Le Saviez-Vous ► Ces momies englouties par une mine de sel iranienne il y a plusieurs millénaires sont quasiment intactes


En 1993 fut le début des découvertes des momies très bien conservées, Dans les années suivantes plusieurs momies ont été retrouvé jusqu’en 2008. Si leur momification fut aussi bien fait, c’est qu’ils étaient dans des mines de sels, même leur organe conservé ont pu donner des informations sur leur alimentation.
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Ces momies englouties par une mine de sel iranienne il y a plusieurs millénaires sont quasiment intactes

Crédit : Mehr news

La mine de sel de de la province de Zanjan, en Iran, est aussi une mine de trésors archéologiques.

 En 1993, ses ouvriers y ont découvert une momie pour la première fois. Selon les analyses du carbone, il s’agit d’un homme mort en 300 avant Jésus-Christ, probablement au cours d’un effondrement. Le fait que l’air soit sec et salé a permis la momification naturelle de son corps et son exceptionnelle préservation, comme le raconte l’agence Mehr news. Depuis, cinq autres corps dans le même état ont été retrouvés dans la mine, formant le groupe des « Saltmen », et les archéologues ne désespèrent pas d’en trouver quelques-uns de plus.

Une nouvelle momie a été exhumée en 2004, deux autres en 2005 et deux dernières en 2007, dont une femme. À partir de 2008, l’activité minière a été stoppée afin de permettre des fouilles plus approfondies. Les corps intacts, entourés d’objets tout aussi préservés (botte en cuire contenant un pied, couteaux d’acier ou encore fragments de textiles) ont permis aux archéologues iraniens d’en apprendre davantage sur le régime alimentaire de ces mineurs, leurs organes internes étant en parfait état. On sait désormais que ces momies vieilles d’il y a 2 200 ans se régalaient d’œufs et de viande peu cuite, et que leurs intestins contenaient des parasites.

Quatre de ces six dépouilles sont actuellement exposées au Musée d’archéologie de Zanjan, une se trouve à Téhéran et la dernière, trop fragile, est restée reposer en paix dans sa mine. Selon les chercheurs elles ne dateraient pas toutes de la même époque, la plus vieille remontant à 9 550 avant notre ère.

Source: Mehr News

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Un ours noir victime d’une infection rarissime


Une infection sur un ours noir d’Asie et prise en charge par un vétérinaire aurait doublement sauvé sa vie, et même celle de son frère. Avec une telle langue de 3 kilos, il était probablement difficile de se nourrir, mais en plus, lui et son frère devait être vendu illégalement en Chine .. C’est donc un mal pour un bien pour ses ours
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Un ours noir victime d’une infection rarissime

 

Christophe Da Silva
25/10/17 – 11h37  Source: The Guardian

La langue de Nyan Htoo pesait 3 kilos.

Nyan Htoo est un ours noir d’Asie. Victime d’une infection rarissime, ce plantigrade de 2 ans présentait une langue démesurée de 3 kilos. Il a été retrouvé dans cet état par des moines bouddhistes en Birmanie.

« Je n’avais jamais vu chez un ours », a reconnu Caroline Nelson, vétérinaire au centre « Animals Asia’s Vietnam Bear Rescue », dans le Guardian. « Mais nous ne voulions pas abandonner Nyan Htoo ».

Un parasite

Nyan Htoo, dont le nom veut dire « brillant » en birman, a finalement été opéré avec succès. Une intervention chirurgicale qui aura duré plus de quatre heures. Son infection a sans aucun doute été provoquée par un parasite.

Toujours selon le Guardian, Nyan Htoo et son frère s’apprêtaient à être vendus illégalement en Chine. « Maintenant, il pourra manger, dormir et se déplacer plus confortablement », a conclu Caroline Nelson.

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Mystérieuses structures en pierre dans le désert saoudien


Les découvertes peuvent aussi se faire avec Google Earth pour des archéologues et amateurs. C’est ainsi qu’à été découvert un mur de pierre dans le désert saoudien. Ce mur daterait vers 2000 ans et il serait impossible que ce soit fait naturellement, le mystère demeure quand son  utilité
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Mystérieuses structures en pierre dans le désert saoudien

 

Désert saoudien

Photo non datée fournie par University of Western Australia montrant des structures de pierres mystérieuses dans le désert saoudien.

THE UNIVERSITY OF WESTERN AUSTRALIA/AFP/GRANT SCROGGIE

Par Sciences et Avenir avec AFP

Près de 400 mystérieuses structures de pierres vraisemblablement créées par l’homme il y a plus de 2.000 ans ont été identifiées dans le désert saoudien par un chercheur australien utilisant Google Earth.

David Kennedy, archéologue à l’Université d’Australie occidentale, qui dirige des équipes de chercheurs ayant recensé des milliers de sites archéologiques au Moyen-Orient, s’est dit mercredi 25 octobre 2017 incapable d’expliquer la signification de ces formations de pierre, dont les plus vieilles auraient 9.000 ans.

« On ne peut les voir de façon intelligible au niveau du sol, mais si vous vous élevez de plusieurs dizaines de mètres, ou plus haut grâce à un satellite, elles apparaissent dans toute leur beauté », a-t-il indiqué dans un communiqué.

En dépit de 40 années de recherches dans la région, le chercheur a expliqué avoir été subjugué quand il a repéré pour la première fois sur des images satellites les structures dans des champs de lave d’un ancien volcan.

« Je les ai appelées des « barrières » car quand vous les regardez d’au-dessus, elles ressemblent à des clôtures de champs mises à plat, avec deux poteaux droits de chaque côté reliés par un ou plusieurs longs traits », a-t-il dit. « Elles ne ressemblent pas à des structures dans lesquelles des gens auraient vécu, ni à des pièges pour animaux ou des structures pour se débarrasser de cadavres. Leur fonction est un mystère. »

Photo non datée fournie par University of Western Australia montrant des structures de pierres mystérieuses dans le désert saoudien-THE UNIVERSITY OF WESTERN AUSTRALIA/AFP/GRANT SCROGGIE.

Ces découvertes seront détaillées en novembre dans un article publié dans le journal Arabian Archaeology and Epigraphy. Ces structures furent initialement repérées en 2004 par le Saoudien Abdoullah Al-Saïd, neurologue et archéologue amateur qui avait repéré sur le terrain des murs de pierre, avant d’identifier certaines structures entières en 2008 grâce à Google Earth et de contacter M. Kennedy.

 « Il me dit: – je m’intéresse au patrimoine de mon pays et j’ai aperçu sur Google Earth d’étranges structures dans les champs de lave », a raconté M.

Kennedy à la chaîne ABC. Spécialiste de l’archéologie aérienne, le chercheur australien et son équipe ont photographié depuis 1997 des dizaines de milliers de structures en pierre, essentiellement en Jordanie, dont certaines utilisées comme piège de chasse.

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