Une goutte


Même si on croit que ne sommes pas quelqu’un d’exceptionnel, ce que nous faisons à quand même un impact dans ce monde
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Une goutte

 

 

“Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait.”

Mère Teresa

Le chat robot, ou l’invention la plus triste du monde


Pour ma part, je n’aime pas vraiment ce robot, C’est triste d’en être rendu là. Une société Japonaise Yukai Engineering a présenté son chat robot pour ceux qui veulent un chat sans les contraintes. En fait, c’est plus un coussin poilu avec une queue. Cette technologie serait considérée comme un anti-stress. Il sera disponible en 2018. Me semble qu’il y a d’autres moyens anti-stress que ce genre de chose
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Le chat robot, ou l’invention la plus triste du monde

 

Le Saviez-Vous ► Quel est l’animal qui dort le plus ? Et celui qui dort le moins ?


J’aurais pensé que le paresseux serait le plus dormeur, mais non … Alors que le moins dormeur je m’en doutais un peu
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Quel est l’animal qui dort le plus ? Et celui qui dort le moins ?

 

Nathalie Mayer
Journaliste

 

    L’être humain passe environ un tiers de sa vie à dormir. Cela peut sembler beaucoup. Pourtant, il est loin de détenir la palme du plus gros dormeur du monde animal.

    Découvrez quels sont les animaux qui dorment le plus et ceux qui ont besoin de très peu de sommeil.

    Tous les animaux ont, à un moment ou à un autre, besoin de repos. Et certains, un peu — beaucoup — plus que d’autres. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser ni le loir, ni la marmotte ni même le paresseux ne sont les animaux qui dorment le plus. Ce dernier ne passe que 60 % de son temps à dormir.

    Les animaux les plus gros dormeurs de la planète

    Parmi les plus gros dormeurs de la planète, on peut citer le koala, la chauve-souris et le tatou géant. Notez que le lion et le tigre passent également pour des animaux qui dorment beaucoup, mais s’ils passent le plus clair de leur temps allongés, ils ne figurent pas au top 3 des animaux dormeurs.

    Les plus grands dormeurs sont donc :

  • Le koala ; il arrive à dormir jusqu’à 22 heures par jour ! Une véritable performance. Le reste du temps, il mange exclusivement des feuilles d’eucalyptus. Un régime alimentaire qui suffit à son métabolisme mais qui lui apporte peu d’énergie et demande de longues heures de digestion.

  • La chauve-souris ; elle n’ouvre l’œil que quatre petites heures par jour… ou plutôt par nuit, puisqu’elle en profite alors pour chasser les insectes nocturnes dont elle se nourrit.

  • Le tatou géant ;  il ne se repose pas moins de 18 heures par jour. Tout comme l’opossum et le python.

Pour comparaison, sachez que le bébé humain a besoin de quelque 16 heures de sommeil par jour, le chat domestique entre 12 et 16 heures et le chien entre 12 et 14 heures.

 

Avec seulement deux heures de sommeil par jour, la girafe est l’animal qui dort le moins. © Sponchia, Pixabay, CC0 Public Domain

Avec seulement deux heures de sommeil par jour, la girafe est l’animal qui dort le moins. © Sponchia, Pixabay, CC0 Public Domain

Les animaux qui dorment le moins

À l’autre extrémité du classement, on trouve des animaux qui dorment incroyablement peu comme l’éléphant et le cheval et, surtout, la girafe.

L’éléphant et le cheval ne dorment que quelque deux à trois heures par jour. Mais la palme de l’animal qui dort le moins revient à la girafe qui dort en moyenne deux heures par jour. Elle peut même se contenter d’une petite demi-heure de sommeil et de quelques minutes de sommeil profond par jour. Autre particularité de ces animaux : ils dorment généralement debout et n’ont besoin de s’allonger que pour entrer en sommeil paradoxal.

http://www.futura-sciences.com

«La pornographie sur internet modifie le cerveau des jeunes»


Qu’importe l’âge, je suis contre la pornographie, car elle cultive la violence et le viol surtout envers la femme. À noter que c’est un homme qui met en garde la pornographie envers les enfants et des conséquences graves que peut avoir sur le cerveau. La pornographie n’est pas une éducation sexuelle et surtout pas pour les enfants
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«La pornographie sur internet modifie le cerveau des jeunes»

 

«La pornographie sur internet modifie le cerveau des jeunes»

Photo Fotolia

Le neuro-chirurgien américain Donald Hilton, à Rome pour un congrès international interdisciplinaire sur les dangers sexuels guettant des enfants désormais hyperconnectés, évoque dans un entretien avec l’AFP les ravages provoqués sur de jeunes cerveaux par les films pornographiques violents.

Une préoccupation partagée par le pape François qui a accueilli vendredi les 150 experts du congrès au Vatican et appelé toutes les composantes de la société à «réveiller les consciences».

Q. Que se passe-t-il dans le cerveau d’un enfant exposé à une avalanche de films pornographiques ?

R. Nos cellules cérébrales se modifient avec l’acquisition de connaissances. L’apprentissage sous un état de dépendance sculpte le cerveau d’une manière très dommageable. Nous pouvons devenir très figés dans certains comportements ou goûts.

Quand il y a une récompense à la clef comme la pornographie, on est en présence d’un processus de marquage particulièrement puissant que le cerveau n’oublie jamais. Un enfant de 12 ans qui voit de la pornographie hard core va se dire «c’était génial». Il peut certes être effrayé, mais ce sentiment sera supplanté par la fascination.

Notre cerveau réclame de la nouveauté, du changement. Il veut un visage nouveau, une forme de corps différent. Les garçons, et de plus en plus les filles, peuvent surfer pendant des heures à la recherche d’un clip parfait pour se masturber.

Il y a beaucoup de recherches scientifiques démontrant que le sexe, et tout particulièrement la pornographie sur internet, peuvent entraîner une grande dépendance. C’est comme une partie de black jack avec un jeu de cartes différent à chaque fois.

Q. Vont-ils nécessairement imiter ce qu’ils voient ?

R. La pornographie est en train de détruire la faculté de ressentir des émotions. Et les adolescentes sont soumises à une forte pression pour accepter des relations sexuelles anales douloureuses.

93% des garçons et 62% des filles de moins de 18 ans ont été exposés à la pornographie sur internet. Et une étude sur les 250 films les plus populaires indique que 88% des scènes contiennent des agressions physiques sur les femmes.

Les hommes peuvent aussi arriver au stade où les vraies femmes sont simplement synonymes de mauvais porno et devenir plus intéressés par de la pornographie filmée.

Sans compter que les films de réalité virtuelle arrivent sur le marché, dotés d’une nouvelle technologie prodigieuse fondée sur des simulateurs. Ce n’est plus regarder de la pornographie, c’est la vivre en 4D avec la dimension émotionnelle. C’est assez cher mais beaucoup de producteurs de l’industrie du porno sont très intéressés.

Q. Les jeunes acteurs  et actrices, nourris à cette culture, sont également des victimes ?

R. L’industrie pornographique exploite de jeunes actrices, seulement utilisées pendant deux ans. Il y a des filles A, B et C. Lorsqu’on devient une fille C, il faut faire des choses très violentes pour continuer à être demandée sur un tournage. Et il y a tant de nouvelles jeunes filles, conditionnées par une culture ambiante pornographique, prêtes à prendre leur place.

Pendant longtemps, le débat sur la pornographie relevait du domaine moral et religieux. Mais laissons la religion en dehors de cela et abordons la question du point de vue de la santé publique.

Pouvons-nous vraiment dire que les films pornographiques sont une bonne chose que tout le monde devrait regarder quand ses acteurs subissent des violences ? Les hommes prennent du plaisir à voir des femmes en souffrance sur leur écran d’ordinateur. Le porno n’est pas autre chose que de la prostitution filmée.

À l’époque de l’antiquité, des milliers de personnes et d’animaux étaient tués dans le Colisée et les spectateurs adoraient cela. Nous avons des Colisée sur nos écrans et nous sommes pires que les Romains car nous nous cachons derrière nos écrans la nuit en nous disant que ça ne pose pas de problème.

Nous ne devons pas permettre à l’industrie de la pornographie de contrôler l’éducation sexuelle de nos enfants et les législateurs doivent les protéger !

http://fr.canoe.ca

Il y a 3000 ans, les tigres de Tasmanie sont morts à cause de la sécheresse


On croit avoir découvert la disparition du tigre de Tasmanie en Australie, il y a plus de 3 000 ans. El Niño en serait la cause qui aurait causé une importante sécheresse a Tasmanie. Cependant, les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur ces conclusions
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Il y a 3000 ans, les tigres de Tasmanie sont morts à cause de la sécheresse

Tigre de Tasmanie

En Tasmanie, les Thylacinus cynocephalus ont succombé à la chasse. Sur le continent, ils sont morts à cause de la sécheresse.

© MARY EVANS/SIPA

Par Sciences et Avenir avec AFP

Sur le « continent » australien, les tigres de Tasmanie n’auraient pas disparu à cause de l’homme comme sur l’île du même nom. Ils auraient succombé à cause de phénomènes climatiques.

La disparition du tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocephalus) du continent australien fut probablement provoquée par la sécheresse et non par les chasseurs aborigènes ou par les chiens sauvages, ont annoncé le 27 septembre 2017 des scientifiques de l’Université d’Adélaïde (Australie) dans la revue Journal of Biogeography. Le mystérieux marsupial, également connu sous l’appellation thylacine, était jadis très répandu en Australie. Mais il a totalement disparu du continent il y a 3.200 ans. Il avait résisté sur l’île de Tasmanie, dans le sud de l’Australie, jusqu’en 1936. A cette date, le dernier spécimen connu était mort dans un zoo de Hobart. Les autres tigres de l’île avaient été exterminés par la chasse intensive en moins de 150 ans.

Le dernier tigre de Tasmanie, mort en 1936. Crédit : MARY EVANS/SIPA

Certains pensent encore que quelques tigres de Tasmanie subsistent

Les raisons de sa disparition en Australie font l’objet d’un véritable débat entre les spécialistes. Certains scientifiques estimaient jusqu’à présent que l’animal avait été victime des chiens sauvages – ou dingos – introduits par les navigateurs il y a à peu près 3.500 ans. Une autre théorie suggérait que les chasseurs aborigènes avaient eu raison des tigres de Tasmanie. D’autres encore refusent de croire que cet animal, presque semblable à un chien et avec le dos rayé, a réellement disparu. Ils signalent régulièrement sa présence mais celle-ci n’a jamais été confirmée.

« L’ADN ancien nous raconte que l’extinction fut rapide sur le continent »

La nouvelle étude réalisée à partir d’ADN anciens extraits d’os fossilisés et de spécimens de musée a, quant à elle, conclu que leur disparition sur le continent était probablement consécutive à la sécheresse. Les chercheurs du Centre d’ADN ancien (ACAD) de l’Université d’Adélaïde ont créé la plus importante base de données d’ADN de thylacine existant à ce jour, avec 51 nouvelles séquences de génome, et s’en sont servi pour étudier l’évolution des populations à travers l’Histoire.

Une mâchoire de tigre de Tasmanie. Crédit : Jeremy AUSTIN / University of Adelaide via the Tasmanian Museum and Art Gallery / AFP

Jusqu’à 3.000 ans en arrière, une population importante et diversifiée de tigres vivait dans le sud de l’Australie. Puis, des sécheresses provoquées par le système météorologique El Nino ont vraisemblablement décimé les populations, selon les chercheurs.

« L’ADN ancien nous raconte que l’extinction fut rapide sur le continent, en raison de facteurs intrinsèques comme la consanguinité et la perte de diversité génétique », écrit Lauren White, co-auteure de l’étude.

« On a aussi trouvé des signes d’effondrement de la population et de perte de la diversité génétique en Tasmanie à la même période », explique Jeremy Austin, directeur adjoint du ACAD. 

« La Tasmanie a dû être protégée dans une certaine mesure de ce climat plus chaud et plus sec par sa pluviométrie plus importante, mais il apparaît que cette population a aussi subi les effets d’El Nino avant de s’en remettre ».

Le courant équatorial El Nino est périodique et provoque des hausses de température dans le Pacifique. En Australie et en Asie, il peut provoquer des sécheresses dans des endroits normalement humides et engendre des inondations en Amérique.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Taches de naissance, des marques souvent bénignes


Les taches de naissances sont généralement sans danger, cependant certains devraient être vérifier par un médecin
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Taches de naissance, des marques souvent bénignes

 

tongo51/shutterstock.com

Dès la naissance ou dans la toute petite enfance, des taches peuvent apparaître sur la peau. Celles-ci sont, pour la plupart, tout à fait bénignes. Toutefois, il est préférable de s’en assurer auprès d’un médecin car elles peuvent dans de rares cas être le signe d’une maladie.

Certains nouveau-nés naissent avec des taches sur la peau. Lesquelles inquiètent souvent les parents. Certaines disparaissent rapidement ou au cours de premières années. D’autres resteront là toute leur vie. Mais la majorité ne doit pas alarmer.

L’hémangiome capillaire est la marque de naissance la plus courante. Il apparaît lorsque des groupes de vaisseaux sanguins grandissent plus vite que les autres parties du corps du nouveau-né. Souvent de couleur rouge, certains peuvent toutefois avoir l’air d’une « bosse » couleur peau ou un peu bleutée, sous la surface. Plus ils sont petits, plus ils disparaissent vite, mais cela peut quand même prendre des années. La plupart ne nécessitent pas de traitement chirurgical.

Les malformations vasculaires sont aussi causées par les vaisseaux sanguins. Les plus courantes sont appelées taches de vin ou « lie de vin » car elles ressemblent à du vin rouge renversé sur la peau. Quand ces malformations sont étendues et situées près des yeux, un médecin devrait examiner le bébé pour s’assurer que les vaisseaux sanguins dans le cerveau et les yeux sont sains. Ces marques de naissances ne disparaissent jamais.

Les « nævi pigmentaire congénitaux », communément appelés des grains de beauté, sont plus ou moins bruns et constitués de cellules qui produisent la couleur de la peau. S’ils apparaissent plus fréquemment à partir de l’âge de 6 ans, certains enfants naissent avec. Et lorsque les taches sont très étendues multiples, une attention médicale est requise.

Les nævi simplex correspondent à des taches roses ou rougeâtres entre les yeux, sur le front ou sur la nuque. Causés par des vaisseaux sanguins dilatés, ils donnent à la peau une couleur rougeâtre. La plupart de ces taches disparaissent dans les 2 ans.

  • Source : Arnault Pfersdorff sur Pédiatre online, 24 février 2017 – Hôpital pour enfants de Toronto
  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par: Vincent Roche

https://destinationsante.com

Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance


Heu … Non merci ! Ne vous inquiétez pas, les extensions de poils au nez ne sont pas à la mode, enfin pour le moment. Cependant, il intéressant de savoir qu’arracher des poils de nez peut amener des conséquences assez graves, alors au mieux, si nécessaire, il est préférable de les tailler
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Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance

 

INSTAGRAM @GRET_CHEN_CHEN

Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance

Une nouvelle mode poilante.

BEAUTÉ – « T’as de belles narines, tu sais? » Un jour, peut-être, on pourra entendre cette phrase dans les plus beaux films romantiques, pendant que les âmes les plus sensibles, émues, sortiront leurs mouchoirs pour essuyer leurs larmes naissantes. Ce n’est pas tout de suite, mais un premier pas vient d’être franchi dans cette direction. C’est le site Allure qui a repéré cette presque tendance essentielle.

Une jeune chinoise a posté sur son compte Instagram un selfie à l’esthétique avant-gardiste, ce jeudi 5 octobre. @Gret_Chen_Chen a décidé de faire un pied-de-nez aux canons habituels de la beauté, et de défricher ce continent inexploré de l’élégance que sont les narines. Alors elle a posé des extensions sur leur pourtour.

Oui. Des extensions pour poils de nez.

Elle a posté un deuxième selfie, qu’elle semble avoir supprimé depuis, mais que le site Preen a eu le temps de capturer.

Cette information essentielle a fait le tour du globe, de son compte Instagram chinois aux États-Unis, en passant par la Hongrie.

Si cette glorification de la narine semble pour l’instant courageuse, c’est bien parce que les normes qui règnent sur notre appendice nasal sont strictes, jusqu’à nous mettre en danger: le moindre poil qui dépasse est souvent considéré comme disgracieux.

Ces poils sont pourtant un filtre à impuretés et protègent la paroi de nos narines, comme le détaillait Michel Cymes ce jeudi 5 octobre dans sa chronique sur RTL.

Chaque poil de nez arraché représente un risque supplémentaire d’attraper des panaris, furoncles, intoxications alimentaires, arthrites, ostéites, pneumonies…

Niveau beauté, on peut les tailler, mais il n’est pas franchement recommandé de les arracher.

Un peu comme les cils, d’ailleurs, qui protègent les yeux et évitent qu’ils s’assèchent. Ces pouvoirs, d’après une étude publiée par la Royal Society, seraient limités par les extensions pour cils. Les déposer sur le pourtour des narines semble donc être un très bon compromis.

http://www.huffingtonpost.fr

Opioïdes: autopsie d’une crise


Une épidémie de mort à cause des opioïdes. Au début, ce fût des surprescriptions de médicaments anti-douleurs qui a été encouragée par l’industrie pharmaceutique. Puis les gens n’ayant plus de prescription pour éviter l’accoutumance, se sont viré vers le marché noir. Le problème pour ces gens et pour les consommateurs de drogues dures, les laboratoires clandestins font des mélanges qui sont 100 à 10 000 fois plus puissants que la morphine
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Opioïdes: autopsie d’une crise

 

Par Annie Labrecque –

 

L’an dernier seulement, plus de 64 000 Américains et 2 800 Canadiens ont succombé à une dose mortelle d’opioïdes. Cette inquiétante vague de décès continue de s’amplifier.

Avec quelle force frappera-t-elle le Québec ?

Sinistre, effrayante, intenable; médecins, politiciens et chercheurs sont désormais à court de mots pour décrire l’ampleur de la crise des opioïdes qui, aux États-Unis, toutes les trois semaines, fait autant de victimes que les attentats du 11 septembre 2001. Le portrait n’est pas plus rose au Canada : le pays affiche le deuxième plus haut taux de consommation d’opioïdes par personne, après les États-Unis. En 2016, on comptait 978 décès en Colombie-Britannique, 586 en Alberta et 865 en Ontario. Dire que la crise est sans précédent est un euphémisme. Les victimes ? D’une part, les consommateurs de drogues dures et, d’autre part, des gens « ordinaires » qui deviennent accros aux opioïdes prescrits par leur médecin.

Multifactoriel, l’abus d’opioïdes s’est construit sur une longue période en s’intensifiant dans les années 2000. À l’origine de la crise, la surprescription de ces médicaments analgésiques par les médecins depuis les années 1980, une tendance largement encouragée par l’industrie pharmaceutique. Les opioïdes, qui prennent des noms aussi divers que morphine, codéine, oxycodone, hydromorphone ou fentanyl, existent depuis longtemps pour soulager la douleur aiguë. Inoffensifs lorsque bien utilisés sur une courte période, ils calment les maux de dos, aident à récupérer d’une chirurgie ou apaisent la douleur pendant l’accouchement. Mais, sans encadrement, ils procurent aussi un effet euphorique et créent rapidement une dépendance, assortie d’un besoin progressif d’augmenter les doses.

En effet, le quart des personnes à qui sont prescrits des antidouleurs pour des pathologies autres que le cancer deviennent dépendantes, selon une analyse publiée en décembre 2016 par le Center for Disease Control. Encore plus alarmante, une étude de la University of Arkansas for Medical Science, publiée en mars 2017, rapporte que le risque de dépendance s’accroît chaque jour de traitement. Cela devient d’autant plus difficile pour ces patients de diminuer les doses ou d’arrêter la prise d’antidouleurs.

Lorsque leur prescription n’est plus renouvelée, ces gens se tournent parfois vers le marché noir. Avec le risque de tomber sur du fentanyl ou du carfentanil fabriqués dans des laboratoires clandestins. Ces opioïdes sont respectivement 100 et 10 000 fois plus puissants que la morphine. Dans la rue, on les retrouve combinés de façon sournoise à des doses d’héroïne et de cocaïne ou, encore, intégrés dans des médicaments contrefaits. Les doses sont disproportionnées, aléatoires et souvent fatales : il ne faut pas plus de 2 mg de fentanyl pour provoquer une surdose mortelle, le plus souvent par détresse respiratoire (ralentissement extrême de la respiration).

Le Québec échappera-t-il à cette épidémie ?

Illustration: Dushan Milic

http://www.quebecscience.qc.ca