Rancunes


Peut-être qu’une personne qui alimente la vengeance ne s’en rend pas compte, mais de l’extérieur, on voit bien les effets négatif sur cette personne, alors ce ne vaut vraiment pas la peine, car cela nous gruge à l’intérieur
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Rancunes

 

Lorsque l’on alimente les rancunes, nous mourons peu à peu.

Auteur inconnu

L’enfant n’arrive pas à sortir son cheval


Aleks aiment les chevaux, un jour au centre équestre du Connecticut, au moment de la promenade, il devait sortir son cheval de l’écurie. Malgré qu’il tirait de toutes ses forces, son cheval refusait de sortir, mais quand l’enfant y est enfin arrivé, vous verrez ce surprenant cheval qui tenait tête au petit bonhomme
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L’enfant n’arrive pas à sortir son cheval

Le Saviez-Vous ► Il y a 60 ans, Spoutnik


Il y a 60 ans, l’URSS a pris de court les États-Unis en envoyant Spoutnik, le premier satellite artificiel, ce qui a permis plus tard aux Américains d’envoyer Explorer 1. Et tout le monde se souvient de Laïka, un chien qui a sacrifier sa vie pour partir avec Spoutnik 2. Depuis, les années suivantes, la technologie et la télécommunication n’a cesser d’évoluer pour le meilleur et pour le pire
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Il y a 60 ans, Spoutnik

 

 

Photo : Archives

Le 4 octobre 1957, l’Union soviétique lance la sonde Spoutnik

C’est le premier objet de confection humaine à échapper à l’attraction terrestre.

Cette percée technologique majeure donne une longueur d’avance à l’URSS dans ce qui allait devenir une véritable course spatiale avec les États-Unis. Une course qui a atteint son apogée en juillet 1969, avec les premiers pas de l’Américain Neil Armstrong sur la Lune.

Cette sphère métallique de la grosseur d’un ballon de plage, hérissée de quatre antennes, a été lancée à partir du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.

Le lendemain de la mise en orbite, les journaux internationaux parlent de l’événement comme d’un exploit scientifique majeur, mais, en URSS, le quotidien officiel La Pravda n’y consacre que quelques lignes.

Si les Soviétiques prennent du temps à réaliser l’importance de leur exploit, la nouvelle frappe les États-Unis comme une bombe.

Spoutnik 1 s’est consumé dans l’atmosphère terrestre le 4 janvier 1958.

De missile à fusée

Le scientifique Sergueï Korolev est considéré comme le père du programme spatial soviétique. Décédé en 1996, il expliquait en entrevue que ce lancement n’était pas inscrit au calendrier spatial de son pays.

Après plusieurs accidents lors de tests du missile militaire R7 durant l’été 57, et un délai de six mois rendu nécessaire après la destruction de la tête du missile, le chercheur Korolev propose de mettre en orbite un premier satellite artificiel.

Il décide, avec l’accord du Kremlin, de construire un satellite plus simple à partir du missile : deux hémisphères, un émetteur radio, des antennes et un système d’alimentation.

Ainsi, en l’espace de deux mois, le Spoutnik était prêt, alors que la création de la fusée avait pris trois ans.

Le lancement du satellite était initialement prévu le 6 octobre, mais il a été devancé à la suite d’informations voulant que les Américains puissent procéder à un lancement dès le 5 octobre.

Les efforts américains

Les Américains redoublent ensuite d’efforts. Le 1er février 1958, ils lancent leur premier satellite, Explorer 1.

Selon plusieurs experts, comme l’ancien astronaute américain Thomas Stafford, la réponse à Spoutnik a permis aux Américains d’accomplir en peu de temps de grandes percées technologiques, qui auraient pris des dizaines d’années dans un autre contexte.

Spoutnik 2

Le 3 novembre 1957, l’URSS lance le Spoutnik 2, avec à son bord la chienne Laïka, qui devient ainsi le premier être vivant à être envoyé dans l’espace. Elle meurt environ 7 heures après le lancement.

Depuis ce jour, une quarantaine de pays ont fabriqué et ont envoyé dans l’espace des satellites. Ceux-ci ont permis des prodiges dans le domaine des télécommunications, mais ont aussi laissé des tonnes de déchets graviter autour de notre planète.

http://ici.radio-canada.ca/

Cinq traitements d’électrochocs auraient été utilisés sur des enfants


Je sais que des électrochocs sont encore utilisés, mais sur des enfants, cela est surprenant. Surtout, que ce genre de traitement ne fait pas l’unanimité dans le monde médical et je doute des résultats
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Cinq traitements d’électrochocs auraient été utilisés sur des enfants

THE POWER OF FOREVER PHOTOGRAPHY

Cette pratique, qui ne fait pas consensus, est déconseillée sur des mineurs.

Cinq traitements d’électrochocs auraient été effectués en 2016 au Québec sur des enfants de moins de 14 ans, malgré l’absence de consensus scientifique sur cette pratique utilisée depuis 1938 en psychiatrie.

La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) refuse toutefois de confirmer l’utilisation de cette méthode déconseillée sur des mineurs.

Ces données apparaissent dans l’étude des crédits du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec pour l’année 2016.

Selon le comité citoyen contre cette pratique, Pare-Chocs, qui compile les données fournies par la RAMQ depuis 2003, ce serait la première fois que des médecins québécois aient traité des enfants de moins de 14 ans à l’aide de cette technique controversée. (Le Soleil)

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Dove présente ses excuses après une publicité à caractère raciste


Dove s’est tirée dans le pied, c’est le cas le dire. Ce n’est pas la première fois que ce genre de concept est utilisé dans les publicités et j’ai du mal à comprendre comment on remet cela encore aujourd’hui. Le message se passe mal et c’est compréhensif. Cependant, je ne comprends pas non plus, que ces deux modèles, on accepter de présenter Dove de cette façon
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Dove présente ses excuses après une publicité à caractère raciste

 

La marque de savons et produits d’hygiène Dove a présenté ses excuses samedi pour une publicité diffusée sur Facebook, dans laquelle une femme noire devient blanche après avoir utilisé un produit de la marque.

« Une image que nous avons récemment postée sur Facebook a manqué son objectif qui était de représenter des femmes de couleur », a réagi la marque d’Unilever sur Twitter. « Nous regrettons vivement le préjudice causé » par cette publicité.

Une artiste de maquillage avait partagé la photo sur Facebook vendredi, déclarant qu’elle était apparue dans son « fil d’actualités » sur le réseau social.

Les réactions ont continué à fuser après les excuses de Dove.

« Nous n’avons pas besoin de vos excuses et nous opterons pour une meilleure marque qui n’est pas raciste! Bye », écrivait ainsi une utilisatrice de Twitter.

http://www.7sur7.be

Four Loko: une boisson «inquiétante», selon des médecins


Je ne vois pas pourquoi on fait des boissons aromatisées qui contiennent 4 verres d’alcool chaque. Four Loko est une boisson que des jeunes risquent leur vie. D’ailleurs, des cas d’intoxications sévères ont été soignés sur des jeunes adolescents. En plus, ils ont fait des promotions dans des agendas dans les université 2 pour 3 canettes, c’est un manque selon moi, de responsabilité, Ils sont présent aussi sur les réseaux sociaux pour faire la promotion envers les jeunes ainsi les inciter à boire plus que de raison
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Four Loko: une boisson «inquiétante», selon des médecins

 

 

Une canette de Four Loko, boisson qui a... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE)

Une canette de Four Loko, boisson qui a une teneur en alcool de 11,9%, contient l’équivalent de 13 cuillerées à thé de sucre.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

 

CAROLINE TOUZIN
La Presse

Le chef des urgences du CHU Sainte-Justine, le Dr Antonio D’Angelo, a récemment traité un adolescent de 14 ans qui avait perdu connaissance après avoir bu le contenu de deux canettes de Four Loko – soit l’équivalent de huit verres de vin – en moins de 30 minutes.

L’ado a été conduit aux urgences pédiatriques montréalaises par un ami chez qui il devait passer la nuit. Cet ami ne voulait surtout pas alerter ses parents.

«Le patient était plongé dans un coma éthylique, décrit le pédiatre qui a reçu les deux garçons aux urgences le mois dernier. Son ami nous l’a amené parce qu’il n’arrivait pas à le réveiller.»

Cette boisson au malt offerte en différents parfums sucrés, dont limonade, cerise et punch aux fruits, a une teneur élevée en alcool, soit 11,9%, en plus de contenir l’équivalent de 13 cuillerées à thé de sucre. En boire une équivaut à consommer quatre verres d’alcool standard.

L’ado a été envoyé directement en salle de réanimation, où il a fait l’objet d’une surveillance constante toute la nuit.

«Le danger, lorsqu’on a un patient en état d’intoxication grave à l’alcool, c’est qu’il n’arrive plus à protéger ses voies respiratoires, explique le Dr D’Angelo. On doit alors l’intuber pour éviter qu’il se retrouve en arrêt respiratoire. Heureusement, on n’a pas eu à le faire dans ce cas-ci.»

Le jeune patient s’est réveillé en douleurs durant la nuit. Il était complètement déshydraté. Il en a été quitte pour une bonne frousse. En matinée, considéré comme «hors de danger», il a pu rentrer à la maison.

Un goût sucré qui masque celui de l’alcool

Ce cas n’est pas unique. Les urgences du CHU Sainte-Justine ont reçu leurs premiers cas d’adolescents intoxiqués au Four Loko au début de l’été. Une collègue du Dr D’Angelo a même traité un jeune patient qui a développé une dépendance au Four Loko.

«Ça nous inquiète beaucoup, lance le Dr D’Angelo. Les enfants ont tendance à créer des jeux autour de l’alcool. Souvent, ils vont tester les limites de leurs corps.»

«Le danger de la boisson Four Loko, c’est que le goût sucré masque celui de l’alcool. [Les enfants] vont en boire une trop grande quantité, trop vite, pour se rendre compte trop tard qu’ils ont dépassé leurs limites.»

Au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), l’urgentologue Sophie Gosselin a traité ses premiers patients intoxiqués au Four Loko lorsque la boisson a été mise en marché aux États-Unis au début des années 2000. Ce sont des patients qui en rapportaient ici après un séjour chez nos voisins du Sud.

La boisson Four Loko tire son nom des quatre principaux ingrédients qu’elle contenait lors de sa mise en marché aux États-Unis en 2005, soit l’alcool, la caféine, la taurine et le guarana. Elle a alors hérité de différents surnoms dont «liquid crack» (crack liquide) et «blackout in a can» (perte de connaissance en canette).

Jugée dangereuse, Four Loko a été retirée des tablettes avant de réapparaître dans une version sans additifs «stimulants», mais avec une teneur en alcool toujours aussi élevée.

«C’est une boisson complètement débile, lâche la Dre Gosselin. Il y a tellement d’alcool là-dedans, tellement de sucre. Les jeunes boivent ça comme si c’était un shooter. Ils banalisent complètement la teneur en alcool du produit.»

Des patients intoxiqués au Four Loko débarquent aux urgences convaincus que quelqu’un a mis du GHB (drogue du viol) dans leur verre tellement ils sont assommés, décrit la médecin experte en toxicologie médicale.

Four Loko et boissons énergisantes: combinaison «potentiellement létale»

Analyste principale, recherche et politiques au Centre canadien sur les dépendances et l’usage des substances, Catherine Paradis décrit Four Loko comme une «catastrophe de santé publique».

En pleine tournée des campus universitaires canadiens ces jours-ci, Mme Paradis met en garde les étudiants contre les dangers de cette boisson alcoolisée au goût sucré.

«L’entreprise qui fabrique le Four Loko ne veut pas juste faire de vous des alcooliques, elle veut faire de vous des alcooliques diabétiques et obèses», dit Mme Paradis.

L’Organisation mondiale de la santé recommande de limiter sa consommation de sucres libres à 10 % de l’apport calorique quotidien. Pour une femme ayant besoin de 2000 calories et un homme ayant besoin de 2500 calories, cela correspond respectivement à 50 g et 63 g de sucre, soit environ 12 et 15 c. thé par jour. Or, une seule canette en contient 13 c. à thé.

Après avoir bu une seule canette de Four Loko, le consommateur atteint son seuil d’intoxication (fixé à quatre verres pour un homme). Une consommatrice, elle, le dépasse (trois verres pour une femme), explique pour sa part la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec Émilie Dansereau-Trahan.

Pour se garder éveillés durant les fêtes, les jeunes ont tendance à mélanger le Four Loko à des boissons énergisantes, a remarqué le Dr D’Angelo.

«La combinaison est potentiellement létale», souligne le chef des urgences du CHU Sainte-Justine.

Four Loko réplique

Phusion Projects – entreprise établie à Chicago qui produit Four Loko – a refusé de nous accorder une entrevue. La Presse a aussi demandé une entrevue au distributeur de Four Loko au Québec, les Breuvages Blue Spike, qui a transmis notre demande à Phusion Projects.

«En tant que membre responsable de l’industrie de la boisson alcoolisée et parents nous-mêmes, notre entreprise prend très au sérieux son obligation de faire la promotion de Four Loko et de ses autres produits uniquement auprès d’une clientèle adulte qui a l’âge légal de consommer de l’alcool», a répondu à La Presse par courriel un représentant de l’entreprise américaine.

«Montrer du doigt notre entreprise ou un type spécifique d’alcool ne résoudra pas le problème de la consommation irresponsable d’alcool, poursuit l’entreprise dans son message envoyé à La Presse. La réponse au problème réside dans l’augmentation des efforts d’éducation, l’application plus forte des lois existantes et la responsabilité personnelle et parentale.»

Un marketing légal, mais «irresponsable»

Le marketing entourant la boisson Four Loko est légal, mais complètement « irresponsable, immoral, dangereux, à la limite vicieux ».

C’est du moins ce qu’affirme Catherine Paradis, analyste principale, recherche et politiques au Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances.

Sur les réseaux sociaux, l’entreprise américaine propriétaire du Four Loko – Phusion Projects – encourage la consommation abusive d’alcool, dénonce Mme Paradis.

À titre d’exemple, on peut lire sur la page Facebook de Four Loko destinée aux Québécois (en français) des slogans comme « Réveille ton ami. On ne laisse personne derrière », ou encore « Four Loko un lundi parce que t’as besoin de pratique pour ton vendredi ».

Avec ce genre de slogans, mais aussi en s’associant à des événements populaires chez les jeunes comme le festival Jackalope au Parc olympique de Montréal, l’entreprise cible sans l’ombre d’un doute les jeunes, affirme pour sa part la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec Émilie Dansereau-Trahan.

« Avec des slogans comme ceux-là, on dit aux jeunes de s’entraîner à boire la semaine en prévision des partys de la fin de semaine, ça n’a pas de sens. »

Ce n’est pas pour rien que l’entreprise est très active sur les réseaux sociaux, croit Mme Paradis.

« Le web, c’est le Far West, dénonce cette experte des dépendances. On y retrouve des publicités qui ne pourraient jamais passer à la télé et à la radio, qui sont, elles, régies par les règles du CRTC. »

Phusion Projects, l’entreprise qui produit Four Loko et qui est établie à Chicago, a refusé d’accorder une entrevue à La Presse. L’entreprise se défend de cibler les mineurs et affirme travailler très fort avec ses distributeurs et détaillants

« pour garantir que ses produits ne soient pas vendus par erreur aux mineurs », nous a-t-on répondu par courriel.

« Notre message est clair : si vous avez l’âge légal de boire et choisissez de boire, faites-le de façon responsable. Si vous n’avez pas l’âge légal de boire, respectez la loi et ne buvez pas d’alcool », indique l’entreprise américaine dans sa réponse écrite envoyée à La Presse.

L’entreprise ajoute que les boissons alcoolisées à saveur de fruits ne sont pas une nouveauté sur le marché. D’autres boissons alcoolisées à base de malt aux saveurs similaires à celles de Four Loko existent, tout comme des spiritueux à saveurs de fruits, ainsi que de la bière artisanale aux bleuets, aux abricots ou à la cerise, précise l’entreprise par courriel.

Des publicités controversées dans les universités

À la rentrée scolaire, une publicité de Four Loko s’est retrouvée dans l’agenda des étudiants de plusieurs universités québécoises, dont l’UQAM et l’Université de Sherbrooke. À l’achat de deux canettes de Four Loko dans certains dépanneurs, une troisième canette sera donnée sur présentation d’un coupon détachable dans l’agenda, annonce-t-on.

« Comme me l’a déjà dit un collègue médecin, la troisième canette, c’est ton billet pour l’urgence », indique Catherine Paradis.

À l’UQAM, la directrice du service des communications Jennifer Desrochers assure que cela ne se reproduira pas l’an prochain. Ce n’est pas l’établissement montréalais qui produit l’agenda, mais bien l’un de ses partenaires, la COOP-UQAM.

« Four Loko fait la promotion de la surconsommation d’alcool. Pour nous, c’est inacceptable, indique Mme Desrochers. Avant la rentrée, on a mis en garde toutes les associations étudiantes spécifiquement contre le Four Loko. »

À l’Université de Sherbrooke, ce sont les associations étudiantes qui sont responsables de l’agenda, y compris des placements publicitaires, précise la professeure Jocelyne Faucher, secrétaire générale et vice-rectrice à la vie étudiante. Des étudiants ont dénoncé la présence de ces bons de réduction, fait-elle valoir.

L’Université de Sherbrooke recommande à ses associations étudiantes « de faire preuve de plus de vigilance quant à ses annonceurs et commanditaires, en déterminant des balises qui vont dans le même sens que tous les efforts de sensibilisation déployés pour encourager une consommation responsable d’alcool », poursuit la vice-rectrice à la vie étudiante.

Toujours à la rentrée, en plus des bons de réduction dans les agendas, des affiches ont fait leur apparition « par erreur » sur certains campus, notamment à l’Université de Montréal (UdeM) et à Concordia. Elles ont été retirées depuis.

« La direction du CEPSUM – le centre sportif de l’UdeM – doit approuver les publicités, et dans ce cas-ci, le fournisseur l’a affichée par erreur sans approbation préalable, explique la porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara. Le CEPSUM n’approuve aucune publicité pour des boissons énergisantes ou de produits alcoolisés. C’est pourquoi cette publicité n’aurait pas dû être affichée. »

Favorable à un «prix plancher»

La canette de 568 ml de Four Loko se vend environ 4 $ dans les dépanneurs et les épiceries.

Médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), la Dre Nicole April est favorable à un « prix plancher » pour les boissons alcoolisées comme il en existe déjà un pour la bière vendue en magasin. Il s’agit d’un prix de base au-dessous duquel la vente d’alcool aux consommateurs est interdite.

« Les personnes qui ont une consommation excessive ont tendance à boire les boissons alcoolisées les moins coûteuses, souligne la Dre April. Idéalement, le prix minimum est établi en fonction de la teneur en alcool, c’est-à-dire que plus la concentration en alcool d’un produit est élevée, plus le prix minimum est élevé. Cette mesure vise à diminuer les sources d’alcool bon marché généralement bu par les jeunes et les gros buveurs. »

Selon les estimations des effets de ce type de mesure menées par des chercheurs, un « prix plancher » réduirait la consommation et ses conséquences néfastes chez les personnes qui ont une consommation d’alcool à risque, précise la médecin-conseil à l’INSPQ.

Conseil aux jeunes

« Portez attention à la quantité d’alcool contenue dans un Four Loko. Ne buvez pas trop vite. Il faut laisser le temps à l’estomac d’absorber l’alcool avant de décider de boire une autre canette », lance la Dre Sophie Gosselin, urgentologue à l’hôpital Royal Victoria et experte en toxicologie médicale.

Conseil aux parents

« Si votre ado fait un party à la maison et que vous voyez des canettes de Four Loko traîner, ce ne sont pas des Snapple aux pêches. Une seule canette équivaut à quatre verres d’alcool standard », dit Catherine Paradis, analyste principale, recherche et politiques au Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances.

http://www.lapresse.ca/

La revanche d’une petite fille qui avait une passion "bizarre"


Moi, aussi, j’aime les insectes ! Je dis bravo à la maman qui a pris les grands moyens pour fortifier sa fille a lui donner confiance pour sa passion qui sera peut-être une profession dans son avenir
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La revanche d’une petite fille qui avait une passion « bizarre »

 

Fascinée par les insectes depuis l’âge de deux ans, Sophia subissait les moqueries de ses camarades à l’école.

« J’aimerais qu’elle réalise qu’elle n’est pas bizarre ou étrange parce qu’elle aime les insectes. »

Fatiguée de voir sa fille rentrer triste de l’école, Nicole Spencer a décidé de contacter la Société d’entomologie du Canada en août 2016 pour lui prouver qu’elle pourrait un jour vivre de sa passion. À deux ans, la petite fille visitait les chutes du Niagara quand un papillon s’est posé sur elle. Depuis, elle adore observer les insectes et passe des heures à se documenter sur le sujet.

Malheureusement, cette passion lui a aussi valu des moqueries désagréables de la part de ses camarades de classe, qui ne comprenaient pas pourquoi elle débarquait parfois avec un insecte sur l’épaule.

« Elle voulait tout arrêter pour mieux s’intégrer », raconte la maman au Huffington Post.

Mais c’était sans compter la magie d’Internet. « Une jeune fille qui aime les insectes est harcelée à l’école et a besoin de notre aide », a indiqué la Société d’entomologie du Canada sur Twitter il y a un an, en partageant la lettre de Nicole.

Via le hashtag #BugsR4Girls, des entomologistes du monde entier se sont manifestés pour soutenir Sophia, 8 ans.

Au cours des derniers mois, Sophia a commencé à travailler avec Morgan Jackson, un doctorant de l’Université de Guelph. Et en septembre, leurs premières expériences ont été publiées dans la revue Annals of the Entomological Society of America. Une immense fierté pour la petite fille et sa mère. Aujourd’hui, Sophia est déterminée à devenir entomologiste quand elle sera grande.

« Si quelqu’un me disait que les insectes, ce n’est pas pour les filles, je serais très fâchée, mais je ne ferais rien, j’arrêterais de leur parler. Je pense que tout le monde peut aimer n’importe quoi, y compris les insectes », a-t-elle écrit dans son article scientifique.

 

http://www.7sur7.be