Gratitude


La vie est belle, malgré les aléas que l’on rencontre, malgré l’injustice que nous causons … Nous devons être connaissant et la vivre du mieux que l’on peut. Cela peut-être que nous pourrions changer les choses ne fut qu’une seule personne ..
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Gratitude

Ne tenez pas la vie pour acquise, mais vivez-la plutôt pleinement avec ferveur, curiosité et gratitude.

Inconnu

La conséquence de nos actes…


Chaque acte a une conséquence des fois minimes et d’autres fois prend une grande ampleur sans que nécessairement qu’on soit informé. Je suis aussi d’avis qu’un jour ou l’autre tout acte nous reviens bon ou mauvais sans que que nous en soyons conscient ou non car il est difficile de voir la route que prendra l’action
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La conséquence de nos actes…

Tout homme qui pose un acte libre projette sa personnalité dans l’infini.

S’il donne de mauvais coeur un sou à un pauvre, ce sou perce la main tendue, tombe, transperce la Terre, troue le Soleil, traverse le firmament et compromet l’univers.

S’il produit un acte impur, il obscurcit peut-être des milliers de cœurs qu’il ne connaît pas, qui correspondent mystérieusement à lui et qui ont besoin qu’il soit pur, comme un voyageur mourant de soif a besoin du verre d’eau de l’Évangile.

Un acte charitable, un mouvement de vraie pitié chante pour lui les louanges divines; depuis Adam jusqu’à la fin des siècles, il guérit les malades, console les désespérés, apaise les tempêtes, rachète les captifs, convertit les infidèles et protège le genre humain.

Léon Bloy

Trucs à faire avec le beurre d’arachide


Le beurre d’arachides quand on est pas allergique a cette légumineuse (car les arachides ne sont des noix) est très bon. Cependant voici quelques petits trucs qui peut être utile en dehors que en manger en tartinade
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Trucs à faire avec le beurre d’arachide

Pas de temps pour vous faire un lunch? La bonne vieille samdwich au beurre d’arachide est souvent la solution idéale. Plus qu’un repas rapide, le beurre d’arachide peut vous permettre d’enlever de la gomme collée dans vos cheveux, éloigner les souris, empêcher votre cornet de couler et plus encore.

Tiré de Produits ordinaires, usages extraordinaires, Sélection du Reader’s Digest, 2007

Le saviez-vous?

Les Incas du Pérou ont été les premiers à manger du beurre d’arachide. C’est le docteur Kellogg (fameux pour ses céréales) qui l’a introduit en Amérique du Nord.

Enlever de la gomme à mâcher collée dans les cheveux

Appliquez du beurre d’arachide sur les mèches de cheveux collées et frottez jusqu’à ce que la gomme s’en aille.

Ôter une étiquette autocollante

Il est parfois difficile de retirer complètement une étiquette autocollante, sur du verre par exemple. Frottez l’emplacement avec du beurre d’arachide pour éliminer facilement tous les résidus.

Appâter les souris


Amorcez vos pièges avec du beurre d’arachide, les souris n’y résistent pas et il est quasiment impossible qu’elles repartent sans déclencher le piège.

Éviter les odeurs de poisson


Pour que toute la maison ne sente pas le poisson frit, ajoutez un bon morceau de beurre d’arachide (attention aux allergies) dans la poêle; il absorbera les odeurs.

Empêcher un cornet de crème glacée de fuir


Bouchez le fond de votre cornet avec un peu de beurre d’arachide : la crème glacée ne coulera pas sur vos doigts

http://selection.readersdigest.ca

Une literie «anti-moustique» de la préhistoire


Un site préhistorique riche en information de la vie de ses hommes et femmes qui ont peuplés  la terre et côtoyer eux aussi des insectes qui leur menaient la vie difficile d’ou les moyens naturels pour se protéger
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Une literie «anti-moustique» de la préhistoire

Une literie «anti-moustique» de la préhistoire

© AFP PHOTO | Christopher Miller

Séjour et chambre à coucher à l’épreuve du paludisme. Des hommes préhistoriques de l’actuelle Afrique du Sud avaient inventé le concept, il y a plus de 75 000 ans, en recouvrant leurs tapis de sol de plantes aux vertus insecticides.

L’abri sous roche du site de Sibudu, dans la province du Kwazulu-Natal, vient de livrer la plus ancienne trace connue de litière végétale et d’utilisation de plantes médicinales, grâce aux travaux d’une équipe de chercheurs dirigés par le professeur Lyn Wadley, qui présentait au public vendredi ses résultats à l’université du Witwatersrand de Johannesburg, le jour même où son étude paraissait dans la revue Science.

«Cryptocarya woodii»

Les scientifiques ont découvert et étudié des litières fossilisées, dont la plus ancienne date de 77 000 ans. Particulièrement bien préservée, elle se compose d’une couche de tiges de joncs et de carex (une plante de la même famille), recouverte d’une très mince couche de feuilles de la plante «Cryptocarya woodii».

Ce sont les feuilles de cet arbuste qui contiennent des produits chimiques aux vertus insecticides et larvicides et qui, une fois écrasées, ont la propriété de repousser les moustiques.

«Le choix de ces feuilles pour la construction de litières suggère que les premiers occupants de Sibudu avaient une connaissance précise des plantes autour de leur abri, et qu’ils en connaissaient les vertus médicinales», assure Lyn Wadley.

«J’irai jusqu’à dire qu’il s’agit du tout premier système de soins d’hygiène et de santé», ajoute avec un sourire la scientifique, soulignant que la lutte contre les moustiques était un enjeu vital dans cette zone, où le paludisme a dû être un danger mortel pendant des milliers d’années.

Ossements et outils

Les ossements d’animaux et les outils retrouvés mêlés aux joncs et aux feuillages démontrent par ailleurs que ces couvertures végétales servaient non seulement de lit, mais également de lieu de vie, de repas et de travail. Permettant de passer des heures et d’élever les enfants, hors de portée des moustiques, mais aussi des parasites.

Les chercheurs de l’équipe, sud-africains, américains et allemand, ont établi que les litières étaient régulièrement brûlées par leurs occupants, ce qui prouve une volonté d’assainir le site entre deux périodes d’occupation.

«Il est rare que les archéologues puissent rendre compte des activités domestiques des hommes préhistoriques», s’est réjouit le professeur Wadley. «C’est ce qui rend cette découverte si particulière».

Le site de Sibudu, fouillé depuis 1998, était déjà connu pour sa richesse. On y a mis au jour des coquillages perforés, probablement utilisés pour la confection de bijoux, mais aussi des pointes d’os taillées pour la chasse, ainsi que des collets et des pièges. De la colle permettant d’emmancher les outils de pierre a également été produite sur place.

Lyn Wadley et d’autres chercheurs y ont aussi trouvé des indices permettant de penser que la technique de l’arc et des flèches y a été développée.

http://fr.canoe.ca

Dépression: 9 symptômes qui ne mentent pas


La dépression est une maladie et comme toute maladie elle peut être soignée. C’est au bout de quelques temps que les signes deviennent de plus en plus évident et qu’il est important de consulté pour avoir les outils pour surmonter cette maladie .. Ce n’est pas un déshonneur d’être dépressif tout comme tout autre maladie
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Dépression: 9 symptômes qui ne mentent pas

Dépression 9 symptômes qui ne mentent pas(© iStock)

La dépression ne vous tombera pas dessus du jour au lendemain. Elle entre en douce dans le quotidien des gens, et dans certains cas, en vient à prendre toute la place. Sauriez-vous reconnaître les signes avant-coureurs?

«Aucun symptôme pris tout seul n’est inquiétant en soi, précise la journaliste médicale Suzy Soumaille dans son livre J’ai envie de comprendre… la dépression. C’est bien l’association de plusieurs d’entre eux, ainsi que leur durée qui cause problème. »

Afin d’identifier les signes de dépression, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux s’avère fort utile. Il s’agit d’un outil mis au point par les associations de psychiatres américains. On y dresse neuf symptômes clés.

Quand un patient en présente cinq sur neuf, dont au moins un des deux premiers symptômes depuis au moins 15 jours, presque tous les jours, presque toute la journée, présentant une différence notable du comportement par rapport à auparavant, il y a lieu de dire qu’il y a dépression.

Déprimé, jour après jour (© iStock)

1. Déprimé, jour après jour

Vous êtes terrassé d’une humeur dépressive continuelle. Sans trop savoir pourquoi, vous souffrez d’une douleur morale, qui ne semble pas vouloir vous quitter. « Peine, chagrin, oppression, sentiment qu’il n’y a d’issue nulle part » serait l’un des premiers symptômes notables. On remarque aussi une incapacité à se projeter dans l’avenir.

Comme le décrivait Charles Beaudelaire dans le poème Spleen de son recueil Les fleurs du mal, êtes-vous atteint par cette douleur de vivre?

Lorsque le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis.
Et que l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits.

2. Quand le plaisir fout le camp (© iStock)

2. Quand le plaisir fout le camp

Vous n’avez plus le goût de rien. Vos passions, qui pourtant vous apportaient une vive satisfaction il n’y a pas si longtemps, ne vous stimulent plus.

« S’il reste une flamme de désir, ce n’est l’envie d’avoir envie, précise Lucien Tenenbaum dans son livre La dépression, une épreuve moderne. Les gens dépressifs délaissent leurs petits plaisirs : faire l’amour, se promener en vélo ou en moto, aller au cinéma, sortir voir des amis, etc. Toutes les sphères de la vie sont ainsi contaminées : sociales, sexuelles, amoureuses, esthétiques, intellectuelles, professionnelles. À quoi bon?, pensent plusieurs dépressifs.

3. Bonjour les troubles alimentaires! (© iStock)

3. Bonjour les troubles alimentaires!

Les troubles de l’appétit ne tardent pas à se manifester. Et ils sont facilement identifiables sur le pèse-personne. Habituellement, les déprimés ont un penchant pour l’anorexie. C’est comme s’ils en venaient à oublier de s’alimenter. Quoi manger ce soir? Aucune idée. Et on n’a pas envie d’y penser. On grignote, on saute un repas (puis un autre), on grille une cigarette pour faire passer la faim ou l’ennui.

« Au-delà du plaisir si humain de manger, le besoin tout animal de se nourrir se dénature », écrit Lucien Tenenbaum.

Chez d’autres personnes, fait plus rare cependant, elles auront tendance à manger leurs émotions, comme si cette action pouvait remplir le vide intérieur ressenti. Certains patients développent même un penchant pour le chocolat.

4. Des nuits agitées (© iStock)4. Des nuits agitées

« Il est plus simple de repérer que l’on dort mal que de réaliser que l’on prend moins de plaisir à la vie, souligne le psychiatre Gilles Bertschy, dans le livre J’ai envie de comprendre… la dépression. En présence d’insomnie, il est utile de porter un regard critique sur sa vie et d’en parler à son médecin. »

Surtout que bon nombre de maladies sont accompagnées de symptômes de dépression, que ce soit par exemple le Parkinson ou l’hypothyroïdie. Peut-être qu’un mal en cache un autre? Passer quelques tests sanguins pourraient être de mise.

« Un signe classique (de dépression) : le premier pied posé de la journée est souvent synonyme de fatigue, mais aussi d’angoisse pour nombre de déprimés », commente la journaliste médicale Suzy Soumaille dans le même ouvrage.

Si vous rencontrez des difficultés à vous endormir, des réveils fréquents, des réveils matinaux (caractéristique de la dépression) ou un sommeil peu réparateur -même si vous avez dormi un nombre d’heures suffisant- il y a peut-être lieu de tirer la sonnette d’alarme. Cas moins fréquent (chez 20% des dépressifs): un besoin incommensurable de se réfugier dans le sommeil.

5. Avoir les nerfs à vif (© iStock)

5. Avoir les nerfs à vif

« Des nuits désastreuses font de mauvaises journées : réveils anxieux, impression de fatigue permanente, diminution de l’efficacité intellectuelle et de la mémoire, irritabilité et susceptibilité dans les rapports avec les autres, » écrit Mme Soumaille.

Ce cinquième symptôme renvoie aux troubles psychomoteurs : tout semble être empreint de lourdeur pour le dépressif.

6. Une grande fatigue (© iStock)

6. Une grande fatigue

À force d’insomnie, la fatigue chronique s’installe.

« Il s’agit d’un cercle vicieux qui peut tourner à l’épuisement total, voire à la paralysie, ou le moindre mouvement devient impossible », explique la journaliste médicale.

Résultat? On a vite les batteries à plat. Fait étrange : la fatigue est à son comble en début de journée, puis s’estompe en après-midi. Or, il faut être particulièrement alerte vis-à-vis d’une fatigue qui ne veut partir, malgré le repos et le sommeil.

7. Culpabilité, quand tu nous tiens… (© iStock)

7. Culpabilité, quand tu nous tiens…

Bien des dépressifs finiront par se sentir coupable de manquer d’énergie et d’aplomb.

Des discours autodépréciatifs en viennent à rouler en boucle dans leur cerveau, une négativité qui finit par entacher leur estime de soi. Si vous remarquez une culpabilité et un autodénigrement chez vous ou quelqu’un de votre entourage, soyez attentifs aux autres symptômes de la dépression.

8. Avoir du mal à se concentrer (© iStock)

8. Avoir du mal à se concentrer

Les dépressifs ont du mal à accomplir leurs différentes tâches professionnelles, mais aussi leurs activités de loisirs : leur concentration est perturbée par leur démotivation, leur absence de plaisir, leur inertie et leur agitation intérieure. Ce ralentissement psychomoteur est intimement lié aux symptômes 2, 3, 4 et 6, soit la perte de plaisirs, les troubles alimentaires, l’insomnie et la fatigue.

9. Perte du goût de vivre (© iStock)

9. Perte du goût de vivre

Ultimement, les idées noires vont mener à des pensées suicidaires puis à des tentatives de suicide:

« 15% des personnes souffrant de dépression vont finir par passer à l’acte et se tuer, à un moment ou à un autre de leur vie, » avance la journaliste médicale Suzy Soumaille.

Bien que la dépression touche deux fois plus les femmes que les hommes, ces derniers se suicident deux à trois fois plus, surtout parce qu’ils ont recours à des moyens plus drastiques pour s’enlever la vie (arme à feu, pendaison, etc.). Et les aînés sont aussi concernés par ce fléau.

« La dépression des personnes âgées est une vraie spécialité des sociétés occidentales », conclut Lucien Tenenbaum à la fin de son chapitre sur les symptômes de la dépression.

Comme quoi, personne n’est à l’abri.

Photos crédit : © iStock

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Windows Live est mort! Longue vie à Microsoft!


Quel grand changement que Window Live s’apprête a faire pour ne pas oublier que ce sont des produits de Microsoft. Enfin, je ne sais pas trop si d’un point de vue du marketing cela va changer grand chose, en autant que cela n’entrainera pas quelques difficultés dans nos actions avec ces dits produits
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Windows Live est mort! Longue vie à Microsoft!

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La marque Windows Live est bien connue des utilisateurs des services de Microsoft. Elle a tout d’abord fait des mécontents quand MSN est devenu Windows Live Messenger en 2005. Quelqu’un parmi vous l’a-t-il appelé WLM?

C’est ainsi que d’autres services comme MSN Hotmail sont devenus Windows Live Hotmail. Mais les temps changent, les gens changent et la stratégie marketing aussi. Microsoft serait ainsi sur le point de renommer tous ses services en remplacant la marque Windows Live par… Microsoft! Windows Live Hotmail et Windows Live Skydrive deviendraient donc respectivement Microsoft Hotmail et Microsoft Skydrive. Original n’est-ce-pas?

Ce repositionnement avec le nom de l’entreprise bien en évidence dans chacun de ses services aurait pour but de rappeler aux utilisateurs où ils sont (il faut comprendre chez qui vous êtes = Microsoft).

Dans le même temps, l’application Windows Live Messenger pour Facebook va elle aussi changer de nom pour devenir Microsoft Live. Un peu confus? On ne sait pas encore si les autres produits Windows Live changeront de nom (Windows Live Movie Maker, Windows Live Writer, Windows Live Mail, Windows Live ID, etc.)

Bientôt Microsoft Skype?

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Nulle part où aller Un père dort dans sa voiture avec sa fille


Les papas prennent de plus en plus a coeur leur rôle et veulent partager des moments privilégiés avec leur enfants, mais quand les difficultés financières s’en mêlent être père monoparentale devient vraiment difficile et l’aide est plutôt rare car c’est aux mères que l’on a surtout axé l’aide dans divers domaine. Il y a beaucoup a faire pour redonner la fierté au père
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Nulle part où aller

Un père dort dans sa voiture avec sa fille

Un père dort dans sa voiture avec sa fille

Crédit photo : Agence QMI

Par Jean-Nicolas Blanchet | Journal de Montréal

Si les mères monoparentales en situation de grande pauvreté disposent de plusieurs ressources pour sortir de leur détresse, en revanche, les pères dans le besoin sont généralement laissés à eux-mêmes.

Sébastien (nom fictif) représente, selon plusieurs intervenants en milieu social consultés, un cas parmi tant d’autres de jeunes pères de famille en grande situation de pauvreté qui peine à trouver un centre d’aide pour l’accueillir avec son enfant.

La semaine dernière, il a même dû se résoudre à passer la nuit dans sa voiture avec sa fille.

À la suite d’un divorce s’étant soldé par des frais importants, le jeune travailleur s’est retrouvé à la rue, avec son sac à dos, il y a un mois, avec sa jeune fille dont il a la garde partagée.

Il s’est alors déniché un logement, qu’il n’était plus en mesure de payer quelques semaines plus tard, lorsque son employeur l’a congédié après plusieurs absences.

Incapable d’acquitter les frais de garderie et n’ayant pas de famille dans la région de Québec, il devait s’occuper de sa fille et ne pouvait plus se présenter au travail.

Dans la rue

Se retrouvant dans la rue, il a ensuite cherché désespérément des centres d’aide de Québec prêts à l’accueillir pour quelques jours, avec sa fille, le temps qu’il se replace.

«J’ai fait le tour des ressources. Pour les mères, il y a environ huit organismes, mais pour les pères, il n’y a rien. Ils m’ont dit qu’ils s’occupaient juste des femmes. Je suis allé à des places comme à Lauberivière, mais ils m’ont dit qu’il n’accueillait pas d’enfants», raconte-t-il.

L’organisme l’Archipel d’entraide a pu le dépanner quelques jours plus tard, en lui offrant une chambre dans une maison hébergeant des individus avec des problèmes de santé mentale.

L’organisme lui a ensuite trouvé un logement qui sera payé pour le premier mois, le temps qu’il s’inscrive aux programmes sociaux et qu’il tente de retourner sur le marché du travail.

Directrice générale au centre de Service 211, Mme Claude Vanasse scande, depuis 2008, que l’hébergement temporaire aux pères de famille en difficulté est un véritable trou de service qui doit être signalé aux bâilleurs de fonds.

Changement de société

Chapeauté par Centraide, le 211 est un service permettant de rediriger toutes demandes de ressources vers les organismes adéquats dans la région.

«On a reçu plusieurs appels d’hommes qui avaient leurs enfants avec eux et avaient besoin d’un endroit temporaire de crise, ça n’existe pas!», explique celle qui déplore qu’un homme en situation de détresse parvienne aussi difficilement à rester dans l’univers familial.

«C’est tout nouveau. On vit un changement de société et on n’a pas suivi la nouvelle réalité de la responsabilité des hommes face à leurs enfants. Les pères s’occupent beaucoup plus de leurs enfants et s’il y a une crise dans la famille, ça se peut que ce soit le père qui parte avec les enfants», souligne-t-elle.

Vers un réseau de maisons d’entraide?

«Ce n’est pas parce que les hommes ne demandent pas d’aide que le besoin n’existe pas»

C’est l’avis de Manuel Prats, coordonnateur de la Maison Oxygène de Montréal. Ce centre d’aide fondé en 1989 offre un logement et une garderie pour venir en renfort à une vingtaine d’hommes en situation de pauvreté qui souhaitent se sortir de la misère, chaque année.

Étant un des seuls centres d’aide spécialisés en hébergement temporaire pour les pères en difficulté, la Maison Oxygène souhaite implanter un réseau à travers la province.

Un centre a déjà été implanté à Drummondville et à Baie-Comeau. Un autre ouvrira durant l’année à Sherbrooke et celui de Montréal devrait doubler sa capacité d’accueil. Un centre pourrait même ouvrir à Québec.

Quart des demandes

Des discussions ont été entreprises avec le centre AutonHommie, qui voudrait lancer le projet si des ressources sont disponibles, explique M. Prats, rappelant qu’il effectue une cinquantaine de sorties médiatiques par année pour sensibiliser les bâilleurs de fonds.

Constatant la hausse du nombre de pères en difficulté, M. Prats dit répondre au quart des demandes de pères qui tentent de trouver refuge avec leur enfant, à Montréal. Selon lui, 80% des cas découlent d’une rupture conjugale.

Ignorés des politiques

Le réseau public n’a tout simplement pas encore pris le virage paternité. C’est le constat de Raymond Villeneuve, directeur du Regroupement de la valorisation de la paternité.

(Crédit photo: Agence QMI) Raymond Villeneuve

Loin d’être surpris de la situation de Sébastien, M. Villeneuve estime que le phénomène des pères en difficulté est en hausse constante.

«Le phénomène a toujours été sous-estimé. Quand on parle d’une famille monoparentale, on pense toujours à une femme seule avec son enfant. Il y a peu d’études sur les pères au Québec et c’est normal, on n’adresse jamais les questions aux pères dans les statistiques. La monoparentalité féminine est considérée, mais pas la monoparentalité masculine», indique-t-il, précisant que les pères deviennent de véritables fantômes au plan statistique.

Le mot «père»

«Mon meilleur exemple, c’est au niveau des politiques dans le programme national de santé publique. On y retrouve le mot «mère» 56 fois, et le mot «père» n’apparaît pas une seule fois. Ce n’est pas rien, ça veut dire que la pensée de la santé publique au Québec, quand on examine la santé de l’enfant, les conditions de la mère sont des facteurs déterminants, mais pas celles du père».

Ainsi, le père n’existe tout simplement pas lorsque le gouvernement lance des programmes de soutien aux familles, peste-t-il.

«On est creux! Il n’y a pas de politique véritable pour soutenir les pères en difficulté, ce sont des initiatives de petits groupes qui font des miracles en travaillant à remonte-courant. Il faut reconnaître que le gouvernement est de plus en plus sensible à la question, mais il reste beaucoup de travail à faire», conclut le directeur, qui souligne que 13% des actions visant à aider les pères en difficulté proviennent du réseau public.

http://tvanouvelles.ca