Les effets néfastes liés à la lumière bleue des DEL se confirment


Maintenant qu’on a tellement vanté les mérites des lumières DEL, car il est économe et moins énergivores que les ampoules à incandescence et halogènes classiques, maintenant on s’aperçoit que cette lumière est une source de problèmes pour le sommeil ainsi que comporte des risques de troubles métaboliques. Donc on suggère des ampoules à éclairage blanc chaud.
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Les effets néfastes liés à la lumière bleue des DEL se confirment


Un lampadaire.

L’éclairage DEL est de plus en plus présent puisqu’il est bon marché et très économe en énergie, et qu’il a une longue durée de vie. Photo: iStock

Radio-Canada

Certains types d’éclairage DEL ont un effet toxique sur les yeux et perturbent le rythme de sommeil, indique l’agence publique française responsable de la sécurité sanitaire (ANSES) à la lumière de nouvelles données scientifiques.

Dès 2010, l’agence signalait des risques pour la rétine des éclairages artificiels riches en lumière bleue.

L’expertise rassemblée dans les dernières années par l’ANSES confirme cette toxicité, et met en évidence des effets de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue.

Les études françaises montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë et des effets à long terme liés à une exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

L’exposition à une lumière intense et aiguë est phototoxique, car elle entraîne la perte irréversible de cellules rétiniennes qui peut conduire à une baisse de l’acuité visuelle. ANSES

L’ANSES recommande donc de limiter l’usage de l’éclairage DEL riche en lumière bleue, tout particulièrement pour les enfants, et de diminuer autant que possible la pollution lumineuse pour préserver l’environnement.

Le saviez-vous?

Une lampe DEL, ou diode électroluminescente, est un dispositif à semi-conducteur (diode) qui permet la transformation d’un courant électrique en rayonnement lumineux.

(Source : Hydro-Québec)

De nombreuses villes changent actuellement l'éclairage de leurs rues et optent pour la lumière DEL.De nombreuses villes changent actuellement l’éclairage de leurs rues et optent pour la lumière DEL. Photo : iStock

Ce type d’éclairage est de plus en plus présent puisqu’il est bon marché et très économe en énergie, et qu’il a une longue durée de vie. Il s’est notamment répandu à la faveur du retrait du marché des très énergivores ampoules à incandescence et halogènes classiques.

Écrans et rythmes biologiques

Outre pour l’éclairage public et résidentiel, cette technologie est de plus en plus présente dans les phares automobiles, les lampes-torches, certains jouets, les écrans des téléphones portables, des tablettes et des ordinateurs.

Les écrans ne sont pas concernés par cet effet « phototoxique », car leur luminosité est très faible, a toutefois indiqué Francine Behar-Cohen, ophtalmologue et présidente du groupe d’experts réunis par l’ANSES.

Toutefois, l’expertise met aussi « en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil ».

Ce risque concerne cette fois non seulement les éclairages, mais aussi les écrans rétroéclairés.

Une jeune fille consulte sa tablette avant de dormir.L’expertise met aussi « en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit, perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil. » Photo : iStock / Andrew Bu

À cet égard, les enfants et les adolescents, « dont les yeux ne filtrent pas pleinement la lumière bleue », car leur cristallin est encore en développement, « constituent une population particulièrement sensible ». Les travailleurs de nuit également.

L’ANSES demande que soient révisées les limites maximales d’exposition autorisées, jugées « pas assez protectrices » même si elles sont rarement atteintes dans des conditions normales d’utilisation.

Il faut savoir que chaque source de lumière DEL combine différentes couleurs dans des proportions variables. La potentielle toxicité de chacune d’entre elles sur la rétine dépend donc à la fois de l’intensité de la lumière et des longueurs d’onde qui la composent.

Les DEL créent de la lumière blanche en combinant des lumières bleue et jaune. Or, les rayons correspondant à la lumière bleue sont plus énergétiques que les autres. Ils sont aussi connus pour être plus nocifs pour des durées d’exposition et des intensités lumineuses équivalentes.

L’ANSES émet une série de recommandations afin de limiter l’exposition de la population à la lumière riche en bleu. L’Agence rappelle l’importance de privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud », une température de couleur inférieure à 3000 kelvins (K).

D’ailleurs, en 2017, la Ville de Montréal avait décidé d’opter pour un éclairage de rue moins éblouissant en installant des lumières produisant un éclairage de 3000 K plutôt que les 4000 K initialement prévus dans son projet de conversion.

Des faisceaux de lumière DEL de 4000 K et de 3000 KÀ gauche, le faisceau de lumière DEL est produit par une ampoule de 4000 K, et à droite par une ampoule de 3000 K. Photo : Radio-Canada

L’ANSES a aussi observé qu’une forte proportion des lumières DEL présentait des variations importantes d’intensité. Certaines populations telles que les enfants, les adolescents et des professionnels, pourraient être plus sensibles aux effets potentiels induits par cette modulation de la lumière, tels que des maux de tête et de la fatigue visuelle.

En plus des troubles du sommeil, la perturbation des rythmes biologiques est associée à d’autres effets, tels qu’un risque accru de troubles métaboliques comme le diabète, de pathologies cardiovasculaires et de cancers.

D’autres recommandations

L’ANSES invite la population à privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » et à limiter l’exposition à la lumière riche en bleu des écrans LED « avant le coucher et pendant la nuit ».

Elle juge aussi que les objets vendus au grand public ne devraient comporter que les catégories de DEL les moins dangereuses, comme c’est déjà le cas pour les ampoules, et qu’il faudrait « limiter l’intensité lumineuse des phares des véhicules automobiles », certains étant trop éblouissants.

L’agence met par ailleurs en garde contre l’efficacité très variable des filtres pour écrans et autres verres de lunettes « anti-lumière bleue ».

https://ici.radio-canada.ca/

On sait comment la lumière bleue abime les yeux


La lumière bleue, des ordinateurs, tablettes, téléphone affecte nos yeux, elle fait secréter des molécules toxiques qui fait accéléré la dégénérescence maculaire. L’idée de regarder entre autres, nos écrans dans une pièce sombres ou dans le noir,  n’aide pas du tout à nos yeux
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On sait comment la lumière bleue abime les yeux

 

Une femme consultant son ordinateur dans l'obscurité | Victoria Heath via Unsplash CC License by

Une femme consultant son ordinateur dans l’obscurité | Victoria Heath via Unsplash CC License by

Repéré par Victor Métais

Elle déclenche la création d’une molécule toxique pour la rétine.

 

La lumière bleue a la particularité d’avoir une longueur d’onde plus courte, plus d’énergie que d’autres couleurs et d’être susceptible de causer des dommages importants à vos yeux. Des scientifiques de l’université de Tolède affirment avoir décelé le secret des dommages causés par la lumière bleue des écrans. Selon eux, elle accélère la dégénérescence maculaire car elle serait à l’origine de la sécrétion de molécules toxiques pour les cellules oculaire sensibles à la lumière.

Le docteur Ajith Karunarathne, professeur assistant au département chimie et biochimie alerte: «Nous sommes en permanence exposés à la lumière bleue, la cornée de l’œil et la lentille ne peuvent pas la refléter ou la bloquer […] Ce n’est plus un secret pour personne, la lumière bleue nuit à notre vision en dégradant l’état de notre rétine. Nos expériences expliquent comment cela se produit et nous espérons que cela débouchera sur des thérapies qui ralentissent la dégénérescence maculaire grâce à des collyres d’un nouveau genre.»

Une des causes principales de cécité aux États-Unis

Le Guardian nous apprend que la dégénérescence maculaire est courante chez les quinqua et sexagénaires et qu’elle est due à la mort des photorécepteurs de la rétine. Ce phénomène est l’une des causes principales de cécité aux États-Unis. Bien que cela ne cause pas l’aveuglement total, cela rend les activités quotidiennes, telles que la lecture, très compliquées.

Les cellules photoréceptrices ont besoin d’une molécule pour sentir la lumière, déclencher le signal pour le cerveau et nous permettre de voir. Kasun Ratnayake, un étudiant en doctorat de l’université de Tolède impliqué dans l’étude explique:

«Les photorécepteurs ne se régénèrent pas, quand ces cellules meurent elles sont bel et bien mortes»

L’équipe de recherche a aussi trouvé que si on intégrait des cellules rétiniennes à des cellules cancéreuses et qu’on les éclairait avec de la lumière bleue, l’ensemble de ces cellules mourraient. Ces derniers ont aussi découvert une molécule appelée α-tocophérol, un antioxydant naturel, qui permet aux cellules de rester actives mais qui ne permet pas de protéger la population âgée de cette dégénérescence.

Enfin, le docteur Karunarathne conseille de porter des lunettes de soleil qui filtrent les rayons UV et la lumière bleue lorsque nous nous déplaçons à l’extérieur et d’éviter d’utiliser son téléphone lorsque nous sommes dans le noir.

http://www.slate.fr/

Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement


Nous passons beaucoup de temps devant l’écran d’ordinateur, que ce soit pour des raisons professionnelle ou personnelle. Les yeux ne sont pas fait pour fixer longtemps l’écran et la lumière bleue peut aussi nuire. Il est donc important de prendre des pauses pour les yeux et de faire vérifier nos yeux généralement 1 fois par année
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Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement

 

SEB_RA VIA GETTY IMAGES

Picotement, rougeurs et autres désagréments dûs à l’écran?

Il est important de reposer ses yeux au quotidien lorsqu’on passe sa vie devant un écran. Passées quelques heures, vous ressentez picotements ou sécheresse des yeux, maux de tête et autres désagréments? C’est certainement parce que vous n’avez pas mis en pratique ces 5 trucs qui vous permettront de passer à travers la journée devant votre ordinateur.

Nous avons interrogé Thierry Cordevant, opticien et directeur marketing chez Essilor Canada.

1 – La position

« Gardez une bonne distance avec votre écran, soit une longueur de bras, et ajustez la luminosité de celui-ci à celle de votre environnement.»

2 – Se balader

« Suivez la règle des 20-20-20, qui se traduit par des pauses régulières toutes les 20 minutes afin de regarder un objet à une distance de 20 pieds pendant 20 secondes.»

3 – Clignez des yeux

« Rappelez-vous de cligner des yeux.  Nos yeux ne clignent que 5 fois à la minute lorsque nous sommes devant l’ordinateur, contrairement à 12 fois la minute en moyenne le reste du temps, ce qui explique que nos yeux peuvent parfois devenir secs.  Pour soulager la sécheresse oculaire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre optométriste sur le type de gouttes ophtalmiques qui vous conviennent le mieux.»

4 – Les bons outils

« Pour les personnes passant plusieurs heures par jour devant des écrans, en raison notamment de leur activité professionnelle, il est également possible de reposer ses yeux tout en les protégeant, en choisissant par exemple des verres conçus pour réduire l’effort que doivent fournir vos yeux pour se concentrer sur l’écran. Les verres adaptés aident vos yeux à faire le focus en vision de près, ce qui amène à un meilleur confort visuel. En combinant avec un traitement des verres en surface , vous protégez également vos yeux de la lumière bleue nocive émise par les écrans. Les professionnels de la vue pourront conseiller la solution la mieux adaptée à vos besoins visuels et à votre style de vie. »

5 – Consultez

« Enfin, il est important de prendre rendez-vous avec votre optométriste pour un examen de la vue au moins une fois tous les deux ans, avant qu’un inconfort ou des symptômes douloureux ne se manifestent (fatigue, irritation, changement de vision ou douleur oculaire). Par ailleurs, certains risques silencieux comme la surexposition à la lumière bleue ne présentent pas de symptômes (douleur ou inconfort), mais leurs effets cumulatifs à long terme peuvent aboutir sur des maladies oculaires graves comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Seul un examen de la vue régulier avec un professionnel de la vue permettra de déceler les premiers symptômes avant qu’il ne soit trop tard. »

La lumière bleue en cause

« Il convient de préciser que plus que l’exposition prolongée aux écrans numériques, c’est la lumière bleue qu’ils produisent qui est responsable de la fatigue oculaire. Les recommandations pour s’en prémunir seront donc d’ordre comportemental en rapport avec la durée d’exposition et d’ordre plus technique avec les solutions de protection pour les personnes qui travaillent devant un écran par exemple. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 7 maladies des yeux que vous devriez connaître


Il est important de faire vérifier nos yeux pour prévenir des problèmes de visions, des infections ou quand on est atteint du diabète
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7 maladies des yeux que vous devriez connaître

 

Cataracte

La cataracte consiste en une opacité du cristallin, lentille située à l’intérieur du globe oculaire, ou de sa capsule. Sans douleur, cette maladie n’en progresse pas moins, conduisant à une vision floue, un changement dans la perception des couleurs et à la myopie.

Une fois apparue, la cataracte est permanente. Cependant, il est possible de rétablir la vision en enlevant le contenu opaque de la cristalloïde, ou capsule du cristallin, qui redevient transparente. Si la cataracte n’est pas traitée, elle risque, au bout de plusieurs années, de causer la rupture de la capsule, entraînant le glaucome, ou inflammation de l’œil interne. Autrefois commun, ce problème est aujourd’hui rare grâce aux avancées dans le traitement de la cataracte.

Crédit photo: Thinkstockphotos.ca/iStockphoto

Conjonctivite

La conjonctivite est une inflammation de la conjonctive. Elle peut provoquer des démangeaisons, des douleurs, une gêne et des picotements. De plus, les rougeurs et la présence de pus dans l’œil ne sont pas vraiment esthétiques. Cette inflammation des muqueuses qui bordent les paupières est généralement bénigne, mais elle peut avoir des conséquences sur la vue ou se propager si une bactérie ou un virus sont responsables. Il est important de consulter un médecin, qui vous prescrira des gouttes oculaires antibiotiques si vous souffrez d’une infection bactérienne. En attendant, vous pouvez prendre des mesures pour soulager les démangeaisons et contrôler la formation des croûtes.

L’hygiène est capitale. Nettoyez les écoulements dus à l’inflammation plusieurs fois par jour à l’aide d’un coton ou d’une compresse imbibés de sérum physiologique.

Décollement rétinien

La rétine est la couche intérieure de l’arrière du globe oculaire. Elle transforme la lumière en signaux que le cerveau utilise pour former les images. Le décollement rétinien se produit lorsque la rétine se décolle du mur arrière de l’œil. Le docteur David Maberley, professeur en ophtalmologie à l’Université de Colombie-Britannique, explique qu’avec le vieillissement, le vitré gélatineux qui couvre l’arrière de l’œil peut se contracter.

«Les recherches démontrent que les changements hormonaux peuvent provoquer l’affaissement du vitré.»

 Si l’affaissement se produit brusquement, la rétine peut se déchirer. Du liquide provenant du vitré gélatineux peut passer par le trou ou la déchirure, soulever la rétine et la décoller de la surface arrière de l’œil.

Chaque année, une personne sur 10 000 souffre de décollement rétinien, plutôt chez les hommes que les femmes et généralement après 40 ans. Le risque est plus élevé si vous êtes myope ou si vous avez été opéré pour des cataractes. Un coup sur un œil peut aussi faire décoller la rétine.

Glaucome

Le glaucome survient lorsque, en raison d’une pression intraoculaire (pression des liquides dans le globe oculaire) élevée, le sang n’alimente plus le nerf optique, qui se détériore. Des taches aveugles, une vision floue, une mauvaise vision périphérique et, parfois, des céphalées apparaissent à mesure que les lésions progressent.

L’œil possède deux chambres remplies de liquide. Le nerf optique est situé dans la rétine, derrière la chambre postérieure, qui est remplie d’un liquide gélatineux portant le nom de «humeur vitreuse». La chambre antérieure est remplie d’un autre liquide, l’humeur aqueuse. Normalement, l’œil produit continuellement de l’humeur aqueuse et l’évacue par une issue (ou angle) située entre l’iris et la cornée. En cas de glaucome, l’humeur aqueuse s’accumule dans la chambre antérieure, exerçant une pression sur la chambre postérieure et le nerf optique. L’accumulation est causée par une surproduction de liquide ou par une évacuation déficiente.

Apprenez-en plus sur le glaucome.

Dégénérescence maculaire

La macule, qui a en gros la taille d’une gomme de crayon, occupe le centre de la rétine de l’œil. Malgré sa petite taille, elle joue un rôle de premier plan dans la vision centrale; c’est à elle qu’on doit la netteté et la haute définition qui permettent de lire, de conduire, de reconnaître les visages et de distinguer les fins détails. En cas de dégénérescence maculaire, on assiste à une détérioration irréversible de la macule. La vue est alors trouble. Une tache aveugle peut se développer au centre du champ visuel rendant difficile, voire impossible, des activités telles que la lecture et l’écriture. Par contre, la vision périphérique n’est pas touchée.

On ne sait pas ce qui cause la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMA), mais certains estiment qu’environ le quart des personnes âgées de plus de 65 ans et le tiers de celles qui ont plus de 80 ans en souffrent. Dans près de 90% des cas, il s’agit de la forme sèche (non exsudative ou atrophique): les cellules de la macule sensibles à la lumière se dégradent lentement et des drusen, petites excroissances jaunes composées d’un dépôt graisseux, apparaissent. La DMA sèche est la moins grave des deux formes, évoluant lentement et se stabilisant parfois pendant un certain temps. Vous pourriez même ne pas vous rendre compte que votre vue a baissé, particulièrement si un seul de vos yeux est atteint, l’autre compensant la perte.

Poches sous les yeuxPhoto prise par: lipoptoses

Vous vous demandez ce qui provoque les cernes et les poches sous vos yeux? Voici une énumération des causes de ce phénomène.

Eh oui, ce n’est pas votre nuit agitée qui vous fait ce matin des yeux de panda. C’est un héritage que vous ont transmis vos parents et vos grands-parents.

La peau des paupières est quatre fois plus fine que celle du reste de notre corps. Or l’eau a tendance à s’accumuler dans les zones les plus délicates. Qu’est-ce qui occasionne la rétention d’eau? Parmi les coupables, dénonçons: les drogues, les problèmes rénaux ou hépatiques, la surconsommation de sel et, très souvent, les allergies. Ce sont les produits cosmétiques – surtout le mascara et le ligneur – qui fournissent le plus de travail aux dermatologues et aux allergologues.

Diabète et perte de vision

Le diabète peut provoquer une obstruction ou une croissance anormale des vaisseaux sanguins de la rétine. Ces perturbations peuvent provoquer des problèmes de vision et même la cécité. Les diabétiques sont plus à risque de contracter des maladies graves aux yeux, comme des cataractes et du glaucome.

Pour diminuer les risques: passez un examen annuel de la vue. Lorsque c’est le cas, mentionnez à votre médecin que des taches bizarres ou des points troubles sont apparus. Et, vous le saviez déjà, maintenez votre taux de glucide sanguin à un niveau normal.

http://selection.readersdigest.ca/

Dégénérescence maculaire: perdre la vue, petit à petit


En vieillissant, il est normal que la vue baisse, mais d’autres maladies de l’oeil peuvent apparaître avec l’âge, comme la dégénérescence maculaire pouvant causer la cécité. Il est important de se faire suivre par en optométrie malgré qu’il est difficile pour le moment d’être pris dès le début de cette dégénérescence
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Dégénérescence maculaire: perdre la vue, petit à petit

 

La dégénérescence maculaire se produit lorsque des dépôts... (Photo Thinkstock)

La dégénérescence maculaire se produit lorsque des dépôts appelés drusen se forment sur la rétine, accompagnés d’inflammation.

PHOTO THINKSTOCK

MATHIEU PERREAULT
La Presse

La mauvaise nouvelle a frappé Louise Gobeil alors qu’elle venait de prendre sa retraite, au début de la soixantaine, pour garder l’un de ses petits-enfants.

«Je voyais moins bien et je suis allée faire un examen de la vue, dit Mme Gobeil, qui habite Beauport. Je croyais que je devais changer mes lunettes. L’optométriste m’a dit que c’était très grave, que je faisais de la dégénérescence maculaire.»

Mme Gobeil a alors commencé les injections pour ne pas perdre la vue dans son oeil droit. Au bout de quelques mois, une autre mauvaise nouvelle l’a terrassée.

«On m’a annoncé que mon oeil gauche était aussi atteint et que sans des injections aux deux yeux tous les mois, je perdrais la vue. J’ai passé une nuit à pleurer. Le matin, à 5 h, j’ai écrit à l’Association québécoise de la dégénérescence maculaire (AQDM) pour leur dire ma détresse à l’idée que je ne verrais plus les sourires et les yeux de mes huit petits-enfants.»

La lettre de Mme Gobeil a touché André Lavoie, qui venait de commencer à s’impliquer dans l’AQDM.

 «Je venais moi-même de commencer les injections après un diagnostic de dégénérescence maculaire, dit l’ancien journaliste de Québec. Je me suis rendu compte qu’en Ontario, les injections ne coûtaient rien. Mme Gobeil, dans sa lettre, demandait quel oeil elle devait choisir de sauver, parce qu’elle n’avait pas les moyens de payer les injections aux deux yeux.»

Avec d’autres patients, M. Lavoie a pris le contrôle de l’AQDM, qui ne voulait alors pas s’engager dans la bataille pour la gratuité des injections.

Après un an de pressions, en 2011, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) a accepté que les traitements soient gratuits.

Au début de 2013, sous la menace d’un recours collectif, elle a remboursé 6 millions à 10 000 patients pour des injections qu’ils avaient payées de leur poche de 2008 à 2011. Les frais pouvaient atteindre 200 $ par injection.

La dégénérescence maculaire se produit lorsque des dépôts appelés drusen se forment sur la rétine, accompagnés d’inflammation. Par la suite, une croissance anormale des vaisseaux sanguins de l’oeil aggrave le problème. La dégénérescence «sèche» survient avant la dégénérescence «humide» et s’accompagne de symptômes souvent indétectables. La perte de la vision, rapide, survient lorsque la maladie bascule vers la forme «humide». Les formes humides et sèches font référence à des molécules à l’intérieur de l’oeil.

La perte de la vision, rapide, survient lorsque... (Image tirée de Twitter) - image 2.0

La perte de la vision, rapide, survient lorsque la dégénérescence maculaire bascule vers sa forme « humide ».

IMAGE TIRÉE DE TWITTER

Des diagnostics insuffisants?

Une nouvelle étude américaine annonce une autre bataille: la détection précoce de la maladie alors qu’elle est sous la forme «sèche», souvent sans symptômes.

«Nous avons été surpris de constater que seulement 75 % des cas de dégénérescence maculaire sous la forme sèche sont diagnostiqués», explique David Neely, ophtalmologiste à l’Université de l’Alabama, auteur principal de l’étude publiée dans la revue JAMA Ophtalmology.

«C’est grave, parce qu’il faut une vigilance particulière pour les patients ayant la forme sèche, pour détecter rapidement un passage vers la forme humide, qui, elle, doit être traitée pour éviter la cécité».

«De plus, le tiers des cas non détectés étaient assez avancés pour que le patient prenne des suppléments de vitamines pour retarder l’apparition de la forme humide», poursuit M. Neely

L’étude du Dr Neely portait sur 644 patients de plus de 60 ans, dont le quart étaient atteints de dégénérescence maculaire.

«Nous avons été chanceux d’avoir cette cohorte, qui sera suivie pendant des années pour mieux comprendre les aspects génétiques et les facteurs de risque liés à la maladie.»

Jean-Daniel Arbour, chirurgien de la rétine au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, est surpris de ces résultats.

 «J’espère que ce n’est pas le cas ici», dit le Dr Arbour, vers qui l’AQDM a dirigé La Presse. «Les cas qu’on m’envoie me donnent à penser que les patients sont très bien suivis par les optométristes. Mais en même temps, on ne sait pas quelle proportion des gens qui ont une forme sèche l’ignore. Il faudrait faire ce genre d’étude.»

«Plein de petites morts»

Le Québec est maintenant à l’avant-garde du traitement de la dégénérescence maculaire, dit le Dr Arbour, qui a publié l’an dernier le livre La dégénérescence maculaire liée à l’âge.

«Nous sommes souvent les premiers à adopter les nouveaux traitements s’ils sont efficaces. Il se fait beaucoup de recherches sur les nouveaux médicaments. Il se pourrait même qu’il y ait des médicaments pour la forme sèche de la maladie. Pour le moment, il n’y en a que pour la forme humide. Depuis une dizaine d’années, il y a eu beaucoup de progrès aussi dans les appareils prenant des photos du fond de l’oeil, pour le dépistage en clinique optométrique.»

Ces progrès n’ont pas été assez rapides pour Mme Gobeil. Elle a fini par perdre la vue dans son oeil droit, ayant interrompu les traitements avant que la RAMQ n’annonce la gratuité.

«La première chose qui part, c’est le permis de conduire, dit Mme Gobeil. C’est plein de petites morts. J’étais passionnée de lecture, je me disais que j’aurais du temps pour ça à la retraite. Mais ce n’est plus possible, je ne peux lire que de grosses lettres.»

La dégérescence maculaire en chiffres

– 1 à 2 % de la population a une dégénérescence maculaire à l’âge de 60 ans

– 25 % de la population a une dégénérescence maculaire à l’âge de 80 ans

– 40 % des cas de dégénérescence maculaire à l’âge de 80 ans sont de forme humide

– 1,3 % des patients ayant une forme préliminaire de dégénérescence maculaire sèche passent à la forme humide en moins de cinq ans

– 86 % des patients ayant la forme sèche de la dégénérescence maculaire ne progressent jamais vers la forme humide

http://www.lapresse.ca/

Des lunettes qui parlent aux malvoyants (font la lecture, reconnaissent objets et visages…)


Une lunette qui permet de lire ou de reconnaitre certains objets et visages pour les malvoyants est disponible en France. Espérons que cette technologie sera aussi disponible bientôt ailleurs dans le monde pour faciliter ceux qui ont des problèmes de vision
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Des lunettes qui parlent aux malvoyants (font la lecture, reconnaissent objets et visages…)

 

Le système MyEye de la société Orcam, qui inclut une caméra miniature et un logiciel basé sur des techniques d’intelligence artificielle, permet aux handicapés visuels de se faire lire le journal ou une notice d’utilisation, ou encore d’identifier des objets du quotidien et des visages, rapporte le site ZDNet.

Il peut notamment aider les personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Une caméra, qui se clippe sur une monture de lunettes, capture 30 images par seconde à la résolution de 1 million de pixels. De quoi reconnaître un texte pointé du doigt par l’utilisateur. Le texte est lu en temps réel à l’oreille de la personne.

« L’utilisateur pointe du doigt la zone de texte qu’il veut être lu par MyEye. La caméra peut aussi suivre le déplacement du doigt sur un texte, c’est très pratique pour la lecture d’un journal, où l’on va sauter d’un article à l’autre » explique Delphine Nabeth, chargée de la commercialisation.

La caméra permet aussi de reconnaître objets et visages.

« Ça ne marche pas avec les fruits et les légumes, les formes sont trop différentes à chaque fois. Mais cela fonctionne très bien avec des boites de céréales par exemple ».

Pour l’heure, 150 objets et 100 visages peuvent être stockés dans la base de données. Des capacités qui sont appelées à évoluer.

La caméra est pour l’heure reliée par fil à un boîtier de la taille d’un étui à lunettes qui héberge la batterie (autonomie de 6 heures en mode lecture) et le logiciel. Une future version devrait se passer de ce boîtier.

MyEye est disponible en France depuis octobre dernier dans un réseau d’opticiens. Le prix du dispositif varie entre 2 900 € et 3 900 €.

Orcam travaille à faire reconnaître l’appareil comme une prothèse visuelle en France. Cela pourrait permettre une prise en charge au moins partielle du dispositif par les mutuelles, à l’instar des prothèses auditives.

http://www.psychomedia.qc.ca/s

La tablette efficace contre les problèmes de vision?


On nous met en garde contre les écrans, cependant la tablette possède un atout non-négligeable. En effet pour ceux qui ont des problèmes de vision, il est plus facile de lire sur une tablette que sur tout autre support
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La tablette efficace contre les problèmes de vision?

 

La tablette efficace contre les problèmes de vision?

L’équipe de recherche a sélectionné 100 participants.Photo Fotolia

Aussi efficace qu’un dispositif d’aide visuelle traditionnel, mais moins couteux et moins stigmatisant, une tablette aiderait les personnes souffrant de troubles de la vision ou d’une maladie des yeux à voir mieux, constate une étude de l’Université de Concordia, à Montréal.

Aucune expérience n’était arrivée à de tels résultats jusqu’à présent. La célèbre tablette aurait ainsi de nombreux avantages, dont celui de permettre à des patients souffrant de troubles ou maladies de la vision, de mieux voir et d’améliorer leur lecture.

L’équipe de recherche a sélectionné 100 participants âgés de 24 à 97 ans. Un peu plus de la moitié d’entre eux souffrait de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette maladie dégénérative touche la zone centrale de la rétine entrainant une perte progressive de la vision centrale. Elle rend ainsi certaines tâches, comme la lecture, plus difficiles. S’il n’existe pas de traitement capable de restaurer la vue, à ce jour, plusieurs outils d’aide à la vision existent.

Les chercheurs ont soumis les volontaires à un questionnaire et testé leurs capacités visuelles avec l’iPad ainsi que 2 dispositifs de grossissement. Ils ont ensuite comparé les résultats de taux de lecture obtenus par les participants.

Leurs constatations indiquent que la plupart ont eu plus de mal à déchiffrer des textes comportant des petits et moyens caractères. Pour un quart d’entre eux, lire un texte de taille plus large était bien plus facile.

«Il est intéressant de souligner que la technologie utilisée pour effectuer le grossissement importe peu: un iPad marchait aussi bien qu’un dispositif traditionnel comme un système de télévision en circuit fermé», explique Elliott Morrice, étudiant en psychologie à Concordia et co-auteur de cette étude.

L’expérience jouait aussi. Les chercheurs ont constaté que les participants ayant déjà utilisé un iPad lisaient en moyenne 30 mots par minute de plus que ceux s’en servant pour la première fois.

Contrairement aux dispositifs d’aide visuelle, les tablettes tactiles sont moins stigmatisantes et le handicap ou trouble de la vue, moins facilement identifiable, notent aussi les chercheurs.

«Les tablettes offrent les mêmes bénéfices tout en étant socialement acceptables», souligne Aaron Johnson, auteur principal de l’étude.

Les problèmes de baisse de la vue et de basse vision impactent aujourd’hui un canadien sur trois après l’âge de 50 ans et s’accentuent avec le vieillissement de la population. Ils rendent non seulement la vie quotidienne plus difficile, mais favorisent le risque de chute, de fracture ou d’isolement social.

http://fr.canoe.ca/

En 2050, une personne sur deux sera myope


Il y a plusieurs causes à la génétique, mais une augmentation de ce problème aux yeux dans les années avenir est inquiétantes dû à notre mode de vie plus sédentaire (chez les moins de 25 ans)  et ayant des activités qui requièrent qu’une courte distance pour la vision
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En 2050, une personne sur deux sera myope

 

Entre 2010 et 2050, le nombre de cas de myopie sera multiplié par 1,75 | Luis Romero via Flickr CC License by

Entre 2010 et 2050, le nombre de cas de myopie sera multiplié par 1,75 | Luis Romero via Flickr CC License by

Une étude estime que d’ici 2050 4,8 milliards de personnes auront besoin d’une correction pour voir de loin.

La myopie sera la maladie du XXIe siècle. Les projections d’une nouvelle étude, publiée dans le journal Ophthalmology et repérée par The Atlantic, font froid dans le dos. Dans un peu plus de quarante ans, la moitié de la population mondiale sera myope. Et ces chiffres ne sortent pas de nulle part: pour aboutir à ces résultats, les chercheurs ont réalisé une méta-analyse recoupant 145 études portant sur un total de 2,4 millions de personnes.

La progression de ce trouble de la vision sera, selon leurs calculs, phénoménale: entre 2010 et 2050, le nombre de cas de myopie sera multiplié par 1,75. En 2010, 2 milliards de personnes étaient myopes (soit 28,3% de la population) et 277 millions de personnes, dont 277 millions atteintes de forte myopie (soit 4% de la population). En 2050, 4,8 milliards d’individus seront touchés (49,8%), dont 938 millions (9,8%) seront à risque de développer un glaucome, une cataracte, d’être victime d’un décollement de la rétine ou d’une dégénérescence maculaire en raison d’une forte myopie.

Ceci dit, tous les pays ne seront pas touchés dans les mêmes proportions. Les zones les plus à risque: les pays développés. En Europe de l’Ouest, il est par exemple prévu que la prévalence de la myopie passe à 56,2% en 2050 (contre 21,9% en 2000 et 28,5% en 2010). En cause: nos modes de vie.

Manque de lumière naturelle

«L’augmentation projetée de myopie et de forte myopie est suscitée par des facteurs environnementaux», écrivent les chercheurs.

D’abord, le fait de passer moins de temps à l’extérieur. On sait en effet depuis une étude parue en 2012 dans The Lancet que la lumière naturelle est un élément protecteur dès la naissance et jusqu’à 25 ans. Parce qu’elle empêche une croissance excessive de l’œil.

Or un œil myope est un «œil trop long», expliquait alors Pascale Santi dans Le Monde: «La distance entre la cornée et la rétine est trop importante.»

Autre facteur de risque: les activités qui sollicitent une vision de près. Comme la lecture, sur papier ou écran. Or, selon les résultats du baromètre 2015 de la santé visuelle, les Français passent cinq heures et trente-sept minutes par jour en moyenne devant des écrans.

Le problème, estiment les auteurs, c’est que ces styles de vie vont continuer à croître au fur et à mesure que les pays s’urbaniseront et se développeront, d’où leurs projections très pessimistes. Sauf si nous décidons (peut-être y serons-nous contraints et forcés) de leur donner tort et de passer plus de temps dehors et moins devant nos écrans.

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Les lentilles de contact télescopiques sont désormais une réalité


Un télescope ou des jumelles dans les yeux dans une petite lentille de contact. Une technologie qui semble très intéressante pour ceux qui ont des difficultés visuelles pour voir de loin. Malheureusement, cela sera sûrement utile pour des personnes qui en feront un mauvais usage
Nuage

 

Les lentilles de contact télescopiques sont désormais une réalité

 

Laurent Lasalle

Si un espion doit se cacher pour observer sa cible avec des jumelles afin de ne pas éveiller de soupçons, ce sera peut-être bientôt (et malheureusement) chose du passé.

Dans le cadre d’une conférence organisée par l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), des ingénieurs en optique de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse ont dévoilé cette semaine le fruit de leur travail : des verres de contact permettant à celui qui les porte de passer d’une vision normale à une vision rapprochée de 2,8x en un clin d’œil… littéralement.

Le prototype incorpore un télescope à réflecteur en aluminium à l’intérieur d’une lentille rigide d’une épaisseur de 1,55 mm. Celui-ci est muni de petits miroirs qui font bondir la lumière, agrandissant ainsi la perception des objets de la même façon que le font des jumelles. Ces lentilles nécessitent le port de lunettes électroniques dont la polarisation varie selon l’effet souhaité.

Un clignement de l’œil droit déclenche la polarisation nécessaire pour obtenir l’effet de zoom. À l’inverse, un clignement de l’œil gauche déclenche la polarisation qui rétablit la vision normale.

Les lunettes s’inspirent ainsi de la même technique employée par les lunettes que l’on retrouve dans les salles de cinéma qui projettent des films en 3D (soit la polarité différente des deux verres).

À la rescousse des personnes souffrant de DMLA

 

«Nous croyons que ces lentilles sont très prometteuses pour les personnes dont la vue est faible ou qui souffrent de dégénérescence maculaire (DMLA)», déclare Éric Tremblay, chercheur de l’EPFL.

«Il est impératif, mais difficile de trouver un équilibre entre les bénéfices apportés et les coûts sociaux rattachés au port de tout type de dispositif visuel volumineux. Il y a un réel besoin de quelque chose de plus intégré, et une lentille de contact est une solution attrayante. Bien que l’on en soit toujours qu’à l’étape de la recherche, nous avons espoir de trouver une véritable option pour les personnes atteintes de DMLA.»

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie de la rétine provoquée par une dégénérescence progressive de la partie centrale de la rétine qui provoque un affaiblissement important des capacités visuelles. Une vue rapprochée et éloignée peuvent être des symptômes reliés à cette maladie.

L’objectif du projet est donc tout à fait louable. Par conséquent, doit-on craindre de potentielles applications militaires? Lorsqu’on apprend que le projet est financé par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), difficile de ne pas se poser des questions sur le réel mandat des chercheurs.

http://branchez-vous.com/

La lumière bleue et notre santé


La lumière bleue a des effets positifs pour la santé, mais nous sommes rendues avec tellement lumière bleue autour de nous, qu’il est maintenant question de conséquences connues et inconnues
Nuage

 

La lumière bleue et notre santé

 

On suppose qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge et occasionner des cataractes prématurées.

Photomontage La Presse

Sophie Allard

Le mois dernier, les inventeurs des diodes électroluminescentes (DEL) bleues recevaient le prix Nobel de physique. La lumière bleue est aujourd’hui omniprésente dans notre environnement. Cette exposition quotidienne a-t-elle des effets sur notre santé?

La lumière bleue est partout, la voyez-vous? C’est elle qui illumine l’écran de votre téléphone intelligent, de votre ordinateur, de votre téléviseur et de votre tablette numérique. C’est elle qui vous éclaire au boulot, à la maison, sur la route, au centre sportif. Sa faible consommation d’énergie et sa longue durée en font un choix économique et écologique.

«La tendance en architecture, c’est d’opter pour des lumières plus froides, contenant plus de bleu, dans les environnements intérieurs», indique Alexandre Sasseville, chercheur en neurobiologie au Centre de recherche de l’Université Laval.

Cette lumière s’ajoute à celle déjà présente dans les appareils électroniques.

«On est en train d’augmenter la proportion de bleu à laquelle on est exposé au quotidien. On suppose qu’à long terme, il pourrait y avoir des dommages, mais ce n’est pas encore connu.»

Qu’est-ce que la lumière bleue?

La lumière que l’on perçoit blanche est en fait un mélange de couleurs qui se déclinent dans un continuum allant du rouge au violet, en passant par l’orange, le jaune, le vert et le bleu, telles les couleurs de l’arc-en-ciel. Au-delà de ce qui nous est visible, il y a les ultra-violets et les rayons X et, à l’autre bout du spectre, les infrarouges et les micro-ondes.

«La lumière visible est probablement ce qu’il y a de moins nocif pour l’oeil, explique Nicolas Fontaine, professeur adjoint à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal. Mais plus on tend vers le violet, plus la longueur d’onde est courte et plus elle a une intensité énergétique élevée, d’où son impact potentiel sur les surfaces oculaires.»

Le violet a une longueur d’onde d’environ 380 nanomètres (nm), tandis que le rouge a une longueur d’onde de 780 nm. Et le bleu? Autour de 440 nm.

La santé des yeux

«Les études montrent que la lumière bleue (autour de 440 nm) produit des modifications moléculaires au niveau de la rétine, du cristallin et de la cornée, précise Nicolas Fontaine. Elle transforme certaines molécules en radicaux libres, créant ainsi un vieillissement prématuré des structures de l’oeil, tandis que d’autres molécules deviennent phototoxiques et créent des dommages potentiels aux tissus.»

Si l’importance des dommages à long terme reste à confirmer, on suppose qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge et occasionner des cataractes prématurées. Par contre, les effets des rayons ultra-violets seraient beaucoup plus importants.

À court terme, les effets possibles sont plus clairs: on note par exemple un inconfort et une fatigue visuelle.

«En présence de lumière bleue artificielle, on a tendance à plisser les yeux, ça crée une tension visuelle. On a une impression de sécheresse oculaire et ça peut occasionner des maux de tête. La performance visuelle est aussi affectée. La lumière bleue est diffuse et crée un éblouissement, on a de la difficulté à voir les détails et les contrastes.»

Avec des verres protecteurs spécialement conçus pour bloquer la lumière bleue, on diminue l’inconfort de moitié, indique Nicolas Fontaine, qui a mené une étude sur le sujet. L’effet sur la performance oculaire n’est cependant pas significatif.

Le sommeil troublé

«Notre horloge biologique est très sensible à la lumière bleue, affirme Alexandre Sasseville. On sait qu’une exposition inadéquate, surtout en soirée, peut avoir des impacts à court terme sur le sommeil.»

L’utilisation d’un écran tactile en soirée troublerait le sommeil et les rythmes circadiens. La lumière bleue, qui agit comme la lumière naturelle matinale, inhibe la production de mélatonine, elle retarde et rend difficile l’endormissement.

Un sommeil perturbé entraîne tout un lot de complications possibles: fatigue, troubles de concentration et de mémoire, risque augmenté d’obésité et de maladies métaboliques, risque accru de dépression, etc.

Cancer du sein

L’action du tamoxifène, utilisé contre le cancer du sein, pourrait être réduite chez les femmes qui s’exposent de façon importante à la lumière bleue en soirée. Des chercheurs américains pensent que c’est en raison du bouleversement des rythmes circadiens induits par cette exposition. Une exposition de deux heures à la lumière bleue le soir peut entraîner une baisse de 20% de la production de mélatonine. L’effet est aussi noté chez les femmes qui ne profitent pas d’une obscurité totale pour dormir.

Source: LePoint.fr

Plus sensibles à la lumière bleue:

  • Les enfants, parce que leurs yeux sont plus sensibles à la lumière.
  • Les personnes sans cristallin ou avec cristallin artificiel.
  • Les consommateurs de médicaments photosensibilisants.
  • Les personnes ayant une maladie oculaire.
  • Les personnes qui passent huit heures par jour devant un écran, qui travaillent avec la lumière (ex. éclairagiste, etc.)

Source: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)

Les écrans en chiffres

 

21 heures Près de 1 Canadien sur 5 (19 %) passe 21 heures ou plus par semaine devant le téléviseur, selon Statistique Canada (2007).

heures Les propriétaires d’un téléphone intelligent passent 8 heures chaque jour (durant leurs temps libres) devant un des écrans qu’ils possèdent, selon un sondage Ipsos (2013).

7 heures Les jeunes passent plus de 7 heures par jour devant tous les écrans, selon Jeunes en Forme Canada (2012). La recommandation de la Société canadienne de physiologie de l’exercice? Pas plus de 2 heures!

Vive le bleu!

 

Au-delà des risques qu’elle présente, la lumière bleue a des effets thérapeutiques variés et intéressants. En voici des exemples.

Travail de nuit et décalage horaire

«En exposant les travailleurs de nuit à de la lumière enrichie de bleu durant la nuit et en bloquant cette lumière le matin venu (grâce à des verres protecteurs), on arrive à simuler un déplacement de la nuit vers le jour. Ça fonctionne bien», indique le chercheur Alexandre Sasseville, de l’Université Laval.

D’autres études menées avec des néons enrichis de bleu auprès de gens travaillant en Antarctique (privés de soleil et aux rythmes circadiens bouleversés) ont été concluantes: la production de mélatonine revenait à la normale, l’humeur était améliorée. L’horloge biologique se resynchronisait.

Acné

Solution de rechange à la médication, la photothérapie par DEL utilise la lumière bleue (pour ses propriétés antibactériennes) et la lumière rouge (action cicatrisante et anti-inflammatoire). La longueur d’onde utilisée varie entre 405 et 420 nanomètres, sans dommage cutané, dit-on. Le traitement, non douloureux, dure une vingtaine de minutes.

Cancer

Lorsqu’exposées à la lumière bleue, les cellules cancéreuses brillent. La lumière bleue compte donc parmi les outils diagnostiques (cancer de la bouche, de la vessie, etc.). Mais elle peut s’avérer tout aussi importante dans le traitement du cancer. Par exemple, lors de certains types de cancer de la peau, la lumière bleue est utilisée pour activer un photosensibilisant appliqué sur la peau pour un traitement localisé.

Et la luminothérapie?

Si plusieurs appareils de luminothérapie utilisent la lumière bleue pour contrer les effets de la dépression saisonnière, il n’a pas été démontré que celle-ci a un impact plus grand sur l’humeur que d’autres sources lumineuses.

«C’est avant tout une question d’intensité lumineuse. Il faut 5000 à 10 000 lux pendant 30 à 60 minutes par jour pour que la luminothérapie soit efficace», explique Alexandre Sasseville.

Comment se protéger?

 

Même si on connaît encore peu les effets de la lumière bleue sur notre santé et qu’il n’existe aucune norme pour une utilisation sans danger, on peut néanmoins adopter certaines habitudes afin de prévenir une trop grande exposition.

  • On évite l’utilisation d’écrans tactiles en soirée.
  • On opte pour une lumière chaude (jaune) et tamisée dans la chambre à coucher.
  • On se tient à une distance minimale d’un avant-bras devant une source lumineuse de 8 1/2 x 11 (plus si plus grande, plus si enfant).
  • On réduit légèrement la luminosité de l’écran.
  • On diminue si possible le temps d’exposition.
  • Si l’exposition est prolongée et fréquente, on porte des verres protecteurs.
  • On ne fixe pas la lumière bleue d’éclairage.
  • On évite la lumière bleue dans les endroits et objets destinés aux enfants (veilleuse, consoles, salle de jeu, etc.).

Source: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)

 

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