Ampleur inquiétante des abus sexuels dans le sport amateur depuis 20 ans


Des parents inscrivent des jeunes à un sport amateur, et font confiance aux entraîneurs. Malheureusement, plusieurs se sentent trompés, car des adultes a qui ils ont confié ont abusé sexuellement des jeunes et certains des entraîneurs ont même été accusé d’exploitations, fabrication ou possession de pornographie juvénile.
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Ampleur inquiétante des abus sexuels dans le sport amateur depuis 20 ans

 

Le hockey compte le plus grand nombre d'entraîneurs... (Photo archives La Presse)

Le hockey compte le plus grand nombre d’entraîneurs accusés avec 86 cas, dont 59 ont donné lieu à des condamnations.

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Agence France-Presse
Montréal

Plus de 200 entraîneurs de sport amateur au Canada ont été condamnés pour des délits sexuels contre des mineurs au cours des 20 dernières années, révèle dimanche une enquête de CBC/Radio-Canada.

Selon ce vaste coup de sonde portant sur la période 1998-2018, 340 entraîneurs de jeunes ont fait l’objet d’accusations de délits sexuels, qui ont donné lieu à 222 condamnations pour des abus contre plus de 600 jeunes de moins de 18 ans.

La chaîne ajoute que 34 cas supplémentaires font l’objet de procédures encore en cours.

Pour constituer sa base de données, CBC/Radio-Canada indique avoir épluché des milliers de dossiers judiciaires et visité de nombreux tribunaux dans l’ensemble du pays, ce qui a  permis à la chaîne de brosser un « portrait dérangeant de l’ampleur des délits sexuels commis par des entraîneurs ou des personnes en position de pouvoir dans le sport amateur canadien depuis 20 ans ».

Pour Sandra Kirby, ancienne sportive olympique, professeure de sociologie à l’université de Winnipeg et experte en matière d’abus sexuels dans le sport, les chiffres compilés par CBC/Radio-Canada pourraient n’être que la « partie émergée de l’iceberg » car tous les cas d’abus ne font pas l’objet de dénonciations.

Elle estime que les organisations sportives du pays ne peuvent ignorer ces résultats et qu’une « réforme massive » est nécessaire pour que tous les enfants s’adonnant à une activité sportive puissent le faire en toute sécurité.

Interrogée par CBC, Lorraine Lafrenière, dirigeante de l’association des entraîneurs du Canada, a de son côté jugé « déchirants » ces résultats, notant qu’ils montrent que les « parents ont un sentiment de sécurité trompeur lorsqu’ils laissent leurs enfants dans un club sportif ».

Selon CBC/Radio-Canada, les délits portent sur des abus sexuels, de l’exploitation sexuelle et la fabrication ou possession de pornographie juvénile.

Les condamnations concernent très majoritairement des hommes, 213 sur 222, mais les victimes sont autant des jeunes garçons que des jeunes filles.

Le hockey compte le plus grand nombre d’entraîneurs accusés avec 86 cas, dont 59 ont donné lieu à des condamnations.

Le soccer, qui compte le plus de pratiquants au Canada, arrive en seconde position avec 40 personnes accusées et 27 d’entre elles condamnées, mais tous les sports sont concernés, souligne l’enquête de CBC/Radio-Canada.

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«L’esclavage n’a jamais cessé dans le monde»


L’esclavage existe depuis des milliers d’années et malheureusement, il est encore très présent actuellement. Peut-être qu’on ne le voit pas, mais il est bien réel. L’esclavage a plusieurs visages, comme les travaux forcés, la traite d’enfants, la traite humaine souvent pour prostitution. Et même si on se dit civilisé dans un pays développé, il se peut que vous croisez une ou plusieurs victimes
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«L’esclavage n’a jamais cessé dans le monde»

 

 

Getty

Les femmes et les filles rohingyas, qui représentent 51% des camps de réfugiés au Bangladesh, sont régulièrement victimes de la traite d’êtres humains et d’abus sexuels. Les femmes âgées de 13 à 20 ans risquent d’être victimes de mariages forcés. Une majorité de femmes voyagent seules après que leur mari eut été enlevé ou tué au Myanmar.

Par Miguel Velázquez
Metro World News

L’an dernier, des images obtenues par CNN montrant des esclaves vendus sur le marché noir en Libye ont fait le tour du monde. Métro fait le point sur l’esclavage, toujours vivant, qui prend le visage de la traite humaine.

«L’Organisation internationale du travail estime que près de 21 millions de personnes dans le monde sont victimes de travaux forcés. Cette statistique comprend les victimes du trafic lié au travail et à l’exploitation sexuelle», souligne la branche des Nations unies.

Elle insiste également sur le fait que «tous les États sont touchés par le trafic humain, que les victimes quittent un pays, qu’elles y arrivent ou encore qu’elles y transitent».

«La traite est la continuité d’un vieux problème d’esclavagisme qui n’a malheureusement jamais cessé, mais qui a pris une autre forme», explique à Métro Jasmine O’Connor, directrice d’Anti-Slavery International.

Mme O’Connor ajoute que le trafic humain continue d’être un problème international parce que «des gens choisissent d’exploiter des personnes plus vulnérables et que les gouvernements ne font rien pour empêcher la chose».

Les solutions pour s’y attaquer semblent encore peu concrètes, bien que la question soit une des priorités des Objectifs de développement durable 2030 que les 190 pays des Nations unies se sont engagés à respecter en 2015.

Ces objectifs appellent à la fin de la traite des enfants et des violences commises contre eux et demandent que des mesures concrètes soient adoptées contre le trafic humain en général. Il est aussi question de stopper toute forme de violence et d’exploitation envers les femmes et les filles.

Une des mesures pour assurer la prévention de la traite exige que les «gouvernements de la planète, y compris les États-Unis, fassent tout ce qui est en leur pouvoir afin de fournir une procédure d’entrée sécuritaire et légale pour les immigrants ainsi que des normes justes en matière de travail», indique Kathleen Kim, chercheuse à la Loyola Law School, à Los Angeles.

«Les pays développés, comme les États-Unis, qui reçoivent un plus grand nombre de travailleurs issus du trafic humain, devraient aussi aider économiquement et politiquement au développement des pays d’où partent les victimes de traite», ajoute-t-elle.

Les victimes peuvent être exploitées de plusieurs façons: exploitation sexuelle, travail forcé, mariage forcé, crime forcé, servitude pour dettes et même trafic d’organes.

«Les conséquences de la traite sont terribles. Les victimes deviennent des esclaves, leur vie est contrôlée. Il n’y a pas d’issue possible, souligne Jasmine O’Connor. Le trafic est bien réel et il est plus près de vous que vous ne le croyez. Ouvrez les yeux. Regardez les gens que vous croisez dans la rue et demandez-vous s’ils sont des victimes du trafic humain. Observez les produits qui vous entourent et demandez-vous si vous participez aussi au trafic humain.»

«Toute personne mérite de vivre en liberté. Les gouvernements de la planète ont l’obligation de garantir ce droit de base», insiste Kathleen Kim.

«Tant que l’humanité sera capable de vice…»

Entrevue avec Judith Kelley, spécialiste des affaires internationales et doyenne de la Sanford School of Public Policy de l’université Duke, à Durham, en Caroline du Nord, aux États-Unis.

À quoi doit-on s’attaquer pour éradiquer le problème de la traite humaine?

Le trafic humain est le commerce et l’exploitation d’êtres humains. Le problème est aussi vieux que celui de l’esclavage. Il remonte donc à plusieurs milliers d’années, alors que la pratique était normale, voire légale. La traite humaine est une version moderne et cachée de cela. J’aimerais vous dire que le problème s’estompera, mais, comme avec n’importe quel crime, tant que l’humanité sera capable de vice, la chose persistera. Cependant, nous pouvons travailler afin de réduire le nombre de victimes. Pour ce faire, il faut poursuivre notre travail d’éducation. En ce sens, la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains est importante. Tout comme le fait de traquer et de condamner les trafiquants.

Quel est le coût du trafic humain à l’échelle planétaire?

C’est très difficile à établir. Les statistiques sur le nombre de victimes ne sont pas fiables. En 2012, l’Organisation internationale du travail (OIT) estimait que 20,9 millions de personnes étaient victimes de travaux forcés, mais cela n’inclut pas toutes les formes de trafic. C’est une grosse business. Une étude de 2014 de l’OIT rapportait que les profits liés au travail forcé et à la traite humaine se chiffraient à 150 G$US. En réalité, comme il s’agit de crimes cachés, ces données sont difficiles à mesurer. Le vrai coût, cependant, n’est pas chiffrable : des vies sont brisées et perdues, des enfants sont blessés, des parents sont en deuil. Il n’y a pas de prix au malheur des victimes.

Existe-t-il des programmes de soutien aux victimes afin de les aider à se relever?

Plusieurs organisations non gouvernementales viennent en aide aux victimes. Elles offrent des refuges, du soutien psychologique, des conseils légaux et, parfois, des formations professionnelles. Une liste de ces organisations est disponible en ligne (globalmodernslavery.org). Plusieurs pays ont aussi mis sur pied des services d’assistance téléphonique. La ligne américaine (1 888 373-7888) permet de communiquer des informations sur des victimes de partout sur la planète.

Quel diagnostic pouvons-nous poser?

Il est difficile de dire si le problème de la traite humaine s’aggrave ou si nous en sommes simplement plus conscients. Les arrestations et les procès sont en hausse, mais le nombre de condamnations demeure bas en comparaison de l’ampleur du problème. Davantage de pays s’attaquent au phénomène, mais plusieurs pourraient faire bien plus. Le gouvernement américain a publié un rapport sur l’implication de chaque pays. Vous pouvez ainsi voir ce que votre pays fait (ou ne fait pas).

Quels sont les facteurs qui rendent la traite humaine possible?

Tout dépend du type de trafic. Différents facteurs rendent possible l’exploitation de travailleurs, le trafic sexuel, le travail infantile, les mariages forcés… À la base, toutefois, on remarque que le trafic survient dans des populations pauvres qui recherchent une vie meilleure. Plusieurs personnes profitent de cette situation pour les exploiter.

La migration est un élément clé du problème. En quoi les récents flux migratoires ont-ils aggravé la situation?

La migration n’est pas liée directement à la traite humaine, dans le sens où les migrants initient un mouvement et font un choix somme toute consenti. Toutefois, les mouvements migratoires représentent des voyages très dangereux pour les principaux intéressés, qui doivent payer des prix exorbitants et subir des traitements épouvantables. Plusieurs passeurs deviennent des trafiquants ou, du moins, ne se soucient pas vraiment du sort des convois.

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Des filles pour «dessert», tradition bien ancrée en Thaïlande


Je suis contre la prostitution … c’est tellement abject comment les filles sont traitées pour du sexe. En Thaïlande, c’est même une tradition pour les hauts fonctionnaires d’offrir en dessert des jeunes femmes et souvent des mineures. Elles sont considérées comme des biens
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Des filles pour «dessert», tradition bien ancrée en Thaïlande

 

Tout a commencé après les révélations d'une mère... (Photo Roberto Schmidt, Agence France-Presse)

Tout a commencé après les révélations d’une mère d’une des filles forcées de participer à ces soirées qui se déroulaient dans la région de Mae Hong Son, province pauvre du nord-ouest de la Thaïlande, à la frontière avec la Birmanie.

PHOTO ROBERTO SCHMIDT, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

SALLY MAIRS
Agence France-Presse
Bangkok

À chaque visite de hauts fonctionnaires dans la province où travaillait Boonyarit, le rituel était le même : les accueillir avec de bons petits plats, puis amener des filles en guise de «dessert».

Cette tradition – connue de tous, mais dont personne ne parle au royaume de la prostitution – implique des filles jeunes, voire mineures.

Fait exceptionnel, ces dernières semaines, elle a fait les gros titres de la presse thaïlandaise.

Tout a commencé après les révélations d’une mère d’une des filles forcées de participer à ces soirées qui se déroulaient dans la région de Mae Hong Son, province pauvre du nord-ouest de la Thaïlande, à la frontière avec la Birmanie.

Cette dernière a révélé aux médias le chantage auquel se livraient des policiers auprès de sa fille et d’autres adolescentes : si elles acceptaient d’être des «desserts», ils passeraient sous silence les preuves de leur consommation de drogue.

Forcée d’ouvrir une enquête après ces révélations, la police nationale a récemment arrêté un sergent de police local accusé d’être à la tête d’un réseau de filles mineures. Huit autres officiers de police ont été inculpés pour avoir couché avec des mineures.

«Cette tradition est répandue depuis bien longtemps», explique à l’AFP Boonyarit Nipavanit, un fonctionnaire de la région, qui rajoute que les filles sont qualifiées de «dessert».

Alors que la Thaïlande est connue dans le monde entier pour son tourisme sexuel, l’essentiel de son industrie du sexe, moins connue et moins visible, est en fait tourné vers les Thaïlandais eux-mêmes.

«Lorsque des groupes de hauts fonctionnaires viennent pour des séminaires ou des voyages d’affaires, la coutume de les accueillir avec de la nourriture, puis de « déballer des tapis », ce qui signifie leur fournir des filles», détaille-t-il.

«Parfois, nous recevions des informations sur le type de filles qu’ils aimaient… parfois, les fonctionnaires devaient préparer cinq à dix femmes pour chacun pour qu’ils puissent choisir», ajoute-t-il.

Ce dernier dit se sentir aujourd’hui libre de tout raconter puisqu’une enquête a été ouverte.

Cinq fonctionnaires de la province centrale de Nonthaburi sont également accusés d’avoir payé des adolescentes avec des fonds publics lors d’une visite officielle à Mae Hong Son.

«Corrompre les chefs»

«Depuis que cette histoire a éclaté, de nombreux responsables se sentent soulagés de ne plus avoir à faire ça», raconte Boonyarit.

Mais cette pratique est loin d’être cantonnée à Mae Hong Son.

Elle serait même très répandue dans un pays très hiérarchique, où les chefs s’attendent à être choyés par leurs subordonnés, qui espèrent ainsi faire progresser leur carrière.

«Nous n’avons pas de système de mérite dans la bureaucratie, nous devons corrompre nos chefs», estime Lakkana Punwichai, éditorialiste thaïlandaise spécialiste des problèmes sociaux.

Et puis il y a cette «culture qui ne considère pas les filles comme des êtres humains, mais comme des biens. C’est un cadeau. Comme de la nourriture ou des vêtements magnifiques – toute chose a un prix», ajoute-t-elle.

Et le poids de la hiérarchie empêche la détection. À Mae Hong Son, la police locale a d’abord essayé d’enterrer l’affaire.

«Certains responsables de la police locale lui ont proposé de trouver un compromis», explique l’avocat des deux femmes, qui sont aujourd’hui cachées et protégées par l’État thaïlandais.

De nombreuses victimes des trafics ont trop peur pour les dénoncer, surtout quand de hautes personnalités sont impliquées, estime Ronnasit Proeksayajiva de l’ONG Nvader, spécialisée dans les affaires d’exploitation sexuelle.

Dans les zones rurales comme Mae Hong Son, tout le monde se connaît et les jeunes filles impliquées sont souvent proches de ceux qui les attirent dans ces trafics.

«Parfois, c’est leur cousin, parfois c’est leur voisin. Si cette personne n’est pas arrêtée, les victimes auront toujours trop peur pour témoigner», explique Ronnasit Proeksayajiva.

En 2016, le gouvernement a sauvé et pris en charge 244 victimes de trafic sexuel quasiment toutes mineures.

Mais les experts disent que ces sauvetages ne sont que le sommet de l’iceberg et que ce sont souvent seulement les proxénètes de bas niveau qui sont punis.

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Le Centre canadien pour la protection de l’enfance veut sensibiliser les jeunes ados au chantage aux "nudes", avec des clichés d’un petit rongeur.


Que peut bien se passer dans la tête des jeunes pour montrer leur partie intime sur internet supposé être privée entre deux personnes ? L’idée du rat-taupe n’est pas bête du moins pour les jeunes hommes, mais cela va t’il les incite à télécharger une des photos de cet animal pour éviter d’être victime d’un sextorsion. Le mieux, c’est de ne jamais envoyer des photos intimes
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Le Centre canadien pour la protection de l’enfance veut sensibiliser les jeunes ados au chantage aux « nudes », avec des clichés d’un petit rongeur.

 

Emilie Brouze

Le rat-taupe nu est un rongeur au physique ingrat : peau rose fripée, poils blancs, nez de cochon, minuscules petits yeux noirs et deux longues dents de devant.

L’animal, qui vit dans les zones arides d’Afrique de l’Est, possède en outre d’incroyables qualités : une longévité hors du commun, une insensibilité à la douleur ou encore une résistance particulière à certaines maladies.

Des scientifiques fascinés par son cas ont découvert récemment que le mammifère presque aveugle peut survivre sans oxygène 18 minutes durant, grâce à un métabolisme unique.

Autre actualité de l’animal : le rat-taupe nu vient d’être choisi par le Centre canadien pour la protection de l’enfance (CCPE) pour incarner une campagne de sensibilisation contre la « sextorsion », le chantage aux « nudes » (les selfies dénudés que s’envoient les ados).

L’animal n’a pas été casté pour ses superpouvoirs, mais plutôt pour son physique. Précisément en raison de son allure de phallus. Voyez donc :

Dans le clip de campagne (très drôle) du Centre canadien pour la protection de l’enfance, un homme en veste de tweed définit ainsi la « sextorsion » :

« C’est quand quelqu’un que tu viens de rencontrer sur Internet réussit à obtenir des photos ou des vidéos nues de toi et te menace ensuite de les envoyer à tes amis et à ta famille si tu refuses de lui envoyer de l’argent ou d’autres images nues. Sexe + extorsion = sextorsion.

Sexe + extorsion

Si elle touche les deux sexes, le CCPE a constaté ces deux dernières années une hausse des signalements de sextorsion visant les jeunes hommes. C’est pour cela qu’il a voulu spécifiquement s’adresser à eux dans une campagne.

« Il y a eu quelques cas de suicide d’ados liés à la sextorsion. On ne veut plus que ça arrive. »

Le Centre, qui travaille sur toutes les formes d’exploitation sexuelle à l’encontre des enfants, comptabilise en 2016 25 signalements de sextorsion de la part de garçons, 62 de la part de jeunes filles.

« Les chiffres sont très en-deçà de la réalité », commente René Morin, porte-parole francophone du CCPE.

« C’est souvent quand les situations ont atteints des proportions énormes que les ados ou leurs parents nous font un signal. A Toronto, les services de police ont épinglé un homme qui avait fait 1 200 victimes. Pas toutes ont porté plainte. Les jeunes se sentent souvent très humiliés quand ils prennent conscience qu’ils se sont fait piégés. »

En novembre dernier, un Américain de 32 ans a été condamné à 38 ans de prison pour avoir extorqué plus d’une centaines de jeunes hommes, dont de nombreux lycéens qu’il trouvait en cherchant sur les annuaires des écoles, note le New Yorker. La France n’est pas épargnée par cette forme de cybercriminalité.

René Morin précise que ce type de stratagème est souvent déployé par des individus basés à l’étranger, qui font chanter les ados en les dupant avec des images pré-enregistrées.

Sexe + extorsion

« Les jeunes se font bombarder de toutes sortes de messages de sensibilisation, de prévention, des mises en garde… On voulait trouver le moyen de sortir du lot pour attirer l’attention, de façon humoristique », développe le porte-parole.

« On voulait aussi que ça devienne viral. Pour l’instant, ça fonctionne plutôt bien. »

Quelque soient les circonstances de la demande, le Centre déconseille aux ados l’envoi de « nudes ».

« A partir du moment où vous envoyez une photo de vous, vous renoncez au contrôle que vous pouvez exercer sur l’image et cela peut tomber dans les mains de personnes mal intentionnées », ajoute René Morin. 

Il suggère plutôt aux ados une réponse originale à la demande de « nudes », sous la forme d’un slogan :

« Te fais pas sextorquer, envoie un rat-taupe nu. »

Utiliser l’image du rongeur comme une sorte de pirouette déstabilisatrice, en somme.

Dans le clip de campagne, l’homme à la veste de tweed s’adresse à une audience de jeunes, façon prof de bio :

« Un rat-taupe nu, c’est long et charnu et ça ressemble pas mal à la photo que tu allais envoyer.

Sauf qu’il y a de petits yeux et de petites dents acérées à l’extrémité. Et puis avec ça, tu ne risques pas de te faire sextorquer. »

Pour outiller les ados, le Centre canadien propose sur son site une panoplie d’images et de GIF du rongeur à télécharger.

 

Que pourrait-être sa version féminine ? 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com

Démantèlement d’un réseau qui vendait la virginité d’une mineure 7000 dollars en Espagne


Si vous croyez que l’esclavage à été aboli dans les pays industrialisés, détrompés vous, que ce soit en Espagne ou ailleurs, et même au Canada, la traite humaine existe belle et bien.Il y a trop de réseaux qui cherchent des jeunes pour la prostitution et malheureusement la demande est très forte. Et ce n’est pas vrai que toutes les prostituées gagnent leur vie avec le sexe de façon volontaire
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Démantèlement d’un réseau qui vendait la virginité d’une mineure 7000 dollars en Espagne

 

PROSTITUTION

La police espagnole a annoncé samedi avoir démantelé à Marbella (sud) un réseau de prostitution qui vendait sur internet la virginité d’une mineure pour 5000 euros (environ 7000 dollars canadiens).

L’enquête a abouti à l’arrestation de sept personnes pour prostitution, exploitation sexuelle et détournement de mineurs, ainsi qu’à « la libération de la mineure, de 16 ans, dont la virgnité était offerte au prix de 5000 euros », a indiqué la police dans un communiqué.

Le réseau proposait différents services sexuels à domicile, dans la station balnéaire de Marbella, en Andalousie (sud).

La police avait d’abord reçu un mail anonyme qui dénonçait le fait que la jeune femme de l’annonce disait avoir 18 ans mais paraissait bien plus jeune. Puis un autre citoyen avait assuré, dans un appel téléphonique, que la jeune fille avait en fait 16 ans.

 

La police espagnole a mis en place en 2013 un plan de lutte contre la traite des humains aux fins d’exploitation sexuelle, qui facilite ces dénonciations, de manière confidentielle, par téléphone ou mail.

Selon la police, le réseau en Andalousie recevait l’aide d’opérateurs téléphoniques pour gérer les rendez-vous ainsi que de taxis pour transporter les femmes jusqu’à des hôtels ou aux domiciles des clients « disposant de revenus importants ».

Par ailleurs, une entreprise spécialisée se chargeait de placer les pages du réseau en bonnes positions sur internet.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le trafic d’enfants en constante augmentation


Dire quel crime est le pire, c’est difficile à dire, mais je crois que la pédophilie et le trafic d’enfants, et abus sexuel enfant et adulte sont, à mon avis, parmi les pires que l’être humain fait subir à ses semblables.
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Le trafic d’enfants en constante augmentation

 

Les enfants et les adolescents ne représentaient que... (PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP)

Les enfants et les adolescents ne représentaient que 20 % des cas connus de trafic pour la période 2003-2006. Ils représentent désormais plus de 60 %.

PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP

Agence France-Presse
VIENNE

Le trafic d’enfants ne cesse de croître à l’échelle mondiale, pour atteindre désormais le tiers des cas recensés, s’alarme le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport 2014 publié lundi.

Les mineurs représentent la majorité des victimes en Afrique et au Proche-Orient et dans certains pays, comme l’Inde, l’Égypte, l’Angola ou le Pérou, ils peuvent représenter plus de 60 % des personnes victimes, relève l’ONUDC dans ce rapport publié tous les deux ans.

Les enfants et les adolescents ne représentaient que 20 % des cas connus de trafic pour la période 2003-2006, rappelle l’organisation.

Dans le monde, 70 % des victimes de trafics sont de sexe féminin, contre 84 % il y a dix ans. La part des femmes a chuté à 49 %, contre 74 % en 2004, mais celle des fillettes et adolescentes a crû à 21 %, contre 10 % dix ans plus tôt.

Si la majorité du trafic d’êtres humains a pour finalité l’exploitation sexuelle (53 % des cas), la part du trafic à des fins de travail forcé est en augmentation, à 40 %, contre 32 % en 2007, note l’ONUDC.

Les disparités régionales sont cependant importantes. En Europe et en Asie centrale, l’exploitation sexuelle intervient dans les deux tiers des cas, alors que dans le reste de l’Asie, le travail forcé est très largement majoritaire.

Certaines formes de trafic, comme celui «des enfants pour le combat armé ou pour la petite délinquance ou la mendicité forcée, peuvent représenter un problème significatif en certains endroits», est-il relevé.

Ce rapport, basé sur les données fournies par 128 pays, ne permet de percevoir que «la partie émergée de l’iceberg», souligne l’ONUDC.

L’organisation déplore que dans beaucoup de régions du monde le trafic d’êtres humains reste «une activité peu risquée et très lucrative pour les criminels».

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Près de 36 millions d’esclaves dans le monde


Comment se fait-il qu’à notre époque il existe aussi encore des hommes, femmes et enfants qui sont victimes de l’esclavage. Par esclavage on parle aussi exploitation sexuelle, mariage forcé, Même si l’étude n’a pas donné des chiffres en Amérique du Nord, il est clair que nous avons aussi des personnes qui sont prises dans cet engrenage de servitude forcée
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Près de 36 millions d’esclaves dans le monde

 

Filipino Narcisa Claveria, qui a été esclave sexuelle pendant la Seconde Guerre mondiale, manifeste devant l'ambassade japonaise de Manille aux Philippines le 25 juin 2014. Filipino Narcisa Claveria, qui a été esclave sexuelle pendant la Seconde Guerre mondiale, manifeste devant l’ambassade japonaise de Manille aux Philippines le 25 juin 2014. © Aaron Favila / Sipa

Plus de la moitié des victimes se trouvent en Inde, en Chine, au Pakistan, en Ouzbékistan et en Russie, révèle une organisation des droits de l’homme

Hommes, femmes ou enfants, près de 36 millions de personnes sont victimes d’esclavage dans le monde, et plus de la moitié le sont dans cinq pays : l’Inde, la Chine, le Pakistan, l’Ouzbékistan et la Russie, révèle lundi une organisation de droits de l’homme.

Selon une enquête menée par la fondation australienne Walk Free, « l’esclavage moderne est présent dans l’ensemble des 167 pays » couverts par l’étude : il peut s’agir de traite d’êtres humains, d’exploitation sexuelle, de travail forcé, de servitude pour dette ou de mariage forcé ou arrangé.

L’organisation a comptabilisé 35,8 millions de personnes réduites en esclavage, un chiffre en hausse de 23 % par rapport à 2013, non pas à cause d’une explosion du nombre de cas, mais en raison d’une meilleure méthodologie. L’Afrique et l’Asie rassemblent une grande partie des pays où les « esclaves » sont les plus nombreux.

L’esclavage est « héréditaire » et « enraciné dans la société mauritanienne »

Cinq pays concentrent à eux seuls 61 % des personnes exploitées : l’Inde, où « existent toutes les formes d’esclavage moderne », arrive largement en tête avec 14,3 millions de victimes, devant la Chine (3,2 millions), le Pakistan (2,1), l’Ouzbékistan (1,2) et la Russie (1,1).

Si l’on examine le pourcentage de la population réduite en esclavage, la Mauritanie connaît la plus forte proportion de victimes d’esclavage moderne (4 %). L’esclavage est « héréditaire » et « enraciné dans la société mauritanienne », explique le rapport. Elle est suivie par l’Ouzbékistan, Haïti et le Qatar.

l’Islande et le Luxembourg sont les deux pays les plus exemplaires

En bas du classement, l’Islande et le Luxembourg sont les deux pays les plus exemplaires, avec seulement 100 victimes chacun. La France compte 8 600 victimes. L’Europe dispose de la proportion de personnes exploitées la plus faible (1,6 %), mais compte quand même 566 200 personnes réduites en esclavage, souvent victimes d’une exploitation sexuelle ou économique. Bulgarie, République tchèque et Hongrie arrivent en tête des mauvais pays en pourcentage de la population, mais c’est la Turquie qui compte le plus grand nombre de cas (185 500).

http://www.lepoint.fr

Comment protéger vos ados contre l’exploitation sexuelle sur Internet?


C’est un sujet qui me tient à coeur. Nous profitons tous de la technologie, mais malheureusement, certains l’utilisent à mauvais escient. Ce sont les enfants, les adolescents qui peuvent être victimes d’abus, de leurre afin de profiter d’eux, car beaucoup sont des cibles potentiellement faciles pour l’exploitation sexuelle sur Internet
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Comment protéger vos ados contre l’exploitation sexuelle sur Internet?

 

Malgré toutes les campagnes de sensibilisation, la vaste majorité des enfants victimes de leurre sur le web ne rapportent pas avoir été la cible d’un acte criminel, selon une étude du Centre canadien de la protection de l’enfance (CCPE).

« Dans plus de 90 % des cas [96 sur 104], l’enfant victime n’a pas brisé le silence pour dévoiler l’abus. Dans 75 % des cas [8] où l’enfant a signalé ses inquiétudes, il avait déjà été victime d’abus pédosexuel ou d’exploitation sexuelle avant de briser le silence », indique l’organisme voué à la sécurité personnelle des enfants.

Dans le cadre de la Journée de la sécurité sur Internet, le CCPE propose un guide intitulé Comment protéger vos ados contre l’exploitation sexuelle sur Internet.

« La création de cette trousse se justifie par les nouveaux dangers qui apparaissent sur Internet et les récentes tragédies qui ont coûté la vie à de jeunes Canadiens », souligne l’organisme.

« Il faut faire beaucoup plus pour aider les enfants à comprendre dans quelles circonstances ils ont besoin d’aide, où trouver cette aide et pourquoi ils ont intérêt à se tourner vers un adulte de confiance », soutient Lianna McDonald, directrice générale du Centre canadien de protection de l’enfance.

« En cette Journée mondiale pour un Internet plus sûr, j’encourage tous les Canadiens et Canadiennes à visiter des ressources telles que

pensezcybersecurite.gc.ca,Canada.ca/Nonalacyberintimidation etprotegeonsnosenfants.ca 

pour en apprendre davantage sur la façon de se protéger en ligne. »— Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

« La cyberintimidation, l’autoexploitation juvénile, le leurre et l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet sont quelques-uns des délits qui sont perpétrés par le biais des nouvelles technologies. Ils peuvent constituer des actes criminels qui, bien qu’ils soient commis dans un univers virtuel, font des victimes bien réelles », rappelle la Sûreté du Québec.

Le Code criminel interdit à un adulte de communiquer avec un mineur en vue de commettre une infraction d’ordre sexuelle telle que d’avoir des contacts sexuels avec un jeune de moins de 16 ans, d’inciter un jeune à avoir des contacts sexuels, de l’inciter à s’exhiber devant sa caméra ou de visionner du matériel pornographique.

Les autorités incitent les victimes de leurre à enregistrer leurs conversations et à communiquer avec un service de police.

Il est également possible de signaler toute information au sujet de l’exploitation sexuelle des jeunes sur Internet au Centre canadien de protection de l’enfance, qui invite par ailleurs la population à s’abonner à son nouveau service Alertes Cyberaide.ca, qui diffuse des renseignements sur les tendances en matière de technologie et les nouveaux outils pour protéger les enfants.

http://ici.radio-canada.ca/

La cyberintimidation, la menace la plus grave selon l’UNICEF


 

La cyberintimidation, un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre au Québec ainsi que les cyberprédateurs et pornographie juvéniles que certains page Facebook d’ailleurs combattent avec tous les moyens possibles pour que les enfants puissent vivre en toute sécurité, mais ces plaies sont propagée partout au monde surtout ou les enfants peuvent avoir accès a Internet d’ou l’importance de prendre des moyens  pour assainir le Web dans le but de les protéger
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La cyberintimidation, la menace la plus grave selon l’UNICEF

 

Selon l'UNICEF, les jeunes eux-mêmes estiment que la... (Photo: Ivanoh Demers, archives La Presse)

Selon l’UNICEF, les jeunes eux-mêmes estiment que la cyberintimidation est la menace la plus grave sur internet. – Photo: Ivanoh Demers, archives La Presse

L’UNICEF estime que l’internet offre des possibilités intéressantes aux enfants, mais qu’il accroît également les dangers auxquels ces derniers font face.


 

Dans un rapport intitulé «La sécurité de l’enfant en ligne : les stratégies et les enjeux mondiaux» publié mardi, l’UNICEF note que les activités en ligne des enfants sont de «plus en plus privées et fréquentes».

La privatisation de l’accès à l’internet vient notamment du fait que les jeunes accèdent davantage au réseau via leur téléphone cellulaire.

Au Japon, l’agence onusienne note que près de 60% des enfants utilisent un téléphone portable pour accéder au web.

L’UNICEF révèle également que les jeunes estiment que la cyberintimidation est la menace la plus grave sur internet.

«La cyberintimidation peut être particulièrement traumatisante en raison de son anonymat et de sa capacité d’intrusion permanente dans des lieux qui, normalement, devraient être sécuritaires pour les jeunes», écrit l’UNICEF.

Dans son rapport, l’agence internationale signale que sur le web, plus de 16 000 pages affichent des images, photos et vidéos d’agressions commises sur des jeunes. Plus troublant encore, 73% des enfants mis en scène sont âgés de moins de dix ans.

L’UNICEF note que le Canada «est un chef de file mondial en matière de protection légale des enfants contre l’exploitation sexuelle en ligne et hors ligne», mais que la législation n’est qu’un «élément de la réponse».

«Les mécanismes nombreux qui ont été développés pour protéger les enfants dans un environnement hors ligne n’existent pas encore dans le monde en ligne», écrit l’UNICEF.

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Internet: Les enfants manquent d’encadrement, révèle un sondage


C’est drôle que des parents ont si peur des conséquences d’internet mais avouent en même temps de ne pas discuter avec leur enfants et ne pas prendre les moyens pour contrôler et s’interressé a ce qu’ils font sur le net .. Avec tout les cybercriminels, les cyberprédateurs, les intimidateurs il me semble qu’ils faut enseigner dès le jeune âge a faire attention et a être prudent
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Internet: Les enfants manquent d’encadrement, révèle un sondage

Seulement un parent sur deux parle des dangers... (Archives La Presse)

Seulement un parent sur deux parle des dangers d’internet avec son enfant. – Archives La Presse

 

Silvia Galipeau, La Presse (Montréal)

 

Tous les parents s’entendent: Internet représente une importante source de danger pour les enfants. Paradoxalement, la moitié d’entre eux ne font pourtant rien pour les protéger.

C’est ce qui ressort du tout premier sondage jamais réalisé au Québec sur la question, rendu public hier par la Fondation Marie-Vincent, cyberaide.ca, en présence du Service de police de la Ville de Montréal, de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada.

«Les enfants manquent d’accompagnement sur Internet, c’est clairement ce qui ressort»,

a commenté René Morin, porte-parole de cyberaide.ca, un organisme relevant du Centre canadien de protection de l’enfance, qui reçoit par ailleurs 700 signalements par mois de cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur Internet.

Ainsi, 80% des parents d’enfants de 3 à 12 ans estiment qu’Internet peut être une source de danger en matière d’exploitation sexuelle des enfants, révèle le sondage, réalisé cet été (du 22 juin au 10 juillet) par la firme Cefrio. Pire: la moitié des parents sondés estime aussi que leurs enfants ont déjà eu accès à des images sexuelles ou violentes; et un parent sur cinq pense que son enfant pourrait être la cible d’un cyberprédateur, ou encore victime d’intimidation par ses pairs.

Et que font les parents pour les protéger? Pas grand-chose: 50% des parents avouent ne pas discuter des dangers associés à Internet avec leurs enfants, et les trois quarts affirment ne pas utiliser davantage de logiciels de contrôle parental.

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