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Une discussion doit se faire dans les deux sens, que ce soit pour échanger des idées, pour se confier, il faut d’abord écouter que faire des réponses toutes prêtes
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Le plus grand problème dans la communication, c’est qu’on écoute pas pour comprendre. On écoute pour répondre

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Trucs Express ► 10 Utilisations Alternatives De L’alcool Désinfectant


Des petits trucs que l’on peut utiliser avec l’alcool que nous avons dans la pharmacie
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10 Utilisations Alternatives De L’alcool Désinfectant

 

image: Lenore Edman | Flickr

Beaucoup de gens conservent une bouteille d’alcool désinfectant dans l’armoire à pharmacie sans savoir à quoi elle sert et ses utilisations spécifiques. Pas de problème, voici dix façons d’utiliser ce produit et dans certains cas, vous ne pourrez plus vous en passer. Tout d’abord, il est bon de savoir que l’alcool désinfectant, ou alcool éthylique, a un pourcentage de 97,5% d’alcool dénaturé, et s’il est vrai qu’il ne sera pas utile pour faire un cocktail, vous trouverez sûrement un moyen de l’utiliser.

1) Eliminer les tiques. Tamponner la partie sur laquelle l’insecte s’est mis avec de l’alcool et du coton, immédiatement après, retirez l’insecte avec des pincettes (attention à ne pas couper la tique en laissant une partie à l’intérieur et une autre à l’extérieur, si cela devait arriver, adressez-vous à un médecin ou un vétérinaire).

2) Apaiser les piqûres de moustiques. Tamponnez la zone avec un coton-tige imbibé d’alcool et vous soulagerez la gêne.

3) Se débarasser des punaises de lit. Si ces insectes infestent votre chambre, prenez une bouteille avec un diffuseur et remplissez-la d’alcool, puis vaporisez le matelas, la base et la structure du lit. Pulvérisez avec une certaine fréquence pour les éliminer complètement. Veillez à bien aérer la pièce afin de ne pas vous endormir en respirant les vapeurs d’alcool.

4) Enlever les taches. Mélangez deux parties d’eau et une partie d’alcool dans un flacon avec un diffuseur spray et agitez. Une fois que le mélange est prêt, vaporisez-le sur la tache et essuyez-le avec un chiffon.

5) Désodoriser les baskets. Vaporisez un peu d’alcool chaque soir dans vos chaussures et mettez-les dans un endroit aéré. Répétez cette pratique quotidiennement et vos chaussures ne sentiront plus mauvais!

image: jeffreyw | Flickr

6) Enlever l’odeur d’ail des mains. Si vous avez cuisiné et que vos mains sentent l’ail, mettez dessus un peu d’alcool puis rincez-les avec de l’eau et du savon.

7) Diminuer la douleur des muscles. Massez vos muscles endoloris avec de l’alcool pour vous soulager un peu.

8) Hygiène les mains. Mettez sur les mains une partie de gel à l’aloe vera et deux parties d’alcool sur vos mains et frottez-les. De cette façon, vous n’avez plus besoin d’acheter des désinfectants en gel. Si vous le souhaitez, vous pouvez même vous préparer un flacon pour votre sac.

9) Réduire les plaies causées par le gel. Frottez les congestions dues au froid avec de l’alcool pur pour en tirer avantage.

10) Nettoyez les lunettes. Vaporisez simplement un peu d’alcool sur les verres et frottez-les avec un tissu pour les nettoyer à la perfection.

http://www.regardecettevideo.fr/

Des fouilles archéologiques près des restes de 6000 Irlandais


Des fouilles archéologiques sont prévues dans un des plus anciens quartiers de Montréal. Une pierre noire commémorative qui souligne les Irlandais immigrés qui sont venus au pays et sont mort du typhus sera déplacé dans un endroit plus approprié
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Des fouilles archéologiques près des restes de 6000 Irlandais

 

OLIVIER ROBICHAUD

Olivier Robichaud journaliste, politique municipale

Le maire Denis Coderre a réitéré sa promesse de créer un site plus propice à la commémoration d’un tel drame.

Denis Coderre se recueille devant le monument Black Rock avec des membres de son équipe.

Des fouilles archéologiques commenceront sous peu près du monument Black Rock, qui marque l’endroit où 6000 immigrants irlandais morts de typhus ont été enterrés. Le maire Denis Coderre a réitéré sa promesse de créer un site plus propice à la commémoration d’un tel drame.

Au bout du chemin des Irlandais, dans Pointe-Saint-Charles, se dresse une énorme pierre noire avec une inscription en anglais, qui se traduit

«Pour empêcher la profanation des restes de 6000 immigrants qui sont morts de la fièvre des vaisseaux entre 1847 et 1849, cette pierre est érigée par les travailleurs de MM. Peto, Brassey et Betts, employés pour la construction du pont Victoria en 1859».

Ces restes avaient été découverts par les travailleurs, Irlandais pour la plupart, pendant la construction du pont. Une décennie plus tôt, l’endroit accueillait des camps de fiévreux principalement occupés par des réfugiés qui fuyaient la Grande Famine en Irlande. Des milliers de personnes sont mortes et ont été enterrées aux extrémités du camp. Même le maire de Montréal, John Easton Mills, qui a visité les camps, est mort de typhus en 1847.

Or, ce monument se trouve aujourd’hui sur un simple terre-plein, au milieu de la rue Bridge.

«De l’avis de tous, le site commémoratif actuel […] ne convient pas à une mission aussi symbolique et importante», souligne le maire de Montréal, Denis Coderre.

La communauté irlandaise souhaite depuis longtemps déménager la pierre au terrain situé en face du monument, actuellement occupé par un stationnement. Mais cet endroit a été acquis par Hydro-Québec afin d’y construire un nouveau poste électrique.

Vendredi, M. Coderre a annoncé la formation d’un comité de travail avec Hydro-Québec afin d’intégrer le monument Black Rock au projet de poste électrique. Selon la société d’État, des fouilles archéologiques commenceront à la mi-octobre. La date exacte n’a pas encore été déterminée puisque le contrat est en cours de négociation.

Les artéfacts trouvés seraient mis en valeur dans le nouveau monument.

«La communauté irlandaise attend ceci depuis longtemps. Nous faisons un grand pas en avant», affirme Daniel Doyle, ex-président de l’organisme United Irish Societies of Montreal et candidat d’Équipe Denis Coderre dans le district qui comprend Pointe-Saint-Charles.

La découverte éventuelle de corps pourrait compliquer les travaux. Selon la Fondation du parc du monument irlandais de Montréal, les corps ont été enterrés sur un large périmètre et l’emplacement des fosses n’est pas connu avec exactitude. En 1942, certains corps ont été découverts par accident et inhumés ailleurs.

Vendredi, M. Coderre n’était pas en mesure de dire ce qui arrivera si les archéologues exhument des restes humains. Des protocoles stricts sont en place pour de tels cas aux niveaux fédéral et provincial, notamment pour déterminer si ces restes doivent être remis à une nation autochtone. Des permis d’exhumation pourraient aussi être nécessaires.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Un barbier québécois s’allonge au sol pour couper les cheveux d’un enfant autiste


C’est un homme qui ne fait pas son travail pour la paye, il semble avoir sa profession dans le sang, qu’il est prêt à s’adapter pour être au service de sa clientèle, même si les besoins sont particuliers.
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Un barbier québécois s’allonge au sol pour couper les cheveux d’un enfant autiste

 

THE CANADIAN PRESS/HO-FRANZ JACOB

Un geste qui lui a valu de nombreux éloges sur les réseaux sociaux!

Un barbier de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, s’attire des éloges pour sa façon d’accommoder son jeune client autiste.

Une photo publiée en ligne la semaine dernière montre Francis «Franz» Jacob allongé sur le sol de son commerce de Rouyn-Noranda alors qu’il coupe les cheveux d’un jeune garçon nommé Wyatt.

L’homme de 45 ans affirme qu’il est stupéfait de toute l’attention qu’il reçoit depuis que la photo a été largement partagée sur les réseaux sociaux.

M. Jacob indique que Wyatt ne reste généralement pas immobile lorsqu’il se fait couper les cheveux, alors il s’est procuré des tondeuses sans fil pour l’accommoder.

Il soutient avoir quelques autres clients autistes ou ayant des besoins particuliers et affirme qu’il trouve toujours un moyen de s’adapter à leurs besoins.

En entrevue avec La Presse canadienne, vendredi, le barbier a souligné que Wyatt avait été son premier client autiste.

«C’est le premier avec qui j’ai eu à développer une relation et à comprendre cet environnement qui est extrêmement particulier», a-t-il expliqué.

«Chacun de ces enfants a des besoins différents ou des réactions différentes. À chaque fois, c’est de s’ajuster au client et de (…) le suivre dans son environnement. Je pense qu’il faut être beaucoup à l’écoute et c’est Wyatt qui m’a permis de faire ça en premier. J’ai compris rapidement ce que j’avais à faire, mais Wyatt (est) le premier avec qui j’ai eu à travailler et qui m’a permis de comprendre.»

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Fausses nouvelles, conséquences réelles, déplore un journaliste ukrainien


Une vraie épidémie la propagation de fausses nouvelles  surtout avec Internet. En politique, il peut y avoir des conséquences graves. On ne devrait pas propager des nouvelles, en politique ou autre, surtout s’ils viennent de sites douteux ou du moins vérifier l’information s’il est elle valable pour le simple fait d’avoir des commentaires inutiles.
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Fausses nouvelles, conséquences réelles, déplore un journaliste ukrainien

 

Evgeniy MaloletkaEvgeniy Maloletka / The Associated Press

Par Vicky Fragasso-Marquis, La Presse canadienne

WASHINGTONLes fausses nouvelles qui circulent abondamment sur le web peuvent avoir des effets bien réels.

La propagande russe, qui s’est propagée comme une traînée de poudre en Ukraine dans les dernières années, a mené à un «conflit sanglant», déplore un journaliste ukrainien, qui invite les autres pays à sévir contre les fausses nouvelles et les trolls à la remorque du gouvernement russe.

Ruslan Deynychenko a fait cette mise en garde jeudi, à Washington, en marge du congrès annuel de l’Online News Association (ONA), un événement qui accueille chaque année quelques milliers de journalistes de partout dans le monde pour discuter du journalisme sur les plateformes numériques.

M. Deynychenko est le cofondateur de «Stop Fake.org», un site internet ukrainien qui tente de démentir certaines fausses nouvelles circulant dans les médias d’information et les émissions de style «talk-show» en Russie.

Il encourage les pays à passer à l’action, contrairement à l’Ukraine, qui a fait une «énorme erreur» en accueillant cette ingérence dans la plus grande indifférence, a-t-il soutenu.

Ce conseil vise directement les États-Unis, où plusieurs enquêtes sont ouvertes sur la possible ingérence russe lors de la dernière élection présidentielle.

Le Canada semble pour l’instant avoir été à l’abri de ce phénomène, mais M. Deynychenko encourage le gouvernement à la plus grande prudence.

«Il n’y a pas de recette unique pour tous les pays. Mais tous les pays doivent être vigilants sur ce problème et doivent être au courant que cela peut arriver», a-t-il dit en entrevue, peu après la conférence à laquelle il participait.

«La recommandation numéro un est de ne pas ignorer, d’essayer de découvrir qui essaie d’influencer, quels sont les messages qu’ils veulent envoyer, quels sont les partis politiques qu’ils veulent appuyer dans votre pays.»

En Ukraine, le gouvernement a carrément choisi d’interdire la télévision et les médias sociaux russes sur son territoire, ce qui est la bonne approche selon M. Deynychenko.

«Quand on va dans un restaurant qui sert de la mauvaise nourriture, après quelques fois, on le ferme. Là, ces organisations empoisonnent notre cerveau», a-t-il illustré lors de la table ronde.

La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, s’était montrée sensible à cet enjeu récemment.

«Ce n’est pas un secret, et les officiels américains l’ont dit publiquement, et même (la chancelière allemande) Angela Merkel l’a dit publiquement, qu’il y a eu des efforts du côté de la Russie, de déstabiliser la démocratie dans l’Ouest. Et je pense que ça ne doit pas être une surprise si les mêmes efforts (sont déployés) contre le Canada», avait-elle déclaré en mars dernier.

La ministre des Institutions démocratiques, Karina Gould, avait toutefois dit le lendemain qu’il n’y avait aucun cas de «tentatives directes d’influencer la démocratie».

Facebook et Google blâmés

Parmi les autres panélistes, la journaliste finnoise Jessikka Aro, reporter du réseau public d’information en Finlande, a longtemps enquêté sur les trolls des médias sociaux liés aux intérêts russes et elle en a subi de durs contrecoups.

Selon elle, les géants du web devraient cesser d’être «complices» de ces organisations.

«Facebook aide et favorise ce genre d’activités», a-t-elle déclaré.

Pendant la campagne électorale de 2016, plus de 100 000 $ US de publicités ont été payés par des comptes Facebook liés à environ 470 faux comptes, avait révélé l’entreprise en septembre dernier.

«Notre analyse suggère que ces comptes et ces pages étaient liés ensemble et qu’ils venaient probablement de la Russie», avait écrit Alex Stamos, responsable de la sécurité chez Facebook.

Facebook dit avoir depuis amélioré ses pratiques, notamment pour freiner l’influence des pages qui partagent de fausses nouvelles ou des manchettes qui «dissimulent ou exagèrent l’information». Jeudi, l’entreprise a d’ailleurs indiqué qu’elle testait une nouvelle fonction qui permettrait aux utilisateurs de mieux identifier la provenance de certaines nouvelles.

L’organisation a annoncé cette semaine qu’elle enverrait un représentant témoigner devant les comités du Congrès américain qui enquêtent sur la possible ingérence russe dans la campagne de 2016.

http://journalmetro.com

Les baleines noires décimées par l’activité humaine


À partir de juin, des baleines ont été retrouvées mortes dans le Golfe du Saint-Laurent, ainsi que les côtes aux États-Unis. Les autopsies ont révélé que ces bêtes en voie de disparition dans des équipements de pêche
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Les baleines noires décimées par l’activité humaine

 

Les baleines noires décimées par l'activité humaine

MONTRÉAL | La circulation maritime et la pêche sont les causes principales d’une vague de décès « sans précédent » de baleines noires, espèce en voie de disparition également appelée baleine franche, au Canada cet été conclut un rapport officiel publié jeudi.

Depuis juin, douze baleines noires sont mortes dans le golfe du Saint-Laurent, qui abrite près du quart des 458 derniers représentants de ce cétacé, parmi « les plus menacés au monde », selon le rapport du Réseau canadien pour la santé de la faune.

Trois autres baleines noires ont aussi été retrouvées mortes le long des côtes de la Nouvelle-Angleterre, dans le nord-est des États-Unis.

Des autopsies pratiquées sur six carcasses de baleines récupérées le long des côtes canadiennes montrent que quatre sont mortes d’hémorragies suite à des collisions probables avec des navires et une après avoir été prise au piège dans des équipements de pêche. Les causes de la mort de la sixième baleine n’ont pu être établies avec précision.

Cette mortalité élevée coïncide avec la circulation accrue de chalutiers dans le Saint-Laurent pour la haute saison de la pêche, dont dépendent de nombreuses zones côtières des provinces atlantiques.

En réponse à la publication du rapport, les ministres canadiens de la Pêche et des Transports se sont dits « profondément préoccupés par l’avenir de ces mammifères marins » et ont assuré vouloir « poursuivre les mesures » pour leur assurer « une protection pour les générations à venir ».

À la suite des décès constatés cet été, le gouvernement avait notamment fermé certaines zones de pêche au crabe pour éviter que les baleines ne s’y retrouvent piégées, et avait imposé une limite de vitesse aux navires les plus imposants pour protéger les cétacés.

La baleine noire est une espèce migratoire qui se déplace le long de la côte Atlantique de l’Amérique du Nord.

http://fr.canoe.ca

Des pesticides néfastes aux abeilles présents dans 75% du miel mondial


Ce n’est vraiment pas rose pour les abeilles qui sont des petites bêtes de la plus haute importance pour la pollinisation des plantes, des fruits, de fleurs et autres… On aurait détecté des traces à 75 % des pesticides toxiques dans le miel au niveau mondial. L’Amérique du Nord serait le pire endroit pour les abeilles. Même si on prétend que ce n’est pas dangereux pour l’homme, pour les abeilles, les insecticides sont mortels
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Des pesticides néfastes aux abeilles présents dans 75% du miel mondial

 

 

FABRIZIO BENSCH / REUTERS

Les concentrations ne sont pas considérées comme dangereuses pour l’homme.

Des traces de pesticides toxiques pour les abeilles ont été détectées dans 75% du miel produit dans le monde entier, suscitant l’inquiétude pour la survie de ces pollinisateurs cruciaux pour l’agriculture.

Les concentrations relevées dans 198 échantillons de miel produits sur toute la planète ne sont pas considérées comme dangereuses pour l’homme. Elles sont en effet inférieures au plafond autorisé par l’Union européenne, selon l’étude publiée jeudi dans la revue Science.

Après avoir constaté que 34% des échantillons contenaient des « concentrations de néonicotinoïdes connus pour être nocifs » aux abeilles, les scientifiques ont prévenu qu’une exposition chronique à ces substances pesticides menaçait la survie de ces petits insectes volants.

Les abeilles pollinisent les plantes tout en butinant le nectar des fleurs, qui s’accumule dans la ruche pour former l’épais miel.

Elles interviennent dans la pollinisation de plus de 90% des 107 plus importantes cultures sur Terre mais, ces dernières années, elles succombent au syndrome dit « d’effondrement des colonies d’abeilles ». Ce mal mystérieux entraîne la disparition ou la mort d’essaims entiers.

« Ces découvertes sont alarmantes », a estimé Chris Connolly, un expert en neurobiologie de l’université de Dundee, auteur d’un article accompagnant la publication de l’étude.

« Les niveaux relevés sont suffisants pour affecter les fonctions cérébrales des abeilles et pourraient entraver leur habilité à trouver de la nourriture et à polliniser nos cultures et notre végétation », a-t-il mis en garde.

Les néonicotinoïdes ont été qualifiés de facteur essentiel au déclin mondial des abeilles. Leur utilisation a été en partie interdite par l’Union européenne en 2013.

Les échantillons collectés en Europe dans le cadre de l’étude l’avaient en grande majorité été avant l’entrée en vigueur de cette interdiction, a signalé M. Connolly. Des analyses supplémentaires sont nécessaires pour apprécier l’efficacité de l’initiative européenne.

Dérivé de nicotine

Les scientifiques ont concentré leurs analyses sur les cinq types de néonicotinoïdes les plus utilisés: acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride et thiaméthoxame.

Apparus au milieu des années 1990, ces pesticides dérivent de la structure chimique de la nicotine et s’attaquent au système nerveux des insectes.

« Au total, 75% de tous les échantillons de miel contenaient au moins un néonicotinoïde », selon cette étude pilotée à l’université suisse de Neuchâtel. « Sur ces échantillons contaminés, 45% en contenaient au moins deux et 10% quatre ou cinq ».

La fréquence de contamination la plus élevée a concerné les miels d’Amérique du Nord (89%), devant l’Asie (80%) et l’Europe (79%). L’Amérique du Sud a présenté la plus faible (57%).

« Ces résultats suggèrent qu’une partie importante des pollinisateurs dans le monde sont probablement affectés par les néonicotinoïdes », ont relevé les scientifiques.

Les Nations unies ont prévenu en 2016 que 40% des invertébrés pollinisateurs –en particulier abeilles et papillons– risquaient une extinction à l’échelle mondiale. Quelque 20.000 espèces d’abeilles vivent sur Terre.

Les experts ont reconnu que ces découvertes n’étaient pas vraiment une surprise, estimant néanmoins que la menace représentée par ces substances devait être prise sérieusement.

« Les niveaux relevés (jusqu’à 56 nanogrammes par gramme) se trouvent dans la fourchette bioactive ayant montré que cela affectait le comportement des abeilles et la santé des colonies », a commenté Jonathan Storkey, spécialiste des végétaux, qui n’a pas participé à l’étude.

« Des scientifiques ont prouvé cette année que des niveaux inférieurs à 9 ng/g réduisaient la capacité reproductive des abeilles sauvages », a-t-il souligné.

Et, selon lui, « l’accumulation des pesticides dans l’environnement et les concentrations retrouvées dans les ruches représentent une grave préoccupation environnementale et va probablement contribuer au déclin des pollinisateurs ».

Pour Felix Wackers, professeur à l’université de Lancaster et non impliqué dans l’étude, les niveaux d’exposition aux pesticides nocifs pourraient être bien supérieurs à ce qui peut être quantifié dans le miel.

Cette étude « montre que les abeilles mellifères sont communément exposées à ce type de pesticides quand elles butinent du nectar contaminé aux néonicotinoïdes sur des cultures traitées ou des fleurs ayant été en contact avec des nuages d’étendage ou des résidus au sol », a-t-il relevé.

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