Près de 92 % de la population étudiante est plus concentrée en lisant sur papier


Même sans étudier à l’université, je préfère nettement, mieux le papier pour des textes de plusieurs pages que sur un écran. Je trouve cela plus facile à se concentrer ou souligner quelque chose d’important.
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Près de 92 % de la population étudiante est plus concentrée en lisant sur papier


Parmi la population étudiante, 68,85% préfèrent imprimer les textes en format numérique avant de les lire. | Eliott Reyna via Unsplash

Parmi la population étudiante, 68,85% préfèrent imprimer les textes en format numérique avant de les lire. | Eliott Reyna via Unsplash

Frédéric Bernard

Ce support est propice aux annotations.

Assister aux cours et relire régulièrement ses notes est essentiel pour réussir à l’université. S’il est un travail que la population étudiante ne doit pas négliger, c’est bien la consultation des références bibliographiques recommandées par les enseignant·es. Internet facilite grandement l’accès à ces ouvrages. De là à consulter livres et articles scientifiques directement sur écran, il n’y a qu’un pas.

S’il a été démontré que la lecture sur papier s’accompagne d’une meilleure compréhension et d’une mémorisation accrue des informations contenues dans ces textes, reste à savoir quelles sont les préférences personnelles concernant les supports de lecture d’une génération plongée dans le tourbillon des technologies.

Des écrans trop distrayants

Si smartphones et tablettes font partie du quotidien des jeunes, deux études récentes montrent clairement que cette tranche d’âge continuent à accorder la priorité au papier lorsqu’il s’agit de lire des textes. À partir de données collectées auprès de 429 étudiant·es originaires des États-Unis, du Japon, d’Allemagne, de Slovaquie et d’Inde, Baron, Calixte et Havewala ont montré en 2017 que ce public met en avant les avantages du papier.

Près de 92% de la population étudiante dit se concentrer mieux en lisant sur papier et plus de 80% indiquent qu’à prix équivalent, leur préférence va au papier, aussi bien pour leurs cours qu’en ce qui concerne leurs loisirs. Une appétence qui croît avec la longueur des textes. Ces jeunes ont d’ailleurs tendance (environ 60%) à préférer relire un texte sur papier plutôt que sur écran. Ce dernier favorise la dispersion en plusieurs tâches simultanée, ce qui étaye les enjeux de concentration.

L’écran l’emporte par certaines fonctionnalités, mais il provoque fatigue oculaire et distraction.

D’un point de vue qualitatif, les jeunes qui étudient considèrent que le papier facilite plus particulièrement les annotations. Ses propriétés physiques (le tenir, sentir sa texture, tourner ses pages) sont aussi appréciées. Cependant, les mêmes reconnaissent son côté parfois moins pratique, du fait notamment de son poids, et pointent ses coûts environnementaux et financiers potentiellement plus importants.

L’écran l’emporte par certaines propriétés physiques ou fonctionnalités, comme l’éclairage, la facilité de recherche de la définition des mots ou l’accès à des informations complémentaires, sa portabilité, doublée du stockage de plusieurs livres. Ses principaux défauts sont la fatigue oculaire et la distraction qu’il pouvait provoquer.

Des usages numériques raisonnés

Publiée en 2018 à partir de données collectées auprès de 10.293 étudiant·es originaires de vingt-et-un pays répartis sur tous les continents, l’étude de Mizrachi et de ses collègues va dans le même sens. Parmi les jeunes interrogé·es, 78,44% préfèrent parcourir des textes académiques ou documentaires sur papier. Une majorité indique aussi mieux se focaliser sur les informations contenues dans les textes (82,02%) et mieux les retenir (72,37%) lorsqu’elles sont imprimées.

Quand les textes dépassent ou sont équivalents à 7 pages, 72,83% de la population privilégie le papier. Une large majorité préfère aussi annoter les textes sur papier (83,6%) alors que seule une minorité les annote sur écran (24,11%). De plus, 68,85% préfèrent imprimer les textes en format numérique avant de les lire même si cela demande davantage d’effort, de temps et d’argent que de choisir l’option écran.

Ces résultats récents montrent que les personnes qui étudient à travers le monde privilégient le support papier lorsqu’il s’agit de lire, de comprendre et d’intégrer un texte universitaire alors que cette population est dorénavant rompue à l’usage des écrans –ce qui suggère un usage raisonné de ces derniers. Le temps n’est pas encore venu où l’on cessera de recommander le support papier pour la lecture de manuels scolaires ou universitaires.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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Truc maison ► 11 Choses qu’on ne devrait jamais nettoyer avec le vinaigre


Le vinaigre a des propriété de nettoyage très efficaces cependant, il y a certaines matières que nous voulons nettoyer est contre-indiqué d’employer le vinaigre
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11 Choses qu’on ne devrait jamais nettoyer avec le vinaigre

 

Nettoyer sa maison en utilisant des ingrédients naturels et peu polluants, et en plus peu coûteux , est un rêve en partie réalisable: nous savons en effet que le citron , le bicarbonate, le sel et le vinaigre sont formidables pour éliminer la saleté, tout autant que les produits qu’on voit dans les publicités à la télé.

Cependant, ces « détergents » naturels ont aussi des contre-indications: leur composition chimique , en effet, pourrait abîmer certaines matières.

Aujourd’hui, nous nous concentrerons sur le vinaigre, en listant tous les cas où il est préférable de ne  pas l’utiliser.

Le marbre

image: GoingPublicPR/Wikimedia

Les surfaces en marbre et similaires sont considérés indestructibles: en effet, elles résistent à la chaleur, aux coups et aux entailles, mais des produits comme le vinaigre peuvent être trop aggressifs au point de tacher la pierre ou de la corroder.

Les écrans d’appareils technologiques

image: pexels.com

Les écrans de smartphone et de tablettes ont une couche protective superficielle que le vinaigre pourrait enlever: pour nettoyer les écrans, il est préférable d’utiliser exclusivement de l’eau et un chiffon en microfibre.

Surface en bois ciré

image: franchise opportunities/Flickr

Certaines surfaces et meubles en bois sont traités avec une couche de cire: évitez d’utiliser le vinaigre pour ne pas l’enlever.

Sol avec des joints non traités

image: pixabay.com

Le vinaigre est très souvent utilisé pour nettoyer les sols, mais il faut faire attention quand les joints entre les carrelages ne sont pas traités: le vinaigre pourrait en effet les tacher ou les corroder.

Les taches résistantes sur les tapis

image: Emerson/Flickr

Le vinaigre est utile pour enlever les petites taches sur les tapis, mais les taches les plus résistantes auront besoin d’un traitement spécifique: utiliser le vinaigre pourrait être non seulement inutile mais pourrait aussi tacher le tissu.

Jamais avec l’eau de javel

image: Adina Firestone/Wikimedia

Quand l’eau de javel et le vinaigre sont mélangés , ils réagissent en produisant un chlore gazeux: ce gaz pourrait provoquer des irritations cutanées et des difficultés respiratoires , mais aussi des effets plus graves en cas de concentrations plus élevées.

Taches d’oeufs

image: Stangoldsmith/Wikimedia

Les taches d’oeufs sur les tissus et autres surfaces , si elles sont traitées avec le vinaigre, peuvent se coaguler et devenir encore plus difficiles à enlever.

La machine à laver

image: pexels.com

On entend souvent dire que pour nettoyer la machine à laver, il faut de temps en temps faire un lavage à vide avec du vinaigre: pourtant certains disent que le vinaigre pourrait abîmer les joints et donc compromettre le bon fonctionnement de la machine.

Il est conseillé de lire le manuel d’utilisation ou de contacter le producteur et demander des précisions sur l’utilisation du vinaigre.

Sols en bois massif

image: pixabay.com

Les professionnels disent que l’utilisation du vinaigre sur le bois a le même effet qu’un papier abrasif: il « mange » la finition protectrice et la pellicule de cire. Dans ce cas -là, il faudrait utiliser seulement des produits spécifiques pour le bois!

L’aluminium

image: Jcmontero/Wikimedia

N’utlisez pas le vinaigre pour nettoyer votre batterie de cuisine en aluminium et les autres objets de la même matière, sinon cela fera des taches sur la surface!

Les lames en acier au carbone

image: pixabay.com

Cette matière s’abîme de manière irréversible quand elle rentre en contact avec de l’acide: si vous voulez conserver vos couteaux brillants et coupants, il ne faut surtout pas utiliser le vinaigre

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Les écrans modifient notre perception de la réalité


 

Le syndrome de vision informatique, vous connaissez ? Enfin, l’auteur l’explique avec une certaine philosophie comment nous sommes rendus à ne plus voir grand vers l’horizon à cause des écrans numérique qui cause des symptôme tel que sécheresse oculaire, yeux irrité, maux de dos, cou et tête
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Les écrans modifient notre perception de la réalité

 

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Zoomer sur nos écrans pour mieux les voir | Lazurite via Flickr CC License by

Repéré sur Wired

Repéré par Léa Polverini

Le «syndrome de vision informatique» désigne les maux oculaires liés aux écrans numériques, mais il ne dit rien de la façon dont les écrans transforment notre façon d’appréhender les objets qui nous entourent.

«Les yeux ne vont pas bien. Leur souplesse d’enfance est perdue. Les lentilles, à mesure que nous passons des heures sur cette terre, s’épaississent, se raidissent, se calcifient même. Les yeux ne sont plus les fenêtres de l’âme. Ils sont plus proche des dents», écrit Virginia Heffernan, journaliste à Wired.

L’image, surréaliste à souhait, se veut frappante car elle évoque notre soustraction croissante au réel, à mesure que nous plongeons notre regard sur nos écrans, «renonçant à la troisième dimension de la vie et aux teintes naturelles.»

S’adapter aux écrans plutôt qu’adapter les écrans

Heffernan pointe la nouvelle gestuelle que nous sommes amenés à développer pour palier le flou qui nous entoure progressivement: étirer un peu plus le bras qui tient le téléphone, se rapprocher de l’écran d’ordinateur, plisser les yeux, augmenter la luminosité des écrans, zoomer ce qui s’y affiche: cercle vicieux, dans lequel nous adaptons notre vue au principal objet qui la corrompt.

Cette condition des yeux de l’homme moderne a été appelée le «syndrome de vision informatique», qui désigne les problèmes oculaires liés à une attention «prolongée» sur des écrans: sécheresse oculaire, yeux irrités, maux de tête, vision troublée, mais aussi douleurs au dos et au cou…

«Le nom n’est pas satisfaisant car, comme beaucoup de syndromes, il décrit un ensemble de phénomènes sans les situer dans un récit cohérent, médical ou autre», écrit Heffernan.

Des yeux qui ne savent plus voir

Toute pratique sur le long terme peut avoir des conséquences sur la vue: les pêcheurs sur glace peuvent être atteints de cécité des neiges à cause de leur exposition aux rayons ultraviolets, les vigies avoir des hallucinations, les universitaires devenir myopes quand les nomades mongols développeront une vision grand angle, le regard toujours porté vers l’horizon…

Mais pour les victimes du numérique, on désignera moins la lumière bleue et les sollicitations intempestives qui essaiment sur nos écrans que la nécessité de faire des pauses régulières, de rompre cette attention «prolongée» sur les écrans: le remède prend bientôt la place des causes.

«Nommer un syndrome nous libère des dernières angoisses à propos des écrans, qui ont toujours été source de soupçon social. Les gens qui sont collés aux écrans jusqu’à en exclure les autres sont considérés avec dédain, écrit Heffernan. Si le syndrome de vision informatique a été inventé comme un fourre-tout pour exprimer toute une série de peurs, ces peurs pourraient ne pas se limiter à ce que la lumière bleue ou trop de textos écrits les yeux collés à l’écran font à la vue. Peut-être que le syndrome est un aveuglement plus large –celui d’yeux qui ne savent pas voir et d’esprits qui savent de moins en moins reconnaître des objets non numériques, en particulier ceux de la nature.»

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Lumière bleue et nuits blanches: les jeunes ne dorment pas assez


On prévient que les jeunes enfants de ne pas exposer trop tôt et trop longtemps aux écrans d’ordinateur, de tablettes … Chez les adolescents et les jeunes adultes devraient aussi diminuer le temps sur Internet, jeux et réseaux sociaux, cela est nuisible pour leurs études à cause de la couleur bleue
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Lumière bleue et nuits blanches: les jeunes ne dorment pas assez

Une fois au lit, au lieu de dormir, 83% des jeunes s’y collent (réseaux sociaux, internet, vidéos, jeux…). En moyenne, ils y restent plus d’une heure (plus d’une heure trente le week-end) avant extinction des feux. Avec un double effet négatif sur l’endormissement: une excitation et une exposition à la lumière des écrans. © thinkstock.

Les jeunes manquent de sommeil, surtout ceux qui se connectent aux réseaux sociaux avant de dormir et décalent fortement leurs horaires entre semaine et week-end, prévient mardi l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).

En moyenne, les jeunes de 15 à 24 ans s’endorment à 23H20 la semaine et à 00H49 le week-end, pour se réveiller à 07H02 et 09H43 respectivement, selon un sondage publié par l’INSV avant la Journée du sommeil, vendredi.

Lumière bleue

« Ce décalage des horaires de sommeil est délétère pour leurs résultats scolaires et plus globalement pour le développement morphologique de leur cerveau », souligne l’INSV dans un communiqué. Or « le sommeil joue un rôle clé dans l’équilibre physique et psychique ». « Près de quatre jeunes sur dix dorment moins de sept heures par nuit en semaine alors que la recommandation dans cette tranche d’âge est de huit heures », s’inquiète le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’INSV, en se basant sur une étude américaine de 2014.

Principaux accusés, sans surprise: les écrans. Une fois au lit, au lieu de dormir, 83% des jeunes s’y collent (réseaux sociaux, internet, vidéos, jeux…). En moyenne, ils y restent plus d’une heure (plus d’une heure trente le week-end) avant extinction des feux. Avec un double effet négatif sur l’endormissement: une excitation et une exposition à la lumière des écrans. Elle est appelée « lumière bleue » car elle contient une composante de cette couleur, que l’horloge biologique assimile au jour, donc à l’éveil. Ceux qui croient compenser par des grasses matinées se leurrent: « ce sommeil du matin n’est pas de bonne qualité ».

Couvre-feu numérique

Idem pour les longues siestes d’une à deux heures, dont un jeune sur cinq se dit adepte. Celles dépassant 30 minutes déséquilibrent encore plus l’alternance éveil/sommeil.

Les solutions pour que les jeunes dorment mieux? Un couvre-feu numérique (une heure au moins avant de se coucher), des horaires de coucher et lever réguliers, la même heure de coucher le week-end et ne pas trop décaler l’heure du lever, pas d’excitants (caféine, nicotine), et 30 minutes d’activité physique tous les jours, voire plus les jours de repos. Ce sondage OpinionWay a été mené en ligne auprès de 1.014 personnes âgées de 15 à 24 ans, du 13 au 28 décembre 2017.

http://www.7sur7.be/7s7/

L’écoute de séries en rafale pourrait augmenter le risque de cancer du côlon


Pourquoi regarder la télé pendant des heures est un risque du cancer du côlon ? La sédentarité. Ce comportement d’inactivité a de très mauvaises conséquences sur notre corps. Curieusement, les chercheurs n’ont pas remarque les risques devant un écran d’ordinateur. De plus, la proportion du risque du cancer de l’intestin est accrue chez les hommes que chez les femmes
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L’écoute de séries en rafale pourrait augmenter le risque de cancer du côlon

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre le temps passé devant un écran d’ordinateur et le risque de cancer.

 

  • Natasha Hinde

  • HuffPost Royaume-Uni

S’asseoir et écouter la télévision plus de quatre heures par jour pourrait augmenter le risque de développer un cancer du côlon chez les hommes, selon une nouvelle étude.

Regarder plus de quatre heures de télévision par jour a été associé à un risque 35% plus élevé de développer un cancer du côlon chez les hommes. Les résultats n’étaient pas les mêmes pour les femmes.

Fait intéressant, les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre le temps passé à l’ordinateur et le risque de cancer de l’intestin.

« Des recherches antérieures suggèrent que regarder la télévision peut être associé à d’autres comportements, tels que fumer, boire et grignoter davantage. Ces choses peuvent augmenter le risque de cancer de l’intestin », a déclaré le Dr Neil Murphy, chercheur principal au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en France.

« Être sédentaire est également associé à un gain de poids et à une plus grande masse grasse. L’excès de graisse corporelle peut influencer les taux sanguins d’hormones et d’autres produits chimiques qui affectent la croissance de nos cellules et peuvent augmenter le risque de cancer du côlon. »

C’est l’une des plus grandes études à ce jour sur le lien entre le comportement sédentaire et le risque de cancer du côlon. Les chercheurs ont analysé les données de plus de 500 000 hommes et femmes pour l’étude qui a été publiée dans le British Journal of Cancer.

Après six années de suivi, 2 391 personnes de l’étude britannique Biobank ont développé un cancer du côlon.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Lorsque les chercheurs du CIRC, de l’Imperial College de Londres et de l’Université d’Oxford ont analysé les données, ils ont établi un lien entre le comportement sédentaire et le cancer de l’intestin. Sans surprise, ils ont également constaté qu’une augmentation de l’activité physique était associée à un risque inférieur de cancer de l’intestin chez les hommes.

«Cette étude pose des questions intéressantes: pourquoi le temps d’écran des ordinateurs n’augmentait-il pas le risque de cancer de l’intestin? Il existe des preuves qu’une plus grande exposition aux publicités de malbouffe à la télé augmente la probabilité d’en consommer, ce qui augmentera également les chances de prendre du poids », a déclaré la professeure Linda Bauld, experte en prévention de Cancer Research UK.

«Nous aurons besoin de recherches supplémentaires pour répondre aux questions soulevées par cette étude. Ce que nous savons, c’est que garder un poids santé, réduire l’alcool, faire de l’activité physique et manger des fruits et légumes réduisent le risque de cancer de l’intestin », a-t-elle ajouté.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Attention, petits yeux fragiles !


Les enfants comme adultes ont les mêmes symptômes quand ils sont trop longtemps devant l’écran. Les larmes artificielles peuvent aider, par contre chez les enfants, c’est plus difficile à dépister. Pour la myopie en bas, les écrans sont en cause d’une certaine façon, les enfants ne jouent ne jouent plus autant dehors et n’ont pas les bienfaits de la lumière naturelle qui peut aider à éviter la myopie
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Attention, petits yeux fragiles !

 

Pour prévenir des problèmes oculaires, l'Association canadienne des... (Photo George Frey, archives Bloomberg News)

Pour prévenir des problèmes oculaires, l’Association canadienne des optométristes recommande de ne pas exposer les enfants de 5 à 18 ans aux écrans plus de deux heures par jour.

PHOTO GEORGE FREY, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS

ISABELLE MORIN
La Presse

Des yeux qui piquent, une vision floue et une sensibilité à la lumière sont parmi les symptômes associés à l’utilisation courante d’écrans électroniques. Dans le cas des enfants, le risque de développer une myopie s’ajoute également à ces effets indésirables, préviennent l’Association canadienne des optométristes (ACO) et la Société canadienne d’ophtalmologie (SCO). Explications.

Chez les adultes, de 50 à 90 % des utilisateurs d’écrans électroniques ont des symptômes oculaires. Les effets sont moins connus chez les enfants, mais ils inquiètent néanmoins l’ACO et la SCO, qui invitent les parents à faire preuve de prudence.

La sécheresse oculaire, ou xérophtalmie, est le problème le plus souvent associé aux écrans. Elle se manifeste par une sensation de brûlure, une vision embrouillée, l’impression d’avoir des grains de sable dans les yeux et une photosensibilité. Enfants comme adultes peuvent ressentir ces symptômes. Le hic, dans le cas des enfants, c’est qu’ils peuvent ignorer la sensation de gêne, surtout lorsqu’ils s’amusent, et ne pas être en mesure d’identifier l’inconfort.

« Lorsqu’on est devant un écran, on a tendance à fixer l’image et à moins cligner des yeux. Il faut toutefois un mouvement de la paupière pour répandre les larmes et protéger la surface de la cornée de l’exposition à l’air », explique Mona Dagher, professeure en ophtalmologie à l’Université de Montréal et directrice de la recherche en ophtalmologie au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).

Une fois diagnostiqué, ce problème peut facilement être soulagé au moyen de larmes artificielles, dit-elle. C’est une autre histoire dans le cas de la myopie, que l’ACO et la SCO associent également à l’utilisation d’écrans, en ne faisant pas de distinction, à ce chapitre, entre le téléviseur, la tablette, le téléphone intelligent, l’ordinateur ou les jeux vidéo.

Voir à plus long terme

Ce n’est pas tant le temps passé devant les écrans qui est en cause, précisent l’ACO et la SCO, mais celui que les enfants ne passent pas à l’extérieur. Or, l’exposition à la lumière naturelle est nécessaire à la santé des yeux des petits.

« On sait très bien maintenant, et ç’a été démontré par plusieurs études, qu’un enfant doit sortir à l’extérieur et être exposé à la lumière du soleil pour que l’oeil se développe. Quand on est trop souvent à l’intérieur, on a plus de risques de développer une myopie. », explique Mona Dagher.

C’est particulièrement vrai jusqu’à l’âge de 8 ans, période durant laquelle la vision se développe et peut encore être corrigée. Une fois installée, la myopie peut ensuite continuer d’augmenter jusqu’à l’âge de 21 ans.

« La myopie, quand elle est là, elle est là pour la vie, insiste la spécialiste en cornée et maladies externes de l’oeil. C’est pourquoi il est important de prévenir jusqu’à l’âge de 21 ans. Il n’y a d’autres traitements, dans ce cas, que de porter des lunettes, des verres de contact ou d’avoir une chirurgie réfractive. »

De bonne habitudes

Pour prévenir des problèmes oculaires, l’ACO et la SCO recommandent de ne pas exposer les enfants de 0 à 2 ans aux écrans, et de ne pas dépasser une heure dans le cas des 2 à 5 ans, ou deux heures pour les 5 à 18 ans. Des pauses devraient idéalement être prises toutes les 30 minutes, ou minimalement toutes les 60 minutes.

Étant donné que la lumière naturelle est nécessaire au développement de l’oeil et à la prévention de la myopie, les parents devraient également privilégier les activités passées à l’extérieur lorsqu’il fait encore clair, et ce, à raison de deux heures par jour. Protéger leurs yeux des rayons ultraviolets demeure une préoccupation, mais les bienfaits de la lumière de l’extérieur sont préservés même avec des lunettes de soleil, indique Mona Dagher.

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Les réseaux sociaux sont-ils en train de pousser les ados au suicide?


À l’adolescence, on a besoin de trouver sa place, son appartenance, un sens sa vie, une période souvent difficile. Mais voilà avec Internet, les réseaux sociaux, n’aide en rien et les tentatives de suicide augmentent surtout chez les adolescentes d’après des études aux études
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Les réseaux sociaux sont-ils en train de pousser les ados au suicide?

 

Jeune femme à l'iPhone | efradera via Flickr CC License by

Jeune femme à l’iPhone | efradera via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Clinical Psychological Science

Aux États-Unis, l’inversion de la courbe du suicide chez les jeunes inquiète de plus en plus les chercheurs. Un phénomène particulièrement saillant chez les filles.

Après des décennies de baisse constante, les suicides et les symptômes dépressifs chez les jeunes âgés de 13 à 18 ans sont repartis à la hausse aux États-Unis depuis 2010. Et pas qu’un peu. Une tendance d’autant plus préoccupante chez les adolescentes. Chez les jeunes filles, le taux de suicide a augmenté de 65% entre 2010 et 2015 et a été multiplié par deux depuis la fin des années 1990.

Tels sont les résultats d’une grande étude menée par une équipe de psychologues affiliés aux universités de San Diego et de Floride, sur la base de deux enquêtes rassemblant 506.820 individus. Un travail montrant que la prévalence des symptômes dépressifs est indépendante de la classe sociale et que le Nord-Est des États-Unis semble relativement épargné par cette nouvelle vague suicidaire.

Comment expliquer ce phénomène? Jean M. Twenge, Thomas E. Joiner, Megan L. Rogers et Gabrielle N. Martin n’établissent aucun lien de causalité directe, mais pointent du doigt de probables coupables: l’usage des écrans en général et des réseaux sociaux en particulier. Ainsi, selon leurs calculs, les adolescents branchés sur leurs smartphones plus de cinq heures par jour ont 66% de risque supplémentaire de souffrir de symptômes suicidaires que ceux qui ne consacrent qu’une heure quotidienne aux écrans.

En outre, la hausse spectaculaire du taux de suicide et des symptômes dépressifs chez les adolescents coïncide avec le boom des appareils connectés et de la fréquentation des réseaux sociaux. En 2015, 92% des adolescents américains possédaient un smartphone.

Manque d’appartenance et pesanteur

Des données cohérentes avec la théorie interpersonnelle du suicide, selon laquelle les envies et le passage à l’acte suicidaires relèvent de deux facteurs de risque combinés: le manque d’appartenance (le fait de se sentir exclu, isolé, coupé du monde) et la perception de pesanteur (l’impression d’être un poids pour son entourage). Ce que la consommation excessive de réseaux sociaux pourrait favoriser.

Une consommation qui semble particulièrement délétère à la santé mentale des adolescentes, qui voient sur la période une hausse significative des symptômes et des passages à l’acte suicidaires. Les auteurs soulignent que les garçons américains se sont aussi davantage suicidés entre 2010 et 2015, sans que leurs symptômes dépressifs aient connu une évolution correspondante. Ce qui atteste de facteurs de risque suicidaire sexos pécifiques, comme l’observent des études antérieures. Par exemple, si les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont à peu près quatre fois plus nombreuses chez les femmes, les hommes «réussissent» quatre fois plus souvent leur suicide que les femmes.

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Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement


Nous passons beaucoup de temps devant l’écran d’ordinateur, que ce soit pour des raisons professionnelle ou personnelle. Les yeux ne sont pas fait pour fixer longtemps l’écran et la lumière bleue peut aussi nuire. Il est donc important de prendre des pauses pour les yeux et de faire vérifier nos yeux généralement 1 fois par année
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Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement

 

SEB_RA VIA GETTY IMAGES

Picotement, rougeurs et autres désagréments dûs à l’écran?

Il est important de reposer ses yeux au quotidien lorsqu’on passe sa vie devant un écran. Passées quelques heures, vous ressentez picotements ou sécheresse des yeux, maux de tête et autres désagréments? C’est certainement parce que vous n’avez pas mis en pratique ces 5 trucs qui vous permettront de passer à travers la journée devant votre ordinateur.

Nous avons interrogé Thierry Cordevant, opticien et directeur marketing chez Essilor Canada.

1 – La position

« Gardez une bonne distance avec votre écran, soit une longueur de bras, et ajustez la luminosité de celui-ci à celle de votre environnement.»

2 – Se balader

« Suivez la règle des 20-20-20, qui se traduit par des pauses régulières toutes les 20 minutes afin de regarder un objet à une distance de 20 pieds pendant 20 secondes.»

3 – Clignez des yeux

« Rappelez-vous de cligner des yeux.  Nos yeux ne clignent que 5 fois à la minute lorsque nous sommes devant l’ordinateur, contrairement à 12 fois la minute en moyenne le reste du temps, ce qui explique que nos yeux peuvent parfois devenir secs.  Pour soulager la sécheresse oculaire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre optométriste sur le type de gouttes ophtalmiques qui vous conviennent le mieux.»

4 – Les bons outils

« Pour les personnes passant plusieurs heures par jour devant des écrans, en raison notamment de leur activité professionnelle, il est également possible de reposer ses yeux tout en les protégeant, en choisissant par exemple des verres conçus pour réduire l’effort que doivent fournir vos yeux pour se concentrer sur l’écran. Les verres adaptés aident vos yeux à faire le focus en vision de près, ce qui amène à un meilleur confort visuel. En combinant avec un traitement des verres en surface , vous protégez également vos yeux de la lumière bleue nocive émise par les écrans. Les professionnels de la vue pourront conseiller la solution la mieux adaptée à vos besoins visuels et à votre style de vie. »

5 – Consultez

« Enfin, il est important de prendre rendez-vous avec votre optométriste pour un examen de la vue au moins une fois tous les deux ans, avant qu’un inconfort ou des symptômes douloureux ne se manifestent (fatigue, irritation, changement de vision ou douleur oculaire). Par ailleurs, certains risques silencieux comme la surexposition à la lumière bleue ne présentent pas de symptômes (douleur ou inconfort), mais leurs effets cumulatifs à long terme peuvent aboutir sur des maladies oculaires graves comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Seul un examen de la vue régulier avec un professionnel de la vue permettra de déceler les premiers symptômes avant qu’il ne soit trop tard. »

La lumière bleue en cause

« Il convient de préciser que plus que l’exposition prolongée aux écrans numériques, c’est la lumière bleue qu’ils produisent qui est responsable de la fatigue oculaire. Les recommandations pour s’en prémunir seront donc d’ordre comportemental en rapport avec la durée d’exposition et d’ordre plus technique avec les solutions de protection pour les personnes qui travaillent devant un écran par exemple. »

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Surexposés aux écrans, les enfants deviennent-ils autistes ?


Aujourd’hui, les enfants bien avant 5 ans savent naviguer sur You Tube et jouer a des jeux sur Internet, que ce soit sur la tablette ou le Smartphone. Il est important de gérer le temps des très jeunes enfants devant les écrans numériques pour ne pas avoir des retards de développement
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Surexposés aux écrans, les enfants deviennent-ils autistes ?

 

Mamaza/shutterstock.com

L’envahissement de notre environnement par les écrans est une réalité. Les tout-petits n’y échappent pas. Si les sociétés savantes de pédiatrie ont depuis longtemps émis des recommandations pour limiter leur exposition au numérique, des médecins des services de la Protection maternelle et infantile (PMI) en région parisienne sonnent l’alarme. Selon eux, l’exposition massive à la télévision, aux tablettes et autres smartphones provoque des dégâts considérables sur le développement des jeunes enfants.

« Au cours de 15 dernières années, nous avons observé une explosion des signalements de retards de développement chez les enfants de moins de 4 ans », indique le Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de PMI à Grigny dans l’Essonne. « Pour les cas les plus graves, cela se manifeste par des symptômes qui ressemblent à des troubles autistiques, sans en être réellement. » 

Des petits de 2 ans qui ne répondent pas à leur prénom, des enfants qui restent dans leur bulle, un comportement obsessionnel et se jette sur le smartphone de leurs parents…

Après avoir interrogé les parents, le dénominateur commun est devenu évident pour cette professionnelle de terrain :

« une forte exposition aux écrans, souvent jusqu’à 12h par jour ».

La télévision allumée en permanence alors que le petit de 15 mois joue dans le salon, la tablette pour s’endormir, le portable pour calmer…

« Et les parents ne pensent pas mal faire », souligne le Dr Ducanda. « Nombre d’entre eux estiment même qu’il est bénéfique de préparer les enfants au monde d’aujourd’hui, au numérique. »

Or c’est là que l’erreur peut avoir de graves conséquences.

Des effets sur un cerveau en formation

« Le cerveau humain est immature à la naissance », rappelle le Pr Jean-Michel Pedespan, responsable de l’unité de neurologie pédiatrique du CHU de Bordeaux.

 C’est en interagissant avec son environnement, en 3 dimensions, et en utilisant les 5 sens, que les réseaux neuronaux se constituent.

« Les connexions vont se faire de façon lente, par étapes successives, à condition que le processus de maturation se fasse convenablement ».

Or « une exposition précoce et répétitive de stimulation visuelle est susceptible d’envahir certains circuits neuronaux qui initialement étaient voués à d’autres fonctions », poursuit-il. « Le développement se fait de façon aberrante. » Ce qui risque, à terme, de « créer une réduction de l’espace cortical disponible ». Ainsi, « des expériences trop précoces, trop intenses et inadéquates aux besoins de l’enfant peuvent perturber cette mécanique neuronale extrêmement précise et génétiquement déterminée dans son organisation qui est très subtile », ajoute-t-il.

Est-ce réversible ? Par expérience, Anne-Lise Ducanda pense que c’est le cas.

Généralement, « un mois après le sevrage de l’exposition massive, le comportement et le développement de l’enfant reviennent dans la norme », raconte-t-elle. « Sauf pour ceux qui présentent réellement un profil autistique », précise-t-elle. Le Dr Pedespan est plus mesuré. « On peut imaginer que ça puisse avoir des conséquences irréversible, mais ce n’est pas démontré », note-t-il.

Quoi qu’il en soit, « les parents veulent bien faire », assure le Dr Ducanda.

Il faut donc les informer et les aider à éloigner leurs tout-petits des écrans.

En pratique, comment les sevrer ?

« Ça le calme, ça l’occupe, il regarde tout seul sur Youtube des petits dessins animés ou fait des jeux éducatifs »…

Comment revenir, en pratique, sur ces comportements déjà bien installés dans la famille ?

« Il est difficile de modifier ces habitudes », admet le Dr Ducanda. Et ce, d’autant plus s’il y a une fratrie. « Les recommandations 3-6-9-12 sont impossibles à appliquer quand on a un enfant de 10 ans et un de 5 par exemple. »

Pourtant, les parents sont volontaires lorsqu’ils comprennent l’importance de sevrer leurs enfants des écrans.

« Il faut que ce soit une démarche familiale », note-t-elle.

Et « s’il est trop dur de le laisser regarder un peu le téléphone ou la tablette car il fait des crises quand ça s’arrête, mieux vaut ne rien donner du tout avant 5 ans », conseille-t-elle. Dans tous les cas, « il faut toujours accompagner l’enfant avant 5 ans », ajoute le Dr Pedespan.

Pour Anne-Lise Ducanda et ses collèges, « il faudrait un plan Marshall sur l’éducation, le numérique, le marketing pour prévenir les parents des risques encourus ». Sans cela, « nous aurons une génération sacrifiée », conclut-elle.

  • Source : interview du Dr Anne-Lise Ducanda, médecin en PMI dans l’Essonne, 22 mai 2017 – interview du Dr Jean-Michel Pedespan, responsable de l’unité de neurologie pédiatrique du CHU de Bordeaux, 23 mai 2017

https://destinationsante.com/

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé


La lumière artificielle, les écrans d’ordinateur, de tablette, téléphone jouent des tours à notre horloge interne et qui peut occasionner des troubles de santé
Nuage

 

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé

 

 ArtPrize / wsilver via Flickr CC Licence By

ArtPrize / wsilver via Flickr CC Licence By

Repéré par Myriam Lebret

«Nous avons besoin d’obscurité.»

Un grand nombre d’études ont fait le lien entre l’exposition à la lumière artificielle et des perturbations du rythme circadien, notre horloge interne. Ces dérèglements empirent avec l’utilisation d’écrans à LED et de lampes fluocompactes et ont été reliés à des problèmes de santé. On sait maintenant pourquoi, souligne Wired.

Dans un article scientifique du 16 mars, Richard Stevens, cancérologue à l’université du Connecticut, souligne que l’exposition à la lumière dans la nuit est reliée à l’augmentation du cancer du sein, de l’obésité et de la dépression. En 1996, il évoquait déjà les dangers de la lumière artificielle. Depuis, l’utilisation de lumière la nuit a encore augmenté. Wired rappelle que 95% des Américains utilisent régulièrement des écrans avant de se coucher.

Le système circadien synchronise les fonctions physiologiques (digestion, température du corps, activité du système immunitaire…) avec un cycle d’environ 24 heures, rythmé par le jour et la nuit. Mais c’est seulement durant ces 10 dernières années que les scientifiques ont découvert ce qui déclenchait le rythme circadien chez les mammifères. Il s’agit de cellules spécifiques de la rétine qui signalent la présence ou l’absence de lumière.

Ces cellules rétiniennes sont sensibles aux longueurs d’ondes bleues, qui correspondent au ciel de jour mais aussi aux lumières artificielles des LED et des lampes à économie d’énergie. Le système circadien croit alors qu’il fait jour, ce qui dérègle la production d’hormones.

Mais les perturbations du rythme circadien sont aussi liées au sommeil. En 2009, des volontaires ont vécu selon un cycle de 28 heures. Les scientifiques ont ensuite remarqué une altération de l’horloge circadienne et donc des fonctions physiologiques des participants. Pour Richard Stevens, une part de ce que l’on attribue aux problèmes de sommeil est une question de lumière:

«On peut se réveiller au milieu de la nuit sans que notre niveau de mélatonine ne change. Mais si on allume la lumière, la mélatonine chute. Nous avons besoin d’obscurité.»

http://www.slate.fr/