L’humanité


On distingue l’homme du Néandertal, de Florès, Denisova jusqu’à l’homme moderne qui a évoluer au cours des siècles. En somme, nous n’avons que des nationalités différentes pour distinguer les hommes et les femmes qui sont tous des êtres humain avant tout
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L’humanité

 

“C’est qu’au fond, il n’y a qu’une seule race : l’humanité.”

Jean Jaurès

Le Saviez-Vous ► Ce pape du Moyen-Âge a fait un procès au cadavre de son prédécesseur


Même dans l’Église, le pouvoir peut monter à la tête. C’est une histoire vraiment glauque ! Jalousie, accusation, meurtre … Tout y est
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Ce pape du Moyen-Âge a fait un procès au cadavre de son prédécesseur

Crédits : Wikimedia Commons

En 897, la Basilique Saint-Jean-de-Latran a accueilli un synode unique et morbide : le terrible  concile cadavérique. Le Pape Étienne VI méprisait son prédécesseur, Formose, au point d’en exhumer le cadavre pour le faire juger. Il accusait celui-ci d’avoir exercé son pontificat illégalement et voulait le faire répondre de ses actes.

Le cadavre de Formose, mort depuis un an, a donc été habillé d’une tenue de pape avant d’être placé en position assise au milieu du tribunal, un avocat pour le protéger. Les doutes d’Étienne VI à son encontre sont liés à des rumeurs de l’époque, qui voulaient que Formose ait exercé le rôle d’évêque dans plusieurs villes à la fois, ce qui va à l’encontre des règles de l’Église. Le pape Jean VII l’a alors, en son temps, excommunié. Peu après cela, Jean VIII était assassiné. Formose a accédé au pontificat après quelques courts règnes d’hommes âgés.

Déclaré coupable par la cour, la mesure de damnatio memoriae (damnation de la mémoire) a été appliquée envers Formose. Son règne en tant que souverain pontife a été effacé des fichiers et ses décrets ont été invalidés. Les trois doigts de sa main droite, utilisés de manière sacrée pour la bénédiction, lui ont été coupés. Pour finir, son cadavre a été jeté dans la rivière.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Cette synode sordide a fait scandale au sein de l’Église et Étienne VI a été emprisonné pour outrage à l’ordre public. Plus tard dans l’année, il a été retrouvé mort étranglé dans sa cellule. Ambiance.

Source : Le Synode du cadavre, Frédéric Cathala

http://www.ulyces.co/

Ce que l’on dit le plus souvent en dormant


Depuis quelques jours, on s’intéresse beaucoup aux gens qui parlent dans leur sommeil, des scientifiques ont même pu déterminées les mots le plus souvent dit pendant que l’on dort. Je crois que certains vulgaire sont quand même des mots que l’on utiliserait en état d’éveil, car je ne me vois pas dire putain quand j’ai ce mot en horreur et je ne l’utilise jamais dans mon vocabulaire, sauf dans des cas rares et spécifiques pour dénoncer l’utilisation de ce mot …
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Ce que l’on dit le plus souvent en dormant

 

non

Le mot que l’on prononce le plus souvent en dormant : non !

Pour la première fois, une analyse de grande ampleur de ce que nous disons pendant notre sommeil a révélé que l’on prononce souvent des phrases négatives et des jurons.

Bénédicte Salthun-Lassalle

Avez-vous déjà été réveillé en pleine nuit par la personne qui dort à côté de vous parce qu’elle vous parlait ou prononçait des mots incohérents ? Balbutiait-elle ce genre de phrases ? : 

« Non, t’as vu », « Oh non, Oh non », « Aaaaah putain », « Ah mince, y a rien, merde ! », « Oui bon ça va oh ! », « Trop plus où suis-je ? », « Qui coince là »…

En tout cas, ce sont-là des exemples des mots et phrases qu’Isabelle Arnulf, de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, et ses collègues linguistes et orthophonistes ont enregistré et analysé durant une à deux nuits chez 232 sujets recrutés parce qu’ils parlaient beaucoup en dormant. Et le mot le plus souvent prononcé en dormant est « non ».

Les raisons pour lesquelles certaines personnes parlent dans leur sommeil n’ont pas fait l’objet de beaucoup d’études, parce qu’en soi, ce n’est pas très grave (sauf pour le partenaire dans le lit). Selon une étude récente, près de 70 % des adultes rapportent avoir déjà parlé en dormant, mais seuls 6,3 % s’exprimeraient au moins une nuit par semaine. Et le discours à haute voix interviendrait aussi bien en sommeil lent (sans mouvement rapide des yeux, correspondant aux phases d’endormissement et de sommeils léger et profond) qu’en sommeil REM (le stade paradoxal en fin de nuit). Mais en général, ceux qui parlent le plus souvent la nuit présentent des troubles du sommeil lent, comme le somnambulisme et les terreurs nocturnes, ou des troubles du comportement en sommeil REM, avec des gestes et des mouvements plus ou moins violents. Alors est-ce que parler en dormant signifie quelque chose ? De quel type de langage s’agit-il ?

Isabelle Arnulf et ses collègues ont réalisé la plus grande étude d’analyse du langage pendant le sommeil. Parmi leurs sujets très bavards, âgés en moyenne de 50 ans, 15 ne présentaient aucun trouble du sommeil, 129 gesticulaient en sommeil REM, 87 étaient somnambules ou avaient des terreurs nocturnes et 1 souffrait d’apnée du sommeil. Plus de 880 discours ont été enregistrés, 59 % d’entre eux n’ayant aucun sens ou étant incompréhensibles à l’oreille : c’étaient des cris, des murmures, des rires, des marmottements. Probablement parce que le sommeil s’accompagne souvent d’une inhibition partielle des muscles moteurs, notamment de ceux nécessaires à l’articulation.

Mais les volontaires ont aussi prononcé 3349 mots compréhensibles (361 phrases). Le terme le plus fréquent était « non ». D’ailleurs, les phrases négatives représentaient 20 % des discours, les interrogatives 26 %. Et près de 10 % des mots étaient des injures ou des obscénités, le mot « putain » étant prononcé 800 fois plus la nuit que le jour par l’ensemble des participants. Et si aucun juron n’était utilisé, la phrase n’était pas agréable pour autant dans 22 % des cas… C’était par exemple : « Mais c’est pas possible ça ! » ou, plus agréable : « Faire un bébé à Stéphanie de Monaco ».

Les chercheurs ont aussi montré que les phrases n’étaient pas si différentes de celles prononcées la journée, car elles étaient en général grammaticalement correctes. Ce qui signifie que les mêmes régions cérébrales, celles du langage, sont actives aussi bien le jour que la nuit. Toutefois, les formules de politesse, avec « bonjour », « S’il vous plait », étaient bien moins fréquentes (12 % des phrases) en dormant qu’en étant éveillé.

Alors comment interpréter cette agressivité verbale nocturne ? C’est probablement lié à la levée d’inhibition du cerveau endormi et au contenu des rêves, qui, dans l’ensemble, sont souvent conflictuels ou effrayants, car insensés. Mais cela ne signifie rien, car le cerveau endormi est alors dans un état de cacophonie, sans réel contrôle de son activité d’ensemble.

http://www.pourlascience.fr

A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir


35$ américain ce n’est pas cher comme contravention pour ceux qui texte ou lit sur leur smartphone en traversant une rue ou une voie rapide. C’est toujours un début et c’est à Honolulu en Hawaï qui mettra en vigueur cette nouvelle législation. Maintenant, il serait temps que d’autres villes imitent Honolulu pour éviter le nombre d’accidents impliquant un piéton avec un smartphone tout comme on donne une contravention a l’utilisation du téléphone avec les mains en conduisant
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A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir

 

  • A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir

    A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir ©AFP/Archives / PATRICK BAZ

    La ville d’Honolulu, dans l’Etat américain de Hawaï, ne plaisante plus avec les piétons obnubilés par leur smartphone: à partir de mercredi, traverser la rue en lisant ou en tapotant son téléphone portable sera passible d’une amende pouvant atteindre 35 dollars.

    C’est la première grande ville américaine à s’attaquer aux « zombies des téléphones », comme sont surnommés ces piétons scotchés à leur écran et devenus un véritable problème de santé publique.

    Signé fin juillet par le maire d’Honolulu Kirk Caldwell, cette mesure entre en vigueur mercredi et stipule qu' »aucun piéton n’a le droit de traverser une rue ou une voie rapide en regardant un appareil électronique ».

    Il est toutefois encore autorisé de parler au téléphone en traversant, tant qu’on regarde devant et autour de soi.

    « C’est une législation phare qui place la barre très haut en matière de sécurité », avait expliqué Brandon Elefante, membre du conseil municipal, cité par le New York Times, au moment de la signature de cette mesure qu’il a initiée.

    L’an dernier, près de 6.000 piétons ont été tués par des voitures, soit environ 11 % de plus qu’en 2015 et 22 % de plus qu’en 2014, d’après l’association des gouverneurs d’Etats sur la sécurité des autoroutes (GHSA), et le plus haut niveau d’accidents de piétons en deux décennies.

    Une hausse alarmante attribuée par la GHSA à « la distraction », à la fois des automobilistes et des piétons, « due à l’augmentation croissante de l’utilisation des smartphones ».

    http://www.lepoint.fr/i

  • Une note d’Einstein sur le bonheur adjugée à 1,56 million de dollars


    Une note écrite par la main d’Albert Einstein sur la clé du bonheur s’est vendue a plus 1 million de dollars. Le plus cocasse est la citation face à cette vente phénoménale
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    Une note d’Einstein sur le bonheur adjugée à 1,56 million de dollars

     

    © afp.

    Par: rédaction
      Source: AFP

    Une note manuscrite du physicien Albert Einstein sur le secret du bonheur a été adjugée mardi à Jérusalem pour 1,56 million de dollars alors qu’elle était initialement estimée entre 5.000 et 8.000 dollars, a indiqué la salle des ventes à l’AFP et sur internet.

    L’acheteur qui a acquis le document en renchérissant par téléphone est un Européen qui a souhaité conserver l’anonymat, a dit la salle des ventes. D’une première offre de quelques milliers de dollars, la vente a gravi les sommets pendant une vingtaine de minutes, avec deux acquéreurs potentiels se disputant âprement par téléphone la feuille de papier jauni portant l’écriture du grand homme.

    « Une vie tranquille et modeste apporte plus de joie que la recherche du succès qui implique une agitation permanente »,

    avait griffonné Einstein en allemand sur du papier à en-tête de l’Imperial Hotel de Tokyo, où il séjournait en 1922.

    http://www.7sur7.be/

    Des saules pour recycler les eaux usées


    Des saules pour décontaminer des eaux usées de petites villes. Un avantage très net pour sa croissance et son utilisation économique
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    Des saules pour recycler les eaux usées

     

    Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.

    Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.    Photo : Simon Amiot IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

    Exit les usines de traitement des eaux usées. Désormais, les StaRRE – pour Stations de récupération des ressources de l’eau – volent la vedette. Car quoi qu’on en pense, les eaux usées sont remplies de ressources.

    Un texte de Chantal Srivastava, aux Années lumière

    Depuis 2016, à Saint-Roch-de-l’Achigan, dans Lanaudière, les eaux usées irriguent une plantation de saules à croissance rapide dans le cadre du projet PhytovalP, une initiative de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal.

    L’azote et le phosphore qui contaminent les eaux usées sont utilisés comme nutriments.

    Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées.

    Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

    Dans le cadre de sa maîtrise, Xavier Lachapelle-Trouillard a constaté que la méthode est efficace pour les trois principaux contaminants organiques : l’azote, le phosphore et la matière organique.

    On voit vraiment une application économique viable pour les petites municipalités au Québec. Xavier Lachapelle-Trouillard

    Faire d’une pierre deux coups

    Selon Xavier Lachapelle-Trouillard, le tiers des municipalités québécoises ont tout intérêt à utiliser cette méthode de traitement des eaux usées qui convient tout à fait aux besoins des villes de 300 à 800 habitants. Au Québec, cette catégorie compte 242 municipalités.

    Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.

    Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.   Photo : Xavier Lachapelle-Trouillard, Michel Lachapelle, Yves Comeau IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

    Dans le projet en démonstration à Saint-Roch-de-l’Achigan, les eaux usées sont acheminées vers la plantation de saules à croissance rapide. L’azote, le phosphore et les matières organiques stimulent la croissance des saules. Une portion de l’eau est évacuée dans l’atmosphère par évapotranspiration. Le reste percole dans le sol. Le choix du saule se justifie par le fait que c’est une espèce qui pousse très vite sous nos latitudes et qu’elle n’est pas envahissante.

    Il faut certes construire des canalisations pour acheminer les eaux usées et un bassin de rétention pour stocker les eaux usées durant l’hiver. Mais une fois l’été venu, les résultats sont au rendez-vous. Car en décontaminant ainsi les eaux usées, on fait d’une pierre deux coups.

    Cette année on va probablement produire le double de biomasse dans les zones irriguées par les eaux usées. Xavier Lachapelle-Trouillard

    On voit deux personnes marchant dans les parcelles de saules nourris avec des eaux usées à Saint-Roch-de-l'Achigan.

    Les saules irrigués avec des eaux usées produisent davantage de biomasses. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

    Les troncs des arbres qui ont été irrigués avec les eaux usées sont plus massifs. Les arbres ont davantage de tiges. Ces avantages ne sont pas négligeables, car une fois récoltés, ces saules ont une valeur économique.

    On les utilise entre autres pour fabriquer des murs antibruit qu’on installe à proximité des autoroutes.

    http://ici.radio-canada.ca/

    Une arnaqueuse de sushi ferait cracher le morceau à des restaurateurs


    Une arnaqueuse qui joue bien son rôle pour frauder des restaurateurs. Elle semble voyager un peu partout pour réclamer de l’argent pour soi-disant s’être étouffé avec du plastique qui recouvre les plats à amener. Elle menace d’écrire sa plainte dans les réseaux sociaux pour détruire la crédibilité du restaurant
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    Une arnaqueuse de sushi ferait cracher le morceau à des restaurateurs

     

    COURTOISIE

    Si vous travaillez dans l’industrie de la restauration, gardez l’oeil ouvert!

    Des restaurateurs de Québec seraient victimes d’une «talentueuse» arnaqueuse qui utiliserait toujours le même stratagème partout où elle passe dans le but de soutirer frauduleusement de l’argent sous menace d’attaquer la crédibilité de l’établissement.

    Une dizaine de restaurateurs ont été victimes de cette dame au cours de la dernière semaine à Québec.

    Propriétaire du restaurant Sushi Togo sur la rue Saint-Jean, Xuan Phan est du nombre.

    «La dame s’est présentée disant s’être étouffée avec un morceau de plastique (Saran wrap) qui se trouvait dans ses sushis. Elle voulait être remboursée sur-le-champ disant avoir acheté les 30 morceaux, l’assiette de luxe à 75$», explique Mme Phan.

    Avant de la rembourser, Xuan Phan a longuement discuté avec la dame pour clairement lui faire savoir qu’elle croyait être en face d’une fraudeuse.

    «Je me suis dit que c’était tellement absurde comme histoire que ça ne pouvait pas avoir été inventé.»

    «J’ai même ajouté que je suis dans les sushis depuis 15 ans et que je n’ai jamais vu pareille histoire.»

    COURTOISIE

    Devant l’insistance de la propriétaire à ne pas vouloir rembourser ou à remettre un chèque cadeau au lieu d’un montant en argent, la suspecte a alors menacé de salir la réputation du restaurant sur les réseaux sociaux.

    «Elle m’a dit « mes amis m’ont conseillé de ne pas revenir au restaurant et d’écrire toute mon histoire sur Facebook, mais comme je suis une femme de valeur, je préférais venir vous voir pour trouver une entente satisfaisante pour tous. Mais je ne repartirai pas sans avoir eu mon argent »», a souligné Mme Xuan au HuffPost Québec en rapportant les paroles de la mystérieuse dame qui serait dans la cinquantaine.

    Réanimée sur l’autoroute 20

    La voleuse serait finalement repartie avec 75$ en argent comptant. Elle a poursuivi sa visite en s’arrêtant dans un restaurant de sushis sur le boulevard Henri-Bourassa. Son histoire est encore plus rocambolesque.

    «La même dame, bien vêtue, avec un bon langage, genre style femme d’affaires, s’est présentée au restaurant disant être une enseignante de l’Université de Montréal de passage à l’Université Laval à Québec. Après le même bla-bla qu’elle a inventé à Mme Phan, elle me sort un morceau de plastique disant avoir un rapport de police, car elle a dû être réanimée sur le bord de l’autoroute 20 après s’être étouffée alors qu’elle mangeait les sushis de notre restaurant», a raconté stupéfaite Catherine Blanchet, gestionnaire du restaurant, dont elle préfère ne pas dévoiler le nom.

    Même si elle se doutait qu’elle était devant une arnaqueuse, elle a versé la somme de 75$ à la dame «pour acheter la paix, car je sais très bien que personne n’aurait pu avaler un morceau de plastique aussi gros sans s’en apercevoir.»

    Toujours avec une présentation soignée, l’escroc aurait joué la même comédie au restaurant Nihon Sushi. Les tromperies de la dame se seraient déroulées sur une période d’une semaine.

    «Comme dans les autres restaurants, elle est arrivée juste avant la fermeture. Elle disait être passée dans notre restaurant et avoir payé en argent comptant les 30 morceaux alors que nous étions dans le jus. Elle ajoutait même avoir téléphoné pour demander de parler au propriétaire du restaurant. Après des vérifications, il n’y avait pas eu de commande de 30 morceaux payée comptant la journée qu’elle disait être passée ni de gens qui avait téléphoné pour se plaindre», a mentionné le gérant Daniel Germain, lui aussi en colère de s’être fait flouer.

    Prise à son petit jeu grâce à une photo

    Au restaurant Banzai Sushi dans le secteur de Beauport, le propriétaire, Léo Phan, a été plus alerte. Il faut dire qu’il s’agit du frère de Xuan Phan et qu’il a pu profiter de la photo de la suspecte prise avec les caméras de surveillance et publiée sur le compte Facebook de sa sœur.

    «Le lendemain qu’elle était passée chez ma sœur, elle s’est présentée chez nous. Je l’ai reconnue et je lui ai demandé une preuve de la facture de son achat. Après avoir fait semblant de téléphoner à une amie avec qui elle serait venue prendre la commande, elle est retournée dans son auto pour aller chercher la soi-disant facture, mais elle n’est jamais revenue. Elle savait que je venais de la démasquer.»

    COURTOISIE

    Aucune plainte n’a encore été déposée contre la dame.

    M. Phan attend depuis trois jours pour rencontrer un policier du Service de police de la Ville de Québec et faire sa déclaration

    . «On m’a dit que mardi (24 octobre) je pourrai le faire, après avoir remis mes premiers rendez-vous. Je trouve ça long parce que pendant ce temps, elle continue de voler les gens», a déploré Mme Phan.

    Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a indiqué au HuffPost Québec que les plaintes devront être tout d’abord déposées avant que le dossier puisse suivre son cours.

    «Chaque restaurateur qui se dit victime devra porter plainte et ensuite les dossiers seront reliés ensemble pour enquêter sur cette histoire», a mentionné la porte-parole du SPVQ, Cyndi Paré.

    Un dossier épais

     

    Le HuffPost Québec a enquêté pour découvrir que la dame en question se nommerait Nancy Demers, mais utiliserait le nom de Chantal Côté. Le numéro de téléphone pour la joindre n’est pas en service et l’adresse courriel de l’université où elle dit enseigner est inexistante.

    Toutefois, une dénommée Nancy Demers aurait été condamnée dans le passé pour avoir usurpé l’identité de sa soeur pour déplumer des gens d’affaires.

    Son dossier judiciaire indique pas moins d’une quarantaine de chefs d’accusation pour fraude, faux ou utilisation de faux et vols.

    Selon nos informations, elle aurait été vue, il y a à peine quelques semaines, dans la région de Saint-Hyacinthe où d’autres restaurateurs disent avoir été victimes de fraudes reliées à une histoire similaire à celle des restaurateurs de Québec.

    Le HuffPost Québec a tenté de joindre la dame au cours du week-end, mais cela n’a pas été possible.

    http://quebec.huffingtonpost.ca