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Il y a le moment qui se déroule devant nous, nous faisons des choix qui ont des répercussions dans le futur. Notre attitude peut faire toute la différence
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Chaque jour qui commence est une page vierge. Une étendue de temps qui n’a pas encore été vécue. On peut y écrire ce que ‘on veut, il n’appartient qu’à soi de décider de réussir cette journée, malgré ses contraintes et ses obligations.

Catherine Rambert

Le Saviez-Vous ► Vrai ou faux. Dix mythes expliqués


Au fil du temps, on lance des énoncés en donnant des conseils ou des affirmations erronées sur les cheveux, les soins de la peau, et autres. Reste qu’il faut départager le vrai ou le faux
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Vrai ou faux. Dix mythes expliqués

 

Les croyances populaires en beauté sont nombreuses : il ne faut jamais arracher ses cheveux blancs, le dentifrice fait disparaître les boutons, il n’est nécessaire d’appliquer de la crème que l’été… Nous avons demandé à deux spécialistes d’en démystifier 10.

OLIVIA LÉVYLA PRESSE

SI ON ARRACHE 1 CHEVEU BLANC, 20 VONT REPOUSSER

Faux

« Un cheveu blanc, c’est une dépigmentation, alors ce n’est pas en arrachant un cheveu que d’un seul coup, les autres vont se mettre à pousser, explique Lyette Bélanger, artiste portfolio chez L’Oréal Professionnel et copropriétaire du salon Funky Toque. Si toutefois d’autres cheveux deviennent blancs, c’est que dans cette région, il y a une dépigmentation qui s’effectue. Avec les années, les cheveux deviennent graduellement blancs, c’est héréditaire, on ne peut rien y faire. Par contre, ce que j’ai pu observer chez celles qui arrachent leurs cheveux blancs, c’est qu’ils repoussent d’une drôle de manière, ils frisottent, comme si le cheveu blanc avait été traumatisé et pousse en frisottant. Je vous dirai que de manière générale, il ne faut pas arracher ses cheveux, qu’ils soient blancs ou pas ! »

LE DENTIFRICE FAIT DISPARAÎTRE LES BOUTONS

Faux

« Utiliser du dentifrice pourrait avoir des conséquences dommageables pour la peau, indique Ariane Beaulieu-Sirois, formatrice régionale pour Vichy. Il y a des ingrédients dans le dentifrice qui vont assécher les boutons et les ingrédients antibactériens ne vont pas les soigner. Il y aussi le fluor qui pourrait créer des rougeurs et des irritations de la peau tout comme les agents blanchissants qui pourraient avoir un effet néfaste sur la peau. »

SE LAVER LES CHEVEUX TOUS LES JOURS N’EST PAS BON POUR NOS CHEVEUX

Vrai

« Il faut laisser le sébum naturel revenir sur le cuir chevelu. C’est le meilleur traitement pour nos cheveux, assure Lyette Bélanger. Si on se lave les cheveux tous les jours, on ne laisse pas la nature suivre son cours normal, on va les assécher. Je conseille toujours de se faire un shampoing tous les deux ou trois jours. Pour ceux et celles qui s’entraînent et qui transpirent tous les jours, il est préférable d’utiliser un shampoing plus doux et hydratant qui va renforcer les cheveux. »

IL FAUT CHANGER DE CRÈME AU BOUT D’UN CERTAIN TEMPS PARCE QUE NOTRE PEAU S’Y HABITUE ET LA CRÈME NE FERA PLUS EFFET

Faux

« L’efficacité d’une crème n’est pas du tout reliée à son accoutumance », affirme Ariane Beaulieu-Sirois. C’est notre peau qui va changer à travers les années et les saisons. « Par exemple, l’hiver, la peau est plus sèche et on a besoin de l’hydrater davantage. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’âge a un impact majeur sur la peau tout comme le stress et les changements hormonaux. La peau est un organe vivant, elle va réagir aux agressions extérieures. Si une femme utilise la même crème pendant six ou sept ans et qu’elle comble tous ses besoins, c’est parfait. Il faudra en changer seulement si on juge qu’on a besoin d’un soin plus adapté. »

MON CONJOINT PEUT UTILISER MES CRÈMES

Vrai, mais…

« Il pourrait les utiliser, mais la crème ne sera pas adaptée, car la peau des hommes est 15 à 20 % plus épaisse que celle des femmes, et moins sensible, indique la formatrice régionale pour Vichy. Ils ont plus d’eau et de fibres de collagène, ce qui fait en sorte que leurs premiers signes de vieillesse apparaissent plus tard. Leur peau est grandement régulée par la testostérone et est souvent sujette à une surproduction du sébum, d’où le fait que les adolescents ont généralement plus d’acné. Un bon nettoyant, non comédogène, est approprié pour les hommes. »

IL NE FAUT JAMAIS DORMIR MAQUILLÉE

Vrai

« Il faut toujours se nettoyer le visage avant de se coucher surtout si vous étiez maquillée, car le maquillage obstrue les pores de peau. La nuit est le moment où la peau se régénère le plus. Pendant la journée, notre peau est en mode défense et la nuit, elle se régénère. Si elle n’est pas démaquillée, la peau ne respirera pas pendant la nuit », résume Ariane Beaulieu-Sirois.

À 25 ANS, JE SUIS TROP JEUNE POUR APPLIQUER UN SOIN ANTI-ÂGE

Faux

« Il n’y a rien de négatif à commencer à prendre un soin anti-âge dès la mi-vingtaine. Les résultats seront moins visibles, car la peau est encore très ferme et moins terne à cet âge, mais il est préférable de commencer plus tôt que plus tard, estime Ariane Beaulieu-Sirois. Dans une crème anti-âge, il y a une forte concentration d’acide hyaluronique, qu’on a naturellement dans notre peau. Dès 25 ans, le teint de la peau, sa fermeté et son élasticité commencent à décliner. Les ingrédients contenus dans une crème anti-âge seront bénéfiques pour la peau d’une femme de cet âge. »

IL N’EST NÉCESSAIRE D’APPLIQUER DE LA CRÈME SOLAIRE QUE L’ÉTÉ

Faux

« Tout le monde pense que les soins solaires ne s’appliquent que l’été. C’est faux ! Il faut en porter toute l’année, lance la formatrice régionale pour Vichy. Les rayons UVB sont responsables des coups de soleil, mais les rayons UVA sont les plus dommageables pour le vieillissement de la peau et les taches pigmentaires. L’hiver, 80 % des rayons sont reflétés par la neige. On ne s’en rend pas compte car on ne bronzera pas, mais il faut absolument que la peau soit protégée. Dans la crème de jour, il y a souvent une protection FPS de 15, c’est une protection que je qualifie d’urbaine, ça suffit pour aller travailler. Si vous faites des activités de plein air l’hiver, l’idéal est d’appliquer une crème solaire avec au minimum un indice FPS de 30. »

IL FAUT COUPER LES POINTES DES CHEVEUX POUR QU’ELLES PUISSENT POUSSER PLUS VITE

Faux

Les cheveux ne pousseront pas plus vite, mais plus en santé.

« Toutes les trois semaines, on peut couper un demi-centimètre pour avoir des cheveux plus en santé. Si la pointe est cassée et fine, elle va s’effiler et s’effriter. En la coupant, elle va bien mieux repousser, de manière plus droite et plus solide. Il n’y aura plus de pointes fourchues qui poussent chacune de leur côté ! Par contre, les cheveux ne pousseront pas plus vite de la racine, mais ils vont moins s’effiler », explique Lyette Bélanger.

LES CHEVEUX POUSSENT PLUS VITE LORSQU’ON LES COUPE À LA PLEINE LUNE

Faux

« Ma mère, qui est coiffeuse et a 95 ans, m’a toujours dit que les cheveux poussaient plus vite lorsqu’on les coupait à la pleine lune, raconte Lyette Bélanger, copropriétaire du salon Funky Toque. À ce jour, après 37 ans d’expérience, je dirais que c’est faux, mais c’est une belle croyance populaire. J’ai observé que les soirs de pleine lune nous affectent : on est plus excités, il y a une vraie énergie les soirs de pleine lune… notre système est plus réactif, mais bon, ça ne fait pas pousser les cheveux plus vite. »

http://plus.lapresse.ca/

La pollution en cause dans 1 décès sur 6 en 2015


Qu’est-ce qui peut causer 3 fois plus de mort que le Sida, la tuberculose et le paludisme réunis ? Ou 15 fois plus que les guerres et les autres formes de violence ? Cela en fait des morts prématurés par une cause que nous avons créer la population
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La pollution en cause dans 1 décès sur 6 en 2015

 

La pollution en cause dans 1 décès sur 6 en 2015

92% de ces décès surviennent en effet dans des pays à revenu faible ou moyen

© DOMINIQUE FAGET / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Un décès sur six survenu en 2015 dans le monde était lié à la pollution de l’air mais aussi de l’eau et des lieux de travail, révèle un rapport.

Un décès sur six survenu en 2015 dans le monde était lié à la pollution, essentiellement à la contamination de l’air, mais aussi de l’eau et des lieux de travail, estime un rapport publié le 20 octobre 2017 dans la revue The Lancet.

« On estime que les maladies causées par la pollution ont été responsables de 9 millions de morts prématurées en 2015 – soit 16% de l’ensemble des décès dans le monde », évalue ce rapport, issu de deux ans de travail d’une commission associant la revue médicale britannique, plusieurs organismes internationaux, des ONG et une quarantaine de chercheurs spécialisés dans les questions de santé et d’environnement. Ce bilan représente « trois fois plus de morts que le Sida, la tuberculose et le paludisme réunis, et 15 fois plus que ceux causés par les guerres et toutes les autres formes de violence », soulignent ses auteurs.

92% de ces décès surviennent en effet dans des pays à revenu faible ou moyen

La pollution de l’air (extérieur et intérieur) est responsable à elle seule de 6,5 millions de décès chaque année, principalement à travers des maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, les AVC, le cancer du poumon et la broncho-pneumopathie chronique obstructive. L’eau polluée serait liée à 1,8 million de morts, via par exemple un mauvais assainissement ou la contamination des sources, causes de maladies gastro-intestinales et d’infections parasitaires.

La pollution sur le lieu de travail en causerait environ 800.000, via l’exposition à des substances toxiques ou cancérigènes.

Et cette évaluation est « probablement sous-estimée », ajoute The Lancet, compte tenu « des nombreux polluants chimiques émergents qui restent encore à identifier ».

Le phénomène touche en premier lieu « les populations pauvres et vulnérables », note le rapport.

92% de ces décès surviennent en effet dans des pays à revenu faible ou moyen et, dans chaque pays, ils concernent davantage les minorités et les populations marginalisées. Dans les pays en voie d’industrialisation rapide comme l’Inde, le Pakistan, la Chine, Madagascar ou le Kenya, jusqu’à un décès sur quatre pourrait être lié à la pollution.

Le rapport insiste aussi sur le poids économique de ces vies écourtées pour les pays concernés : plus de 4.600 milliards de dollars chaque année, soit l’équivalent de 6,2% de la richesse économique mondiale.

Or ce fardeau reste « négligé tant par les gouvernements que par les organisations pour le développement », déplore The Lancet dans un éditorial accompagnant le rapport.

La revue médicale appelle à « s’attaquer d’urgence à la situation » et à battre en brèche « le mythe selon lequel la pollution serait une conséquence inévitable du développement économique ».

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le chien utiliserait des mimiques pour communiquer avec l’homme


Les chiens sont plus expressifs envers les humains s’ils leur attention. Une forme de communication qui irait au-delà des émotions.
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Le chien utiliserait des mimiques pour communiquer avec l’homme

 

Les chercheurs déduisent que face à l'homme, le... (Photo Seth Wenig, archives AP)

Les chercheurs déduisent que face à l’homme, le chien exprime davantage qu’une simple émotion.

PHOTO SETH WENIG, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
Paris

Oreilles en berne, yeux de chien battu, babines retroussées: le meilleur ami de l’homme pourrait se livrer à ces mimiques pour transmettre un message et pas seulement sous le coup d’une émotion, selon une étude publiée jeudi dans Scientific Reports.

Nous savons déjà que les chiens sont très sensibles à l’attention humaine.

«Mais nos résultats vont plus loin en suggérant que nous devons interpréter les mouvements de leur face comme un mode de communication», explique à l’AFP Juliane Kaminski de l’Université de Portsmouth au Royaume-Uni, un des coauteurs de ces travaux.

Pour en arriver à ces conclusions, Juliane Kaminski et ses collègues ont étudié 24 chiens de races différentes, âgés de un à douze ans. Tous étaient des animaux de compagnie.

Les chercheurs ont filmé les chiens et leurs expressions en les plaçant à un mètre d’un humain, ce dernier étant de face, de dos, attentif ou distrait.

Résultat:

«les muscles de leur face bougent davantage si l’humain est attentif», affirme Juliane Kaminski. Et «les yeux de chien battu» est l’expression qu’ils adoptent le plus souvent.

Les expériences réalisées ont également permis de mettre en évidence que l’animal était moins expressif face à de la nourriture, synonyme de plaisir pour lui.

Les chercheurs en déduisent que face à l’homme, le chien exprime davantage qu’une simple émotion.

«Les résultats pourraient indiquer que les chiens sont sensibles à l’attention des humains et que leurs expressions sont potentiellement des tentatives actives de communiquer, et non pas des simples affichages émotionnels», explique la chercheuse.

Mais il ne faudrait pas pour autant en déduire qu’un animal de compagnie prend son regard de chien battu pour amadouer son maître. Selon l’équipe, ces travaux ne permettent pas d’affirmer que les chiens ont conscience de ce qu’un être humain peut penser ou ressentir face à ses mimiques, une faculté considérée comme un signe d’intelligence élevée, propre de l’homme.

http://www.lapresse.ca

Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement


Nous passons beaucoup de temps devant l’écran d’ordinateur, que ce soit pour des raisons professionnelle ou personnelle. Les yeux ne sont pas fait pour fixer longtemps l’écran et la lumière bleue peut aussi nuire. Il est donc important de prendre des pauses pour les yeux et de faire vérifier nos yeux généralement 1 fois par année
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Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement

 

SEB_RA VIA GETTY IMAGES

Picotement, rougeurs et autres désagréments dûs à l’écran?

Il est important de reposer ses yeux au quotidien lorsqu’on passe sa vie devant un écran. Passées quelques heures, vous ressentez picotements ou sécheresse des yeux, maux de tête et autres désagréments? C’est certainement parce que vous n’avez pas mis en pratique ces 5 trucs qui vous permettront de passer à travers la journée devant votre ordinateur.

Nous avons interrogé Thierry Cordevant, opticien et directeur marketing chez Essilor Canada.

1 – La position

« Gardez une bonne distance avec votre écran, soit une longueur de bras, et ajustez la luminosité de celui-ci à celle de votre environnement.»

2 – Se balader

« Suivez la règle des 20-20-20, qui se traduit par des pauses régulières toutes les 20 minutes afin de regarder un objet à une distance de 20 pieds pendant 20 secondes.»

3 – Clignez des yeux

« Rappelez-vous de cligner des yeux.  Nos yeux ne clignent que 5 fois à la minute lorsque nous sommes devant l’ordinateur, contrairement à 12 fois la minute en moyenne le reste du temps, ce qui explique que nos yeux peuvent parfois devenir secs.  Pour soulager la sécheresse oculaire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre optométriste sur le type de gouttes ophtalmiques qui vous conviennent le mieux.»

4 – Les bons outils

« Pour les personnes passant plusieurs heures par jour devant des écrans, en raison notamment de leur activité professionnelle, il est également possible de reposer ses yeux tout en les protégeant, en choisissant par exemple des verres conçus pour réduire l’effort que doivent fournir vos yeux pour se concentrer sur l’écran. Les verres adaptés aident vos yeux à faire le focus en vision de près, ce qui amène à un meilleur confort visuel. En combinant avec un traitement des verres en surface , vous protégez également vos yeux de la lumière bleue nocive émise par les écrans. Les professionnels de la vue pourront conseiller la solution la mieux adaptée à vos besoins visuels et à votre style de vie. »

5 – Consultez

« Enfin, il est important de prendre rendez-vous avec votre optométriste pour un examen de la vue au moins une fois tous les deux ans, avant qu’un inconfort ou des symptômes douloureux ne se manifestent (fatigue, irritation, changement de vision ou douleur oculaire). Par ailleurs, certains risques silencieux comme la surexposition à la lumière bleue ne présentent pas de symptômes (douleur ou inconfort), mais leurs effets cumulatifs à long terme peuvent aboutir sur des maladies oculaires graves comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Seul un examen de la vue régulier avec un professionnel de la vue permettra de déceler les premiers symptômes avant qu’il ne soit trop tard. »

La lumière bleue en cause

« Il convient de préciser que plus que l’exposition prolongée aux écrans numériques, c’est la lumière bleue qu’ils produisent qui est responsable de la fatigue oculaire. Les recommandations pour s’en prémunir seront donc d’ordre comportemental en rapport avec la durée d’exposition et d’ordre plus technique avec les solutions de protection pour les personnes qui travaillent devant un écran par exemple. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’alligator qui mangeait des requins


Généralement, les alligators près mangent de petites proies comme des crustacés, des poissons ou des oiseaux de rivage. Alors qu’on constate que les alligators quand ils nagent près de d’autres prédateurs tels que le requin, la raie, ils peuvent faire un repas plus consistant, tout dépend de la grosseur de la proie visée
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L’alligator qui mangeait des requins

 

Un alligator attaque un requin.

La diète de l’alligator consiste habituellement à manger des crustacés, des escargots et des poissons.   Photo : U.S. Fish and Wildlife Service J.N/Darling National Wildlife Refuge

Pour la première fois, des zoologistes américains ont observé et documenté des alligators qui s’attaquaient à des requins.

Les observations de prédation de l’Alligator mississippiensis se sont déroulées sur le littoral et dans des estuaires de l’océan Atlantique. Elles constituent les premières preuves scientifiques de l’existence d’interactions entre les deux espèces de prédateurs.

Les habitudes de vie de l’alligator américain ont largement été étudiées dans des écosystèmes d’eau douce à l’intérieur des terres.

Certaines données montraient que des alligators de populations côtières mangeaient de petites proies comme des crustacés, des poissons ou des oiseaux de rivage.

Mais peu d’études avaient été effectuées sur ces populations qui partagent pourtant leurs environnements avec d’autres grands prédateurs, comme le requin et la raie, et de nombreuses espèces de tortues.

Les travaux du biologiste James Nifong, de l’Université d’État du Kansas, et de ses collègues montrent que les alligators se nourrissent de quatre espèces de requins et d’une espèce de raies.

Avant notre étude, il n’y avait eu que quelques observations en provenance d’une île au large de la côte de Georgie, mais nos observations documentent l’existence d’interactions (entre les espèces) de la côte atlantique de la Georgie jusqu’à la péninsule de Floride.

James Nifong

Entre deux eaux

Les requins et les raies peuvent nager en eau douce ou salée, où des alligators opportunistes en profitent pour mettre les dents sur de bons repas.

Contrairement aux crocodiles, les alligators ne possèdent pas de glandes à sel. Ils doivent donc stratégiquement voyager entre l’eau douce et l’eau salée.

La diète de l’alligator consiste habituellement à manger des crustacés, des escargots et des poissons.

L’importance du requin dans sa diète reste maintenant à établir. D’autres études devront être réalisées pour le savoir puisque cette information est cruciale pour établir le taux de mortalité juvénile de certaines espèces menacées de requins.

Une question de grosseur

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Southeastern Naturalist  pensent que la dynamique de prédation entre les deux espèces tourne autour de la taille.

Si un petit requin nage près d’un alligator et que celui-ci estime qu’il peut l’abattre et qu’il fera un bon repas, il le fera.

James Nifong

Il existe aussi, selon M. Nifong, des histoires qui racontent des combats de requins attaquant de petits alligators.

Un article de journal du 18e siècle décrit d’ailleurs comment des requins ont été attirés par le sang lorsque des alligators se nourrissaient de poissons.

http://ici.radio-canada.ca

La peste menace maintenant les grandes villes de l’île de Madagascar


La peste au Madagascar qui avait disparu en 1930 est revenue depuis quelques années, sans toutefois donner des frissons à tout le pays et ceux avoisinante. Deux pestes se côtoient la peste bubonique et la peste pulmonaire. Cette maladie se soignent mais, il faut un traitement rapidement, ce qui est parfois impossible et la mort continue son oeuvre
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La peste menace maintenant les grandes villes de l’île de Madagascar

 

Dans une banlieue de la capitale malgache, des travailleurs de la Croix-Rouge font de la prévention pour éviter des cas de peste.

Dans une banlieue de la capitale malgache, des travailleurs de la Croix-Rouge font de la prévention pour éviter des cas de peste. Photo : Associated Press/Alexander Joe

La multiplication des cas de peste dans la capitale de Madagascar a semé la panique parmi la population : les habitants d’Antananarivo ont fait la file pour se procurer des antibiotiques, ils ont acheté des masques à des vendeurs itinérants, les écoles ont été fermées et les rassemblements publics interdits.

Depuis le 1er août, Madagascar a enregistré 1032 cas de peste parmi lesquels 695 étaient des cas de peste pulmonaire, ainsi que 89 décès, selon un communiqué publié jeudi par Médecins sans frontières (MSF).

Pour la première fois, une maladie vue uniquement dans les coins les plus reculés de cette île de l’océan Indien frappe principalement les deux plus grandes villes du pays, Antananarivo et Tamatave (ou Toamasina).

La communauté internationale n’a pas tardé à réagir.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui avait été critiquée pour la lenteur de sa réponse à l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014, a débloqué 1,5 million de dollars américains, en plus de déployer des épidémiologistes et des experts de la peste.

La Croix-Rouge ouvrira à Madagascar le premier centre de traitement de la peste de son histoire.

MSF a annoncé jeudi qu’il collaborait « avec les autorités locales pour s’attaquer à l’épidémie de peste pulmonaire qui sévit dans la ville portuaire de Tamatave, à l’est de Madagascar ».

Tamatave abrite 300 000 personnes et est l’un des plus grands foyers de cas de peste pulmonaire dans le pays avec 261 cas et 10 décès depuis le début de cette épidémie, explique MSF.

Madagascar recense chaque année environ 400 cas de peste, soit la moitié du total mondial, selon un rapport publié par l’OMS en 2016. L’île enregistre des cas de peste bubonique chaque année dans les hauts plateaux, où la maladie est transmise par le rat; la peste bubonique est mortelle dans environ la moitié des cas si elle n’est pas traitée.

La plupart des cas de l’épidémie actuelle sont toutefois des cas de peste pulmonaire, une forme plus virulente de la maladie qui se transmet d’humain à humain.

Elle peut se révéler mortelle en 24 heures, mais comme la peste bubonique, elle peut être soignée avec des antibiotiques si on la détecte à temps.

La pauvreté mise en cause

L’OMS estime que la peste est une « maladie de pauvreté » causée en partie par des conditions de vie insalubres.

Le PIB malgache par habitant est d’environ 400 $ US et les programmes nationaux de contrôle de la maladie ont été « empêtrés par des problèmes opérationnels et administratifs », selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

Mais la peste pulmonaire, qui représente environ 75 % des cas de l’épidémie courante, ne fait aucune distinction entre riches et pauvres.

Normalement, ceux qui attrapent la peste sont des pauvres gens sales qui vivent dans des secteurs pauvres, mais cette fois-ci, on voit aussi des gens bien nantis, des directeurs, des professeurs, de gens de toutes les couches sociales, qui sont malades. Dr Manitra Rakotoarivony, responsable malgache de la promotion de la santé

L’épidémie actuelle a éclaté en août, plus tôt que d’habitude, quand un homme de 31 ans est parti des hauts plateaux pour se rendre sur la côte est du pays, sans savoir qu’il avait été infecté. Il est mort en chemin et a été enterré sans précautions à Tamatave. Quatre personnes ayant eu des contacts avec lui sont aussi mortes.

La peste a disparu de Madagascar pendant 60 ans à compter de 1930, mais la maladie effectue un retour depuis quelques années. Les rats noirs qui la transmettent sur les hauts plateaux y ont graduellement développé une résistance.

L’épidémie inquiète les pays voisins. Un homme de 34 ans originaire des îles Seychelles, aussi dans l’océan Indien, est mort de la peste en rentrant chez lui, après une visite à Madagascar. C’était le premier cas de peste de l’histoire des Seychelles.

La réaction des dirigeants seychellois n’a pas tardé : les écoles ont été fermées pendant plusieurs jours, une unité d’isolation consacrée à la peste a été ouverte et les voyageurs qui ont récemment visité Madagascar se sont vu refuser l’accès au pays.

L’OMS croit toutefois que le risque de voir l’épidémie se propager en dehors de la région est très faible.

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