Ce dinosaure perdait ses dents tous les deux mois !


Heureusement qu’on n’avait pas inventé la fée des dents, il y a 70 millions d’années, elle serait ruinée. Un dinosaure carnivore avait de bonnes dents pour déchiqueter un autre animal, mais les os, ca usent vite les dents.
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Ce dinosaure perdait ses dents tous les deux mois !

Les chercheurs ont comparé la dentition de plusieurs espèces de dinosaures, dont l’allosaure (à gauche) et Majungasaurus (à droite), au taux de renouvellement élevé. © Sae Bom Ra

Les chercheurs ont comparé la dentition de plusieurs espèces de dinosaures, dont l’allosaure (à gauche) et Majungasaurus (à droite), au taux de renouvellement élevé. © Sae Bom Ra


Céline Deluzarche
Journaliste

Majungasaurus, un dinosaure carnivore qui vivait à Madagascar il y a 70 millions d’années, renouvelait ses dents tous les deux mois, révèle une étude parue le 27 novembre dans la revue Plos One.

Les chercheurs ont analysé les anneaux de croissance des dents de plusieurs espèces de dinosaures, ainsi qu’une tomographie des mâchoires. Ils ont calculé que les dents de Majungasaurus étaient renouvelées tous les 56 jours en moyenne, un rythme deux à treize fois plus rapide que pour les autres dinosaures carnivores, et semblable à celui des dinosaures herbivores ou des requins actuels.

« Leurs dents devaient probablement s’user plus rapidement, sans doute parce qu’ils rongeaient les os, suggère Michael D’Emic, auteur principal de l’étude et professeur adjoint de biologie à l’université Adelphi à New York. Nous avons trouvé des stries sur les dents correspondant à la taille d’os d’animaux pouvant avoir été leurs proies. » 

Long de 6,5 mètres environ, Majungasaurus était un redoutable prédateur avec des dents pointues, capables de lacérer la chair, et une corne au sommet du museau. Mais ses crocs étaient mal adaptés pour mâcher les os, ce qui nécessitait un remplacement fréquent, estime-t-il.

https://www.futura-sciences.com

Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique


Face aux changements climatiques, les plus riches vont être en mesure d’y faire face plus que les autres. C’est la même chose entre les pays riches et les plus pauvres. Ce qui est une injustice, ces pays les plus pauvres  qui vivent des conflits, des sécheresses, inondations émettent moins de CO2 par personnes que les pays riches, paient plus chers les conséquences des changements climatiques
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Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique

Les dix pays les plus touchés par l'insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash

Les dix pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash



Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur BBC


Dans une étude, l’organisation caritative Christian Aid dénonce une injustice climatique.

Dans le nouveau rapport spécial du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a été rendu public le jeudi 8 août 2019, des scientifiques et représentant·es gouvernementaux abordent la question du lien entre sécurité alimentaire et changement climatique.

Avant même la sortie de ce rapport et des recommandations qui iront avec, l’organisation caritative Christian Aid a réalisé une étude démontrant les impacts disproportionnés du changement climatique sur les systèmes alimentaires des pays qui émettent le moins de CO2.

On retrouve dans le classement des pays en crise alimentaire comme le Burundi, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Yémen, la Sierra Leone, le Tchad, le Malawi, Haïti, le Niger et la Zambie.

Selon l’étude, ces dix pays génèrent moins d’une demi-tonne de CO2 par personne chaque année et représentent, au total, seulement 0,08% des émissions mondiales.

Meilleur exemple: le Burundi. Le pays est le moins bien classé en matière d’insécurité alimentaire et aussi celui qui produit le moins de CO2 par personne et par an (0,027 tonne). Ainsi, une personne vivant en Arabie saoudite émet la même quantité de dioxyde de carbone que 718 Burundais·es.

Injustice climatique

«Nos recherches montrent que l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère réduit la qualité nutritionnelle des aliments que nous consommons et que les personnes les plus vulnérables à ces conséquences sont les moins responsables de cette augmentation», a déclaré le Dr Samuel Myers, chercheur principal au département de santé environnementale de l’université Harvard.

Ces pays subissent violemment les effets du changement climatique. Pour reprendre l’exemple du Burundi, la sécurité alimentaire, déjà largement précarisée par les conflits et les crises politiques, se retrouve encore plus menacée par les longues pénuries de précipitations, les inondations, et l’érosion des sols. Les scientifiques dénoncent ainsi une injustice climatique.

«Le rapport Christian Aid et celui du GIEC nous montrent à quel point cette menace est grave et qu’il est urgent d’agir», a affirmé Doreen Stabinsky, professeure de politique environnementale mondiale au College of the Atlantic, à la BBC.


http://www.slate.fr/

Cet oiseau disparu il y a 136 000 ans est revenu d’entre les morts


C’est curieux, un oiseau qui a existé il y a plus 100 000 ans, incapable de voler aurait disparu avec l’atoll lors de la montée des eaux. L’atoll a réapparu et avec ce râle de cuvier.
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Cet oiseau disparu il y a 136 000 ans est revenu d’entre les morts

Crédits : Charles J Sharp

par  Mathilda Caron

Alors qu’il avait disparu dans la submer­sion de l’île d’Al­da­bra il y a plus de 100 000 ans, le râle de cuvier est récem­ment réap­paru au même endroit, rappor­tait le Daily Mail le 10 mai dernier.

Origi­naire de Mada­gas­car, cet oiseau vivait dans des forêts tropi­cales de cet archi­pel inha­bité des Seychelles, au milieu de l’Océan Indien. Ayant perdu la capa­cité de voler, il n’avait pu échap­per à la montée des eaux. Quand le niveau de la mer a fini par bais­ser, l’atoll a refait surface et les animaux avec.

Des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Ports­mouth et du Musée d’his­toire natu­relle de Londres ont alors comparé des fossiles datant de plus de 100 000 ans, avec ceux d’aujourd’­hui, pour véri­fier qu’il s’agis­sait bien de la même espèce. 

« Ce proces­sus où des espèces distinctes ayant des adap­ta­tions simi­laires ou paral­lèles se déve­loppent à partir du même ancêtre, à diffé­rents moments dans le temps, est appelé « évolu­tion itéra­tive » », explique le paléon­to­lo­giste Julian Hume.

Source : The Daily Mail

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les lémuriens se frottent-ils l’anus avec des cadavres de mille-pattes ?


Alors que l’humain doit faire attention à l’automédication, les animaux eux semble être plus savants sur les médicaments naturels pour se prévenir et se soigner. C’est le cas des lémuriens à front roux qui utilisent des mille-pattes pour lutter contre les parasites qui peuvent infecter l’anus.
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Pourquoi les lémuriens se frottent-ils l’anus avec des cadavres de mille-pattes ?

 

Un lémurien à tête rouge mâle (Eulemur rufifrons) sur un arbre à Madagascar.

Un lémurien à tête rouge mâle (Eulemur rufifrons) sur un arbre à Madagascar.

LOUISE PECKRE

Par Jimmy Leyes

Les lémuriens à front roux de Madagascar se servent des mille-pattes et de leurs propriétés anti-microbiennes pour se prémunir des parasites. En se frottant avec le millipède puis en l’ingérant, ils tuent leurs parasites intestinaux et empêchent leur propagation.

CREME DE SOIN. Pourquoi se ruiner en produits anti-moustiques quand on peut s’enduire de jus de mille-pattes ? C’est en effet l’option choisie par les lémuriens d’après une récente étude parue dans la revue Primates.

Tout commence un petit matin de novembre 2016, alors que la saison des pluies vient juste de débuter sur l’île de Madagascar. Louise Peckre, l’auteure principale de l’étude, marche dans la forêt pour observer les lémuriens et remarque que le sol grouille de mille-pattes diplopodes (probablement Sechelleptus) sortis après les premières grosses pluies. Puis la chercheuse aperçoit une femelle lémurien qui semble très agitée. L’animal tient dans sa main un millipède qu’elle vient d’attraper. Elle le mâchouille durant quelques secondes jusqu’à ce que son cadavre dégouline puis se frotte frénétiquement l’anus, les parties intimes et la queue avec le nectar orange mélangé à de la salive  A la fin, le lémurien ingère le myriapode et continue sa route.

Femelle adulte mordant un mille-pattes en se frottant la queue (a) et la région périanale (b). © Peckre et al, 2018

Les mille-pattes sécrètent des substances toxiques

Intrigués, Louise Peckre et ses collègues de l’Institut de Recherche sur les Primates de Leibniz, en Allemagne, observent régulièrement cinq groupes de lémuriens à front roux (Eulemur rufifrons) dans la forêt Kirindy, sur l’île africaine de Madagascar. Ils notent ce comportement chez six des animaux qu’ils suivent. Mais pourquoi agir de la sorte ? En effet, ce comportement n’est pas seulement étrange, il est aussi dangereux.

En effet, « le lémurien s’expose à un risque de prédation et d’intoxication » déclare la chercheuse dans une petite vidéo.

Car les diplopodes dont il est question contiennent des substances toxiques justement pour se protéger des prédateurs.

Le millipède (Sechelleptus spp., Spirostreptidae) avec lequel se frottent les lémuriens dans la forêt Kirindy à Madagascar. © Peckre et al, 2018

Les chercheurs émettent alors plusieurs hypothèses. La première voudrait que les lémuriens frottent les millipèdes avant de les consommer afin de les débarrasser de leurs toxines. Hypothèse bancale puisque certains myriapodes ne sont même pas mangés. Autre possibilité : les primates se « parfument » à l’eau de Sechelleptus pour communiquer avec leurs congénères. En effet, la région péri-anale est très utilisée pour laisser des marques olfactives. Problème : les jeunes aussi se badigeonnent de jus de mille-pattes et pourtant, ils ne sont pas encore en âge de marquer leur environnement. Hypothèse rejetée. La dernière est donc la plus probable. Les auteurs suggèrent que les lémuriens à front roux pratiquent, via ce comportement, l’automédication.

Un soin préventif et curatif

D’une part, les primates pourraient s’enduire du mélange salive-exsudat des diplopodes pour repousser les insectes. Les benzoquinones sécrétées par les millipèdes lorsqu’ils se sentent agressés sont en effet connues pour faire fuir les moustiques. Cependant, les chercheurs estiment que cette explication est peu probable puisque les lémuriens se frottent uniquement la région péri-anale alors que c’est leur face qui est la plus exposée aux piqûres.

Ce qui semble plus plausible, c’est que les petits mammifères se frictionnent les parties génitales, l’anus et la queue afin « d’éliminer les parasites souvent présents dans leur système gastrique et leurs intestins et, plus particulièrement, les vers nématodes Oxyuridae connus pour causer une irritation autour de la zone de l’anus »peut-on lire dans un communiqué.

Les éthologues ont d’ailleurs remarqué que beaucoup d’individus avaient une zone sans poils à la base de la queue qui pourrait être la conséquence d’un grattage intense causé par une infection aux oxyures. Autre indice : la prévalence des nématodes dans la population est plus importante lors de la saison des pluies.

A la base de la queue, certains lémuriens ont une zone sans poils, probablement causée par des frottements répétés sur des substrats. © Peckre et al, 2018

Car les benzoquinones ont aussi des propriétés anti-microbiennes, que les lémuriens semblent avoir découvertes. Ainsi, ces primates malgaches se frottent les parties génitales pour empêcher la transmission des larves de nématodes qui se trouvent autour de la région péri-anale et qui se propagent très rapidement au sein des populations. Leur auto-médication ne s’arrête pas là. Après s’être frotté l’anus, les lémuriens ingèrent le cadavre du mille-pattes pour tuer les parasites intestinaux adultes. En combinant ces deux stratégies, ils se protègent eux ainsi que leurs congénères de démangeaisons futures. Bien que les benzoquinones soient toxiques et cancérigènes pour les lémuriens à long terme, le bénéfice immédiat semble plus important.

Ce n’est pas la première fois que des chercheurs observent des animaux utiliser des mille-pattes pour s’approprier leurs défenses anti-parasitaires. Plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères, notamment les capucins, sont connues pour s’y frotter et même pour les manger. La plupart des diplopodes sécrètent une variété de produits chimiques pour se défendre des prédateurs. Ces produits chimiques peuvent être sédatifs, répulsifs, irritants ou toxiques.

Pour voir la vidéo, c’est ici.

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Le plus grand oiseau du monde est le Le Titan de Vorombe qui a vécu à Madagascar


Les plus gros oiseaux-éléphant vivaient jadis au Madagascar. Leur disparition a été causée par l’homme, il y a environ mille ans.
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Le plus grand oiseau du monde est le Le Titan de Vorombe qui a vécu à Madagascar

 

Oiseau-éléphant

PENDANT 60 MILLIONS D’ANNÉES, DE COLOSSAUX OISEAUX-ÉLÉPHANTS ONT PARCOURU LA SAVANE ET LES FORÊTS TROPICALES DE MADAGASCAR.

ZOOLOGICAL SOCIETY OF LONDON (ZSL)/AFP – JAIME CHIRINOS

Le plus gros oiseau du monde serait bien un oiseau-éléphant mais pas celui qu’on croyait : après plus d’un siècle de pièces contradictoires et de joutes scientifiques, des chercheurs annoncent avoir identifié le « gagnant ».

Pendant 60 millions d’années, de colossaux oiseaux-éléphants ont parcouru la savane et les forêts tropicales de Madagascar. Ils se sont éteints il y a environ 1.000 ans après l’arrivée d’une nouvelle vague de colons humains. Au XIXe siècle, des zoologistes européens se sont pris de passion pour cette créature hors norme, pillant squelettes et œufs fossilisés dans le but de débusquer « l’espèce d’oiseau la plus grande du monde« .

Troisième espèce

Jusqu’à maintenant, la palme revenait à l’Aepyornis titan, un oiseau-éléphant décrit en 1894 par le scientifique britannique C.W. Andrews. Mais pour d’autres scientifiques, le spécimen n’était pas une espèce à part mais seulement un très grand Aepyornis maximus. Cependant, une étude publiée mercredi 26 septembre 2018 dans la revue Royal Society Open Science remet tout en cause : une autre espèce d’oiseau-éléphant, le Titan de Vorombe, plus grande que ce que l’on avait jusqu’à maintenant établi, battrait tous les autres prétendants.

Pesant environ 860 kg (soit le poids d’une girafe adulte), « ils ne pouvaient certainement pas voler », explique à l’AFP James Hansford de la Zoological Society of London, coauteur de l’étude.

Pour arriver à ces conclusions, le chercheur et son équipe ont examiné les os d’oiseaux-éléphant trouvés à travers le monde. Selon James Hansford, l’Aepyornis titan, le « bébé » de C.W. Andrews était bien différent du Aepyornis maximus. Mais si différent qu’il ne s’agirait même pas d’un oiseau-éléphant mais d’un genre distinct. Le Titan de Vorombe, avec ses trois mètres de haut et ses 650 kg, est bien plus imposant.

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Le Titan de Vorombe remporte le titre de plus gros oiseau du monde


L’oiseau-éléphant qui a vécu pendant 60 millions d’années a disparu, il y a 1 000 ans à cause des colons qui sont venu s’installer au Madagascar. Ces oiseaux étaient les plus gros que la terre a portés
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Le Titan de Vorombe remporte le titre de plus gros oiseau du monde

 

Le Titan de Vorombe fait trois mètres de... (Illustration JAIME CHIRINOS, archives Agence France-Presse)

 

Le Titan de Vorombe fait trois mètres de haut et pèse 650 kg.

ILLUSTRATION JAIME CHIRINOS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Paris

 

Le plus gros oiseau du monde serait bien un oiseaux-éléphant, mais pas celui qu’on croyait : après plus d’un siècle de pièces contradictoires et de joutes scientifiques, des chercheurs annoncent mercredi avoir identifié le gagnant.

Pendant 60 millions d’années, de colossaux oiseaux-éléphants ont parcouru la savane et les forêts tropicales de Madagascar. Ils se sont éteints il y a environ 1000 ans après l’arrivée d’une nouvelle vague de colons humains.

Au XIXe siècle, des zoologistes européens se sont pris de passion pour cette créature hors norme, pillant squelettes et oeufs fossilisés dans le but de débusquer « l’espèce d’oiseau la plus grande du monde ».

Jusqu’à maintenant, la palme revenait à l’Aepyornis titan, un oiseaux-éléphant décrit en 1894 par le scientifique britannique C. W. Andrews. Mais pour d’autres scientifiques, le spécimen n’était pas une espèce à part mais seulement un très grand Aepyornis maximus.

Mais une étude publiée mercredi dans la revue Royal Society Open Science remet tout en cause : une autre espèce d’oiseau-éléphant, le Titan de Vorombe, plus grande que ce que l’on avait jusqu’à maintenant établi, battrait tous les autres prétendants.

Pesant environ 860 kg (soit le poids d’une girafe adulte), « ils ne pouvaient certainement pas voler », explique à l’AFP James Hansford de la Zoological Society of London, coauteur de l’étude.

Pour arriver à ces conclusions, le chercheur et son équipe ont examiné les os d’oiseaux-éléphant trouvés à travers le monde.

Selon James Hansford, l’Aepyornis titan, le « bébé » de C. W. Andrews était bien différent du Aepyornis maximus. Mais si différent qu’il ne s’agirait même pas d’un oiseaux-éléphant mais d’un genre distinct.

Le Titan de Vorombe, avec ses trois mètres de haut et ses 650 kg, est bien plus imposant.

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10.000 tortues découvertes dans une maison de l’horreur à Madagascar


C’est épouvantable que ces tortues peuvent subir pour de l’argent. Une tortue étoilée pèse environ de 12 à 20 kg et peut vivre de 60 à 100 ans. C’est l’odeur qui a attirer que des inspecteur de l’Agence environnementale qui ont été constaté de l’horreur. Ils étaient destinée soit comme animal de compagnie, mais le gros marché est en Asie pour des fins médicales.
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10.000 tortues découvertes dans une maison de l’horreur à Madagascar

 

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Par Maxime de Valensart

Dix mille tortues étoilées de Madagascar ont été saisies dans une maison à Tuléar, une ville située au sud-ouest de l’île au début du mois d’avril, rapporte National Geographic. Les reptiles étaient entassés dans des conditions déplorables, au milieu de leur urine et leurs excréments.

Alertés qu’une odeur pestinentielle provenait de la maison, l’Agence environnementale malgache et la police ont découvert très exactement 9.888 tortues vivantes dans toutes les pièces de la maison:

« la salle de bains, la cuisine, partout. C’était horrible », a témoigné Soary Randrianjafizanaka, responsable régionale de l’Agence malgache pour l’environnement.

180 autres étaient déjà décédées au moment de la découverte. Des planches avaient été clouées entre les pièces afin de contenir les animaux.

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Trois personnes ont été arrêtées. Deux hommes ont été surpris par la police en train d’enterrer des tortues mortes dans le jardin. Les autorités pensent cependant n’avoir arrêtés que des exécutants.

« Nous ne savons pas qui est le patron de l’organisation, mais nous savons qu’il y en a un », a assuré Soary Randrianjafizanaka.

La propriétaire des lieux a également été arrêtée.

Les tortues ont été emmenées dans un refuge pour y être soignées, désinfectées et réhydratées. Six camions ont été nécessaires pour toutes les transporter. Une semaine plus tard, 574 d’entre elles étaient décédées de déshydratation. Les tortues qui ont survécu resteront captives afin de les préserver du braconnage.

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Menacée par la déforestation, cette espèce protégée – appelée aussi tortue rayonnée ou radiée – fait l’objet de nombreuses convoitises et se vend principalement comme animal de compagnie. Leur viande se retrouve néanmoins encore sur certaines tables, certaines parties de l’animal étant aussi utilisée à des fins « médicales ». Selon la croyance populaire chinoise, manger de la tortue ferait en effet vivre plus longtemps.

Passées clandestinement en Asie du Sud-Est ou en Chine, les tortues sont également vendues à des collectionneurs de reptiles, où elles sont particulièrement appréciées pour les motifs étoilés complexes sur leur carapace. En trente ans, la population des tortues étoilées de Madagascar a été divisée par quatre à cause de la déforestation et du trafic.

http://www.7sur7.be

L’écrevisse marbrée, une nouvelle espèce terriblement invasive, se reproduit sans mâle


La nature n’a pas besoin de laboratoire pour se cloner. Lors d’un accouplement d’écrevisse marbrée, il y a eu un évènement étrange. La naissance d’une écrevisse pouvant se reproduire sans mâle, et tous ses petits sont des femelles identiques à la mère. Quand c’est dans un aquarium, il y a surpopulation, les gens les relâches dans la nature et l’invasion commence dans divers pays
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L’écrevisse marbrée, une nouvelle espèce terriblement invasive, se reproduit sans mâle

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

 

Sans doute apparue il y a une trentaine d’années dans un aquarium en Allemagne, cette nouvelle espèce d’écrevisse se répand en Europe, mais aussi à Madagascar et au Japon. Étonnamment, tous les individus sont des femelles et proviennent de la même écrevisse, qui a par hasard hérité de caractères génétiques très particuliers. Se reproduisant sans mâles, ces crustacés forment désormais un immense peuple de clones à travers le monde. Leur cas, unique, pourrait même inspirer des traitements contre le cancer. Curieux, vraiment.

L’écrevisse marbrée Procambarus virginalis a commencé à intéresser les amateurs d’aquariophilie dans les années 1990. Dans son aquarium, elle pond chaque année des centaines d’œufs sans s’accoupler, donnant naissance à une descendance femelle qui fait de même. Seule la parthénogenèse, une forme de reproduction qui ne nécessite pas de mâles, peut expliquer ce phénomène.

Pour en savoir plus, des chercheurs du centre de recherche sur le cancer d’Heidelberg en Allemagne ont voulu séquencer l’animal, une tâche qui s’est révélée assez ardue. Aucun génome d’écrevisse n’avait encore été séquencé. Curieusement, chez les crustacés qui sont pourtant des animaux d’intérêt économique, les deux seuls génomes séquencés sont ceux de la daphnie (Daphnia pulex) et de l’amphipode Parhyale hawaiensis, ressemblant à un gammare.

Les scientifiques ont assemblé des portions de génome pour le cartographier. Ils ont aussi séquencé des ADN d’individus venant de la nature. D’après leurs résultats parus dans Nature ecology and evolution, le génome compte 3,5 x 109 paires de bases et plus de 21.000 gènes. Grosse surprise : la totalité de la descendance de l’écrevisse marbrée est génétiquement identique et forme un clone. Seules des mutations ponctuelles ont été détectées çà et là dans le génome.

Frank Lyko, un des auteurs de ces travaux, a expliqué dans un communiqué : « nous n’avons pu détecter que quelques centaines de variants dans un génome plus grand que le génome humain. C’est un nombre incroyablement petit ».

Toutes les écrevisses marbrées descendraient de la même femelle qui serait issue d’un accouplement d’écrevisses de l’espèce Procambarus fallax, venant de Floride. Au cours de ce croisement, un des deux parents aurait fourni un gamète (ovule ou spermatozoïde) avec un nombre anormal de chromosomes : ce gamète diploïde (AA’), avec deux jeux de chromosomes au lieu d’un seul, a fusionné avec un gamète normal, haploïde (B), avec un seul lot de chromosomes. La cellule-œuf obtenue était triploïde et avait trois copies de chaque chromosome (AA’B), au lieu de deux.

Ne relâchez pas vos écrevisses d’aquarium dans la nature ! © Roman Pyshchyk, Fotolia

Ne relâchez pas vos écrevisses d’aquarium dans la nature ! © Roman Pyshchyk, Fotolia

Des écrevisses triploïdes qui forment un clone

Ce nouvel individu triploïde n’a pas eu de problème pour se développer. Il avait la chance d’avoir un haut niveau d’hétérozygotie, car ses deux parents devaient être assez éloignés. L’hétérozygotie et la triploïdie ont pu lui donner un avantage évolutif, en limitant le risque de mutations délétères et en augmentant sa capacité d’adaptation. L’écrevisse a pu se reproduire par parthénogenèse, utilisant ses cellules pour former de nouveaux embryons. Parfois, les écrevisses marbrées s’accouplent avec des mâles mais elles ne donnent jamais de descendants issus d’une reproduction sexuée.

L’écrevisse marbrée s’est répandue dans le monde par le commerce d’animaux d’aquariophilie et par des lâchers sauvages dans la nature. Non seulement les écrevisses provenant d’aquarium peuvent s’installer dans la nature, mais en plus elles semblent se propager rapidement. L’écrevisse est arrivée à Madagascar en 2007 et menace aujourd’hui les populations autochtones d’écrevisses.

Dans une autre partie de l’étude, un scientifique de Madagascar a étudié l’expansion de l’écrevisse. La population de Madagascar était homogène et similaire à celles des écrevisses allemandes. En plus de Madagascar, les écrevisses marbrées se trouvent aujourd’hui en Allemagne, au Japon et en Suède. Elle semble s’adapter facilement au milieu malgré l’absence de reproduction sexuée et de diversité génétique. Les chercheurs font l’hypothèse que ceci est possible grâce à des modifications épigénétiques.

Enfin, les caractéristiques génétiques de l’écrevisse marbrée intéressent particulièrement les chercheurs qui travaillent sur les mécanismes à l’origine du cancer. Comme les écrevisses forment un clone, elles peuvent, tout comme une tumeur, être utilisées comme modèle d’étude. Les tumeurs s’adaptent parfois à leur environnement, par exemple en développant une résistance à un médicament anticancer. Des mécanismes épigénétiques seraient là aussi en jeu et influenceraient le développement de la maladie.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • L’écrevisse marbrée est une espèce formée de femelles génétiquement identiques.
  • Elles se reproduisent sans mâles par parthénogenèse.
  • L’espèce née probablement dans un aquarium gagne dangereusement du terrain dans la nature, en Europe et à Madagascar.

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Le Saviez-Vous ► Non, la peste n’est pas une maladie du passé


Nous entendons rarement parler de la peste qui a fait temps de mort à travers le monde, souvent, c’est l’histoire de la maladie, pourtant la peste existe toujours surtout dans les pays plus pauvres. En plus, la maladie qui se transmet généralement par les puces à évoluer pour la transmission, par des animaux que des humains mange. La peste peut-elle revenir en force ? Avec les changements climatiques, la mondialisation et un vaccin indisponible, les risques augmentent
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Non, la peste n’est pas une maladie du passé

2017, la peste a fait plus de cinquante morts à Madagascar, pour un demi-millier de personnes touchées. Cette maladie, que l’on sait très bien combattre, sévit toujours, notamment dans des pays d’Afrique, et est considérée comme une maladie réémergente dans le monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est ce que montrait nettement une étude parue en 2013 sur la période 2000-2009.

Article d’Agnès Roux

Avec l’amélioration des connaissances et les progrès de la médecine, certaines maladies ont peu à peu disparu de nos vies. La variole par exemple, qui était autrefois un fléau redoutable, est aujourd’hui complètement éradiquée. Cependant, les épidémies de choléra et de polio qui frappent régulièrement certains pays nous rappellent que les maladies oubliées dans le monde occidental ne font pas toujours partie du passé.

Décrite depuis l’Antiquité et rendue tristement célèbre par ses vagues meurtrières sans pareilles, la peste est la grande maladie des livres d’histoire. Dans l’imaginaire collectif, cette maladie infectieuse est synonyme de fléau. Au Moyen Âge, elle terrifia par sa virulence et sa contagiosité, notamment lors de l’épisode de la peste noire qui extermina entre 30 et 50 % de la population européenne, ce qui correspond à plus de 25 millions d’êtres humains. La dernière pandémie, appelée peste de Chine, a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Chine et s’est répandue dans le monde entier tuant plus de 10 millions de personnes.

Représentation d'un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

Représentation d’un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

La peste et ses vagues meurtrières

C’est au cours de cet épisode meurtrier qu’Alexandre Yersin, un jeune médecin d’origine suisse, a isolé le bacille de la peste (appelé ensuite Yersinia pestis), sur des cadavres d’Hommes et de rongeurs. Véhiculée par des puces de rats et d’autres rongeurs, la bactérie est transmise à l’Homme par les morsures d’insectes infectés. La suite n’est pas rassurante : après une semaine d’incubation, de nombreux symptômes comme une forte fièvre, des frissons et des vertiges apparaissent. En l’absence de traitement, la peste bubonique emporte 60 à 70 % des malades. Les formes les plus graves de la maladie, à savoir la peste pulmonaire et la peste septicémique, sont quant à elles presque systématiquement fatales.

Heureusement, au XXe siècle, la découverte des antibiotiques et les mesures de santé publique ont fait énormément reculer les épidémies. En France, les derniers cas de peste remontent à 1945. Or, la maladie sévit encore dans certains pays pauvres d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près de 40.000 cas de peste auraient été recensés dans plus de 25 pays entre 1989 et 2003. La maladie est donc loin d’avoir disparu. À l’heure actuelle, il existe un vaccin, mais son utilisation est délicate et entraîne de lourds effets secondaires. Pour ces raisons, il n’est pas encore disponible au public.

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

La peste : une maladie loin d’avoir disparu

Dans une étude publiée récemment dans The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, Thomas Butler, chercheur de la Ross University School of Medicine située dans les Caraïbes, a rassemblé les données recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Ses résultats démontrent une fois de plus qu’elle est loin d’être une maladie du passé.

La République démocratique du Congo figure au triste premier rang des pays les plus touchés avec 10.581 cas recensés. Selon l’auteur, la guerre civile, les déplacements de populations et les conditions de vie difficiles ont probablement favorisé les contacts entre les rongeurs porteurs de la peste et l’Homme. Avec 7.182 cas, l’île de Madagascar prend la deuxième place de ce classement lugubre, et devance la Zambie qui compte quant à elle 1.309 malades. Au total, 21.725 personnes ont été frappées par la peste et 1.612 en sont mortes au cours des dix années concernées par l’étude. Avec plus de 97 % des cas, l’Afrique est de loin le continent le plus touché par cette maladie infectieuse.

Des recherches sont encore nécessaires

Au cours de cette étude, l’auteur montre également que l’agent de la peste a plus d’un tour dans son sac pour infecter l’être humain. La plupart du temps, ce sont les puces qui transmettent le germe infectieux, mais d’autres stratégies semblent exister. Ainsi, en 2007, en Afghanistan, 66 personnes sont tombées malades et 17 sont mortes suite à l’ingestion d’un chameau contaminé. Plus récemment au Kirghizistan, un jeune homme de 15 ans est mort de la peste après avoir mangé une marmotte malade.

Selon l’auteur, l’augmentation des températures, la mondialisation des échanges, l’absence de vaccin et la résistance aux antibiotiques de l’agent de la peste sont autant de facteurs qui contribuent à la diffusion de cette maladie. Il paraît donc indispensable de continuer les recherches sur le sujet afin de mieux guérir les malades et peut être un jour d’éradiquer ce mal pernicieux.

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Le cactus, un aliment d’avenir selon l’ONU


Le cactus, plus spécialement le figuier de Barbarie est une plante extraordinaire autant pour le fruit qui est très bon, mais aussi la plante en elle-même qui est une source d’eau qui peut sauver quand une sécheresse sévit les animaux et les êtres humains sans compter qu’ils peuvent aussi servir de fourrage.
Nuage

 

Le cactus, un aliment d’avenir selon l’ONU

 

Les cactus du type sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de... (REUTERS)

Les cactus du type sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de barbarie) ont beaucoup à offrir, pour l’alimentation, le fourrage et l’eau. Sur cette photo, on aperçoit un cactus avec des robinets installé au Brésil par l’artiste et activiste brésilien Mundano lors d’une sécheresse dans son pays.

REUTERS

 

Agence France-Presse
Rome

L’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié jeudi un plaidoyer pour le cactus, et plus précisément le figuier de barbarie, une plante d’avenir précieuse pour l’alimentation et le fourrage.

« Alors que la plupart des cactus ne sont pas comestibles, les espèces Opuntia ont beaucoup à offrir, surtout si elles sont traitées comme une culture et non comme une mauvaise herbe », a expliqué la FAO dans un communiqué à l’issue de recherches menées par de nombreux experts.

L’accent est mis en particulier sur les sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de barbarie), dont l’endurance peut être salvatrice.

Ainsi, lors de la sécheresse qui a frappé le sud de Madagascar en 2015, « le cactus s’est révélé être une source essentielle de nourriture, de fourrage et d’eau pour les populations locales et leurs animaux ».

Pour appuyer son propos, l’agence de l’ONU a publié un livre d’information sur le figuier de barbarie, accompagné d’astuces « sur la meilleure manière d’exploiter les qualités culinaires de la plante », déjà cuisinée au Mexique, mais aussi en Sicile.

Face aux sécheresses, à la hausse des températures et à la dégradation des sols, la culture des figuiers de barbaries gagne peu à peu du terrain.

Au Mexique, où il est né, sa consommation atteint 6,4 kg par an et par habitant. Mais le Brésil compte aussi plus de 500 000 hectares de plantations de cactus, principalement pour le fourrage, et la plante est également cultivée en Afrique du Nord et en Éthiopie.

En plus de fournir une source de nourriture, le figuier de barbarie stocke de l’eau dans ses branches, ce qui en fait, selon la FAO, « un puits botanique capable de fournir jusqu’à 180 tonnes d’eau par hectare, soit assez pour abreuver cinq vaches adultes » en cas de sécheresse.

Et les avantages ne s’arrêtent pas là : le cactus améliore la qualité des sols, favorise les plantations d’orge et pourrait même, selon des recherches préliminaires, aider à limiter les émissions de gaz à effet de serre en réduisant la méthanogénèse des ruminants lorsqu’il est intégré à leur alimentation.

La plante a quand même quelques limites. Elle ne supporte pas le gel, qui peut provoquer des dégâts irréversibles, et n’aime pas non plus les trop fortes chaleurs : à partir de 30 degrés, sa croissance commence à ralentir.

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