Les autorités sanitaires alertent sur la toxicité du Slime "fait maison"


Slime est une sorte de pâte intéressante à manipuler. Dans bien des tutoriels montre comment faire le slime maison. Malheureusement, cette pâte peut être dangereuse pour ceux qui la manipulent et ceux vendu au magasin, il faut être prudent avec les ingrédients qui la composent et du temps que les enfants jouent avec le slime
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Les autorités sanitaires alertent sur la toxicité du Slime « fait maison »

 

Slime

Slime pailleté

ISABELLES/SIPA

Par Camille Gaubert

Brûlures, allergies, atteintes de voies respiratoires ou de la fertilité, les risques encourus par les enfants et adolescents manipulant du Slime « fait maison » à base de produits du quotidien détourné de leur usage alarment les autorités de santé.

Pâte gluante et colorée très prisée des enfants, le Slime est potentiellement toxique sur le long terme lorsqu’il est fabriqué à la maison, alertent l’agence sanitaire Anses et la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dans un communiqué le vendredi 4 mai 2018. Brûlures, rougeurs, eczéma, allergies, atteintes cutanées, respiratoires, de la fertilité ou même du système nerveux central peuvent ainsi potentiellement affecter les enfants et adolescents manipulant ces Slimes « maison » de manière prolongée.

Le Slime se trouve dans le commerce prêt à l’emploi ou en kit pour le fabriquer soi-même. Mais pour en faire varier l’aspect et la texture, des tutoriels se multiplient sur internet pour en fabriquer soi-même, à base de produits du quotidien détournés de leur usage originel. Lessives, liquides pour lentilles, colle à papier liquide, détergents, autant d’« ingrédients » contenant des solvants, conservateurs et substances que la manipulation intense et prolongée rend toxique pour leurs jeunes utilisateurs.

« Plusieurs cas d’atteintes cutanées » et « d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons) »,  liés à la « fabrication et la manipulation de Slime « maison » » ont ainsi été rapportés à l’Anses par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

Des produits qui, détournés de leur usage courant, se révèlent toxiques

Utilisés en trop grande quantité et manipulés de façon intense et prolongée en contact direct avec la peau, les substances préconisées dans les tutoriels de Slime « maison » se révèlent toxiques. La colle à papier liquide, ingrédient de base du Slime « maison », contient ainsi des conservateurs très allergisants par voie cutanée, des solvants irritants pour les voies respiratoires, et peut même affecter le système nerveux central. L’acide borique, responsable de l’élasticité de la pâte, est souvent tiré de médicaments ou de produits tels que les lessives ou les liquides pour laver les yeux ou les lentilles. Mais manipulés par les enfants de manière répétée et dans les grandes quantités nécessaires à la fabrication du Slime, les produits contenant de l’acide borique sont « toxiques pour la fertilité et le développement embryo-foetal », s’inquiètent l’Anses et la DGCCRF. Cette dernière a d’ailleurs fait retirer deux produits prêts à l’emploi du marché en raison d’une trop grande teneur en bore.

« La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants », alertent les autorités, rappelant que ces produits « ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau ».

Si la fabrication maison du Slime est donc déconseillée, la DGCCRF invite également les parents à la prudence avec les kits dont il faut respecter les précautions d’emploi. Au vu du succès du produit, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes annonce poursuivre ses contrôles sur l’année 2018.

 

Exemples de produits nécessaires à la fabrication de Slime maison : mousse à raser, colle à papier en quantité, acide borique en médicament, maizena… Credits : ISABELLES/SIPA

https://www.sciencesetavenir.fr

Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement


Nous passons beaucoup de temps devant l’écran d’ordinateur, que ce soit pour des raisons professionnelle ou personnelle. Les yeux ne sont pas fait pour fixer longtemps l’écran et la lumière bleue peut aussi nuire. Il est donc important de prendre des pauses pour les yeux et de faire vérifier nos yeux généralement 1 fois par année
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Ces trucs pour reposer vos yeux devant un écran quotidiennement

 

SEB_RA VIA GETTY IMAGES

Picotement, rougeurs et autres désagréments dûs à l’écran?

Il est important de reposer ses yeux au quotidien lorsqu’on passe sa vie devant un écran. Passées quelques heures, vous ressentez picotements ou sécheresse des yeux, maux de tête et autres désagréments? C’est certainement parce que vous n’avez pas mis en pratique ces 5 trucs qui vous permettront de passer à travers la journée devant votre ordinateur.

Nous avons interrogé Thierry Cordevant, opticien et directeur marketing chez Essilor Canada.

1 – La position

« Gardez une bonne distance avec votre écran, soit une longueur de bras, et ajustez la luminosité de celui-ci à celle de votre environnement.»

2 – Se balader

« Suivez la règle des 20-20-20, qui se traduit par des pauses régulières toutes les 20 minutes afin de regarder un objet à une distance de 20 pieds pendant 20 secondes.»

3 – Clignez des yeux

« Rappelez-vous de cligner des yeux.  Nos yeux ne clignent que 5 fois à la minute lorsque nous sommes devant l’ordinateur, contrairement à 12 fois la minute en moyenne le reste du temps, ce qui explique que nos yeux peuvent parfois devenir secs.  Pour soulager la sécheresse oculaire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre optométriste sur le type de gouttes ophtalmiques qui vous conviennent le mieux.»

4 – Les bons outils

« Pour les personnes passant plusieurs heures par jour devant des écrans, en raison notamment de leur activité professionnelle, il est également possible de reposer ses yeux tout en les protégeant, en choisissant par exemple des verres conçus pour réduire l’effort que doivent fournir vos yeux pour se concentrer sur l’écran. Les verres adaptés aident vos yeux à faire le focus en vision de près, ce qui amène à un meilleur confort visuel. En combinant avec un traitement des verres en surface , vous protégez également vos yeux de la lumière bleue nocive émise par les écrans. Les professionnels de la vue pourront conseiller la solution la mieux adaptée à vos besoins visuels et à votre style de vie. »

5 – Consultez

« Enfin, il est important de prendre rendez-vous avec votre optométriste pour un examen de la vue au moins une fois tous les deux ans, avant qu’un inconfort ou des symptômes douloureux ne se manifestent (fatigue, irritation, changement de vision ou douleur oculaire). Par ailleurs, certains risques silencieux comme la surexposition à la lumière bleue ne présentent pas de symptômes (douleur ou inconfort), mais leurs effets cumulatifs à long terme peuvent aboutir sur des maladies oculaires graves comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Seul un examen de la vue régulier avec un professionnel de la vue permettra de déceler les premiers symptômes avant qu’il ne soit trop tard. »

La lumière bleue en cause

« Il convient de préciser que plus que l’exposition prolongée aux écrans numériques, c’est la lumière bleue qu’ils produisent qui est responsable de la fatigue oculaire. Les recommandations pour s’en prémunir seront donc d’ordre comportemental en rapport avec la durée d’exposition et d’ordre plus technique avec les solutions de protection pour les personnes qui travaillent devant un écran par exemple. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’allergie au soleil, ça existe


Nous sommes contents quand la venue de l’été nous donne plus de liberté pour sortir plus légèrement, par contre il ne faut pas oublier de se protéger la peau. Il y a des gens qui ont besoin encore plus de protection, car ils sont allergiques à cette boule de feu et ont des éruptions cutanées. Ce sont surtout des jeunes femmes qui ont la peau claire qui est les plus susceptibles d’avoir cette allergie
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L’allergie au soleil, ça existe

 

muratart/shutterstock.com

Vieillissement cutané prématuré, développement de cancers, atteintes oculaires… Les dangers à long terme du soleil sans protection adaptée sont de mieux en mieux connus. Mais saviez-vous qu’une exposition même raisonnable pouvait se solder instantanément par des rougeurs et des démangeaisons sur les peaux prédisposées ?

C’est un phénomène peu connu des vacanciers et pourtant, 10 à 20% de la population souffrirait de lucite estivale, dont une très grande majorité de jeunes femmes ayant la peau claire. Cette allergie au soleil se traduit par une éruption de petits boutons rouges au niveau du décolleté, des épaules, des bras, des jambes et du dessus des pieds. Cet urticaire peut provoquer de fortes démangeaisons. Si dans la plupart des cas les symptômes régressent spontanément en 5 à 15 jours, à condition bien sûr de supprimer toute exposition solaire, les récidives sont inévitables. La prescription d’antihistaminiques et/ou de cortisone est parfois nécessaire pour soulager la poussée.

Protection SPF 50+ obligatoire

Pour tenter d’échapper à la lucite estivale, une seule solution : s’exposer très progressivement (pas plus de 20 minutes le premier jour) et utiliser, même par temps nuageux, des crèmes solaires indices 50 spécifiques peaux intolérantes. Si cela ne suffit pas, le dermatologue peut prescrire un traitement préventif à base d’antioxydants ou d’antipaludéens de synthèse, voire des séances de photothérapie. Attention, ces expositions aux UV dans un but thérapeutique n’ont rien à voir avec des séances d’UV en cabine de bronzage. Ces dernières ne préparent en rien la peau au soleil. Pire, elles lui font courir de gros risques.

https://destinationsante.com

Peau: ce qu’elle révèle de votre santé


Cette peau qui se métamorphose aux cours des années. Que ce soit par la génétique, une mauvaise alimentation, certains abus et autres raisons, la peau peut montrer des signes d’alerte sur notre santé
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Peau: ce qu’elle révèle de votre santé

 

Rougeurs, démangeaisons, sécheresse, picotement, taches… Certains symptômes cutanés ne doivent pas être négligés. Stress, carence, trouble de la thyroïde, cancer… Votre peau en dit long sur votre état de santé!

Peau écaillée: vous manquez d’eau!

Depuis quelques temps, vous avez la peau comme écaillée sur le dos des mains ou niveau des bras? Pas étonnant, surtout si vous avez plus de 40 ans…

Quels signes doivent vous alerter?

‘Des écailles associées à des squames qui se détachent et souvent à des démangeaisons’, indique le Dr Nina Roos, dermatologue.

Problème en cause:  Un manque d’eau! Résultat: la peau se dessèche et s’écaille. La sécheresse cutanée est d’autant plus fréquente chez les femmes âgées de plus de 40 ans, en raison de la chute hormonale.

Que faire? Commencer par boire au minimum 1,5 litre d’eau par jour (eau, tisane, citronnade…), mettre de la crème hydratante tous les jours, privilégier les produits surgras (la glycérine et le beurre de karité qui contiennent et retiennent l’eau), éviter les bains (l’eau agresse la barrière cutanée) et l’eau trop chaude sous la douche, également trop agressive pour la peau. Si les symptômes persistent ou vous gênent vraiment, consulter.

Mycoses à répétition: un signe caché de diabète?

15 à 30% de la population française serait concernée par les mycoses de la peau. Maladie de peau très fréquente, elle traduit la prolifération de champignon.

Quels signes doivent alerter? La mycose cutanée se manifeste le plus souvent entre les orteils ou dans les plis cutanés (sous les seins, les aisselles ou à l’aine par exemple). On observe au début une tâche rouge, puis la peau pèle et devient gris blanchâtre. Le champignon s’étale ensuite en cercle ou en guirlande, un peu comme un rond qui s’étale dans l’eau. Les mycoses cutanées peuvent être isolées ou associées à une atteinte des ongles (selon le champignon en cause). 

Problème en cause:  Deux possibilités: la mycose résulte d’une cause externe comme la macération et/ou l’irritation (les pieds dans les chaussures). Ou d’une affection interne comme par un exemple un diabète (cette maladie étant associée à un affaiblissement du système immunitaire, l’organisme est moins à même de faire barrage à l’intrusion d’un champignon). Dans ce cas, la mycose est profuse ou récidivante.

Que faire? Une mycose nécessite une consultation médicale. Seul un médecin peut confirmer le diagnostic et proposer un traitement adapté. En prévention, il est conseillé d’éviter le port de sous-vêtement serrés, de sécher soigneusement les plis après la douche, de ne pas mettre de chaussures humides et de traiter les irritations de la peau car elles favorisent le développement d’une mycose.

Peau qui tiraille: une intolérance aux cosmétiques

Ponctuellement ou de manière récurrente, votre peau tiraille? Si cette sensation désagréable n’est pas le signe d’un grand danger pour votre santé, il ne faut pas le négliger.

Quels signes doivent vous alerter? Des sensations de tiraillements après la toilette ou depuis toujours à n’importe quel moment de la journée.

Problème en cause:

‘Des tiraillements au niveau de la peau sont souvent le signe d’une sécheresse de la peau soit parce qu’elle est agressée par un cosmétique ou une eau trop calcaire qui décape les couches superficielles de la peau, soit c’est de naissance. La structure de la peau est alors un peu perméable,’ explique le Dr Nina Roos, dermatologue. ‘C’est rarement dû a des carences alimentaires’, ajoute-t-elle.

Que faire?

‘Opter pour des savons surgras ou des nettoyants sans savon’, conseille la spécialiste.

Une prescription de compléments alimentaires peut aussi être utile mais dans ce cas, il vaut mieux consulter avant un dermatologue pour en discuter. Les compléments alimentaires ne sont pas anodins.

Grain de beauté suspect: risques de cancer

‘Le mélanome tue 1000 personnes par an en France’, indique le Dr Nina Roos, dermatologue. Le risque d’être touché par ce cancer de la peau augmente à partir de 40 ans. Le plus souvent, il se développe sur une peau saine. Plus rarement, sur un grain de beauté dont il modifie l’aspect.

Quels signes doivent vous alerter? Pour reconnaître un mélanome ou un grain de beauté suspect, les spécialistes utilisent souvent la règle ABCDE:

– A pour lésions asymétriques

– B pour bords irréguliers

– C pour la couleur qui est inhomogène, avec des nuances du brun au noir. Il y a parfois des zones dépigmentées, blanches.

– D pour diamètre. Il est souvent supérieur à 6mm

– E pour évolutivité: tout changement en taille, forme, relief et couleur.

Problème en cause:

‘Des expositions cumulées au soleil, pas forcément intense’ explique la spécialiste.

Par ailleurs, sachez qu’il existe une prédisposition familiale pour environ 10 % des patients atteints de mélanome.

Que faire?

‘Qu’elle soit rose, brun clair, foncée, bleue ou noire, quelque soit sa taille, une tache pigmentée d’apparition récente doit amener à consulter’ indique le Dr Roos.

En prévention, éviter le soleil entre 12h et 16h, se protéger en portant chapeau, lunettes et vêtements (surtout si on a la peau claire), appliquer de la crème solaire (indice 30 minimum) et renouveler toutes les 2 heures.

A noter:

‘Si aucun traitement n’est effectué, la tumeur se développe d’abord horizontalement, puis en profondeur, dans les différentes couches de la peau’, rappelle la HAS.

Des cellules cancéreuses peuvent ensuite migrer dans d’autres parties du corps et former de nouvelles tumeurs (les métastases).

Peau transpirante, bouffées de chaleur: un dysfonctionnement de la thyroïde ?

La peau peut révéler un dysfonctionnement de la thyroïde.

Quels signes doivent vous alerter?

 ‘Une peau cireuse, un petit peu imbibée, pâle, froide et parfois associée à une chute de cheveux’ indique le Dr Nina Roos, dermatologue. Ou à l’inverse ‘une peau plus chaude, rouge, qui transpire avec des bouffées de chaleur au visage’.

Problème en cause: Les premiers symptômes sont révélateurs d’une hypothyroïdie (la glande ne fonctionne pas). Les seconds, d’une hyperthyroïdie (elle fonctionne trop).

Que faire? Consulter. Les troubles de la thyroïde doivent être identifiés rapidement pour être bien pris en charge et nécessitent un suivi médical régulier.

Rougeurs, démangeaisons: déstressez!

Vous observez parfois des rougeurs sur votre peau? Vous souffrez aussi de démangeaisons? C’est peut-être du psoriasis. Selon le syndicat national des dermatologues, cette affection toucherait 2% de la population.

Quels signes doivent vous alerter?

‘En cas de psoriasis, on observe des lésions avec des rougeurs et des squames sur le dessus, elles sont de la taille d’une pièce de monnaie (parfois plus) et peuvent démanger’, explique le Dr Nina Roos, dermatologue.

Le plus souvent, l’affection est limitée aux coudes, aux genoux ou au cuir chevelu mais peut parfois atteindre tout le corps.

Problème en cause:

‘Globalement les causes du psoriasis sont génétiques. Sur un terrain favorisé, certains facteurs peuvent déclencher des poussées’, indique la spécialiste.

Par ordre de fréquence: stress, frottements et la prise de médicaments.

Que faire? Seul un médecin peut diagnostiquer un psoriasis. Si vous observez les symptômes cités ci-dessus, il faut consulter. Pour éviter les prochaines poussées, apprenez à mieux gérer votre stress (via une activité physique, la pratique de yoga…) et ménager votre sommeil! Côté traitement, discutez-en lors de la consultation médicale.

Peau sèche qui démange: un manque d’oméga3?

Votre peau est sèche, elle vous gratte? C’est peut-être dû à votre alimentation.

Quels signes doivent vous alerter? La peau est sèche, démange voire présente des plaques d’eczéma.

Problème en cause:

‘Une consommation trop faible d’acides gras insaturés (oméga 3 et 6)‘, indique le Dr Nina Roos, dermatologue.

Que faire? Le plein de ces acides gras! Comme notre corps ne les fabrique pas, il faut les puiser dans l’alimentation. Pour les oméga 3, privilégiez les poissons gras (saumon, sardine, hareng), les huiles de lin, de colza, de noix ou de soja. Quant aux oméga 6, on les trouve surtout dans l’huile de tournesol et de mais.

Attention: Si la sécheresse cutanée et les démangeaisons sont vraiment gênantes, n’attendez pas, consultez un médecin dermatologue. Le problème peut venir d’ailleurs, seul un spécialiste est à même de poser un diagnostic et de donner un traitement adapté.

Éruption de plaques rouges: c’est une allergie!

Il vous arrive d’avoir des éruptions de plaques rouges? Et si vous étiez allergique sans le savoir…

Quels signes doivent vous alerter? Une éruption de plaques rouges ou roses, plus ou moins gonflées, qui peuvent démanger. En cas d’urticaire, cela peut ressembler à des piqûres d’orties.

 ‘Elle est fugace et disparaît en une heure’, précise le Dr Jean-Charles Farouz, allergologue. 

En cas d’eczéma, il peut y avoir des minuscules cloques remplies de liquide.

Problème en cause:

‘Quand la survenue de l’urticaire est brutale, c’est une réaction allergique’, indique le Dr Sophie Silcret-Grieu, allergologue.

Elle peut être due à un aliment, un médicament ou au latex (gants par exemple).

 En cas d’eczéma allergique ‘l’apparition des symptômes se fait au moins 48h après le contact avec l’allergène’ précise le Dr Farouz.

Il peut faire suite à l’utilisation d’un cosmétique, d’un parfum, du contact avec du latex, de métaux (bijoux en cobalt, bouton de jean, pièce de monnaie…), de tatouages au henné ou de colorations capillaires. L’éruption est alors localisée à la zone en contact avec l’allergène (main, visage…).

Que faire? Si l’urticaire se manifeste sur le visage, notamment autour de la bouche, il faut  consulter immédiatement. La réaction peut s’étendre à la gorge et menacer la respiration (risque d’oedème de Quincke).

Dans les autres cas, ‘l’inconfort lié aux démangeaisons poussent les patients à venir consulter rapidement’, témoigne le Dr Nina Roos, dermatologue.

A noter: L’eczéma peut aussi intervenir sur un terrain prédisposé génétiquement (on parle alors d’eczéma ‘atopique’).

Dans ce cas, ‘certains facteurs favorisent le déclenchement des poussées: stress, médicaments, froid, arrêt des crèmes hydratantes ou modifications hormonales (ex: ménopause)’, indique le Dr Roos.

Picotement, échauffement: attention peau sensible!

Avoir une peau sensible peut parfois devenir un véritable calvaire! En cause, des sensations très désagréables et un casse-tête pour trouver des soins adaptés.

Quels signes doivent vous alerter?

‘Au quotidien, la peau semble fragile, tiraille, picote et/ou s’échauffe à la moindre agression’, expliquent Laurence Wittner et Hélène le Héno de l’Observatoire des Cosmétiques. Autres spécificités: ‘C’est souvent une peau fine, translucide et claire. Elle se marque peu à peu de rougeurs […] particulièrement sur le nez et les joues.’

Problème en cause: La peau sensible est de base plus fine.

‘Les couches superficielles de l’épiderme s’avèrent plus perméables, perdant ainsi leur rôle de barrière protectrice’, indiquent les spécialistes.

La peau réagit alors excessivement quand elle est en contact avec des éléments normalement non irritants: eau, froid, chaleur, vent, cosmétiques…

Que faire? Eviter les rinçages à l’eau du robinet et préférer les eaux thermales, bannir les savons et opter plutôt pour des pains dermatologiques, préférer les douches brèves et fraîches plutôt que des bains chauds, soigner la peau avec douceur en l’effleurant plutôt qu’en la frottant, bien hydrater la peau, opter pour des gommages extra doux avec des microbilles, éviter les cosmétiques avec alcool et préférer les produits ‘sans parfum’.

Peau: observez-vous de la tête aux pieds!

La peau est un système complexe. Nous vous avons présenté ici les affections les plus fréquentes qu’elle peut traduire… mais il y en a d’autres à ne pas louper! Pour se faire, le Dr Nina Roos, dermatologue recommande l’auto-examination.

En pratique:

‘Se regarder de la tête aux pieds dans un miroir et se demander: ‘Est-ce que j’ai une nouvelle tache?’ ou ‘Est-ce que j’ai un grain de beauté qui s’est modifié?’, explique la spécialiste.

L’idéal étant de procéder à l’auto-examination deux à trois fois par an.

‘On omet aucune partie du corps, on regarde sous la plante des pieds, entre les orteils… pour éviter le retard du diagnostic.’

A vous de jouer maintenant!

Sources

Syndicat national des dermatologues et vénérologues

Institut Gustave Roussy

http://www.medisite.fr

5 coupables des yeux rouges


Avoir les yeux rouges est souvent du a la fatigue, mais sinon, il faut chercher le coupable et voir si on peut y remédier
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5 coupables des yeux rouges

 

Vous sortez du lit les yeux rouges et vous en recherchez la cause? Voici les facteurs les plus fréquents qui expliquent une irritation de l’œil.

 

Les allergies aux cosmétiques.

 

Les cosmétiques sont souvent responsables d’irritations ophtalmiques – choisissez des marques hypoallergéniques. Si vous appliquez une crème ou une pommade sur les paupières, faites un test pour être sûr qu’elle ne vous irrite pas les yeux.

Le manque de sommeil.

 

Le manque de sommeil provoque une dilatation des vaisseaux sanguins, qui peut se manifester par des rougeurs et une sécheresse ophtalmiques.

La prise de médicaments.

 

Si vous avez souvent les yeux secs passez au crible les médicaments que vous prenez régulièrement. Les antihistaminiques, les antidépresseurs, les tranquillisants et les antihypertenseurs sont souvent responsables de sécheresse ophtalmique.

Les allergies.

 

Dès que vous inspirez des allergènes par le nez,ces derniers pénètrent dans le sang et irritent les tissus environnants, ce qui rend vos yeux aqueux, irrités et injectés de sang.

La réflexion du soleil sur la glace ou la neige.

 

Skier, patiner ou enlever la neige, toutes ces activités exposent la surface des yeux aux rayons ultraviolets qui sont réfléchis par la neige ou la glace; il peut en résulter une kératopathie, inflammation de la cornée, explique le docteur Lorne Bellan, directeur du département d’ophtalmologie de l’université du Manitoba et président de la Société canadienne d’ophtalmologie. La kératopathie fait rougir les yeux et les rend douloureux et sensibles à la lumière.


Souvenez-vous toutefois qu’un œil rouge ne doit pas être négligé. Consultez un ophtalmologiste
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Crédit photo: Thinkstockphotos.ca/iStockphoto

http://www.plaisirssante.ca

ET SI C’ÉTAIT UN ECZÉMA?


Qu’est ce que l’eczéma ? Une démangeaison qui peut toucher a n’importe quel âge est très désagréable .. Il n’est pas évident de soigner cette affection mais il est possible d’atténuer les conséquences
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ET SI C’ÉTAIT UN ECZÉMA?

 

Et si c'était un eczéma?

L’eczéma, aujourd’hui plutôt appelé dermatite atopique, est une maladie de la peau fréquente chez les très jeunes enfants, mais qui n’est parfois pas détecté avant l’âge adulte. Comment le reconnaître?

L’eczéma, c’est quoi ça?

 

L’eczéma est une maladie de peau aussi appelée plus souvent aujourd’hui dermatite atopique  Cette maladie réunit deux faiblesses:

  • D’abord, la peau de la personne atteinte d’eczéma est très sèche.
    Sa barrière lipidique, la fine couche de graisse qui est en permanence sur notre peau et la protège, n’est pas efficace.
    Ce phénomène favorise l’entrée dans l’organisme de substances potentiellement allergènes: produits d’hygiène, de nettoyage, mais aussi la sueur.
  • Et une fois que les substances ont passé la barrière de la peau, le système immunitaire du patient a tendance à y réagir avec excès et à déclencher des allergies.
Comment reconnaître un eczéma?


La dermatite atopique commence en général par une peau très sèche, des rougeurs et démangeaisons.

A cela peuvent s’ajouter des symptômes variables:

  • Certaines personnes voient apparaître des vésicules, c’est-à-dire de toute petites cloques transparentes, qui peuvent se réunir en une bulle plus grosse.
  • Ces vésicules peuvent s’ouvrir et devenir suintantes, puis former des croûtes.
  • Certains eczémas se « lichénifient »: on observe l’apparition de zones de peau plus épaisses.

On peut aussi reconnaître l’eczéma aux endroits où il se manifeste:

  • Chez les petits enfants, surtout sur le visage et plus particulièrement les zones bombées (joues, front).
  • Quand l’enfant grandit, ce sont souvent les plis des articulations (coudes et genoux) qui sont atteints.
  • A l’âge adulte, cou et visage sont le plus souvent concernés, mais tout le corps peut être touché.

Enfin, les circonstances où les démangeaisons apparaissent sont aussi parfois instructives. Ainsi, des « gratouilles » qui deviennent plus fortes quand on a transpiré ou au sortir de la douche sontsouvent évocatrices de l’eczéma.

Que faire si l’on soupçonne un eczéma?


Malheureusement, les symptômes de l’eczéma mentionnés plus haut ne sont pas toujours très fiables.

Selon les personnes atteintes, l’eczéma peut prendre des formes variables et apparaître dans des circonstances très différentes. Il est donc important d’aller consulter un dermatologue si vous constatez des démangeaisons désagréables.

Pour aider au diagnostic, posez-vous quelques questions avant la visite:

  • Quand les démangeaisons apparaissent-elles?
  • Qu’est-ce qui semble les calmer ou les rendre encore pires?
  • Quand sont-elles apparues?
  • Y a-t-il beaucoup de personnes allergiques dans votre famille?
Comment soigne-t-on un eczéma ou dermatite atopique?

 

Le premier réflexe est hydratation, hydratation, hydratation!

Une peau atopique est trop sèche, et une crème efficace et hypoallergénique peut améliorer les symptômes.

Cette tactique n’est cependant pas toujours suffisante. Le dermatologue prescrira alors un traitement à base de corticostéroïdes, sous forme de crème à appliquer chaque jour. Ces médicaments font parfois peur, mais à tort. Ils sont généralement bien tolérés, et surtout très efficaces.

Or, une dermatite atopique bien prise en charge permet de récupérer une qualité de vie satisfaisante. Et évitera surtout de surinfecter à force de grattages une peau déjà fragile.

Article publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/06/2012

Sources : Société Française de Dermatologie.

http://www.e-sante.be