Je sais que je reviens souvent sur des sujets d’agressions envers les enfants, mais je suis d’avis que cela urge, qu’il faut agir autant au niveau des lois, que nous en temps qu’adulte et citoyen, nous devons dénoncer les manques dans la protection et de l’aide apporter aux victimes .. Ce qui est inconcevable de penser que même des mineurs agressent des plus jeunes et ce dans une même famille recomposée ou non .. Et peu de moyen sont accessible pour ces victimes qui doivent vivre sous le même toit
Nuage
Pétition à l’Assemblée nationale
Soustraire les enfants de leur agresseur sexuel

Crédit photo : Journal de Montréal
Françoise Huet demande de revoir la loi pour éviter que des enfants victimes d’agression sexuelle par des mineurs se retrouvent sous le même toit que leur agresseur
Une fillette de six ans qui aurait été victime d’agressions sexuelles répétées de la part son demi-frère se retrouve à vivre sous le même toit plusieurs jours par mois. Une situation dénoncée par plusieurs personnes qui ont signé une pétition sur le site de l’assemblée nationale.
Françoise Huet est l’instigatrice d’une pétition électronique sur le site de l’assemblée nationale. Elle demande de revoir la loi pour éviter que des enfants victimes d’agression sexuelle par des mineurs se retrouvent sous le même toit que leur agresseur.
«Quel avenir la petite Jessica (nom fictif) va avoir quand elle va être en âge de comprendre», s’indigne Françoise Huet, instigatrice de la pétition.
Les faits seraient survenus à l’été 2010. La petite, alors âgée de six et demi, aurait été agressée sexuellement à répétition par le fils de 13 ans de la nouvelle conjointe du père.
Selon Mme Huet, à qui le cas a été rapporté, c’est la petite qui aurait décidé de parler, affirmant que son demi-frère lui faisait mal quand il la touchait.
Pétition à l’assemblée nationale
Choquée par ce cas, Mme Huet a sollicité l’appui du député de La Prairie, François Rebello, pour qu’il dépose une pétition sur le site de l’assemblée nationale.
Protection des enfants sexuellement agressés
Pour ceux qui n’ont pas signé et qu’il aimerait le faire
L’objectif étant de mettre en place des mesures quand un enfant est agressé sexuellement par un mineur, et que ce dernier cohabite avec le jeune agressé.
« Il ne viendrait à l’idée de personne de remettre un adulte abusé en contact avec son abuseur », peut-on lire dans le texte de présentation sur le site Internet.
La pétition a été mise en ligne le 17 octobre. Plus de 400 personnes ont signé.
Huit jours par mois
Le cas de Jessica relève de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Montérégie.
Les actes auraient été commis quand le père et sa nouvelle conjointe étaient absents du domicile.
«La petite va chez son père huit jours pendant le mois. Elle doit vivre avec son agresseur», explique Mme Huet.
Tant la DPJ que la police ont convenu que l’enfant avait été victime d’agressions sexuelles de la part de son demi frère dans les différents rapports.
Le jeune fait actuellement face à la justice sous trois chefs d’accusations : agression sexuelle, incitation à des contacts sexuels ainsi que contacts sexuels.
L’instigatrice de la pétition questionne pour sa part l’attitude de la DPJ. Les responsables se défendent toutefois de ne pas avoir fait le nécessaire pour assurer la sécurité de la jeune fille.
«Il faut avoir une lecture globale de la situation. Et réagir en fonction des yeux de l’enfant dans son meilleur intérêt», explique Gilles Cloutier, directeur de la DPJ de Montérégie.
Il indique qu’il ne faut pas négliger la compétence des parents à intervenir dans de telles situations.
«Il y a quand même une série de conditions à respecter, et le père s’est engagé à les suivre», dit-il, mentionnant que c’est également à la Cour supérieure d’apporter un jugement afin de modifier les droits des parents.
Pour Françoise Huet, tout cela est insuffisant puisque la fillette garde des séquelles des événements. Selon elle, même si les présumées agressions remontent à un an, la fillette s’automutile, surtout la nuit.
«Elle s’arrache les ongles des orteils. Elle dit que c’est parce qu’elle a mal, et elle pointe son coeur» , s’est fait dire Mme Huet.
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