Toutes les dix minutes, un enfant meurt au Yémen


Si seulement ceux qui veulent faire la guerre, la face entre eux et non en tuant des civils, des enfants qui n’ont rien à voir dans leur conflit. Au Yémen, un enfant meurs à toutes les 10 minutes. C’est quoi leur crime ? La faim qui n’est pas comblée, des maladies causé par leur condition précaire qu’ont ils fait de si horrible pour subir ces supplices ?
Nuage

 

Toutes les dix minutes, un enfant meurt au Yémen

Une petit garçon souffrant de malnutrition dans un hôpital à Hajjah, au nord-ouest du pays. © ap.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a exhorté les parties en conflit au Yémen à arrêter les hostilités, jugeant que le pays était devenu un « enfer sur terre » pour les enfants, frappés par la famine.

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres avait aussi appelé vendredi à la fin des « violences » pour éviter que le pays ne tombe dans un « précipice ».

« Le Yémen est aujourd’hui un enfer sur terre, non pas pour 50 à 60% des enfants, c’est un enfer sur terre pour chaque garçon et fille au Yémen », a déclaré le directeur de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Geert Cappelaere, lors d’une conférence de presse à Amman. « Les chiffres, en fait, ne disent pas grand chose mais sont importants car ils nous appellent tous à réaliser à quel point la situation est devenue désastreuse », a-t-il encore dit.

La guerre au Yémen oppose les forces pro-gouvernementales et une coalition menée par l’Arabie saoudite aux rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et qui se sont emparés en 2014 et 2015 de vastes régions du pays, dont la capitale Sanaa. Le conflit a fait près de 10.000 morts, en majorité des civils, et provoqué la pire crise humanitaire au monde.

Maladies

Au-delà des cas de famine, la population souffre de maladies comme le choléra.

« Toutes les 10 minutes, un enfant meurt en raison de maladies pouvant être évitées », a également indiqué M. Cappelaere.

Ce responsable avait déclaré jeudi à l’AFP que 1,8 million d’enfants âgés de moins de cinq ans étaient en situation de « malnutrition aigüe ». Le conflit exacerbe « une situation déjà mauvaise en raison d’années de sous-développement », dans ce pays le plus pauvre de la région, avait-il dit.

« Nous appelons toutes les parties à se réunir plus tard ce mois-ci sous les auspices de l’émissaire spécial de l’ONU pour se mettre d’accord sur un cessez-le-feu » au Yémen, a déclaré dimanche ce responsable de l’Unicef.

Il a souligné la situation particulièrement préoccupante à Hodeida, une ville portuaire de l’ouest du pays tenue par les rebelles et que les forces progouvernementales cherchent à reprendre.

Hodeida, point vital pour le ravitaillement

« Le port de Hodeida est un point vital pour 70 à 80% de la population yéménite (…) parce que c’est seulement via Hodeida que sont acheminées les livraisons commerciales et humanitaires qui nous permettent de fournir l’aide au nord du pays », a-t-il expliqué.

« Avec l’assaut sur Hodeida, on ne craint pas seulement pour les vies de centaines de milliers d’enfants (dans la région) mais aussi nous craignons l’impact que cela aura sur les enfants dans le nord du pays », a-t-il ajouté.

https://www.7sur7.be/

Les six dégoûts essentiels aux humains


Le dégout que ce soit une mauvaise hygiène, de certains animaux, de lésion, d’insecte sert à diminuer les risques de maladies. Probablement une intuition en rapport à leur environnement et l’évolution des maladies
Nuage

 

Les six dégoûts essentiels aux humains

 

Deux pommes pourries.

Le dégoût est une réponse innée pour éviter, ou du moins diminuer, les risques d’infection et de transmission de maladies. Photo : iStock

Le dégoût est reconnu depuis longtemps comme une émotion dont l’évolution au cours des siècles a permis à nos ancêtres d’éviter les infections de toutes sortes. Des chercheurs britanniques montrent aujourd’hui qu’il se structure autour de six thèmes différents liés à l’évitement d’animaux ou de personnes, et à des habitudes.

Un texte d’Alain Labelle

C’est la première fois que des chercheurs utilisent la perspective de la maladie pour analyser la nature du dégoût, ce qui leur a permis d’établir six catégories qui le déclenchent :

  • De la nourriture pourrie;
  • Une mauvaise hygiène;
  • Des animaux et des insectes;
  • La sexualité;
  • Les difformités physiques;
  • Les lésions et blessures.

Le dégoût est ainsi une réponse du corps pour éviter, ou du moins diminuer, les risques d’infection et de transmission de maladies.

Les chercheurs de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres (LSHTM) affirment que l’établissement de ces catégories peut aider à mieux cibler les messages de santé publique, par exemple pour encourager le lavage des mains ou contrer la stigmatisation associée à certaines maladies.

Des rats fouillent dans des sacs de poubelle.

Les animaux et insectes inspirent le dégoût. Photo : iStock/Chanawat Phadwichit

Ce type de comportement d’évitement de la maladie est très répandu chez les animaux, ce qui nous porte à croire qu’il est très ancien du point de vue de l’évolution. Le professeur Val Curtis, LSHTM

Le professeur Val Curtis et son équipe ont interrogé plus de 2500 personnes sur Internet, énumérant 75 scénarios potentiellement dégoûtants auxquels elles pourraient devoir faire face, comme des personnes présentant des signes évidents d’infection, des lésions cutanées purulentes, ou encore des objets grouillant d’insectes.

Les participants devaient évaluer la force de leur réaction de dégoût pour chaque scénario sur une échelle allant de « pas de dégoût » à « dégoût extrême ».

Parmi tous les scénarios présentés, les plaies purulentes ont été jugées les plus dégoûtantes. Le manquement aux normes d’hygiène de base, comme le fait d’avoir une mauvaise odeur corporelle, a également été jugé particulièrement dégoûtant.

Une plaie ouverte avec du pus.

Les infections purulentes inspirent aussi le dégoût. Photo : iStock

Le dégoût d’hier à aujourd’hui

C’est en analysant les réponses des participants que les chercheurs ont été en mesure de déterminer les six catégories communes de dégoût. Elles se rapportent toutes à divers types de menaces de maladies infectieuses rencontrées chez nos ancêtres.

Par exemple, le fait de manger de la nourriture pourrie menait à des maladies comme le choléra. Un contact intime avec des personnes malpropres risquait de transmettre la lèpre, des pratiques sexuelles exposaient un individu à la syphilis et le contact avec des plaies ouvertes pouvait conduire à la peste ou à l’infection par la variole.

Éviter les parasites

Ces résultats confirment la « théorie de l’évitement parasitaire », selon laquelle la notion du dégoût a évolué chez les animaux, ce qui les encourage à adopter des comportements visant à réduire le risque d’infection.

Un comportement qui est reproduit par l’humain, le dégoût incitant celui-ci à agir de manière particulière, ce qui minimise chez lui le risque d’être exposé aux maladies.

Une meilleure compréhension du dégoût nous permet de mieux comprendre les mécanismes du comportement d’évitement des maladies et nous aidera à mettre au point de nouvelles méthodes pour garder notre environnement, les animaux et nous-mêmes en bonne santé. Le professeur Val Curtis, LSHTM

Différences entre hommes et femmes

Ces travaux montrent qu’il existe des différences entre les sexes dans leurs réactions aux différents scénarios dégoûtants qui leur ont été présentés. Par exemple, les femmes évaluent les scénarios plus intensément que les hommes.

Une réalité qui concorde avec le fait que les hommes sont connus pour se livrer à des comportements plus risqués que les femmes.

Les catégories les plus dégoûtantes pour les participantes étaient liées aux comportements sexuels à risque et aux animaux porteurs de maladies.

Avant cette étude, l’équipe avait prédit que les types de dégoût correspondraient directement aux catégories de menaces potentielles de maladies.

Cependant, ce travail a permis de constater que les types de dégoût étaient plus étroitement liés aux mesures que les gens doivent prendre pour éviter les maladies, par exemple en ne touchant pas les lésions cutanées ou en ne s’approchant pas des personnes ayant une mauvaise odeur corporelle.

Il est certain, d’après ces résultats, que les gens ont un sens intuitif de ce qu’ils doivent éviter dans leur environnement, et notre coévolution avec les maladies n’y serait pas étrangère.

Micheal de Barra, Université Brunel de Londres

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Biological Sciences.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?


On connaît les bactéries, les microbes certains sont utiles pour la vie, pour l’humain, mais parmi eux, il y a ceux qui donnent des maladies qu’on peut généralement soigner. Cependant, les virus sont plus dangereux, et les antibiotiques ne peuvent rien contre des maladies comme le Sida, la variole ….
Nuage

 

Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?

 

Par Antoine Besse, Futura

 

Derrière les maladies que nous attrapons, se cachent toujours les mêmes coupables : les microbes. Mais tous ne sont pas forcément dangereux. Alors, qu’est-ce réellement qu’un microbe ? Que signifie donc ce terme ? Quelle différence y a-t-il entre un virus et une bactérie ?

Le terme microbe signifie « petite vie ». Il a été inventé par le chirurgien français Charles-Emmanuel Sédillot en 1878 pour désigner tous les êtres vivants qui ne se voient qu’au microscope et qui provoquent des maladies.

On sait maintenant que ce terme commode n’est pas très scientifique. Il mélange en effet des micro-organismes très différents :

Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec). © Kateryna Kon, Shutterstock

Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec). © Kateryna Kon, Shutterstock

Les bactéries, des cellules sans noyau

Les bactéries sont des êtres vivants microscopiques, donc des microbes, constitués d’une unique cellule entourée d’une paroi et dépourvue de noyau (elles font partie des organismes procaryotes). Elles mesurent autour de 1 µm (une bactérie est donc cinquante fois plus fine qu’un cheveu) et sont le plus souvent en forme de bille ou de bâtonnet. Les bactéries sont les premières formes de vie apparues sur Terre il y a plus de trois milliards d’années et elles colonisent encore la totalité des milieux terrestres.

Beaucoup d’entre elles ne sont pas nocives, certaines s’avèrent même bénéfiques pour l’Homme (elles nous aident à digérer, par exemple), mais d’autres sont à l’origine de maladies graves comme la peste, le choléra, la tuberculose ou, moins terrible, l’angine. Les antibiotiques empêchent la multiplication des bactéries.

Les virus, des éléments génétiques parasites

Le virus (qui signifie « poison » en latin) représente un agent infectieux réduit à son strict minimum : une capsule en protéines (appelée capside) protégeant un brin de matériel génétique codant pour lui-même et la capsule.

Pour se multiplier, le virus, environ vingt fois plus petit qu’une bactérie, doit rentrer dans la cellule hôte et parasiter ses fonctions de réplication. Les virus sont tous à l’origine de maladies : poliomyélite, grippe, rage, Sida, variole Les antibiotiques n’ont aucun effet contre les virus

https://www.futura-sciences.com/

80 000 Rohingyas ont fui le Myanmar vers le Bangladesh


On se plaint qu’il y a trop de réfugiés à tort ou à raison qui viennent chercher un lieu sûr. Bien sûr, il faut faire attention de ne pas accepter des gens dangereux. Cependant, ailleurs aussi, dans des pays plus pauvres qui ont des réfugiés qui ont tout laissé pour trouver la sécurité alors qu’on veut faire une épuration ethnique par l’armée birmane et des bouddhistes (surprenant que ces derniers participent à ce genre d’horreur)
Nuage

 

80 000 Rohingyas ont fui le Myanmar vers le Bangladesh

 

Une femme transporte un enfant malade dans un camp de réfugiés au Bangladesh.

Une femme transporte un enfant malade dans un camp de réfugiés au Bangladesh. Photo : Reuters/Cathal McNaughton

Un nouveau décompte des Rohingyas ayant quitté le Myanmar (ex-Birmanie) vers le Bangladesh a été publié par l’Organisation des Nations unies (ONU), mardi. Depuis août, 480 000 réfugiés ont passé la frontière nord-ouest, soit 44 000 de plus que la dernière estimation disponible.

L’ONU a précisé que le bond considérable par rapport à son dernier décompte s’expliquait par le recensement de réfugiés rohingyas qui avaient échappé aux calculs précédents.

Au cours des deux derniers jours, les Nations unies ont aussi rapporté plusieurs centaines de nouvelles entrées au Bangladesh en provenance du Myanmar.

Avant même ce nouvel exode, au moins 300 000 Rohingyas persécutés avaient déjà trouvé refuge au Bangladesh.

Les camps de réfugiés sont submergés par l’arrivée massive de Rohingyas et les conditions de vie se dégradent au point de devenir inhumaines.

Les réfugiés de la minorité musulmane fuient les violences dans l’État de Rakhine (également appelé Arakan), dans l’ouest du pays, où ils font face à une campagne de répression de l’armée birmane à la suite d’attaques de la jeune rébellion rohingya survenues le 25 août.

Des réfugiés rohingyas attendent de l'aide à Cox's Bazar au Bangladesh.

Des réfugiés rohingyas attendent de l’aide à Cox’s Bazar au Bangladesh. Photo : Reuters/Cathal McNaughton

L’ONU considère que l’armée birmane et les milices bouddhistes de cet État font preuve d’ostracisme et que leur opération contre les Rohingyas relève de l’épuration ethnique.

Privés de toilettes, les réfugiés doivent faire leurs besoins en plein air. Les points d’eau auxquels s’abreuvent d’autres personnes pourraient être contaminés. L’insalubrité des lieux pourrait entraîner l’apparition d’épidémies de choléra, de dysenterie ou de diarrhées.

Les autorités et les organisations non gouvernementales (ONG) craignent que la crise humanitaire ne fasse exploser une bombe sanitaire.

Des enfants dans l’insalubrité totale

Ali Hossain a perdu sa fille, une jeune Rohingya de huit ans, en raison d’une infection intestinale qu’elle a contractée dans un camp de réfugiés antihygiénique. La maladie l’a carrément foudroyée.

« Elle n’avait presque rien mangé depuis deux jours et a avalé un pickle à un étal en bord de route dimanche soir », raconte le père essuyant ses larmes.

Le père avait emmené l’enfant à toute vitesse à la clinique locale et ensuite à l’hôpital public Sadar de Cox’s Bazar après qu’elle eut commencé à vomir. Elle est morte lundi.

Les docteurs nous ont dit que nous arrivions trop tard. Ali Hossain

Ayant peu d’argent, M. Hossain doit maintenant choisir entre aller enterrer sa fille dans la zone des camps ou rester au chevet de sa mère octogénaire, soignée dans le même hôpital.

Les conditions offertes aux patients dans cet établissement débordé sont pitoyables. Certains sont placés sur des matelas installés au sol dans les chambres ou les couloirs.

Nous avons des ressources limitées, des médicaments limités, de la main-d’oeuvre limitée, de la nourriture limitée. Abdur Rahman, porte-parole de l’hôpital

Les forces de l’ordre essaient d’empêcher que les Rohingyas se rendent dans le reste du Bangladesh.

« On nous a demandé de bloquer les Rohingyas allant dans les autres régions du pays. Mais nous n’arrêtons pas les réfugiés malades et blessés qui vont dans les hôpitaux », a fait savoir un policier gardant un barrage.

Devant l’impasse politique, les équipes humanitaires mettent en place des plans à long terme. Des préservatifs et des pilules contraceptives ont été distribués pour prévenir les avortements dangereux, 4500 personnes ont été soignées pour des diarrhées en un mois et 80 000 enfants ont été vaccinées contre la rougeole et la polio.

L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a accusé mardi la Birmanie de commettre des crimes contre l’humanité.

HRW demande au Conseil de sécurité des Nations unies d’imposer au pays dirigé par la Nobel de la paix Aung San Suu Kyi des sanctions et un embargo sur les armes.

Définition d’un crime contre l’humanité de la Cour pénale internationale

Un crime contre l’humanité qualifie des actes tels que le meurtre, la réduction en esclavage, la torture, le viol ou la déportation lorsqu’ils sont commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque.

Depuis dimanche, l’armée birmane dit quant à elle avoir déterré les cadavres de 45 membres d’une petite communauté hindoue qui auraient été tués par des insurgés rohingyas après les attaques du mois d’août.

L’Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan (Arakan Rohingya Salvation Army) soutient ne pas avoir tué ces villageois, contrairement aux accusations des autorités birmanes envers elle.

Le premier ministre du Canada a estimé lundi qu’Aung San Suu Kyi devait condamner publiquement les atrocités commises au Myanmar contre les Rohingyas.

Il doit y avoir un débat d’urgence mardi soir à la Chambre des communes sur la situation.

http://ici.radio-canada.ca/

Les dangers cachés des inondations


Que ce soit au Québec, aux États-Unis  ou ailleurs, les inondations apportent son lot de problèmes. Bien sûr, il y a les dommages matériels, économiques qui sont gigantesques, mais aussi sur le plan santé. Toutes sortes de maladies physiques ou mentales peuvent survenir qui compliquent énormément les choses
Nuage

 

Les dangers cachés des inondations

 

© afp.

Les habitants du Texas ont dû réagir vite et abandonner tous leurs biens derrière eux. L’ouragan Harvey a laissé place à des pluies diluviennes. Une fois que les eaux se seront retirées, ils feront face à d’autres problèmes, tout aussi importants.

Tom Price, secrétaire américain de la santé, a déclaré une urgence sanitaire dimanche dernier pour toute la région concernée. Du personnel médical supplémentaire est donc mis à disposition du Texas. En effet, l’eau stagnante n’est pas simplement de l’eau de pluie, c’est une eau contaminée par l’eau des égouts et certains produits chimiques. Les eaux usées peuvent provoquées des brûlures ou des éruptions cutanées sur les parties du corps immergées. L’eau peut également cacher des objets tranchants en métal ou en verre et occasionner des blessures.

Les eaux provenant des inondations peuvent entraîner des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou la fièvre jaune dans les pays en voie de développement. Cela ne devrait pas être le cas ici mais il y aura certainement une épidémie de diarrhée. Pour réduire la propagation, il est conseillé de nettoyer les jouets qui ont été dans l’eau, de ne pas consommer de nourriture ou de boissons ayant été contact avec l’eau stagnante. Mais les problèmes d’estomac sont de toute façon fréquents quand les gens sont coincés ensemble dans un endroit confiné, comme c’est le cas des refuges. Les gens avec des plaies ouvertes doivent faire attention: des infections sont fréquentes.

Tout comme les infections respiratoires. Une fois que l’eau s’est retirée, les gens se précipitent chez eux pour tout nettoyer. Mais les murs sont gorgés d’eau et les champignons se propagent rapidement. Ca peut déclencher des allergies et exacerber l’asthme. Les gens doivent absolument porter des gants et pour bien faire un masque pour éviter d’être en contact direct avec les eaux de crue.

Les inondations éliminent généralement les moustiques et interrompent leur cycle de reproduction. Mais lorsque les inondations s’arrêtent, ils reviennent en force transportant des maladies comme le Zika et le virus du Nil occidental. Les moustiques ne sont pas les seuls bêtes dont il faut se méfier: les fourmis, les rongeurs et les reptiles menacent.

L’électrocution reste également possible mais les maladies les plus fréquentes après des inondations sont la dépression, l’anxiété et le stress. Les tempêtes exacerbent les problèmes de santé mentale existants ou en provoque. Le stress est partout, les larmes coulent facilement, on ne trouve plus le sommeil, il est parfois difficile de se souvenir des choses ou d’écouter les gens. Certaines personnes développent des symptômes proches du stress post-traumatique. Pour s’en sortir, un seul conseil: être bien entouré.

http://www.7sur7.be

Les conflits menacent la vie de 24 millions d’enfants, selon l’UNICEF


24 millions d’enfants qui souffrent et beaucoup mourront à cause des guerres, de l’eau potable inaccessible, des soins et les vaccins qui ne peuvent être donnés dans des pays en conflits. C’est toute une génération en péril.
Nuage

 

Les conflits menacent la vie de 24 millions d’enfants, selon l’UNICEF

 

Près de six millions d'enfants sont menacés en... (Photo archives AP)

Près de six millions d’enfants sont menacés en Syrie, dont plus de deux millions qui habitent des secteurs assiégés ou difficiles d’accès où l’aide humanitaire n’est que peu ou pas disponible.

PHOTO ARCHIVES AP

 

Associated Press
Beyrouth

La violence et les conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord menacent la vie de 24 millions d’enfants, a prévenu mercredi l’agence onusienne des enfants, principalement au Yémen, en Syrie et en Irak.

L’UNICEF a ajouté que de multiples facteurs – comme une épidémie de choléra au Yémen, les attaques contre les hôpitaux en Syrie et l’offensive pour reprendre Mossoul en Irak – privent les enfants de soins de santé de base.

L’agence onusienne a déclaré par voie de communiqué que le Yémen arrive en tête de liste, avec 9,6 millions d’enfants dans le besoin.

Elle dit que l’accès à l’eau potable et aux installations d’hygiène a été compromis, provoquant des éclosions de maladies hydriques, et que plusieurs enfants souffrent de la faim.

Le directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Geert Cappelaere, a déclaré que «la violence paralyse les systèmes de santé dans les régions touchées par le conflit et menace la survie même des enfants».

«Au-delà des bombes, des balles et des explosions, un nombre incalculable d’enfants meurent en silence de maladies qui pourraient facilement être évitées et soignées», a-t-il dit.

Ces données témoignent de l’ampleur du problème. Le Yémen est suivi de la Syrie, de l’Irak, du Soudan, de la bande de Gaza et de la Libye, selon l’UNICEF.

La guerre civile qui déchire le Yémen depuis deux ans a poussé le pays le plus pauvre du monde arabe au bord de la famine, et on constate une malnutrition aiguë répandue parmi les enfants.

Près de six millions d’enfants sont menacés en Syrie, dont plus de deux millions qui habitent des secteurs assiégés ou difficiles d’accès où l’aide humanitaire n’est que peu ou pas disponible. Plusieurs n’ont pas accès aux vaccins qui pourraient leur sauver la vie, et ceux qui tombent malades ou sont blessés peinent à être soignés, a déploré l’UNICEF.

En Irak, l’approvisionnement en eau potable des camps de personnes déplacées autour de Mossoul est exploité au maximum de sa capacité. De nouvelles familles, souvent accompagnées d’enfants mal nourris, arrivent quotidiennement, selon le communiqué.

Les forces irakiennes appuyées par les États-Unis seraient sur le point de reprendre le contrôle de Mossoul, trois ans après que Daech (le groupe armé État islamique) se soit emparé de près du tiers de l’Irak.

http://www.lapresse.ca/i

5 choses à savoir sur les enfants et la famine


La guerre, les divers conflits et la sécheresse n’aident en rien pour surmonter la famine dans certains pays. Ceux qui en souffrent le plus serait les enfants, leur avenir est à se point hypothéqué que c’est toute une génération qui sera perdue
Nuage

5 choses à savoir sur les enfants et la famine

 

Avec la famine, les conflits et les enfants déplacés, le monde fait face à la pire crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur le terrain, l’UNICEF intensifie son action dans les régions les plus touchées, mais, pour réagir à la famine, il faut faire plus que seulement envoyer des aliments d’urgence aux enfants. Il faut aussi prévenir les conséquences néfastes de la faim sur le développement des enfants, qui peuvent restreindre leurs perspectives d’avenir.

Les conséquences à long terme de la faim comprennent :

– Déficits permanents dans le développement social et émotionnel;
– Lésion cérébrale;
– Difficulté à l’école;
– Baisse de la motricité et de l’activité;
– Anxiété ou dépression;
– Problèmes de comportement.

Si nous tardons trop avant d’agir, la faim nuira aux capacités d’apprentissage des enfants et les répercussions seront permanentes.

Voici cinq choses que vous devriez savoir sur la crise alimentaire.

1. Les enfants ne peuvent pas attendre. La famine, la sécheresse et les conflits armés brisent leur vie et leur avenir.

La famine a déjà été déclarée au Soudan du Sud et menace d’autres pays. Les enfants souffrent de malnutrition et de maladies. Ils ont besoin de notre aide.

2017-04-19-1492630976-2225213-4famines3FR.jpg

2. Les enfants sont les plus durement touchés. Des millions d’entre eux sont près de mourir de faim.

Cette année, près de 1,4 million d’enfants sont en danger imminent de mort. Dans chacun des quatre pays touchés ou menacés par la famine, et dans des régions entières, des enfants succomberont à des maladies, dont le choléra et la rougeole, qui entraînent la diarrhée et la déshydratation.

2017-04-19-1492631048-2437410-UN053447_MedRes.jpg

3. Pour l’instant, quatre pays constituent l’épicentre de la crise : le Yémen, la Somalie, le Soudan du Sud et le nord-est du Nigeria.

Dans ces quatre pays, 22 millions d’enfants sont affamés, malades, déplacés et déscolarisés. Tant que la violence, la faim et la soif pousseront les populations de ces pays à se déplacer au sein et au-delà de leurs frontières, les taux de malnutrition ne cesseront d’augmenter dans ces quatre pays, dans le bassin du lac Tchad et dans la Grande Corne de l’Afrique.

2017-04-19-1492631098-2801814-UN056039_MedRes.jpg

4. L’activité humaine est le moteur de la crise

Les guerres et les conflits persistants ont des effets dévastateurs sur la vie de millions d’enfants et de leur famille, et créent des risques de famine. Les belligérants chassent les habitants de chez eux, détruisent les récoltes et les moyens de subsistance et empêchent les organismes humanitaires de se rendre jusqu’aux personnes qui ont désespérément besoin d’une aide vitale, comme de la nourriture et de l’eau potable. La sécheresse aggrave ces crises alimentaires causées par l’homme dans certaines régions de l’Afrique, en particulier en Somalie et dans la Corne de l’Afrique.

2017-04-19-1492631147-9062687-BLOG4Famineyemen4.jpg

5. C’est une situation d’urgence

Si la situation ne s’améliore pas, les enfants risquent de mourir de faim, et leur avenir risque d’être menacé. En effet, la malnutrition sévère affecte de façon irréversible le développement intellectuel et physique, et restreint les perspectives d’avenir des enfants. Plus nous attendons avant de répondre aux besoins de ces enfants, plus nous mettons en péril leur avenir.

Que pouvez-vous faire ?

Trois choses sont absolument nécessaires pour sauver des centaines de milliers de vies :

1. Demandez la fin des violations des droits de l’homme, qui sont des vecteurs majeurs des famines.

2. Exigez que toutes les parties prenant part à ces conflits autorisent l’accès de l’aide humanitaire sans restriction et sans condition à tous les enfants et familles démunis.

3. Donnez. Il est urgent de recueillir des fonds pour permettre aux équipes qui sont déjà sur le terrain de renforcer rapidement les programmes vitaux de nutrition et de distribution d’aliments, ainsi que les programmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

Les enfants ne peuvent pas attendre qu’une nouvelle famine se déclare pour que des mesures soient prises. Aidez-les maintenant.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Une collection d’anciennes illustrations médicales


Les anciennes images médicales, un petit côté glauque, alors que la botanique et les animaux semblent un peu irréels
Nuage

 

Une collection d’anciennes illustrations médicales

illustration-medicale-biologie-01

Squelettes de foetus – RUYSCH, Fredrik (1638-1731)

La Hagströmer Medico-Historical Library fondée en Suède pour préserver des ouvrages anciens sur l’histoire de la médecine a sur son site toute une collection de vieilles illustrations médicales, biologiques et naturalistes plus fantastiques les unes que les autres.

illustration-medicale-biologie-02

Enfant louchant avec une capuche de correction – Bartisch, Georg (c. 1535-1606)

illustration-medicale-biologie-03

Cellules nerveuses – GOLGI, Camillo (1843-1926)

 

illustration-medicale-biologie-04

Naissance – SIEGEMUNDIN, Justine (1650-1705)

illustration-medicale-biologie-05

Anémones de mer – AECKEL, Ernst (1834-1919)

illustration-medicale-biologie-06

Magazine pour les amoureux des fleurs – PFEIFFER, August (1777-1842)

illustration-medicale-biologie-07

BOURGERY, Jean-Baptiste (1797-1849)

illustration-medicale-biologie-08

Chenille – LEDERMÜLLER, Martin Frobenius (1719-1769)

illustration-medicale-biologie-09

Cellules nerveuses – RAMÓN Y CAJAL, Santiago (1852-1934)

illustration-medicale-biologie-10

BARTISCH, Georg (c. 1535-1606)

illustration-medicale-biologie-11

Microscope – LEDERMÜLLER, Martin Frobenius (1719-1769)

illustration-medicale-biologie-12

Lymphe et vaisseaux sanguins dans la peau humaine – RETZIUS, Gustaf (1842–1919) & KEY, Axel (1832–1901)

illustration-medicale-biologie-13

Soldat blessé – OTIS, George Alexander (1830-1881)

illustration-medicale-biologie-14

Examen obstétrique – MAYGRIER, Jacques Pierre (1771-1835)

illustration-medicale-biologie-15

Nausée

illustration-medicale-biologie-16

ROQUES, Joseph (1771-1850)

illustration-medicale-biologie-17

RUETE, Christian Georg Theodor (1810-1867)

illustration-medicale-biologie-18

Georg Constantin d’Albanie – BÄRENSPRUNG, Friedrich Wilhelm Felix von (1822-1864) & HEBRA, Ferdinand von (1816-1880)

illustration-medicale-biologie-19

Batraciens – HAECKEL, Ernst (1834-1919)

illustration-medicale-biologie-20

Des couches de cellules dans l’embryon – HAECKEL, Ernst (1834-1919)

illustration-medicale-biologie-21

Garçon avec éléphantiasis – ALIBERT, Jean Louis (1768–1837)

illustration-medicale-biologie-22

Colibris – HAECKEL, Ernst (1834-1919)

illustration-medicale-biologie-23

Ephélide Lentiforme – ALIBERT, Jean Louis (1766–1837)

illustration-medicale-biologie-24

Muscles – BERRETTINI, Pietro da (1596-1669)

illustration-medicale-biologie-25

Main mécanique artificielle – PARÉ, Ambroise (1510-1590)

illustration-medicale-biologie-26

Plique multiforme – Jean Louis (1766–1837)

illustration-medicale-biologie-27

Maladie mentale – ESQUIROL, Jean-Etienne-Dominique (1772-1840)

illustration-medicale-biologie-28

Rhinoceros – GESNER, Konrad (1516-1565)

illustration-medicale-biologie-29

Muscles – SPIEGEL, Adriaan van de (1578-1625)

illustration-medicale-biologie-30

Squelette – ESTIENNE, Charles (1504–1564) & RIVIÈRE, Estienne de la (d. 1569)

illustration-medicale-biologie-31

Choléra – BAUMGÄRTNER, Karl Heinrich (1798-1886)

illustration-medicale-biologie-32

« Cupping »

http://www.laboiteverte.fr/

Il était une fois la maladie: la peur bleue du choléra, un fléau du passé qui pourrait bien revenir


Saviez-vous que le trousse-galant était un des premiers noms du choléra au début du 19e siècle ? Que l’origine de l’expression peur bleu viens aussi d’une des premières épidémies de cette maladie
Nuage

 

Il était une fois la maladie: la peur bleue du choléra, un fléau du passé qui pourrait bien revenir

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

En 1832, Paris comptait un peu plus d’un demi-million d’habitants. Voici ce qu’écrivait alors Anaïs Bazin, un historien et homme de lettres français au sujet de l’épidémie de choléra qui venait tout juste de se résorber :

« À la fin, moyennant un tribut de treize mille morts, nous pouvons nous en croire quittes, respirer quelque temps, et nous dire avec un faible espoir de répit : Voici encore un fléau du passé; à qui le tour maintenant? »

Le choléra : des origines inconnues

On retrouve dans les écrits d’Hippocrate (460-377 av J.-C.) le terme Cholèrè ainsi que dans ceux de Galien (129-216 ap J.-C.). Mais il demeure encore douteux qu’il s’agisse du choléra tel que nous le connaissons. Il semble cependant qu’une maladie proche de celle-ci se soit manifestée dans les plaines du Gange dès l’Antiquité.

Mais, en Europe, ce n’est qu’au début du 19e siècle que la maladie s’est fait connaitre. Elle portait alors le nom populaire de : trousse-galant puisqu’elle obligeait le jeune homme (le galant) à remonter souvent son pantalon.

L’arrivée du choléra en Europe représenta un défi de taille. Ce que les médecins connaissaient alors sous l’appellation choléra dérivée de la Grèce antique n’avait que peu à voir avec la maladie qui se présentait. Il s’agissait bien de diarrhées et de nausées, mais là s’arrêtaient les similitudes. On décida donc de classer le choléra en quatre formes distinctes : le choléra bénin (aussi appelé cholérine bénigne ou encore choléra nostras), le choléra franc facilement guérissable, le choléra ataxique, souvent fatal et le choléra foudroyant toujours mortel.

Quant aux causes de la maladie, elles mirent bien du temps à être éclaircies, ainsi que les traitements dont on peut lire ici un exemple, tiré du livre du docteur De Block, Le choléra morbus, publié en 1849 (le docteur De Block fut professeur à la faculté de médecine de l’Université de Gand).

« On prémunira les classes aisées contre les excès de table, qui conduisent si directement au choléra. On ne peut négliger l’usage de la flanelle, portée sur la peau; on se préservera ainsi du froid et des brusques changements de température.

Le grand moyen d’éviter le mal, c’est de ne pas le craindre. Les idées religieuses et un noble dévouement inspirent à l’âme une quiétude et une tranquillité, qui élève au-dessus de la terreur, et sauve des atteintes du fléau.

Nous recommandons, en terminant, aux personnes qui doivent approcher des cholériques et se trouver en contact avec eux, de se munir d’un morceau de camphre. Déjà en 1832, on a constaté l’heureux effet de ce moyen préservatif. »

Une recherche des causes

Entre 1820 et 1884, plusieurs théories s’affronteront, souvent dictées par la nécessité du commerce international. Un haut fonctionnaire français, Alexandre Moreau de Jonnès, militaire et aventurier, avait émis dès 1820 l’hypothèse que le choléra était une maladie hautement contagieuse. Fruit de ses observations en Inde et au Moyen-Orient, il remit son rapport au conseil supérieur de santé sur le choléra morbus pestilentiel en 1831. Mais la thèse rencontre bientôt bien des détracteurs, dont le médecin russe Jachnichen qui affirme haut et fort la non-contagiosité du choléra, ce qui apporta du répit pour les relations commerciales internationales.

D’autres cependant comme Joseph M. Limouzin-Lamothe prônent la présence d’animalcules ou encore d’atomes cholériques. Max Joseph von Pettenkofer avance la théorie tellurique qui affirme que c’est l’environnement qui prédispose la personne à attraper ou non la maladie et non les germes. Il ira même jusqu’à boire un verre rempli de bacilles du choléra, lorsque ceux-ci furent découverts pour continuer à défendre son idée. Heureusement pour lui, il y survécut sans séquelles.

Enfin la vérité

Il faudra attendre 1883 pour que celle-ci éclate. Une nouvelle épidémie sévissant en Égypte, les gouvernements français et allemands décidèrent d’y envoyer chacun une équipe de chercheurs pour tenter de résoudre le problème. C’est finalement l’équipe allemande avec à sa tête Robert Koch qui parvint à identifier dès 1884 l’agent causal : un bacille que Koch nomma Komma bacillus à cause de sa forme en virgule (en allemand, komma); aujourd’hui on appelle ce bacille le vibrio choléra.

Et les traitements suivent

En 1885, un premier vaccin est testé par Jaime Ferran et est utilisé à grande échelle. Au début des années 1890, les mécanismes d’action du bacille commencent à être révélés particulièrement par les travaux de Richard Pfeiffer qui découvre une substance toxique issue de la destruction de la membrane du bacille. Il formule le concept d’endotoxines.

C’est entre les années 1907 et 1920 que Sir Leonard Rogers développa en Inde la thérapie par hydratation intraveineuse faisant baisser radicalement le taux de mortalité. En 1950, les chercheurs indiens Sambhu Nath De et NK Dutta mettent en lumière que le bacille produit en réalité une puissante exotoxine. Cette toxine appelée la choléragène est purifiée par Richard Finkelstein en 1969. Elle a permis le développement de la thérapie par réhydratation orale.

Il faut aussi noter les travaux de Rita Colwell, professeur à l’Université du Maryland aux États-Unis qui a étudié pendant plus de 45 ans le choléra. Elle a en outre démontré que certaines bactéries comme le vibrio choléra peuvent demeurer latentes dans des environnements naturels et peuvent se transformer en état infectieux sous certaines conditions. Elle reçut le prestigieux Stockholm Water Prize en 2010 pour ses travaux.

Les grandes pandémies de choléra

Selon Wikipédia, il y aurait eu sept grandes pandémies répertoriées depuis le début du 19e siècle :

  • 1817 : originaire d’Asie, la pandémie touche à partir de 1823 l’Afrique, l’Asie mineure et l’Europe.
  • 1826 : Elle est répertoriée d’abord en Arabie saoudite, puis en Égypte avant d’atteindre l’Europe entière. Elle durera 15 ans.
  • 1846 : Après la Chine, cette pandémie touche l’Algérie puis l’Europe. On estime qu’elle s’est terminée vers 1861.
  • 1863 : La pandémie frappe toute l’Europe. Commençant par le nord, elle s’étend à la Belgique, à la France puis rejoint l’Afrique et finalement l’Amérique du Sud. Le tout s’étend sur 13 ans.
  • 1883 : Débutant en Inde, cette cinquième pandémie se répand d’est en ouest sur plusieurs continents. Elle se termine en 1896.
  • 1899 : Cette pandémie-ci trouve son départ en Asie, puis se répand en Russie ainsi qu’en Europe centrale et occidentale. Son règne se termine en 1923.
  • La dernière pandémie part d’Indonésie en 1961, touche l’Asie en 1962, puis le Moyen-Orient et une partie de l’Europe en 1965. Elle touche le continent africain en 1970, puis en 1991, l’Amérique latine.
  • Plus près de nous, Haïti est touché en 2010 et finalement, en janvier 2013, La Havane annonce une cinquantaine de cas de choléra.

En conclusion

Les principaux bassins du vibrio choléra sont l’être humain et les milieux aquatiques comme les eaux saumâtres et les estuaires, que l’on associe souvent à des proliférations d’algues. Le réchauffement climatique auquel nous assistons multipliera ces conditions apportant la possibilité de nouvelles épidémies avec la souche actuelle de vibrio bacillus ou de nouvelles souches non virulentes jusqu’à ce jour, mais qui pourraient fort bien le devenir. De quoi avoir une peur bleue.

D’ailleurs l’expression même, peur bleue, est née lors des premières épidémies de choléra en Europe au début du 19e siècle, les patients atteints étant fortement cyanosés (visage au teint bleuté, lèvres bleues, extrémités des doigts et des orteils bleues, etc.), on parla de peur bleue…

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le choléra aime le réchauffement climatique


Il va falloir vraiment s’adapter à une nouvelle réalité des changements climatiques. Des maladies, des épidémies risquent de refaire surface
Nuage

 

Le choléra aime le réchauffement climatique

 

(Agence Science-Presse) Le réchauffement des océans serait particulièrement favorable aux vibrions, des microbes qui peuvent causer de graves infections telles que le choléra.

Il existe une vingtaine d’espèces de ces bactéries aquatiques, naturellement abondantes dans les zones côtières. Plusieurs d’entre elles sont toxiques, telles que la célèbre Vibrio cholerae.

Des chercheurs américains et européens se sont penchés sur le rôle des changements climatiques sur ces infections. Leur étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS), affirme que le réchauffement de la surface de la mer favorise la propagation des vibrions dans l’Atlantique Nord. Pour arriver à cette conclusion, ils ont analysé des échantillons de plancton prélevés sur 50 ans et ont comparé leur résultats avec les températures des eaux de surface et les épidémies infectieuses des cinq dernières décennies. Ils ont alors constaté que les trois étaient liés : quand l’océan se réchauffe, les vibrions se multiplient et les infections augmentent. Des épidémies ont déjà éclaté dans certaines régions de l’Alaska auparavant épargnées. Les chercheurs expriment leur inquiétude à propos de l’Europe du Nord, où la mer Baltique se réchauffe bien plus vite que la normale.

– Matthieu Fannière

http://www.sciencepresse.qc.ca/