Façon de vivre


Si on veut mourir avant terme, il y a plein d’opportunité, et vivre, il y a encore plusieurs façons, le but est de choisir comment nous voulons vivre notre vie
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Façon de vivre

 

S’il existe mille façons de mourir, il faut surtout trouver une façon de vivre

Fred Pellerin

Il reçoit une belle leçon alors qu’il fume une cigarette dans une station-service


En Bulgarie, un homme fait le plein d’essence avec une cigarette à la main. Il a refusé d’éteindre sa cigarette à la demande de l’employer. Devant ce refus, il n’a pas hésité de prendre un extincteur. Bon c’est un peu radical, mais la cigarette près des pompes d’essence est un réel danger. Quand j’étais plus jeune, un gars de mon âge a été brûlé à cause d’une cigarette tomber sur l’essence dans un garage. Espérons que ce Bulgare a compris la leçon
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Il reçoit une belle leçon alors qu’il fume une cigarette dans une station-service

 

 

Le Saviez-Vous ► La scarlatine : définition, symptômes, traitement


La scarlatine est une vieille maladie contagieuse qui présentement n’a aucun vaccin, mais peut se soigner avec des antibiotiques. Non traité elle peut avoir des complications le rhumatisme cardiaque et les dommages aux reins quoique très rares.
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La scarlatine : définition, symptômes, traitement

 

Le garçon de gauche a la rougeole, celui du centre la scarlatine et celui de droite la petite vérole volante.

Le garçon de gauche a la rougeole, celui du centre la scarlatine et celui de droite la petite vérole volante.

© MARY EVANS/SIPA

Par Rédacteur

Connue comme une maladie du passé, la scarlatine fait pourtant des retours épisodiques dans nos contrées. De quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce que c’est ?

La scarlatine est une forme particulière d’angine due à un streptocoque du groupe A sécrétant une toxine érythrogène, c’est-à-dire qui produit des globules rouges, se diffusant dans l’organisme.

Au XVIe siècle, c’est un Italien et un Français qui décrivent pour la première fois cette maladie infectieuse. En 1685, un médecin anglais la nomme fevris scarlatinae. Mais il faudra attendre le 20e siècle pour poser l’hypothèse de l’origine streptococcique de la scarlatine, confirmée en 1914 par les travaux de G. F. Dick. Aujourd’hui la maladie est rare, bien que son incidence en France ne soit pas connue, d’après l’Institut national de veille sur la santé. Fin janvier 2007, plusieurs cas de scarlatine sont survenus parmi des enfants présents dans un centre de vacances de la ville de Marignane (Bouches-du-Rhône) situé dans les Hautes-Alpes. En avril 2014, des cas groupés ont également été recensés dans le Nord-Pas-de-Calais. La maladie est contagieuse, se transmettant par la salive, et la contagion dure tant que l’angine est présente.

La scarlatine concerne essentiellement les enfants de 5 à 10 ans. Néanmoins, elle peut également toucher des adultes qui ne l’auraient pas eu dans l’enfance.

Quels sont les symptômes ?

D’apparition brutale, la maladie se présente sous la forme d’une fièvre élevée (39°C), d’un gonflement douloureux des ganglions du cou et d’une angine érythémateuse, c’est-à-dire avec rougeur importante de la gorge. La toxine sécrétée par le streptocoque se diffuse dans l’organisme et déclenche 2 jours après l’apparition de l’angine une éruption cutanée (exanthème) : de nombreuses plaques rouges qui débutent au thorax et s’étendent sur le reste du corps, sauf les paumes des mains et les plantes des pieds. Une éruption muqueuse (énanthème), enduit blanc recouvrant la langue, est présente, remplacée au bout de plusieurs jours par une rougeur granuleuse.

Comment le diagnostiquer ?

Une scarlatine typique est identifiée par l’examen clinique du médecin. Éventuellement, un test de diagnostic rapide (TDR) à partir d’un prélèvement de la gorge permet de confirmer ou d’infirmer la présence du streptocoque A. Le TDR  est simple et, comme son nom l’indique, ne prend que quelques minutes.

Quel est le traitement ? 

Le traitement est la prise d’antibiotiques (pénicilline, érythromycine) et le repos. Les symptômes disparaissent quelques jours après l’administration des antibiotiques. A noter qu’il peut être douloureux de manger et de boire pour un enfant qui a mal à la gorge (dans ce cas, privilégier des aliments mous et boire beaucoup). En outre, une éviction est nécessaire, la scarlatine se transmettant très facilement en éternuant, en toussant ou en expirant près d’eux. Il n’y a plus de risque de contagion 24 heures après avoir commencé l’antibiothérapie.

Quels sont les risques ?

Les mêmes que pour les angines à streptocoques non traitées. A savoir une inflammation des reins pouvant évoluer vers une insuffisance rénale chronique et un rhumatisme articulaire aigu, dans les pires des cas.

Comment l’éviter ?

Pour éviter la propagation de la maladie, la recherche de streptocoque est nécessaire chez les sujets proches d’un malade présentant des symptômes d’angine. Il n’existe pas de vaccin, et ceux qui ont attrapé la scarlatine sont immunisés au long cours.

https://www.sciencesetavenir.fr

L’avocat, or maudit du Mexique


L’or vert, l’avocat ! Un fruit vraiment intéressant pour son goût et pour ses utilisations. Le Mexique est le plus gros producteur d’avocat, tellement que des familles narcotrafiquants se sont tourner à la culture de l’avocat. Ce qui est triste, des forêts sont brûles, l’eau utilisée pour les avocatiers rend la situation difficile pour la population qui finis par manquer de cet or bleu
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L’avocat, or maudit du Mexique

 

Un arrangement de fruits sur une table

 

Le Mexique est un gros producteur d’avocats. Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

Dans l’État du Michoacan, non seulement on brûle les forêts et on assèche les cours d’eau pour planter l’avocat, mais on tue pour l’or vert.

Un texte de Jean-Michel Leprince

Comme la tomate et les piments, le Mexique a donné au monde un fruit merveilleux, l’avocat. Le nom, « aguacate » en espagnol, vient du nahuatl, la langue des anciens Mexicains. « Ahuacatl », qui veut dire, littéralement, testicule.

L’État du Michoacan est le principal producteur et exportateur d’avocats au monde. Les États-Unis et le Canada sont d’importants consommateurs. Mais, de plus en plus, l’Europe, le Japon, la Chine en raffolent.

Il faut dire que les vertus de l’avocat sont vantées sur toutes les tribunes. Ce fruit, particulièrement riche en bons lipides, contient beaucoup de vitamines et des substances antioxydantes. Il contribuerait à la réduction du cholestérol, à une prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2.

Forêts brûlées et guerre de l’eau

José Luis Alvarez

José Luis Alvarez Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

José Luis Alvarez est propriétaire de La Cruz, une immense pépinière de pins et de sapins. Il voit la forêt qui brûle autour de sa propriété. Il voit les taches claires, de plus en plus nombreuses, où seront bientôt plantés de jeunes avocatiers de trois ans.

En avant-plan, une femme plante des pins dans la pépinièreLa plantation de pins à l’hacienda La Cruz Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

Depuis cinq ans, c’est la ruée sur les bonnes terres, qui se trouvent entre 1500 et 2500 mètres d’altitude et que le gel n’atteint pas. Là où il y a des forêts. Deux récoltes par an, c’est payant.

Des arbres calcinés, et en arrière plan, des forêts dans les montagnes

Une portion de cette forêt a été brûlée pour faire pousser l’avocat dans l’État du Michoacan, au Mexique Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

L’ingénieur forestier Francisco Javier Hinojosa estime que chaque année les 14 municipalités du centre du Michoacan perdent 1000 hectares de forêts au profit de l’avocat. Le déboisement est pourtant illégal dans cet État.

L’avocatier nécessite beaucoup d’eau. La nappe phréatique baisse, ainsi que le niveau des lacs Zirahuen et Patzcuaro, joyaux du Michoacan et destinations touristiques de première classe. Les villages se battent pour l’eau, dit l’ingénieur. Des canalisations sont détruites; c’est une véritable guerre, souligne-t-il.

Chaque année, pour la seule journée du Super Bowl, le Mexique exporte pour 200 millions de dollars d’avocats. Pour faire du guacamole à déguster devant les téléviseurs. Les marchands mexicains et américains d’avocats ne lésinent pas sur la pub. Une publicité pendant le Super Bowl coûte entre 5 et 12 millions de dollars. Pas étonnant que la demande augmente sans arrêt.

Des avocats à vendre sur un étalLe prix de l’avocat monte, y compris pour les Mexicains, qui consomment de l’avocat quotidiennement, en grande quantité. Ici, un étal dans un marché de Mexico. Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

Qui possède les plantations illégales?

On produit de l’avocat depuis longtemps au Michoacan. Les exportateurs sont étroitement surveillés, et la plupart des agriculteurs sont raisonnables pour ce qui est des méthodes de production.

L’utilisation des pesticides, fongicides et fertilisants est en principe contrôlée. Mais aucune règle ne s’applique aux plantations sauvages d’avocatiers. On pulvérise allégrement dans les plantations.

Lors de notre passage, un tournage d’une opération d’arrachage d’avocatiers illégaux par le gouvernement du Michoacan a été annulé. Le programme a été suspendu en raison de « plaintes ». Qui sont les propriétaires de ces plantations illégales?

Des cultures entourées de forêts

Des plantations d’avocat illégales dans l’État du Michoacan Photo : Radio-Canada/Jean-Michel Leprince

Il y a beaucoup de cas où on ne sait pas vraiment d’où vient l’argent avec lequel ils achètent les terres et font les plantations. C’est un peu douteux cette histoire. Ça peut venir du trafic de drogue, du kidnapping, de l’extorsion. On n’a pas de preuves de ça, mais ce qui est sûr c’est que ce ne sont pas des gens de la région.

José Luis Alvarez, pépiniériste

Tuer pour l’or vert

Le jour de notre arrivée au Mexique, sept travailleurs engagés pour arracher des plantations illégales, des cousins de la même famille, ont été battus et exécutés.

Tout ce qu’on sait, c’est que la plantation de 200 hectares a appartenu à un narcotrafiquant notoire. Il y a plusieurs cartels au Michoacan : la Familia et les Caballeros Templarios sont en déclin, et Jalisco Nueva Generacion semble prendre le dessus.

http://ici.radio-canada.ca

Une jeune Chinoise perd la vue après avoir joué non-stop à un jeu sur smarphone


Des jeux cela peut-être intéressant, mais trop longtemps les yeux sur l’écran d’un ordinateur ou de Smartphone (ou IPhone) cela devient vraiment exagéré surtout que les yeux se fatiguent et cela peut avoir de graves conséquences sur la vision
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Une jeune Chinoise perd la vue après avoir joué non-stop à un jeu sur smarphone

 

Selon le Daily Mail, une jeune Chinoise de 21 ans a perdu la vue de son œil droit le 2 octobre dernier, et ses médecins mettent en cause le jeu vidéo dans lequel elle était plongée presque sans discontinuer.

Wu était en train de jouer à King of Glory lorsqu’elle s’est aperçue le 1er octobre que son œil droit ne fonctionnait plus. Elle est allée se coucher, pensant simplement être fatiguée, mais à son réveil le jour suivant, elle n’avait pas recouvré la vue. Le diagnostic a été rapide : obstruction de l’artère rétinale, un phénomène qui survient habituellement chez des patients âgés.

Mais la fatigue extrême de ses yeux, constamment sollicités par son petit écran, est ici la cause du mal. La jeune femme a reconnu avoir un peu forcé sur le jeu : les jours de travail – qu’elle passe derrière un écran d’ordinateur –, elle joue à partir de 16 heures et ce jusqu’à 1 ou 2 heures du matin, en faisant parfois une petite pause pour dîner. Mais pendant la « Golden Week » de vacances chinoises, au lieu de sortir ou de se reposer, Wu a préféré consacrer son temps libre à un marathon de King of Glory.

Toujours à l’hôpital, Wu ignore si elle retrouvera une vue normale un jour : les médecins tentent de la restaurer mais jusqu’ici, les progrès sont minces. Le cas a fait le tour des médias locaux, et les ophtalmologues chinois ont rappelé l’importance de ne pas utiliser l’ordinateur plus de 30 à 60 minutes consécutives, et de faire régulièrement des pauses pour détendre les muscles des yeux.

Source : Daily Mail

http://www.ulyces.co/

L’administration Trump va abroger la mesure phare d’Obama sur le climat


Depuis que Donald Trump est au pouvoir aux États-Unis, on a l’impression qu’il veut tout effacer du passage de Barack Obama de l’histoire présidentielle, enfin, c’est ce que je ressent. C’est ce qu’il arrive encore présentement avec le fait de relancer l’industrie minière et conserver le titre du 2 e plus grand émetteur de gaz à effets de serre en annulant les efforts de l’ancien Président Obama
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L’administration Trump va abroger la mesure phare d’Obama sur le climat

 

Une centrale thermique.... (Photo archives AP)

 

Une centrale thermique.

PHOTO ARCHIVES AP

CYRIL JULIEN
Agence France-Presse
Washington

 

L’administration Trump va abroger une mesure phare de l’ex-président Barack Obama sur le climat, mettant en oeuvre une promesse de campagne du candidat républicain pour la relance de l’industrie minière américaine qui est dénoncée par les écologistes.

Cette décision intervient alors que Donald Trump a déjà annoncé début juin sa décision de quitter l’accord de Paris sur le climat, estimant qu’il était défavorable aux États-Unis. Cet accord avait été signé en décembre 2015 par 195 pays, dont les États-Unis de Barack Obama, pour limiter la hausse du réchauffement climatique.

Le président républicain va cette fois revenir sur le «Clean Power Plan» (plan pour une énergie propre) signé par son prédécesseur démocrate en août 2015. Cette mesure avait pour but d’accélérer la transition énergétique et d’imposer aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 32% d’ici 2030 par rapport à 2005.

Le Plan entraînerait la fermeture de nombreuses centrales à charbon, les plus anciennes et les plus polluantes. Il est cependant bloqué depuis février 2016 par la Cour suprême, saisie par une trentaine d’États majoritairement républicains.

Conflit d’intérêts 

«La guerre contre le charbon est finie», a lancé lundi le chef de l’Agence américaine de protection de l’Environnement (EPA), Scott Pruitt, lors d’un discours dans le Kentucky, une terre minière de l’est du pays.

«Demain (mardi) à Washington, je signerai un projet de décision pour abroger le soi-disant Clean Power Plan de la précédente administration», a dit M. Pruitt, un climato-sceptique qui a combattu les initiatives environnementales de M. Obama.

Ce plan, a-t-il affirmé, «était fait pour désigner les vainqueurs et les perdants (…) La précédente administration utilisait tout son pouvoir et son autorité pour faire que l’EPA désigne les vainqueurs et les perdants et la façon dont on fabrique de l’énergie dans ce pays. C’est mal».

En 2015, alors procureur général de l’Oklahoma, il avait estimé que ce plan était «une tentative illégale d’accroître le pouvoir des bureaucrates fédéraux sur la politique énergétique des Etats».

Cette décision est «l’une des plus grosses attaques contre la santé publique, notre climat et la sécurité de chaque communauté aux États-Unis», a dénoncé Michael Brune du Sierra Club, l’une des plus importantes ONG environnementale américaine.

Selon lui, le Clean Power Plan «empêcherait des milliers de morts prématurées et des dizaines de crises d’asthme chez les enfants chaque année».

Ken Kimmell, le président du Union of Concerned Scientists, a estimé que l’annonce du chef de l’EPA était «entachée par un conflit d’intérêts».

«M. Pruitt a participé à cette affaire en tant qu’avocat pour l’une des parties, puis comme juge et juré à l’EPA et désormais comme bourreau» du plan Obama, a-t-il expliqué.

L’association rappelle qu’avant la signature du plan climat, «aucune règle n’existait pour limiter» les émissions de dioxyde de carbone des centrales thermiques, qui sont «la première cause du réchauffement climatique».

Réglementations «inutiles» 

Donald Trump avait signé en mars le «décret sur l’indépendance énergétique», qui ordonnait un réexamen du plan climat de son prédécesseur.

Il estimait que beaucoup de réglementations environnementales étaient «inutiles et destructrices d’emplois» et que l’EPA avait outrepassé ses prérogatives en limitant les émissions polluantes.

Il a plusieurs fois mis en doute la réalité du réchauffement de la planète et le rôle des activités humaines dans ce dernier, et promis de relancer l’industrie du charbon pour redonner du travail aux mineurs. Selon l’Association nationale des mines, l’abrogation du Plan sauverait 27 700 emplois de mineurs et près de 100 000 sur l’ensemble de la chaîne d’utilisation du charbon.

Le charbon reste une composante importante du paysage énergétique américain mais ce minerai ne représentait plus en 2015 que 21% de la génération d’énergie aux États-Unis, contre 32% pour le gaz naturel, 28% pour le pétrole et dérivés, 11% pour les énergies renouvelables et 9% pour le nucléaire, selon les chiffres de l’agence américaine pour l’énergie (EIA).

Sur la seule année 2015, la production de charbon américaine a diminué de plus de 10%, tombant à ses plus bas niveaux depuis 1986, et le nombre d’emplois dans ce secteur est passé de 88 000 en 2008 à 66 000 en 2015, selon l’EIA.

Les États-Unis sont toutefois le deuxième plus gros émetteur de gaz à effets de serre derrière la Chine.

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L’art de se plaindre


C’est normal de se plaindre, ce qui l’est moins, c’est de se plaindre pour un tout et un rien, d’accuser les autres et le monde entier de nos malheurs. Entendre des gens se plaindre tout le temps, nous avons tendance à s’écarter de ces personnes. Il y a aussi ce qui se plaignent a tout le monde au lieu de la bonne personne qui en cause, ou encore la façon de se plaindre peut faire tout la différence
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L’art de se plaindre

 

Le mousseur ne mousse plus, la petite a trois formulaires à faire remplir, là,... (Photomontage La Presse)

 

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SILVIA GALIPEAU
La Presse

Le mousseur ne mousse plus, la petite a trois formulaires à faire remplir, là, tout de suite, vous devez changer votre mot de passe, encore, et la fermeture éclair de votre nouvelle robe vient de craquer, au tout premier essayage. On s’entend, il y a des matins comme ça où la terre entière vous en veut. Et où vous en voulez à la terre entière. Que faire?

Râler pour tout et pour rien Comment avoir gain de cause, sans lasser vos proches, vos collègues, la voisine et le fils de la boulangère au passage…

Christine Lewicki se revoit un soir, épuisée après avoir couché ses trois enfants et enduré les derniers verres d’eau et envies de pipi à répétition, s’effondrer sur son lit et se plaindre tout haut de sa «journée pourrie». Encore.

Vous vous reconnaissez? 

En moyenne, souligne la coach et conférencière – dont le livre J’arrête de chialer arrive tout juste en librairie au Québec -, nous nous plaignons tous entre 15 et 30 fois par jour. Parce que nous sommes en retard, parce qu’il y a des bouchons, des cônes orange, parce que notre boîte de courriels (pourriels?) déborde, encore. Parce que les frais bancaires, parce que les taxes, parce que l’auto, parce que le vélo, le chum, l’ex, les enfants, le poisson rouge et la perruche. Alouette.

Fait à noter, alors que nous nous plaisons à raconter à qui veut bien nous écouter notre énième contravention injustifiée, nos déboires avec notre compagnie d’assurances ou encore ce café imbuvable qu’on a osé nous servir, que nous nous défoulons sur les réseaux sociaux à coup de #jenpeuxplus, combien d’entre nous s’adressent une fois pour toutes aux principaux intéressés?

Poser la question, c’est y répondre.

Le râleur occasionnel

C’est que se plaindre, une fois de temps en temps, défoule. Personne ne s’en cachera.

Mais à long terme? Cultiver tout ce négativisme ne peut pas être franchement bon pour la santé. Le New York Magazine a souligné dans un numéro récent les résultats d’une étude de l’European Journal of Work and Organizational Psychology selon laquelle les gens qui se plaignent ont tendance à être moins satisfaits de leur journée, une insatisfaction qui déborde sur les jours suivants.

Le mousseur ne mousse plus, la petite a trois... (Photomontage La Presse) - image 2.0

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En gros, non, les râleurs ne sont pas les plus heureux.

«J’ai réalisé que je ne voulais plus me coucher comme ça. J’ai réalisé que j’allais mourir un jour, et que j’aurais passé ma vie à résister à ma vie», explique Christine Lewicki, auteure française établie à Los Angeles.

Arrêter de râler sans se faire marcher sur les pieds

Selon Will Bowen, conférencier de renom à qui l’on doit la fameuse campagne et le livre du même nom A Complaint Free World, cela ne fait aucun doute: râler, c’est mauvais pour la santé, tranche-t-il.

«Il y a énormément d’études qui lient le fait de se plaindre à une hausse de la pression sanguine, à une hausse du taux de divorce, à une moindre ascension au sein des organisations, etc. Et ça a un impact sur la santé globale.»

Et cela tombe sous le sens: le conjoint qui se plaint de sa femme à son collègue ne fait rien pour sauver son couple. Idem pour l’employé qui râle en douce contre son patron. Il ne risque pas d’avoir une augmentation. Mais faut-il pour autant tout endurer les yeux fermés?

Non, répondent les experts interrogés. C’est qu’il y a un monde entre hurler:

«Comment osez-vous me servir une soupe froide?» et demander poliment: «Ma soupe est froide, pouvez-vous la réchauffer, s’il vous plaît?», illustre Will Bowen, dont le livre a été vendu à plus de 3 millions d’exemplaires et traduit dans une trentaine de langues.

«C’est le plus gros malentendu, renchérit Christine Lewicki. Arrêter de râler ne veut absolument pas dire tout accepter!»

L’idée n’est donc pas d’enfiler des lunettes roses en cultivant l’art de voir le verre à moitié plein dans le meilleur des mondes. Au contraire, il s’agit plutôt de changer de posture: exit le statut de victime, on prend ici sa vie en main.

Ce faisant, la coach a fait trois constats: si vous n’aimez pas quelque chose dans votre vie, changez-le (bref, cessez de jouer les victimes); si vous voulez changer les choses, faites attention à la façon dont vous vous exprimez (si vous mettez l’autre dans la position du coupable, il ne risque pas d’avoir envie de coopérer, parlez plutôt au «je» en évitant le «tu»); et lâchez prise. Oui, parfois, c’est drôlement salvateur.

«J’ai revisité mes attentes, résume-t-elle. Et j’ai choisi mes batailles.»

Et quand, parfois, elle sent tout de même que la pression monte et qu’elle va exploser, parce qu’elle a trop peu dormi ou que les irritants s’accumulent, et qu’en plus, les chaussettes traînent encore par terre, Christine Lewicki a un truc infaillible.

«Je chante! dit-elle en pouffant de rire. Ça sort l’énergie! Et ça sort la tension!»

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Arrêter de se plaindre, un bracelet à la fois

Le défi lancé par Wil Bowen il y a plus de 10 ans, relevé par Christine Lewicki récemment, est tout simple: il s’agit de cesser de se plaindre pendant 21 jours. Parce que c’est le temps, dit-on, que cela prend pour défaire (ou prendre) une habitude. Pour ce faire, armé d’un bracelet mauve au poignet, à la moindre râlerie, au moindre chialage gratuit, on change le bracelet de côté. L’objectif étant de garder le bracelet intouché pendant 21 jours consécutifs. De son propre aveu, Will Bowen a mis six mois à y arriver, et Christine Lewicky, quatre.

Respirez par le nez Le New York Times citait récemment un expert de la revue Consumerist qui suggérait à tous les râleurs cherchant gain de cause («How to Complain and Get Results») de commencer par respirer. Si on vous a injustement facturé quelque chose ou si votre chambre d’hôtel sent la cigarette, respirez d’abord par le nez. Objectif? Éviter à tout prix d’envoyer un courriel enflammé ou de hurler au téléphone au premier incompétent venu, des obscénités vite regrettées qui ne vous feront finalement rien gagner du tout.

Enrobez La formulation de la plainte est un art en soi. Tous les articles sur le sujet recommandent la technique élaborée par le psychologue et auteur Guy Winch (à qui l’on doit l’Art de se plaindre et de se faire entendre), qui suggère en gros de faire un «sandwich» de sa plainte – bref, de l’enrober. Commencez donc le tout par un commentaire positif c’est la tranche de pain: 

«Je viens toujours ici, j’adore tous vos plats»), suivi de votre plainte (la viande, en mode maigre, avec les détails pertinents, sans plus: «mais ma soupe est froide»), pour finir par une dernière note positive (la seconde tranche de pain: «j’espère que vous pourrez faire quelque chose»).

Sachez pourquoi C’est bien beau de se plaindre du moteur de son auto, encore faut-il savoir pourquoi on râle. Car c’est là le noeud du problème: d’après un article publié dans Fast Company («Why Complaining May Be Dangerous to Your Health»), 95 % des clients insatisfaits d’un produit ne se plaignent jamais à l’entreprise, préférant rouspéter auprès de leurs proches Et qui sont ceux qui se plaignent? Les gens les plus heureux! D’après une étude publiée en 2014 dans le Journal of Social Psychology («How do Happy People Complain?»), les gens heureux, adeptes de pleine conscience, ont aussi tendance à se plaindre avec une intention. Un but. Jamais dans le vent, pour rien, quoi.

Soyez clairs Déterminez ce que vous espérez: un remboursement, une compensation, un échange? Soyez clairs dans vos demandes, mais surtout concis. Personne ne veut entendre les détails de votre vie. Mais sachez-le: d’après un article publié dans Money Sense sur l’art de se plaindre (littéralement «The Art of Complaining»), il coûte six fois plus cher à une entreprise d’attirer un nouveau client que de préserver un client existant. Vous avez donc le gros bout du bâton. Ne l’oubliez pas.

Ciblez Détail non négligeable: parlez à la bonne personne! Le téléphoniste au bout du fil n’a probablement rien à voir avec l’erreur commise dans votre réservation. Inutile de l’agresser verbalement. C’est ici qu’il est toujours utile de glisser la fameuse phrase: «Passez-moi votre superviseur», histoire de parler avec quelqu’un qui aura le pouvoir de corriger la faute. De la même manière, si vous en voulez à votre femme, n’en parlez pas à votre voisin de bureau, et si vous en voulez à votre voisin, n’en parlez pas non plus à votre femme, illustre l’auteur et conférencier Will Bowen (à qui l’on doit 21 jours sans se plaindre).

Exploitez Toujours selon Money Sense, les gens qui obtiennent gain de cause n’ont pas forcément de grandes qualités ou des traits psychologiques qui les distinguent. Judy Zaichkowsky, professeure de marketing à l’Université Simon Fraser, citée par le magazine, a sondé des centaines de râleurs efficaces. Le seul point qu’ils ont en commun, c’est une compréhension du système, et une capacité de l’exploiter à leur avantage.

Charmez Un chialeur professionnel, interrogé par Money Sense, suggère de charmer ici son interlocuteur au passage: souriez, appelez-le par son petit nom (vive les badges), et évidemment, restez calme. Personne n’a envie de satisfaire un client hystérique.

Lâchez prise Une fois tout cela dit, gardez-vous toujours l’option de tourner la page. Ne vous obstinez pas outre mesure. Ne vous rendez pas malade pour un mélangeur ou un grille-pain, aussi défectueux soit-il. Gardez en tête ce que vous avez à gagner, et tout ce que vous perdez ici en énergie. Toute cette frustration vaut-elle 5 $ de réparation? À vous de juger.

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La question à poser à vos enfants lors du dîner


Ce n’est pas une question qu’on nous posait quand nous étions jeunes, c’est peu-être différent dans le temps à l’heure des repas ou c’est peut-être une des causes des troubles alimentaires que plusieurs adolescents et adultes. De toute manière, c’est sûrement une bonne chose d’apprendre aux enfants d’écouter leur corps pour mieux équilibré leur faim
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La question à poser à vos enfants lors du dîner

 

© thinkstock.

Il n’est pas toujours facile, à l’âge adulte, de lutter contre nos problèmes d’alimentation. Mais selon la diététicienne Maryann Jacobsen, une simple petite question pourrait préparer les enfants – et les adultes qu’ils deviendront – à une alimentation saine et équilibrée.

Durant sa carrière de diététicienne, Maryann Jacobsen, experte en nutrition qui s’est confiée au Huffington Post, a rencontré beaucoup de personnes qui avaient une relation difficile avec la nourriture – que ce soit en accumulant les régimes, ou en mangeant davantage en période de stress, etc. Mais selon elle, il n’est pas si difficile de prendre, dès l’enfance, de bonnes habitudes pour éviter tous ces futurs problèmes liés à l’alimentation.

En effet, selon le Dr. Jacobsen, la meilleure manière d’apprendre aux enfants à manger de manière raisonnable et saine, est de leur poser cette petite question durant les repas:

« Qu’est-ce que te dit ton estomac? ».

De la sorte, s’ils demandent à quitter la table alors qu’ils n’ont pas fini de manger, ou s’ils demandent à se resservir, ils seront amenés à interroger l’envie réelle de leur estomac: manger plus ou arrêter de manger.

Bien sûr, le Dr. Jacobsen recommande aux parents de laisser leurs enfants se resservir s’ils le souhaitent, ou de les autoriser à arrêter de manger s’ils n’ont plus faim.

Le but de cette question est simplement de les pousser à laisser leurs « indicateurs de faim » guider leur alimentation.

Toujours d’après le Dr. Jacobsen, les enfants sont capables de réguler correctement leur consommation alimentaire, mais en vieillissant, ils perdent cette capacité; à l’âge adulte, nous serions ainsi incapables de réguler notre consommation de nourriture, et nous mangerions soit trop peu, soit de trop.

Mais en prenant l’habitude d’interroger notre estomac, nous serions plus aptes à contrôler efficacement notre alimentation. Et une personne qui parvient à réguler son alimentation aurait un IMC plus faible que la moyenne, ainsi qu’une alimentation moins désordonnée et plus saine. Que du positif.

http://www.7sur7.be/