Le bonheur


Pourquoi chercher ailleurs un bonheur inaccessible, alors qu’on peut le chercher dans notre propre environnement.
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Le bonheur

 

L’idiot va cherche le bonheur au loin. Le sage la cultive sous ses pieds

J. Robert Oppenheimer

Cet étrange animal qui tourne sur les réseaux sociaux n’est pas un «fake»


Un très bel insecte qui est assez impressionnant ne pique pas et ne mord pas et est herbivore. En fait, c’est un papillon de nuit qui vit En Asie du Sud-Est.
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Cet étrange animal qui tourne sur les réseaux sociaux n’est pas un «fake»

 

De quoi alimenter vos cauchemars!

Mais quelle est cette créature à l’apparence physique bien particulière? C’est sans doute la question que vous vous êtes posée si vous avez vu cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Et ce n’est pas un fake comme certains ont pu le penser.

En réalité, il s’agit d’un insecte, plus précisément d’un papillon, portant le nom de « Creatonotos Gangis« . Ce petit animal vit majoritairement en Asie du sud-est (Inde, Sri Lanka, Thaïlande) mais peut également être aperçu dans le nord de l’Australie. La bestiole présente sur la vidéo a d’ailleurs été observée en Indonésie. Certains la découvrent par l’intermédiaire de cette publication mais cette espèce n’a rien de nouvelle ni de mystérieuse, loin de là.

Inoffensif pour l’être humain

Elle a été découverte en 1763 par le biologiste suédois Carl von Linné et retranscrite dans son ouvrage taxinomique intitulé « Centuria Insectorum ». Comme vous pouvez le voir ci-dessus, cet insecte porte plusieurs teintures selon la zone du corps. Ses ailes sont noire et beige et son abdomen est largement orange voire rouge avec de petites taches noires et jaunes.

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Mais la particularité de cette mite tient évidemment à ses quatre sortes de « tentacules »velus qui sortent de son abdomen. Scientifiquement, celles-ci sont des « coremeta » et ont une importance cruciale.

Ce papillon se nourrit de plantes qui produisent des alcaloïdes pyrrolizidiniques. Une alimentation ô combien importante pour son métabolisme puisqu’elle lui permet de sécréter, au-niveau de ses coremata, de « l’Hydroydanaidal », un phénomène chimique propre aux insectes.

Généralement dotés de ces branches poilues, les lépidoptères mâles les utilisent pour attirer d’éventuels partenaires grâce à la sécrétion évoquée juste au-dessus. Tout est donc parfaitement lié. D’une envergure de 4 cm, ce papillon de nuit s’avère inoffensif malgré son apparence atypique, il ne mord pas et ne pique pas non-plus.

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Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]


Je suis contre la prostitution et la pornographie plus que jamais, ce que je déteste le plus c’est qu’on appelle ces femmes de pute, putain … Alors que les hommes qui profitent ces femmes n’ont pas de tel nom. Certains prétendent que ces femmes le font par choix, peut-être pour certaines, mais pas toutes, c’est une question de survie ou d’esclavage sexuelle. On prétend aussi encore aujourd’hui, si la prostitution était légalisée, il y aurait moins de viols, moins d’enlèvement, c’est de la foutaises, ( a voir nos rues, elles est vraiment tolérée) juste à entendre les nouvelles, les enlèvements d’enfants, etc. En plus à travers, l’histoire, la vie des prostituées n’a pas été rose, a une époque, elles étaient marquées au fer, ou mutilées et les choses ne changent guère aujourd’hui à voir comment elles sont traitées et les hommes qui n’ont que fait assouvir leurs désirs, eux, sans sorte bien sauf s’ils ont contrâtes une MST En plus des problèmes des drogues et l’alcool qui s’ajoutent.
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Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]

 

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On dit souvent que la prostitution est « le plus vieux métier du monde », bon, c’est une connerie mais ça veut bien dire qu’elle ne date pas d’hier. Certains se plaisent à penser que dès la préhistoire, les femmes vendaient leur corps en échange de nourriture.

Ce que l’on sait, et on en est certain, c’est que dès les premières heures de l’Antiquité, les politiques et la religion ont tenté de légiférer sur la prostitution afin de la contrôler ou de l’interdire. La dernière loi date de 2016.

Voici un aperçu non exhaustif des mesures et souvent des sanctions visant les prostituées.

 L’Antiquité, de la liberté de se vendre à la sanction

Loin de vouloir interdire la prostitution, en Mésopotamie aux alentours du Ve siècle avant notre ère, Hérodote écrit qu’à Babylone, il existe une pratique qu’il juge honteuse. Les femmes doivent se prostituer au moins une fois dans leur vie pour rendre hommage à la déesse de la fertilité. Le procédé est bien rodé, on ne peut pas faire ça n’importe comment. La femme doit entrer dans le temple d’Inanna et attendre qu’un homme lui donne de l’argent et « s’unisse à elle à l’intérieur du temple » pour qu’elle s’acquitte de son devoir. C’est seulement après s’être prostituée qu’elle peut retourner chez elle, avec en prime la bénédiction de la déesse. En Lydie, toutes les filles sont amenées à se prostituer avant leur mariage (elle est encore loin l’idée de se marier vierge) afin de constituer leur dot. De plus, elles sont libres d’épouser qui elles souhaitent, les familles n’ont pas leur mot à dire. C’est plutôt classe. Certaines décident d’ailleurs de ne jamais se marier et deviennent des courtisanes, d’autres se découvrent être infertiles et ne pouvant fonder de famille et intégrer un foyer, elles redeviennent ou restent femmes « publiques », gagnant leur vie grâce à la prostitution.

Mais attention, si en Mésopotamie, c’est une action sacrée ou au moins complètement acceptée dans la société, la prostitution dans les civilisations gréco-romaines n’est pas aussi bien vue. Pour autant, durant l’antiquité grecque la prostitution est largement répandue et elle n’est pas interdite. On tente ceci-dit de la contrôler et surtout, on ne mélange pas les mamans et les putains. Démosthène écrit au IVème siècle,

« Nous avons les courtisanes en vue du plaisir, les concubines pour nous fournir les soins journaliers, les épouses pour qu’elles nous donnent des enfants légitimes et soient les gardiennes fidèles de notre intérieur ».

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Pour trouver des putes, c’est assez simple, il suffit d’aller dans les ports des grandes cités grecques (comme aujourd’hui autour des gares et des grands axes de circulation) ou dans des bordels low-cost mis en place et autorisés par Solon. En effet, il s’agit de maisons de passes étatiques dont les revenus tombent directement dans la caisse de l’état. Pratique. En revanche, la prostitution prend plusieurs formes en Grèce : il y a les esclaves pornai (qui appartiennent souvent à l’Etat et se retrouvent dans les bordels de Solon), les indépendantes, les hétaïres…

A Rome, il existe une loi contre le proxénétisme mais pas contre la prostitution. Une esclave ne peut pas, en théorie, être prostitué par son maître. Dans les faits, très difficile à contrôler et la loi est assez inefficace. Les prostituées de basse condition ont l’habitude de racoler devant chez elles, alors qu’il faut aller dans une maison close pour trouver un service plus qualitatif et surtout plus discret. A partir du IIème siècle avant notre ère, les prostituées doivent obtenir une licence d’exercice (il suffit de l’acheter) ainsi, l’Etat taxe la profession et le trésor public se porte bien.

Avec l’arrivée du monothéisme, c’est mort, tout le monde veut supprimer la prostitution et l’opprobre apparaît de manière assez forte.

L’Ancien Testament, qui correspond à la chrétienté et au judaïsme est très clair à ce propos, on peut lire dans le Deutéronome(23,17)

« Il n’y aura pas de prostituée sacrée parmi les filles d’Israël, ni de prostitué sacré parmi les fils d’Israël. »

Les choses sont dites, et si jamais certaines femmes ne respectent pas, des sanctions sont prévues dans le Livre des Roi ou le roi Josias démolit les maisons des prostituées. En effet, la prostitution représente une infidélité envers le Dieu d’Israël.

Dans les Evangiles (qui ne concernent que la chrétienté), les putes n’ont pas bonne réputation, certes, mais Jésus, dans sa grande bonté leur accorde le salut. Selon Saint Matthieu, la prostituée, peut quitter le statut de pécheresse en se repentant. Est-ce le cas de Marie-Madeleine ?

Aux balbutiements de l’Église catholique, les sanctions sur les prostituées sont plus morales que physiques mais au fil des siècles, les mesures prises pour supprimer la prostitution sont de plus en plus dures.

La prostitution médiévale, un mal nécessaire…

Jusqu’au XIVe siècle, la prostitution n’est pas encouragée mais elle est considérée comme naturelle et permet de contrôler les désirs des hommes, ça évite les forcements (les viols) et les rapts. Mais elle permet aussi de les former aux gestes de l’amour Les seigneurs qu’ils soient laïcs ou religieux en profitent pour se faire un peu de pognon, ben oui, business is business hein.

La prostitution médiévale autorisée est la prostibulum publicum Les bordels sont tenus par des abbesses ou un cabaretier qui paie de lourdes taxes à la municipalité. Les filles doivent attirer les hommes puis les faire picoler et manger, en général au rez-de-chaussée d’une maison ou d’une auberge, tout est au frais du client. Ensuite, si l’homme le désire et moyennant finance, il monte à l’étage avec la fille publique, encore appelée clostière, de son choix. Les filles ont un règlement à respecter, genre pas de baise pendant les fêtes religieuses comme Noël ou Pâques, ou la semaine sainte.

En théorie, selon le règlement, les clients doivent être des jeunes hommes non mariés.

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Les filles qui souhaitent se prostituer de manière indépendante ont de nombreuses astuces, comme celle de se retrouver dans des lieux propices comme les étuves, ces endroits chauds et humides, où tout le monde est nu… ou encore dans des bordelages, des petits bordels privés. Les clients peuvent alors être mariés, vieux, et même les deux. Les filles publiques sont contraintes à différentes règles, déjà, la tenue, elles doivent porter des rayures jaunes et rouges. Il faut savoir distinguer les putes des honnêtes femmes, alors le racolage doit être notoire. Enfin, si une prostituée tombe enceinte, elle a deux solutions : se marier et élever son gamin ou abandonner son gamin à un hôpital public mais en aucun cas elle a le droit d’élever son enfant tout en continuant à se prostituer. Aussi, malignes, elles pratiquent le coït interrompu ou des rapports anaux et buccaux pour prendre le moins de risques possibles.

Le pieux Moyen-Age lutte contre les putains

En 1254, Saint Louis, qui comme son nom l’indique est très pieux, souhaite interdire officiellement la prostitution avec une ordonnance. En vain. Personne n’y croit et personne ne veut vraiment l’appliquer. L’ordonnance vise à éliminer la prostitution en interdisant les hôtels et les particuliers d’accueillir les putes chez eux (même contre un loyer). Saint Louis veut saisir les biens et expulser des villes toutes les prostituées du royaume. Y’a pas à dire, c’est ambitieux. Mais c’est surtout un échec car en 1256 soit, deux ans plus tard, une nouvelle ordonnance vient annuler celle de 1254 et rétablit la prostitution permettant la réouverture des bordels dans certaines rues.

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Avec la Réforme de l’Eglise et l’importance du protestantisme, les normes changent à nouveau. Le rigorisme religieux veut faire interdire la prostitution, et la pression morale qu’il exerce sur la population marche assez bien dans certaines régions (le sud-ouest par exemple).  Autre raison qui pousse les autorités à prendre des mesures contre la prostitution, c’est la syphilis qui à la fin du XVe siècle fait des ravages ! Aussi, en 1485, les filles publiques peuvent avoir le nez coupé mais aussi être marquées au fer rouge d’une lettre P (comme PUTE) sur le front, le bras ou la fesse. Les maquerelles ont la même peine, mais avec un M (comme Maquerelle) ou d’une fleur de lys. Charles IX, qui n’est pas un mec drôle, maintient l’interdiction et les sanctions physiques humiliantes et discriminantes, avec un édit royal qui stipule

« Que toutes filles de joie et femmes publiques deslogent de nostre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) »

 Louis XIV devient dévot, qu’on enferme les putains !

Au début du règne de Louis XIV, c’est pas la grosse fiesta de la prostitution mais dans l’ensemble, on tolère. Au fil des années, rappelons que Loulou a régné pendant environ 100 ans (72 en théorie.. 60 années effectives), les choses ont évolué. Depuis qu’il fricote avec la Maintenon et qu’il voit son heure arrivée, Louis XIV se rapproche de l’Église, de ses valeurs et de sa morale. De fait, il trouve que la prostitution n’a pas sa place dans son royaume et il ordonne par édit royal que toutes les putains soient emprisonnées. Oui, toutes celles qui sont prises en flagrant délit de racolage sont envoyées à la Salpêtrière ou en prison.

C’est seulement lorsque le personnel de santé, souvent des prêtres et des religieuses, estime que la femme est redevenue saine d’esprit et qu’elle s’est repenti qu’elle peut sortir de prison ou de l’hôpital. Mais en cas de récidive, on peut lui couper le nez ou les oreilles, comme un siècle avant. A la mort de Louis XIV, Louis XV adoucit un peu les mesures, il tolère la prostitution et préfère réglementer la pratique plutôt que de l’interdire. Et pour cause, le Loulou XV, c’est un sacré coquin et s’il ne fréquente pas les bordels, c’est uniquement parce qu’il a une peur panique des maladies. Il préfère de loin jouir de son privilège de tête couronné pour pécho des jeunes filles vierges non vérolées ! En revanche, Louis XVI est de l’avis de Louis XIV et à nouveau les sanctions contre les prostituées sont plus lourdes. Mais encore, l’histoire n’a pas dit son dernier mot !

La tolérance post-révolutionnaire

Au début du XIXe siècle, comme je vous en ai parlé dans cet article, la prostitution n’est pas interdite, en revanche elle est très réglementée. Les femmes doivent s’inscrire à la préfecture en tant que prostituées pour avoir le droit de pratiquer leur activité de manière légale. Elles sont alors enregistrées et doivent se soumettre à des visites médicales tous les 15 jours pour ne pas refiler des maladies vénériennes à la moitié de la population.

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La loi interdit le racolage (même s’il est largement pratiqué dans certains quartiers et dans les petites villes) donc théoriquement, toutes les filles de joie se retrouvent dans des bordels.

http://www.racontemoilhistoire.com

Et si la ville de New York était inondée tous les 5 ans?


Les scientifiques essaient d’évaluer le futur avec les changements climatiques, le plus pessimistes mettrait peut-être New-York en faillite avec des inondations à tous les 5 ans avec une élévation de la mer. En tout cas, une chose de certain, l’environnement change et il y aura toujours des aveugles qui resteront climato-septique
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Et si la ville de New York était inondée tous les 5 ans?

 

© thinkstock.

Par: rédaction
Source: Belga

New York victime d’inondations massives tous les cinq ans sous l’effet du changement climatique: voilà le scénario du pire que brandissent des chercheurs dans une étude qui prend néanmoins l’hypothèse d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

Les dix auteurs de l’étude publiée dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) s’appuient ainsi sur le modèle climatique RCP8.5, le plus pessimiste parmi les quatre envisagés qui font référence au sein de la communauté scientifique.

D’après l’étude, la fréquence d’une inondation majeure à New York était d’une fois tous les 500 ans avant la révolution industrielle (avant 1800). Durant la période de 1970 à 2005, le laps de temps moyen entre deux événements climatique de ce type est passé à 25 ans, toujours selon les données de l’étude. Pour la période allant de 2030 à 2045, les auteurs prévoient que la fréquence tombe à 5 ans, en intégrant l’hypothèse d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

L’événement climatique correspondrait à une élévation de 2,25 mètres du niveau de la mer, selon le modèle retenu par les chercheurs.

Par comparaison, l’élévation consécutive à l’ouragan Sandy, qui a frappé New York en 2012, a été de 2,8 mètres. Ce phénomène météorologique avait causé la mort de plus de 40 personnes à New York et 147 au total, mais aussi coûté environ 42 milliards de dollars à l’Etat de New York.

L’étude indique qu’en retenant le même scénario pessimiste et en intégrant la fonte partielle de l’Antarctique, l’élévation standard de 2,25 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer deviendrait permanente à partir de 2280.

http://www.7sur7.be

Indonésie: 101 pangolins vivants saisis sur un bateau


Encore du trafic animal qui risque de faire un grand tord pour des animaux qui sont pourtant protégés. Au moins cette saisie a sauvé 101 pangolin. Ils sont recherchés pour une cuisine raffinée, pour la médecine traditionnelle chinoise et vietnamienne
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Indonésie: 101 pangolins vivants saisis sur un bateau

 

Le pangolin est protégé depuis septembre 2016 par... (AFP)

Le pangolin est protégé depuis septembre 2016 par la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées (CITES). Il a gagné le titre peu envié de mammifère le plus victime de trafic au monde, avec environ un million de pangolins capturés ces dix dernières années dans les forêts d’Asie et d’Afrique.

Agence France-Presse
PEKANBARU

Une centaine de pangolins vivants ont été saisis sur un bateau de pêche en Indonésie, a annoncé mercredi un responsable local, alors que le trafic de ces animaux protégés s’accentue en Asie du Sud-Est.

Les 101 pangolins, dont la valeur marchande est estimée à environ 1,3 million d’euros, ont été découverts mardi lors d’une opération de police sur un bateau de pêche au large de l’île de Sumatra, a précisé la marine indonésienne dans un communiqué.

«Nous avons reçu 101 pangolins vivants saisis par la marine hier (mardi) mais quatre d’entre eux sont morts par la suite», a déclaré le chef d’une agence locale de protection de la nature, Mahfudz, qui n’a qu’un patronyme comme nombre d’Indonésiens, à Pekanbaru, dans la province de Riau.

Les autorités avaient obtenu un renseignement d’un habitant qui avait indiqué à la police que des hommes essayaient de transporter ces mammifères illégalement en Malaisie, pays voisin où des centaines de kilos d’écailles de pangolins ont été saisies ces derniers mois.

Deux hommes âgés de 22 et 25 ans ont été interpellés après avoir reconnu avoir été payés pour acheminer les mammifères en Malaisie. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 100 millions de roupies (6300 euros).

Les pangolins saisis vont être relâchés dans le parc national le plus proche, a ajouté Mahfudz.

Le pangolin est protégé depuis septembre 2016 par la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées (CITES). Il a gagné le titre peu envié de mammifère le plus victime de trafic au monde, avec environ un million de pangolins capturés ces dix dernières années dans les forêts d’Asie et d’Afrique.

La viande de pangolin est considérée comme un mets raffiné en Chine. Les os et organes de l’unique mammifère au monde recouvert d’écailles sont très prisés des guérisseurs chinois et vietnamiens. Les écailles sont parées de nombreuses vertus curatives par la médecine traditionnelle, bien qu’elles ne soient guère plus que de la simple kératine, à l’instar des ongles humains.

http://www.lapresse.ca/

Trump, un «danger pour la démocratie», s’alarme un sénateur républicain


À la façon que vont les choses pour le gouvernement américain, on peut se demander combien de personnes vont rester tout au long du mandat de Donald Trump, s’il réussit à faire ses 4 ans, alors que la première année est remplis de scandale, mensonges, d’accusations souvent à tort etc ..
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Trump, un «danger pour la démocratie», s’alarme un sénateur républicain

 

«Nous ne devons jamais trouver normal l'affaiblissement de... (PHOTO AP)

«Nous ne devons jamais trouver normal l’affaiblissement de nos idéaux démocratiques», a notamment déclaré Jeff Flake, mardi.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Washington

Le sénateur républicain de l’Arizona Jeff Flake a livré mardi une charge solennelle contre le président Donald Trump, dénonçant dans un discours extraordinaire son «mépris flagrant de la vérité», et le dévoiement du parti républicain dans l’ère actuelle.

La gorge nouée, le sénateur de 54 ans, un conservateur considéré comme pragmatique sur de nombreux sujets comme l’immigration, a annoncé depuis l’hémicycle du Sénat, à la surprise générale, qu’il renonçait à briguer un nouveau mandat lors des élections législatives de novembre 2018.

Déclarant refuser d’être «complice» d’un pouvoir qu’il considère indigne, Jeff Flake a décrit pendant 17 minutes le «danger pour la démocratie» représenté par la présidence Trump.

«Nous ne devons jamais trouver normal l’affaiblissement de nos idéaux démocratiques», a déclaré le sénateur. «Les attaques personnelles, les menaces contre les principes, les libertés et les institutions, le mépris flagrant de la vérité et de la décence, les provocations dangereuses pour des raisons le plus souvent mesquines et personnelles».

«Nous devons arrêter de faire comme si le comportement de certains au sein du pouvoir exécutif était normal», a-t-il dit. «Il n’est pas normal», a martelé Jeff Flake, décrivant un comportement «dangereux, scandaleux et indigne».

Puis il s’est interrogé sur les enfants américains grandissant dans la période actuelle.

«Quand la prochaine génération nous demandera, « Pourquoi n’avez-vous rien fait? » Que répondrons-nous?» s’est-il demandé.

«Le silence peut s’assimiler à de la complicité», a-t-il résumé. «J’ai des enfants et petits-enfants à qui rendre des comptes».

«Je ne serai ni complice ni silencieux», a conclu le sénateur. «J’ai décidé que je serai plus à même de représenter les habitants de l’Arizona et de servir mon pays et ma conscience en me libérant des considérations politiques (…) qui me forceraient à bien trop de compromissions sur les principes».

Jeff Flake avait déjà critiqué la dérive de son parti sous l’emprise de Donald Trump, notamment dans un livre paru cet été et intitulé, en anglais, La conscience d’un conservateur.

Il avait lui-même été critiqué par Donald Trump en août et septembre, le milliardaire ayant encouragé une candidature rivale aux primaires de l’an prochain.

Mais jamais Jeff Flake n’était allé aussi loin, dénonçant non seulement le risque pour son parti mais pour la démocratie américaine.

Il ajoute ainsi ses critiques à celles de John McCain, son collègue de l’Arizona, et du sénateur du Tennessee Bob Corker, qui lui aussi dénonce vertement la personnalité du président américain depuis qu’il a annoncé qu’il quitterait le Congrès l’an prochain.

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Chez les chiens aussi, le sommeil permet de consolider la mémoire


Les chiens comme les êtres humains ont besoin d’un bon sommeil pour consolider leur mémoire pour un meilleur apprentissage
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Chez les chiens aussi, le sommeil permet de consolider la mémoire

 

Chien

Tout comme les humains, l’encéphale des chiens produit des fuseaux de sommeil durant le sommeil léger.

© CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs européens ont mis en évidence l’implication des fuseaux de sommeil chez le chien dans la consolidation de la mémoire, ce qui leur permet de mieux apprendre.

Chez les humains comme chez les rongeurs, des ondes cérébrales rapides dont l’amplitude oscille entre 9 et 16 Hz et produites pendant une certaine phase du sommeil, sont associées à la consolidation de la mémoire et à la stabilité de l’endormissement. Des chercheurs européens ont démontré dans un article publié le 11 octobre 2017 sur le site Scientific Reports que ces ondes appelées fuseaux de sommeil, jouent le même rôle chez les chiens.

Apprendre les ordres “Sit” et “Lie down” à des chiens hongrois

Les fuseaux de sommeil sont produits durant le sommeil dit non-REM pour Non Rapid Eye Mouvement et plus précisément, lorsque l’endormissement est léger. D’amplitudes, de densité et de durée variables suivant l’âge et le sexe (les femelles en émettent plus), ils vont permettre au sujet d’entrer par la suite dans un sommeil profond qui sera suivi du sommeil REM ou paradoxal durant lequel des mouvements oculaires sont perceptibles. Ces ondes avaient déjà été repérées chez les chiens, mais elles n’avaient jamais été analysées de manière poussée. Lors de cette étude, les chercheurs ont voulu découvrir si les fuseaux de sommeil de ces animaux jouent aussi un rôle dans l’apprentissage. Pour cela, ils ont enseigné à des chiens deux ordres simples en anglais : « assis » et « coucher ». Les canidés étant hongrois, l’apprentissage n’était pas forcément évident. Une fois la séance d’apprentissage terminée, l’activité cérébrale des chiens étaient analysées durant 3 heures, pendant leur sommeil.

Un chien qui dort est un chien qui apprend

Grâce à une électroencéphalographie (EEG), les scientifiques ont découvert que les fuseaux de sommeil des chiens oscillent entre 9 et 16 Hz durant la phase de sommeil non-REM, qu’ils sont reliés à la mémoire et caractérisés par un dimorphisme sexuel à l’instar des humains.

« Le nombre de fuseaux de sommeil par minute était plus élevé dans des conditions d’apprentissage et chez les chiennes, et ils étaient liés à une augmentation des performances », notent les chercheurs dans l’étude.

Un chien qui dort bien est donc un chien qui consolide sa mémoire et qui apprend mieux, tout comme nous.

https://www.sciencesetavenir.fr

#moiaussi : une dénonciation encore plus compliquée pour les Autochtones


#moiaussi et #metoo continue à faire des vagues, on espère que cela va réveiller que personne ne soit un objet sexuel. Les autochtones en auraient pourtant long à dire sur les agressions tout comme dans bien des pays, alors que les lois, l’aide aux victimes est pour tout le monde, les autochtones n’ont pourtant pas le même appui surtout dans les petites communautés. Si elles portent plainte, elles risquent les contre-coups et rien ne sera fait envers l’agresseur
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#moiaussi : une dénonciation encore plus compliquée pour les Autochtones

 

La militante Maïtée Saganash

La militante Maïtée Labrecque-Saganash Photo : Radio-Canada/Laurence Niosi

Dans la foulée du scandale Harvey Weinstein, le mouvement #moiaussi (#metoo en anglais) a donné lieu à un déferlement de témoignages et de dénonciations.

Des femmes autochtones, trois fois plus victimes d’agressions sexuelles que le reste de la population canadienne, ont également pris la parole. Mais le mouvement a-t-il réellement rejoint les communautés autochtones? Discussion avec la militante crie Maïtée Labrecque-Saganash, au moment où se déroule, dans une relative indifférence, l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA).

Propos recueillis par Laurence Niosi


Les femmes autochtones se sentent-elles incluses dans le mouvement #moiaussi?

Personnellement, je me sens incluse mais je reste critique. Par ailleurs, les femmes autochtones qui vivent dans de petites communautés ont beaucoup moins le pouvoir de dénoncer que les femmes blanches. Si on pense à des villages comme Aupaluk [au Nunavik], de 210 personnes, une dénonciation, ça fait du bruit. Même chose dans ma communauté de 1000 personnes de Waswanipi [dans le Nord-du-Québec]. Ces femmes-là sont plus à risque de recevoir les contrecoups de la famille de l’agresseur, qui sont souvent des voisins ou des collègues. Tu n’as pas non plus envie que ça se sache partout, et te replonger dans le traumatisme, de subir les violences de ceux qui ne te croient pas.

Même si les femmes autochtones sont plus à risque de se faire violer ou tuer au pays, elles ont moins les moyens, et ne peuvent pas se permettre de dire #moiaussi, et je trouve ça dommage.

Avec les femmes autochtones, il y a aussi la question de discrimination qui entre en jeu…

Oui et la sexualisation, la déshumanisation des femmes autochtones. Les femmes blanches se font violer parce qu’elles sont des femmes. Nous on se fait violer ou tuer parce qu’on n’est pas considérées comme des humains. Donc là est la nuance à faire.

Également, la majorité des agressions commises contre les femmes autochtones viennent des Blancs, pas des communautés. Et quand on parle de la déshumanisation qui vient du colonialisme, on se fait dire :

« C’est de la faute des hommes dans vos communautés, vous n’avez qu’à régler ça entre vous ».

Donc on ne verrait pas de #moiaussiautochtone dans les communautés, par exemple?

Les femmes autochtones qui ont dit #metoo, ce sont des femmes souvent dans des conseils de bande. Aussi dans les villes, les Autochtones participent à #metoo, à Winnipeg, à Toronto… Mais beaucoup de femmes autochtones se disent aussi « pourquoi est-ce que je dénoncerais », alors que rien n’est fait pour les aider? Il y a eu une pointe de frustration que j’ai sentie qui vient de ça.

Dans le passé, j’ai parlé des violences sexuelles que j’ai subies. Mais moi, je reste en ville, et je ne suis pas dans la rue, je vis bien pour une femme autochtone. Ma famille est encore très dysfonctionnelle, même moi je dois me battre. Mais il y a bien des choses que je peux me permettre que les autres femmes autochtones ne peuvent pas. Et ça j’essaie de me le rappeler souvent.

Plusieurs femmes ont soulevé le fait qu’il a fallu qu’une femme blanche prenne la parole pour que soit lancé le mouvement #metoo.

Quand [l’actrice américaine et l’instigatrice du mouvement #metoo en 2017] Alyssa Milano dénonce, ça devient viral. C’est frustrant, pourquoi ne nous écoute-t-on pas? On écoute des Rose McGowan, des Julie Snyder, mais écoute-t-on un(e) Autochtone sur une base régulière? Les femmes autochtones doivent se cacher dans des commissions d’enquête publique pour qu’on les écoute. Moi-même je dois témoigner à l’ENFFADA parce que les policiers m’ont profilé racialement. Les avocats, les politiciens, les policiers, personne ne nous écoute. C’est sûr qu’il y a de la frustration de voir que des gens avec des tribunes peuvent dénoncer.

Justement, comment pourrait-on attirer l’attention sur l’ENFFADA et les agressions commises sur des femmes autochtones?

Je ne sais pas ce que ça prend. On veut simplement faire comprendre aux gens que c’est systémique et que c’est là. Les statistiques sont là pour le prouver. Et c’est sûr que ça prend un poids démographique plus grand, pour que ça devienne viral. Dans des villes comme Winnipeg [avec une plus grande communauté autochtone], ça pourrait être des bons points de départ.

Outre le #moiaussi, que faire pour venir en aide aux victimes de viol dans les communautés?

C’est beau dire #moiaussi, mais c’est plus difficile quand tu n’as pas de service en santé mentale. Par ailleurs, c’est bien de dénoncer, mais il faut préparer la suite. Il faut des services culturellement adaptés. La victime pourrait par exemple avoir besoin de l’église, ou bien elle aurait besoin d’une cérémonie traditionnelle. Elle pourrait aussi avoir besoin d’un soutien plus occidental, comme un psychologue. Je pense qu’il faut tous ces services dans les communautés.

http://ici.radio-canada.ca