Le régime paléo est mauvais pour le cœur


Le régime paléo semble avoir un effet bénéfique sur le poids, cependant comme dans tous régimes qui excluent certains aliments occasionne des manques importants pour le corps. Il semble que pour la santé intestinale suivre un régime paléo amène des mauvaises bactéries et l’absence de certaines bonnes bactéries qui serait donc nuisible pour le coeur et certaines autres maladies chroniques.
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Le régime paléo est mauvais pour le cœur


Le régime paléo exclut toutes les céréales, légumineuses et produits laitiers qui sont bénéfiques pour la santé intestinale. © Oksana, Fotolia

Le régime paléo exclut toutes les céréales, légumineuses et produits laitiers qui sont bénéfiques pour la santé intestinale. © Oksana, Fotolia

Céline Deluzarche

Journaliste


Le régime paléo, qui s’appuie sur l’alimentation prétendue de l’Homme préhistorique(consommation de viandes, poissons, légumes, fruits et excluant les céréales, légumineuses, produits laitiers, sel, sucres et huiles transformées), connaît un succès croissant.

Plusieurs études ont mis en avant ses bénéfices pour la perte de poids et la réduction des maladies chroniques (diabète, syndrome métabolique, acné…). Mais, revers de la médaille, ce régime serait mauvais pour le cœur, d’après une étude publiée dans l’European Journal of Nutrition. Selon les résultats, les personnes qui suivent un régime paléo ont deux fois plus le biomarqueur sanguin appelé TMAO (triméthylamine-n-oxyde), produit dans l’intestin et étroitement lié aux maladies cardiaques.

« De nombreux partisans de ce régime affirment qu’il est bénéfique pour la santé intestinale mais il pourrait avoir un impact négatif en termes de santé cardiaque, souligne Angela Genoni, l’auteur principale de l’étude. Nous avons également constaté que les populations d’espèces bactériennes bénéfiques étaient plus faibles dans le groupe suivant le régime, en raison de la réduction de l’apport en glucides, ce qui pourrait avoir des conséquences sur d’autres maladies chroniques à long terme ».

La raison pour laquelle le TMAO est si élevé chez les adeptes du régime paléo pourrait être le manque de céréales complètes.

« Les grains entiers sont une source d’amidon résistant [non digéré dans l’intestin grêle, NDLR] et de nombreuses autres fibres fermentables qui sont vitales pour la santé du microbiome intestinal », explique-t-elle.

Ce manque de fibres amènerait au développement de « mauvaises » bactéries intestinales produisant du TMAO.


https://www.futura-sciences.com/

Certaines nourritures pour chien favoriseraient une maladie cardiaque


Au Canada, la nourriture pour chiens n’a pas vraiment de norme, mais on souligne que certaines marques de nourriture pourraient causer une cardiomyopathie dilatée, surtout pour des gros chiens, mais aussi quelques petits toutous.
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Certaines nourritures pour chien favoriseraient une maladie cardiaque


Un chien mange dans son bol.

La FDA a identifié 16 marques de nourriture pour chien liées au développement d’une maladie cardiaque mortelle.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Le Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) a identifié 16 marques de nourriture pour chien sans grains qui seraient liées à des cas de cardiomyopathie dilatée (DCM).

Le secrétariat a analysé 515 rapports de cardiomyopathie dilatée produits entre le 1er janvier 2014 et le 30 avril dernier pour identifier 16 marques de nourriture dont 91 % sont « sans grain » (sans blé, soya, maïs, orge ou autres grains). 93 % des marques identifiées contenaient des pois, des lentilles ou des patates.

Les marques visées sont :

  • Acana

  • Zignature

  • Taste of the Wild

  • 4Health

  • Earthborn Holistic

  • Blue Buffalo

  • Nature’s Domain

  • Fromm

  • Merrick

  • California Natural

  • Natural Balance

  • Orijen

  • Nature’s Variety

  • NutriSource

  • Nutro

  • Rachael Ray Nutrish

La DCM est une maladie qui amincit les parois musculaires du cœur du chien, rendant plus difficile la circulation sanguine. Un chien atteint de DCM est beaucoup plus fatigué, perd du poids et peut soudainement s’effondrer.

Ce sont particulièrement les races de chien plus gros (grand danois, doberman, berger australien) qui sont à risque de développer cette maladie, quoique la FDA souligne que certains chiens plus petits (shih tzu, jack russell terrier) peuvent aussi en être atteints.

Plusieurs des marques identifiées par la FDA sont également en vente au Canada.

Mince lien de causalité

Tout en identifiant certaines marques de nourriture, le secrétariat américain se garde d’établir un lien fort entre la diète d’un chien et les cas de DCM.

« Dans le cas de la DCM, la FDA a une obligation de transparence avec le public propriétaire de chiens en ce qui concerne la fréquence à laquelle certaines marques ont été rapportées », indique le secrétariat dans son récent rapport.

Sur le site web de la compagnie Champion Petfoods, qui produit deux des marques identifiées (Acana et Orijen), il est écrit que la FDA ne fournit aucune preuve scientifique liant la DCM et nos produits, ingrédients ou les régimes sans grain de manière générale.

Selon le vétérinaire torontois Ted Morris, plusieurs propriétaires de chien ont téléphoné pour poser des questions sur le régime de leur chien après le dévoilement du rapport de la FDA.

Beaucoup de personnes sont terrifiées par rapport à ce qu’elles donnent à manger à leur chien, explique-t-il en entrevue avec CBC. [Elles me demandent] « est je suis en train de tuer mon chien »?

De son côté, Sarah Dodd, chercheure et vétérinaire à l’Université de Guelph, rappelle que les normes en matière de nourriture pour animaux au Canada sont minces et concernent exclusivement l’étiquetage.

Vous pourriez mettre n’importe quoi dans un sac et dire que c’est de la nourriture pour chien, tant que les coordonnées de votre entreprise et de votre manufacturier sont bien indiquées sur le sac. Sarah Dodd, chercheure et vétérinaire à l’Université de Guelph

https://ici.radio-canada.ca/

Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée


Il semblerait que les sodas, boissons énergisantes ou jus de fruit industriels sucré ou avec du faux sucre soit un danger pour une mort prématurée et surtout pour les femmes. Les scientifiques ne savent pas pourquoi les femmes sont plus touchées. De toute manière, les boissons gazeuse et le restes ne devraient pas être une habitude de consommation
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Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée

 

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Les femmes sont les plus touchées.

Si votre péché mignon est le Coca-Cola, cet article est pour vous. La consommation fréquente de sodas, boissons énergisantes et jus de fruits industriels entraînerait un risque élevé de mort prématurée, particulièrement chez les femmes, selon Vasanti Malik, chercheuse et chargée de cours au département de nutrition de l’école de santé publique Harvard T.H. Chan, qui s’est penchée sur le sujet.

D’anciennes études montraient déjà une corrélation entre les boissons sucrées, la prise de poids, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, explique-t-elle à CNN. Pour elle, il était temps de déterminer s’il y avait un lien entre les sodas et les morts prématurées.

Des risques très élevés chez les femmes

Vasanti Malik et ses collègues ont utilisé les données de 37.716 hommes américains provenant d’une étude sur le suivi des professionnels de la santé, commencée en 1986. Pour les femmes, ils ont collecté celles de 80.647 Américaines, issues d’une recherche sur la santé des infirmières, débutée en 1980. L’équipe scientifique a examiné les différentes données à un instant T, en 1994.

Elle a remarqué que les principales causes de morts prématurées étaient les maladies cardiovasculaires, puis les cancers, notamment du colon et du sein.

Les résultats ont montré que les femmes qui buvaient deux portions (cannette, verre, bouteille) de soda par jour avaient 63% de risques supplémentaires de mourir prématurément, par rapport à celles qui en consommaient moins d’une fois par mois. Les buveurs réguliers, quant à eux, ne présentaient que 29% de risques en plus de mourir prématurément, comparé aux consommateurs très modérés de ce type de boissons. Les scientifiques n’ont pas encore réussi à déterminer pourquoi les femmes étaient beaucoup plus touchées que les hommes.

Globalement, le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire augmente de 31% et celui de mourir d’un cancer de 18%, entre les groupes qui boivent plus de deux portions par jour et ceux qui en boivent moins d’une par mois.

Le lien entre la consommation de sodas et une mort prématurée est toujours présent même lorsque des facteurs comme l’activité physique, l’alimentation, les données démographiques, les antécédents familiaux de diabète de type 2 sont pris en compte.

Faux sucre, fausse bonne idée

Vasanti Malik a également examiné les effets des boissons sucrées par des substituts comme l’aspartame. Au premier abord, ces sodas dits «sans sucres» semblent être une bonne idée. Cependant, les mêmes risques de mort prématurée par maladies cardiovasculaires se présentent pour les femmes qui en boiraient en moyenne quatre par jour. Les hommes, eux, ne sont pas touchés.

Une étude nationale de la Women’s Health Initiativemenée sur le long terme aux États-Unis a également révélé une corrélation entre les morts prématurées des femmes de plus de 50 ans et les boissons contenant du faux sucre.

Robert Rankin, président du Calorie Control Council, une organisation représentant l’industrie des aliments et des boissons hypocaloriques, recommande de ne pas tirer de conclusions hâtives de cette étude.

«Il est probable que les sujets de l’étude couraient déjà un risque plus élevé de développer ces affections et ont choisi des boissons sucrées hypocaloriques pour gérer leur consommation de calories et de sucres, ces produits s’avérant sans danger et bénéfiques pour ceux qui gèrent leur poids et leur glycémie.»

http://www.slate.fr/

Ce que le manque de sommeil fait à votre corps


Le manque de sommeil a des répercussions pouvant aller au manque d’empathie, de motivation jusqu’au diabète, obésité. Dire qu’avant il y a quelques années, on dormait environ deux heures de plus, alors qu’aujourd’hui, tout va trop vite, trop de choses à voir …
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Ce que le manque de sommeil fait à votre corps

 

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Repéré sur The Telegraph

Repéré par Jasmine Parvine

Dormir peu, c’est fatiguant et mauvais pour la santé

Le réveil sonne, vous êtes encore plus fatigué que la veille: encore cinq minutes, ça changera peut-être quelque chose. Dix minutes plus tard, aucune différence, mais il faut vraiment se lever. Crevé, vous commencez votre rituel matinal avant de partir au boulot. Pourtant hier soir, vous avez tout tenté pour trouver le sommeil de bonne heure: tisane relaxante, méditation, ASMR. Trop tard, il faudra attendre dimanche matin pour dormir.

Des scientifiques des universités d’Oxford, Cambridge, Harvard, Manchester et Surrey ont découvert que nous dormions deux heures de moins que dans les années 1960. Car depuis, notre mode de vie a changé. Nous sommes stressés par le travail, avons les yeux rivés sur un écran toute la journée et consommons une importante quantité de café quotidiennement.

Le Dr. Neil Stanley, auteur de How to sleep well, déclare au Telegraph: «Il n’y a pas une seule bonne chose à propos du manque de sommeil. Pourtant nous vivons dans une société qui au mieux ignore le repos et au pire, ne le considère pas comme un signe d’honneur.»

Un manque avec des répercussions

Estimer que le sommeil n’est qu’une option n’est pas sans conséquences sur notre santé. D’après le Dr. Stanley, un temps de sommeil insuffisant multiplierait par quatre les risques d’attraper un rhume. Il engendrerait aussi une diminution de l’empathie et de la motivation, une concentration médiocre et un temps de réaction plus lent.

À long terme, les risques de développer des pathologies graves comme le diabète, la maladie d’Alzheimer, l’obésité, le déclin cognitif, la dépression ou des maladies cardiaques augmenteraient.

De plus, dormir peu donnerait faim, très faim. Des chercheurs et chercheuses de l’université de Pennsylvanie ont constaté que dormir moins de six heures par nuit diminuerait nos niveaux d’hormones liées au sentiment de faim (la ghréline) et de plénitude (la leptine). En clair, difficile de se sentir rassasié quand on est fatigué.

La Dre. Sara Gottfried, autrice de Youngerby, explique au média anglais que le cerveau est l’organe le plus touché par l’absence de sommeil. Pendant la nuit, il élimine les toxines de vieillissement en créant un espace entre les cellules 60% plus grand que pendant la journée.

Mais bonne nouvelle, il est possible de rattraper ses nuits. Gottfried indique que piquer un somme serait plus réparateur qu’une grasse matinée: une sieste de vingt minutes équivaudrait à une heure de sommeil

http://www.slate.fr/

La solitude est vraiment mortelle


Une étude sur les effets négatifs de la solitude sur la santé si on est un homme ou une femme ou de l’ethnie que nous appartenons. Chose de sûr, de plus en plus de gens vont se sentir abandonnés et isolés dans les années avenir
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La solitude est vraiment mortelle

 

 Il marche seul  | Pensiero License by

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Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur American Journal of Epidemiology, American Cancer Society

Quels que soient le sexe ou la race, l’isolement social augmente la mortalité toutes causes confondues.

Les effets délétères de la solitude sur la santé sont connus depuis de nombreuses années. Mais jusqu’à aujourd’hui, la majorité des études sur le sujet portaient sur des femmes et des hommes blancs. Un travail en passe d’être publié dans la revue American Journal of Epidemiology est l’un des premiers à corréler de manière prospective l’isolement social, la mortalité toutes causes confondues et le risque de développer des maladies cardiaques sur un large échantillon (580.182 personnes) ethniquement diversifié et suivi pendant trente ans. Il en ressort que la solitude augmente le risque cardiaque et la mortalité toutes causes confondues chez tous les individus, quels que soient leur sexe et leur race, et qu’elle augmente spécifiquement le risque de cancer chez les femmes et les hommes blancs.

Menée par Kassandra Alcaraz, membre de la société américaine de cancérologie et spécialiste des inégalités en matière de santé, l’étude pondère plusieurs marqueurs de l’isolement social –statut marital, fréquentation de services religieux, participation à des activités collectives et associatives, nombre d’amis et de proches, etc.– pour concevoir une échelle de la solitude en 5 points. Par exemple, une personne mariée, se rendant fréquemment à l’église, membre de plusieurs associations et pouvant compter sur sept vrais amis ou plus reçoit un score de 0 (le minimum de solitude), quand le célibataire athée sans la moindre carte de club et ayant moins de sept amis dans sa vie chiffre à 4 (5 étant le top de l’abandon).

Globalement, les chercheurs observent que l’origine ethnique est un prédicteur plus fort d’isolement social que le sexe: les femmes et les hommes blancs ont plus de chances d’être dans le haut du panier des interactions sociales que leurs homologues noirs. Et chez les Blancs, les risques de la solitude pèsent plus lourdement sur les femmes que sur les hommes, avec des corrélations généralement plus solides durant les quinze premières années de suivi.

«Notre étude indique qu’une mesure composite de l’isolement social est un prédicteur solide du risque de mortalité chez les hommes, les femmes, les Noirs et les Blancs», écrivent les scientifiques. «Comparés aux moins isolés, les femmes et les hommes noirs ont plus de deux fois plus de risque de mourir quelle qu’en soit la cause, tandis que chez les Blancs, les hommes et les femmes ont respectivement 60% et 80% de risque supplémentaire.»

Selon les chercheurs, à l’heure du développement de la médecine de précision, l’analyse de telles associations entre socialité et santé devrait gagner en importance clinique, tant l’isolement semble un facteur de mortalité indépendant aussi notable que d’autres plus connus comme l’obésité, la sédentarité ou encore le manque d’accès aux services de santé.

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Le Saviez-Vous ► Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?


L’égalité des sexes n’existe pas tout le temps dans la maladie, ainsi que dans les traitements. Les maladies du coeur sont un bon exemple. Alors que les hommes ont des symptômes plus évident, pour les femmes, cela peu-être déroutant, car les symptômes peuvent être reliés a n’importe quoi d’autres que le coeur. Les traitements sont souvent trop tard et peuvent être mal ajustés.

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Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Hum, non!

 

Les maladies cardiaques, un problème d’hommes ? Rien de plus faux, a constaté le Détecteur de rumeurs. Les femmes sont non seulement de plus en plus nombreuses à en souffrir, mais elles seraient aussi moins bien soignées que les hommes…

  1. Les maladies cardiaques sont rares chez les femmes : FAUX

Selon Statistique Canada, les maladies du cœur (cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, crise cardiaque, etc.) sont la deuxième cause de décès après les cancers chez les Canadiennes.

« Malheureusement, les maladies cardiaques sont encore perçues comme un problème d’hommes », déplore le Dr Nicolas Noiseux, cardiologue au CHUM. « Les femmes se sentent peu concernées par les maladies du coeur, alors qu’elles sont cinq fois plus à risque d’en mourir que du cancer du sein », souligne le spécialiste.

Certes, les hommes restent encore plus nombreux à mourir d’une maladie cardiaque. Mais l’écart entre les deux sexes ne cesse de diminuer. En 2013, 23 437 femmes en

  1. Elles sont moins susceptibles de mourir d’une crise cardiaque : FAUX

Alors que les hommes sont plus susceptibles de mourir de cardiopathie ischémique et d’insuffisance cardiaque, les femmes sont, en moyenne, 30 % plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque que les hommes. De plus, selon la Fondation des maladies du coeur (FMC), elles sont plus à risque de subir un deuxième événement cardiaque dans les six mois suivants.

« Souvent, leur pronostic est moins bon, car les maladies cardiaques touchent les femmes plus tardivement que les hommes en raison des hormones qui les protègent jusqu’à la ménopause », explique le Dr Nicolas Noiseux. « Comme elles ont aussi tendance à ignorer les signes précurseurs des maladies cardiaques, elles tendent à attendre davantage pour consulter. Quand on les diagnostique, elles sont plus âgées et la maladie est plus avancée : ça joue en leur défaveur », ajoute le médecin.

BLEND IMAGES – JOSE LUIS PELAEZ INC

  1. Les symptômes d’une crise cardiaque sont similaires chez les deux sexes : FAUX

Une douleur intense à la poitrine qui s’étend dans le bras gauche fait partie des signes avant-coureurs classiques d’une crise cardiaque chez les deux sexes. Toutefois, de nombreuses femmes décrivent plutôt des symptômes atypiques, comme des essoufflements, des nausées, des sueurs ou des douleurs dans le dos qui peuvent apparaître des mois avant la crise cardiaque.

« Comme ces symptômes peuvent passer pour de l’anxiété, une indigestion ou des signes de vieillissement, elles ont tendance à y accorder peu d’importance », explique le Dr Noiseux.

  1. Les tests diagnostiques standards sont adaptés aux femmes : FAUX

Les différents tests qui permettent de faire un diagnostic de maladies cardiaques — comme l’épreuve d’effort effectuée sur un tapis roulant ou l’électrocardiogramme — seraient moins adaptés aux femmes.

« Leur cœur est moins gros et positionné différemment, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Les résultats peuvent être normaux, même si la femme a un problème cardiaque. Il faut souvent faire des tests plus poussés pour trouver le problème », explique le Dr Noiseux.

La FMC travaille par ailleurs à sensibiliser les médecins aux différences qui touchent les femmes en matière de maladies du cœur, afin qu’elles soient diagnostiquées plus rapidement.

« Un diagnostic rapide fait toute la différence », souligne Nicolas Noiseux.

  1. Les femmes sont aussi bien traitées que les hommes : FAUX

En partie à cause de ces difficultés diagnostiques, les femmes qui font des crises cardiaques sont aussi plus sujettes aux retards dans leur traitement : moins du tiers recevrait les soins nécessaires dans les délais stipulés, estime la FMC.

Elles seraient aussi moins susceptibles de recevoir des interventions médicales adaptées — comme un pontage — ou à se faire prescrire des médicaments.

« Comme les deux tiers, des études cliniques scientifiques se concentrent sur les hommes, il y a des incertitudes sur les interventions et la médication », déplore le Dr Noiseux. « Il faudra faire des études pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques ».

Des facteurs de risques méconnus des femmes

Plus de 50 % des femmes qui ont un risque élevé de souffrir d’une maladie cardiaque l’évaluent comme faible ou modéré. Parmi les facteurs de risque, il faut retenir :

  • L’hypertension
  • Le diabète
  • Le cholestérol
  • L’obésité
  • Les antécédents familiaux
  • La ménopause

S’ajoutent des facteurs comportementaux comme :

  • Le tabagisme
  • La consommation abusive d’alcool
  • La sédentarité
  • Une mauvaise alimentation.

Pour en savoir plus sur les maladies cardiaques chez les femmes, consultez le site de la Fondation des maladies du cœur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage


J’ai l’impression qu’aujourd’hui les médecins nous regardent à peine dans les yeux. Enfin, comme me dit souvent ma fille, c’est peut-être juste une autre fausse perception. Le visage peut effet donner des signes d’une maladie quelque part dans le corps. Elle peut-être anodine, et parfois plus grave
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Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage

 

Quand les médecins discutent les yeux dans les yeux avec leurs patients, ce n’est pas seulement pour établir une relation : certains signes sur notre visage peuvent indiquer de graves maladies et problèmes de santé. Nous avons demandé à des médecins de nous dire ce qu’ils voient quand ils examinent le visage d’un patient.

PAR LES MÉDECINS DE L’ÉMISSION THE DOCTORS

Attention aux excroissances jaunes et molles sur vos paupières

Ces lésions remplies de cholestérol, appelées xanthélasmas, pourraient indiquer un risque de maladie cardiaque plus élevé. Une étude danoise de 2011 portant sur 13000 patients a établi que les patients porteurs de ces excroissances (4 % de la population environ) étaient 70 % plus à risque de développer un durcissement des artères et 50 % plus à risque de faire une crise cardiaque dans les décennies à venir.

Asymétrie faciale: parmi les premiers signes d’une attaque cérébrale

Ce pourrait être l’un des premiers signes d’une attaque cérébrale, dit Leana Wen, médecin urgentologue de l’université George Washington.

« Les patients me disent souvent : “Je me suis regardé dans le miroir et mon visage avait l’air différent.”»

Vous remarquerez peut-être aussi qu’un côté de votre visage est insensible ou que vous avez l’impression d’être incapable de sourire complètement. Vous pourriez également avoir des problèmes d’élocution. Si vous soupçonnez un de vos proches d’avoir fait une attaque cérébrale, appelez tout de suite le 911.

Quelle maladie grave peut se cacher sous une peau ou des lèvres sèches?

Si une peau sèche peut être un signe tout à fait courant et banal de déshydratation, elle peut aussi indiquer un problème plus sérieux affectant le fonctionnement des glandes sudoripares, comme l’hypothyroïdisme (caractérisé par des niveaux insuffisants d’hormones thyroïdiennes) ou encore le diabète, explique le Dr Roshini Raj, professeur adjoint de médecine de l’école de médecine de l’université de New York. D’autres symptômes de l’hypothyroïdisme : sensation d’avoir toujours froid, gain et poids et fatigue. Et pour le diabète : soif extrême, mictions fréquentes et vision brouillée.

Une pilosité du visage trop abondante peut être liée à un déséquilibre hormonal

Les poils non désirés, particulièrement le long des mâchoires, du menton et des lèvres supérieures pourraient trahir un syndrome des ovaires polykystiques, un déséquilibre hormonal créé par une surabondance d’hormones mâles. Cette maladie affecterait des centaines de milliers de Canadiennes en âge de procréer.

Présence de poches sous les yeux et bouffissures et allergies chroniques

Si vos yeux ont l’air fatigués, vous souffrez peut-être d’allergies chroniques – elles occasionnent une dilatation et un écoulement des vaisseaux sanguins. Comme la peau du dessous des yeux est très sensible, cela crée des bouffissures et une coloration bleu sombre, dit le Dr Raj.

Un teint décoloré peut être un symptôme d’anémie, de maladies du coeur ou des poumons

Même un léger changement peut indiquer que quelque chose ne va pas. La pâleur peut être un signe d’anémie. Un teint jaune pourrait indiquer une maladie de foie. Des lèvres ou des ongles bleuâtres pourraient trahir une maladie du cœur ou des poumons, observe Mallika Marshall, pédiatre à l’hôpital général du Massachusetts.

Les maladies liées aux éruptions et aux taches sur votre visage

Certains problèmes digestifs peuvent se manifester sur la peau, explique le Dr Raj. Des plaques de boutons rouges qui démangent pourraient indiquer une maladie cœliaque, un désordre auto-immun par lequel le corps réagit au gluten. Une éruption en forme de papillon le long des pommettes et de l’arrête du nez peut être un signe de lupus, autre maladie auto-immune. Les allergies, l’eczéma, la rosacée et certaines infections peuvent aussi déclencher des éruptions faciales.

Menton fuyant et apnée du sommeil

Tout comme le cou épais et les petites mâchoires, cela pourrait indiquer une apnée du sommeil, un trouble du sommeil qui provoque des arrêts respiratoires de dix secondes ou plus pendant que vous dormez, conclut le Dr Raj. Si vous ronflez lourdement et que vous vous réveillez avec des maux de tête, ou que vous éprouvez une fatigue excessive durant la journée, demandez à passer des tests.

http://selection.readersdigest.ca/

La solution pour réduire les chutes chez les personnes âgées


La vitamine D et le calcium sont souvent prescrits pour les gens qui avancent en âge, cependant a moins d’être à risque pour l’ostéoporose, il est conseillé de prendre ces suppléments de vitamine. Par contre pour éviter les chutes qui peuvent en plus avoir de graves complications, ainsi que des maladies cardiaques, AVC, diabète, démence, et même certain cancer, il est plus utile de faire de l’exercice
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La solution pour réduire les chutes chez les personnes âgées

 

© thinkstock.

Par: rédaction

Faire de l’exercice est plus efficace pour éviter les chutes, principale cause de décès lié à une blessure chez les plus de 65 ans, qu’ingurgiter des compléments de vitamine D, selon des recommandations publiées mardi aux Etats-Unis.

Le groupe de travail des services préventifs – US Preventive Services Task Force (USPSTF) – a mis à jour les dernières recommandations en la matière qui remontaient à 2012, lorsque l’organisme consultatif médical indépendant avait préconisé la prise de vitamine D par les personnes âgées pour leur éviter de tomber.

Mais le groupe de travail a relevé cette année qu’à moins qu’une personne ne souffre d’une carence en vitamine D ou d’une faible densité osseuse comme l’ostéoporose, les essais cliniques menés sur le sujet « n’ont démontré aucun bénéfice » pour prévenir la chute des personnes vieillissantes et réduire le risque de fracture.

Calculs rénaux

L’USPSTF – qui a même constaté une hausse du risque de développer des calculs rénaux chez celles prenant des compléments de vitamine D et de calcium – a incité à faire de l’exercice, selon les nouvelles recommandations publiées dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Cela devrait inclure des séances « individuelles supervisées et des cours en groupe ainsi que de la thérapie physique« , précisent-elles.

Selon les données les plus récentes, près de 29% des adultes américains de 65 ans et plus ont signalé en 2014 être tombés. Près de 38% ont « nécessité un traitement médical ou ont dû restreindre leurs activités pendant au moins un jour », selon les éléments publiés dans le JAMA.

Quelque 33.000 personnes sont décédées aux Etats-Unis à la suite d’une chute en 2015.

Faire de l’exercice permet également de diminuer le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire-cérébral, de diabète de type 2, de démence et de cancer, selon un éditorial accompagnant les recommandations.

Cependant, pour les personnes âgées présentant « un risque accru d’ostéoporose, celles souffrant d’une carence en vitamine D, ou les deux, il reste raisonnable de considérer la prise de complément en vitamine D (…) comme étant en adéquation avec les recommandations d’autres organismes professionnels comme la Société américaine d’endocrinologie et la Fondation nationale de l’ostéoporose », a-t-il poursuivi.

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Danger du sucre : 25 raisons qui prouvent ses méfaits sur votre santé


Le sucre, il en a partout sous différentes formes et sous différents noms. Il est donc difficile de tous les trouver. Il peut être la cause de diverses maladies en plus de l’embonpoint. Vouloir remplacer le sucre par des substituts n’est pas non plus une solution. Le mieux est de mieux choisir nos aliments et boissons pour diminuer notre apport en sucre
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Danger du sucre : 25 raisons qui prouvent ses méfaits sur votre santé

 

Lorsque vous en consommez, son petit goût plaisant vous fait oublier le danger du sucre. Mais sachez qu’il peut être extrêmement dommageable pour votre santé : voici pourquoi.

 PAR SYDNEY LONEY

 

Il malmène votre cœur

 

Les chercheurs de l’Université Harvard ont suivi des milliers d’adultes américains sur une période de 15 ans, et ont découvert que ceux qui consomment 25% ou plus de leur apport quotidien de sucre ajouté ont deux fois plus de chance de mourir d’une maladie cardiaque que ceux qui s’en tiennent à 10% ou moins par jour.

La plus grande source de sucre?

  • les breuvages sucrés
  • les boissons fruitées
  • les aliments à base de grains comme les muffins
  • les desserts lactés comme la crème glacée

« Sans sucre ajouté » ne signifie pas « santé »

Même si l’emballage indique « jus à 100% », cela ne signifie pas qu’il faut tout boire d’un coup. Le breuvage ne contient peut-être pas d’édulcorant ajouté, mais le sucre naturel qu’on y retrouve est bien plus concentré que ce que vous pourriez trouver dans un morceau de fruit. Contrairement aux oranges et aux pommes qui contiennent un haut taux de fibres, les jus proposent des calories vides et une valeur nutritionnelle minimale.

L’abus de sucre est lié à la démence

En 2017, des chercheurs de l’Université de Bath ont découvert un lien moléculaire entre les régimes sucrés et les causes de l’Alzheimer. Ils ont ainsi découvert que la glycation – une réaction naturelle dans laquelle le glucose agit sur les cellules – cause des dommages à une enzyme qui permet de réduire l’accumulation de protéines anormales dans le cerveau, une des caractéristiques de la maladie.

Le sucre n’excitera pas vos enfants, il fera pire que cela!

 

Une étude parue dans le Journal of the American Medical Association démontre que le sucre n’affecte pas le comportement des enfants.

« Ce pourrait tout simplement être la résultante de l’environnement où la nourriture est consommée (une fête par exemple), qui rendrait les enfants plus excités », selon Andrea D’Ambrosio, nutritionniste de Kitchener-Waterloo en Ontario.

Toutefois, le sucre augmente leur pression sanguine et leur taux de cholestérol. Une étude de 2016 sur l’obésité montre qu’en réduisant la quantité de sucre consommée par un enfant pendant 9 jours, les taux reviennent à la normale. Il faut faire attention au sucre qui bousille le cerveau.

Du sucre caché dans les collations

Smoothies : un demi-litre du précieux liquide contient de 30 à 80 grammes de sucre (une tablette de chocolat Hershey en contient 24).

Assortiment de fruits secs : toujours avoir un sac de fruits secs sous la main peut paraître un choix santé, mais 25% des marques commerciales contiennent jusqu’à 16 grammes de sucre par sachet.

Yogourt : un pot individuel de yogourt aux fruits peut contenir jusqu’à 22 grammes de sucre. Si vous y ajoutez des céréales granolas, vous faites monter ce chiffre à 28. Pourquoi ne pas opter pour le yogourt grec ? Découvrez 25 recettes pour vous régaler.

Vinaigrette : une salade comme repas s’avère être un choix judicieux… à moins de choisir la mauvaise vinaigrette. Certaines marques proposent des vinaigrettes françaises ou aux framboises qui contiennent plus de 5 grammes de sucre pour 2 cuillerées à soupe.

Gruau : Du gruau aromatisé semble être un bon choix santé pour les matins pressés, mais chaque sachet peut contenir jusqu’à 12 grammes de sucre. Doublez le chiffre si vous y ajoutez une cuillère à soupe de cassonade.

13 sachets de 5 livres

C’est la quantité de sucre que consomme en moyenne un Américain au cours d’une année, sans s’en apercevoir la plupart du temps. L’American Heart Association recommande que les hommes ne consomment pas plus de 9 cuillères à café (36 grammes) de sucre ajouté par jour (soit l’équivalent d’une barre de chocolat sucré) et pas plus de 6 (24 grammes) pour les femmes. Nous consommons en moyenne 19,5 cuillères à café (78 grammes) de sucre par jour… Voici des alternatives pour réduire votre consommation.

Un expert affirme que vous devez diminuer votre consommation – immédiatement!

Laura A. Schmidt, professeure à l’Université de Californie à San Francisco, s’inquiète des dommages causés par le sucre à notre organisme.

 C’est pourquoi elle est aujourd’hui chercheuse en chef pour SugarScience, un site universitaire créé dans le but d’être « la source incontestée de recherche et de documentation sur le sucre et ses impacts sur la santé ». Son conseil : «Avec tout ce que l’on peut lire de négatif sur le sucre, devrions-nous nous tourner vers autre chose?»

Les preuves s’accumulent contre la saccharine, l’aspartame et le sucralose. Certaines études démontrent que ces édulcorants causent du tort au microbiome que l’on retrouve dans les intestins. On les associe également au gain de poids et à l’intolérance au glucose – deux éléments pour lesquels on se tourne pourtant vers ce type de produit!

Comment faites-vous pour éviter de consommer ces sucres ajoutés qui s’immiscent dans notre alimentation? Je n’en ai tout simplement pas à la maison. Évacuez tout cela de votre environnement. Une fois que vous commencez à couper, vous perdrez cette envie de sucre. C’est une habitude liée au palais, et ça ne prendra pas beaucoup de temps pour s’en débarrasser. Vous remarquerez que vous serez soudainement capable de goûter le sucre naturel dans les aliments non transformés, et vous trouverez la nourriture transformée déplaisante.

Le sucre est aussi mauvais pour votre foie que l’alcool

Contrairement à d’autres formes de sucre, le fructose est transformé dans le foie. Bien qu’il se trouve dans sa forme naturelle dans les fruits, nous en consommons beaucoup trop en raison de notre amour de la nourriture contenant des édulcorants, ce qui augmente le nombre de maladies du foie non liées à l’alcool. Une preuve visible : le ventre de sucre (oui, comme le ventre de bière!). Comment cela survient-il? Le foie divise l’excédent de fructose en globules gras qui entament alors leur périple dans nos vaisseaux sanguins pour s’accumuler dans nos organes internes et dans le ventre. À l’instar des dommages causés par l’alcool, cela cause de l’inflammation et des cicatrices.

« C’est l’une des principales causes de la greffe du foie », indique la professeure Schmidt.

Les édulcorants « santé » ne sont pas meilleurs pour vous

Ceux qui tentent de couper dans leur consommation de sucre sont parfois attirés par les bienfaits antioxydants du sirop d’érable ou le pouvoir de guérison du miel. C’est une erreur.

Selon la nutritionniste Andrea D’Ambrosio, « le sucre n’ajoute pas une quantité intéressante d’ingrédients autres. Du sucre, c’est du sucre, alors il vaut mieux l’utiliser avec parcimonie, quelle que soit la forme sous laquelle il se présente ».

35 cuillères à café

L’adolescent moyen canadien consomme environ 172 grammes de sucre par jour, selon le Canadian Community Health Survey. Le plus grand responsable chez les 9-18 ans? Les boissons gazeuses. La surconsommation de sucre est directement liée au gain de poids, au diabète de type 2, à l’apparition de caries et à un haut taux de cholestérol chez les enfants. Au cours des 30 dernières années, le taux d’obésité chez les jeunes a triplé, selon les plus récents chiffres gouvernementaux.

Sucre et cellules cancéreuses

Une étude de l’Université du Texas à Dallas montre qu’un lien existe entre le sucre et les cellules cancéreuses du carcinome, qui sont difficiles à traiter et sont responsables du quart des cancers du poumon. Toujours selon l’étude, quatre types de cellules cancéreuses se « nourrissent » de sucre.

4,6

À l’instar d’un fumeur régulier, c’est le nombre d’années que vieillira prématurément votre corps si vous buvez un breuvage sucré de 20 onces tous les jours.

Le sucre pourrait vous tenir éveillé toute la nuit

Une étude du Journal of Clinical Sleep Medicine datant de 2016 démontre que la consommation d’une quantité appréciable de sucre (et de gras saturés, tout en délaissant les fibres) est directement associée à des nuits de sommeil agité et de mauvaise qualité.

Nous buvons trop de sucre liquide

 

Bonne nouvelle : nous buvons moins de boissons gazeuses. Les ventes de tels produits sont à leur plus bas depuis les 30 dernières années. Mauvaise nouvelle : les boissons de remplacement ne sont guère mieux. Les ventes d’eau aromatisée, de cafés et thés prêts à boire, de boissons énergétiques ou « sportives » sont en expansion. Chaque canette de boisson énergétique contient environ 30 grammes de sucre. Ce chiffre monte à 40 pour les boissons sportives, et 45 pour un café au lait (café latte). Voici 4 façons faciles de couper dans le sucre.

Le sucre s’en prend à votre cholestérol

Une étude de 2010 auprès de 8 495 Américains adultes publiée dans le Journal of the American Medical Association démontre que lorsqu’il y a augmentation de la consommation de sucre chez un individu, son taux de bon cholestérol descend, amplifiant ainsi le risque de maladie cardiovasculaire. Les femmes seraient plus sensibles à l’augmentation du taux de mauvais cholestérol lorsqu’elles consomment du sucre, dans la nourriture ou les liquides.

74%

C’est le pourcentage de nourriture « emballée » dans laquelle on retrouve du sucre ajouté, selon une étude parue dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, qui a passé au peigne fin plus de 85 000 aliments vendus aux États-Unis.

Le sucre peut vous rendre triste

Terminer une mauvaise journée en vous attaquant à un pot de crème glacée Ben & Jerry’s pourrait empirer la situation. En 2015, des chercheurs du Columbia University Medical Center ont découvert que les femmes en post-ménopause qui consomment beaucoup de sucre et de grains raffinés ont plus de chance de souffrir de dépression, alors que ce risque décroît chez celles qui mangent plus de grains entiers, de légumes et de fruits non transformés. Voici ce qu’il faut faire pour éviter les excès de sucre.

Certaines étiquettes peuvent masquer la quantité de sucre

 

Pour la toute première fois en 20 ans, la Food and Drug Administration américaine jette un nouvel œil sur les étiquettes de produits emballés afin de faire la lumière sur le lien entre l’alimentation et les maladies chroniques. Un des changements apportés : identifier clairement la réelle présence du sucre dans les aliments.

Attention : vous mangez peut-être du sucre incognito

Voici 10 pseudonymes utilisés par les fabricants pour vous donner l’impression que ce que vous mangez ne contient pas de sucre :

  1. Amazake
  2. Caroube en poudre
  3. Sirop de maïs
  4. Dextrose
  5. Jus de canne à sucre évaporé
  6. Fructose
  7. Jus de fruits fait de concentré
  8. Sirop de maïs avec fructose
  9. Miel
  10. Malt

Le sucre vous fait perdre le souffle

Les chercheurs ont longtemps pensé qu’un lien existait entre les breuvages sucrés et l’asthme. Après analyse des cas de 146 990 adultes américains, ils ont découvert que ceux qui consommaient au moins deux boissons de ce type par jour étaient plus à risque de développer une maladie respiratoire.

Le sucre pourrait être pire que le sel pour l’hypertension

Selon une étude parue en 2010 dans le Journal 
of the American Society of Nephrology, une alimentation riche en fructose peut faire monter votre pression sanguine au-delà du seuil de 120/80, la limite maximale pour une pression dite normale. Dans une étude parue en 2014 dans le BMJ Open Heart, des experts prétendent que le sucre ajouté peut avoir un effet encore plus néfaste que le sel sur la pression sanguine.

C’est mauvais pour votre indice de masse corporelle

Des chercheurs de l’Université Reading, de Cambridge et de l’Arizona State ont analysé la consommation de sucre de 1 700 hommes et femmes âgés de 39 à 77 ans à Norfolk, au Royaume-Uni. Selon leur étude parue en 2015, ceux qui consommaient le plus de sucre avaient 54% de chance de souffrir d’embonpoint (un indice de masse corporelle au-delà de 25), en plus d’être plus susceptibles d’avoir masqué la véritable quantité de sucre ingurgité.

Le sucre ruine votre dentition…

  1. Votre dentiste a bien raison : le sucre cause des caries. Comment? Voici ce qui se passe réellement :
  2. Vous buvez un breuvage sucré au café du coin.
  3. Les bactéries qui se trouvent dans votre bouche prospèrent grâce au sucre qui leur donne de l’énergie.
  4. Ces microorganismes se multiplient, créant du même coup une mince plaque à la surface de vos dents.
  5. Cette plaque libère un acide qui dissout les minéraux en surface qui solidifient vos dents.
  6. Plus la plaque s’épaissit, plus les dommages seront importants. De petits trous apparaissent, et deviennent à la longue une carie. …

… et fait saigner vos gencives

La plupart des enfants savent faire le lien entre les bonbons et les dents cariées. Mais il ne faut pas oublier qu’une alimentation riche en sucre cause de l’inflammation au niveau des gencives et augmente le risque de maladie parodontale. C’est ce que démontre une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition en 2014. Les indices de maladie parodontale incluent la mauvaise haleine, le saignement des gencives et l’hypersensibilité des dents.

Vous êtes peut-être accro

 

Même si certains chercheurs sont en désaccord sur l’idée que le sucre pourrait créer une dépendance, une étude du Massachusetts Institute of Technology parue en 2015 démontre que la consommation de sucre fait monter le niveau de dopamine, un neurotransmetteur qui « récompense » le cerveau comme le font la nicotine et la morphine.

« Il y a des preuves que la consommation de sucre provoque des besoins et des réactions de sevrage, des réactions propres aux problèmes de dépendance », selon la professeure Schmidt. « On peut en voir les effets par RIM ».

De leur côté, des chercheurs australiens ont découvert que la médication utilisée pour soigner la dépendance à la cocaïne et à la nicotine, comme la varénicline, pourrait venir en aide à ceux qui surconsomment des produits sucrés. Voir les 9 signes qui prouvent que vous consommez trop de sucre.

 

http://selection.readersdigest.ca/

Passer trop de temps en position assise peut endommager votre cerveau


Prendre des pauses quand on est trop longtemps assis. La position assise autant au bureau, à la maison, etc .. a des conséquences sur la santé sur la santé cardiaque, diabète, décès précoce, mais aussi le cerveau dont la mémoire. L’exercice physique est important, il semble que cela ne soit pas suffisant si on reste plus de 3 heures assis
Nuage

 

Passer trop de temps en position assise peut endommager votre cerveau

 

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Primary seating | Kevin Dooley via Flickr CC License by

Repéré par Thomas Messias

Repéré sur UPI

La station debout n’a pas que des avantages, mais elle a au moins le mérite de ne pas nous abîmer la tête

Passer ses journées dans un fauteuil, aussi confortable et ergonomique soit-il, ne serait pas sans risques. C’est ce qu’a démontré une équipe de recherche d’UCLA. Les chercheurs et chercheuses de l’université californienne ont étudié les conséquences d’un comportement sédentaire sur quelques-unes des fonctions vitales de hommes et de femmes d’âge moyen, ainsi que de personnes âgées.

Les conclusions sont édifiantes: non seulement les sujets restant trop longtemps assis accroissent leur risque de maladie cardiaque, de diabète ou de décès prématuré, mais les effets sur le cerveau sont également indéniables. La position assise aurait notamment une influence sur la mémoire puisqu’elle contribuerait à affiner considérablement le lobe temporal médian.

2% de lobe temporal en moins par heure en position assise

Âgées de 45 à 75 ans, les personnes observées ont confié rester assises chaque jour pendant une durée variant de 3 à 15 heures. D’après l’équipe de recherche, à chaque heure passée quotidiennement en position assise correspond un désépaississement de 2% de ce lobe temporal médian.

Autrement dit, explique la biostatisticienne Prabha Siddarth au site UPI, «passer 5 heures en position assise revient à perdre 10% d’épaisseur» par rapport à quelqu’un qui ne s’assiérait jamais.

Aucun lien de corrélation n’a en revanche été trouvé entre le degré d’activité physique des personnes et l’état de leur lobe temporal. L’idée selon laquelle une quantité suffisante de sport pourrait compenser les dommages de la sédentarité est donc fausse dans le cas du cerveau.

«Nous n’essayons pas de dire que l’activité physique est inutile», précise Prabha Siddarth.

Il serait possible d’enrayer les effets de la position assise en prenant régulièrement des pauses, ajoute la chercheuse, pour qui la continuité de la station assise constitue le principal problème. Siddarth ajoute que de nombreuses recherches restent à mener sur le sujet, notamment sur l’intensité intellectuelle des activités menées par les personnes lorsqu’elles sont assises. Réfléchir à un problème complexe sur sa chaise de bureau ou regarder une émission de C8 dans son canapé n’a sans doute pas les effets à long terme sur le cerveau, mais cela reste à établir précisément.

En outre, les avantages et les inconvénients de la position allongée n’ont pas encore été traités, mais on peut croiser les doigts et espérer très fort que passer ses journées au lit puisse avoir des effets positifs sur le cerveau.

http://www.slate.fr/