Événement traumatique: quand les mots des proches font tout aussi mal


Avez-vous remarqué quand une personne subit un évènement traumatique, les gens ont tendance a essayer de trouver une responsabilité de cette personne. Des commentaires du genre Je te l’avait dit, tu aurais dût m’écouter etc … Malheureusement, ce genre de commentaire est plutôt nuisible envers la victime, qu’elle pourra finir par croire que c’est de sa faute. Nous devrions faire des efforts pour réfléchir aux mots que l’ont dit.
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Événement traumatique: quand les mots des proches font tout aussi mal

 

Plus de 70% des individus seront exposés à un événement traumatique au cours de leur vie.

AARON NETT / EYEEM VIA GETTY IMAGES

Plus de 70% des individus seront exposés à un événement traumatique au cours de leur vie.

François Bilodeau Psychologue clinicien

Insidieux et dévastateurs, les commentaires peuvent profondément bouleverser une victime et contribuer à aggraver les symptômes.

«Voir que tu as décidé de te baigner là, c’est évident que c’était dangereux!»; «Moi, je me serais défendu!»; «T’avais qu’à lui remettre l’argent et ça aurait évité bien des problèmes!»; «Évidemment, quand tu sors à cette heure de la nuit, tout peut arriver!»; «Il ne veut pas s’en sortir, il n’essaie même pas de retourner travailler!»; «Me semble que j’aurais essayé de crier plus fort!» ou même «Quand on est imprudent, c’est ça qui arrive!»…

Un événement est considéré comme traumatique lorsqu’il implique une menace de mort, une menace grave à son intégrité physique ou encore lorsqu’il s’agit de violences sexuelles. Le potentiel traumatique peut émerger lorsque l’individu est la victime principale ou le témoin direct de l’événement traumatique ou bien lorsqu’il apprend que cela est arrivé à un proche.

Plusieurs événements peuvent être catégorisés comme étant traumatique: les actes de violence interpersonnels (exemples: les agressions physiques, les agressions sexuelles, les vols à main armée, les séquestrations, les guerres), les accidents (quasi noyade, les incendies, les accidents de voiture, les accidents de travail ou de sport, les explosions) ou les catastrophes naturelles (les ouragans, les inondations, les tempêtes, les tremblements de terre, les feux de forêt, les tornades).

La probabilité d’être exposé un jour à un événement traumatique est relativement élevée. Une récente enquête canadienne révèle que près de 76% des individus feront l’expérience d’au moins un événement traumatique au cours de sa vie. De ces personnes, entre 25% et 35% développeront un état de stress post-traumatique.

Il existe plusieurs facteurs de risque lié au développement d’une problématique anxieuse après avoir été exposé à un événement traumatique. Parmi ceux-ci se trouvent les réactions indésirables de l’entourage (et celle de la société) face à la victime. Insidieux et dévastateurs, les commentaires peuvent profondément bouleverser une victime et contribuer à aggraver les symptômes. Il s’agit des blessures secondaires.

Les réactions et le soutien de l’entourage

Le soutien de l’entourage est souvent crucial dans la convalescence après avoir été exposé à un événement traumatique. La victime peut se sentir fragile, démunie et confuse. Malheureusement, il arrive parfois que les réactions de l’entourage exacerbent les symptômes post-traumatiques de la victime.

Les réactions négatives de l’entourage peuvent être multiples telles que le fait de ne pas croire ou de minimiser l’expérience de la victime: «Tu exagères! Ce n’est pas possible!»

Il est également probable que les proches portent des commentaires visant à blâmer la personne traumatisée: «C’est ce qui arrive quand on sort tard le soir!» Des commentaires peuvent aussi être portés dû à un manque de compréhension concernant les conséquences liées à un trauma: «Bien voyons, pourquoi ne veux-tu pas te baigner, tu es bien peureux.»

Ce manque de soutien et ces réactions de la part de l’entourage peuvent mener la victime à vivre un sentiment de peine, de honte, de culpabilité, de colère ou un sentiment d’injustice.

C’est normal de réagir ainsi.

Pourquoi mon entourage réagit-il ainsi?

D’abord, ce n’est pas de votre faute. Vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive et vous n’êtes surtout pas responsable des comportements de vos proches. Les gens qui n’ont jamais vécu un événement traumatique peuvent avoir de la difficulté à comprendre la réalité d’une victime. Parfois, il est plus facile pour l’entourage de nier la réalité que d’accepter de faire face à la détresse que cela a pu causer. Pourquoi? Comment expliquer que les autres me blâment ou minimisent ce que j’ai vécu?

Blâmer la victime a une fonction souvent protectrice pour les autres: cela permet de garder intactes ses croyances fondamentales en un monde sécuritaire.

En ce sens, affirmer que ce sont les comportements de la victime qui sont responsables du traumatisme, permet de préserver l’illusion qu’une telle chose ne peut pas nous arriver.

Pour la société, il est aussi malheureusement plus sécurisant de croire que la victime a fait quelque chose qui a provoqué l’événement, afin de garder intacte la croyance en un monde juste et bon au sein duquel les événements positifs sont plus fréquents que les événements négatifs.

NOEL HENDRICKSON VIA GETTY IMAGESUn manque de soutien de l’entourage ou des comportements négatifs à l’égard de la victime aggravent les symptômes post-traumatiques.

Conseils aux victimes et aux proches

À la suite d’un événement traumatique, il est essentiel que la victime soit soutenue, comprise et entendue. Pour les proches, offrez un soutien émotionnel: écouter la personne, essayer de la comprendre, donner de lui de l’affection et de la tendresse. Plus encore, offrez également un soutien technique: donnez des conseils, rendez service, préparez un repas ou aidez financièrement la personne.

Pour les victimes, n’hésitez pas à communiquer vos besoins à votre entourage et de vous affirmer lorsqu’un commentaire négatif vous est porté.

Il est également important de bien saisir les processus psychologiques associés à un trauma. À cet égard, une lecture incontournable pour mieux comprendre les blessures secondaires et les symptômes post-traumatiques est le livre intitulé: Se relever d’un traumatisme: réapprendre à vivre et à faire confiance.


RÉFÉRENCES

– Brewin, C. R., Andrews, B., & Valentine, J. D. (2000). «Meta-analysis of risk factors for posttraumatic stress disorder in trauma-exposed adults». Journal of consulting and clinical psychology, 68(5), 748.
– Brillon, P. (2013). «Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique: guide à l’intention des thérapeutes». Les Éditions Québec-Livres.
– Van Ameringen, M., Mancini, C., Patterson, B., & Boyle, M. H. (2008). «Post‐traumatic stress disorder in Canada». CNS neuroscience & therapeutics, 14(3), 171-181.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Combien de personnes sont tuées par des volcans?


Les Britanniques se sont basés des médias, archives publiques et documents historiques pour évaluer le nombre de victimes des éruptions volcaniques depuis l’an 1500. Malgré le nombre de volcans actifs dans plus de 80 pays, il n’y a pas eu beaucoup de morts depuis tous ces siècles. Même le volcan Kilauea à Hawaï n’a pas encore fait de victime, malgré la force  de l’éruption.
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Combien de personnes sont tuées par des volcans?

 

Le volcan Kilauea à Hawaï, le 23 mai 2018. | RONIT FAHL / AFP

Le volcan Kilauea à Hawaï, le 23 mai 2018. | RONIT FAHL / AFP

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur BBCvol

Le Kilauea, à Hawaï, est en éruption depuis plusieurs semaines. Heureusement, il n’a fait aucune victime.

Tous les ans, une soixantaine de volcans entrent en éruption. En ce moment, les Hawaïens voient la lave s’écouler du Kilauea. Si la situation semble à peu près sous contrôle, ce n’est pas toujours le cas; certaines éruptions ont fait de très nombreuses victimes. Combien environ? La BBC s’est penchée sur la question.

Grâce à des reportages dans les médias, à des archives publiques ou encore à des documents historiques, le site britannique a estimé que depuis l’an 1500, les volcans avaient tué environ 280.000 personnes. Seulement six éruptions auraient été fatales à plus de 60% de ces victimes, a calculé la BBC. Beaucoup de volcans en éveil sont donc restés inoffensifs, du moins pour l’homme.

Parmi les éruptions les plus meutrières, on peut citer celle du lac Nyos, au Cameroun; en 1986, ce lac de cratère volcanique a fait plus de 1.500 morts, intoxiqués pour la plupart au gaz carbonique. Car, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas souvent la lave brûlante qui se révèle fatale, car elle progresse lentement, détaille la BBC. À l’inverse, les «lahars» peuvent s’avérer extrêmement dangereux: ces coulées de boues, mêlées à des débris d’arbres ou même de maisons, ont notamment fait des ravages en Colombie, en 1985. De la même manière, c’est aux «écoulements pyroclastiques», et non à la lave, que l’on doit la disparition de Pompéi; ce sont des avalanches brûlantes qui mélangent de la vapeur d’eau, des gaz, mais aussi des pierres et des cendres… Ils s’écoulent à toute allure, pouvant tout dévaster sur leur passage.

Dans le monde, environ 1.500 volcans sont toujours actifs, étalés dans 81 pays.

800 millions de personnes vivent dans un rayon de moins de 100 kilomètres de ces cratères, soit «à portée de main des risques mortels en cas d’éruption», signale la BBC.

Heureusement, la quasi totalité des volcans sont aujourd’hui surveillés, au moins par satellite, ce qui permet de détecter les activités anormales.

Néanmoins, «tous les deux ans environ, un volcan qui ne s’était jamais réveillé entre en éruption», constate la BBC.

http://www.slate.fr/

Le Saviez=Vous ► Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?


C’est important de bien s’entourer et d’éviter les personnes toxiques qui nous nuit plus qu’autre chose.
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Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?

 

Bruno René Marchal Master 2 Comportement humain & Comportement animal (2001)

 

  • L’égocentrique

Ça commence par le plus facile. L’égocentrique est la personne toxique qu’on détecte sans trop d’efforts. À être en relation avec une personne auto-centrée sur elle, on finit par se sentir complètement seul. L’égocentrique ne vous valorisera pas, ni vous demandera de nouvelles. Il ne s’intéresse pas réellement à vous, il vous côtoie car il vous considère comme un outil qu’il utilise pour agrandir sa confiance en lui.

  • L’envieux

Le pire chez l’envieux ? Avoir envie de faire envie à ceux qu’il envie. Vous suivez ? L’envieux est un éternel insatisfait qui aura beau avoir tout, ça ne lui suffira pas. Plutôt que de se centrer sur sa vie et ses petits bonheurs, l’envieux rêve de la vie des autres. Il a tout, mais il veut encore plus. Il est doué, mais les autres font toujours mieux que lui. Passer trop de temps avec un envieux, c’est voir la vie du mauvais côté puisque qu’à ne jamais se contenter d’une réalisation, il la banalise et lui fait perdre sa valeur.

  • Le tordu

Pas trop compliqué non plus à repérer, le tordu est du genre à tout compliquer. Il est celui qui analysera tout jusqu’au moindre détail – souvent issu de sa simple interprétation suggestive – pour tirer le pire de l’histoire et vous faire sentir mal. On dit que l’origine du tordu, viendrait de cette satisfaction à créer le malheur. On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres, et donc surtout du tordu !

  • La « Gossip Girl »

La « gossip girl » n’est pas qu’une simple adepte des potins. La « gossip girl » tire plaisir du malheur des autres : elle aime scruter, se renseigner un peu trop, répéter des choses qu’elle ne devrait pas pour créer un malaise voire une tension entre plusieurs personnes. La mademoiselle potin est donc fatigante et provoque la remise en question qui n’était pas forcément nécessaire. Alors on se concentre sur soi, on ne parle pas des autres, on mise sur les choses positives du quotidien et on fuit quand on sent arriver le point potin du jour.

  • Le capricieux

Le capricieux, c’est l’adulte-enfant qui peut vous pousser à bout. De manière incontrôlée ou non, le capricieux fait en sorte de mettre mal à l’aise et de retourner la situation à son avantage, créant presque une culpabilité chez l’autre. Généralement, le capricieux reporte sa frustration sur vous et peut vite devenir insupportable au quotidien. Lui, on ne cherche même pas à le comprendre, on l’évite de toute urgence…

  • La victime

Le plus agaçant, sans doute. Ça commence toujours de la même façon : au départ vous êtes compréhensif et à l’écoute, vous avez de l’empathie et tentez de l’aider. Puis vient la phase d’énervement : la victime n’aime rien, elle est pessimiste et décline toute responsabilité car tout devient insurmontable. Les moments difficiles deviennent infranchissables plutôt que d’être perçus comme un défi à relever qui enrichit. La victime décide de souffrir et elle transmet sa souffrance en emportant les autres dans son gouffre.

  • Le manipulateur

On peut pardonner au tordu, car son état vient peut-être d’un manque de confiance, mais le manipulateur est rarement inconscient de ses actes. Le manipulateur use et abuse de vous en se prenant pour votre ami/amant. Vos faiblesses, vos forces, ce que vous adorez et ce qui vous agace, … Il sait tout de vous pour en tirer profit. Parce que le manipulateur a toujours un but. Il tentera donc de bien vous connaître car plus il en sait sur vous, plus il arrive facilement à ses fins.

  • Le juge

Le juge, il sait toujours tout et tout mieux que tout le monde. Au lieu d’apprécier les gens et l’instant présent, le juge scrute, pèse le pour et le contre et comme son nom l’indique, émet un jugement pour tout, même la plus insignifiante des choses. De quoi créer le doute en vous. Le juge est donc un moralisateur qui sait faire ressortir les défauts pour faire oublier les qualités. Il provoque ainsi trop d’interrogations. Rester soi-même et assumer ses choix est essentiel alors on l’évite.

  • L’arrogant

Attention, une personne arrogante peut juste être désagréable. Mais elle est quand même très souvent toxique ! Parce que l’arrogance, c’est la fausse confiance. Et moins on a confiance en soi, plus on est perturbé et capable du pire. Pour avoir le dessus, on garde en tête que l’arrogant s’habille de plusieurs masques et peut parfois créer des rôles pour dissimuler ses doutes et son sentiment d’insécurité.

  • Le détracteur

Sûrement le plus négatif dans la liste des personnes toxiques. Pessimiste, râleur, inquiet et peureux, … S’entourer d’un détraqueur est le meilleur moyen de développer un esprit triste et négatif pour voir le verre à moitié vide et s’embarquer dans un tourbillon de désespoir. Si on exagère (ou pas) le détraqueur peut même vous entraîner vers la dépression s’il vous cueille dans un moment de fragilité.

https://fr.quora.com/

Le Saviez-Vous ► Comment élucider un meurtre commis il y a 1 400 ans ?


La professeure Sue Black est une anthropologue judiciaire très reconnue. Elle exerce au Royaume-Uni. J’ai vu quelques reportages à la télévision sur des énigmes du passé qu’elle et son équipe ont résolue à la manière de la série. J’avoue que l’anthropologie et la science médico-légale me passionne. Comprendre ce qui s’est passé, dans un passé proche ou lointain. Des indices sur un corps humain, l’entourage, l’environnement et l’histoire qui entourent un squelette est palpitant
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Comment élucider un meurtre commis il y a 1 400 ans ?

 

Le professeur Sue Black est une légende vivante de l’anthropologie judiciaire. En examinant de vieux os, elle reconstitue des crimes commis il y a des siècles

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par  Nolwenn Jaumouillé

« Oh ! Mon Picte ! Qu’il est beau… il est merveilleux ! » s’exclame Sue Black, hilare.

Le fameux Picte devant lequel l’anthropologue judiciaire écossaise s’extasie, qu’elle et son équipe ont baptisé « Rosemarkie Man », est en réalité un squelette récemment découvert dans les Highlands. Il a été retrouvé dans une des grottes marines dont sont truffées les côtes de cette partie de l’Écosse, lors d’une fouille archéologique menée par le professeur Steven Birch. Utilisées pendant des milliers d’années par des êtres humains, l’équipe était venue explorer l’une des cavités, connue pour être la salle des forgerons d’une ancienne tribu picte. Sans surprise, les archéologues y ont trouvé toutes sortes de morceaux de métal. Mais le dernier jour des recherches s’est soldé par une trouvaille inattendue : les chercheurs ont déterré des ossements, qu’ils ont d’abord associé à un chevreuil avant de s’apercevoir qu’ils avaient sans aucun doute mis au jour un squelette humain.

Procédure habituelle, la police une fois contactée s’est adressée au Center for Anatomy and Human Identification de l’université de Dundee (CAHID), que dirige la captivante Sue Black.

« J’ai pu leur dire tout de suite que ces os étaient anciens, très anciens. »

Les autorités se sont alors retirées de l’affaire, mais les archéologues, eux, brûlaient d’en savoir plus.

« L’homme avait été brutalement mis à mort, avant d’être entreposé ici avec considération, selon la tradition picte – les bras croisés », décrit Steven Birch.

En travaillant comme s’il s’agissait d’une affaire médico-légale, l’équipe de Sue Black a ainsi pu déterminer que le visage et le crâne de cet homme ayant vécu entre 430 et 630 ap. J.-C. avaient été fracturés avec une extrême violence. Son collègue Chris Rynn, responsable des identifications et reconstitutions faciales, a pris tous les fragments du squelette et les a replacés ensemble en 3D sur l’ordinateur afin de lui reconstruire ce magnifique visage qui a conquis le grand public.

L’université du Dundee, en Écosse, est particulièrement réputée pour son centre de recherche dédié à l’anthropologie judiciaire. Un champ d’études qui consiste à tirer le plus d’informations possibles en analysant un corps ou un squelette non identifié ou mort dans des circonstances floues. Peu développée jusque dans les années 1990, elle a connu depuis un essor considérable et son apport à la justice comme à l’Histoire lui vaut d’être désormais reconnue à part entière. Pour autant, si élucider des crimes historiques peut sembler fascinant, difficile d’imaginer un enfant rêver de devenir anthropologue judiciaire.

CAHID

Et en effet, drôlement vivante pour quelqu’un qui passe ses journées à s’occuper des morts, le Pr Black part d’un grand éclat de rire lorsqu’on lui pose la question. « Pas vraiment », confie-t-elle. Mais tout a commencé lorsqu’elle avait 12 ans, et qu’elle travaillait chaque samedi dans une boucherie. Une expérience qui l’a très tôt habituée « à travailler avec des muscles, des os, du sang… ce genre de choses ». À l’université, Sue Black a choisi d’étudier la biologie, jusqu’à ce qu’en troisième année, elle ait l’opportunité de se spécialiser en anatomie.

« Or, l’anatomie est tout simplement la boucherie appliquée aux humains : des muscles, des os, du sang, tout pareil. Je me suis tout de suite sentie très à l’aise ! » souligne avec humour cette femme avenante de 56 ans à la chevelure rousse et frisée.

En travaillant à son projet de fin d’études, elle s’est aperçue qu’elle n’avait aucune envie de travailler sur des rats et des souris, mais bien de se confronter à de véritables êtres humains, et d’apprendre à les identifier à partir de leur squelette.

« Je n’ai plus lâché le sujet depuis. »

Ce que Sue Black ne précise pas par modestie, c’est qu’elle a aujourd’hui acquis le statut de légende mondialement connue de ce champ de recherche encore peu développé il y a trois décennies, et mieux connu du grand public depuis les années 2000 grâce à la série Bones. Dans les années 1990 et 2000, la jeune femme a été envoyée avec une équipe pour le compte des Nations Unies au Kosovo puis en Sierra Leone, avec pour mission d’identifier les corps d’un certain nombre de victimes et de bourreaux. Des expériences « extrêmement douloureuses » qu’elle n’échangerait néanmoins pour rien au monde. En 2004, lors du terrible tsunami qui a ravagé Sumatra, elle a de nouveau été envoyée sur les lieux, et elle a plus récemment travaillé sur des cas de torture en Syrie.

Pr Sue Black
Crédits : Dundee University

Mais le quotidien de Sue Black prend racine à l’université de Dundee. Elle y dirige le CAHID, un des plus grands centres au monde consacré à ce domaine si spécifique, et y enseigne parallèlement la matière aux nouvelles générations d’anthropologues judiciaires. Quant à décortiquer des squelettes au nom de la justice – sa passion – :

« On ne sait jamais vraiment quand est-ce que le travail tombera, car on ne peut pas prédire quand il y aura des meurtres. »

 Deux fois par jour environ, la police contacte le centre pour lui demander si des os, que quelqu’un a retrouvé dans son jardin, ont une chance d’appartenir à un être humain. Chaque année, environ 600 cas de ce type leur parviennent du Royaume-Uni et de l’étranger.

Et « 99,8 % du temps, ce sont des restes d’animaux, probablement de leur barbecue ».

Plus rarement, ils s’agit d’un cadavre récent, en cours de décomposition, ou plus ancien, qui prend alors la forme d’un squelette.

« La majeure partie du temps, notre travail consiste à identifier des personnes décédées et d’en dire le plus possible sur leur mort à partir de leurs restes. La police n’a parfois pas encore retrouvé le corps, et nous intervenons aussi dans les phases de recherche : un crash d’avion ou des crimes de guerre, par exemple. »

À partir de là, les scientifiques de l’université de Dundee endossent le rôle d’experts qui leur donne une crédibilité certaine devant les tribunaux. C’est ainsi que Sue Black, spécialisée dans l’identification à partir des mains, a pu notamment aider au démantèlement de réseaux de pédophilie.

http://www.ulyces.co

Certains médicaments augmentent les risques d’accidents de la route chez les piétons


Il y a certains médicaments qui recommandent de ne pas conduire un véhicule à cause des effets secondaires. Cet avertissement, devrait semble t’il doit aussi comprendre les piétons, car même marcher demande une vigilance
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Certains médicaments augmentent les risques d’accidents de la route chez les piétons

 

Certains médicaments augmentent les risques d'accidents de la route chez les piétons

Le 28 juillet 2017

Selon une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), les effets secondaires de certains médicaments augmentent le risque d’être victime d’un accident de la route. Un risque qui concerne autant les conducteurs automobiles… que les piétons.

37 % des médicaments ont un impact sur la sécurité routière des piétons

Depuis plusieurs années, certains médicaments sont déclarés dangereux et empêchent la conduite en raison de leurs effets secondaires. D’après une étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la prise de ces médicaments augmenterait également les risques d’être victime d’un accident de la route chez les piétons. 

Selon nos confrères du Figaro, 37 % des médicaments disponibles en France mettraient la sécurité des piétons en danger. Il est possible de les reconnaître grâce à leur pictogramme : le rouge interdit formellement de conduire, l’orange invite à être prudent et le jaune à la vigilance. Bien entendu, plus le cryptogramme est élevé, plus le risque d’accidents augmente, chez les conducteurs comme chez les piétions.

Prise de médicaments chez les piétons et accidents de la route sont liés 

Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’Inserm ont comparé les chiffres de la police française sur les accidents de la route et les données de remboursement de l’Assurance-maladie entre 2005 et 2011. Les données de plus de 6 500 piétons ont permis de dresser le constat suivant : 20 % des piétons victimes d’un accident de la route étaient sous traitement au moment de l’événement.

Pour ne pas fausser les résultats de l’étude par des comportements individuels imprudents, les chercheurs ont comparé les données de chaque piéton au moment de l’accident avec celles qu’ils présentaient quelques mois auparavant.

Selon Emmanuel Lagarde, le directeur de l’Inserm, « c’est la première fois qu’un lien entre la prise de médicaments par les piétons et le risque d’accidents de la route est mis en évidence ».

http://www.passeportsante.net/

Le Saviez-Vous ► Prédateurs : 8 actions qui font de vous une cible facile


C’est une bonne suggestion que se mettre dans la peau d’un voleur ou agresseur sur une place publique. Cela aiderait peut-être à être nous-même vigilant pour éviter de mauvaises aventures
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Prédateurs : 8 actions qui font de vous une cible facile

Les voleurs et agresseurs cherchent des victimes sans méfiance

 

La prochaine fois que vous vous promènerez dans une galerie marchande ou dans votre quartier, mettez-vous dans la peau d’un voleur ou d’un agresseur et demandez-vous :

«Qui est-ce que je ciblerai, et pourquoi ?»

En observant quelles sont les proies faciles, vous apprendrez à ne pas en devenir une vous-même.

Courir en écoutant de la musique

S’adonner à la course à pieds tout en ayant des écouteurs vissés aux oreilles prive la personne de l’un de ses cinq sens et la rend moins consciente des dangers qui l’entourent.

Déposer son sac partout

Les gens posent leurs sacs à l’arrêt de bus, à la caisse d’un magasin, n’importe où, puis se laissent distraire par une conversation téléphonique ou par l’horaire des bus. Et quelqu’un part avec leurs affaires. C’est aussi simple que ça !

Signer soi-même où se trouve son portefeuille

Regardez quelqu’un assez longtemps et il finira toujours par toucher une de ses poches pour s’assurer que son portefeuille y est toujours. C’est ce que guettent les pickpockets.

Les mamans qui bavardent joyeusement dans un parc

Elles sont tellement absorbées par leur discussion qu’elles ne voient même pas leurs enfants s’éloigner.

La grand-mère qui va encaisser son chèque de retraite

Elle le fait tous les deuxièmes vendredis du mois, à la même heure. Les criminels adorent !

Laisser la voiture portes ouvertes

Que votre voiture soit un tacot ou non, fermez-la ! Car quelqu’un pourrait se dissimuler dedans.

http://selection.readersdigest.ca/

Au Rwanda, des villages de réconciliation où cohabitent anciens bourreaux et victimes


Alors que le Rwanda a été abandonné par l’aide Internationale, ils essaient de reprendre une vie normal après le génocide.  C’est un tour de force d’avoir un village avec les victimes et meurtrier pour qu’une réconciliation soit possible. Bien sûr, cela demande du temps, mais déjà des gens ont fait de leurs ennemis, leurs amis. Le meurtrier qui a tué toute une famille se retrouve ami avec un survivant de cette famille.
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Au Rwanda, des villages de réconciliation où cohabitent anciens bourreaux et victimes

 

Repéré par Xavier Ridel

Le gouvernement et les ONG sont mobilisés pour réconcilier Hutu et Tutsi.

À une heure de voiture de Kigali, la capitale du Rwanda, se trouve Mbyo. Soit un petit village que rien ne semble démarquer des autres. Pourtant, le Guardian nous apprend qu’une communauté de 54 familles y vit, et que les victimes du génocide de 1994 y côtoient ceux qui ont tué leurs parents. Tasian Nkundiye et Laurencia Niyogira sont ainsi passé du statut d’ennemis à celui d’amis proches. Même si le premier a assassiné la famille de la seconde:

«Je lui suis très reconnaissant. À chaque fois que je lui écrivais, alors que j’étais en prison, elle ne m’a jamais dit que j’étais un meurtrier. Maintenant, je lui laisse souvent la garde de mes enfants quand je dois m’absenter du village.»

Presque surhumaine, cette réconciliation vient d’abord d’un désir gouvernemental d’arranger les choses entre les Tutsi et les Hutu. Au début des années 2000, le président Paul Kagame met en place une loi stipulant que les génocidaires peuvent sortir de prison s’ils envoient une lettre d’excuse aux victimes. Silas Uwesegumuremyi, dont le père a été tué par un de ses voisins, affirme:

«Nous devons tous garder en mémoire le rôle que nous avons joué en 1994, mais le souvenir n’amène plus de colère. Il nous renforce.»

De la rage à revendre

L’ONG Prison Fellowship Rwanda (PFR) est à l’origine du village de Mbyo. Le but de l’organisation est avant tout de reloger ceux qui ont besoin d’un toit, sans tenir compte de ce qu’ils ont fait pendant le génocide. Ensuite, elle place les survivants et les anciens criminels dans des maisons voisines, en insistant sur la nécessité du pardon. Il y a donc aujourd’hui 6 villages de la réconciliation, et 3.000 personnes y vivent; qu’il s’agisse de victimes ou de meurtriers. Alexandre Guma, directeur de la communication chez PFR, déclare:

«C’était une tragédie pour tout le monde, que vous soyez Hutu ou Tutsi. Si vous aviez tué des gens et passiez un séjour en prison, vous reveniez et trouviez souvent votre maison détruite. Si vous étiez un survivant, votre famille entière était morte, et vous n’aviez nulle part où aller.»

Certains pensent qu’il reste du chemin à parcourir, l’un des soucis principaux résidant notamment dans le fait que ces programmes s’appliquent à ceux qui ont vécu le génocide et pas à leurs enfants. C’est le cas de Reuben Kanyesgye, un ouvrier.

«Les enfants des prisonniers sont souvent vulnérables parce que leurs parents sont soumis à une longue peine. Ils grandissent très souvent avec de la rage à revendre, peinent à comprendre les erreurs de leurs parents et prennent le chemin du crime. Il faut en faire plus pour les éduquer et les protéger.»

Néanmoins, le programme reste dans l’ensemble une réussite. Quelques années auparavant, il aurait été inimaginable de penser que Tutsi et Hutu finiraient par cohabiter et vivre les uns à coté des autres.

http://www.slate.fr/

Dix personnes toxiques à éviter à tout prix


Reconnaitre les personnes toxiques qui vous empêchent d’avancer, qui nous paralysent dans notre cheminement est important pour éviter de tomber dans leur jeu et si possible les éviter
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Dix personnes toxiques à éviter à tout prix

 

Dr. Travis Bradberry

Auteur du best-seller Emotional Intelligence 2.0 et président de TalentSmart, premier fournisseur mondial d’intelligence émotionnelle

Les personnes toxiques défient toute logique. Certaines ne se rendent pas du tout compte de l’impact négatif qu’elles ont sur les gens qui les entourent, et d’autres ont l’air de trouver du plaisir à semer le chaos et à nous pousser à bout.

Il est important d’apprendre à gérer les différents types de personnes toxiques, mais souvenez-vous qu’elles ne valent pas la peine de perdre du temps et de l’énergie – et Dieu sait si elles en prennent. Les personnes toxiques sont source de difficulté, de conflit, et, pire que tout, de stress.

« Les gens vous inspirent ou vous aspirent… Choisissez-les bien ! «  – Hans F. Hansen

La capacité à gérer nos émotions et à rester calme sous la pression a un lien direct avec nos performances. TalentSmart a fait une étude sur plus d’un million de personnes et a constaté que 90% des personnes les plus performantes savaient bien gérer leurs émotions en période de stress ; elles gardent leur calme et maîtrisent la situation. Leur plus grand don, c’est leur capacité à utiliser l’intelligence émotionnelle pour identifier les personnes toxiques et les maintenir à l’écart.

On dit souvent que l’on est le produit des cinq personnes avec qui l’on passe le plus de temps. Si l’une de ces cinq personnes est toxique, vous découvrirez tôt ou tard à quel point cette personne vous empêche d’avancer.

Vous ne pouvez pas espérer prendre vos distances avec les personnes toxiques avant de les avoir identifiées. Le plus difficile, c’est de faire la part entre ceux qui sont juste embêtants ou compliqués de ceux qui sont vraiment toxiques. Voici les dix types de personnes toxiques qu’il faut éviter à tout prix pour ne pas devenir soi-même toxique.

1. La commère

Les commères trouvent leur bonheur dans le malheur des autres. C’est sans doute amusant de chercher le moindre défaut dans la vie personnelle ou professionnelle de quelqu’un, au début, mais avec le temps, cela devient fatigant, on commence à se sentir irrespectueux et méchant. Il y a trop de choses positives dans la vie et tellement à apprendre des personnes intéressantes pour perdre son temps à parler du malheur des autres.

2. Le caractériel

Certaines personnes ne maîtrisent absolument pas leurs émotions. Elles s’en prennent à vous et projettent leurs émotions sur vous, tout en pensant que c’est vous qui êtes responsable de leur mal-être.

Les personnes caractérielles sont difficiles à repousser parce que leur manque de contrôle vous fait culpabiliser. Quand la situation se complique, les personnes caractérielles déversent leurs émotions sur vous ; il faut absolument les éviter.

3. La victime

Les victimes sont difficiles à identifier parce qu’on commence toujours par avoir de la compassion pour elles. Mais plus le temps passe, et plus l’on comprend qu’elles ont besoin de nous tout le temps. Les victimes refusent toute responsabilité en faisant du moindre obstacle une montagne impossible à franchir. Elles ne pensent pas que les périodes difficiles sont des occasions d’apprendre et d’évoluer. Un vieux dicton dit :

« La douleur est inévitable mais souffrir est optionnel. »

Cela illustre tout à fait le côté toxique de la victime, qui choisit de souffrir tout le temps.

4. L’égocentrique

Les personnes égocentriques vous dépriment parce qu’elles sont distantes et froides. On se rend rapidement compte que l’on sort avec des personnes égocentriques : elles nous font nous sentir terriblement seul. Cela s’explique parce qu’elles n’ont aucun intérêt à entretenir un vrai lien avec quiconque. Nous ne sommes qu’un outil destiné à accroître leur estime d’elles-mêmes.

5. Le jaloux

Chez les personnes jalouses, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Même quand il leur arrive quelque chose de bien, elles n’en tirent aucun plaisir. C’est parce qu’elles comparent leur bonheur à celui du monde au lieu de simplement trouver une satisfaction dans ce qui leur arrive. Et, soyons honnête, il y aura toujours quelqu’un qui réussit mieux, quelque part. Passer du temps avec des personnes jalouses est dangereux parce qu’elles vous apprennent à dévaloriser vos propres réussites.

6. Le manipulateur

Les manipulateurs pompent tout votre temps et votre énergie sous la façade de l’amitié. Ils ne sont pas toujours faciles à gérer, parce qu’ils vous traitent en ami. Ils savent ce que vous aimez, ce qui vous rend heureux et ce qui vous fait rire, mais le problème, c’est qu’ils utilisent ces informations. Ils ne font rien sans arrière-pensée. Les manipulateurs cherchent toujours à obtenir quelque chose de vous, et si vous prenez du recul sur votre relation avec eux, ils ne font que prendre, prendre, prendre, sans jamais donner en retour, ou très peu. Ils font tout pour vous convaincre afin de mieux vous détruire.

7. Le Détraqueur

Dans la saga « Harry Potter » de J.K. Rowling, les Détraqueurs sont des créatures maléfiques qui aspirent l’âme du corps et laissent les gens dans un état inhumain. Quand un Détraqueur entre dans une pièce, tout devient sombre, il se met à faire froid et les gens se souviennent de leurs pires souvenirs. Rowling explique qu’elle a développé le concept des Détraqueurs à partir de personnes très nocives – le genre de personnes qui ont la capacité d’arriver dans une pièce et d’aspirer toute la vie.

Les Détraqueurs aspirent la vie en imposant leur négativité et leur pessimisme à toutes les personnes qu’ils rencontrent. Ils voient toujours le verre à moitié vide, et ils arrivent à instiller la peur dans n’importe quelle situation. Une étude de l’université Notre-Dame montre que les étudiants qui partagent leur chambre avec des colocataires pessimistes ont beaucoup plus tendance à développer des pensées négatives et même à déprimer.

8. Le pervers

Certaines personnes toxiques ont de mauvaises intentions ; elles trouvent du plaisir dans la souffrance et le malheur des autres. Elles sont là soit pour vous faire du mal, soit pour vous faire sentir mal, soit pour obtenir quelque chose de vous ; sinon, elles n’ont aucun intérêt à vous cotoyer. Le seul point positif avec ce genre de personnes, c’est que l’on peut comprendre leurs intentions assez rapidement, ce qui permet de s’en débarrasser plus facilement.

9. Les critiques

Les personnes critiques vous disent rapidement ce qui est bien et ce qui n’est pas bien. Elles sont très fortes pour trouver la chose qui vous passionne et vous la faire dénigrer. Au lieu d’apprendre des gens qui sont différents d’eux, les personnes critiques méprisent les autres. Elles étouffent vos passions et vos désirs d’expression, alors mieux vaut s’en éloigner et être vous-même.

10. L’arrogant

Les personnes arrogantes sont une perte de temps parce qu’elles prennent tout ce que vous faites pour un défi personnel. L’arrogance, c’est de la fausse confiance en soi : cela masque toujours une grande part de doute. Une étude de l’université d’Akron montre que les personnes arrogantes ont souvent des tas de problèmes au travail. Elles sont moins efficaces, plus désagréables et ont plus de problèmes cognitifs que la moyenne.

Comment se protéger une fois qu’on les a repérées

Les personnes toxiques nous rendent folles parce que leur comportement est irrationnel. Ne vous méprenez pas : leur comportement défie toute logique, donc pourquoi essayer de leur répondre et de se prendre à leur jeu ?

Plus une personne est irrationnelle, plus il devrait être facile d’éviter leurs pièges. N’essayez plus de les battre à leur propre jeu. Prenez vos distances et envisagez vos interactions avec eux comme des expériences scientifiques (ou alors, vous êtes leur psy, si vous préférez cette comparaison). Vous n’avez pas à réagir au chaos émotionnel – juste aux faits.

Garder ses distances nécessite d’être vigilant. Vous ne pouvez pas empêcher quelqu’un de vous pousser à bout si vous ne reconnaissez pas les faits quand ils se produisent. Parfois, vous vous retrouvez dans des situations où vous devez vous ressaisir pour choisir le meilleur moyen de vous en sortir. Pas de panique, vous avez le droit de prendre le temps pour le faire.

La plupart des gens pensent que, comme ils vivent ou travaillent avec quelqu’un, ils n’ont aucun moyen de contrôler ce chaos. C’est tout à fait le contraire. Une fois que la personne toxique est identifiée, son comportement devient prévisible et plus facile à comprendre. Cela vous permet de réfléchir de manière rationnelle pour savoir quand vous devez les supporter et quand vous n’avez pas à le faire. Vous pouvez poser des limites, mais il faut le faire consciemment et activement. Si vous laissez faire, vous allez vous retrouver dans des situations compliquées. Si vous posez des limites et que vous décidez quand et où gérer une personne compliquée, vous pouvez gérer le chaos. Le plus difficile reste de camper sur vos positions et de garder vos limites quand la personne essaie de les dépasser, ce qu’elle fait toujours.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Pourquoi les victimes de harcèlement sexuel ou d’agression sexuelle ne portent pas plainte


Avec Donald Trump qui essaie de discréditer les femmes qui ont été agressées par lui. On peut se demander pourquoi les femmes tardent à porter plainte ou se taisent pour ne pas divulguer leurs cauchemars. Chose de sur, qu’elles parlent après l’agression ou des années après, les femmes ne sont pas souvent traitées comme victimes, mais souvent comme une coupable
Nuage

 

Pourquoi les victimes de harcèlement sexuel ou d’agression sexuelle ne portent pas plainte

 

The Huffington Post  |  Par Emma Gray

    Grâce à Donald Trump, le public a eu droit à une étude de cas qui démontre parfaitement pourquoi les femmes victimes de harcèlement et d’agression sexuelle ne portent pas plainte.

    Partout à travers le monde, ces victimes ne rapportent souvent pas ces crimes à la police. En effet, des études démontrent qu’environ deux victimes sur trois ne dénoncent pas leur agresseur. À toutes les fois qu’une allégation d’agression sexuelle est rendue publique, le public pose toujours les mêmes questions : pourquoi n’avez-vous pas parlé plus tôt? Pourquoi n’êtes-vous pas allés voir la police?

    Ces questions ont encore été posées ces derniers jours à la suite des allégations d’agression et de harcèlement sexuel contre Donald Trump. Le candidat présidentiel et des membres de son entourage nient ces allégations et tentent de discréditer les femmes qui sont venues de l’avant en demandant pourquoi elles décident de parler de ces événements des décennies après qu’ils soient survenus.

    Liz Plank, une journaliste de Vox, a constaté cette tendance et a demandé à ses abonnées d’expliquer au monde entier pourquoi les femmes ne portent souvent pas plainte. Elles ont utilisé le mot-clic #WhyWomenDontReport.

«Parce qu’il a dit que c’était correct puisqu’il m’avait accompagné aux retrouvailles de début d’année scolaire. Ça fait plus de 30 ans que cela est survenu et je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit.»

«Parce que dès notre naissance, on nous apprend qu’il faut être gentille, d’en rire, de ne pas être chienne, de tout simplement l’ignorer, de sourire.»

«Parce qu’on m’a dit de passer par-dessus, que je «devrais être heureuse qu’un gars veuille de moi.»

«Parce qu’à l’âge de 15 ans, on me traitait déjà de salope même si j’étais encore vierge. Qui m’aurait cru?»

«Il avait 35 ans, et j’en avais 13. Il m’a dit que si j’en parlais à qui que ce soit, il irait en prison. Je l’ai dénoncé quand j’avais 36 ans.»

«Parce que si vous le dénoncez immédiatement, c’est que vous avez simplement regretté votre aventure sexuelle. Si vous attendez, c’est que vous êtes en recherche d’attention.»

«J’ai dit à mon patron que j’ai été harcelée sexuellement au travail et il m’a répondu que c’est cela qui se passait quand les hommes et les femmes travaillaient ensemble.»

«C’était mon copain et je ne voulais pas que ça ruine sa vie. J’ai donc presque ruiné la mienne, à la place.»

SI vous êtes victime d’agression sexuelle, visitez AgressionsSexuelle.gouv.qc.ca

Cet article a été traduit de l’anglais du Huffington Post américain.

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Le cerveau des maris violents ne fonctionne pas comme celui des autres criminels


J’espère que les peines envers la violence conjugale ne seront pas banalisé, mais découvrir les causes et les traiter sauvera, aidera peut-être beaucoup de femme se victime de cette violence
Nuage

 

Le cerveau des maris violents ne fonctionne pas comme celui des autres criminels

 

Lorsqu’ils visionnent des images de violence intime, les «maris violents» présentent une activité neurovasculaire soutenue | Franklin Heijnen via Flickr CC License by

Lorsqu’ils visionnent des images de violence intime, les «maris violents» présentent une activité neurovasculaire soutenue | Franklin Heijnen via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

L’étude du fonctionnement cérébral des hommes qui s’en prennent à leur compagne peut permettre de mieux comprendre les comportements et ressentis qui leur sont spécifiques.

Pour la première fois, des scientifiques ont comparé les fonctions cérébrales d’hommes coupables de «violences intimes» –ils s’en étaient pris à leur compagne ou ex-compagne– et celles d’autres types de criminels.

Selon les observations d’une équipe de chercheurs de l’Université de Grenade, en Espagne, lorsqu’ils ont visionné des images de violence intime, les vingt-et-un «maris violents» suivis ont présenté une activité neurovasculaire plus soutenue dans le cortex cingulaire antérieur, le cortex cingulaire postérieur et le cortex préfrontal médian que lorsque d’autres types de criminels (au nombre de vingt) étaient soumis à d’autres exemples de violence. Par contre, l’activation de leur gyrus frontal supérieur est inférieure.

Les résultats de cette étude, publiée dans la revue Social Cognitive & Affective Neuroscience, pourraient –c’est une hypothèse que font les chercheurs et qu’il leur faudra étayer– expliquer certains comportements et ressentis spécifiques aux maris violents: le fait qu’ils soient souvent obsédés par leur partenaire, qu’ils n’arrivent pas à bien réguler leurs émotions et partent dans des bouffées de rage, d’angoisse ou qu’ils aient encore pathologiquement peur de l’abandon.

La violence exercée par un partenaire intime (VPI) désigne, selon la classification de l’OMS, les «sévices physiques et sexuels, la maltraitance psychologique et les comportements tyranniques et dominateurs des partenaires intimes».

Un type de violence particulièrement délétère pour les femmes, vu que la moitié des victimes féminines d’homicide se font tuer dans ce cadre.

Selon le principal coordinateur de l’étude, Miguel Pérez García, spécialiste du fonctionnement cérébral et mental des auteurs de violences conjugales et travaillant depuis des années sur leur profil de récidive, ses résultats «pourraient avoir d’importantes implications pour mieux comprendre les violences envers les femmes, mais aussi les variables relatives à la récidive des auteurs de violences physiques».

http://www.slate.fr/