Le Saviez-vous ► Que nous rapportent vraiment les programmes spatiaux


Il y a des fois qu’on se demande pourquoi tant d’argent de dépenser autant d’argent pour les explorations spatiales. Disons que je suis septique sur cet acharnement de vouloir coloniser Mars, mais pour le voyage d’exploration, c’est quelque chose de fantastique. Mais, il est important de comprendre que ces explorations spatiales des divers projets ont changé aussi quelque chose pour nous, et ce, nous sommes bien loin de s’imaginer tout l’impact que cela a contribué dans notre quotidien. Voici quelques exemples … Mais tout n’est pas énuméré et il reste encore bien des choses à découvrir
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Que nous rapportent vraiment les programmes spatiaux

Pas une journée ne s’écoule sans qu’un astronome ou un chercheur ne se voit  poser cette question : à quoi ça sert d’investir dans les programmes spatiaux ? Quels sont les bénéfices pour l’humanité ? Ou encore : ça coûte cher, on ferait mieux de s’occuper de ceux qui meurt de faim dans notre propre pays etc. Avec la crise, ce genre de discours se généralise de plus en plus et il est donc indispensable d’apporter un éclairage complet sur cette question.

En plus des acquis incroyables pour la connaissance humaine et pour la science, il faut bien comprendre que l’exploration spatiale bénéficie à toute l’humanité, à tous les niveaux, aussi bien économique qu’environnemental, pour l’industrie ou pour les entreprises, pour la médecine ou pour l’agriculture. Et toutes ces avancées ne sont pas exclusivement le résultat du programme Apollo.

Ce que l’espace apporte à notre vie quotidienne

Nous venons de voir que les technologies développées pour l’espace pouvaient avoir des applications médicales. Et quand on parle d’espace, on pense tout de suite aux satellites et à ce qu’ils nous permettent de réaliser. Grâce à eux, nous avons accès à des données qui permettent chaque année de sauver des milliers de vies humaines. Les satellites météo permettent de prédire les catastrophes naturelles, comme les inondations, les orages, les tornades, les typhons. Ils permettent également de repérer des incendies ou d’analyser leur étendu. Les humains peuvent dans ces conditions êtres prévenus en amont et des mesures de protections peuvent être mises en place.

satellite GPS bénéfice

Le GPS, le Global Positioning System, permet chaque jour de sauver des vies.

L’humanité en dépend pour les transports maritimes. Il a été inventé dès le premier satellite mis en orbite, Spoutnik en 1957. Les changements dans la fréquence radio ont aidé les scientifiques américains à suivre Spoutnik à la trace. C’est le résultat de l’effet Doppler, qui est un changement de fréquence des ondes sonores ou lumineuses selon les changements de position.  Ce principe a permis d’élaborer le système de navigation maritime baptisé TRANSIT conçu pour les sous-marins. Le GPS pour la navigation a été développé par la défense américaine dans les années 1970, ce qui a conduit au lancement du premier satellite GPS en 1978.

De nombreux marins ont également été sauvés grâce au canot de sauvetage développé par la NASA pour récupérer les astronautes en mer. Ce canot peut se gonfler en 12 secondes. Et même des vents forts et une grosse mer ne peuvent le retourner.

Bien sûr, les satellites sont aussi devenus nécessaires pour la télévision, les stations radio, le téléphone…

L’agriculture aussi dépend maintenant des satellites et de l’espace.

Les différentes caméras élaborées pour explorer la composition des planètes lointaines servent aussi à déterminer si des plantes ont besoin d’eau, d’insecticide. Aujourd’hui, les agriculteurs peuvent savoir quelle zone de leur parcelle a besoin d’attention, d’engrais, d’eau, etc.

L’environnement doit aussi beaucoup à l’espace. 

Quand les américains ont démantelé le lanceur Saturn 1B, ils ont découvert quelques années plus tard, que la peinture contenait des polychlorobiphényles (PCB), des polluants d’une grande toxicité qui empoisonnait le sol. Des scientifiques ont donc développé une pâte capable d’extraire le PCB de la peinture sans endommager la peinture elle-même. Ce système a depuis été légèrement transformé et il est régulièrement utilisé pour supprimer de nombreuses formes de contaminations sur terre.

Au CADMOS par exemple, j’ai pu voir personnellement une expérience qui est actuellement menée dans l’espace. L’objet de cette expérience est d’étudier le comportement du goudron sans gravité afin de trouver un moyen qui permettra dans les années à venir de recycler le goudron.

Les pneus de nos voitures utilisent aussi une technologie initialement inventée pour le parachute de Viking sur Mars. Ces parachutes étaient fabriqués avec une fibre qui sert aujourd’hui dans le pneu « radial » qui ont une durée de vie bien plus longue que les pneus classiques.

La détection de ressources naturelles se fait également depuis les satellites aujourd’hui. Et trouver du pétrole ou de l’eau qui se trouvent en profondeur sous la croûte terrestre est envisageable sans creuser n’importe au petit bonheur la chance. sans

Il ne faut pas oublier que les satellites doivent être régulièrement remplacés. Ainsi, si nous voulons continuer de vivre avec le même confort et la même sécurité, nous sommes aujourd’hui « obligés » d’envoyer de nouveaux satellites pour prendre le relais des satellites en fin de vie.

L’électronique

L’exploration spatiale a permis qu »aujourd’hui nous ayons des téléphones portables dans nos poches ou des ordinateurs dans des sacs. Les astronautes ont fabriqués dans les navettes spatiale ou dans la Station spatiale internationales des composants électroniques miniatures  qui ne pouvaient être fabriqués que dans l’espace. De plus, la nécessité de réduire le poids embarqué à bord des fusées a largement contribué à la miniaturisation des composants, ainsi qu’à l’invention des microprocesseurs et des ordinateurs modernes. Les piles à combustible inventées pour les programmes spatiaux sont actuellement à l’étude pour alimenter nos voitures à la place du pétrole.

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Charge-Couple Device, CCD

Concrètement, les CCD (les capteurs photographiques) qui se trouvent sur les téléphones portables, convertissent un rayonnement électromagnétique en valeur numérique. Ces CCD étaient à l’origine développé pour l’astronomie. Les CCD sont aujourd’hui utilisés dans la plupart des appareils photos, webcams et téléphones.

Les technologies de l’information

Les systèmes d’information et de données d’observation de la Terre de la NASA enregistrent et archivent quotidiennement un grand nombre de données sur l’atmosphère terrestre, les océans et la végétation. Ces données cumulées représentent plus de 4,5 Pétabytes, soit les mêmes données que 90 millions de placard à 4 tiroirs remplis de papiers. (Et ces chiffres datent de 2010). Pour accéder simplement à ces données, la NASA a développé un logiciel capable de gérer un grand nombre d’informations. Aujourd’hui, les hôpitaux, les fournisseurs d’accès, les entreprises, les organisations utilise la même technologie pour conserver leurs informations.

Forth, le langage informatique développé pour le télescope de 11 mètres en haut de Kitt Peak, est actuellement utilisé par FedEx pour suivre les colis.

AT&T, le plus grand fournisseur de services téléphoniques aux États-Unis, utilise un logiciel développé par le National Optical Astronomy Observatory pour analyser ses ordinateurs.

La sécurité

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Un détecteur de fièvre dans un aéroport

Les ­télescopes européens Herschel et Plancks sont 10 fois plus sensibles dans le domaine infrarouge et dans celui des rayons gamma que ceux lancés avant eux. Ils pourraient être utilisés sur Terre pour la surveillance des forêts et la détection précoce des incendies. Ou encore dans les aéroports pour repérer les gens fiévreux.

La Terre est fragile et de nombreuses menaces peuvent remettre en cause son équilibre. La chute d’un astéroïde a déjà bouleversé cet équilibre à de nombreuses reprises et il y aura forcément un nouvel astéroïde qui viendra nous menacer.

Les lanceurs de fusée servent aujourd’hui à lutter contre les incendies. Rory Groonwald, l’ingénieur en chef d’Orbital Technologies Coroporation, a travaillé en partenariat avec le groupe de recherche des pompiers de l’armée de l’air américaine pour concevoir un système similaire à haute-pression pour éteindre un feu en quelques secondes. Cette technologie a réduit la quantité d’eau nécessaire.

Les aéroports utilisent les avancées technologiques initialement conçues pour l’astronomie. La technologie d’observation par rayon-X est utilisé sur les tapis des bagages des aéroports. Et la chromatographie à gaz (un instrument conçu pour mission martienne) est utilisée pour détecter les explosifs dans les bagages.

Sans oublier que sans les instruments développés pour l’astronomie, on ignorerait la présence du trou dans la couche d’ozone, ou encore la faible intensité du champ magnétique terrestre en Amérique du Sud.

Quelles applications l’espace peut avoir dans la médecine ?

De nombreuses recherches effectuées pour l’exploration spatiale ont eu des applications pratiques inattendues dans la médecine de tous les jours.

Cœur artificiel français

Cœur artificiel : une minuscule ­pompe d’assistance ventriculaire, utilisée dans les cœurs artificiels, est dérivée des pompes à carburant de la navette spatiale américaine (2000). Et le premier cœur artificiel français est développé par des ingénieurs d’EADS et de MATRA (2008).

Pompes à insuline : le design s’inspire du concept du laboratoire biologique du vaisseau spatial Viking (1986) et plus précisément sur le bras robotique mécanique. Pensez-y la prochaine fois que vous croiserez quelqu’un avec le diabète.

Les machines de dialyse : le système de recyclage des fluides lors des missions Apollo na servi à élaborer le système de dialyse qui permet de filtrer les éléments toxiques de l’urine en cas d’insuffisance rénale.Cette technologie permet au patient de bénéficier d’une plus grande liberté pendant sa dialyse.

Détection des tumeurs : Lorsque le télescope Hubble a été mis en orbite, il était myope et ses images étaient floues. Les ingénieurs ont alors mis au point un logiciel pour améliorer la lecture des images. Ce logiciel est aujourd’hui utilisé en radiographie pour détecter des tumeurs cancéreuses à un stade très précoce. Cette technologie a permis de sauver des milliers de vie et justifie presque à elle seule l’investissement dans le spatial.

Les IRM :  La NASA n’a pas inventé l’IRM, mais l’agence spatiale a grandement amélioré la technologie. Dans le milieu des années 1960, le Jet Propulsion Laboratory de la NASA a mis au point un système de traitement d’images numériques afin de permettre aux ordinateurs d’agrandir les photos de la Lune. Aujourd’hui, ce procédé sert à créer et à améliorer les images des organes du corps humain dans les tomographies axiales informatisées et les IRM.

Pacemakers : le premier pacemaker utilise de nombreuses innovations développées par la NASA. Le pacemaker intègre une batterie rechargeable à longue durée directement inspiré des systèmes électriques des vaisseaux Apollo, une puce résultat de la miniaturisation développée grâce aux programmes spatiaux,  et un système de télémétrie bidirectionnelle utilisé pour communiquer avec les satellites. (1995)

Les matériaux à mémoire de forme servent bien sur pour nos matelas et aujourd’hui, notre qualité de sommeil s’est grandement amélioré. Ces matériaux étaient développés pour réduire la force des impacts quand les vaisseaux atterrissaient. Ils sont aujourd’hui également utilisés pour les voitures, les casques de moto ou les selles de chevaux.

D’autres alliages en nickel et en titane à mémoire de forme ont des propriétés intéressantes. Ils sont capables de revenir à leur état initial après avoir été déformé. Ils servent par exemple à fabriquer des « stents », des petits tubes que l’on glisse dans les artères pour les déboucher. On réduit leur taille avant de les poser, et ils reprennent leur forme sous l’action de la chaleur du corps. Certaine agrafes chirurgicales utilisent ce même matériaux développé à l’origine pour l’exploration spatiale. Et il y a actuellement d’autres voies en cours d’exploration, comme les vêtements. A suivre…

En construisant des télescope spatiaux, il a fallu inventer des environnement extrêmement propres pour éviter que des particules de poussières viennent obscurcir les miroirs ou les instruments. Des méthodes identiques sont utilisées dans les hôpitaux et les laboratoires pharmaceutiques.

Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive. Le nombre d’application est absolument incalculable.

Conclusion

Le champ d’application des avancées liées à l’exploration spatiale ou à l’observation de l’univers est absolument gigantesque. Il est dit que chaque euro dépensé dans la recherche spatiale rapporte de 4 à 20 euros dans les 10 ans qui suivent. s’il y a bien un domaine qui peut nous aider à sortir de la crise et à regarder l »avenir avec espoir, c’est bien celui-ci. En plus, il ne faut pas sous-estimer le sens que donnent ces recherches à notre humanité. En cherchant à découvrir de nouvelles planètes habitables ou habitées, nous avons découverts que nous étions nous-mêmes de la poussière d’étoiles. Les hommes que nous envoyons dans l’espace sont également une source d’inspiration qui nous rappelle sans cesse que l’homme est un explorateur, physiquement et intellectuellement. En regardant au-delà de notre planète, nous découvrons que l’univers est immense et que nous sommes juste un minuscule fragment mais que nous en faisons partie. L’autre chose, c’est que la vie est rare et précieuse et que la Terre, notre maison, doit donc être protégée.

http://www.sciences-mag.fr/

11 photos scientifiques fascinantes prises durant la dernière décennie


Que ce soit pour un concours, où bien tout autre chose, il ne doit pas être évident de choisir une image parmi tant d’autres qui a marqué l’année
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11 photos scientifiques fascinantes prises durant la dernière décennie

 

Du cosmos profond en couleurs à la première image montrant un œuf dans le ventre d’un oiseau en plein vol, la dernière décennie a amené son lot de photos scientifiques fascinantes.

Ici, les éditeurs du HuffPost Science ont sélectionné quelques-unes des meilleures photos de science prises durant les dix dernières années. Faites défiler la page pour voir une photo marquante pour chaque année entre 2005 et 2015.

  • 2015

  • Martin Le-May

    Une bébé belette a eu le tour de sa vie sur le dos d’un pivert vert au Hornchurch County Park à l’est de Londres. Le photographe Martin Le-May a eu la chance de pouvoir capturer ce moment le 2 mars 2015.

  • 2014

  • NASA, ESA, H. Teplitz and M. Rafelski (IPAC/Caltech), A. Koekemoer (STScI), R. Windhorst (Arizona State University), and Z. Levay (STScI)

    Des astronomes, en utilisant le télescope Hubble de la NASA, ont assemblé une image d’ensemble de l’univers en évolution, une des photos les plus coloriées de l’espace jamais capturées par le télescope de 25 ans. L’image a été publiée le 3 juin 2014.

  • 2013

  • NASA

    L’astronaute de la NASA Mike Hopkins a pris un selfie alors qu’il effectuait une « balade spatiale » en dehors de la Station spatiale internationale. 24 décembre 2013.

  • 2012

  • Hadoram Shirihai/Tubenoses project

    Un pétrel de Bourbon rare avec un enflement en forme d’œuf sur son ventre. Pris en photo en 2012 par des chercheurs près de l’île de la Réunion, au large du Madagascar. La photo est probablement la première qui montre un oiseau en plein vol avec une « bosse de bébé ».

  • 2011

  • Wikimedia Commons: Wtop.com

    En 2011, une Macaca nigra femelle dans le Sulawesi du Nord, en Indonésie, a décidé de prendre l’appareil du photographe britannique de la nature, David Slater, et de prendre un selfie.

  • 2010

  • NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases)

    Une micrographie fascinante d’un lymphocyte T humain (également appelé cellule T) appartenant au système immunitaire d’un donneur en bonne santé, prise le 24 mai 2010.

  • 2009

  • Sung Hoon Kang, Joanna Aizenberg and Boaz Pokroy; Harvard University

    Une photographie microscopique aux électrons montre des polymères assemblés par eux-mêmes autour d’un sphère en polystyrène de deux micromètres en diamètre. La photo a remporté le premier prix dans une compétition de la National Science Foundation américaine en 2009.

  • 2008

  • NASA

    L’ouragan Ike couvre plus de la moitié de Cuba. La photo a été prise par les membres de Expedition 17 à bord de la Station spatiale internationale à plus de 250 kilomètres au dessus de la terre, le 9 septembre 2008.

  • 2007

  • Gloria Kwon/NIKON Small World

    Gros plan sur un embryon de souris double transgénique, à l’âge de 18 jours et demi. La photo a gagné le premier prix en 2007 dans la compétition Small World Photomicrography de Nikon.

  • 2006

  • Thierry Legault

    Une photo de la Station spatiale internationale et de la navette Atlantis en train de voler entre le soleil et la terre. La photo a été prise depuis la Normandie, en France le 17 septembre 2006

  • 2005

  • Charles Krebs/NIKON Small World

    Un portrait d’une mouche domestique. La photo a eu la première place au Small World Photomicrography Competition de Nikon en 2005.

  •  

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ►Et si l’oxygène de la Terre disparaissait durant 5 secondes?


Imaginez 5 secondes sans oxygène sur Terre, c’est un très court temps, mais ces 5 secondes seraient si catastrophiques, que ce n’est pas certain que nous puissions y survivre. Car l’oxygène est bien plus que l’air que nous respirons …
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Et si l’oxygène de la Terre disparaissait durant 5 secondes?

 

Et

L’oxygène est un élément encore plus précieux que vous ne pensez pour la planète. Capture d’écran Gentside

Cinq secondes, ça parait peu et pourtant, cela peut avoir des conséquences énormes. C’est ce qu’a expliqué un scientifique sur le site de questions-réponses Quora. L’un des membres a en effet demandé ce qui se passerait si tout l’oxygène de la planète disparaissait pendant cinq secondes. Et selon le scientifique, les effets d’une telle disparition seraient assez inquiétants.

Voici ce qui se passerait si cet élément si précieux à  la vie disparaissait de la surface de notre planète durant 5 secondes:

1 – Nous attraperions tous des coups de soleil: la couche d’ozone, qui bloque la grande majorité des rayons ultraviolets, existe grâce à l’oxygène. Et sans elle, même les meilleures crèmes ne pourraient plus rien pour nous.

2 – Le jour, le ciel serait bien plus sombre: avec moins de particules pour disperser la lumière bleue, le ciel serait un peu plus proche du noir.

3 – Tous les moteurs à combustion interne caleraient: autant dire qu’il ne ferait pas bon de se trouver à  bord d’un avion à ce moment-là. Si tel est le cas, l’appareil planerait quelques instants avant de finir par chuter vers le sol. Quant à ceux qui n’auraient pas encore décollé, ils vaudraient mieux qu’ils restent cloués au sol.

4 – Tout le monde verrait son oreille interne exploser: la perte d’oxygène causerait une chute importante de la pression de l’air, ce qui aurait pour effet de faire exploser notre oreille interne. Autant dire que plus personne n’entendrait grand chose.

5 – Tous les bâtiments en béton s’effondreraient: on ne le sait pas forcément, mais le CO2 (et donc l’oxygène) est un liant très important dans les structures en béton. Sans ce composé, le matériau perdrait toute sa rigidité.

6 – Chaque cellule vivante exploserait pour donner un nuage d’hydrogène: l’eau (H2O) est composée à  88,8 % d’oxygène. Sans celui-ci, l’hydrogène se transformerait en gaz et son volume augmenterait causant un éclatement des structures qui le contiennent.

7 – Les océans s’évaporeraient: de même, si l’oxygène disparaissait de l’eau des océans, l’hydrogène deviendrait alors un gaz libre non lié. Le gaz hydrogène étant le plus léger, il passerait à travers la haute troposphère pour lentement se diriger vers l’espace.

8 – Tout ce qui se trouve au-dessus du sol serait en chute libre: l’oxygène représentant environ 45 % du manteau et de la croûte terrestre, il y aurait quelques trucs en moins sous nos pieds si jamais l’élément venait à disparaitre

Autant dire donc que si tout atome d’oxygène disparaissait de la planète, le résultat serait peu plaisant et ce, même pour une durée de cinq secondes.

Ceci pourrait tout simplement conduire à la mort d’une grande partie des êtres vivants et complètement changer la face de notre planète. 

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► Il y a 25 ans, Hubble


25 ans déjà que le télescope spatial a été mis en fonction dans l’espace qui a ouvert une grande fenêtre ouverte pour découvrir des images époustouflantes Hubble a permis au commun des mortels d’être spectateur de la majestuosité de l’Univers
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Il y a 25 ans, Hubble

 

Le télescope Hubble

Photo :  NASA

Hubble, le premier télescope spatial qui a bouleversé l’astronomie et notre vision de l’Univers en dévoilant des images saisissantes de celui-ci, célèbre son 25e anniversaire dans l’espace.

Le 24 avril 1990, les astronautes à bord de la navette Discovery mettent en orbite le télescope spatial dans l’espoir de connaître un peu plus l’Univers qui nous entoure. L’appareil, de la taille d’un petit camion, est placé à 559 km de la Terre à l’aide du bras canadien.

« Hubble a changé la façon dont l’humanité regarde l’Univers et y voit sa place […] Ce télescope nous a montré que le cosmos a changé au cours du temps, que les étoiles produisent tous les éléments nécessaires à la vie, à la formation des planètes. » Jennifer Wiseman, astronome au Centre Goddard

Les « Piliers de la création »

Les « Piliers de la création » Photo :  NASA

L’Univers selon Hubble

Hubble est devenu un incontournable en astronomie : il a recueilli plus de 1 200 000 images de plus de 45 000 objets du cosmos, pour ainsi faire avancer nos connaissances astronomiques comme aucun autre instrument ne l’a fait jusqu’à maintenant.

Les observations de Hubble ont amené de spectaculaires percées scientifiques et des découvertes de première importance. Elles ont ainsi permis aux scientifiques :

  • de situer la formation de l’Univers à 13,8 milliards d’années en arrière;
  • de confirmer l’existence de la matière sombre;
  • de confirmer l’accélération de l’expansion de l’Univers;
  • de mieux connaître les planètes du système solaire, notamment Saturne et Jupiter;
  • de mieux comprendre la naissance et la mort des étoiles;
  • d’observer de lointaines galaxies;
  • de confirmer partiellement la théorie selon laquelle la plupart des galaxies contiennent un trou noir en leur centre;
  • de voir la comète Shoemaker-Levy 9 frapper Jupiter;
  • de montrer que le processus de formation des systèmes planétaires est commun dans notre galaxie;
  • de détecter la première molécule organique dans l’atmosphère d’une planète en orbite autour d’une étoile lointaine dans notre galaxie;
  • de rédiger plus de 12 500 articles scientifiques

Image composite des galaxies des Antennes

Les galaxies des Antennes sont en fait deux galaxies extrêmement déformées qui sont en collision Photo :  NASA

Déception initiale

Le projet Hubble n’avait pourtant pas connu un départ canon. D’abord, en 1986, son lancement avait été retardé à la suite de la catastrophe de la navette Challenger. Le télescope de 11 tonnes et 13,2 mètres de long sera finalement mis en orbite en 1990 lors de la mission STS-31.

Puis, mauvaise surprise : les images qu’il transmet sont floues et n’atteignent pas la résolution prévue en raison d’un problème technique, qui sera réparé lors de la première mission d’entretien, en décembre 1993.

Ce n’est qu’en janvier de l’année suivante que la NASA considère que la mission est un succès. Elle publie alors les premières images claires qui redéfiniront notre compréhension de l’Univers.

Hubble devient alors une véritable machine à remonter le temps et à explorer les profondeurs de l’espace, et a commencé à transmettre des images stupéfiantes de supernovas, explosions cataclysmiques marquant la mort d’une étoile, ainsi que d’autres corps célestes.

L’une des photos les plus emblématiques de Hubble, aux allures bibliques, est celle de gigantesques colonnes de gaz et de poussières interstellaires situées à 6500 années-lumière de la Terre dans la nébuleuse de l’Aigle baptisé les « Piliers de la création ».

« Hubble a joué un rôle majeur pour susciter chez tous les habitants de cette planète de l’émerveillement pour cet Univers dans lequel nous vivons. » Jennifer Wiseman

La réparation du télescope Hubble.

La réparation du télescope Hubble. Photo :  NASA

Jennifer Wiseman est convaincue que Hubble a encore de belles années devant lui, étant dans un parfait état de marche depuis son dernier entretien par des astronautes de la navette Atlantis en mai 2009.

Depuis cette date, le télescope est doté de deux nouveaux instruments capables de remonter jusqu’à 600 à 500 millions d’années après le big bang, qui a marqué la naissance de l’Univers.

La galaxie 5584 photographiée par le télescope Hubble

La galaxie 5584 photographiée par le télescope Hubble Photo :  NASA, ESA, A. Riess (STScI/JHU), L. Macri (Texas A&M University), Hubble Heritage Team (STScI/AURA)

Les images spectaculaires de Hubble, qualifiées par le critique d’art britannique Jonathan Jones « d’oeuvres d’art flamboyantes les plus magnifiques de notre temps », ont pénétré la culture populaire.

Il devrait coexister avec son successeur, le télescope spatial à infrarouge James Webb, cent fois plus puissant, qui doit être lancé en 2018. Pour l’astronome Matt Greenhouse de la NASA, Webb pourrait lui aussi révolutionner l’astronomie.

La nébuleuse NGC 2818 

Photo :  Hubble/Zoltan G. Levay

http://ici.radio-canada.ca/

La recherche spatiale au secours des enfants malades


Il y a des dépenses pour les explorations spatiales qui nous semblent inutiles et un gaspillage d’argent. Cependant pour la recherche, l’espace nous ouvrent des voies exceptionnelles qui peut faire avancer à grand pas sur le plan médical
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La recherche spatiale au secours des enfants malades

 

ANNE CAROLINE DESPLANQUES

Les petits malades du service d’oncologie de l’hôpital Sainte-Justine pourraient bien un jour bénéficier des recherches menées par les astronautes dans l’espace.

«Moi, j’aimerais bien aller dans l’espace. Enfin peut-être, si c’est pas dangereux», souffle le petit Xavier. «Moi, j’aimerais aller sur Mars, parce qu’aucun homme n’y a mis le pied encore», renchérit Roldy, assis à côté de lui.

Les yeux pleins d’étoiles, les deux enfants hospitalisés écoutent l’astronaute Steve

MacLean venu à leur chevet leur raconter la vie en apesanteur.

« Grâce à l’apesanteur, on peut reproduire des cellules, c’est phénoménal. » – Steve MacLean, astronaute en chef de l’Agence spatiale canadienne de 2008 à 2013

Oncologie spatiale

Xavier et Roldy ne se doutent pas que les astronautes pourraient un jour changer leur vie en cultivant dans l’espace des cellules saines qui remplaceraient les cellules cancéreuses.

Pas moins de 70 des 100 premiers vols vers la Station spatiale internationale (SSI) ont donné lieu à des recherches sur le cancer.

Remèdes extraterrestres

Grâce à la plateforme de recherche en microgravité de la SSI, les astronautes peuvent cultiver des cellules qui ne subissent aucune distorsion due à la gravité. Elles sont donc identiques à celles que produit le corps humain, explique M. MacLean.

«C’est phénoménal», se réjouit l’ex-astronaute en chef de l’Agence spatiale canadienne. «La technique est encore un rêve, mais la science progresse», poursuit-il.

Déjà, la SSI a contribué à l’élaboration de différentes techniques de microencapsulation pour les remèdes contre le cancer.

Grâce à ce procédé, les molécules médicamenteuses peuvent être dirigées directement sur la tumeur. On évite donc d’irradier tout l’organe malade.

Le saviez-vous ?

 

Dans l’espace, les astronautes servent de sujets dans le cadre de certaines expériences, comme des rats de laboratoire.

La Station spatiale internationale est un immense laboratoire grand comme deux terrains de football.

En orbite autour de la Terre, la Station spatiale internationale se déplace à 8 km/seconde. Elle parcourrait la distance entre Montréal et Québec en seulement 28 secondes!

Les astronautes font le tour de la Terre en 92 minutes. En une journée, ils peuvent donc admirer 16 levers et 16 couchers du soleil.

http://www.journaldemontreal.com/

Dix ans sur YouTube résumés en une vidéo


Depuis 10 ans YouTube existe, des million de vidéos partagées à travers le monde. Beaucoup de rires, de larmes, mais aussi des remises en question, des défis pour une cause, ou simplement pour partager avec d’autres des moments exceptionnels
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Dix ans sur YouTube résumés en une vidéo

 

Pour souligner le dixième anniversaire de YouTube, fêté le 14 février dernier, Zapatou (Luc Bergeron de son vrai nom), vient de mettre en ligne un nouveau montage tout aussi spectaculaire que les compilations «Best of Web» qui ont rendu sa chaîne YouTube populaire à travers le monde.

De la première vidéo mise en ligne sur le site d’hébergement le 23 avril 2005 par l’un des fondateurs de YouTube, à Ted Williams, cet itinérant à la voix d’or qui a fait lebuzz en 2011, en passant par la célèbre vidéo Charlie Bit My Finger, le spécialiste des compilations, chef recherchiste de l’émission VLOG, nous gâte cette fois avec un résumé des dix ans de YouTube. C’est 198 vidéos en 3 minutes. Croyez-nous que les nostalgiques seront conquis!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Marcher sur la lune … Pour un maigre salaire


Le salaire d’un astronaute de la mission Apollo 11 n’était pas très élevé, il fallait avoir la piqure de l’espace pour aller sur la lune. Aujourd’hui, il parait que les astronautes américains quelque 80 000 est 170 000 dollars par année
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Marcher sur la lune … Pour un maigre salaire

PAR EVELYNE FERRON

Cette troisième mission spatiale à s’approcher de la lune à l’été 1969 a été assurée par trois astronautes qualifiés, bien entraînés, mais aussi intrépides! Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont quitté la Terre le 16 juillet 1969 avec pour mandat principal d’étudier et d’évaluer les possibilités et les limites d’une marche humaine sur la Lune, en plus de recueillir des échantillons de sol et de roches lunaires.

Une mission réussie pendant laquelle ils ont pu se poser sur le satellite de la Terre le 20 juillet et qui a permis le lendemain à Neil Armstrong de faire vivre au monde entier ce grand moment qu’ont été les premiers pas d’un homme sur la Lune.

« Un petit pas pour l’Homme, mais un pas de géant pour l’Humanité! »

Eh bien sachez que ces hommes ont été payés le même salaire que lors d’une journée normale sur Terre pour des officiers militaires, soit l’équivalent d’environ 8$ par jour! Ajoutez à cela des déductions sur ce salaire, puisque la NASA leur fournissait entre autres les nuits dans la navette spatiale! 

http://www.historiatv.com/

«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»


On a tous fait cette réflexion sur l’argent destinée à l’exploration spatiale. Moi aussi à certains moments comme le projet de Mars One que je trouve pour le moment, peut-être possible un jour, mais pour le moment, il y aurait d’autres priorités. Cependant, il est clair que personne ne voudrait se passer de son téléphone portable, son ordinateur, sa calculatrice à énergie solaire, les micro-ondes, et encore bien des choses dans divers domaines, qui pourtant, ont été possible grâces aux explorations spatiales
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«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»

«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»

Jean-Pierre Urbain

«Explorer l’espace, quel beau gaspillage. Imaginez tout ce que l’on pourrait faire avec cet argent dilapidé pour visiter des comètes qui puent et des planètes froides et désertiques.»

Ce sont des propos que l’on entend fréquemment.

Même les jeunes, en classe, se font les porte-paroles des adultes de leur entourage.

Mais de quoi en retourne-t-il?

D’abord la question de l’argent.

Regardons cela d’un peu plus près.

Le budget militaire des É.-U. est d’environ 20% des dépenses totales du pays. Le budget de la NASA est d’à peine un demi-pour cent (0,5%). Le Canada consacre 8% de ses dépenses à la Défense et l’Agence spatiale canadienne ne reçoit 0,14%.

Ce qui veut dire qu’en moyenne les dépenses militaires américaines coûtent à un Américain 6,40$ par jour et l’exploration spatiale 15 cents. Au Canada, chacun d’entre nous, en moyenne, paye chaque jour 1,60$ pour l’armement et 3 cents pour les activités spatiales. Si on devait récupérer des argents quelques parts, pour des causes humanitaires, c’est bien du côté militaire qu’il faudrait gruger. Les dépenses consacrées à l’exploration spatiale, au-delà de la découverte, engendrent de nombreuses retombées qui profitent à l’humanité dans son ensemble.

Les retombées

J’ai dressé une liste sommaire de ces retombés (économiques et pratiques) de l’exploration spatiale. De l’argent, ne l’oublions pas dépensé sur Terre.

Guidage des véhicules

Le GPS (Global Positionning System) est un système de navigation par satellite. Développé à la fin des années 1970, il mesure à tout moment et n’importe où sur la surface du globe les coordonnées (latitude, longitude et altitude) du porteur d’un appareil de réception.

De nos jours, le système GPS est utilisé pour le guidage automobile, la régulation du trafic des bus, du transport ferroviaire, de la navigation maritime et de la téléphonie mobile. Les services d’Urgences-santé et les pompiers abrègent leur temps de déplacement grâce aux informations précises de localisation du système GPS.

Couverture de survie

En 1960, les Américains mettent en orbite le ballon satellite Echo 1. Son but: réfléchir des ondes radio entre deux continents. Le ballon est recouvert d’un film de plastique aluminisé en Mylar, un isolant thermique. Aujourd’hui, ce matériau est le principal composant des couvertures de survies aux reflets dorés et argentés.

Les freins des trains à haute vitesse

Les composites en carbone utilisés pour les tuyères des propulseurs d’appoint des fusées entrent aujourd’hui dans la fabrication des disques de freins aux performances inégalées.

On retrouve ces disques sur nos voitures, augmentant d’autant la sécurité des déplacements.

Des textiles ignifugés

Mise au point d’un textile pare-flamme en fibres de Kevlar pour protéger les astronautes des effets calorifiques et des rayonnements thermiques. On utilise ces textiles dans l’équipement des pompiers.

Les ballons gonflables, les airbags

Cette technologie déclenchant le gonflage d’un ballon situé sous le tableau de bord du conducteur d’une voiture est née des systèmes spatiaux. On utilise cette technologie pour l’atterrissage de robots sur Mars (Sojourner, Spirit, Oportunity, Beagle2).

Le téléphone mobile

Le téléphone mobile via les relais satellites permet de contacter n’importe qui, n’importe où, même dans des zones géographiquement isolées.

La médecine à distance

Grâce aux communications par satellites, des spécialistes pourront à distance venir en aide à des médecins des régions éloignées et permettre efficacement d’établir des diagnostics précis et éclairés.

Simulateurs cardiaques

La mise au point de simulateurs cardiaques informatisés découle directement du développement des capteurs fixés aux astronautes pour observer l’évolution de leur métabolisme.

Nouvelles molécules pharmaceutiques

Les études sur la croissance des cristaux de protéines permet de mieux comprendre les interactions entre leurs différentes composantes, et permet de développer des médicaments plus efficaces, comportant moins d’effets secondaires pour le traitement des maladies telles le diabète, le cancer du sein, de la prostate. La recherche, entre autres sur les protéines, aidera à protéger les récoltes contre les maladies ou à atténuer la résistance des bactéries aux antibiotiques.

Imagerie médicale

On utilise l’effet Doppler pour mesurer la vitesse de circulation du sang dans les vaisseaux.

D’autres techniques comme la résonance magnétique, dérivée de l’imagerie spatiale, ont contribué à l’évolution des images médicales. La résonance magnétique a énormément bénéficié des progrès de l’imagerie spatiale.

Étude de l’évolution osseuse

Après quelques semaines dans l’espace, les os des astronautes s’affaiblissent. Ils sont comparables à ceux des personnes soufrant d’ostéoporose. En observant cette dégénérescence sur une courte période de temps, on peut bien comprendre le phénomène et développer des médicaments ou des traitements pour les personnes souffrant de cette cruelle maladie. Fort heureusement pour les astronautes, la détérioration osseuse est réversible. Quelques semaines après leur retour sur terre, leurs os sont revenus à leur état normal.

Recherche sur les protéines

Ces recherches effectuées dans l’espace pourront aider à protéger les récoltes contre les maladies ou atténuer la résistance des bactéries aux antibiotiques.

La météo

Les premiers satellites de prévision météorologique ont été lancés en 1960. Ils photographient les nuages, repèrent les cyclones, mesurent la température de l’atmosphère et la vitesse des vents. Ils contribuent à alerter les populations des zones que visiteront les tornades ou les cyclones et contribuent ainsi à sauver de nombreuse vies.

Satellites agricoles

Une gamme de capteurs opérant sur des longueurs d’onde judicieusement choisies permet d’identifier la végétation de façon sûre.

Cartographie

Les cartes géographiques établies à l’aide des photos satellites font apparaître de nombreuses formations dont les géographes ignoraient l’existence.

Recherche de l’eau

Repérer en infrarouge les courants souterrains.

La neige

Évaluer l’épaisseur des précipitations selon une échelle de brillance.

Balise de détresse Sarsat

Système de repérage des bateaux ou un avion en détresse initié en 1982. Ce système est le résultat de la collaboration du Canada, de la France, des États-Unis et de la Russie. Des centaines de milliers de balises de détresse équipent avions et navires de par le monde.

Des centaines de chaînes télévision

Des paraboles familiales permettent de capter des signaux satellites en provenance de la planète entière.

Dans la cuisine

À l’origine, le Teflon a été inventé pour protéger les satellites des différents chocs dans l’environnement spatial. Aujourd’hui, personne ne peut se passer de ces poêles ou casseroles à revêtement antiadhésif.

Les couches-culottes

Pour satisfaire des besoins naturels, les premiers cosmonautes étaient revêtus de combinaisons incluant des matériaux absorbants. Les entreprises de couches-culottes s’en sont inspirées pour protéger les fesses des bébés.

Le Velcro

Qui ne connaît pas le Velcro? Un système de fermeture composé de deux rubans qui peuvent s’agripper ensemble par contact. Bien qu’antérieur à l’exploration spatiale, le velcro a été rendu célèbre dans l’espace.

Les fauteuils roulants

Grâce aux matériaux composites développés pour la construction des engins spatiaux, le poids des fauteuils s’est allégé, passant de 50 kilos à 12 kilos.

Nouveaux alliages

On développe toutes sortes de nouveaux alliages pour construire des engins spatiaux. Ces alliages allient légèreté et robustesse. On les retrouve ensuite un peu partout dans nos automobiles, dans les appareils électroménagers, dans la composition de nos maisons.

Procédures de gestion nouvelles

Le programme Apollo nécessita la mise au point de concept de gestion novateur. Des milliers d’entreprises furent mises à contribution pour produire les différentes composantes. Il était crucial que toutes ces pièces soient prêtes à temps et livrées au bon endroit, intactes. La gestion de toutes ces activités disparates et réparties sur une très grande zone géographique a nécessité le développement d’outils de gestion fiables et performants. À titre d’exemple, les pieds des LEMS lunaires, avec des équipages, ont été fabriqués en banlieue de Montréal et ont été livrés conformes aux spécifications juste à temps.

Les outils sans fil

Tournevis, perceuse, couteau électrique, tous ont pour «parents» les outils qui servent à travailler en impesanteur. Au cours des sorties dans l’espace, les astronautes utilisent des équipements alimentés par des piles rechargeables. Pas de fil!

Les calculatrices de poche

Ces précieux assistants de la vie de tous les jours sont le résultat de la miniaturisation des appareils spatiaux. De plus celle qui fonctionne à l’énergie solaire profite des recherches déployées pour alimenter en énergie les véhicules spatiaux.

Les ordinateurs

Les ordinateurs à la maison ou en classe sont des milliers de fois plus puissants que ceux qui ont dirigé les hommes vers la Lune et les ont ramenés sains et saufs sur Terre. Nos maisons sont maintenant remplies de petits ordinateurs destinés à nous faciliter la vie ou à nous divertir. Cuisinières électriques, laveuses, téléviseurs, magnétoscopes, consoles de jeux contiennent de minuscules «puces» qui règlent leurs bons fonctionnements.

Les manette de jeux

Les manettes de jeu découlent directement des dispositif de contrôle des engins spatiaux.

Les détecteurs de fumée

Les détecteurs de fumée ont d’abord été mis au point pour les vols spatiaux habités.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Rétrospective : 12 événements qui ont marqué la science en 2014


Rétrospective : 12 événements qui ont marqué la science en 2014

 

L’humanité atterrit sur une comète, la cigarette électronique gagne en popularité et le plastique envahit le Saint-Laurent. Notre rétrospective scientifique de l’année 2014.


MISSION ACCOMPLIE POUR ROSETTA

La mission Rosetta est sans conteste la prouesse scientifique de l’année. Maintenue en hibernation depuis son lancement il y a 10 ans, la sonde se réveille en janvier afin de s’approcher de la comète Tchouri, où elle larguera en novembre le robot Philae. Celui-ci ne réussira toutefois pas à s’ancrer dans le sol de l’astre. Philae mènera quand même pendant deux jours une série d’expériences destinées à mieux comprendre la formation du système solaire.

Photo : ESA/Impression artistique


COMMOTIONS : JEUNES CERVEAUX EN PÉRIL

Le football est la passion de milliers de jeunes Québécois. C’est aussi un sport où le risque de commotions cérébrales est très élevé, autant sinon plus que le hockey. L’émission Enquête révèle en janvier que ni le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) ni Football Québec – les deux organismes chargés d’encadrer les jeunes – n’ont la moindre idée du nombre de commotions que les joueurs subissent. L’émission montre également que même si les écoles sont censées les déclarer, le RSEQ n’emploie aucun responsable de la sécurité. – ICI.radio-canada.ca/commotions


DIRECTION MARS (ORION ET MARS ONE)

L’intérêt de l’humanité pour la planète voisine de la Terre ne se dément pas. Le début de l’année marque aussi le lancement de Mars One, un projet dont l’objectif est d’envoyer un équipage de quatre personnes tous les deux ans vers Mars, le premier groupe devant arriver en 2025. Quatre Québécois participent au projet, qui se voudra aussi une téléréalité. Plus sérieusement, la NASA réussit en décembre le premier test de la capsule Orion, qui devrait envoyer des humains sur Mars en 2030

Photo : NASA/Impression artistique


LA NOUVELLE COQUELUCHE DES FUMEURS

En 2014, la cigarette électronique fait un tabac au Québec et au Canada. Au-delà de sa popularité grandissante, un débat s’amorce sur l’innocuité et l’efficacité de cette nouvelle façon de réduire la dépendance aux produits du tabac.

Photo : iStockphoto


LE BIG BANG RETRACÉ

Des physiciens américains révèlent en mars la première détection directe des ondes gravitationnelles primordiales, c’est-à-dire les toutes premières secousses du big bang qui a marqué la naissance de l’Univers. Cette découverte est considérée comme une avancée majeure en physique.

Photo : iStockphoto


DU SANG JEUNE POUR RAJEUNIR

En mai, des chercheurs ont démontré que du sang de jeunes souris, ou même juste un facteur de ce sang connu sous le nom de GDF11, peut rajeunir les muscles et le cerveau de souris âgées. Cette découverte a conduit à un essai clinique dans lequel des patients atteints de la maladie d’Alzheimer reçoivent du plasma de jeunes donneurs. Photo: iStockphoto


DES MINIROBOTS QUI AGISSENT COMME DES FOURMIS

En août, des chercheurs américains de l’Institut Wyss de l’Université Harvard annoncent la création des Kilobots, des minirobots inspirés des abeilles et des fourmis capables de s’auto-organiser. Les minuscules engins sont en mesure de communiquer entre eux et de se rassembler pour créer des formes particulières, comme des étoiles de mer.

Photo : Science/Mike Rubenstein


MANIPULER LA MÉMOIRE

En utilisant l’optogénétique, une technique qui manipule l’activité des neurones à l’aide de rayons lumineux, des chercheurs ont montré en août qu’ils pouvaient manipuler spécifiquement des souvenirs chez la souris. Dans leurs expériences où ils effaçaient des souvenirs existants et en implantaient d’autres faux, ils sont allés jusqu’à changer le contenu émotionnel d’un souvenir chez la souris de bon en mauvais et vice-versa.

Photo : iStockphoto


LA MALADIE DE LYME GAGNE DU TERRAIN AU QUÉBEC

Présente dans plus de 65 pays, la maladie de Lyme fait son entrée au Québec depuis quelques années. En octobre, l’émission Découverte dresse un portrait de la situation et montre que la maladie gagne sans cesse du terrain grâce à une tique et à une souris. ICI.Radio-Canada.ca/lyme


LE PLASTIQUE ENVAHIT LE SAINT-LAURENT

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill a découvert une nouvelle source de pollution dans le fleuve Saint-Laurent : des microbilles de plastique. Les chercheurs en ont trouvé en grande concentration dans les sédiments du grand fleuve. L’émission Les Années lumière consacre un reportage à cette réalité en octobre. 


LA PEUR EBOLA

Encore inconnue du public il y a peu de temps, la maladie ou la fièvre d’Ebola devient, en 2014, « le » grand sujet de santé, déclenchant l’inquiétude, sinon la panique quand on la voit sortir d’Afrique, où elle avait toujours été confinée depuis sa découverte, au Congo, en 1976. La communauté scientifique est interpellée et accélère des essais de médicaments prometteurs, comme le ZMapp, et de vaccins, dont l’un a été mis au point au Canada. – ICI.Radio-Canada.ca/ebola


LE CLIMAT À L’HEURE DE LIMA

La 20e conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, réunie à Lima au Pérou en décembre, approuve les éléments de base d’un futur traité mondial sur le climat, qui devra être conclu à la conférence de Paris fin 2015. En novembre, les États-Unis et la Chine avaient annoncé leur intention de mener conjointement un projet sans précédent de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Photo : iStockphoto ICI.Radio-Canada.ca/climat

http://ici.radio-canada.ca

26 Photos qui vont vous forcer à vous remettre totalement en question


On aime sentir que nous contrôlons notre environnement, mais est-ce vraiment le cas ? Bien sûr, sur Terre, les éléments naturels se mettent souvent à nous contredire. Mais, c’est plus que cela, nous sommes déjà petits face à notre planète, mais quand on mesure en plus la Terre dans notre système solaire jusqu’à l’univers tout entier, nous sommes minuscules. Alors nos problèmes dans tout cela, le stress, c’est pas grand chose
Nuage

 

26 Photos qui vont vous forcer à vous remettre totalement en question

 

 

Voici la Terre ! C’est là que vous vivez.

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2. Et voici où vous vous trouvez par rapport à votre voisinage, le système solaire.

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3. Et, à l’échelle, voici la distance entre la Terre et la Lune. Cela ne semble pas très éloigné, n’est-ce pas ?

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4. DÉTROMPEZ-VOUS ! Dans cet intervalle, on peut aligner sans le moindre problème toutes les planètes de notre système solaire.

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5. Mais parlons plutôt des planètes. Cette petite tache verte, c’est l’Amérique du Nord, à la surface de Jupiter.

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6. Et voici la taille de la Terre (enfin, de six Terres) en comparaison de Saturne :

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7. Et histoire d’enfoncer le clou, voici ce à quoi ressembleraient les anneaux de Saturne s’ils entouraient la Terre :

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8. Ça, c’est une comète. Nous venons juste de poser une sonde spatiale sur l’un de ces objets. Voilà ce à quoi ressemble une comète en comparaison de Los Angeles :

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9. Mais tout ça n’est rien en comparaison de notre Soleil. Gardez simplement à l’esprit :

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10. Vous voilà, vus de la Lune.

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11. Maintenant, vus de Mars :

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12. Continuons, depuis les anneaux de Saturne :

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13. Et vous voici enfin depuis l’orbite de Neptune, à plus de 6 milliards de kilomètres de la Terre.

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Pour paraphraser Carl Sagan : l’intégralité de ce que vous avez connu dans votre vie, personnes comme choses, existe sur ce petit grain de poussière.

14. Mais revenons un peu en arrière. Voici la taille de la Terre, comparée à celle du Soleil. C’est terrifiant, n’est-ce pas ?

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Le soleil ne rentre même pas sur cette image.

15. Et voici ce même Soleil, mais vu depuis la surface de Mars.

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16. Et ce n’est rien ! À nouveau, pour citer Sagan, il y a plus d’étoiles dans le ciel que de grains de sable sur toutes les plages de la Terre.

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17. Ce qui veut dire qu’il y a des étoiles bien plus grosses que notre Soleil maigrichon. Regardez à quel point il est petit et insignifiant :

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18. Voici un autre aperçu. L’étoile la plus grande, VY Canis Majoris, est un milliard de fois plus grosse que notre soleil :

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19. Mais toutes pâlissent en comparaison de la taille de notre galaxie. En fait, si l’on rapetissait notre Soleil à la taille d’un globule blanc, et que l’on conservait cette même échelle pour rapetisser la Voie Lactée, elle serait toujours aussi grande que les USA :

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20. C’est parce que la Voie Lactée est gigantesque. Voici où vous vous trouvez en son sein :

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21. Mais voilà tout ce que vous en verrez jamais :

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22. Mais notre galaxie, en elle-même, est pourtant toute petite en comparaison de ses sœurs. Voici ce à quoi elle ressemble en comparaison de IC 1011, située à plus de 350 millions d’années-lumière de la Terre :

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Vous imaginez tout ce qui pourrait se trouver là-bas ?

23. Mais voyons encore plus grand. Dans cette simple photo prise par le télescope Hubble, on peut voir des milliers et des milliers de galaxies, contenant toutes des millions d’étoiles, avec chacune leurs propres planètes.

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24. Voici l’une de ces galaxies, UDF 423. Elle se trouve à 10 milliards d’années-lumière de la Terre. Lorsque vous regardez cette photo, vous regardez des milliards d’années dans le passé.

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En théorie, certaines des autres galaxies ne se sont formées que quelques centaines de millions d’années à peine APRÈS le Big Bang.

25. Et gardez à l’esprit que tout ceci n’est qu’une fraction infime de l’univers. C’est uniquement une fraction insignifiante du ciel nocturne.

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26. Et bien sûr, on ne risque pas grand-chose à affirmer qu’il y a aussi des trous noirs, quelque part dans l’espace. Pour vous faire peur, voici la taille d’un trou noir, en comparaison avec celle de l’orbite terrestre :

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Donc si jamais vous êtes mécontents de l’annulation de votre série préférée, ou bien que vous êtes agacés par des chants de Noël prématurés, souvenez-vous…

Ceci est votre maison.

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Et ceci est ce qui se produit lorsque vous vous éloignez de votre maison, jusqu’aux confins du système solaire. Et ça, c’est ce qui se produit lorsque vous continuez, encore plus loin…

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Et toujours plus loin…

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Continuez…

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Encore un peu…

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Vous y êtes presque…

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Et voilà. Voici tout ce que l’on peut observer dans notre univers, et voilà quelle place vous y tenez. Une fourmi microscopique, dans un bocal immense.

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Waouh!

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