La momification, un procédé plus ancien qu’on ne le pensait


L’étude d’une momie exposée au musée à Turin en Italie vient changer l’histoire de la momification. Il semble en effet que la momification soit connue 1 000 plutôt.
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La momification, un procédé plus ancien qu’on ne le pensait

 

Des visiteurs observent la momie en position foetale.

Cette momie du Musée égyptien de Turin a permis de découvrir que le procédé de momification est bien plus ancien qu’on le croyait. Photo prise le 31 mars 2015. Photo : The Associated Press/Antonio Calanni

 

Des chercheurs ont débusqué dans un musée de Turin une momie égyptienne embaumée artificiellement montrant que le procédé de momification est bien plus ancien – d’un bon millénaire – qu’on ne le pensait jusqu’ici.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Une bonne dose d’huile végétale ou de graisses animales, un brin de résine de conifère chauffée, quelques extraits de plante aromatique et un peu de sucre végétal : telle est la recette qui fut ainsi utilisée dès 3500 avant J.C., selon une étude publiée dans le Journal of Archaeological Science.

Les anciens Égyptiens croyaient à la résurrection et à la vie éternelle. Pour y accéder, les corps devaient être momifiés, avant d’être placés dans des tombeaux avec tout ce dont ils auraient besoin par la suite : objets familiers, animaux…

D’abord, les corps des défunts furent préservés par dessèchement naturel sous l’action du sable chaud et sec du désert. Puis sont arrivés les agents embaumants, dont on pensait que l’usage remontait à 2400 av. J.-C.

Mais une momie égyptienne, « Turin S. 293 », exposée au musée égyptien de Turin, en Italie et datant de 3700-3500 avant J.C., vient perturber l’histoire.

Le défunt, en position foetale, est présenté aux visiteurs posé sur le sable, entouré d’objets, notamment des fragments de textile dans un panier tissé, une paire de sandales en fibres végétales, un sac en peau d’autruche et des flèches.

D’après les chercheurs, seules une petite vingtaine de momies égyptiennes se trouvent dispersées dans les musées du monde, mais la plupart montrent des traces de traitements de conservation mis en oeuvre par les vendeurs ou les musées eux-mêmes.

Par chance, « Turin S. 293 » y a échappé, « ce qui a fourni une occasion unique d’analyse », soulignent les chercheurs.

En utilisant chimie, génétique et datation carbone, les experts, issus d’universités britanniques, australiennes et italiennes, ont ainsi pu établir qu’elle présentait « des preuves scientifiques sans équivoque d’utilisation d’agents d’embaumement employés dans le traitement funéraire du corps ».

Une recette sensiblement similaire « en termes de constituants et de proportions des ingrédients » à celle utilisée dans la préhistoire.

Des Égyptiens maîtrisaient donc la momification artificielle un bon millénaire plus tôt qu’on ne le pensait.

Et ce n’est pas tout :

 « cette recette contenait des agents antibactériens, utilisés dans des proportions similaires à celles employées par les embaumeurs à l’apogée de la momification des pharaons, environ 2500 ans plus tard », précise l’étude.

La résine de conifère, par exemple, possède des propriétés antibactériennes et conservatrices.

Le musée de Turin dispose de très peu d’éléments sur les circonstances de la découverte de la magnifique momie. Seul un inventaire stipule qu’Ernesto Schiaparelli, un archéologue italien qui consacra sa vie à l’Égypte antique, l’a achetée à un revendeur anonyme au début du 20e siècle. La momie pourrait avoir été enterrée à Gebelein, à Qena ou à Louxor.

Son analyse vient étayer une autre étude, parue en 2014, qui faisait état de la découverte de graisses, de résines et d’huiles sur des textiles funéraires datant de 4500 à 3350 avant J.C.

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Le Saviez-Vous ► Voici pourquoi les Nord-Américains mettent leurs oeufs au réfrigérateur et pas les Européens


Avec les échanges sur Internet, on apprend que les Européens gardent leurs oeufs à la température ambiante. Peut-on faire la même chose en Amérique du Nord ? Pas vraiment, pour la bonne simple raison, avant d’être mise sur le marché, il y a des techniques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord pour éviter la salmonellose
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Voici pourquoi les Nord-Américains mettent leurs oeufs au réfrigérateur et pas les Européens

 

Voici pourquoi les Nord-Américains mettent leurs oeufs au réfrigérateur et pas les Européens

LIGHTFIELD STUDIOS / SHUTTERSTOCK

L’essentiel est d’isoler les bactéries dangereuses. Mais le frigo est-il absolument nécessaire ? Pas d’après les Européens.

PAR ALEXA ERICKSON

En Amérique du Nord, on met traditionnellement presque tout au frigo et même des aliments qui devraient être conservés sur le comptoir de la cuisine ou dans le garde-manger. Et c’est là qu’on apprend cette chose invraisemblable : les Européens gardent leurs œufs sur le comptoir ! Ils sont absolument contre leur réfrigération. Qui a raison ? Il semble qu’on se trouve devant deux approches différentes d’un même mal.  Pour en apprendre sur la conservation des aliments: Les meilleurs trucs pour bien conserver ses aliments

Au cœur de l’enjeu se trouve la salmonellose, l’une des causes d’intoxication alimentaire les plus courantes. Elle couve dans les élevages avicoles et se retrouve sur les coquilles par contamination avec la saleté et les excréments. Mais le danger s’accroît lorsque la bactérie se trouve dans l’œuf après une infection bactérienne des ovaires de la poule. Pour mettre fin à ce problème, les Américains ont instauré dans les années 70 une nouvelle technique de nettoyage des œufs au savon et à l’eau très chaude après la ponte. Cette douche bouillante élimine bien toute trace de salmonelle, mais décape également l’œuf de sa fine couche protectrice appelée cuticule. Cette perte le prive de sa réserve d’eau et d’oxygène, ainsi que de sa protection contre les bactéries nuisibles. D’où la réfrigération pour prévenir l’infection.

Les experts européens en sécurité alimentaire, de leur côté, ont fait un autre choix : la préservation de la cuticule, l’interdiction aux producteurs de laver les œufs et de les réfrigérer (pour éviter la moisissure et la contamination bactérienne d’œufs mouillés remis à température ambiante). Ils ont mis en place un programme efficace de vaccination des poules contre la salmonelle. Ainsi, la quantité d’empoisonnements alimentaires liés aux œufs en Grande-Bretagne en 2000 était de 14 000 cas pour 8000 aujourd’hui, après le déploiement extensif de mesures préventives. Aux États-Unis, on compte 79 000 cas pour une population nettement supérieure.

Les deux approches ont toutes deux leurs défauts et leurs mérites. On sait que les œufs se conservent plus longtemps au frigo, soit 50 jours, plutôt que 21 sur le comptoir. Cependant, ils absorbent des odeurs et des goûts provenant des aliments voisins. Les adeptes du comptoir affirment que leurs œufs ont nettement meilleur goût. Mais des œufs conservés dans leur boîte au frigo sans autre aliment odoriférant ne subissent pas d’altération du goût. Et pour certains chefs, les œufs destinés à la pâtisserie devraient toujours être à température ambiante. Ce qui peut expliquer cette exigence dans certaines recettes.

Si vous choisissez de conserver vos œufs hors du frigo, commencez par en discuter avec des producteurs avicoles au marché fermier du coin. Vous pourriez alors trouver des œufs non lavés et non réfrigérés avec une cuticule intacte, ce qui vous permettrait de les conserver sur le comptoir. Essayez de voir la différence. Mais soyez conséquent : un œuf non lavé qui a fait un passage au frigo doit y rester jusqu’au moment où il sera consommé.

http://selection.readersdigest.ca

Et si vos aliments se conservaient 3x plus longtemps


Un procédé utilisé dans une ville du Québec pour le moment permet de conserver les aliments frais beaucoup plus longtemps. Cette technique détruit toutes les bactéries comme la listeria, E. Coli … Ce qui permet de réduire ou même éliminer l’emploi des additifs et des agents de conservation chimiques.
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Et si vos aliments se conservaient 3x plus longtemps

 

GETTY IMAGES

  • Philippe Lépine  Journaliste Bien-Être, HuffPost Québec

Un procédé désormais approuvé par Santé Canada permet de rallonger jusqu’à trois fois la durée de conservation des aliments frais, réduisant par le fait même le gaspillage alimentaire au pays.

Les dates de péremption vous feront moins paniquer.

La technologie HPP (Hydro Procédé de protection) développée en collaboration avec le Centre développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) consiste à insérer un aliment emballé dans une enceinte remplie d’eau dans laquelle on fera subir une haute pression pour neutraliser les bactéries (telles que listeria, E. coli, et salmonella) autant à la surface qu’au coeur des aliments.

Le procédé – que seule une entreprise de Saint-Hyacinthe offre au Canada pour l’instant – permet donc de prolonger substantiellement la date de péremption des produits désormais exempts de bactéries, sans toutefois altérer leur fraîcheur, les valeurs nutritives ou leur goût. Il permet également de réduire, voire éliminer, l’emploi d’additifs et agents de conservations chimiques.

La durée de conservation des terrines, mousses et rillettes peut par exemple passer de 45 jours (en temps normal) à 150 jours avec le HPP. Au lieu de 7 jours, les oeufs cuits durs demeureront bons à la consommation jusqu’à 30 jours.

    Quelques données sur le gaspillage :

40% de la nourriture produite est jeté.

Chaque Canadien jette en moyenne 1000 $ de nourriture annuellement.

Dans le monde, environ 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont jetées chaque année, une quantité qui pourrait nourrir 7 fois la population qui ne mange pas à sa faim

En 2050, la Terre comptera 9 milliards de bouches à nourrir (d’où le nom Projet 9)

Pour savoir si les aliments ont été traités, vous trouverez le logo ci-dessous sur l’emballage.

COURTOISIE

Plus d’une dizaine d’entreprises alimentaires dont Les Cuisines gaspésiennes, Les Viandes du Breton, ou Produits Alimentaires Viau qui font la pancetta Fantino & Mondello utilisent désormais le procédé.

COURTOISIE

D’autres entreprises sont invitées par le CDBQ et Recyc-Québec à suivre le mouvement dans le cadre du Projet 9 visant à sensibiliser consommateurs et producteurs au gaspillage alimentaire.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 

Le Saviez-vous ► Les aliments que vous pouvez manger périmés


La date de péremption sur les aliments est importante, mais il règne une confusion sur ce qui est encore comestible et ce qui ne l’est pas. Bien conserver un aliment, permet de garder plus longtemps que la date inscrite
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Les aliments que vous pouvez manger périmés

 

Nourriture dans une poubelle. Birmingham News Room via FlickrCC License by

Nourriture dans une poubelle. Birmingham News Room via FlickrCC License by

Maïlys Masimbert

En France, on jette plus de 20 kg de nourriture par personne et par an, dont 7 kg encore dans leur emballage. Aux Etats-Unis c’est 40% des aliments qui sont envoyés à la poubelle. Tout ça à cause de la confusion qui règne autour des dates de péremption inscrites sur les produits, selon la BBC

A Slate, on vous avait déjà expliqué la différence entre DLC (date limite de consommation) et DLUO (date limite d’utilisation optimale). En bref: si vous dépassez la première, vous risquez de tomber malade. Si vous allez au-delà de la DLUO, pas de risque pour la santé, seulement une altération du goût, de la couleur et de la texture du produit avec le temps, explique une nutritionniste à l’Express. Elle ajoute:

«Il y a moins de risques à consommer un produit dont la date est dépassée, qu’un produit mal conservé.»

Des petits conseils sur les aliments que l’on peut manger une fois périmés, donnés sur le site de l’université de Liège:

  • Les surgelés: très longue durée de conservation. A noter toutefois, ne pas excéder 6 mois pour des produits faits maison et congelés, et 9 mois pour des steaks hachés.
  • Les boîtes de conserve: mangeable plusieurs années après la DLUO pourvu qu’elles ne soient pas déformées, abîmées, gonflées ou rouillées.
  • Les produits secs (céréales, farine, purée): même chose que pour les boites de conserve. Il faut juste les garder bien au sec pour empêcher le développement de certains micro-organismes.
  • Le chocolat: bon jusqu’à ce qu’apparaisse une fine pellicule blanche en surface. Après il faut jeter vos tablettes.
  • Le lait stérilisé (UHT): bon jusqu’à deux mois, voire plus, après la DLUO. Aucun risque pour la santé, le seul inconvénient, c’est l’altération du goût et la diminution en vitamines et en sels minéraux du produit.

En revanche certains produits nécessitent d’être vigilants, fait remarquer Notre Temps:

  • Les œufs: tout dépend comment vous les mangez. Durs, ils peuvent attendre jusqu’à 3 ou 4 semaines, 23 jours après la ponte pour une préparation (comme un gâteau par exemple), à la coque il faut qu’ils soient extra frais. Le risque vient de la coquille, si elle est fendue, des germes peuvent se développer à l’intérieur, il faut alors jeter votre œuf. Ne le lavez pas s’il est sale, vous rendriez la coquille poreuse aux germes.
  • Les produits à la coupe et poissons frais sont à consommer dans les deux jours maximum.

Pour finir et contrairement à une idée reçue, la DLUO des eaux et bouteilles de soda est très importante. Une fois dépassée, les composants du récipient en plastique peuvent migrer dans la boisson et ce n’est vraiment pas recommandé. 

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Que se passe-t-il si on meurt sur Mars?


Si Mars One réussit a amener des gens pour coloniser la planète Mars qu’arrivera-t-il avec les corps de ceux qui mourront en terre martienne. D’après les constations, il n’y a pas de bactéries pour décomposer les corps ? Alors la crémation ? Avec quoi ? Le compostage ? Point de vue morale cela peut être difficile à concevoir
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Que se passe-t-il si on meurt sur Mars?

 

Le cratère Santa Maria sur Mars photographié par la Nasa | Reuters

Le cratère Santa Maria sur Mars photographié par la Nasa | Reuters

Repéré par Alix Fieux

Attention spoiler. Votre corps pourrait se conserver longtemps. Très longtemps.

Il est tout à fait possible qu’une personne aujourd’hui vivante sur notre Terre puisse un jour mourir sur Mars. C’est en tout cas le souhait qu’a fait Elon Musk. Le millionnaire âgé de 41 ans a annoncé que son plus grand regret serait de ne pas pouvoir un jour poser les pieds sur la planète rouge de son vivant. Le magazine Atlas Obscura s’est donc demandé de ce qu’il adviendrait d’un corps humain laissé sans vie sur Mars.

Et la réponse est plutôt suprenante. À l’inverse d’une dépouille qui, sur notre planète se décomposerait assez rapidement, un cadavre sur Mars peut en réalité se conserver très très longtemps. En effet, sur Terre, les bactéries affluent au bout de quelques heures seulement autour de nos corps sans vie et se nourrissent de matière organique pour alimenter leur propre survie. Or, sur la surface martienne, nous ne connaissons pas encore d’éléments biologiques de ce type.

Très longue conservation

 

Qui plus est, sachez que les nuits sur Mars sont plutôt froides: le froid polaire stoppe le travail et la prolifération des bactéries, agissant comme un agent conservateur sur notre peau et nos organes. Au risque de vous faire peur, c’est donc un processus long proche de la momification qui risquerait de s’opérer, si un corps venait à jour à périr sur Mars. À ce rythme, on pourrait imaginer trouver des os humains encore composés plus de 100 millions d’années après le décès.

D’ailleurs, on peut aisément imaginer que si le scénario d’une mort humaine sur la surface martienne se produisait, le corps serait enterré. Au froid, et au sec, la dépouille pourrait même se conserver encore plus longtemps.

Crémation ou compostage des corps?

 

Mais alors, pourquoi n’a-t-on jamais trouvé de traces de vie sur la surface martienne? Impossible à cet égard de répondre catégoriquement, mais les scientifiques expliquent partiellement l’absence de toute trace de vie –même ancienne– par le fait qu’il existe sur Mars des rayonnements ionisants à des niveaux inédits sur Terre, détruisant rapidement toute matière organique.

Pour disposer d’un corps, les explorateurs de Mars devraient recourir à la crémation ou à une décomposition délibérée. À titre d’exemple, Mars One, un projet qui vise à l’installation d’une colonie humaine sur la planète a déjà évoqué la crémation des premières dépouilles humaines sur Mars. Mais cela reviendrait à extraire ou fabriquer deux composants jusqu’ici inexistants sur Mars: l’oxygène et le carburant.

Communication

 

Une option moins conventionnelle est également évoqué: le compostage des corps humains. Cependant, à en croire un bioéthicien spatial interrogé par Slate.com, l’éventualité est peu probable pour des raisons morales évidentes :

«Il y a des sociétés qui ont désespérément besoin d’engrais et qui n’ont jamais utilisé leurs cadavres à cet effet». 

Pourtant il y a quelques années, certaines astronautes ont déjà bu de l’urine recyclée. Est-ce donc à imaginer qu’une fois le tabou de la mort dépassé, nous pourrons sans problème composter des corps humains? Cela reste à voir.

Chris Hadfield, le premier astronaute canadien à avoir marché dans l’espace s’est également intéressé au sujet de la mort dans l’espace. Il a tiré de son expérience quelques réponses à ces questions rares mais essentielles, lorsqu’elles surviennent: Que faire avec le cadavre et son odeur? À quelle vitesse un corps se décomposera-t-il? Comment la famille de la personne doit-elle être avisée? Comment l’équipe de relations publiques doit-elle répondre? Bien sûr, rien de tel que le vécu pour répondre de manière certaine à toutes ces interrogations. Mais prendre les devants pour prévoir une fin de vie est toujours conseillé.

http://www.slate.fr/

Il ne faut pas mettre ses tomates au frigo, la science vous explique pourquoi


Depuis un certain temps, pour les conseils sur les aliments, on souligne souvent que la tomate ne doit pas aller dans le frigo. Ce n’est que récemment que les scientifiques ont trouvé la raison que la tomate n’aime pas le froid
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Il ne faut pas mettre ses tomates au frigo, la science vous explique pourquoi

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

Que vous le sachiez ou non, c’est un fait quasi acté dans le monde de la cuisine: on ne met pas ses tomates dans le réfrigérateur. Certes, elles gardent leur fraîcheur et se conservent plus longtemps, mais elles y perdent leur saveur.

Mais jusqu’à maintenant, les scientifiques ne comprenaient pas pourquoi. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Pnas, vient éclairer notre lanterne.

« Pour faire simple, la tomate devient froide et se dit qu’il faut arrêter de produire ses composés aromatiques », explique au Los Angeles Times Denise Tieman, un des auteurs de l’étude.

Plus exactement, si le fruit est placé dans un environnement où il fait moins de 20°C, alors les gènes qui permettent la création de ces composés aromatiques arrêtent de fonctionner.

L’effet se fait sentir dès le troisième jour, mais est encore plus prononcé après avoir laissé la tomate enfermée une semaine dans le frigo.

Il y a pire: « le changement est irréversible », affirme la chercheuse.

Un problème d’odeur qui casse la saveur

Mais que sont exactement ces « composés aromatiques »? En gros, c’est ce qui fait que la tomate a une odeur bien particulière. Pour le goût, c’est l’affaire des sucres et des acides, explique Denise Tieman au quotidien américain. Mais sans odeur, point de saveur, l’odorat étant un élément essentiel de notre capacité à apprécier un aliment.

Une précédente étude avait déjà démontré qu’un coup de froid ne va pas changer le goût (sa composition en sucres et acides) de la tomate, mais va par contre jouer sur les composés aromatiques. Mais on ne savait pas que des gènes étaient tout simplement bloqués par un procédé appelé « méthylation » quand la tomate prenait froid.

Vous n’avez plus d’excuses pour ne plus mettre vos tomates au frigo. Mais le problème est plus large, rappelle la chercheuse: dans les supermarchés, les fruits sont souvent stockés dans des environnements réfrigérés. La prochaine étape pour les scientifiques: trouver des variétés de tomates résistantes au froid. A défaut de faire changer les habitudes de consommation.

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Le Saviez-Vous ► 10 aliments que vous pouvez conserver longtemps, très longtemps


Êtes-vous ceux qui suivent scrupuleusement les dates de péremption sur les aliments ? Pourtant, ce n’est qu’une date approximative. Les aliments peuvent être bons même ayant dépassé la date, il faut juste se fier au goût, à l’odeur et à l’aspect. Cependant, certains aliments peuvent durer des années et c’est un moyen de pouvoir profiter des rabais
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10 aliments que vous pouvez conserver longtemps, très longtemps

 

Il peut être difficile de s’y retrouver avec les dates de péremption. De plus, une quantité importante de bonne nourriture est jetée chaque jour par des consommateurs les suivant un peu trop à la lettre. Ces dates ne sont généralement qu’une recommandation du manufacturier en ce qui a trait au niveau de qualité du produit, pas une indication du moment où la consommation de celui-ci devient dangereuse pour la santé.

Il y a d’ailleurs des aliments qui seront toujours comestibles, même s’ils ont une date de péremption.

Dans la galerie ci-dessous, découvrez 10 aliments que vous pourriez probablement conserver jusqu’à la fin des temps :

Le miel


Si votre miel se cristallise, placez le pot dans l’eau chaude et remuez jusqu’à ce que les cristaux se soient dissouts.

Le riz


C’est vrai pour le riz blanc, le riz sauvage, le riz Arborio, le riz au jasmin et le riz basmati. Le riz brun n’a malheureusement pas cette chance. Conservez votre riz dans un contenant hermétique pour tenir les insectes à l’écart.

Le vinaigre blanc


Vous pouvez acheter le plus gros format sans vous inquiéter.

L’extrait de vanille


Comme il contient de l’alcool, l’extrait de vanille conservera son goût et sa fraîcheur pendant longtemps. Méfiez-vous toutefois des imitations…

Le sel


Le sel de table, le sel kasher et le sel de mer resteront aussi frais que le jour où vous les avez achetés.

La fécule de maïs


Conservez dans un contenant hermétique, dans un endroit sec et frais.

Le sucre


Conservez votre sucre dans un contenant hermétique pour le protéger des insectes et de l’humidité.

Les haricots secs


Les haricots secs prendront plus de temps à ramollir au moment de la cuisson après avoir été conservés pendant 1 an ou 2, mais ne perdront rien de leur valeur nutritive.

Le café instantané


Rangez votre café instantané au congélateur pour le conserver longtemps.

Le sirop d’érable


À conserver au frais.

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Truc Express ► Emballage sous vide sans machine emballeuse


Je l’ai essayé justement aujourd’hui ! Un bon emballage sous vide coûte cher, mais pour conserver les aliments dans le congélateur, il est important d’enlever le plus d’air possible. Voila, un petit truc vraiment simple et à la portée de tous
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Emballage sous vide sans machine emballeuse

 

 

Le Saviez-Vous ► Pourquoi vous ne devriez JAMAIS ranger vos pommes de terre au réfrigérateur


On conserve presque toutes les denrées périssables dans le frigo, mais certains aliments comme la pomme de terre craint le froid et change son apparence et sa place est dans un endroit sec
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Pourquoi vous ne devriez JAMAIS ranger vos pommes de terre au réfrigérateur

Plusieurs d’entre nous reviennent de l’épicerie et rangent automatiquement tous leurs achats au réfrigérateur. Ce sont des denrées périssables, après tout! Mais le réfrigérateur est loin d’être conseillé pour la conservation de tous les produits. Certains aliments comme le pain, les pommes de terre et les oignons ne devraient jamais être rangés au réfrigérateur.

Exposer vos pommes de terre à une température sous les 7 °C (un réfrigérateur n’allant généralement pas plus haut que 4 °C) transforme l’amidon de la pomme de terre en sucre, rendant celle-ci non seulement plus sucrée, mais aussi décolorée.

Entreposez vos pommes de terre dans un endroit sombre et frais, dans un sac de papier ou un sac de plastique troué. Un sac de plastique non troué fera pourrir vos pommes de terre. Et ne les lavez JAMAIS avant de les ranger. Tout excès d’humidité fera également pourrir vos pommes de terre. Nettoyez-les juste avant de les cuisiner.

Si vous les entreposez correctement, vous pourrez conserver vos pommes de terre de 2 à 3 mois. Sérieusement!

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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De la future crème glacée qui fond lentement?


Dans un avenir rapproché, quelque chose comme dans moins 5 ans, les amateurs de crème glacée ne seront plus obligés de manger à la course leur dessert laitier en cas de chaleur grâce à l’ajout d’une protéine naturelle.
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De la future crème glacée qui fond lentement?

 

«Les mains collantes de glace fondues (...) pourraient... (PHOTO JOE GIBBONS, ARCHIVES PC)

«Les mains collantes de glace fondues (…) pourraient bientôt appartenir au passé», soulignent, avec humour, les chercheurs, qui espèrent pouvoir introduire ce nouveau procédé sur le marché d’ici trois à cinq ans.

PHOTO JOE GIBBONS, ARCHIVES PC

Agence France-Presse
Londres

 

Finies les mains collantes! Une équipe de chercheurs britanniques a découvert le moyen de ralentir la fonte de la crème glacée, y compris par forte chaleur, grâce à une protéine naturelle, selon une étude publiée lundi.

Les glaces ainsi obtenues seraient également moins riches en acides gras saturés, et moins caloriques, assurent ces travaux réalisés par des chercheurs des universités écossaises d’Édimbourg et de Dundee.

Concrètement, les scientifiques ont ajouté à la recette de la crème glacée une protéine naturelle, appelée BslA, présente dans certains aliments, et jouant un rôle de bouclier.

Cette «protéine, expliquent-ils, agit en s’agrippant aux cellules graisseuses et aux bulles d’air (contenues dans les glaces), permettant de les rendre plus stables dans un mélange».

Conséquence: les glaces restent «gelées plus longtemps», sans que leur onctuosité n’en soit pour autant affectée.

Cette nouvelle recette pourrait faciliter le travail des fabricants et des distributeurs de glaces en permettant une conservation à des températures moins basses, tout en offrant de nouvelles perspectives aux consommateurs.

«Les mains collantes de glace fondues (…) pourraient bientôt appartenir au passé», soulignent, avec humour, les chercheurs, qui espèrent pouvoir introduire ce nouveau procédé sur le marché d’ici trois à cinq ans.

http://www.lapresse.ca/