Comme les ours, les êtres humains pourraient un jour hiberner


Ce n’est pas pour aujourd’hui, ni pour demain non plus. Étudier l’hibernation des ours pour découvrir comment l’humain pourrait hiberner le temps d’un voyage vers Mars, ou encore pour certains traitements. Par contre, l’hibernation des écureuils qui est différente a celles des ours a pu donner un meilleur traitement en cas de choc hémorragique.
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Comme les ours, les êtres humains pourraient un jour hiberner


Pendant l'hibernation, seuls les tissus adipeux des grizzlys changent. | Daniele Levis Pelusi via Unsplash

Pendant l’hibernation, seuls les tissus adipeux des grizzlys changent. | Daniele Levis Pelusi via Unsplash

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The New York Times

Les scientifiques cherchent à percer les mystères de l’hibernation pour pouvoir l’appliquer à notre espèce.

Quand on parle d’hibernation chez l’être humain, on ne parle pas de la personne qui fait le tour du cadran sous la couette un dimanche d’hiver, mais bien d’une léthargie prolongée de plusieurs mois, à l’instar d’un grizzly.

Réussir à adapter le processus d’hibernation des animaux à l’espèce humaine permettrait à terme de multiplier les avancées dans le domaine spatial et les innovations dans le secteur médical.

Multiples gènes responsables

Quand l’ours hiberne, il ne défèque pas et n’urine pas, sa fréquence cardiaque baisse, la quantité d’azote dans son sang augmente fortement et l’animal devient résistant à l’insuline, rapporte l’étude d’une équipe de recherche de l’université d’État de Washington (WSU). Il se réveille après l’hiver, un chouia groggy, prêt à profiter pleinement du printemps.

Les scientifiques ont prélevé des échantillons de foie, de graisse et de muscle de six grizzlys en captivité trois fois par an, en espérant trouver un «déclencheur physiologique», tel un gène qui pourrait être isolé et «injecté à un animal non hibernant», a expliqué Charles Robbins, directeur du centre de recherche WSU Bear Centre.

Les résultats montrent que seuls les tissus adipeux des animaux changent pendant l’hibernation; les cellules musculaires, elles, restent actives pour que les tissus ne s’atrophient pas. Plus surprenant encore, la graisse de l’ours ne contient non pas un seul type de gène permettant l’hibernation mais «un nombre énorme de gènes diffèrents», qui modifient leur niveau d’expression au cours de l’année.

Cette avancée est importante, souligne le professeur Heiko Jansen, l’auteur principal de l’étude, qui imagine un jour «manipuler les cellules» humaines pour hiberner et faciliter les voyages spatiaux. Il reconnaît cependant que «nous en sommes encore loin».

Un aller-retour vers Mars pouvant être effectué en un peu moins de trois ans, l’hibernation permettrait d’économiser de la nourriture, de l’air, de l’eau et des médicaments dont ont besoin les astronautes.

Applications médicales

Les grizzlys ne sont pas les seuls animaux à jouir d’un tel repos. En étudiant la biologie des écureuils terrestres en hibernation, Matt Andrews de l’université du Nebraska à Lincoln a réussi à mettre au point un traitement contre le choc hémorragique.

Les écureuils utilisent de la mélatonine, un puissant antioxydant, afin de protéger leurs cellules pendant l’hibernation. L’équipe menée par Andrews s’est servie de cette découverte pour mettre au point un cocktail de mélatonine et de cétone pouvant être injecté à une personne en état de choc hémorragique, afin de réduire les dommages sur les tissus au moment du retour de l’irrigation sanguine.

L’hibernation pourrait également s’appliquer aux greffes d’organes, pour conserver plus longtemps un rein ou un foie avant une opération. À l’heure actuelle, ceux-ci ne peuvent être gardés que vingt-quatre heures dans une solution froide, quand un cœur ou un poumon n’est viable que quatre à six heures.

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Le Saviez-Vous ► Au Moyen Âge, les médecines alternatives concurrençaient déjà la médecine scientifique


Faut croire qu’avec les siècles et la science médicale qui avance, il y a encore des croyances populaires, et des charlatans qui feront croire n’importe quoi au gens crédules qui espèrent guérir d’une maladie. Quoique certains domaine de la médecine alternative qui fonctionne.
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Au Moyen Âge, les médecines alternatives concurrençaient déjà la médecine scientifique


Médecin laissant couler le sang d'un patient. | Peter Isotalo via Wikimedia Commons

Médecin laissant couler le sang d’un patient. | Peter Isotalo via Wikimedia Commons

Estela Bonnaffoux et Nonfiction

Homéopathie, acupuncture, ostéopathie… des «fakemeds» dénoncées comme fausses médecines. Déjà à l’époque médiévale, les médecins étaient confrontés à des pratiques concurrentes.

Homéopathie, acupuncture, ostéopathie… ces médecines dites alternatives, complémentaires ou parallèles, sont depuis plusieurs mois dénoncées par des professionnel·les de santé, qui les qualifient de «FakeMeds», «fausses médecines». Ce débat n’est pas neuf: déjà à l’époque médiévale, les médecins étaient confrontés à des pratiques concurrentes. Comme aujourd’hui, elles avaient leurs partisans et leurs détracteurs.

La médecine: un moyen parmi d’autres

Au Moyen Âge, on ne fait pas nécessairement appel au médecin lorsqu’on tombe malade. Dans les zones rurales, on préfère souvent des soins qu’on pense plus efficaces, plus rapides ou plus économiques. On peut porter sur soi des talismans qui apportent la guérison, ou des amulettes qui protègent des maladies. La prière fait aussi partie des pratiques thérapeutiques: il est rare qu’on s’adresse directement à Dieu, mais on n’hésite pas à implorer différents saints, en fonction du martyre qu’ils ont subi. Parce qu’elle a réussi à s’extirper du ventre du dragon qui l’avait avalée, sainte Marguerite d’Antioche est ainsi associée aux accouchements.

Les malades se tournent aussi vers des guérisseurs et guérisseuses, souvent illettrées, mais qui ont acquis un savoir oral et empirique, fondé sur l’observation et l’expérience. Rebouteux qui redressent les os, bergers qui connaissent les plantes médicinales, femmes expérimentées qui accouchent leurs voisines… Le profil de ces soignant·es est extrêmement varié et leur pratique peu encadrée, malgré les ordonnances royales visant à la contrôler. De quoi agacer le médecin, qui avec l’essor des universités au XIIIe siècle, cherche de plus en plus à se définir comme un scientifique (vir scientificus).

Les médecins les détestent

Les textes expriment donc une certaine méfiance envers les individus qui n’ont pas reçu de formation médicale. Exemple avec les vetulae (littéralement les «petites vieilles») : détentrices de recettes pas si éloignées de nos remèdes de grand-mère, elles ressemblent quand même beaucoup à des sorcières, comme le suggère (pas très) subtilement Sebastian Brant dans sa Nef des fous (1494):

«Nous sommes si abusés que nous croyons le conseil d’une vieille et ses herbes cuites sur les rivages de la Thessalieplutôt que les bons médecins.»

Même constat chez Henri de Mondeville, chirurgien du XIVe siècle: le peuple est tellement crédule qu’il fait confiance au premier venu capable de s’improviser médecin. En effet, les charlatans qui se vantent de pouvoir tout guérir ne manquent pas. Certains sont dangereux: Grégoire de Tours (539-594) rapporte qu’un dénommé Didier étirait les membres de ses patients paralytiques jusqu’à ce que les malheureux soient «guéris ou morts»… D’autres paraissent plus inoffensifs, comme ces imposteurs décrits par le médecin Antonio Guaineri au début du XVesiècle:

«Ils affirment qu’à partir des urines non seulement ils savent si la femme est enceinte, mais encore si elle l’avait déjà été auparavant, combien d’enfants elle a, si elle a eu un autre mari, si son père et sa mère sont encore en vie, et bien d’autres affirmations de ce genre!»

Plus précis que nos tests de grossesse actuels… Plus sérieusement, les charlatans copient ici la marque de fabrique des médecins, l’uroscopie, c’est-à-dire l’observation des urines. C’était bien la peine de suivre tous ces cours à la fac de médecine.

Le savoir populaire, une «fakemed»?

On l’a compris, les médecins ne voient pas toujours d’un très bon œil ceux qui leur font concurrence. Mais ils ne rejettent pas en bloc les remèdes magiques ou populaires. C’est le cas de Gilbert l’Anglais au XIIIe siècle:

«La veille de la Saint Jean-Baptiste, un homme âgé d’au moins 20 ans doit, avant la troisième heure du jour, arracher avec la racine, d’abord la grande consoude, puis la petite consoude, tout en récitant trois fois le Notre Père. […] En silence, il doit tracer, avec leur sève, les mots suivants sur un parchemin: “Le seigneur a dit croissez † uehihoch † et multipliez-vous chabathay † et remplissez la terre amath”.»

Comble de l’efficacité, ce talisman permet même de choisir le sexe de son futur enfant! Vous voulez un garçon? Il suffit que Monsieur le porte pendant les galipettes. Et vice versa si on souhaite une fille.

Alors, méthode miracle? Pas du tout, selon Antonio Guaineri, qui reprend, pour la forme, le remède de Gilbert, «même s’il est complètement inefficace». Il admet malgré tout qu’il est possible qu’il fonctionne, à condition d’y croire (un peu notre effet placebo). Et le médecin italien d’ajouter plus loin que les malades peuvent bien se soigner à coup d’incantations si cela leur chante… mais qu’elles ne sont pas du ressort de l’homme de science. Troublant écho d’une querelle sans cesse réactivée et qui oppose différentes conceptions du soin.

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Le Savez-Vous ►8 mystères non résolus de la médecine


Dans le monde médical, il y a des mystères qui sont rares et difficiles à résoudre. Même les causes sont sujets à discussion entre spécialistes et il n’y a pas de traitement donc les patients doivent apprendre à vivre avec leur état.
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8 mystères non résolus de la médecine

 

Mystères non résolus: La fille qui avait arrêté le temps

Tonhom1009/Shutterstock

Syndrome de la sirène, allergie à l’eau ou mémoire phénoménale sont encore des mystères non résolus de la médecine moderne, qui cherche encore la solution à ces cas rares et complexes.

La fille qui avait arrêté le temps

Brooke Greenberg est morte très jeune, à 20 ans, en 2013. Mais à la différence des autres, son corps n’a pas grandi après ses cinq ans. Seuls ses cheveux et ses ongles ont continué à pousser. Elle était née prématurément et les médecins sont toujours restés perplexes face à son arrêt de croissance.

Des analyses répétées de son ADN n’ont pu établir de causes génétiques anormales pouvant expliquer le phénomène. En effet, ses parents et ses sœurs ne présentent aucune anomalie de croissance. Les chercheurs continuent à se référer à son cas comme le syndrome X métabolique qui demeure un mystère scientifique.

Mystères non résolus: Le syndrome de la sirène

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Le syndrome de la sirène

La sirénomélie est une maladie fœtale rare qui se caractérise par la fusion des jambes comparable à une queue de poisson, d’où le nom de « syndrome de la sirène ». Peu de nouveau-nés survivent à cette anomalie, mais quelques rares cas défient cette probabilité, comme Shiloh Pepin, qui a vécu jusqu’à 10 ans, ou Tiffany Yorks, qui a battu le record de longévité à 27 ans, en 2016.

La cause exacte est toujours inconnue dans le monde médical en raison de la nature imprévisible et aléatoire de cette malformation. Les scientifiques penchent vers un nouveau type de mutation génétique, ou un facteur environnemental qui pourrait engendrer cette singularité.

 

Mystères non résolus: La mémoire phénoménale des dates

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La mémoire phénoménale des dates

Si vous donnez une date à Jill Price, elle vous dira de quel jour de la semaine il s’agit, ou ce qu’elle faisait à ce moment précis. Elle est le premier cas connu de mémoire autobiographique hautement supérieure (hyperthymésie ou HSAM).

Depuis 2006 où on en a fait le diagnostic, on a repéré d’autres adultes et même des enfants qui possèdent cette faculté. Les gens qui ont ce don peuvent se rappeler dans le détail de presque tous les événements de leur vie, jusqu’aux conversations qu’ils ont tenues. Le mystère repose sur la distribution aléatoire de ce don mental exceptionnel. L’imagerie de leur cerveau a révélé certaines différences de structure en comparaison à un cerveau à mémoire normale.

On ne sait toujours pas si cette différence est à l’origine de ce potentiel phénoménal, ou s’il résulte d’une capacité supérieure à utiliser les zones cérébrales reliées à la mémoire.

 

Mystères non résolus: L’allergie à l’eau

Ternavskaia Olga Alibec/Shutterstock

L’allergie à l’eau

On compte moins de 100 personnes dans le monde qui souffrent d’urticaire aquagénique, un état rare où l’exposition à l’eau provoque des éruptions et des démangeaisons. Les chercheurs n’ont cependant pas découvert la cause de cette réaction.

Selon certaines théories scientifiques, les éruptions cutanées résulteraient d’allergènes dans l’eau, ou de l’interaction entre l’eau et une substance qui se trouverait sur ou sous la peau et produirait un mélange toxique déclencheur d’urticaire. Des médecins recommandent aux patients de boire strictement de l’eau purifiée et de se laver à l’eau purifiée pour contrer toute substance allergène.

Il n’existe cependant aucun traitement reconnu par manque d’information sur cette maladie rare

 

Mystères non résolus: Le syndrome de la personne raide

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Le syndrome de la personne raide

Ce syndrome (SPR) rare et progressif peut provoquer une rigidité extrême et des spasmes musculaires très douloureux. Les contractions peuvent être si fortes qu’elles fracturent les os. Lorsque le système nerveux central – le cerveau et la moelle épinière en particulier – réduit l’inhibition de certaines cellules nerveuses, il peut en résulter une intensification de l’activité musculaire menant au syndrome de la personne raide.

Les scientifiques croient que le SPR comporte une dynamique auto-immune qui se déclenche lorsque le système immunitaire attaque par erreur le cerveau et la moelle épinière. Bien que les causes de ce syndrome soient sur le point d’être découvertes, de nombreux aspects du SPR demeurent inconnus.

Mystères non résolus: Le mal de débarquement

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Le mal de débarquement

Avez-vous déjà eu l’impression de tanguer en quittant un bateau ? On vous a probablement dit que c’était à cause de votre « pied marin ». Pour la plupart des gens, ce sentiment de roulis disparaît après quelques minutes ou quelques heures. Mais le syndrome du mal de débarquement (MDDS)est un état dans lequel le corps et la tête continuent à ressentir un mouvement d’oscillation et de balancement.

Il est difficile à traiter, mais s’effacerait au bout d’une année. En plus du bateau, il peut également se produire en avion, en train, en auto et même dans un ascenseur. Il demeure malheureusement un mystère pour les médecins.

Les gens qui souffrent de migraines et les femmes de 30 à 60 ans semblent plus sujets à ce syndrome, mais les chercheurs n’ont pu établir un lien avec les hormones ou les migraines.

Mystères non résolus: La maladie des Morgellons

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La maladie des Morgellons

Les personnes qui souffrent de cette maladie cutanée ont l’impression que quelque chose les pique ou rampe sous leur peau. La maladie des Morgellons est rare, et se caractérise par l’apparition de fibres ou de particules émergeant des lésions de la peau que la médecine moderne n’arrive pas à expliquer.

Certains docteurs croient qu’elle est psychologique et essaient une approche cognitivocomportementale, avec antidépresseurs, antipsychotiques et psychothérapie.

D’autres pensent que ces fibres pourraient résulter d’une infection à la bactérie Agrobacterium, qui provoque couramment des tumeurs sur les plantes. Dans ce cas mystérieux, il n’y a toujours pas de référence à un diagnostic ou à un traitement.

Mystères non résolus: Le garçon sans appétit

Oksana Guseva/Shutterstock

Le garçon sans appétit

En octobre 2013, Landon Jones, un garçon de 12 ans de l’Iowa, s’est retrouvé d’un coup privé d’appétit et de soif. En un an, ce garçon en santé qui pesait 47 kilos ne faisait plus que 30 kg. Malgré de nombreuses scintigraphies cérébrales, évaluations psychiatriques et examens sur les troubles alimentaires, les médecins ne sont pas arrivés à comprendre son état.

Certains d’entre eux se demandent s’il ne souffrirait pas d’un rare dysfonctionnement cérébral touchant son hypothalamus, la glande qui contrôle la faim et la soif. En 2014, ses parents ont consulté les autorités nationales en santé aux États-Unis (NIH) pour faire son évaluation et trouver un remède à son cas rare. Mais ils n’ont toujours pas eu de réponse, ni un semblant de diagnostic.

Par Ashley Lewis, RD.com

Contenu original RD.com

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Le Saviez-Vous ► Cannibalisme, calculs rénaux et montagnes russes au menu des Anti-Nobel 2018


Le Ig Nobel donne des prix pour des a des recherches quelque peu étrange. Je crois que celle qui me surprend le plus c’est le régime bas en calories chez le carnivore serait le cannibalisme.
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Cannibalisme, calculs rénaux et montagnes russes au menu des Anti-Nobel 2018

 

Le Japonais Akira Horiuchi accepte le prix Ig Nobel pour l'éducation médicale pour son étude «Coloscopie en position assise: leçons d'une coloscopie sur soi-même».

BRIAN SNYDER / REUTERS

Le Japonais Akira Horiuchi accepte le prix Ig Nobel pour l’éducation médicale pour son étude «Coloscopie en position assise: leçons d’une coloscopie sur soi-même».

Des recherches plus étranges les unes que les autres!

Qui, des chimpanzés ou des hommes, imitent le plus l’autre lors des visites au zoo? Les montagnes russes peuvent-elles aider à éliminer des calculs rénaux? La cuvée 2018 des prix « anti-Nobel » a à nouveau récompensé jeudi des recherches saugrenues, lors d’une cérémonie à Harvard.

Biologie, économie, médecine, littérature, paix… Les 10 catégories de ces Ig Nobel, surnommés les « anti-Nobel », se veulent le pendant des vraies.

Chaque année, la cérémonie, organisée par le magazine humoristique scientifique « Annals of improbable research » sur le prestigieux campus de Boston, s’accompagne de lancers d’avions en papier, de faux billets de banque, et de discours de lauréats limités à 60 secondes.

Quelques gagnants insolites…

Une étude publiée en octobre 2016 par deux Américains sur les effets positifs de virées en montagnes russes sur les calculs rénaux s’est ainsi vue décerner jeudi le prix de médecine, à l’occasion de la 28e édition de cette cérémonie, ont précisé les organisateurs dans un communiqué.

Une autre sur l’imitation des chimpanzés par les humains et – tout aussi fréquemment – des humains par les chimpanzés dans les zoos, publiée en janvier 2018 par une équipe de chercheurs de sept pays différents, a remporté le prix d’anthropologie.

Une autre encore, menée par une équipe incluant un Français, a démontré que des oenologues pouvaient de façon fiable détecter à l’odeur la présence d’une mouche dans un verre de vin.

Ces prix ne visent pas à tourner la science en ridicule, assure le site des Ig Nobel, mais de « faire rire et ensuite réfléchir ».

Dans la catégorie nutrition, un trio de Tanzanie, Zimbabwe et Grande-Bretagne a calculé qu’un régime fondé sur le cannibalisme humain était plus pauvre en calories que la plupart des régimes carnivores.

Et le prix de la paix a été remis à une équipe d’Espagnols et de Colombiens pour une étude sur les raisons qui poussent les conducteurs à jurer et insulter les autres au volant.

Si de véritables lauréats du Nobel participent régulièrement à cette cérémonie, les études sont de niveau et d’ancienneté très variables, certains articles cités en référence remontant à 1980.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Penser en savoir plus que son médecin, c’est dangereux


Pour ma part, je ne fais pas confiance aux recettes et remèdes miracle, aux études des anti-vaccins, surtout pas aux conseils des vedettes. Quoique parfois, je fais plus confiance à ma fille qu’au médecin.
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Penser en savoir plus que son médecin, c’est dangereux

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Être trop sûr de soi, ça peut nuire aussi.

Plus de 33 % des Américains (ou un sur trois) croient en savoir plus sur la santé que les docteurs. Ce sont aussi ceux qui sont les plus susceptibles d’être anti-vaccins. Incidemment, ce sont peut-être aussi ceux qui sont les plus à risque de croire les conseils médicaux de leur artiste préféré.

Trois chercheurs en santé publique et en politique ont testé en décembre dernier 1300 personnes, à qui ils ont demandé de comparer leur propre niveau de connaissance sur les causes de l’autisme avec le niveau de connaissances des médecins et des scientifiques. Ils ont ensuite posé à ces personnes une série de questions factuelles sur l’autisme, incluant le lien allégué avec les vaccins.

Leurs résultats se retrouvent dans l’édition d’août de la revue Social Science & Medicine. L’interrogation initiale des chercheurs s’enracinait dans un concept connu des psychologues sous le nom d’effet Dunning-Kruger : c’est la tendance qu’a une personne à sous-estimer son ignorance d’un sujet… ou à surestimer son niveau de connaissance ! Le concept a servi à de nombreuses expériences entourant des débats sur des enjeux controversés et, à l’heure des réseaux sociaux, l’effet Dunning-Kruger a souvent été associé à des discussions stériles au cours desquelles les avis des experts étaient rejetés au profit de « mon opinion ».

Le concept trouve du coup une résonance dans l’étude dont il est question ici : 62 % de ceux qui ont répondu incorrectement aux questions sur l’autisme disaient en savoir autant ou plus que les médecins et les scientifiques, contre seulement 15 % de ceux qui avaient obtenu les bonnes réponses

Au-delà du problème de la vaccination, écrivent les chercheurs, « nous soupçonnons que cet excès de confiance a d’importantes conséquences sur les politiques ».

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme


 

Il est bien de connaitre l’ennemi à combattre par son physique, ses forces et ses faiblesses. Chez les bactéries et les virus, ils sont minuscules et ne peuvent se voir qu’au microscope, ils sont pour plusieurs des tueurs en séries tant que la médecine n’arrive pas a le contrôler.
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Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme

 

Le staphylocoque doré, terreur des hôpitaux

 

Staphylococcus aureus, le staphylocoque doré, n’est pas une bactérie intrinsèquement dangereuse pour l’humanité. La plupart du temps, elle ne provoque que de petites infections bénignes. Mais cette sournoise se terre parfois dans les hôpitaux, et profite d’une lésion pour s’insérer dans un patient affaibli pour le coloniser et entraîner une septicémie. Il est toujours temps de la soumettre aux antibiotiques… mais elle se montre de plus en plus insensible aux médicaments qu’on lui oppose et développe une résistance grandissante !

© NIAID, Flickr, cc by 2.0

Le virus de l’hépatite B, cette MST terriblement infectieuse

 

On en parle moins que le VIH pourtant, il mérite toute notre attention. Le virus de l’hépatite B se transmet cent fois mieux que le virus du Sida lors des relations sexuelles et s’attaque ensuite aux cellules du foie. Le plus souvent, la maladie n’évolue pas beaucoup et le patient ne ressent rien. Mais parfois, l’hépatite devient chronique, comme chez plus de 300 millions de patients, et détruit peu à peu les cellules hépatiques, aboutissant à une cirrhose ou un cancer du foie, qu’il est très difficile de soigner.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Neisseria meningitidis, principal responsable des méningites

 

La méningite ne connaît pas un, mais plusieurs coupables. Parmi les formes bactériennes les plus graves, le principal accusé est Neisseria meningitidis, impliqué dans 90 % des cas. S’il n’y avait pas de traitements, l’infection serait presque à coup sûr mortelle. Malgré les antibiotiques, un nouveau-né sur cinq et un adulte sur quatre succombent à cette infection des méninges.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Le virus de la rage, la morsure qui fait un carnage

 

Grâce aux travaux de Louis Pasteur, la rage a très nettement reculé dans le monde. On dénombre tout de même plus de 50.000 morts humains sur la Planète en 2004 à cause du virus de la famille des rhabdoviridés. Transmis par morsure, celui-ci fonce droit dans le système nerveux et y fait des ravages à tel point que la mort est presque inéluctable. Heureusement que les vaccins sont là !

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

 
  • Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

     

    Qui ne se souvient pas de ces cours d’Histoire évoquant les épidémies de peste au Moyen Âge ? Derrière tout ça, se cache Yersinia pestis, une bactérie qui s’attaque d’abord aux rongeurs avant de s’en prendre à l’Homme. La maladie existant le plus souvent sous forme bubonique (un bubonétant une inflammation et le grossissement d’un ganglion), elle peut évoluer en peste septicémiqueet devenir plus mortelle et plus contagieuse. Dans l’histoire de l’humanité, sa mortalité est difficile à évaluer mais elle est très probablement responsable de plus de 100 millions de victimes.

    © NIAID

    Bacillus anthracis, la bactérie à l’origine de l’anthrax

     
  • Bacillus anthracis, la bactérie à l'origine de l'anthrax

    La maladie du charbon, ou anthrax, est due à une bactérie nommée Bacillus anthracis, ou bacille du charbon. Le plus souvent, celle-ci pénètre dans l’organisme par l’intermédiaire d’une blessure dans la peau. Le corps parvient alors à s’en débarrasser tout seul.

    En revanche, lorsque les spores de la bactérie sont avalées ou respirées, c’est une tout autre histoire. Par voies aériennes, elle n’est pas loin d’être mortelle dans 100 % des cas. C’est pour cela qu’elle inspire autant les bioterroristes.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

     

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

    Les hantavirus sont un peu différents des autres pathogènes présentés dans ce diaporama : ils préfèrent s’attaquer aux rongeurs mais, parfois, de manière malencontreuse, ils peuvent infester un Homme. Dans ces cas-là, leur action peut-être foudroyante. Causant des fièvres hémorragiques ou le syndrome pulmonaire à hantavirus, ils se montrent à l’occasion très agressifs et couramment mortels. Le virus Sin nombre, ou Sin Nombre virus (SNV), que l’on voit à l’image, frappe rarement, mais sûrement.

    © Brian et al., CDC

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

     

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

    Le virus Marburg est conçu pour tuer mais reste malgré tout un peu moins mortel que son cousin Ebola. Entraînant également des fièvres hémorragiques, ce filovirus emporte plus de 80 % des personnes qu’il contamine. Sa transmission d’Homme à Homme est malgré tout relativement difficile puisqu’elle nécessite un contact très rapproché entre individus, avec transmission par les selles, les vomissements, les urines ou la salive.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la dengue gagne du terrain

     

    Le virus de la dengue gagne du terrain

    Il est loin d’être le plus mortel et le plus pathogène de cette liste mais il ne faut pas le négliger pour autant. Le virus de la dengue, transmis par les moustiques du genre Aedes, contamine entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde. Pour 500.000 personnes, surtout des enfants, la maladie se présente sous une forme sévère qui emporte 10.000 âmes. Problème de taille : il est en recrudescence ces dernières décennies. Lui qui se limitait à neuf pays avant 1970 touche désormais une centaine d’États.

    © Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

     

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

    Connu depuis 1976, le virus Ebola, du nom d’une rivière congolaise, est l’un des plus mortels. Certaines de ses souches entraînent des fièvres hémorragiques qui tuent dans 90 % des cas. Ce virus a causé plusieurs épidémies en Afrique, notamment en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia, faisant plusieurs milliers de victimes. On ne dispose malheureusement d’aucun traitement préventif ni thérapeutique contre ce terrible fléau.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la grippe espagnole, cette épidémie ravageuse de 1918

     

    L’année 1918 fut très meurtrière, d’une part parce que les combats avaient toujours lieu en Europe et même au-delà, d’autre part parce qu’une souche particulièrement virulente de grippe H1N1 a sévi dans le monde entier. Elle aurait infecté un Terrien sur deux, soit 500 millions de personnes à l’époque, et aurait fait entre 30 et 100 millions de victimes, selon les estimations. Une véritable arme de destruction massive…

    © Terrence Tumpey, CDC

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

     

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

    Clostridium botulinum a une technique bien à elle pour commettre ses meurtres : la bactériepréfère l’empoisonnement. En effet, elle produit l’une des toxines les plus puissantes du monde, la toxine botulique. Cette molécule résiste à de fortes chaleurs et à l’acidité du système digestif, si bien que, lorsqu’elle est ingérée, elle intègre la circulation et va bloquer la communication nerveuse, entraînant des paralysies parfois mortelles.

    © CDC

    Mycobacterium tuberculosis, l’agent mortel de la tuberculose

     

    Mycobacterium tuberculosis, l'agent mortel de la tuberculose

    Devenue rare en France comme dans les pays riches depuis l’instauration du BCG, la tuberculosepoursuit pourtant son œuvre meurtrière à travers le monde. Rien qu’en 2010, la bactérieresponsable, Mycobacterium tuberculosis, a infecté 8,8 millions de personnes et tué 1,4 million d’entre elles, en s’attaquant à leurs poumons. La bactérie sévit depuis 3 millions d’années.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Le Virus A H5N1, à l’origine de la grippe qui fait trembler le monde

     

    Le Virus A H5N1, à l'origine de la grippe qui fait trembler le monde

    Apparaissant en 1997 à Hong-Kong, c’est seulement 9 ans plus tard que la grippe H5N1 a fait paniquer la Terre entière. Le virus (ici en doré dans des cellules de chien), transmis à l’Homme uniquement par des oiseaux contaminés, s’avère mortel dans 60 % des cas. En août 2012, l’OMS dénombrait 608 personnes ayant contracté le virus depuis ses débuts, pour 359 morts, même si de nombreux cas bénins ou asymptomatiques auraient pu ne pas être comptabilisés.

    Les scientifiques restent néanmoins inquiets, car le pathogène circule encore dans la nature et on sait que quelques mutations pourraient suffire pour qu’il devienne contagieux dans l’espèce humaine. Dans ce cas, les morts pourraient se compter en millions…

    © CDC

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

     

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

    Depuis 1981 et la date de sa découverte, le VIH (les petites boules vertes sur l’image) a tué environ 30 millions d’êtres humains à travers le monde et continue encore de se répandre. Ce rétrovirus engendre le Sida (Syndrome d’immunodéficience acquise) et ravage surtout les pays pauvres, ceux du continent africain en tête. Pourtant, il existe des thérapies qui entravent la progression du virusdans l’organisme et permettent aux patients de vivre avec le VIH sans déclarer le Sida durant de très longues années. Mais celles-ci ont du mal à s’exporter en dehors des pays riches.

    © Goldsmith et al., CDC

    https://www.futura-sciences.com/

  • Première au pays : des chirurgiens corrigent une malformation sur un foetus


    Chapeau ! Ce genre de science peut changer l’avenir d’un bébé avant même de naitre. Cette femme a eu le courage de faire des recherches pour trouver un médecin qui effectuera une première au Canada de corriger une malformation de la colonne vertébrale qui en résulte au spina-bifida
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    Première au pays : des chirurgiens corrigent une malformation sur un foetus

     

    La fillette observe avec attention les journalistes qui l'entourent, sagement assise sur les genoux de sa mère. À leurs côtés, Romeo tient un ourson blanc en peluche, cadeau de la première ministre Kathleen Wynne.

    La petite Eiko, entourée de ses parents, Romeo et Romeila Son. Photo : Radio-Canada/Lisa-Marie Fleurent

    C’est la première fois au pays que le spina-bifida est traité par opération intra-utérine.

    Un texte de Catherine Poisson

    L’histoire de la petite Eiko, et celle des 24 professionnels qui ont réalisé la procédure à l’hôpital Mount Sinai, offre un nouvel espoir à des centaines de familles.

    « Elle est notre petit miracle », résume la mère Romeila Son, tout sourire.

    Dans ses bras, sa fille Eiko agite ses jambes. Ce bambin de bientôt trois mois est atteint de spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale. Selon la forme que prendra la maladie, celle-ci peut entraîner une paralysie des jambes.

    Deux chirurgiens de Toronto, le docteur Greg Ryan, qui dirige le programme de médecine foetale de l’hôpital Mount Sinai, et le docteur James Drake, qui est à la tête de la division de neurochirurgie de l’hôpital SickKids, sont responsables de cette avancée médicale.

    Le 4 juin dernier, ils ont dirigé l’équipe de 24 personnes chargée de la première opération intra-utérine sur un foetus atteint de spina-bifida réalisée au Canada.

    Malgré la présence de Mme Wynne, c'est la petite Eiko qui était le centre de l'attention lors de l'événement.

    La première ministre Kathleen Wynne et une partie de l’équipe médicale chargée de l’opération étaient invitées à la conférence de presse qui a eu lieu à l’hôpital Mount Sinai, à Toronto. Photo : Radio-Canada/Lisa-Marie Fleurent

    Selon Mme Son, le jour où elle a appris l’état de santé de sa fille restera frais dans sa mémoire. Il s’agissait de sa vingtième semaine de grossesse.

    Apprendre que quelque chose ne va pas avec notre bébé, c’est le pire cauchemar de toute femme enceinte. Romeila Son

    En menant des recherches sur le sujet, Mme Son est rapidement arrivée à la conclusion qu’une opération intra-utérine présentait les meilleures chances d’améliorer la qualité de vie de son enfant. Or, cette option n’était pas encore offerte au Canada. Il lui aurait fallu se rendre aux États-Unis, ce qui, avec quatre enfants à la maison, lui semblait pratiquement impossible.

    C’est alors qu’une amie lui a parlé du Dr Ryan et du Dr Drake, qui se disaient prêts à réaliser l’opération.

    Puis, tout s’est fait rapidement.

    « Le jour de l’opération est arrivé à 25 semaines de grossesse. Je n’avais pas peur. »

    Depuis sa naissance le 19 août dernier, Eiko se porte à merveille, selon sa mère. La fillette n’a pas eu besoin d’autres procédures médicales liées au spina-bifida.

    Le spina-bifida en bref

    Le spina-bifida est une malformation qui se produit lorsque la colonne vertébrale du foetus ne se referme pas complètement dans les premières semaines de la grossesse, ce qui fait en sorte que la moelle osseuse est exposée au liquide amniotique.

    Il peut entraîner la paralysie, une perte de sensibilité des membres inférieurs, ainsi que des problèmes de fonctionnement de la vessie et d’autres fonctions d’élimination.

    Entre 120 et 150 bébés naissent annuellement au Canada avec la forme la plus grave de spina-bifida, la myéloméningocèle.

    De ce nombre, 15 à 30 % ne survivront pas jusqu’à l’âge adulte.

    De leur côté, les chirurgiens affirment qu’ils se sentaient prêts à diriger cette première canadienne.

    « Nous savions que nous avions l’expertise nécessaire pour réaliser cette procédure, mais nous ne pensions pas que suffisamment de familles canadiennes étaient intéressées par cette opération », explique le Dr Drake.

    Or, cela a changé dans les dernières années. De plus en plus de familles se montrent intéressées par cette procédure, selon le docteur.

    Cet attrait s’explique facilement par les statistiques liées à l’opération intra-utérine. Celle-ci permet de réduire les complications liées au spina-bifida de 50 %.

    Une bosse apparaît dans le dos du foetus, où le liquide amniotique entre en contact avec la colonne vertébrale.

    Si la colonne vertébrale ne se referme pas complètement dès les premières étapes de la grossesse, il en résulte une protubérance dans le bas du dos. Photo : Radio-Canada

    http://ici.radio-canada.ca

    21 Photos Qui Vous Feront Connaître Les Détails De L’histoire


    Les photos sont des souvenirs de notre vie et de ceux que nous aimons. C’est notre histoire. Il y a d’autres photos qui font partie de l’Histoire du monde. Des sites historiques qui ont marqué un peuple, des évènements qui a changer beaucoup de choses dans la vie des gens
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    21 Photos Qui Vous Feront Connaître Les Détails De L’histoire

     

    1. Les propriétaires de cet appartement avaient accumulé 130 tonnes d’ordures.

    2. La procédure pour porter une robe de soirée.

    3. La tradition chinoise qui serrait les pieds des femmes pour une question de beauté.

    4. Un facteur avec, probablement, son fils.

    5. La princesse Dagmar et le fils de Nicolas II Nikolaï Alexandrovitch.

    6. Elin Wagner devant la pile de registres contenant les signatures pour obtenir le vote des femmes.

    7. L’alcool est jeté pendant la période de prohibition.

    8. Conditions de travail des mineurs belges.

    9. Le gang entièrement féminin qui semait la peur à Londres.

    10. L’enchevêtrement de câbles à New York City recouverts de neige après une tempête.

    11. La foule sur le Golden Gate Bridge, le 24 mai 1987, à l’occasion du 50e anniversaire.

    12. Peinture vivante, Nouveau Mexique, 1915.

    13. Pratique dentaire ancienne.

    14. Fouilles sur l’île de Pâques.

    15. La curieuse tenue des médecins de la peste, qui cachaient dans le long bec des herbes parfumées pour dissimuler les odeurs.

    16. École de danse en Russie.

    17. Trafic à Berlin après la chute du mur.

    18. Un des navires arrivant au port de New York, rempli de soldats revenant de la Seconde Guerre mondiale.

    19. Orphelins de la guerre du Vietnam amenés aux Etats-Unis.

    20. Enfants à vendre en raison de la famine.

    21. New York, 14 août 1945: célébration de la fin de la guerre.

    Tags: PhotographieHistoire

    http://www.regardecettevideo.fr

    Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques


    Il faut faire taire les clichés sur les maladies entre hommes et femmes dans le cadre de la médecine, Les femmes réagissent autrement que les hommes mais ils peuvent souffrir d’une même maladie. La dépression,.Les maladies cardiovasculaires et autres n’ont pas les mêmes symptômes entre une femme et un homme.
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    Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

     

    Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

    Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

    Des chercheurs ont réalisé une série de six films d’une minute pour alerter sur les préjugés dans six domaines de la médecine et de la recherche, et promouvoir ainsi une médecine plus égalitaire.

    Les femmes vivent-elles plus longtemps que les hommes ? Sont-elles plus à risque de dépression ? Les troubles cardiaques sont-ils majoritairement masculins ? Et l’ostéoporose est-elle réservée aux femmes ? Les femmes et les hommes ont-ils un cerveau différent ?

    Le CNRS et l’université Paris Diderot sont les deux seuls établissements de l’enseignement supérieur à être dotés d’un service ou équivalent dédié à l’égalité femmes-hommes. Avec le soutien du ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation, et la participation du comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ils ont décidé de couper court à ces clichés en réalisant une série de six vidéos. Le but est de sensibiliser un large public aux inégalités de santé.

    Attention aux clichés !

    « En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne, non seulement pour des raisons biologiques, mais aussi pour des raisons sociales, culturelles et économiques pas toujours prises en compte », explique l’Inserm.

    Résultat : ces préjugés influencent les pratiques médicales, la recherche, l’enseignement et le comportement des patient·e·s ainsi que des professionnels de santé en matière d’accès au soins.

    Pour remédier à ce problème, une série de six films, d’une durée d’environ une minute chacun, intitulée « Genre et Santé : attention aux clichés ! », a été publiée en français, anglais et en version sous-titrée sur la chaîne YouTube de l’Inserm. On y parle de dépression, de durée de vie, de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose, de douleur, et d’imagerie cérébrale. Ces vidéos ont été mises à disposition en préambule au colloque international JRS Inserm qui se tiendra à Paris le 23 novembre 2017 sur le thème « Sexe et genre dans les recherches en santé : une articulation innovante ».

    http://www.santemagazine.fr/

    Le Saviez-vous ► Cette femme a inventé la police scientifique en construisant des maisons de poupées


    La première chose que j’ai pensée en voyant la vidéo est la série Les Experts et le tueur à la maquette, l’assassin reproduisait avec précision ses crimes. C’est un aperçu du travail d’une femme au foyer Frances Glessner Lee, qui n’était pas une psychopathe, mais plutôt une passionnée de la médecine des enquêtes de  Sherlock Holmes et des crimes. Elle s’est mis à fabriquer des maisons de poupée avec tous les indices laissé sur une scène de crime. Grâce à elle, la police scientifique est née. Cela démontre que même une femme au foyer peut changer les choses
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    Cette femme a inventé la police scientifique en construisant des maisons de poupées

    Frances Lee était passionnée du détail. Pour résoudre des crimes, elle a eu l’idée de reproduire les scènes en miniature. Lee reproduisait les lieux avec une extrême précision pour dénicher des preuves. Son travail a ouvert la porte à la police scientifique.

    Source : Smithsonian

     

     

    Frances Glessner Lee, née le 25 mars 1878 à Chicago et morte le 27 janvier 1962, est une médecin légiste américain, surnommée « la mère de la science forensique ». Wikipédia

    http://www.ulyces.co