Vous recevez sûrement des courriels d’institutions bancaires qui veulent réactivé votre compte et demandent des renseignements personnelles .. Ils semblent que beaucoup se font prendre .. alors que les banques et la caisse Pop n’y sont pour rien .. La prochaine fois transmettez ce courriel frauduleux aux banques concernés ainsi peut-être cela éviteras a certaines personnes de se faire prendre
Nuage
Économie : Le hameçonnage prend de l’ampleur

Photo : Agence QMI
Michel Munger
Argent
Petit à petit, le hameçonnage par courrier électronique et les autres formes de communications numériques sont devenus les principales sources de fraude au Canada. Ils ont entraîné 59% des pertes au deuxième trimestre 2011, un pourcentage en forte augmentation sur trois ans.
Selon les plus récents rapports du Centre antifraude du Canada, les escroqueries sur Internet et le sans-fil prenaient moins de place auparavant. Elles représentaient 46% des pertes en 2010… et 26% en 2008. Elles ont détrôné le téléphone et le fax.
La fraude, dans l’ensemble, a aussi le vent dans les voiles. Au Québec, la population s’est fait dérober 4 M$ lors des deux premiers trimestres de 2011. C’est l’équivalent du total de l’année 2010.
Une méthode couramment employée par les fraudeurs est le hameçonnage. C’est un courrier électronique dans lequel on affirme que votre compte bancaire risque d’être suspendu. Un lien mène à une page Web mise sur pied par le fraudeur, qui reproduit l’image de la banque. Le client est ensuite invité à divulguer des renseignements bancaires et personnels.
Les institutions financières ne peuvent prévenir l’envoi de tels messages, signale Nathalie Genest, porte-parole au Mouvement Desjardins. Elles peuvent tout de même combattre le hameçonnage avec efficacité.
«Nous avons un système de surveillance actif sept jours sur sept, 24 heures sur 24, précise Mme Genest. Nous intervenons rapidement pour faire fermer les sites qui hébergent [les fraudeurs]. Les résultats sont excellents parce que ça prend habituellement trois à quatre jours afin d’y arriver. Une surveillance en continu est la meilleure chose que nous pouvons faire.»
D’autre part, les clients qui ont reçu un message douteux peuvent le faire suivre à hameconnage@desjardins.com. Les banques canadiennes disposent aussi d’adresses semblables.
Le problème a commencé en 2005 et 2006 et Desjardins a réagi de façon visible pour le contenir, ajoute Nathalie Genest.
«Nous avons fait beaucoup d’interventions dans les médias pour informer la population du risque et de l’importance de se montrer prudent, indique-t-elle. Nous disons aux gens que Desjardins n’enverra jamais un message pour demander des renseignements personnels. Peu importe la menace faite, il ne faut pas y répondre.»
Pour sa part, l’Association des banquiers canadiens (ABC) rappelle sur son site Web que l’on peut repérer les faiblesses dans les messages des fraudeurs. Ils font des fautes de français et ne personnalisent pas leurs envois.
L’ABC suggère de faire preuve de scepticisme et de pointer sa souris sur le lien, pour voir que l’adresse proposée n’est pas celle de sa banque. Au lieu de cliquer dessus et d’envoyer des renseignements, l’association invite les gens à faire suivre le message à l’institution financière.
http://tvanouvelles.ca