L’ONU dénonce la détention illimitée d’enfants migrants aux États-Unis


Quel est le crime des enfants ? D’avoir suivi leur parent à immigré illégalement ? Comment un gouvernement celui de Donald Trump peut-il décider les limites de temps passé aux centres de rétention des enfants ? Même quand en 2018, il avait cédé après l’indignation des Américains, il a reculé contre cette détention, du moins en surface, car il y a eu quand mêmes des parents séparés de leurs enfants, et dans quelles conditions sont-ils détenus ? Les séquelles des enfants vont bien au-delà de l’immigration.
Nuage


L’ONU dénonce la détention illimitée d’enfants migrants aux États-Unis

PHOTO AFP

Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration illégale l’un des piliers de sa présidence et de sa campagne de réélection pour 2020.

(Genève) La récente décision du gouvernement américain de retirer les limites régissant strictement le temps passé en centres de rétention par les enfants migrants est contraire au droit international, a indiqué la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Lors d’une conférence de presse, Michelle Bachelet s’est dite préoccupée par l’annonce faite fin août par le département américain de la Sécurité intérieure de vouloir mettre fin à une décision judiciaire de 1997, dite «Flores», imposant aux autorités fédérales de ne pas maintenir en détention les enfants plus de 20 jours.

L’administration du président Trump estime que la jurisprudence Flores est dépassée dans le contexte migratoire actuel et souhaite que cette limite de 20 jours soit levée dans les deux mois à venir. Plusieurs États américains ont annoncé leur intention de s’opposer devant la justice à cette décision.

Rendre la détention illimitée est «contraire à toutes les conventions légales, au droit international des droits humains et aux lois sur les enfants», a expliqué Mme Bachelet, pointant la Convention relative aux droits de l’Enfant qui stipule que les enfants ne peuvent être détenus qu’en dernier ressort et pour la durée la plus courte possible.

Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration illégale l’un des piliers de sa présidence et de sa campagne de réélection pour 2020.

Il avait provoqué l’an dernier une forte indignation, y compris dans son camp républicain, avec sa politique de séparation des familles à la frontière, dite de «tolérance zéro», avant de faire machine arrière en juin 2018.

Mme Bachelet s’est toutefois inquiétée mercredi d’apprendre que bien que le gouvernement Trump ait affirmé avoir mis un terme à cette politique de séparation, «des centaines d’enfants supplémentaires ont été séparés de leur famille depuis […] juin 2018».

«Nous pensons que la séparation arbitraire des familles constitue une ingérence arbitraire et illégale dans la vie familiale et une grave violation des droits de l’enfant», a-t-elle déclaré.

La cheffe des droits de l’Homme de l’ONU s’est également opposée à la nouvelle règle annoncée par le gouvernement républicain visant à refuser la nationalité américaine aux migrants bénéficiant de prestations sociales.

https://www.lapresse.ca/

57 millions d’enfants toujours privés d’école dans le monde


Le droit à l’éducation, aux soins de santé, a des endroits sanitaires et de l’eau potable ne devraient pas être discutable, mais bien une obligation pour tous. Malheureusement, certains sont exclus pour plusieurs raisons comme la pauvreté, être une fille, handicapé, en zone de conflits … etc Ce sont des droits que plus 57 millions d’enfants n’ont pas accès
Nuage

 

57 millions d’enfants toujours privés d’école dans le monde

 

© epa.

Source: Belga

Quelque 57 millions d’enfants à travers le monde n’ont toujours pas accès à l’éducation, rappelle lundi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant.

A cette occasion, la sportive Nafissatou Thiam et l’acteur et présentateur flamand Tom Waes se prêtent au rôle d’ambassadeurs.

« Bien que les droits de l’enfant aient beaucoup progressé ces dernières années, il reste encore de nombreux défis à relever », souligne la championne d’heptathlon dans un clip vidéo de l’Unicef.

Certains enfants sont en effet plus vulnérables et risquent plus facilement d’être exclus de l’école. Il s’agit des filles, des enfants pauvres ou porteurs d’un handicap, ou encore de ceux issus de minorités ethniques.

D’autres se voient par ailleurs privés d’éducation en raison de catastrophes naturelles ou de conflits armés. En 2016, par exemple, plus de la moitié des déplacés à la suite des violences de Boko Haram au Tchad étaient des enfants, pointe l’Unicef sur son site. Or, l’éducation apporte une stabilité nécessaire aux enfants qui vivent dans des conditions difficiles et doivent parfois surmonter des traumatismes.

C’est pourquoi, le Fonds pour l’éducation de l’Unicef collabore avec les gouvernements pour éviter que les écoles ne soient prises de force par des groupes armés lors de conflits. Il aménage également des salles de classe temporaires pour faire face aux catastrophes naturelles. L’installation de sanitaires et l’accès à l’eau potable dans les établissements scolaires sont un autre moyen de garder les enfants à l’école.

« Tous les enfants, où qu’ils vivent, ont le droit de bénéficier d’une éducation de qualité », conclut l’organisme.

http://www.7sur7.be/

Plus de 200 000 enfants exploités en Haïti


Un enfant exploité est de trop alors, imaginez plus de 200 000 enfants est abominables. Des parents pauvres croient placer leurs enfants dans des familles plus aisées pour leur donner une chance d’avoir de meilleures opportunités dans la vie, mais la réalité est tout autre
Nuage

 

Plus de 200 000 enfants exploités en Haïti

 

Un enfant haïtien transporte des sacs à Port-au-Prince

Un enfant haïtien transporte des sacs à Port-au-Prince Photo :  Swoan Parker / Reuters

Une étude menée sous la direction du ministère des Affaires sociales haïtien affirme que 207 000 enfants de moins de 15 ans sont exploités à travers le pays. Séparés de leurs familles, ils travaillent dans des conditions extrêmement difficiles.

Le phénomène est courant, voire traditionnel en Haïti : les parents les plus pauvres placent leurs enfants dans des familles plus aisées, dans l’espoir qu’ils grandissent dans de meilleures conditions, et puissent avoir accès à l’éducation. Un enfant haïtien sur quatre vivrait ainsi séparé de ses parents.

Mais ces « restaveks » (en créole, « ceux qui restent avec » une autre famille) sont trop souvent victimes d’abus de la part des familles d’accueil, qui les forcent à travailler dans des conditions dangereusement proches de l’esclavage.

« Ce chiffre de 207 000 enfants est insupportable », déplore Ariel Henry, le ministre haïtien des Affaires sociales et du Travail.

« C’est une problématique complexe qui fait appel à des habitudes culturelles, et changer les mentalités ne se fait pas à coup de décret.  » — Ariel Henry, ministre haïtien des Affaires sociales et du Travail

Travail de nuit, châtiments corporels, choc psychologique

L’étude démontre que 24 % des 207 000 enfants travailleurs (de moins de 15 ans, donc) travaillent même la nuit.

« Ces enfants sont exploités par des citoyens haïtiens qui ont l’impression d’aider », s’insurge Arielle Jeanty Villedrouin, directrice de l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR), l’administration nationale en charge de la protection de l’enfance. « Nous devons tous nous révolter, car c’est une perte non seulement pour l’enfant, mais pour la société tout entière » ajoute-t-elle.

En plus de la déscolarisation entraînée par le travail domestique des jeunes, le rapport inquiète également sur les répercussions psychologiques que peuvent subir les enfants exploités.

« La séparation est un premier choc, suivi d’un deuxième qui est la différence de traitement avec les enfants de la famille d’accueil. Et la situation peut se détériorer avec des brimades et des châtiments corporels. » — Arielle Jeanty Villedrouin, directrice de l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR)

« Les violations des droits de l’enfant arrivent avant même que l’enfant ne commence à travailler », commente Inah Kaloga, responsable de la protection de l’enfance à l’Unicef.

Le travail des enfants en Haïti semble toutefois un problème difficile à éradiquer tant le pays est en proie à la misère. Près de 60 % de ses habitants vivent encore sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2,44 $ par jour.

http://ici.radio-canada.ca/

L’enfant-roi est-il suédois?


Avec le travail, les déplacements, les repas, ménage, devoirs, quand prenons-nous le temps avec les enfants ? Est-ce une conséquences des enfants roi ? Il y a-t-il pire que nous comme société face aux enfants ?
Nuage

 

L’enfant-roi est-il suédois?

 

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez... (Photo Masterfile)

 

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez des bambins partout, certes (la Suède a l’un des plus hauts taux de natalité d’Europe), mais surtout des bambins impolis, exigeants, insolents.

PHOTO MASTERFILE

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Incroyable, mais vrai. Le fameux modèle suédois, dont on aime tant vanter les mérites et auquel on aspire tous sur le plan social, aurait finalement une faille. Et non la moindre. Un psychiatre suédois sonne l’alarme: gare aux enfants-rois, écrit-il dans un livre-choc, à paraître en anglais sous peu. Comme quoi nous, les Québécois, n’avons finalement pas le monopole de cette bien vilaine monarchie. Bienvenue au pays des enfants-rois suédois.

«La Suède est-elle en train de créer une génération de petits cons?»

Les médias ne sont pas tendres ces jours-ci avec le royaume de la social-démocratie. Pour cause: un psychiatre suédois, père de famille de surcroit, a publié une véritable petite bombe.

Comment les enfants ont pris le pouvoir, dont on attend une traduction anglaise dans l’année, ne ménage pas les parents de ce qu’on croyait jusqu’ici incarner le paradis sur terre des familles. «Petits cons», «mal élevés» et, surtout, «déçus de la vie», tels sont les qualificatifs que les médias britanniques, chinois, français ou américains attribuent du coup aux enfants nés au pays des garderies et des longs congés parentaux payés. Mais que s’est-il donc passé? Nous avons interrogé l’auteur, David Eberhard, père de six enfants de 1 à 17 ans, pour comprendre. Il voit trois grandes causes à cette bien malencontreuse dérive.

1- Le pays de la philisophie parentale unique

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez des bambins partout, certes (la Suède a l’un des plus hauts taux de natalité d’Europe), mais surtout des bambins impolis, exigeants, insolents. C’est souvent eux qui décident du menu du souper, carrément des vacances d’été, dénonce le psychiatre David Eberhard. Ils choisissent l’heure de leur coucher et ne tolèrent pas qu’on les habille. En gros, ce sont eux qui décident. De tout. Comme de rien. Mais surtout de tout.

Pourquoi? Si la Suède est reconnue comme une pionnière en matière de défense des droits des enfants, ces droits vont aujourd’hui très loin, dénonce le psychiatre. Avec la popularité d’auteurs comme le Dr Spock, Penelope Leach et surtout Jesper Juul, le père de l’écoute active («Jesper Juul, l’auteur deCompetent Child, a une influence énorme sur les parents suédois»), les parents n’ont plus le droit de punir leurs enfants.

«Et je ne parle même pas de châtiments corporels, souligne le psychiatre. Un père a envoyé son enfant dans sa chambre 20 minutes, et il a été traîné en cour. Si un enfant a un mauvais comportement, il est interdit socialement, en Suède, de l’envoyer dans sa chambre! » Résultat? «Les parents n’ont aucun moyen de dire non à leurs enfants, dit-il. Et c’est là qu’on déraille.»

2- La culpabilité

Étrangement, ces mêmes parents, qui sont par ailleurs de grands adeptes de la théorie de l’attachement, ne passent pas énormément de temps avec leurs enfants. Ils sont en effet les premiers à les mettre en garderie dès 1 an (tous les bambins suédois ont une place attitrée en crèche, jusqu’à leur entrée à l’école).

«C’est assez contradictoire», souligne le psychiatre.

La Suède a également un taux élevé de divorces, avoisinant les 50%, et bien des familles optent pour la garde partagée une semaine sur deux, poursuit le psychiatre. Conséquence?

«Quand les parents sont enfin avec leurs enfants, ils se sentent coupables et s’assurent du coup que tout soit parfait. Ils leur offrent des bonbons, les trimballent partout, bref, se comportent en véritables parents hélicoptères.»

 Erreur, ajoute l’auteur: en élevant leurs enfants dans du coton, est-ce qu’ils les préparent pour la vie? Bonjour la désillusion, croit-il.

«D’après les sondages suédois, oui, les jeunes enfants sont heureux. Mais les plus vieux? De moins en moins. Nous assistons à une croissance en flèche des tentatives de suicide, de troubles de l’anxiété et de troubles de comportement, notamment chez les garçons.»

3- Le mythe de la culture rebelle

La Suède se targue d’être marginale, d’élever des libres penseurs, bref, d’être un peuple plus «rock n’ roll» que la moyenne.

«C’est comme si nous étions fiers d’élever des enfants libres, rebelles, qui n’obéissent pas à leurs parents. Ce mythe est très fort en Suède, poursuit l’auteur. Malheureusement, depuis plusieurs années, les études démontrent que non seulement nos jeunes réussissent moins bien que les autres à l’école, ils sont même moins créatifs!» 

«On se prend un peu pour d’autres, conclut-il. On se croit meilleurs que les autres et on aimerait que tout le monde suive notre modèle. Mais à bien des égards, en terme de discipline et de philosophie parentale, c’est nous qui devrions suivre le reste du monde.»

Solution: le pouvoir aux parents

Le psychiatre est catégorique. Le meilleur expert n’est pas tel auteur ou tel docteur, mais bien le parent. Encore faut-il qu’il ait confiance en lui. C’est ce qu’il souhaite, en fin de compte, avec son livre : redonner le véritable pouvoir parental à ceux à qui il revient.

«La famille n’est pas une démocratie et, quoi qu’on dise, l’enfant n’est pas un être compétent. Au contraire, il est par définition incompétent. La démocratie familiale ne fait finalement de bien à personne: ni aux enfants ni aux parents.»

Est-ce la faute à la social-démocratie?

«Une culture fière de sa conscience sociale peut facilement mélanger gentillesse et absence de règles. Mais selon moi, nous faisons fausse route. Ne pas avoir de règles, c’est tout sauf de la gentillesse. C’est une gentillesse perverse.»

 

En chiffre

 

1974 La Suède est le premier pays à instaurer un congé parental.

1979 La Suède est le premier pays au monde à interdire les châtiments corporels.

1990 La Suède est l’un des premiers pays à ratifier la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU.

5e Rang au classement général de l’UNICEF sur le bien-être des enfants dans les pays riches (le Canada est 17e).

2e Rang en ce qui a trait au bien-être matériel.

5e Rang pour la santé et la sécurité.

3e Rang au classement de l’ONG « Save the Children » des pays où il fait bon naître.

Un enfant de riche

 

L’enfant-roi suédois est-il bien différent de l’enfant-roi québécois? Probablement pas. «First world problems», comme on dit…C’est un peu ce qui résume la pensée du pédiatre Jean-François Chicoine.

«Le phénomène de l’enfant-roi, qu’on soit au Québec ou ailleurs, c’est un peu partout le même: dans les sociétés bien nanties où on a défini la parentalité, est né cet enfant-roi qui se nourrit d’indiscipline», explique le fameux pédiatre, avec sa verve habituelle.

À quel point est-ce différent en Suède?

«Je ne connais pas l’enfant-roi suédois, précise-t-il, mais dans une société bien nantie, où on a réglé certains problèmes, les parents ont tendance à être surinvestis.»

D’où la question, inévitable: l’enfant-roi est-il le produit de la social-démocratie?

«Non, répond Jean-François Chicoine. Ça n’est pas parce qu’on donne de la place aux enfants dans une société qu’on en fait des enfants-rois.»

Une dérive, alors?

«Oui, la social-démocratie ouvre la porte à l’enfant-roi, concède-t-il. Une fois qu’on a tout fait pour les enfants, insiste-t-il, et que souvent, on en fait qu’un, ou deux, plus tardivement, on a tendance à se projeter dans nos enfants et à s’investir beaucoup plus.»

Paradoxe?

Ces parents, eux aussi produits de la même social-démocratie, n’osent peut-être plus intervenir «parce qu’ils ne se sentent pas autorisés!», dénonce le pédiatre. «Ils ne se sentent pas autorisés à intervenir auprès d’enfants qu’ils ont trop peu vus au cours de la journée. Moins vous passez de temps avec quelqu’un, moins vous intervenez, dit-il. Que font-ils? Ils les gâtent.»

http://www.lapresse.ca/

Droits de l’enfant Des câlins pour contrer l’exploitation sexuelle


Je suis ambivalente par cette sensibilisation. Montré a un enfant que des câlins pour montrer l’affection pour qu’ils puissent s’épanouir est important, renfoncer les liens entre parents, enfants pour qu’ils que les enfants soient heureux et en sécurité va de soit … mais que les pédophiles comprennent la différence entre l’affection et l’agression, je ne suis pas sur que le message passera
Nuage

Droits de l’enfant

Des câlins pour contrer l’exploitation sexuelle

Des câlins pour contrer l'exploitation sexuelle

Crédit photo : Gracieuseté

Des comédiens, inspirés du mouvement «Câlins gratuit – Free hugs» ont offert des câlins pour sensibiliser les passants aux droits des enfants. Sur cette photo Geneviève Brouillette et Danielle Ouimet.

Par Sarah Bélisle | Agence QMI

Afin de faire la promotion des façons appropriées pour exprimer de l’affection aux enfants, un regroupement d’artistes québécois a lancé une vidéo de sensibilisation sur l’exploitation sexuelle des enfants, vendredi, dans le cadre de la journée mondiale des droits de l’enfant.

Les agresseurs ont des besoins affectifs qu’ils sont incapables d’exprimer de façon appropriée, explique Alain Gariépy, président du Théâtre Québécois d’Expression Créative à l’origine du projet.

Il explique que le film vise à montrer comment «exprimer d’une façon affectueuse les besoins affectifs et pour les besoins sexuels, il faut aller vers des personnes consentantes et majeures».

Postés rue Prince-Arthur pendant une journée, une poignée d’artistes ont distribué des câlins gratuits aux passants. Ces moments, captés à la caméra, font l’objet de la vidéo de sept minutes.

Tous bénévoles, Danielle Ouimet, Isabelle Blais, Geneviève Brouillette, Pierre Gendron, Josée Lavigueur, Karyne Lemieux et André Gagnon font partie du projet. En plus de dispenser des câlins dans la rue, certains d’entre eux livrent leur témoignage dans ce court métrage de sept minutes.

«On voulait montrer comment on peut avoir des gestes intelligents avec des enfants, des contacts chaleureux. On voulait proposer un message d’espoir et des images positives», dit M. Gariépy.

«Ça donne des images auxquelles peut ressembler un contact normal avec les enfants. Et c’est émouvant », poursuit M. Gariépy.

Il a opté pour le câlin gratuit, car il s’agit d’un « geste chaleureux, simple et sain».

«Un enfant qui grandit dans des conditions malsaines, où il y a des abus, on lui enlève cette petite lumière qu’il a naturellement au fond de lui. On lui enlève sa candeur et une partie de sa pureté», dénonce Isabelle Blais dans la vidéo.

http://tvanouvelles.ca