Le Saviez-Vous ► Giuseppe Dosi, un Sherlock Holmes italien aux multiples visages


Un policier italien digne de Sherlock Holmes D’abord le théâtre, puis il est devenu policier. Avec la maitrise du déguisement, il a pu résoudre nombres d’enquêtes, et même a pu donner aux alliées des documents qu’il a pris lors de l’entrée des Allemands en Italie
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Giuseppe Dosi, un Sherlock Holmes italien aux multiples visages

 

  • Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l'art du déguisement, le 3 décembre 2016

    Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l’art du déguisement, le 3 décembre 2016 © AFP / ALBERTO PIZZOLI AFP

    Pour résoudre ses enquêtes, il a été tour à tour prêtre, banquier, Turc, médecin allemand, officier tchécoslovaque ou… femme fatale. Giuseppe Dosi, un policier italien façon Sherlock Holmes, dévoile quelques-uns de ses secrets 36 ans après sa mort.

    Une partie des archives de cet enquêteur passé maître dans l’art du déguisement a récemment été mise en ligne, et une biographie et un documentaire sont parus, ravivant l’intérêt pour cet esprit fort né en 1891 à Rome et qui avait commencé sa carrière sur les planches, avec une expérience de deux ans de théâtre.

    « Il avait fait imprimer pour ses amis et collègues une sorte de carte postale où il figure avec 17 déguisements correspondant à 17 identités et 17 enquêtes », raconte à l’AFP Alessia Glielmi, responsable des archives du Musée historique de la libération de Rome et experte du personnage.

    Ce musée abrite le Fond Giuseppe Dosi contenant les photos et de nombreuses archives du policier.

    « Il s’était créé en outre quatre fausses identités complètes, avec tous les documents et les CV nécessaires », ajoute Mme Glielmi.

    A l’époque, grâce à ce talent, les autorités lui confient de nombreuses missions en Italie et à l’étranger. Giuseppe Dosi infiltre ainsi un mouvement anarchiste italien basé en Suisse pour enquêter sur sa volonté présumée de commettre un attentat contre le roi Victor Emmanuel III.

    Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l'art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l’art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    En 1922, quand le poète, romancier et homme politique italien Gabriele D’Annunzio chute de son balcon, Giuseppe Dosi est chargé d’enquêter discrètement et se présente « avec l’un de ses meilleurs déguisements », raconte Mme Glielmi :

    « Il est alors un exilé tchécoslovaque, Karel Kradokwill », qui s’invite chez le poète.

    « Il parle italien avec un fort accent allemand et marche en traînant une jambe à moitié paralysée, conséquence, selon ses dires, d’une blessure de guerre », poursuit l’experte.

    Giuseppe Dosi découvre que D’Annunzio – qui a survécu à la chute du balcon – a été victime d’une scène de jalousie de sa maîtresse et non d’un complot politique et classe l’histoire… en s’excusant par la suite auprès du poète qui le traite, une fois la supercherie connue, de « sale flic ».

    – Dans la prison en flammes –

    Et encore, l’écrivain ne savait pas que le policier avait profité de son séjour chez lui pour recopier des lettres privées qu’il jugeait « obscènes » et dont il a religieusement gardé les copies.

    En 1927, Giuseppe Dosi enquête sur une série d’agressions et de meurtres de fillettes à Rome, cette fois-ci contre l’avis de sa hiérarchie, qui a jeté un jeune suspect, Gino Girolimoni, en pâture à la presse. Dosi obtient qu’il soit innocenté et réunit de nombreux éléments contre un pasteur britannique, qui parvient cependant à quitter le pays.

    Dans l’Italie fasciste, cet esprit remuant et indépendant indispose sa hiérarchie, même s’il n’a rien d’un résistant.

    A la fin des années 1930, il envisage de quitter la police et écrit des mémoires dans lesquels il dévoile de nombreux détails d’enquêtes et critique ses supérieurs.

    C’est le début d’une longue traversée du désert : suspendu, il est incarcéré en 1939 à Rome. Après trois mois de prison, il est envoyé pendant 17 mois dans un asile psychiatrique avant d’être libéré en janvier 1941.

    Document qui appartenait au policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l'art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    Document qui appartenait au policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l’art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    Après trois ans à un poste administratif, un nouvel exploit le remet en selle lorsqu’en juin 1944, à l’entrée des alliés dans la capitale italienne, une foule de Romains met le feu à une ancienne prison allemande après avoir libéré les détenus.

    Giuseppe Dosi se précipite dans le bâtiment en flammes et, aidé par un jeune soldat allemand qu’il avait sauvé, récupère une grande quantité de documents essentiels pour juger ensuite de nombreux collaborateurs italiens.

    Il porte ces documents au commandement allié, qui l’embauche comme enquêteur spécial pendant deux ans. En 1946, il retrouve les rangs de la police italienne, où il finira sa carrière au rang de préfet dix ans plus tard.

    Il est mort en 1981, à l’âge de 89 ans, à Sabaudia, sur le littoral au sud de la capitale italienne.

    http://www.lepoint.fr/

  • Cruauté envers les animaux aux É.-U.: pas de caméra dans l’abattoir


    Je comprend que si on laisse n’importe qui prendre des vidéos et photos avec des appareils cachés, cela peut nuire a des entreprises et qu’il y a des droits qu’il faut respecter. Sauf que, les animaux voués a la consommations n’ont pas de porte-parole parmi eux pour dénoncer les abus, les tortures. Si une entreprise, un abattoir était plus transparents, les animaux seraient mieux traités avant d’être offert aux consommateurs que ce soit aux États-Unis ou tout autre endroit au monde.
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    Cruauté envers les animaux aux É.-U.: pas de caméra dans l’abattoir

     

    Cette image tirée d'une vidéo clandestine avait fait... (PHOTO ASSOCIATED PRESS / HUMANE SOCIETY OF THE UNITED STATES)

    Cette image tirée d’une vidéo clandestine avait fait scandale en 2010.

    PHOTO ASSOCIATED PRESS / HUMANE SOCIETY OF THE UNITED STATES

    MARC THIBODEAU
    La Presse

    Les militants qui infiltrent fermes et abattoirs en vue de déceler des cas de cruauté envers les animaux risquent d’être traînés en justice dans certains États américains. La campagne législative en cours pour freiner cette pratique est soutenue par l’industrie agroalimentaire, qui se défend de vouloir cacher des abus.

    En 2008, une vidéo tournée à l’intérieur d’un abattoir de Chino, en Californie, montre des vaches malades, incapables de tenir sur pied, qui sont tirées vers leur mort à l’aide de chaînes ou transportées sans ménagement à l’aide de monte-charges.

    Les images ont l’effet d’une bombe et précipitent la tenue d’une enquête sur l’entreprise responsable et le rappel de plus de 140 millions de livres de viande hachée.

    L’organisation qui avait planifié l’infiltration pour tourner la vidéo, la section américaine de la Humane Society, prévient que ce type de pratique pourrait bientôt devenir impossible.

    Sous l’impulsion de l’industrie agroalimentaire, au moins trois États américains ont adopté des lois qui visent à freiner les infiltrations, ou les interdire carrément, et près d’une dizaine d’autres songent à leur emboîter le pas.

    L’ampleur du mouvement et son impact potentiel inquiètent au plus haut point les organisations de défense des animaux.

    «Le but premier de ces lois n’est pas d’empêcher les abus, mais de faire en sorte que le public américain ne puisse plus découvrir ce qui se passe. Elles auront pour effet de placer un bouclier protecteur autour de l’industrie», accuse Matthew Dominguez, qui est responsable des campagnes de défense des animaux de ferme à la section américaine de la Humane Society.

    Les lois adoptées ou à l’étude comportent diverses dispositions qui s’avèrent très restrictives. Certaines criminalisent le fait de se faire embaucher en cachant son passé d’activiste ou interdisent carrément la prise sans autorisation de photos ou de vidéos dans des exploitations agricoles.

    Des textes prévoient par ailleurs que les personnes détenant des preuves de cruauté envers les animaux doivent les remettre aux autorités dans les jours suivant leur captation.

    «Le principal effet de ces propositions de loi a été jusqu’à maintenant de soulever une énorme vague d’indignation populaire. Dans les États ciblés, un grand nombre de journaux ont écrit sur le sujet», note M. Dominguez.

    Le New York Times est notamment monté aux barricades dans un récent éditorial.

    «Le seul objectif de ces lois est de garder les consommateurs dans le noir, de s’assurer que nous en sachions le moins possible sur les détails sordides de l’élevage industriel», relève le quotidien, qui prévient l’industrie du fait que les lois à l’étude vont accroître le niveau de défiance du public.

    Activistes «végétaliens»

    L’Animal Agriculture Alliance, un regroupement de fermiers, de producteurs et de détaillants du secteur agroalimentaire, voit les choses d’un oeil radicalement différent.

    Sa porte-parole, Émily Meredith, maintient que les nouvelles lois sont nécessaires pour protéger fermes et abattoirs des attaques d’activistes «végétaliens» qui ont pour véritable objectif «de mettre un terme à la production de viande, de lait et d’oeufs».

    Elle en veut pour preuve que plusieurs organisations conservent les images pendant des semaines ou des mois en vue de les diffuser avec un impact médiatique maximal plutôt que d’alerter immédiatement les autorités.

    «S’ils voulaient vraiment faire cesser les abus, ils n’attendraient pas aussi longtemps», souligne-t-elle. La Humane Society rétorque que ces délais sont requis pour mener des enquêtes approfondies.

    Mme Meredith note que l’industrie s’est déjà dotée de normes rigoureuses pour protéger les animaux et n’a pas besoin d’être surveillée par des organisations militantes.

    Les appels à une transparence accrue lui semblent déplacés.

    «Il y a une grande différence entre le fait de n’avoir rien à cacher et le fait de permettre à des activistes biaisés d’accéder aux installations de manière frauduleuse pour capter des images qui seront ensuite utilisées de manière sélective», souligne-t-elle.

    «Nos membres ont le droit d’être protégés contre des militants qui veulent détruire leur mode de vie», conclut la porte-parole.

    http://www.lapresse.ca

    Des robots volent des milliers de données sur Facebook


    C’est rassurant n’est-ce-pas? Raison de plus pour ne pas trop écrire d’informations personnelles dans les réseaux sociaux. Puis avoir des tonnes d’amis c’est pas nécessairement par ce qu’ont est populaire sur Facebook, car qui sait si des amis dans votre liste ne serait pas tout simplement un robot qui est avide d’informations intéressantes
    Nuage

    Des robots volent des milliers de données sur Facebook

     

    image:http://assets.branchez-vous.net/admin/images/techno/facebook_3.jpgCNet rapporte que quatre chercheurs de l’université de Colombie-Britannique ont réussi à dérober 250 Go de données personnelles du réseau social Facebook.

    Pendant deux mois, ces chercheurs ont lancé pas moins de 102 socialbots (des réseaux zombies de faux profils Facebook). Avec ces faux profils, ils ont envoyé 5053 demandes d’amitié à de véritables membres du réseau social et 976 personnes ont accepté, soit un taux de succès de 19,3 %.

    En tout, les chercheurs ont réussi à obtenir des informations sur 3000 personnes, 500 000 dates d’anniversaires et 50 000 adresses courriels.

    Le système de sécurité CAPTCHA de Facebook n’aura réussi qu’à arrêter 20 % des faux profils.

    Autre point intéressant et à surveiller: plus une personne a d’amis, plus elle est susceptible d’accepter la demande d’amitié d’un de ces robots.

    De plus, les chercheurs ont noté que «plus les socialbots s’infiltrent au sein d’un réseau social, plus ils peuvent récupérer les informations privées des utilisateurs comme les adresses courriels, les numéros de téléphone et d’autres types de données personnelles ayant une valeur financière».

    En conclusion les chercheurs croient «que les infiltrations à grande échelle des réseaux sociaux en ligne est l’une des nombreuses cybermenaces».

    Le piratage des grandes entreprises et gouvernements n’est donc pas le seul danger qui nous guette. Rassuré?

    (Sources: CNet, BBC News et SiliconRepublic)

    http://www.branchez-vous.com