croûte terrestre. Cela ressemble un peu à la peau d’une pomme (sauf que tu ne peux pas la croquer) quand tu la compares aux autres couches dont la Terre est faite.

SOMMAIRE


– La croûte terrestre n’était pas si épaisse. Elle fait plus ou moins 35 km d’épaisseur et elle est faite de roches basaltes qui sont sous la mer, et de roches granitiques qui composent les continents.
Donc, il y a une couche océanique et une couche continentale.


– Les crocodiles du Nil creusent les trous les plus profonds, donc tu peux les trouver jusqu’à 12 mètres sous la terre.


-Les villes les plus profondes se trouvent à 85 m sous terre en Cappadoce, en Turquie
. Ses 18 niveaux pouvaient héberger 20 000 personnes !


– Il y a deux choses importantes à savoir au sujet de la croûte continentale :
elle a environ 2 milliards d’années et elle couvre 40% de la Terre.


En 2004, un semi-marathon a été organisé dans la Mine de Sel de Bochnia en Pologne.
C’était le semi-marathon le plus profond qui ait été organisé – on ne voit pas très souvent des gens courir à 212 m après tout.


– La croûte terrestre sert aussi de couverture électrique au manteau.
Elle est riche en éléments radioactifs comme l’uranium, le thorium et le potassium, qui produisent de la chaleur !


– La croûte océanique, elle, n’est jamais très loin. Sa profondeur moyenne équivaut à 60% soit 7km de la surface de notre planète, et elle est plus fine de 19 km, plus dense et plus jeune que la croûte continentale.


– La pression devient de plus en plus extrême, et il fait de plus en plus froid ici.


– A 2 920 km, le manteau prend fin et nous arrivons à l’extérieur du cœur.
C’est une mer sans soleil de métal liquide qui fait à peu près la taille de Mars.


– Une fois tous les quelques milliers d’années, quelque chose se produit au niveau de cette couche :
les pôles magnétiques s’inversent, et le sud et le nord changent de place. Mais rassure-toi, cela ne va pas se produire de sitôt.


– Bienvenue à 4 140 km dans le noyau interne ! C’est la partie la plus chaude et la plus centrale de la planète.
C’est une balle solide super dense faite à 80% de fer et à 20% de nickel qui chauffe jusqu’à 6 000°C !


– Le noyau est presque de la taille de la Lune, et il représente 2% de la masse terrestre.
Si tu prenais toute l’eau dans les océans et que tu la multipliais par cinq, ce serait plus ou moins le même volume que le noyau.


– Il n’y a pas si longtemps que cela, les scientifiques britanniques ont découvert que le noyau était relativement jeune – probablement entre 500 millions et 1 milliard d’années, ce qui n’est rien en termes de science terrestre.

HORODATAGE :


Passer à travers la croûte terrestre 0:28
Etait-ce un crocodile? Sous la terre ?! 1:56
La station de métro la plus profonde 2:27
Faits intéressants à propos de la croûte continentale 2:48
Le semi-marathon le plus profond 3:36
La grotte la plus profonde au monde 4:32
L’organisme multicellulaire le plus profond 5:05
Dernière chance pour voir l’océan 5:27
Pourquoi est-ce qu’il fait si chaud ? 7:24
Le noyau interne te souhaite la bienvenue ! 8:09
Peux-tu voir le noyau de la Terre ? 9:14

Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Illusion optique : Corbeau ou lapin ?


Un certain Dan Quintana, chercheur en psychiatrie biologique à l’université d’Oslo en Norvège, a posté la vidéo sur Twitter en disant: « Les lapins adorent se faire caresser le nez. » Mais est-ce vraiment un lapin ?
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Illusion optique : Corbeau ou lapin ?


Dan Quintana dit à CNET qu’il « pensait qu’il était assez clair que la vidéo était celle d’un oiseau .

Le Saviez-Vous ► 10 phobies animales peu connues, voire même insolites !


On connaît certaines phobies qui peuvent être de vrai cauchemar pour certaines personnes. D’autres phobies qui sont moins connues, et même surprenantes peuvent aussi être invivables pour ces personnes.
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10 phobies animales peu connues, voire même insolites !

 

iStock.com/Scacciamosche

par Clara Zerbib, journaliste animalière

On a tous des peurs plus ou moins irrationnelles, dues à une méconnaissance du sujet ou à un traumatisme de l’enfance. Par exemple, l’arachnophobie (la peur des araignées), l’ophiophobie (la peur des serpents) ou encore la cynophobie (la peur des chiens) sont plutôt courantes et donc rarement jugées. Mais d’autres peurs peuvent être tout aussi terrifiantes et pourtant ne jamais être prises au sérieux.

La preuve ici !

1. L’ailurophobie (la peur des chats)

Si vous êtes un amoureux des chats, vous pourrez avoir du mal à comprendre comment des créatures aussi douces et aussi mignonnes peuvent inspirer la peur. Et pourtant… Les personnes qui souffrent d’ailurophobie ont non seulement peur des chats mais aussi de tout ce qui y est lié. Ainsi, le son d’un ronronnement, la vue de croquettes ou de litière pour chat peut également être source d’angoisse. Imaginez la dure vie que mènent ces personnes à l’heure où les félins sont de plus en plus présents dans nos foyers !

chat

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Crédits : Pxhere

2. L’alektorophobie (peur des poulets)

Lorsqu’ils voient une poule ou un coq, les alektorophobes ont tendance à être pétrifiés de peur, voire même à avoir des palpitations cardiaques. Certains vont même plus loin puisqu’ils ont également peur des poulets morts, voire même des oeufs (on dit alors qu’ils sont ovophobes).

Par extension, les alektorophobes peuvent également être ornithophobes, c’est-à-dire avoir peur des oiseaux en général.

poules

Crédits : iStock

3. La lépidophobie (peur des papillons)

Alors que certains en font collection, d’autres ne peuvent pas les approcher, de près ou de loin. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les papillons, avec leurs couleurs multicolores et leur grâce naturelle, ne font pas l’unanimité. Au contraire, ils sont même l’objet d’une peur irraisonnée qui est bien difficile à gérer lorsque les beaux jours arrivent…

À noter que les lépidophobes peuvent aussi être entomophobes, c’est-à-dire avoir peur des insectes en général. L’entomophobie inclut également la myrmécophobie (peur des fourmis), l’apiphobie (peur des abeilles) ou encore la katsaridaphobie (peur des cafards).

battus philenor papillon

Crédits : John Flannery/Wikimedia Commons

4. L’ostraconophobie (peur des fruits de mer)

Si à chaque fois que vous mangez dans un restaurant, vous avez peur d’apercevoir un mollusque ou un crustacé sur la table voisine, c’est que vous êtes ostraconophobe. Et ne parlons même pas de ceux qui sont vivants ! Tomber nez à nez à la mer avec un homard, un crabe ou même une huître peut être d’autant plus angoissant.

À noter que la plupart des personnes atteintes de cette phobie l’ont développé après avoir mangé des fruits de mer et être tombées malades.

crabe de cocotier

Crédits : iStock

5. La batrachophobie (peur des amphibiens)

Cette peur incontrôlée des amphibiens, et plus particulièrement des grenouilles, des crapauds et des salamandres, trouve parfois son origine dans les légendes urbaines. En effet, on dit par exemple que toucher un crapaud donne des verrues… Mais cette phobie pourrait également être liée à un dégoût pour les choses gluantes.

grenouille

Crédits : Pixnio

6. L’ (peur des chevaux)

Les chevaux sont des animaux imposants et il n’est donc pas surprenant qu’ils puissent parfois inspirer une certaine crainte. D’autant plus qu’un seul coup de sabot peut être fatal… Il arrive même que le simple son des sabots sur le sol suffise à déclencher l’anxiété des personnes atteintes de cette phobie.

cheval appaloosa

Crédits : iStock

7. La musophobie (peur des rongeurs)

Vous avez peur de tous les rongeurs ? Ou simplement des souris ou des rats ? Dans tous les cas, vous êtes musophobe ! Malgré le fait qu’elle soit très répandue, cette phobie, qui touche surtout les femmes, a le don de faire rire. Pourtant, la panique qui s’empare des musophobes lorsqu’ils aperçoivent un rongeur est bien réelle…

L’origine de la musophobie est bien souvent la peur de la saleté, cette dernière étant associée aux rats et aux souris.

souris

Crédits : iStock

8. L’ichtyophobie (peur des poissons)

Cette peur maladive des poissons s’exprime par la peur d’être entouré de poissons vivants, la peur de manger des poissons morts ou la peur de toucher des poissons. Certains sont même écoeurés par la vue ou l’odeur des poissons sur les étals de marchés par exemple.

poisson rouge

Crédits : iStock

9. L’arctophobie (peur des ours)

Non seulement les personnes atteintes de cette phobie ont peur des ours (et on peut les comprendre) mais en plus elles ont peur de toutes leurs représentations… Cela signifie que la simple vue d’un ours en peluche peut être source de panique ! Imaginez en période de Noël…

ours

 

Crédits : Pxhere

10. La cuniculophobie (peur des lapins)

Un simple dessin de lapin peut faire bondir d’horreur les cuniculophobes. On imagine alors aisément qu’ils ne crient pas qu’ils sont atteint de cette phobie sur tous les toits, sous peine de subir quelques moqueries…

lapin

 

Crédits : Simona R/Pixnio

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https://animalaxy.fr/

Des chercheurs ont modifié génétiquement une plante pour qu’elle dépollue nos intérieurs


Avant on faisait des croissements pour avoir de nouvelles variétés de plantes, aujourd’hui on ajoute des gènes qui peuvent provenir d’animaux. En effet, les scientifiques ont ajouté un gène de lapin sur une plante dans le but de purifier la pollution intérieure. Cela fonctionne en laboratoire, reste à savoir si dans une maison, cela serait tout aussi efficace. Cependant, les fenêtres que l’on ouvrent au moins 1 fois par jour est tout aussi efficace.
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Des chercheurs ont modifié génétiquement une plante pour qu’elle dépollue nos intérieurs

 

Crédits : Université de Washington

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

On évoque assez souvent la capacité qu’auraient les plantes d’intérieur à purifier l’air de nos logements. S’il s’agit là d’un fait pas toujours avéré, des chercheurs américains ont bel et bien modifié génétiquement une plante pour lui donner cette même capacité !

La qualité de l’air intérieur

Si la pollution atmosphérique fait craindre le pire en termes de qualité de l’air, il faut savoir que l’air intérieur est souvent davantage pollué qu’à l’extérieur. En effet, de nombreuses substances sont concentrées, provenant entre autres des produits d’entretien, de la peinture et divers aérosols, ou encore du tabagisme, du chauffage au fioul ainsi que des bougies parfumées.

Des chercheurs de l’Université de Washington (États-Unis) ont expliqué leur travail dans une publication du 19 décembre 2018 dans la revue Environmental Science and Technology. Il y est question d’une plante d’intérieur très commune ayant tout de même une particularité : celle-ci a été modifiée génétiquement. Ainsi, cette plante OGM contient un gène de lapin destiné à purifier l’air intérieur.

Au passage, le principal auteur de l’étude Stuart Strand rappelle que les plantes sont relativement inefficaces dans la purification de l’air. L’intéressé évoque une dépollution plus souvent obtenue par des interactions microbiennes avec des bactéries présentes dans la terre.

Un gène “détox”

Afin d’obtenir leur plante agissant en qualité de bio-filtre, les chercheurs ont utilisé un gène présent chez le lapin. Celui-ci a pour mission de coder l’enzyme cytochrome P450 2e1. Présente chez les mammifères en général, cette enzyme dégrade les composés toxiques situés dans le foie, entre autres le benzène et le chloroforme.

Le gène en question a ensuite été transféré dans le génome d’un Epipremnum aureum, une plante plus connue sous le nom de lierre du diable. Or, cette plante a plusieurs avantages, car celle-ci n’a pas besoin de beaucoup d’entretien ni même d’arrosage. De plus, les scientifiques disent avoir ajouté au végétal un gène de fluorescence pour lui donner un look plus attrayant.

Des tests concluants

Les chercheurs ont bien sûr pratiqué des tests afin de vérifier les capacités de la plante. Ainsi, du lierre modifié et du lierre normal ont été placés dans des tubes à essai et exposés à des polluants pendant plus d’une semaine. À la fin de l’expérience, les tubes de lierre OGM montraient une chute de 90 % de la présence de benzène, contre 10 % pour la plante normale. En revanche, ces résultats sont le fruit d’une expérience en laboratoire, et les chercheurs ne s’en cachent pas.

« La dépollution n’est réellement efficace que si les plantes sont placées dans un endroit clos avec un système permettant de faire circuler l’air sur les feuilles, comme un ventilateur », a rappelé Stuart Strand.

Enfin, si les recherches se poursuivent à l’heure actuelle afin de trouver un moyen de combiner d’autres gènes pour davantage de performance, le meilleur moyen afin de dépolluer l’intérieur reste encore d’ouvrir les fenêtres.

Sources : Genetic Engineering & Biotechnology NewsFutura Sciences

https://sciencepost.fr/

Les lapins peuvent sentir leurs congénères dans les excréments des prédateurs


Pauvres lapins ! C’est une horreur ! D’après cette étude, ils sont capables de détecter d’après les excréments si un prédateur est dans les parages, ce qui est une bonne chose pour les lapins, mais qu’en plus ils peuvent sentir toujours dans les excréments si le prédateur s’est gavé d’un lapin. Signe qu’il ne faut pas s’attarder dans les parages
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Les lapins peuvent sentir leurs congénères dans les excréments des prédateurs

 

lapins excréments selles prédateurs

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Les lapins pourraient sentir leurs congénères dans les excréments des prédateurs. Crédits : Pixabay

par Brice Louvet

Selon une récente étude menée par des chercheurs espagnols, les lapins auraient développé au cours de leur évolution la capacité de reconnaître l’odeur d’autres lapins dans les excréments des prédateurs. Les détails de ces travaux sont rapportés dans la revue Acta Ethologica.

Les lapins ont un sens olfactif ultra développé. Ils sont capables de reconnaître la présence d’un prédateur en reniflant leurs selles, une récente étude menée par José Guerrero-Casado, du Département de zoologie de l’Université de Córdoba, en Espagne, pousse les conclusions encore plus loin. Il suggère que lapins seraient également capables d’identifier les traces d’autres lapins dans ces excréments, signe qu’il ne fait pas bon rester dans les parages.

« La reconnaissance des [autres lapins] dans les fèces des prédateurs permettrait aux lapins d’éviter les zones à risque plus élevé et de se nourrir dans d’autres zones moins exposées au risque de prédation », explique en effet le chercheur interrogé par New Scientist.

Pour en arriver à de telles conclusions, José Guerrero-Casado et son équipe ont mené une expérience en Espagne sur trois parcelles de terrain – prêtées par des agriculteurs – où vivaient des lapins. Pour le bien de l’étude, une de ces parcelles a été pulvérisée quotidiennement avec une odeur neutre. Parallèlement, les deux autres ont été aspergées avec une odeur extraite des excréments de furets ayant consommé soit du lapin (parcelle 2), soit un autre mammifère comme du bœuf (parcelle 3).

En examinant ensuite le nombre de granulés pour lapins laissés sur le sol de chaque parcelle, il en ressort que ceux-ci avaient beaucoup plus fréquenté la parcelle “neutre” par rapport aux deux autres. La quantité de nourriture de lapin était par ailleurs plus faible sur la parcelle tapissée de matières fécales de furets contenant des traces de lapins, comparée à celle qui présentait des excréments contenant des traces de bœuf.

« La sélection naturelle a doté les animaux de mécanismes leur permettant de détecter les prédateurs avant d’être attaqués. Il s’agit d’un nouveau mécanisme. Moins étudié, mais avec de grands avantages », poursuit le chercheur.

Au passage, il note que la distinction pouvait être faite pendant une semaine environ. Après neuf jours, les lapins ne semblent plus être en mesure de faire la différence. Les lapins d’Europe ont ainsi appris à éviter leurs ennemis en évaluant le risque de prédation à court terme.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► La surprenante faune de Montréal


À Montréal, comme ailleurs au Québec, des animaux profitent des espaces verts comme les parcs. Il faut avoir de l’oeil pour voir autre chose que des souris, moufettes, chat, raton-laveurs…
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La surprenante faune de Montréal

 

Bien que ce soit la présence de coyotes qui défraie actuellement les manchettes, l’île de Montréal est l’hôte d’une faune riche et diversifiée : castors, lapins à queues blanches, loutres, pics à tête rouge et visons trouvent refuge dans ses parcs. Outre les habituels écureuils et chats errants, quelles bêtes surprenantes risquez-vous de croiser lors de votre prochaine balade? Survol avec Jacques Dancosse.

Par Amélie Gamache

L’opossum de Virginie

L’opossum de Virginie se reconnaît à sa figure et sa gorge blanche, et ses 80 cm de long en font le plus grand de tous les opossums.

Seul marsupial que l’on retrouve au nord du Mexique, l’opossum de Virginie se retrouve surtout dans le sud des États-Unis, où il est très commun.

« Mais il y a eu des cas rapportés au centre-ville de Montréal. Il prend de l’expansion et remonte doucement vers le nord », selon Jacques Dancosse, vétérinaire au Biodôme de Montréal.

Pour le voir, il faudra toutefois attendre la tombée de la nuit : l’animal, de la taille d’un chat domestique, est strictement nocturne. Surveillez près des poubelles : c’est un des ses endroits favoris pour trouver de la nourriture.

Si vous apercevez un opossum de Virginie sans vie, couché sur le côté, le corps raide, les yeux fixes et la langue pendante, sachez que vous pouvez avoir à faire à un bon comédien. Bien qu’il soit agressif et préfère la fuite comme moyen de défense, l’opossum peut très bien « faire le mort » s’il est saisi par surprise par un chasseur!

Le condylure étoilé

Certaines des tentacules du condylure étoilé sont plus longues et lui permettent d’empoigner sa proie, d’autres, plus courtes, lui permettent de l’emmener à sa bouche très agilement.

Cette petite taupe doit son nom à l’allure particulière de son nez, muni de 22 tentacules symétriques qui bougent dans tous les sens. 

Il va chercher sa nourriture avec ses tentacules qui bougent dans tous les sens, comme une pieuvre », illustre M. Dancosse.

C’est une espèce endémique, que l’on retrouve un peu partout sur l’île de Montréal. Il se retrouve surtout sur les terrains humides et les rives des lacs et cours d’eau, et habite dans un réseau de galeries qu’il creuse à l’aide de ses puissantes pattes aux griffes acérées. Bon nageur, il utilise ses tentacules pour boucher son nez et ainsi empêcher l’eau d’y entrer et peut rester immergé plusieurs secondes.

Les chercheurs ont récemment découvert qu’il était doté d’un système nerveux exceptionnel qui lui permet d’identifier et manger sa nourriture en moins de deux dixièmes de seconde. Son organe tentaculaire  contient plus de 100 000 fibres nerveuses, soit 5 fois plus que celles de la main humaine. Pas besoin d’une bonne vue avec un tel outil!

Le faucon pèlerin

Pour suivre la famille de faucon pèlerin qui niche à l’Université de Montréal, vous pouvez visiter la page Facebook « Faucons de l’UdeM », qui compte plus de 6000 abonnés.

Oiseau de proie nichant sur les falaises et les hauts bâtiments, le faucon pèlerin était jadis menacé d’extinction, mais les efforts de conservation portent leurs fruits et l’animal fait un retour, bien qu’il soit encore considéré vulnérable au Québec. On recense une dizaine de couples à Montréal.

Ces oiseaux, dont la vitesse de plongée peut atteindre 300km/h,  peuvent adopter des nids créés par l’homme.

« Il  y a un couple qui nichait sous le pont Champlain, raconte Jacques Dancosse. On a d’ailleurs fait un nouveau nid sous le nouveau pont pour eux. »

On peut observer d’autres faucons dans la tour du pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal, dans un nichoir installé en 2008. La première femelle, Spirit, a eu plusieurs portées, avant de laisser place à une de ses filles, Ève, cette année. On peut d’ailleurs suivre l’évolution de la communauté de faucon via caméra, puisque le nid est filmé 24h/24h.

La tortue géographique

La tortue géographique, unique à l’Amérique du Nord, est farouche, et n’hésite pas à plonger à l’eau dès qu’elle perçoit une présence humaine.

La tortue géographique est une espèce aquatique qui fréquent les eaux des grandes rivières ou des grands lacs. Le nom fait référence aux motifs de sa carapace qui rappellent les courbes de niveau d’une carte topographique. À Montréal, on peut surtout l’observer à l’ouest de la ville, dans le lac des Deux Montagnes, qui abrite une des deux plus grandes populations au Québec.

« C’est une assez grosse tortue, surveillée par le ministère. Il y a des sites de pontes à Montréal, mais vu le risque de braconnage et la volonté de conservation, on garde les endroits exacts secrets »,  explique le vétérinaire du Biodôme.

D’autres tortues peuvent être observées sur l’île: des tortues peintes, que l’on retrouve davantage dans les étangs et les marais, et des tortues serpentines, reconnaissables à leur longue queue dentelée à l’allure préhistorique.

La salamandre à points bleus

La salamandre à points bleus mesure une dizaine de centimètres, et les mâles ont une taille légèrement inférieure à celle des femelles.

Reconnaissable à son corps noir tacheté de bleu et blanc, la salamandre à points bleus mesure une dizaine de centimètres. Discrète, elle affectionne les zones humides où elle s’abrite sous les roches et les feuilles durant le jour, avant de sortir la nuit pour se nourrir.

« On la retrouve un peu partout, mais surtout sur le Mont-Royal, qui est un site vraiment unique », selon Jacques Dancosse. Pour la voir, ouvrez l’œil près des étangs et des marais.

Sachez toutefois que sa queue sécrète un liquide nocif blanchâtre. Lorsqu’elle est en danger, la salamandre à points bleus remue sa queue pour ensuite la coller sur son corps. Celui qui voudrait en faire son repas se retrouvera avec un goût bien désagréable en bouche!

Le dindon sauvage

Le dindon sauvage avait complètement disparu de l’est canadien lorsqu’il a été réintroduit par l’homme dans les années 1980.

Le dindon est difficile à manquer avec sa large queue en éventail et sa caroncule rouge qui pend par-dessus le bec! Les populations de dindons sauvages sont en expansion depuis une trentaine d’années, et plusieurs ont été aperçus à Montréal.

« On a rouvert la chasse dans les Cantons de l’Est tellement il y en a, souligne M. Dancosse. Il refait son apparition sur l’île. Comme il vit dans les champs, c’est plus aux extrémités, à l’est et à l’ouest, qu’on peut le voir. »

Entre autres, des citoyens de Rosemont-Petite-Patrie, Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord, Lachine et Ahuntsic ont eu la surprise d’en croiser.

S’il vous prend l’envie de partir à sa chasse, sachez qu’il est doté d’une très bonne vision à 300 degrés, et qu’il est toujours aux aguets, ce qui le rend difficile à attraper!

Cerf de Virginie

La taille du cerf de Virginie peut atteindre 2 mètres

Le cerf de Virgine, que l’on appelle chevreuil à tort au Québec, est originaire du sud des États-Unis. Les premiers colons l’ont confondu avec le chevreuil européen, et la méprise sur le nom est restée!

La présence de ce majestueux mammifère, surtout dans l’est de la ville, a fait les manchettes à quelques occasions dans les dernières années.

« C’est un problème à Pointe-aux-Prairies, pour ceux qui habitent près des grands parc. Les cerfs mangent les haies de cèdres, et aiment beaucoup la plante vivace hosta, que plusieurs résidents plantent chez eux », explique M. Dancosse. Il fait aussi des ravages dans l’ouest de la ville.

Le problème de surabondance semble toutefois s’être résorbé, du moins dans l’Est, où les dernières données montrent un déclin dans la population et l’atteinte d’un certain équilibre.

La vigilance reste toutefois de mise, et il faut résister au « syndrome de bambi » : oui, ils sont mignons, mais il est préférable de ne pas les nourrir!

http://journalmetro.com/

Duel entre un rapace et un renard à plus de 6 mètres de hauteur


Des Américains ont été témoins d’une scène rare d’un pygargue à tête blanche est souvent un opportuniste, il vole parfois les proies de d’autres. Dans le parc national de l’île San Juan aux États-Unis, un pygargue à tête blanche voulait s’emparer d’un lapin s’est finalement envolé pendant quelques instants avec le renard qui le tenait entre ses crocs. Cela a duré quelques minutes.
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Duel entre un rapace et un renard à plus de 6 mètres de hauteur

 

Le Saviez-Vous ► Les animaux, "héros" oubliés de la conquête spatiale


Plusieurs pays ont envoyé des animaux dans l’espace. C’est l’URSS et les États-Unis qui ont entamer les premiers pas de la conquête vers l’espace. Il y a eu un chien, chat, singe, ver, souris, rat, lapin. Presque tous ces animaux sont revenus vivants sur terre.
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Les animaux, « héros » oubliés de la conquête spatiale

 

Chat

Lors d’une exposition en 1964, un chat est exposé dans la même position adoptée par Félicette lors de son vol.

© AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Avant qu’il n’ose se lancer, l’homme a envoyé nombre d’animaux dans l’espace. Avec à la clé des découvertes intéressantes.

Laïka et Félicette ne sont pas les seuls animaux à avoir été utilisés comme cobayes pour la conquête de l’espace. Nombreux sont ceux qui ont précédé l’humain dans cette aventure, avant que Iouri Gagarine ne décolle à son tour en 1960.

Le duel entre Américains et Soviétiques pour la conquête de l’espace

En 1948, le macaque rhésus Albert 1er est le premier mammifère à découvrir l’apesanteur dans une fusée américaine volant à 63 kilomètres d’altitude. Un an auparavant, les États-Unis avaient déjà envoyé des drosophiles à 100 kilomètres d’altitude, dans une fusée V2. Puis est venu le tour de Laïka, cette petite chienne restée célèbre qui a décollé le 3 novembre 1957 revêtue d’une combinaison bardée de capteurs. Elle a quitté la Terre à bord de la capsule soviétique Spoutnik-2. Officiellement, l’animal a bien supporté sa mission à 1.600 kilomètres d’altitude, censée avoir duré entre sept et dix jours. En réalité, elle est morte au bout de quelques heures à cause d’un dysfonctionnement du système de régulation thermique qui causa sa déshydratation. Sa tombe céleste tournera autour de la Terre jusqu’au 14 août 1958, date à laquelle elle se consume dans l’atmosphère. La mission Spoutnik-2 est donc un échec partiel, mais ses enseignements permettent d’envoyer d’autres animaux en orbite, et surtout de les ramener vivants.

En août 1960, l’URSS envoie une véritable arche de Noé : deux chiennes, un lapin, quarante souris, deux rats, des mouches mais aussi des plantes. L »équipage » effectue une série de révolutions autour de la Terre. C’est le premier vol orbital dont les passagers reviennent vivants. L’une des chiennes, Strelka, met bas six mois après son atterrissage et un de ses chiots est offert à la fille de John Fitzgerald Kennedy par Nikita Khrouchtchev.

En janvier 1961, les Etats-Unis répliquent en envoyant dans l’espace le chimpanzé Ham dont le vol définit la trajectoire suivie par le premier Américain dans l’espace, Alan Shepard, un mois après la mission historique de Iouri Gagarine du 12 avril 1961. En novembre 1961, un congénère de Ham nommé Enos devient le premier et le seul animal à être placé en orbite complète par les Américains. L’objectif était de tester la capsule à bord de laquelle devait prendre place John Glenn pour le premier vol orbital américain, en février 1962.

Alan Shepard et Ham Crédit : NASA / AFP

Des animaux envoyés encore envoyés dans l’espace en 2013

Outre les Etats-Unis et la Russie, d’autres pays ont envoyé des animaux dans l’espace. En octobre 1963, la France est le premier pays à envoyer un chat dans l’espace nommé Félicette après avoir envoyé le rat Hector en 1961 (voir photo ci-dessous). En 2001, la Chine envoie à son tour en orbite un vaisseau spatial avec divers animaux à bord. Depuis, Pékin a rejoint le groupe restreint des puissances spatiales, en envoyant en 2003 par ses propres moyens des taïkonautes. Encore plus récemment, l’Iran a testé en 2010 une fusée de conception locale qui avait à son bord plusieurs animaux vivants, dont un rat, des tortues et des vers. En 2013, le pays a envoyé deux singes.

Crédit : AFP

Des retombées scientifiques intéressantes

L’envoi de ces animaux dans l’espace a permis de faire quelques découvertes scientifiques intéressantes. Ainsi, en septembre 2007, des tardigrades, animaux microscopiques connus pour leur robustesse, ont survécu au vide et aux radiations de l’espace. A leur retour, la plupart de ces minuscules invertébrés ne présentaient aucune altération biologique, et se sont même reproduits normalement, suggérant une réparation de leur ADN détérioré par les rayons ultraviolets.

En 2014, des scientifiques japonais réalisent des fécondations in vitro avec du sperme de souris stocké pendant neuf mois dans la Station spatiale internationale (ISS). La naissance de 73 souriceaux en bonne santé montre une régénération de l’ADN endommagé après la fertilisation, une expérience qui selon les chercheurs pourrait avoir des retombées importantes pour de futures colonies humaines dans l’espace.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi certains animaux mangent-ils leurs crottes ?


Pas très appétissant comme menu du jour, mais certains animaux le fond pour prendre toutes les protéines et minéraux. Chez d’autres, les bébés, cela permet de parfaire dans l’intestin une communauté bactérienne saine … Cependant, chez les chiens adultes, cela est un signe d’un problème
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Pourquoi certains animaux mangent-ils leurs crottes ?

 

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Manger ses crottes. L’idée même nous semble absolument répugnante. Pourtant, l’habitude est courante dans le règne animal. Et les raisons en sont assez diverses.

Parmi les animaux, la coprophagie — c’est ainsi que l’on nomme le fait de manger ses propres crottes ou celles d’autres animaux — est relativement répandue. Pour les lapins, les souris, les hamsters, les chiens, les bébés éléphants ou encore les primates — non humains, il va sans dire —, entre autres, elle est plutôt occasionnelle. Mais les bousiers — une sorte de scarabée —, par exemple, raffolent des excréments dans lesquels ils vivent et dont ils se nourrissent presque exclusivement.

 

Pour transporter leur nourriture, les bousiers peuvent rouler des morceaux d’excréments en boule. © Topi_Pigula, Pixabay, CC0 Public Domain

Pour transporter leur nourriture, les bousiers peuvent rouler des morceaux d’excréments en boule. © Topi_Pigula, Pixabay, CC0 Public Domain

Plusieurs raisons de manger des crottes

Chez diverses espèces, la coprophagie est surtout répandue chez les petits. Au moment du sevrage, plus exactement. Les bébés éléphants ou encore hippopotames mangent alors les crottes de leurs mères — ou d’autres congénères — dans le but d’ingérer les microbes qui décomposent les plantes constituant leur nouveau régime alimentaire. Une façon originale d’installer dans son intestin une communauté bactérienne saine.

Les herbivores, quant à eux, adoptent parfois des habitudes coprophages, notamment lorsque les réserves de nourriture sont restreintes. Pour eux, manger ses crottes permet de tirer le maximum des aliments disponibles en les repassant une deuxième fois dans le système digestif. De quoi assimiler plus de nutriments et de minéraux.

Un comportement essentiel chez le lapin

Les lapins, quant à eux, consomment certaines de leurs crottes — à proprement parler, il ne s’agit donc pas ici de coprophagie —, celles que l’on nomme les cæcotrophes. Celles-ci sont humides et donc plus molles que les autres. En effet, la fermentation qui dégrade la nourriture ingérée par les lapins a lieu à l’extrémité de leur système digestif. Le temps leur manque alors pour assimiler les nutriments et ils se voient contraints de rejeter des crottes bourrées de protéines, de vitamines et de minéraux. Des crottes qu’ils mangent quasi immédiatement.

 

Chez le chien, la coprophagie peut avoir des causes médicales ou comportementales. © cynoclub, Fotolia

Chez le chien, la coprophagie peut avoir des causes médicales ou comportementales. © cynoclub, Fotolia

Un comportement plus alarmant chez le chien

Si chez les lapins, manger ses crottes est normal, il n’en est pas de même chez les chiens. Certes, les chiennes ont pris l’habitude d’éliminer ainsi les excréments de leurs tout petits. Et les chiots ont parfois tendance à imiter ce comportement.

Mais s’il persiste à l’âge adulte, il est conseillé d’en chercher les causes. Il peut s’agir de causes pathologiques (carence en vitamines, présence de parasites dans le système digestif, irritation stomacale, difficulté à assimiler les aliments, etc.) ou de causes comportementales (stress, ennui, mauvais apprentissage de la propreté, etc.).

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