Le Saviez-Vous ► Semmelweis, ce "génie" incompris qui avait découvert avant Pasteur les bienfaits de l’asepsie


Il y a des génies qui ne sont pas nés à la bonne époque. Comme ce médecin hongrois Ignace Semmelweis qui a compris en voyant des étudiants faire une autopsie et aller ensuite pour un accouchement que le lavage des mains était d’une grande importance pour ne pas mettre des vies en péril.
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Semmelweis, ce « génie » incompris qui avait découvert avant Pasteur les bienfaits de l’asepsie

 

Portrait d'Ignace Semmelweis

Portrait d’Ignace Semmelweis, gravure sur cuivre de Jeno Doby, 1860.

© CREATIVE COMMONS

Par Sciences et Avenir avec AFP 

Il y a 200 ans naissait Ignace Semmelweis, jeune médecins hongrois qui a découvert les bienfaits de l’asepsie avant Pasteur. Mais comme d’autres chercheurs ayant eu raison trop tôt, il s’attira en son temps les foudres de ses pairs…

Il a vaincu la septicémie, pas les sceptiques : mort interné après avoir sauvé des centaines de vies, Ignace Semmelweis avait découvert avant Pasteur les bienfaits de l’asepsie. Mais 200 ans après sa naissance, la mise en oeuvre de ses préceptes reste toujours imparfaite, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Entré au panthéon des chercheurs ayant eu raison trop tôt, aux côtés d’un Copernic ou d’un Mendel, Semmelweis s’attira en son temps les foudres de ses pairs… pour avoir tenté d’imposer la désinfection des mains avant la manipulation de parturientes.

Il impose un lavage des mains de cinq minutes

1846. Le jeune médecin, né le 1er juillet 1818 à Budapest, intègre le service obstétrique de l’Hôpital général de Vienne. Il est immédiatement frappé par la mortalité record des jeunes accouchées du pavillon où sont formés des étudiants : plus de 10%, avec des pointes approchant les 40%. Or dans le pavillon jumeau, où sont formées des sages-femmes, ce taux ne dépasse pas 3%, un chiffre ordinaire à l’époque.

« Cette disparité préoccupe énormément Semmelweis, qui commence une véritable étude épidémiologique », relève Bernhard Küenburg, président de la Société Semmelweis de Vienne.

En mars 1847, il a le déclic quand un collègue meurt d’une septicémie contractée lors d’une autopsie : les cadavres recèlent selon ses termes des « particules » invisibles mais potentiellement létales.

 Or « à l’époque, les étudiants en médecine passaient directement d’une autopsie à un accouchement sans se désinfecter les mains », rappelle M. Küenburg pour l’AFP.

Le simple savon ne suffisant pas, Semmelweis impose un lavage des mains de cinq minutes avec « ce qui existait de plus fort : le chlorure de chaux, une solution au demeurant très abrasive pour la peau ». Les résultats sont immédiats : le taux de mortalité tombe à 1,3%, devenant même nul certains jours.

Incompris, il développe des troubles mentaux

C’est là que les ennuis de Semmelweis commencent. S’il recueille le soutien de certains confrères, le jeune médecin hongrois est vivement combattu par plusieurs pontes. En 1849, son contrat n’est pas renouvelé.

« Les médecins se sont sentis agressés car il a établi que c’étaient précisément eux qui transmettaient les germes », souligne M. Küenburg, selon qui Semmelweis serait aujourd’hui « Prix Nobel ».

Mais un quart de siècle avant Pasteur et la découverte des microbes, le praticien ne peut pas démontrer formellement l’existence de ses « particules ». Pire, « plus il apporte d’éléments de preuve, plus la résistance grandit ».

Et le caractère emporté du médecin, qui n’hésite pas à qualifier ses confrères d’« assassins », n’arrange pas les choses.

Son « grand défaut » est « d’être brutal en tout, et surtout pour lui-même », reconnaît l’écrivain français Louis-Ferdinand Céline, qui consacre une thèse de médecine enthousiaste à ce « génie » en 1924.

Incompris, Semmelweis développe des troubles mentaux et est finalement interné à Vienne où il meurt dans des circonstances obscures en 1865, à 47 ans. Il ne sera réhabilité qu’à la fin du 19e siècle, après que Pasteur, Koch ou encore Yersin eurent validé son intuition. Il fait figure aujourd’hui de père de l’asepsie et de l’épidémiologie hospitalière moderne.

La désinfection des mains à l’hôpital n’est pratiquée que dans la moitié des cas

Mais si la désinfection des mains à hôpital relève du bon sens, elle n’est toujours pas systématisée, déplore le Pr Didier Pittet, directeur de programme à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Elle n’est pratiquée que dans 50% des cas en moyenne, alors qu’elle pourrait éviter de 50 à 70% des infections en milieu hospitalier », confie-t-il à l’AFP.

Les infections nosocomiales affectent quelque 3,2 millions de patients chaque année au sein de l’Union européenne, faisant plus de 100 morts par jour. Dans le monde, elles causent de « 5 à 8 millions de décès » par an, rappelle le praticien. Alors, pourquoi les enseignements de Semmelweis ne sont-ils pas davantage appliqués ?

« La désinfection des mains avec une solution alcoolique est un acte simple et bon marché, avec un impact immédiat sur les taux d’infections », y compris pour des gènes multirésistants, relève Didier Pittet. Mais « c’est un acte qui n’est pas suffisamment pris au sérieux, notamment par les médecins eux-mêmes, pour qui c’est moins prestigieux que de rechercher le gène d’une maladie rare », estime-t-il.

Lancée par l’OMS en partenariat avec 19.000 hôpitaux dans le monde, la campagne de sensibilisation « Clean Care is Safer Care » porte cependant ses fruits. La désinfection des mains est désormais pratiquée à près de 85% dans des pays comme l’Australie et dans certains établissements asiatiques, à l’instar des Hôpitaux universitaires de Genève, où Didier Pittet a instauré un programme pilote dès les années 1990.

« Dans le monde, il y a vingt ans, la désinfection des mains n’était pratiquée qu’à 20%. Aujourd’hui, le sujet est en train de devenir l’un des plus sexy de la littérature médicale », assure le professeur. « C’est un peu la revanche de Semmelweis ».

#ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS)

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Le Saviez-Vous ► Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme


 

Il est bien de connaitre l’ennemi à combattre par son physique, ses forces et ses faiblesses. Chez les bactéries et les virus, ils sont minuscules et ne peuvent se voir qu’au microscope, ils sont pour plusieurs des tueurs en séries tant que la médecine n’arrive pas a le contrôler.
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Les virus et bactéries les plus mortels pour l’Homme

 

Le staphylocoque doré, terreur des hôpitaux

 

Staphylococcus aureus, le staphylocoque doré, n’est pas une bactérie intrinsèquement dangereuse pour l’humanité. La plupart du temps, elle ne provoque que de petites infections bénignes. Mais cette sournoise se terre parfois dans les hôpitaux, et profite d’une lésion pour s’insérer dans un patient affaibli pour le coloniser et entraîner une septicémie. Il est toujours temps de la soumettre aux antibiotiques… mais elle se montre de plus en plus insensible aux médicaments qu’on lui oppose et développe une résistance grandissante !

© NIAID, Flickr, cc by 2.0

Le virus de l’hépatite B, cette MST terriblement infectieuse

 

On en parle moins que le VIH pourtant, il mérite toute notre attention. Le virus de l’hépatite B se transmet cent fois mieux que le virus du Sida lors des relations sexuelles et s’attaque ensuite aux cellules du foie. Le plus souvent, la maladie n’évolue pas beaucoup et le patient ne ressent rien. Mais parfois, l’hépatite devient chronique, comme chez plus de 300 millions de patients, et détruit peu à peu les cellules hépatiques, aboutissant à une cirrhose ou un cancer du foie, qu’il est très difficile de soigner.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Neisseria meningitidis, principal responsable des méningites

 

La méningite ne connaît pas un, mais plusieurs coupables. Parmi les formes bactériennes les plus graves, le principal accusé est Neisseria meningitidis, impliqué dans 90 % des cas. S’il n’y avait pas de traitements, l’infection serait presque à coup sûr mortelle. Malgré les antibiotiques, un nouveau-né sur cinq et un adulte sur quatre succombent à cette infection des méninges.

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Le virus de la rage, la morsure qui fait un carnage

 

Grâce aux travaux de Louis Pasteur, la rage a très nettement reculé dans le monde. On dénombre tout de même plus de 50.000 morts humains sur la Planète en 2004 à cause du virus de la famille des rhabdoviridés. Transmis par morsure, celui-ci fonce droit dans le système nerveux et y fait des ravages à tel point que la mort est presque inéluctable. Heureusement que les vaccins sont là !

© Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

 
  • Yersinia pestis, la bactérie responsable des épidémies de peste

     

    Qui ne se souvient pas de ces cours d’Histoire évoquant les épidémies de peste au Moyen Âge ? Derrière tout ça, se cache Yersinia pestis, une bactérie qui s’attaque d’abord aux rongeurs avant de s’en prendre à l’Homme. La maladie existant le plus souvent sous forme bubonique (un bubonétant une inflammation et le grossissement d’un ganglion), elle peut évoluer en peste septicémiqueet devenir plus mortelle et plus contagieuse. Dans l’histoire de l’humanité, sa mortalité est difficile à évaluer mais elle est très probablement responsable de plus de 100 millions de victimes.

    © NIAID

    Bacillus anthracis, la bactérie à l’origine de l’anthrax

     
  • Bacillus anthracis, la bactérie à l'origine de l'anthrax

    La maladie du charbon, ou anthrax, est due à une bactérie nommée Bacillus anthracis, ou bacille du charbon. Le plus souvent, celle-ci pénètre dans l’organisme par l’intermédiaire d’une blessure dans la peau. Le corps parvient alors à s’en débarrasser tout seul.

    En revanche, lorsque les spores de la bactérie sont avalées ou respirées, c’est une tout autre histoire. Par voies aériennes, elle n’est pas loin d’être mortelle dans 100 % des cas. C’est pour cela qu’elle inspire autant les bioterroristes.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

     

    Les hantavirus et leur terrible syndrome pulmonaire

    Les hantavirus sont un peu différents des autres pathogènes présentés dans ce diaporama : ils préfèrent s’attaquer aux rongeurs mais, parfois, de manière malencontreuse, ils peuvent infester un Homme. Dans ces cas-là, leur action peut-être foudroyante. Causant des fièvres hémorragiques ou le syndrome pulmonaire à hantavirus, ils se montrent à l’occasion très agressifs et couramment mortels. Le virus Sin nombre, ou Sin Nombre virus (SNV), que l’on voit à l’image, frappe rarement, mais sûrement.

    © Brian et al., CDC

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

     

    Le virus Marburg, une vraie machine à tuer

    Le virus Marburg est conçu pour tuer mais reste malgré tout un peu moins mortel que son cousin Ebola. Entraînant également des fièvres hémorragiques, ce filovirus emporte plus de 80 % des personnes qu’il contamine. Sa transmission d’Homme à Homme est malgré tout relativement difficile puisqu’elle nécessite un contact très rapproché entre individus, avec transmission par les selles, les vomissements, les urines ou la salive.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la dengue gagne du terrain

     

    Le virus de la dengue gagne du terrain

    Il est loin d’être le plus mortel et le plus pathogène de cette liste mais il ne faut pas le négliger pour autant. Le virus de la dengue, transmis par les moustiques du genre Aedes, contamine entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde. Pour 500.000 personnes, surtout des enfants, la maladie se présente sous une forme sévère qui emporte 10.000 âmes. Problème de taille : il est en recrudescence ces dernières décennies. Lui qui se limitait à neuf pays avant 1970 touche désormais une centaine d’États.

    © Sanofi Pasteur, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

     

    Ebola, le virus à la mortalité la plus élevée ?

    Connu depuis 1976, le virus Ebola, du nom d’une rivière congolaise, est l’un des plus mortels. Certaines de ses souches entraînent des fièvres hémorragiques qui tuent dans 90 % des cas. Ce virus a causé plusieurs épidémies en Afrique, notamment en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia, faisant plusieurs milliers de victimes. On ne dispose malheureusement d’aucun traitement préventif ni thérapeutique contre ce terrible fléau.

    © Frederic Murphy, CDC

    Le virus de la grippe espagnole, cette épidémie ravageuse de 1918

     

    L’année 1918 fut très meurtrière, d’une part parce que les combats avaient toujours lieu en Europe et même au-delà, d’autre part parce qu’une souche particulièrement virulente de grippe H1N1 a sévi dans le monde entier. Elle aurait infecté un Terrien sur deux, soit 500 millions de personnes à l’époque, et aurait fait entre 30 et 100 millions de victimes, selon les estimations. Une véritable arme de destruction massive…

    © Terrence Tumpey, CDC

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

     

    Clostridium botulinum, la bactérie qui empoisonne au botox

    Clostridium botulinum a une technique bien à elle pour commettre ses meurtres : la bactériepréfère l’empoisonnement. En effet, elle produit l’une des toxines les plus puissantes du monde, la toxine botulique. Cette molécule résiste à de fortes chaleurs et à l’acidité du système digestif, si bien que, lorsqu’elle est ingérée, elle intègre la circulation et va bloquer la communication nerveuse, entraînant des paralysies parfois mortelles.

    © CDC

    Mycobacterium tuberculosis, l’agent mortel de la tuberculose

     

    Mycobacterium tuberculosis, l'agent mortel de la tuberculose

    Devenue rare en France comme dans les pays riches depuis l’instauration du BCG, la tuberculosepoursuit pourtant son œuvre meurtrière à travers le monde. Rien qu’en 2010, la bactérieresponsable, Mycobacterium tuberculosis, a infecté 8,8 millions de personnes et tué 1,4 million d’entre elles, en s’attaquant à leurs poumons. La bactérie sévit depuis 3 millions d’années.

    © Janice Haney Carr, CDC

    Le Virus A H5N1, à l’origine de la grippe qui fait trembler le monde

     

    Le Virus A H5N1, à l'origine de la grippe qui fait trembler le monde

    Apparaissant en 1997 à Hong-Kong, c’est seulement 9 ans plus tard que la grippe H5N1 a fait paniquer la Terre entière. Le virus (ici en doré dans des cellules de chien), transmis à l’Homme uniquement par des oiseaux contaminés, s’avère mortel dans 60 % des cas. En août 2012, l’OMS dénombrait 608 personnes ayant contracté le virus depuis ses débuts, pour 359 morts, même si de nombreux cas bénins ou asymptomatiques auraient pu ne pas être comptabilisés.

    Les scientifiques restent néanmoins inquiets, car le pathogène circule encore dans la nature et on sait que quelques mutations pourraient suffire pour qu’il devienne contagieux dans l’espèce humaine. Dans ce cas, les morts pourraient se compter en millions…

    © CDC

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

     

    VIH : le virus du Sida et ses 30 millions de victimes

    Depuis 1981 et la date de sa découverte, le VIH (les petites boules vertes sur l’image) a tué environ 30 millions d’êtres humains à travers le monde et continue encore de se répandre. Ce rétrovirus engendre le Sida (Syndrome d’immunodéficience acquise) et ravage surtout les pays pauvres, ceux du continent africain en tête. Pourtant, il existe des thérapies qui entravent la progression du virusdans l’organisme et permettent aux patients de vivre avec le VIH sans déclarer le Sida durant de très longues années. Mais celles-ci ont du mal à s’exporter en dehors des pays riches.

    © Goldsmith et al., CDC

    https://www.futura-sciences.com/

  • Le Saviez-Vous ► L’histoire de l’homme le plus grand du monde


    Le record de l’homme le plus grand reste Robert Pershing Wadlow, personne ne l’a battu jusqu’à maintenant. Pour aller à l’école, s’habiller, se chausser à du être fait sur-mesure. Il est mort jeune à cause d’une septicémie
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    L’histoire de l’homme le plus grand du monde

     

    © DR.

    Charlotte Costenoble

    L’histoire d’un homme qui ne trouvait pas chaussure à son pied.

    Robert Pershing Wadlow détient le record de l’homme le plus grand de tous les temps. Avec ces 2,72 m, personne n’a encore réussi à le détrôner. Né le 22 février 1918 en Illinois, cet Américain aurait eu aujourd’hui presque 100 ans s’il n’était pas mort en 1940 alors qu’il n’était âgé que de 22 ans.

    Naissance et enfance

    Robert Wadlow a un poids normal à la naissance (3,8kg) mais très vite, il commence à grandir de façon impressionnante. C’est lorsque le bambin atteint l’âge de 6 mois que sa mère commence à se poser des questions. Avec ses 13 kilos, il pèse en effet déjà le poids d’un enfant de 2 ans et demi. Il ne cessera alors jamais de grandir et dépassera son père dès l’âge de 8 ans. À 10 ans, il atteint déjà quasiment les 2 mètres (195,5cm) et pèse de 100 kilos. À l’école, on lui construit un bureau spécial adapté à sa taille tandis que le jeune homme est obligé de s’habiller sur mesure.

    Robert Pershing Wadlow à l’âge de 12 ans © Capture d’écran.

    Âge adulte

    Robert entre à l’université en 1936 et continue encore à grandir. Cette croissance continue (même à l’âge adulte) serait due à un dysfonctionnement thyroïdien qui engendre un taux et une production d’hormone de croissance anormalement haut. Sa taille impressionnante interpelle. Dans la rue, il n’est pas rare qu’on veuille le prendre en photo. Beaucoup de journalistes veulent une interview de celui qu’on appelle le géant d’Alton, du nom de sa ville natale.

    Problème de pointure

    Le principal problème recontré par Robert était la taille de ses pieds. Ceux-ci mesuraient 47 cm de long. Dès lors, impossible pour lui de trouver chaussure à son pied. Pour vous donner une idée: si le pied mesure 32,4 cm, cela correspond à pointure 50. Robert Wadlow, lui, chaussait donc du 71 et devait débourser plus de 100 dollars (une véritable fortune à l’époque) pour s’offrir une paire de souliers. Pour résoudre ce problème, il fit en 1937 de la publicité pour l’International Shoe Company, qui au lieu de le rémunérer, lui offrit des chaussures à sa taille.

    Décès

    À cause de sa grande taille, Robert Wadlow souffre en continu de problèmes de santé. Epuisé, il n’est pas rare de le voir marcher avec une canne pour supporter ce corps qui le fatigue grandement. Il meurt en 1940 d’une septicémie dûe à une infection provoquée par un appareil orthopédique mal adapté.

    Actuellement, le record de taille chez l’homme est détenu par le Turc Sultan Kösen. Il mesure 251 cm. Il est âgé de 35 ans et est en bonne santé.

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    Elle meurt après s’être égratigné la main en jardinant


    Heureusement, ce genre de cas est très rare, mais peut arriver
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    Elle meurt après s’être égratigné la main en jardinant

     

    Elle meurt après s'être égratigné la main en jardinant

    La femme s’était égratigné la main en jardinant.Photo Fotolia

    Lucinda Smith, une mère britannique de deux enfants, est décédée cinq jours après s’être égratigné la main en jardinant, a rapporté le Daily Mail.

    La femme de 43 a commencé à ressentir une douleur dans l’épaule quelques jours plus tard et a donc consulté un médecin généraliste, qui lui simplement prescrit des antidouleurs et lui a proposé de relaxer et de consulter un physiothérapeute.

    Après trois jours, elle souffrait encore davantage et vomissait, ce qui l’a forcée à retourner à l’hôpital, où des tests sanguins ont révélé qu’elle souffrait d’une septicémie: un empoisonnement du sang pouvant entraîner la mort.

    La femme a rapidement pris des antibiotiques et elle a été envoyée aux soins intensifs, où elle est décédée au printemps dernier.

    Lucinda Smith avait deux enfants de six et neuf ans.

    «Si Lucy avait initialement reçu une prise de sang, je suis convaincue que le résultat aurait été positif pour elle. Megan et George [ses enfants] auraient toujours leur mère», a avoué la soeur de la défunte au Daily Mail.

    La septicémie entraîne une défaillance du système immunitaire, qui tente de combattre l’infection. Sans traitement rapide, elle peut mener plusieurs organes à cesser de fonctionner et éventuellement causer la mort.

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    La pompe à essence : un nid à microbes !


    Bien sûr, on ne peut pas mettre des gants partout, et le gel antibactérien n’enlève pas tout non plus, cependant un lavage de main s’impose.
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    La pompe à essence : un nid à microbes !

     

    Faire le plein de sa voiture peut s’avérer dangereux pour la santé si l’on ne prend pas quelques précautions.

    Vous ne mettez pas les gants en plastique proposés pour faire le plein d’essence à la station service ? Vous avez tort ! Une étude, réalisée par BusBud, montre que les pistoles des pompes à essence sont encore plus sales que… les cuvettes des toilettes !

    11 000 fois plus de bactéries qu’aux toilettes…

    Que retrouve t-on comme bactéries sur les pistolets des pompes à essence ? Des bactéries positives gram cocci comme le staphylocoque ou le streptocoque qui peuvent entraîner des infections cutanées, des intoxications alimentaires, et dans les cas graves, une septicémie.

    Les chercheurs ont également trouvé une bactérie négatif gram rods qui peut provoquer une méningite.

    Il est donc indispensable de s’équiper des gants en plastique fin proposés avant de faire le plein d’essence.

    Et pour celles et ceux qui règlent par carte , il faut également savoir que les boutons du clavier pour entrer son code, contiennent, eux, 15 000 fois plus de bactéries ! Alors, après avoir réglé, il faut penser à se nettoyer les mains avec un gel antibactérien.

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    La mélioïdose, menace mal connue


    Une maladie qui n’est pas très connue en Occident, mais qui pourtant pourraient devenir une menace réelle, car elle est semble être plus répandu que prévu
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    La mélioïdose, menace mal connue

     

    La mélioïdose, menace mal connue

    La mélioïdose peut conduire à des septicémies.Photo Gavin Koh / Wikipedia

    BANGKOK, Thaïlande – La mélioïdose, une maladie infectieuse qui peut tuer presque autant que la rougeole et beaucoup plus que la dengue, serait beaucoup plus répandue qu’on ne le pensait jusqu’ici, avertit une étude publiée lundi.

    Provoquée par le bacille Burkholderia pseudomallei, encore appelé bacille de Whitmore, la mélioïdose peut conduire à des septicémies.

    La maladie est endémique en Asie du sud-est et au nord de l’Australie. Un nombre croissant d’infections a été rapporté ces dernières années en Europe.

    La forme aiguë de la maladie, qui se transmet de l’animal à l’homme, se manifeste par des infections respiratoires (pneumopathies nécrosantes) et une septicémie (avec fièvre élevée, céphalées, diarrhées, vomissements, lésions cutanées et abcès).

    Selon les auteurs de l’étude, publiée lundi dans la revue Nature Microbiologie, la maladie qui se propage surtout par l’intermédiaire d’animaux, est difficile à diagnostiquer. La bactérie est de surcroît résistante à de nombreux antibiotiques.

    La maladie «tue beaucoup de gens de façon silencieuse», a expliqué à l’AFP Direk Limmathurotsakul, de l’unité de recherche en médecine tropicale de l’université Mahidol à Bangkok, co-auteur de l’étude.

    «C’est une maladie sous estimée et sous analysée», ajoute-t-il.

    En étudiant les données publiées entre 1910 et 2014, les chercheurs ont découvert que la maladie était largement sous estimée dans les 45 pays où elle est présente et dans 34 autres où elle n’a jamais été répertoriée.

    Ils évaluent également à 165 000 le nombre de nouveaux cas de mélioïdose chaque année dans le monde, dont 89 000 aboutissent à des décès.

    Compte tenu des déplacements de populations et des agents pathogènes, la mélioïdose pourrait bien se développer à l’avenir dans des zones non encore touchées, ajoutent-ils avant d’inviter les autorités sanitaires à accorder une plus grande priorité à cette maladie.

    Les formes chroniques se caractérisent par des abcès et des lésions suppuratives au poumon (simulant une tuberculose), au foie, à l’intestin, à la rate, mais sur la peau et dans le cerveau.

    La contamination se fait par écorchures, plaies ou brûlures souillées mais aussi par ingestion ou inhalation.

    La mélioïdose est avec le VIH et la tuberculose, l’une des trois premières causes de mortalité résultant d’une maladie infectieuse dans certaines régions d’Asie du sud-est.

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    Elle évite de justesse une septicémie à cause de son élastique à cheveux


    Qui aurait cru qu’un simple élastique pour les cheveux pourrait provoquer un grave infection au poignet
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    Elle évite de justesse une septicémie à cause de son élastique à cheveux

     

    Elle évite de justesse une septicémie à cause de son élastique à cheveux

    © Thinkstock

    Andrée Kopp, une adolescente américaine, a développé une infection bactérienne après avoir porté son élastique à cheveux au poignet. Elle a échappé de peu à la septicémie.

    Andrée Kopp a eu beaucoup (beaucoup) de chance. Alors qu’elle effectuait son déménagement, cette adolescente américaine a retiré son élastique à cheveux pour le passer à son poignet – un geste banal. Quelques jours plus tard, alors que la jeune femme porte porte toujours son élastique en guise de bracelet, elle remarque une bosse étrange sur son poignet : une boursouflure rouge, de la taille d’une pièce de monnaie.

    D’abord, Andrée pense à une piqûre d’insecte, voire à une morsure d’araignée. Elle se rend donc chez son médecin, qui lui prescrit des antibiotiques. Sauf que les choses ne s’arrangent pas : l’inflammation ne cesse de s’aggraver.

    « La bosse ne cessait d’enfler et de rougir de plus en plus » a expliqué Andrée à la chaîne américaine CBS.

    Infection via les pores et les follicules pileux

    Retour chez le médecin : celui-ci découvre alors que la jeune Américaine souffre d’un abcès au niveau du poignet. Cette accumulation localisée de pus, qui se forme généralement directement sous la peau, apparaît suite à une infection bactérienne : le « combat » entre les microbes et le système immunitaire de la victime provoque la nécrose de certaines cellules, formant une « bosse ».

    Dans ce cas précis, l’infection bactérienne aurait été causée par les microbes présents dans les fibres de l’élastique à cheveux : les microbes auraient pénétré dans l’organisme via les pores et les follicules pileux. Andrée a donc bénéficié d’une opération chirurgicale et d’un traitement antibiotique.

    « Cela aurait pu être beaucoup plus grave, explique le Dr Amit Gupta, qui s’est occupé de la jeune femme. Les élastiques à cheveux, tout comme les bracelets, peuvent provoquer des troubles dermatologiques et des infections bactériennes. Pensez à les laver régulièrement, et ne les portez pas plus de 12 heures d’affilée. »

    Heureusement que la mode des Rainbow Looms est passée !

    http://www.topsante.com/