Elle se fait greffer une oreille dans son avant-bras


On cultive des parties du corps pour les greffer par la suite, on a déjà fait cultiver un nez sur le front (Chirurgie du nez : ils lui ont fait pousser le sien sur le front), maintenant, c’est l’oreille sur le bras. La technique belge a besoin d’être améliorée, mais cela ne prendra pas longtemps avant que ce soit une routine médicale
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Elle se fait greffer une oreille dans son avant-bras

 

Elle se fait greffer une oreille dans son avant-bras

La patiente a attendu six semaines avant qu’on ne prélève l’organe.Capture d’écran Gentside

Si la greffe d’organes et de tissus humains a connu de nombreuses avancées au cours des dernières années, c’est une prouesse impressionnante que vient de réaliser une équipe médicale belge. Dirigés par Afshin Yousefpour au sein de la clinique de Saint-Anne Saint-Rémi d’Anderlecht, ces médecins ont réussi à greffer une nouvelle oreille à une jeune patiente.

Âgée de 19 ans, celle-ci s’était vu amputer de son oreille des suites d’un mélanome. Mais la véritable prouesse réside dans la technique employée par l’équipe médicale pour concevoir le nouvel organe: l’oreille a été «cultivée» à l’intérieur de l’avant-bras de la patiente.

L’opération aurait pu pourtant ne jamais voir le jour. Lorsque la jeune femme avait demandé au Dr Yousefpour de lui construire son propre organe, ce dernier avait répondu que c’était impossible. En creusant un peu, le chirurgien a découvert qu’il serait tout à fait envisageable de cultiver une prothèse sous la peau du bras de sa patiente.

UNE PROTHÈSE PERSONNALISÉE

Parti de là, le Dr Yousefpour a ainsi imaginé tout un protocole visant à réaliser un prélèvement au niveau du vaisseau radial (situé dans l’avant-bras) puis de greffer une prothèse d’oreille fabriquée en polyéthylène poreux. La peau de l’avant-bras est naturellement élastique et idéalement vascularisée, ce qui en fait un composant de choix pour la reconstruction d’organes. Le spécialiste a ainsi joué sur l’élasticité de la peau au moyen d’un ballonnet gonflé, introduit sous cette dernière.

La prothèse a ensuite été placée sous la peau de l’avant-bras dans le but que celle-ci recouvre la structure en polyéthylène et s’y attache. Au total, la patiente a dû attendre six semaines avant que les chirurgiens ne prélèvent l’organe et ne lui greffe au bon endroit. 

«Si vous touchez votre oreille, vous vous rendrez compte que c’est une peau très fine, attachée au cartilage», explique Afshin Yousefpour à RTL Info. «Je pense qu’à  ce niveau-là, la peau de l’avant-bras est idéale pour faire cette reconstruction.»

L’opération s’est très bien déroulée et la nouvelle oreille a pu remplacer la prothèse en silicone que la patiente utilisait jusque là. Seul couac dans cette prouesse, l’oreille greffée s’est avérée plus grande que l’autre.

La prothèse n’a en effet pas été réalisée sur mesure, pour le docteur Yousefpour, «c’est donc loin d’être parfait».

Néanmoins, c’est «une étape assez importante pour développer d’autres techniques pour l’affiner», a-t-il jugé, précisant qu’il aimerait désormais travailler avec de vrais cartilages pour limiter les effets secondaires, tels que les risques d’infection.

La prochaine étape pour ce spécialiste: faire pousser un nez dans le bras de ses patients.

Si cette prouesse est une première en Belgique, une équipe a déjà  tenté une opération similaire en 2012 aux États-Unis. Elle a été réalisée sur une patiente de 42 ans qui s’était vu amputer d’une partie de son oreille après un cancer.

Pour lui construire un nouvel organe, les médecins lui ont ainsi greffé du cartilage dans l’avant-bras avant de récupérer une oreille pleinement formée quatre mois plus tard.

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DÉCOUVERTE. Les plus anciennes traces de cancer sur un squelette de 4.200 ans


Le cancer est un fléau de notre époque, alors que de rares cas ont été relevés, il y a des milliers d’années. Pourquoi cette différence ? Nous vivons plus longtemps ? Notre mode de vie ? Ou les deux à la fois ?
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DÉCOUVERTE. Les plus anciennes traces de cancer sur un squelette de 4.200 ans

 

Vieux de 4.200 ans, le squelette de cette femme retrouvé en Egypte présente les plus anciennes traces de cancer jamais retrouvées. ©Ministère égyptien des Antiquités

Vieux de 4.200 ans, le squelette de cette femme retrouvé en Egypte présente les plus anciennes traces de cancer jamais retrouvées. ©Ministère égyptien des Antiquités

 

Par Hugo Jalinière

Des restes de 4.200 ans mis au jour dans le sud de l’Egypte ont révélé les plus anciennes traces de cancer jamais retrouvées jusqu’à présent.

 

Une équipe de chercheurs espagnols a mis au jour une momie vieille d’environ 4.200 ans présentant des traces d’un cancer du sein métastatique. Une découverte qui constitue la plus ancienne trace de cancer jamais retrouvé jusqu’à présent.

« L’examen des restes a révélé les séquelles typiques des dommages provoqués par la propagation d’un cancer du sein métastatique », a expliqué le ministre des Antiquités égyptiennes Mamdouh el-Damaty. 

Des restes découverts dans la nécropole de Qubbet el-Hawa, à l’ouest de la ville de Aswan au sud du pays, a détaillé le ministre.

Si de nos jours le cancer est bien l’une des causes principales de mortalité dans le monde, il est quasiment absent des découvertes archéologiques comparé aux traces d’autres maladies documentées par les archéologues. Une absence qui a longtemps fait penser que le cancer, véritable fléau du 21e siècle, était une pathologie spécifique à l’époque moderne.

Une idée à nouveau battue en brèche par cette découverte qui vient s’ajouter aux deux précédentes faites l’année dernière. Celle d’un squelette sibérien et d’un autre retrouvé sur le site archéologique de Amara West situé sur le Nil, au nord du Soudan. Là-aussi les analyses effectuées avaient révélé des traces de métastases très nettes.

Une des hypothèses pouvant expliquer le peu de traces de cancer retrouvées par les archéologues est que le cancer est une maladie du vieillissement. Or l’accroissement important de l’espérance de vie qui a coïncidé avec l’époque moderne a pu avoir un impact sur la forte augmentation du nombre de cancers recensés chaque année.

Les photos du squelette retrouvé au Soudan montrent très nettement les traces de la maladie :

Enterré il y a 3200 ans, le squelette Sk244-8 (c’est son nom) a été découvert dans sa position initiale par les archéologues de l’université de Durham. Trustees of the British Museum

Le squelette est le plus complet et le plus ancien découvert avec des traces évidentes de lésions cancéreuses. Trustees of the British Museum

Schéma du squelette détaillant les zones préservées ou affectées par le cancer. Les parties sombres sont celles qui sont restées saines. Les lésions ont été retrouvées dans les zones hachurées. Trustees of the British Museum

Vue générale et en détail de la clavicule gauche. Les flèches indiquent les lésions laissées par les tissus cancéreux. Trustees of the British Museum

Les lésions pathologiques relevées sur l’omoplate droite du squelette Sk244-8. Trustees of the British Museum

Les traces laissées par les métastases sont particulièrement bien visibles sur le sternum de Sk244-8. Trustees of the British Museum

Lésion destructrice située dans la 7e vertèbre thoracique. Dans le zoom, les flèches indiquent là aussi les débuts d’un reconstruction osseuse. Trustees of the British Museum

Sur ce tibia, les atteintes ont été causées post-mortem par des insectes, des coléoptères. Aucune reconstruction n’a donc pu être amorcée par l’organisme. Trustees of the British Museum

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Des organes plus vrais que nature grâce à l’impression 3D


L’imprimante 3D n’a pas fini de faire parler d’elle dans le domaine médical. Plus la technologie avance, plus il est possible de former des futurs chirurgiens à l’aide de l’imprimante et autre technologie pour rendre les organes plus vrais que nature avec une réalité semble-t-il déconcertante
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Des organes plus vrais que nature grâce à l’impression 3D

 

Un employé de Fasotec montre un foetus modélisé.... (PHOTO YOSHIKAZU TSUNO, ARCHIVES AGENCE FRANCE PRESSE)

Un employé de Fasotec montre un foetus modélisé.

PHOTO YOSHIKAZU TSUNO, ARCHIVES AGENCE FRANCE PRESSE

SHINGO ITO
Agence France-Presse
Tokyo

Incision au scalpel, suintement sanglant, rien de plus normal, si ce n’est que le poumon opéré n’est pas un vrai, mais un spécimen de formation pour les apprentis chirurgiens, organe plus vrai que nature créé grâce à l’impression en trois dimensions (3D).

Humide, doux, infecté de tumeurs et strié de vaisseaux sanguins, ce poumon ultra-réaliste n’est qu’un exemple de la bibliothèque d’organes sur étagère que propose une petite entreprise japonaise, objets destinés à parfaire les compétences des médecins sans sacrifier des patients.

«Ce modèle restitue la texture de l’organe et les saignements dans le but de faire réellement éprouver au praticien les conséquences de ses gestes», explique Tomohiro Kinoshita, fondateur de Fasotec, une société basée à Chiba, au sud-est de Tokyo.

Des armes aux pièces de voitures ou maisons, des prothèses aux oeuvres d’art, l’impression 3D est perçue comme une nouvelle révolution industrielle susceptible de transformer non seulement le secteur manufacturier, mais aussi notre vie quotidienne dans les prochaines années et décennies, de façon aussi spectaculaire qu’internet l’a fait récemment.

Ce type d’organe humide, qui sera utilisé en sessions de formation chirurgicale au Japon à compter du mois d’avril, n’est pas lui-même imprimé en trois dimensions.

Il est fabriqué à partir d’un moule qui, lui, est façonné avec cette technologie consistant à superposer des couches de résine ou autre matériau pour reconstituer une forme tridimensionnelle sur la base de données issues de l’image numérique d’un organe réel.

Les techniques de numérisation actuelles permettent de recréer un foie, un coeur ou un estomac dans les moindres détails.

Une résine sous forme de gel synthétique est injectée ensuite dans le moule issu de l’impression 3D.

En attendant les organes imprimés transplantables

Chaque organe n’est pas seulement une copie visuelle, mais a aussi la même masse que l’organe reproduit. La réponse au coup de bistouri est exactement identique, au point que c’en est «presque trop réaliste», aux yeux de Maki Sugimoto, un médecin qui a tâté l’objet.

«Le toucher est similaire à celui d’un vrai foie», assure le chirurgien qui enseigne aussi à l’école de médecine de l’université de Kobe, dans l’ouest du Japon.

«Non seulement les jeunes en formation, mais aussi les praticiens expérimentés peuvent tirer profit d’exercices avec ces reproductions», estime-t-il.

Comparés aux imitations utilisées jusqu’à présent, il n’y aurait pas photo, selon Toshiaki Morikawa, de l’université Jikei à Tokyo:

«Les modèles actuels sont trop simples, les détails de l’anatomie pas fidèlement restitués.»

Et l’évolution proposée par Fasotec n’est peut-être qu’une étape avant la recréation directement via l’impression 3D des organes eux-mêmes, non pas à partir de matériaux artificiels, mais de cellules, ce qui les rendrait alors fonctionnels et transplantables.

De nombreuses recherches sont en cours à travers le monde, du Japon aux États-Unis et à l’Angleterre, sur la «bio-impression» et «l’encre biologique» qui, constituée de cellules, pourrait effectivement permettre d’«imprimer» des tissus humains.

Dans les laboratoires spécialisés, on imagine qu’un jour il sera possible d’utiliser les cellules d’une personne pour recréer tout ou partie de ses organes abîmés et de les transplanter sans rejet par son système immunitaire.

«Considérant les progrès futurs en sciences de la vie, je pense que cette technologie est un domaine de recherche à approfondir vite», juge M. Morikawa.

En attendant, Fasotec a a priori le temps de profiter de son activité naissante. La société a commencé à accepter les commandes de vessies et urètres et reçoit déjà des demandes en provenance d’autres pays asiatiques.

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La fatigue chronique, une maladie biologique et non psychologique, selon une étude


Une percée qui pourrait enfin changer ceux qui souffrent de fatigue chronique pour avoir avec le temps de meilleurs traitement .
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La fatigue chronique, une maladie biologique et non psychologique, selon une étude

 

Woman sleeping in cafe | Jupiterimages via Getty Images

La fatigue chronique est une maladie biologique et non psychologique, qui peut être identifiée par des marqueurs dans le sang, selon une étude publiée vendredi, qui nourrit l’espoir de mieux la traiter.

Cette découverte constitue « la première preuve physique solide » que ce syndrome est « une maladie biologique et non un désordre psychologique » et que la maladie comporte « des étapes distinctes », affirment les auteurs de cette recherche de la Mailman School of Public Health, à l’université Columbia.

L’étude est publiée dans le journal Science Advances.

Sans cause ni traitement connus, le syndrome de la maladie chronique –connu sous le nom d’encéphalomyélite (ME/CFS)– a longtemps laissé les scientifiques perplexes.

Il peut provoquer une fatigue extrême, des maux de tête, des difficultés de concentration et des douleurs musculaires.

« Nous avons maintenant la confirmation de ce que des millions de gens atteints de cette maladie savaient: la ME/CFS n’est pas psychologique », affirme Mady Hornig, professeur associé en épidémiologie à la Mailman School et principal auteur de l’étude.

« Nos résultats devraient accélérer le processus pour établir un diagnostic (…) et découvrir de nouveaux traitements en se concentrant sur ces marqueurs sanguins », se félicite-t-elle.

Les chercheurs ont testé les niveaux de 51 marqueurs du système immunitaire dans le plasma de 298 malades et de 348 personnes en bonne santé.

Ils ont découvert que le sang des patients atteints de la maladie depuis trois ans ou moins comportait des niveaux plus élevés de molécules nommées cytokines.

En revanche, le sang des patients ayant contracté la maladie depuis plus de trois ans ne présentait pas ce niveau de cytokines.

« Le lien semble inhabituellement fort avec une cytokine appelée +interferon gamma+, liée à une fatigue qui suit beaucoup d’infections virales », selon l’étude.

Cependant les niveaux de cytokine n’expliquent pas la gravité des symptômes, qui fluctuent selon les jours. Les malades souffrent certains jours et d’autres jours pas du tout.

« On dirait que les malades atteints de ME/CFS sont frappés de plein fouet par les cytokines jusqu’à la troisième année environ. A ce moment-là le système immunitaire montre des signes d’épuisement et les niveaux de cytokine chutent », explique Mme Hornig.

Cette découverte pourrait soutenir la théorie selon laquelle la maladie frapperait des patients vulnérables qui contractent un virus commun comme celui d’Epstein-Barr, à l’origine des mononucléoses, et qui ne parviennent pas à s’en remettre.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ►Tout ce que vous devez savoir sur les tendances santé les plus farfelues de 2015


Des tendances santés, dont certains sont connus depuis plusieurs années, mais il y a quelqu’une qui sont à mon avis, douteuses.
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Tout ce que vous devez savoir sur les tendances santé les plus farfelues de 2015

 

 

Il y a quelques années, si vous aviez dit à quelqu’un que vous buviez du charbon de bois, que vous alliez dans un «rave» à 7 heures du matin ou que vous vous nourrissiez de bouillon d’os, on vous aurait probablement pris pour un fou.

Et pourtant, aujourd’hui, ces activités sont considérées comme étant tout à fait «santé» par certains individus.

Nous ne pouvons garantir que les tendances qui suivent sont là pour rester. Mais pour le moment, elles semblent avoir la cote!

Le café au beurre

coffee

L’entrepreneur Dave Asprey a inventé le «Bulletproof Coffee», le «café pare-balles», en 2009. La recette officielle comprend des grains de café légèrement moulus, 2 cuillers à soupe de beurre non salé et 1-2 cuillers à soupe d’huile TCM.

Le «Bulletproof Coffee» fournirait apparemment de l’énergie pour une journée entière, et ce, aussi bien au corps qu’à l’esprit.

Le Dr. Donald Hensrud est toutefois sceptique, surtout que l’on recommande de prendre la boisson haute en calories et en gras saturés au lieu d’un déjeuner normalement constitué.

La farine de grillons

crickets

Des grillons pulvérisés en une poudre farineuse.

La farine de grillons est utilisée dans la concoction de barres nutritives, de desserts et plus encore.

Les grillons sont remplis de fer, de vitamine B12 et de protéines et contiendrait autant de calcium qu’un verre de lait.

S’il est préférable de continuer de prendre ses protéines d’animaux comme le saumon et le poulet, le Dr. Donald Hensrud confirme que la farine de grillons est effectivement riche en la matière, en plus d’être beaucoup plus écologique ainsi qu’une bonne initiative pour le développement durable.

Un facial pour le moins… unique

snails

Certaines personnes laissent des escargots se promener partout sur leur visage durant des séances de 45 minutes.

Le mucus de ces bestioles contiendrait des nutriments et des antioxydants qui contribueraient à conserver un visage d’apparence jeune.

Les dermatologues sont toutefois beaucoup moins emballés, avançant que les effets de ce facial pour le moins particulier – et assez dispendieux – seraient d’assez courte durée.

Les «raves» matinales

parties

Certains individus font désormais la fête à 7 heures du matin. Ils ont remplacé l’alcool et la drogue par du café et des jus d’herbe de blé.

L’expérience est vivifiante. Les gens font la fête, rencontrent de nouvelles personnes et font du cardio au rythme d’une musique d’enfer. Le tout sans la gueule de bois.

C’est une bonne façon de bouger et de décompresser pour les salariés qui travaillent de longues heures et ne peuvent se permettre trop d’écarts de conduite.

L’huile de noix de coco

coconut oil

Certaines personnes ont commencé à mettre de l’huile de noix de coco dans leur café, et ça ne s’arrête pas là. L’huile est aussi utilisée comme démaquillant, pour faire la cuisine et on la retrouve même dans certaines recettes de smoothies.

Pourquoi un tel engouement? L’huile de noix de coco est une bonne source de bon cholestérol, d’antimicrobiens et d’antioxydants.

Les experts précisent toutefois que des recherches plus approfondies devront être menées pour confirmer ou infirmer le statut d’«aliment miracle» que certains donnent déjà à l’huile de noix de coco.

Les vacances «crossfit»

crossfit

Si l’idée de sauter sur des boîtes et de soulever des poids massifs fait votre bonheur, les vacances «crossfit» sont faites pour vous.

Croisières, tourisme, retraites, qui n’aimerait pas revenir de vacances plus en forme et en santé?

Si vous êtes adeptes de «crossfit», vous serez comblé. Mais soyez toujours vigilent. Cette tendance est à l’origine de bien des blessures.

Le bouillon d’os

broth

Ce bouillon est fait d’os de volaille, de bœuf et de poisson bouillis jusqu’à l’éclatement. La préparation peut prendre jusqu’à 48 heures.

La consommation de bouillon d’os permettrait d’avoir des cheveux plus brillants, une meilleure digestion en plus de réduire les douleurs articulaires et les brûlures d’estomac.

Certains experts doutent que le bouillon d’os soit plus bénéfique qu’un bouillon ordinaire, mais il est certainement bon pour la santé. Le bouillon d’os est une bonne source de collagène, une protéine bénéfique autant pour les os que la peau et les articulations.

Le charbon actif

charcoal

Des individus boivent et prennent des capsules de charbon actif, une substance un peu différente de ce que vous mettez habituellement dans votre barbecue.

Les adeptes croient que le charbon actif est idéal pour désintoxiquer l’organisme, que vous ayez trop bu ou trop mangé ou pour simplement avoir un regain d’énergie.

Le Dr. Donald Hensrud n’est pas du tout enthousiaste face à cette tendance, car l’organisme a déjà la capacité de se purifier lui-même.

Renouer avec la nature

nature

L’idée est de renouer avec votre «homme des cavernes intérieur». C’est la chasse, la cueillette, passer beaucoup de temps au soleil et s’abreuver directement de sources naturelles.

Les gens se tournent vers ce concept pour échapper au rythme de vie auquel nous nous sommes accoutumés, nous obligeant à passer beaucoup trop d’heures devant un écran, sous un éclairage artificiel et à nous empiffrer de malbouffe.

Les résultats dépendent de votre niveau d’implication. Certaines personnes ont carrément quitté la ville pour vivre plus près de la nature.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»


On a tous fait cette réflexion sur l’argent destinée à l’exploration spatiale. Moi aussi à certains moments comme le projet de Mars One que je trouve pour le moment, peut-être possible un jour, mais pour le moment, il y aurait d’autres priorités. Cependant, il est clair que personne ne voudrait se passer de son téléphone portable, son ordinateur, sa calculatrice à énergie solaire, les micro-ondes, et encore bien des choses dans divers domaines, qui pourtant, ont été possible grâces aux explorations spatiales
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«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»

«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»

Jean-Pierre Urbain

«Explorer l’espace, quel beau gaspillage. Imaginez tout ce que l’on pourrait faire avec cet argent dilapidé pour visiter des comètes qui puent et des planètes froides et désertiques.»

Ce sont des propos que l’on entend fréquemment.

Même les jeunes, en classe, se font les porte-paroles des adultes de leur entourage.

Mais de quoi en retourne-t-il?

D’abord la question de l’argent.

Regardons cela d’un peu plus près.

Le budget militaire des É.-U. est d’environ 20% des dépenses totales du pays. Le budget de la NASA est d’à peine un demi-pour cent (0,5%). Le Canada consacre 8% de ses dépenses à la Défense et l’Agence spatiale canadienne ne reçoit 0,14%.

Ce qui veut dire qu’en moyenne les dépenses militaires américaines coûtent à un Américain 6,40$ par jour et l’exploration spatiale 15 cents. Au Canada, chacun d’entre nous, en moyenne, paye chaque jour 1,60$ pour l’armement et 3 cents pour les activités spatiales. Si on devait récupérer des argents quelques parts, pour des causes humanitaires, c’est bien du côté militaire qu’il faudrait gruger. Les dépenses consacrées à l’exploration spatiale, au-delà de la découverte, engendrent de nombreuses retombées qui profitent à l’humanité dans son ensemble.

Les retombées

J’ai dressé une liste sommaire de ces retombés (économiques et pratiques) de l’exploration spatiale. De l’argent, ne l’oublions pas dépensé sur Terre.

Guidage des véhicules

Le GPS (Global Positionning System) est un système de navigation par satellite. Développé à la fin des années 1970, il mesure à tout moment et n’importe où sur la surface du globe les coordonnées (latitude, longitude et altitude) du porteur d’un appareil de réception.

De nos jours, le système GPS est utilisé pour le guidage automobile, la régulation du trafic des bus, du transport ferroviaire, de la navigation maritime et de la téléphonie mobile. Les services d’Urgences-santé et les pompiers abrègent leur temps de déplacement grâce aux informations précises de localisation du système GPS.

Couverture de survie

En 1960, les Américains mettent en orbite le ballon satellite Echo 1. Son but: réfléchir des ondes radio entre deux continents. Le ballon est recouvert d’un film de plastique aluminisé en Mylar, un isolant thermique. Aujourd’hui, ce matériau est le principal composant des couvertures de survies aux reflets dorés et argentés.

Les freins des trains à haute vitesse

Les composites en carbone utilisés pour les tuyères des propulseurs d’appoint des fusées entrent aujourd’hui dans la fabrication des disques de freins aux performances inégalées.

On retrouve ces disques sur nos voitures, augmentant d’autant la sécurité des déplacements.

Des textiles ignifugés

Mise au point d’un textile pare-flamme en fibres de Kevlar pour protéger les astronautes des effets calorifiques et des rayonnements thermiques. On utilise ces textiles dans l’équipement des pompiers.

Les ballons gonflables, les airbags

Cette technologie déclenchant le gonflage d’un ballon situé sous le tableau de bord du conducteur d’une voiture est née des systèmes spatiaux. On utilise cette technologie pour l’atterrissage de robots sur Mars (Sojourner, Spirit, Oportunity, Beagle2).

Le téléphone mobile

Le téléphone mobile via les relais satellites permet de contacter n’importe qui, n’importe où, même dans des zones géographiquement isolées.

La médecine à distance

Grâce aux communications par satellites, des spécialistes pourront à distance venir en aide à des médecins des régions éloignées et permettre efficacement d’établir des diagnostics précis et éclairés.

Simulateurs cardiaques

La mise au point de simulateurs cardiaques informatisés découle directement du développement des capteurs fixés aux astronautes pour observer l’évolution de leur métabolisme.

Nouvelles molécules pharmaceutiques

Les études sur la croissance des cristaux de protéines permet de mieux comprendre les interactions entre leurs différentes composantes, et permet de développer des médicaments plus efficaces, comportant moins d’effets secondaires pour le traitement des maladies telles le diabète, le cancer du sein, de la prostate. La recherche, entre autres sur les protéines, aidera à protéger les récoltes contre les maladies ou à atténuer la résistance des bactéries aux antibiotiques.

Imagerie médicale

On utilise l’effet Doppler pour mesurer la vitesse de circulation du sang dans les vaisseaux.

D’autres techniques comme la résonance magnétique, dérivée de l’imagerie spatiale, ont contribué à l’évolution des images médicales. La résonance magnétique a énormément bénéficié des progrès de l’imagerie spatiale.

Étude de l’évolution osseuse

Après quelques semaines dans l’espace, les os des astronautes s’affaiblissent. Ils sont comparables à ceux des personnes soufrant d’ostéoporose. En observant cette dégénérescence sur une courte période de temps, on peut bien comprendre le phénomène et développer des médicaments ou des traitements pour les personnes souffrant de cette cruelle maladie. Fort heureusement pour les astronautes, la détérioration osseuse est réversible. Quelques semaines après leur retour sur terre, leurs os sont revenus à leur état normal.

Recherche sur les protéines

Ces recherches effectuées dans l’espace pourront aider à protéger les récoltes contre les maladies ou atténuer la résistance des bactéries aux antibiotiques.

La météo

Les premiers satellites de prévision météorologique ont été lancés en 1960. Ils photographient les nuages, repèrent les cyclones, mesurent la température de l’atmosphère et la vitesse des vents. Ils contribuent à alerter les populations des zones que visiteront les tornades ou les cyclones et contribuent ainsi à sauver de nombreuse vies.

Satellites agricoles

Une gamme de capteurs opérant sur des longueurs d’onde judicieusement choisies permet d’identifier la végétation de façon sûre.

Cartographie

Les cartes géographiques établies à l’aide des photos satellites font apparaître de nombreuses formations dont les géographes ignoraient l’existence.

Recherche de l’eau

Repérer en infrarouge les courants souterrains.

La neige

Évaluer l’épaisseur des précipitations selon une échelle de brillance.

Balise de détresse Sarsat

Système de repérage des bateaux ou un avion en détresse initié en 1982. Ce système est le résultat de la collaboration du Canada, de la France, des États-Unis et de la Russie. Des centaines de milliers de balises de détresse équipent avions et navires de par le monde.

Des centaines de chaînes télévision

Des paraboles familiales permettent de capter des signaux satellites en provenance de la planète entière.

Dans la cuisine

À l’origine, le Teflon a été inventé pour protéger les satellites des différents chocs dans l’environnement spatial. Aujourd’hui, personne ne peut se passer de ces poêles ou casseroles à revêtement antiadhésif.

Les couches-culottes

Pour satisfaire des besoins naturels, les premiers cosmonautes étaient revêtus de combinaisons incluant des matériaux absorbants. Les entreprises de couches-culottes s’en sont inspirées pour protéger les fesses des bébés.

Le Velcro

Qui ne connaît pas le Velcro? Un système de fermeture composé de deux rubans qui peuvent s’agripper ensemble par contact. Bien qu’antérieur à l’exploration spatiale, le velcro a été rendu célèbre dans l’espace.

Les fauteuils roulants

Grâce aux matériaux composites développés pour la construction des engins spatiaux, le poids des fauteuils s’est allégé, passant de 50 kilos à 12 kilos.

Nouveaux alliages

On développe toutes sortes de nouveaux alliages pour construire des engins spatiaux. Ces alliages allient légèreté et robustesse. On les retrouve ensuite un peu partout dans nos automobiles, dans les appareils électroménagers, dans la composition de nos maisons.

Procédures de gestion nouvelles

Le programme Apollo nécessita la mise au point de concept de gestion novateur. Des milliers d’entreprises furent mises à contribution pour produire les différentes composantes. Il était crucial que toutes ces pièces soient prêtes à temps et livrées au bon endroit, intactes. La gestion de toutes ces activités disparates et réparties sur une très grande zone géographique a nécessité le développement d’outils de gestion fiables et performants. À titre d’exemple, les pieds des LEMS lunaires, avec des équipages, ont été fabriqués en banlieue de Montréal et ont été livrés conformes aux spécifications juste à temps.

Les outils sans fil

Tournevis, perceuse, couteau électrique, tous ont pour «parents» les outils qui servent à travailler en impesanteur. Au cours des sorties dans l’espace, les astronautes utilisent des équipements alimentés par des piles rechargeables. Pas de fil!

Les calculatrices de poche

Ces précieux assistants de la vie de tous les jours sont le résultat de la miniaturisation des appareils spatiaux. De plus celle qui fonctionne à l’énergie solaire profite des recherches déployées pour alimenter en énergie les véhicules spatiaux.

Les ordinateurs

Les ordinateurs à la maison ou en classe sont des milliers de fois plus puissants que ceux qui ont dirigé les hommes vers la Lune et les ont ramenés sains et saufs sur Terre. Nos maisons sont maintenant remplies de petits ordinateurs destinés à nous faciliter la vie ou à nous divertir. Cuisinières électriques, laveuses, téléviseurs, magnétoscopes, consoles de jeux contiennent de minuscules «puces» qui règlent leurs bons fonctionnements.

Les manette de jeux

Les manettes de jeu découlent directement des dispositif de contrôle des engins spatiaux.

Les détecteurs de fumée

Les détecteurs de fumée ont d’abord été mis au point pour les vols spatiaux habités.

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Kaspersky: voici de quoi le monde sera fait en 2045


La technologie avance à pas-de-géant pour le meilleur ou pour le pire ? Si tout est informatisé que deviendrons-nous en cas de panne générale ? Que feront ceux qui travaillent dans certains domaines qui sont remplacés par des robots ? Même si la vie des hommes et des femmes est plus longue, il y auraient plus de pauvres ?
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Kaspersky: voici de quoi le monde sera fait en 2045

 

Kaspersky: voici de quoi le monde sera fait en 2045

Photo Fotolia

L’éditeur de solutions antivirus Kaspersky s’est livré à une projection 30 ans dans le futur, dans un monde rempli de robots et à l’espérance de vie prolongée pour les hommes.

Les experts de Kaspersky Lab prévoient qu’une multitude de robots se chargera de la quasi-totalité des tâches lourdes et répétitives, les êtres humains travaillant à perfectionner leurs logiciels.

Sans surprise, la production de certains objets ne sera plus nécessaire, des imprimantes 3D s’en chargeant au moindre besoin, qu’il s’agisse de vaisselle, de linge ou encore de briques pour une future maison.

De leur côté, les habitations deviendront intelligentes, la plupart de leurs éléments de confort étant entièrement automatisés grâce à leurs logiciels domotiques, qu’il s’agisse de gérer la consommation et le ravitaillement en énergie, en eau, en nourriture et autres fournitures.

LE PC DISPARAÎTRA

Au final, le plus surprenant dans ces prévisions est la disparition annoncée de l’ordinateur, du moins dans sa forme actuelle. Il devrait en effet être supplanté par une gamme complète d’appareils intelligents, remplissant chacun l’une des fonctions des PC classiques. Kaspersky prend l’exemple de l’analyse financière, réalisée par un serveur piloté à distance par l’entreprise concernée.

Dans le domaine médical, des nano-robots pourraient être ingérés directement dans le corps afin de diffuser des médicaments vers les cellules malades ou même effectuer des actes de microchirurgie. De plus, les organes artificiels et les prothèses à commande électronique devraient se démocratiser, leur implantation chirurgicale devenant monnaie courante.

Enfin, des capteurs surveilleront en permanence la santé des personnes et transmettront leurs mesures à un espace de stockage dématérialisé, accessible aux personnels de santé. Avec toutes ces projections, Kaspersky s’attend à un allongement sensible de l’espérance de vie.

L’envers du décor verra aussi apparaitre toute une population d’opposants aux évolutions technologiques et au développement des maisons intelligentes et autres automatismes programmés. Les plus extrêmes refuseront même toute idée d’identité numérique.

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Mon chat, mon thérapeute


De plus en plus, on s’aperçoit de l’importance des animaux dans nos vies. Ils sont des anti-stress, aide a l’estime de soi, à l’apprentissage et certains d’entre eux, sans vraiment savoir comment ils font, sont capable de détecté des crises d’épilepsie ou autres maladies. Les animaux nous rendent des multiples services, mais nous devrions aussi les respecter
Nuage

 

Mon chat, mon thérapeute

 

Ce pourrait tout aussi bien être un chien, un cheval, un lapin… Non seulement nos animaux de compagnie nous rendent heureux, mais ils sont aussi bénéfiques pour notre santé.

Pendant que je pitonne sur le clavier de mon ordinateur, ma chatte se lèche les pattes en ronronnant. Selma est heureuse installée le plus près possible de ma petite personne. Elle me suit partout dans la maison, répond à mes questions par une sorte de roucoulement et, la nuit, ronfle à côté de mon lit. Sa présence me calme, son affection me touche, ses manies me font rire. Sans ma bibitte à moustaches, ma vie ne serait pas la même.

Et, surprise, depuis qu’elle vit sous mon toit, ma tension artérielle est revenue à la normale. Pourtant, rien n’a changé dans mes habitudes de vie. Qu’est-ce que vous dites de ça, docteur ?

Il y a 30 ans, on m’aurait ri au nez. Mais, depuis, plusieurs études ont démontré que partager sa vie avec un animal fait diminuer la pression artérielle, abaisse le taux de gras sanguin et apaise le rythme cardiaque. Chez les femmes, ces bienfaits seraient encore plus importants à partir de 40 ans !

Tout a commencé en 1980, par une enquête sur la survie après un infarctus. En posant des questions à des patients, une chercheuse de l’Université du Maryland a découvert que ceux qui possédaient un ami à quatre pattes vivaient plus longtemps que les autres. Différentes recherches ont suivi. Aujourd’hui, l’American Heart Association reconnaît que les animaux de compagnie peuvent nous aider à réduire nos risques de troubles cardiovasculaires.

Il y a plus. Leurs propriétaires visitent le médecin de 15 % à 20 % moins souvent, selon une vaste enquête menée en 2004 en Chine, en Allemagne et en Australie. On ignore si tous ces gens sont réellement en meilleure santé ou si leurs bêtes leur font oublier leurs bobos. Mais les chiffres sont là.

Aujourd’hui, partout dans le monde, de très grandes universités étudient les relations entre l’humain et l’animal, de même que leurs effets sur la santé. Mieux : dans certains centres de soins, chiens, chats, chevaux, oiseaux et poissons permettent de réconforter de grands malades, de distraire des personnes âgées ou d’aider des enfants atteints de problèmes d’apprentissage ou de comportement. Et ça marche.

Moins de stress… et plus d’amour

Une des explications possibles, c’est que nos amis à poil et à plumes calment le stress et l’anxiété. En présence d’un chien au comportement amical, notre taux de cortisol diminue, notre cerveau émet des ondes liées à la relaxation et nos hormones de bien-être augmentent. Les propriétaires d’animaux – et leurs enfants – auraient une meilleure estime de soi, seraient plus sociables et moins préoccupés, selon une enquête menée en 2011 par l’Université de Miami.

« Les animaux nous procurent un amour inconditionnel, sans jamais nous juger »,  explique la Dre Sandra Barker, directrice du Centre sur les interactions humaines et animales de l’Université de Virginie.

Depuis plus de 20 ans, la psychiatre étudie la puissance du lien qui unit l’homme et la bête. Selon l’une de ses recherches, le tiers des personnes qui vivent avec des animaux se sent plus proche d’eux que des membres de sa propre famille !

Fido et Minet rempliraient-ils un vide que les humains n’arrivent pas à combler ?

Le comportementaliste félin Daniel Filion le croit. « Leur fidélité nous procure un sentiment de sécurité bien particulier », affirme-t-il.

Au retour du travail, les trois quarts de ceux qui ont un animal de compagnie sont d’ailleurs accueillis par ce dernier et non par leur conjoint,  selon l’American Animal Hospital Association.

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Dans la tête de Fido

Jusqu’à tout récemment, la psychiatre Sandra Barker emmenait son chien H.I. quand elle visitait ses patients au Centre médical de l’Université de Virginie.

« Il percevait leur détresse, raconte-t-elle  Si l’un d’entre eux semblait déprimé, H.I. s’assoyait tout près de lui et posait son museau sur le pied du malade. Dans le cas contraire, il gardait une certaine distance, tout en restant amical. »

Mis à part les canidés, d’autres animaux font de très bons thérapeutes, comme les chats, qui excellent auprès des personnes âgées et des patients atteints d’alzheimer.

« Lors de visites en CHSLD, ils se contentent de ronronner sur les genoux des résidants, raconte Daniel Filion.  Et pourtant… Des patients aphasiques se mettent à rire ou à pleurer, comme si le chat réveillait des émotions profondes qui vont au-delà du langage. »

Les animaux sentent-ils ce que nous éprouvons ? N’importe quel propriétaire de chien ou de chat répondra que oui.

« Nous devons rester humbles, précise Daniel Filion. Nous savons comment ils réagissent à certains stimulus, mais nous ignorons ce qu’ils ressentent vraiment. »

Cependant, une certaine réciprocité existe entre l’humain et l’animal. C’est ce qu’a prouvé en 2000 un chercheur d’Afrique du Sud, le Dr Johannes Odendaal, du Life Sciences Research Institute : quand un chien et son propriétaire sont ensemble, les hormones de bien-être, comme l’ocytocine, liée à l’attachement, grimpent chez les deux espèces.

Ce n’est toutefois pas vrai pour le cortisol. Si l’hormone de stress diminue chez l’humain, elle demeure élevée chez le chien. Nous réconforter représente peut-être un fardeau…

Un sixième sens ?

On a souvent entendu parler de ces toutous qui reniflent une partie du corps de leur maître sans raison apparente, jusqu’au moment où un cancer est découvert à cet endroit précis. S’agit-il de facultés extrasensorielles ? En fait, les experts savent depuis une quinzaine d’années que les cancers du poumon, du sein, de la prostate et de la peau dégagent des composés volatiles que Fido est en mesure de détecter. Les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont prouvé qu’un chien pouvait déceler, parmi plusieurs échantillons de sang, ceux qui contenaient des cellules cancéreuses.

Est-il possible que ce « flair » dépasse le sens de l’odorat ? En 2000, le British Medical Journal rapportait que le tiers des chiens vivant avec des diabétiques avait réveillé ces derniers durant la nuit parce qu’une grave hypoglycémie mettait leur vie en danger. Le phénomène s’est aussi produit avec des chats. Par ailleurs, l’Université de Floride publiait en 2003 une étude sur des chiens capables de pressentir les crises d’épilepsie. Mais on ignore encore de quelle façon…

Les bêtes peuvent percevoir des mouvements et des spasmes musculaires très subtils, selon le vétérinaire français Philippe de Wailly, auteur d’une dizaine de livres, dont Le sixième sens des animaux (J’ai lu), un best-seller mondial.

« Souvent, elles savent avant nous ce qui est en train de nous arriver »,  précise-t-il.

L’histoire la plus connue, c’est celle du chat Oscar. Dans un centre de soins pour personnes âgées du Rhode Island, ce félin bien spécial va toujours se blottir auprès de ceux qui vont mourir. Et il ne se trompe jamais. À plusieurs reprises, alors qu’un résidant était considéré comme agonisant, Oscar choisissait plutôt de s’installer près d’un autre patient, en apparence bien-portant. Et c’est celui-là qui décédait deux heures plus tard. L’histoire a été publiée en juillet 2007 dans le New England Journal of Medicine et a fait l’objet de reportages dans le monde entier.

Le vétérinaire belge Joël Dehasse relate dans ses livres les histoires étonnantes dont il a été témoin. Comme celle de ce toutou dont le propriétaire est décédé et qui a retrouvé la tombe de son maître sans l’aide de personne.

« Il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre sur les aptitudes insoupçonnées des animaux », souligne le spécialiste

Il s’inquiète d’ailleurs du sort de nos thérapeutes à quatre pattes.

« Sur Google, on trouve de multiples photos prises lors de visites auprès de malades, dit-il. Sur plusieurs d’entre elles, on voit que le chien détourne la tête : c’est sa façon de demander la fin d’une interaction. Or personne ne s’en soucie. Les animaux nous donnent beaucoup, alors il faut respecter leurs limites… »

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Sommes-nous bons pour nos animaux ?

Le Québec détient un triste record : celui des abandons d’animaux en Amérique du Nord. Chaque année, nous jetons à la rue quelque 500 000 petits compagnons à poil. La majorité sont des chats, parce qu’on croit – à tort – qu’ils vont mieux se débrouiller dans la nature.

« L’adoption, c’est un engagement à long terme qui implique des responsabilités, explique le comportementaliste félin Daniel Filion Si vous aimez les bêtes, mais n’avez pas le temps de vous en occuper, pourquoi ne pas vous rendre dans un endroit où vous pouvez les fréquenter, comme le Café Chat L’Heureux ? »

Situé sur le Plateau, à Montréal, l’endroit permet de prendre une bouchée tout en jouissant de la présence des félins.

Lire avec un lapin

Chien, lapin, cochon d’Inde, hérisson… À la clinique Un museau vaut mille mots, à Terrebonne, dans Lanaudière, toute une ménagerie aide les enfants – et les adultes –souffrant de troubles du langage, de difficultés en lecture ou de problèmes de comportement. Ces petites bêtes sont bien sûr adorables, mais comment peuvent-elles aider en lecture ?

« Lire à voix haute devant un animal est moins intimidant que devant un adulte, explique la directrice, Annie Provencher. L’enfant ne se sent pas jugé. »

Et puis, la chienne Lili peut porter un manteau muni de poches qui contiennent des mots à lire. Ou encore, Trompette le lapin est capable de retourner des petits couvercles sous lesquels se cachent des lettres… Tous les animaux appartiennent aux zoothérapeutes du centre, qui en prennent bien soin.

Au Québec, ils sont plus de 200 à travailler en ce sens.

« La zoothérapie est une intervention dirigée par un professionnel formé, avec un animal sélectionné et entraîné. Il faut la distinguer de la visite animalière, effectuée par un bénévole et son animal, qui apporte du plaisir et du réconfort, mais qui ne constitue pas une intervention thérapeutique », précise Mélanie Legrand, de la Corporation des zoothérapeutes du Québec

 

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La pharmacie dans l’assiette


C’est une constatation intéressante quand l’alimentation peut faire la différence pour la santé et qu’il pourrait diminuer la consommation de médicaments, Malheureusement, c’est le profit avant tout
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La pharmacie dans l’assiette

« Les gens sont nourris par l’industrie alimentaire, qui ne s’intéresse pas à la santé, et dont soignés par l’industrie pharmaceutique, qui ne s’intéresse pas à l’alimentation. »

Wendell Berry (médicament pesticides dans un champs)

Rétrospective : 12 événements qui ont marqué la science en 2014


Rétrospective : 12 événements qui ont marqué la science en 2014

 

L’humanité atterrit sur une comète, la cigarette électronique gagne en popularité et le plastique envahit le Saint-Laurent. Notre rétrospective scientifique de l’année 2014.


MISSION ACCOMPLIE POUR ROSETTA

La mission Rosetta est sans conteste la prouesse scientifique de l’année. Maintenue en hibernation depuis son lancement il y a 10 ans, la sonde se réveille en janvier afin de s’approcher de la comète Tchouri, où elle larguera en novembre le robot Philae. Celui-ci ne réussira toutefois pas à s’ancrer dans le sol de l’astre. Philae mènera quand même pendant deux jours une série d’expériences destinées à mieux comprendre la formation du système solaire.

Photo : ESA/Impression artistique


COMMOTIONS : JEUNES CERVEAUX EN PÉRIL

Le football est la passion de milliers de jeunes Québécois. C’est aussi un sport où le risque de commotions cérébrales est très élevé, autant sinon plus que le hockey. L’émission Enquête révèle en janvier que ni le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) ni Football Québec – les deux organismes chargés d’encadrer les jeunes – n’ont la moindre idée du nombre de commotions que les joueurs subissent. L’émission montre également que même si les écoles sont censées les déclarer, le RSEQ n’emploie aucun responsable de la sécurité. – ICI.radio-canada.ca/commotions


DIRECTION MARS (ORION ET MARS ONE)

L’intérêt de l’humanité pour la planète voisine de la Terre ne se dément pas. Le début de l’année marque aussi le lancement de Mars One, un projet dont l’objectif est d’envoyer un équipage de quatre personnes tous les deux ans vers Mars, le premier groupe devant arriver en 2025. Quatre Québécois participent au projet, qui se voudra aussi une téléréalité. Plus sérieusement, la NASA réussit en décembre le premier test de la capsule Orion, qui devrait envoyer des humains sur Mars en 2030

Photo : NASA/Impression artistique


LA NOUVELLE COQUELUCHE DES FUMEURS

En 2014, la cigarette électronique fait un tabac au Québec et au Canada. Au-delà de sa popularité grandissante, un débat s’amorce sur l’innocuité et l’efficacité de cette nouvelle façon de réduire la dépendance aux produits du tabac.

Photo : iStockphoto


LE BIG BANG RETRACÉ

Des physiciens américains révèlent en mars la première détection directe des ondes gravitationnelles primordiales, c’est-à-dire les toutes premières secousses du big bang qui a marqué la naissance de l’Univers. Cette découverte est considérée comme une avancée majeure en physique.

Photo : iStockphoto


DU SANG JEUNE POUR RAJEUNIR

En mai, des chercheurs ont démontré que du sang de jeunes souris, ou même juste un facteur de ce sang connu sous le nom de GDF11, peut rajeunir les muscles et le cerveau de souris âgées. Cette découverte a conduit à un essai clinique dans lequel des patients atteints de la maladie d’Alzheimer reçoivent du plasma de jeunes donneurs. Photo: iStockphoto


DES MINIROBOTS QUI AGISSENT COMME DES FOURMIS

En août, des chercheurs américains de l’Institut Wyss de l’Université Harvard annoncent la création des Kilobots, des minirobots inspirés des abeilles et des fourmis capables de s’auto-organiser. Les minuscules engins sont en mesure de communiquer entre eux et de se rassembler pour créer des formes particulières, comme des étoiles de mer.

Photo : Science/Mike Rubenstein


MANIPULER LA MÉMOIRE

En utilisant l’optogénétique, une technique qui manipule l’activité des neurones à l’aide de rayons lumineux, des chercheurs ont montré en août qu’ils pouvaient manipuler spécifiquement des souvenirs chez la souris. Dans leurs expériences où ils effaçaient des souvenirs existants et en implantaient d’autres faux, ils sont allés jusqu’à changer le contenu émotionnel d’un souvenir chez la souris de bon en mauvais et vice-versa.

Photo : iStockphoto


LA MALADIE DE LYME GAGNE DU TERRAIN AU QUÉBEC

Présente dans plus de 65 pays, la maladie de Lyme fait son entrée au Québec depuis quelques années. En octobre, l’émission Découverte dresse un portrait de la situation et montre que la maladie gagne sans cesse du terrain grâce à une tique et à une souris. ICI.Radio-Canada.ca/lyme


LE PLASTIQUE ENVAHIT LE SAINT-LAURENT

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill a découvert une nouvelle source de pollution dans le fleuve Saint-Laurent : des microbilles de plastique. Les chercheurs en ont trouvé en grande concentration dans les sédiments du grand fleuve. L’émission Les Années lumière consacre un reportage à cette réalité en octobre. 


LA PEUR EBOLA

Encore inconnue du public il y a peu de temps, la maladie ou la fièvre d’Ebola devient, en 2014, « le » grand sujet de santé, déclenchant l’inquiétude, sinon la panique quand on la voit sortir d’Afrique, où elle avait toujours été confinée depuis sa découverte, au Congo, en 1976. La communauté scientifique est interpellée et accélère des essais de médicaments prometteurs, comme le ZMapp, et de vaccins, dont l’un a été mis au point au Canada. – ICI.Radio-Canada.ca/ebola


LE CLIMAT À L’HEURE DE LIMA

La 20e conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, réunie à Lima au Pérou en décembre, approuve les éléments de base d’un futur traité mondial sur le climat, qui devra être conclu à la conférence de Paris fin 2015. En novembre, les États-Unis et la Chine avaient annoncé leur intention de mener conjointement un projet sans précédent de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Photo : iStockphoto ICI.Radio-Canada.ca/climat

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