Le Saviez-Vous ► Oui, le jus de citron peut causer des brûlures au soleil


Il arrive parfois que certains messages qui deviennent viraux sur les réseaux sociaux soient vrais. C’est le ca que manier des citrons et des limes avant d’aller au soleil risquent de provoquer des brûlures qui peuvent être graves qu’on appelle des phytophotodermatites à cause d’une substance le psoralène. Il y a d’autres fruits ou légumes, ainsi que des plantes pour ne nommer la berce du Caucase qui peuvent provoquer ce genre de dermatites.
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Oui, le jus de citron peut causer des brûlures au soleil

On voit deux mains qui tiennent chacune un cocktail sur le bord d'une piscine. Le mot « VRAI » apparaît sur la photo.

Manipuler des agrumes avant d’aller au soleil peut causer des brûlures.

PHOTO : ISTOCK / RAWPIXEL / PHOTOMONTAGE

Un article viral partagé sur les réseaux sociaux affirme qu’il ne faut jamais manipuler des citrons ou des limes avant d’aller au soleil, sous peine de développer de sérieuses brûlures. Bien que surprenante, cette affirmation est vraie.

L’article, publié sur un site web de conseils en santé, est intitulé « Ne maniez jamais des citrons ou des limes avant d’aller au soleil, prévient un mixologue ». On y explique que de manipuler des agrumes en préparant des cocktails peut causer de graves brûlures aux mains et aux bras.

Des recherches dans la littérature scientifique en 2017 confirment que c’est un phénomène réel, parfois surnommé la « dermatite de la margarita » (Nouvelle fenêtre). En effet, certains fruits et légumes contiennent une substance nommée le psoralène, qui réagit aux rayons ultraviolets. Cela peut mener à des phytophotodermatites, c’est à dire des réactions cutanées causées par l’interaction de cette substance avec la lumière du soleil.

Dans le journal du Collège des médecins de famille du Canada(Nouvelle fenêtre), on explique que les médecins observent souvent ce phénomène chez des patients qui reviennent de vacances passées au soleil. On y détaille, par exemple, le cas d’une femme qui a développé une phytophotodermatite après avoir pressé un citron dans son cocktail. Elle s’est retrouvée avec des brûlures sur les doigts ainsi que sur les cuisses, puisque celles-ci sont entrées en contact avec le jus de citron.

On voit deux photos d'une cuisse de femme recouverte de brûlures rouges.

Un article du journal du Collège des médecins de famille du Canada détaille le cas d’une femme qui a développé une phytophotodermatite durant ses vacances.

PHOTO : LE MÉDECIN DE FAMILLE CANADIEN

En plus des agrumes, d’autres fruits et légumes peuvent causer des phytphotodermatites, tels que le piment, le céleri, la carotte, la figue et le persil. Certaines plantes posent aussi des risques, notamment la berce du Caucase, qui peut même causer des brûlures au troisième degré.

Des brûlures parfois graves

La gravité de la brûlure varie selon la quantité de substance présente sur la peau et selon la durée d’exposition au soleil. La peau peut devenir rouge et irritée, et aller jusqu’à former des cloques. Les lésions peuvent s’aggraver durant les deux à trois premiers jours, avant de se résorber.

Les auteurs de l’étude expliquent qu’il est primordial de se laver la peau à l’eau après avoir manipulé des aliments contenant du psoralène, puisque ce ne sont pas tous les écrans solaires qui protègent contre les UVA responsables de cette réaction. Certains ne protègent que contre les rayons UVB.

Pour traiter ce genre de brûlure, les médecins prescrivent généralement des crèmes à base de stéroïdes, des antihistaminiques ou des compresses d’eau froide.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Vrai ou faux. Dix mythes expliqués


Au fil du temps, on lance des énoncés en donnant des conseils ou des affirmations erronées sur les cheveux, les soins de la peau, et autres. Reste qu’il faut départager le vrai ou le faux
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Vrai ou faux. Dix mythes expliqués

 

Les croyances populaires en beauté sont nombreuses : il ne faut jamais arracher ses cheveux blancs, le dentifrice fait disparaître les boutons, il n’est nécessaire d’appliquer de la crème que l’été… Nous avons demandé à deux spécialistes d’en démystifier 10.

OLIVIA LÉVYLA PRESSE

SI ON ARRACHE 1 CHEVEU BLANC, 20 VONT REPOUSSER

Faux

« Un cheveu blanc, c’est une dépigmentation, alors ce n’est pas en arrachant un cheveu que d’un seul coup, les autres vont se mettre à pousser, explique Lyette Bélanger, artiste portfolio chez L’Oréal Professionnel et copropriétaire du salon Funky Toque. Si toutefois d’autres cheveux deviennent blancs, c’est que dans cette région, il y a une dépigmentation qui s’effectue. Avec les années, les cheveux deviennent graduellement blancs, c’est héréditaire, on ne peut rien y faire. Par contre, ce que j’ai pu observer chez celles qui arrachent leurs cheveux blancs, c’est qu’ils repoussent d’une drôle de manière, ils frisottent, comme si le cheveu blanc avait été traumatisé et pousse en frisottant. Je vous dirai que de manière générale, il ne faut pas arracher ses cheveux, qu’ils soient blancs ou pas ! »

LE DENTIFRICE FAIT DISPARAÎTRE LES BOUTONS

Faux

« Utiliser du dentifrice pourrait avoir des conséquences dommageables pour la peau, indique Ariane Beaulieu-Sirois, formatrice régionale pour Vichy. Il y a des ingrédients dans le dentifrice qui vont assécher les boutons et les ingrédients antibactériens ne vont pas les soigner. Il y aussi le fluor qui pourrait créer des rougeurs et des irritations de la peau tout comme les agents blanchissants qui pourraient avoir un effet néfaste sur la peau. »

SE LAVER LES CHEVEUX TOUS LES JOURS N’EST PAS BON POUR NOS CHEVEUX

Vrai

« Il faut laisser le sébum naturel revenir sur le cuir chevelu. C’est le meilleur traitement pour nos cheveux, assure Lyette Bélanger. Si on se lave les cheveux tous les jours, on ne laisse pas la nature suivre son cours normal, on va les assécher. Je conseille toujours de se faire un shampoing tous les deux ou trois jours. Pour ceux et celles qui s’entraînent et qui transpirent tous les jours, il est préférable d’utiliser un shampoing plus doux et hydratant qui va renforcer les cheveux. »

IL FAUT CHANGER DE CRÈME AU BOUT D’UN CERTAIN TEMPS PARCE QUE NOTRE PEAU S’Y HABITUE ET LA CRÈME NE FERA PLUS EFFET

Faux

« L’efficacité d’une crème n’est pas du tout reliée à son accoutumance », affirme Ariane Beaulieu-Sirois. C’est notre peau qui va changer à travers les années et les saisons. « Par exemple, l’hiver, la peau est plus sèche et on a besoin de l’hydrater davantage. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’âge a un impact majeur sur la peau tout comme le stress et les changements hormonaux. La peau est un organe vivant, elle va réagir aux agressions extérieures. Si une femme utilise la même crème pendant six ou sept ans et qu’elle comble tous ses besoins, c’est parfait. Il faudra en changer seulement si on juge qu’on a besoin d’un soin plus adapté. »

MON CONJOINT PEUT UTILISER MES CRÈMES

Vrai, mais…

« Il pourrait les utiliser, mais la crème ne sera pas adaptée, car la peau des hommes est 15 à 20 % plus épaisse que celle des femmes, et moins sensible, indique la formatrice régionale pour Vichy. Ils ont plus d’eau et de fibres de collagène, ce qui fait en sorte que leurs premiers signes de vieillesse apparaissent plus tard. Leur peau est grandement régulée par la testostérone et est souvent sujette à une surproduction du sébum, d’où le fait que les adolescents ont généralement plus d’acné. Un bon nettoyant, non comédogène, est approprié pour les hommes. »

IL NE FAUT JAMAIS DORMIR MAQUILLÉE

Vrai

« Il faut toujours se nettoyer le visage avant de se coucher surtout si vous étiez maquillée, car le maquillage obstrue les pores de peau. La nuit est le moment où la peau se régénère le plus. Pendant la journée, notre peau est en mode défense et la nuit, elle se régénère. Si elle n’est pas démaquillée, la peau ne respirera pas pendant la nuit », résume Ariane Beaulieu-Sirois.

À 25 ANS, JE SUIS TROP JEUNE POUR APPLIQUER UN SOIN ANTI-ÂGE

Faux

« Il n’y a rien de négatif à commencer à prendre un soin anti-âge dès la mi-vingtaine. Les résultats seront moins visibles, car la peau est encore très ferme et moins terne à cet âge, mais il est préférable de commencer plus tôt que plus tard, estime Ariane Beaulieu-Sirois. Dans une crème anti-âge, il y a une forte concentration d’acide hyaluronique, qu’on a naturellement dans notre peau. Dès 25 ans, le teint de la peau, sa fermeté et son élasticité commencent à décliner. Les ingrédients contenus dans une crème anti-âge seront bénéfiques pour la peau d’une femme de cet âge. »

IL N’EST NÉCESSAIRE D’APPLIQUER DE LA CRÈME SOLAIRE QUE L’ÉTÉ

Faux

« Tout le monde pense que les soins solaires ne s’appliquent que l’été. C’est faux ! Il faut en porter toute l’année, lance la formatrice régionale pour Vichy. Les rayons UVB sont responsables des coups de soleil, mais les rayons UVA sont les plus dommageables pour le vieillissement de la peau et les taches pigmentaires. L’hiver, 80 % des rayons sont reflétés par la neige. On ne s’en rend pas compte car on ne bronzera pas, mais il faut absolument que la peau soit protégée. Dans la crème de jour, il y a souvent une protection FPS de 15, c’est une protection que je qualifie d’urbaine, ça suffit pour aller travailler. Si vous faites des activités de plein air l’hiver, l’idéal est d’appliquer une crème solaire avec au minimum un indice FPS de 30. »

IL FAUT COUPER LES POINTES DES CHEVEUX POUR QU’ELLES PUISSENT POUSSER PLUS VITE

Faux

Les cheveux ne pousseront pas plus vite, mais plus en santé.

« Toutes les trois semaines, on peut couper un demi-centimètre pour avoir des cheveux plus en santé. Si la pointe est cassée et fine, elle va s’effiler et s’effriter. En la coupant, elle va bien mieux repousser, de manière plus droite et plus solide. Il n’y aura plus de pointes fourchues qui poussent chacune de leur côté ! Par contre, les cheveux ne pousseront pas plus vite de la racine, mais ils vont moins s’effiler », explique Lyette Bélanger.

LES CHEVEUX POUSSENT PLUS VITE LORSQU’ON LES COUPE À LA PLEINE LUNE

Faux

« Ma mère, qui est coiffeuse et a 95 ans, m’a toujours dit que les cheveux poussaient plus vite lorsqu’on les coupait à la pleine lune, raconte Lyette Bélanger, copropriétaire du salon Funky Toque. À ce jour, après 37 ans d’expérience, je dirais que c’est faux, mais c’est une belle croyance populaire. J’ai observé que les soirs de pleine lune nous affectent : on est plus excités, il y a une vraie énergie les soirs de pleine lune… notre système est plus réactif, mais bon, ça ne fait pas pousser les cheveux plus vite. »

http://plus.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Les protections solaires du néolithique à nos jours


Depuis des millénaires que l’être humain se protège du soleil sans savoir vraiment le côté néfaste des rayons UV. À chaque époque, il y avait des solutions plus ou moins efficaces, mais le vêtement fut vraiment la meilleure protection. Dans les années 1200, on affirmait que la femme parfaite devait avoir la peau blanche pour éviter de ressembler à une paysanne. Odieux n’est pas ? Puis viens les grandes marques et la mode de bronzage qui apparaissent XIXe siècle qui était au début plus ou moins efficaces surtout qu’être bronzé était signe de santé.
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Les protections solaires du néolithique à nos jours

 

Photo : ec.gc.ca

Depuis le néolithique, hommes et femmes enduisent leurs corps de différentes substances ou se couvrent pour se protéger du soleil. Découvre les astuces au fil des siècles.

(Toutes les illustrations sont de l’Agence Rol, sur Gallica et datent des années 1920)

PAR MARINE GASC

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La protection solaire durant l’Antiquité

Des petits récipients contenant des poudres d’ocre et de cendres, ont été retrouvés, ils datent d’au moins cent siècles avant notre ère et il est possible d’imaginer que les hommes et les femmes s’en servaient de maquillage mais aussi et surtout de protection solaire. Aucune source sure. Il faut attendre l’Égypte antique pour lire sur un papyrus toute une liste de produits utilisés pour se protéger des rayons du soleil. On peut d’abord citer le mesdemet, le fameux khôl, dont on s’entoure les yeux pour se protéger du soleil, des insectes et du vent. Mais aussi des huiles (de jasmin) ou encore de l’Aloe Vera, des corps gras qui apaisent la peau et qui protègent du soleil lorsqu’on les mélange à différentes poudres comme la céruse de plomb (qui fait tomber les dents et file le saturnisme) ou le charbon.

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La méthode la plus efficace et sans risque reste le coton, eh oui ! Il n’y a rien de tel qu’un bon t-shirt pour se protéger, mais aussi d’un chapeau ou d’une ombrelle. Il faut savoir qu’en Egypte, en Mésopotamie et en Chine tout le monde utilisait des ombrelles. D’ailleurs, on a rendu l’ombrelle imperméable pour se protéger de la pluie, mais dans un premier temps, il s’agissait vraiment d’éviter les coups de soleil. Dans d’autres contrées, telles que l’Inde ou l’Afrique du Nord, on utilise plutôt des turbans, des chapeaux à larges bords ou différents voiles. En Grèce, durant l’Antiquité, on se couvre la tête, et Celsus (un savant, qu’ils disent) conseille de se frotter les parties du corps exposées au soleil avec du pétrole. L’épaisseur du pétrole protège la peau. Mais on imagine qu’il y a des effets secondaires peu agréables comme des irritations cutanées, des problèmes respiratoires et on parle aujourd’hui de perturbations endocriniennes. On évitera donc la méthode grecque. Les Tibétains, à la même époque, utilisaient une crème solaire à base de goudron et d’herbes…

Le saviez-vous ?

Déjà durant l’Antiquité, on recommande en Grèce et à Rome de s’exposer quelques minutes par jour au soleil afin de d’améliorer son moral et ses humeurs mais il faut attendre 1888 pour que le médecin Paul Pouzet mette au point l’Héliothérapie…

Le soleil médiéval, on en fait quoi alors ?

Figurez-vous que je n’ai pas trouvé grand chose à propos des protections solaires au Moyen-Age, différents écrits parlent cosmétiques, maquillages, onguents, mais rien qui s’intéresse véritablement au soleil. Et pourtant, on sait que la haute-société fuit ses effets et que les paysans qui y sont confrontés toute l’année doivent bien se protéger, sans doute avec des chapeaux et des tenues en coton !

Dans tous les cas, la femme parfaite doit avoir la peau blanche, comme le décrit Jean de la Halle en 1276 :

« De la tête aux pieds, sa peau est blanche. Son front est large, dégagé ; l’arête du nez belle et droite ; les sourcils forment un arc fin et bien dessiné ; les yeux, noirs, sont grands sous de fines paupières ; la bouche est fine, mais charnue en son centre, vermeille comme la rose. La nuque est fine, blanche et ronde, sans la moindre pilosité. La gorge est blanche et longue et les seins petits et durs, les bras fins et longs et les mains fines et blanches. » (Les diktats sur les corps féminins existent depuis toujours hein)

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Trotula, une célèbre médecin dont je vous parlerai dans un prochain article, donne une recette pour se protéger de la déshydratation cutanée provoquée par la chaleur. Tout d’abord l’eau de rose. Il faut s’en enduire le visage et appliquer ensuite de l’huile de lis et bien masser pour faire pénétrer. Elle le conseille « pour protéger le visage, le soir devant le feu ». On peut aisément penser que cette méthode était également utilisée pour les coups de soleil mais Trotula n’y fait pas référence. En revanche, elle donne aussi des astuces pour se blanchir la peau à base d’argile blanche, de céruse et de poudre d’alun. A Versailles, on utilise une autre solution : la saignée ! Eh oui, en évacuant une partie du sang, on permet au visage d’avoir l’air blême et malade. Et c’est souvent la véritable conséquence.

Cette mode de la peau laiteuse ne disparaît que bien plus tard, aussi, jusqu’à la fin du XIXe siècle, on reste autant que possible à l’ombre ou on se protège avec des vêtements amples en coton épais, des chapeaux et des voiles. Hommes et femmes se poudrent le visage avec des produits à base de plomb, on sait aujourd’hui que ça en a tué plus d’un ! Au XIXe siècle, dans le tableau « La promenade », Claude Monet illustre bien la protection de femmes contre le soleil : vêtements longs, chapeau, ombrelle…

Les grandes découvertes du XIXe siècle

Au XIXème siècle, les bains de mer commencent à se répandre sur toutes les côtes, il existe alors les cabanes de plage pour se protéger du soleil, mais l’ombrelle se démocratise et elle évolue aussi. On l’agrandit et on la renforce, c’est l’apparition du parasol ! Ainsi protégée, toute la famille peut partir sur la plage sans risquer de bronzer et de ressembler à un paysan.

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Si jusqu’à la fin des années 1800, la peau laiteuse était une mode, on comprend à cette même époque que les UV peuvent avoir des impacts positifs sur l’homme, c’est ce que l’on va travailler avec l’héliothérapie, mais on découvre surtout la radiation des ultraviolets et leurs effets néfastes sur l’organisme. En 1820, le docteur anglais Everand Home observe les effets de la chaleur sur la peau mais sans rien de plus. En 1858, le docteur français Charcot note que les ultraviolets provoquent des inflammations des yeux et de la peau. Et en 1891, Widmark et Hammer recommandent de se protéger du soleil avec des crèmes à base de quinine, mais on n’y fait pas grand cas, car à l’heure de la Belle Époque, on sort, on danse et l’heure n’est pas à la prévention des cancers de la peau et autres maladies photosensibles et puis après la Première Guerre mondiale, on part à la plage avec les congés payés !

Les congés payés, la plage et le bronzage

A vrai dire, la crème solaire telle qu’on la connaît est apparue avant les congés payés, elle date de 1928 et a initialement été commercialisée aux États-Unis. En revanche, en France, c’est bien en 1936, année des premiers congés payés que l’Oréal met en vente sa crème solaire qu’il teste déjà depuis plusieurs années. Son slogan « bronzer sans brûler ».

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Eh oui, durant les années 1920, il existe des produits dont l’efficacité n’est pas optimale hein. La mode est au bronzage depuis qu’en 1920 Coco Chanel a pris un coup de soleil énorme sur la croisette. Ses fans ont décidé de reproduire son bronzage en prenant des coups de soleil (depuis toujours je dis que la mode c’est de la merde). Il faut être rouge puis bronzé pour être hype, on oublie le teint clair et la peau laiteuse, il faut prouver qu’on part en vacances, alors hommes et femmes s’exposent au soleil durant de longues heures avec des crèmes solaires approximatives. En 1925 Joséphine Bakerest sur toutes les affiches et on lui envie son teint, de plus, on donne au soleil de nombreuses vertus.

Jean Cocteau écrit lui-même :

« Fais-moi le corps tanné, salé / fais ma grande douleur s’en aller / […] Soleil, je supporte tes coups / tes gros coups de poing sur mon cou » ou encore « Tu grises mieux que l’opium ».

Le soleil devient une drogue et le bronzage le fruit d’une addiction.

Vogue en 1931 donne de nombreux conseils pour éviter les taches de rousseur, les faire disparaître, ou encore bronzer sans cramer ! En réalité, il y avait déjà beaucoup de publicités dans Vogue.

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Le teint bronzé est désormais signe de bonne santé. Beaucoup de personnes utilisent des huiles végétales comme le coco ou la vanille, ça sent bon, c’est exotique, ça hydrate mais en aucun cas ça ne protège !! Comme la graisse à traire, oui ça stimule le bronzage mais il n’y a aucun filtre pour les UV et ça crame ! La graisse à traire c’est uniquement un corps gras que l’on met sur les mamelles des vaches pour éviter les crevasses due à la traite pendant l’hiver… Alors si tu fous ça sur le dos de ton gamin sur la plage de la Grande-Motte, faut pas s’étonner si tu rentres à la maison avec une écrevisse et un mélanome. En 1940, c’est la crème Deliel marron qui est la plus efficace. Mais l’Ambre Solaire cartonne avec ses publicités mettant en avant des pin-up au corps sculpté et au bronzage parfait.

L’évolution des protections solaires

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les soldats dans le Pacifique utilisent une protection solaire à base de pétrole : « dark red veterionary petrolatum ». Il s’agit d’un corps gras et rouge, semblable à de la vaseline, mais qui pue… Mais c’est efficace. La marque Coppertone améliore la composition est connaît un grand succès avec son slogan « Je bronze plus vite avec Coppertone ». Eh oui, faut rentabiliser les vacances ; On reste peu longtemps sur la plage mais il faut être vite bronzé.

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Il faut attendre les années 1950 pour voir les premières grandes évolutions, on trouve différentes textures : mousse, spray, huile et on obtient des protections solaires avec des indices anti-UV un peu plus importants et efficaces. En 1960 on se rend compte qu’il faut protéger la peau du soleil toute l’année et en particulier lors des vacances au ski. Garnier lance en premier une gamme pourles sports d’hiver. Le problème c’est que ça empêche de bronzer efficacement alors comment prouver qu’on est en bonne santé et qu’on a du fric pour partir en vacances ? La solution est toute trouvée mais il faut attendre les années 1980 et l’apparition de l’autobronzant… Ça donne un aspect bronzé et un teint halé. Enfin, avouons-le, durant les années 1980, la peau est plutôt orange que caramel. Les années 1990 sont marquées par l’apparition des protections solaires waterproofs !

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A ce jour, des chercheurs britanniques recherchent une solution sur le long terme, une pilule qui protégerait la peau contre le soleil pendant plusieurs semaines.

http://www.racontemoilhistoire.com

Le liseron, une fleur dont les graines pourraient être semées dans l’espace ?


Va-t-on faire pousser des plantes dans l’espace, un jour ? Certaines plantes seraient de bonnes candidates, mais pas toutes. Car les graines doivent supporter des températures extrêmes et de forts rayons UV, mais aussi qu’elle puisse grandir sur un terrain propice
Nuage

 

Le liseron, une fleur dont les graines pourraient être semées dans l’espace ?

 

Plantes dans l'espace

Ces liserons (et leurs cousines les « belles-de-jour ») sont connues par les botanistes pour l’étonnante longévité de leurs graines dans le sol… qui pourrait en faire les fleurs les plus susceptibles de voyager dans l’espace.

ANDREW BUTKO

Sarah Sermondadaz

Journaliste

Des graines de fleurs, parmi lesquelles liseron (Convolvulus arvensis), plant de tabac (Nicotiana tabacum) et arabette des dames (Arabidopsis thaliana), semblent pouvoir survivre à plusieurs mois de vide spatial. De quoi relancer le débat sur les origines de la vie.

ASTROBIOLOGIE. L’image de graines de pissenlit s’envolant au vent en quête de nouveaux territoires à conquérir est bien connue. Mais pourraient-elles survivre jusque dans le vide spatial, soumises à des conditions de température extrêmes, bien loin de l’atmosphère terrestre qui protège des rayonnements ionisants agressifs? C’est l’hypothèse sérieusement étudiée par l’Institut national de recherche agronomique (INRA), consécutive à des expériences menées sur la Station spatiale internationale (ISS). L’enjeu : déterminer si après un séjour d’un à deux ans dans le vide spatial (et l’exposition aux radiations cosmiques qui va avec), des graines de fleurs étaient encore capable de pousser. Et pour trois espèces (le liseron des champs, le plant de tabac et l’arabette des dames)... la réponse est oui ! Le premier pourrait même survivre à un trajet Mars-Terre. Les résultats ont été publiés dans la revue Astrobiology.

Espace : des conditions extrêmes

L’étude s’appuie sur deux expériences précédentes réalisées entre 2007 et 2009 dans la Station spatiale internationale (ISS) sur le module spatial EXPOSE, dédié à l’astrobiologie. Elles portaient sur la résistance de graines de plant de tabac (Nicotiana tabacum) et d’arabettes (Arabidopsis thaliana) au vide spatial, qui ont alors montré une longévité prometteuse de 558 à 682 jours dans le vide spatial, hors de la station.

« Sur l’expérience de l’ISS en 2009, diverses molécules organiques exposées aux radiations dans l’espace ont reçu des doses d’UV s’élevant jusqu’à 1030 MJ/m² » et 296 mGy pour les rayons gamma », écrivent-ils.

Des rayonnements agressifs auxquels s’ajoutent des températures extrêmes : de -25 à 61°C le long de l’orbite basse de l’ISS. Malgré ce traitement de choc, une fois de retour sur Terre, 23% des échantillons ont été capables de germer et de donner lieu à une descendance ! Une vigueur qui s’explique par la redondance du code génétique entre les différents jeux de chromosomes, le tabac étant par exemple une espèce tétraploïde (à 4 exemplaires de chaque chromosomes), lorsque les cellules humaines sont diploïdes (chromosomes uniquement présents par paires).

Précieux flavonoïdes

La démarche de David Tepfer de l’INRA et de Sydney Leach de l’Observatoire de Paris : échafauder des hypothèses explicatives… mais aussi sélectionner de nouvelles plantes candidates au voyage sidéral. Pour survivre aux rayonnements spatiaux, ce sont les flavonoïdes (métabolites secondaires propres aux cellules des plantes, qui donnent notamment aux fleurs leur coloration) contenus dans la graine qui font la différence.

« Ces composés sont essentiels pour la résistance aux rayons UV, même s’ils ne protègent pas entièrement des rayons spatiaux », affirment-ils.

BOUCLIER. L’idée des chercheurs : les graines emportées dans l’espace en 2009 étant de petite taille, qu’en serait-il de la résistance aux UV de graines plus grosses – comme celles du liseron des champs -, abritant plus de réserves organiques… et donc plus de flavonoïdes ? Pour le savoir, ils ont comparé (au sol) l’effet des UV sur des grains de liseron, de tabac et d’arabette. Verdict ?

« Le liseron a bien mieux résisté à des doses qui ont tué les deux autres fleurs dans l’espace, observent les auteurs, avant de conclure que ce type de plantes devait être intégré aux prochaines expérimentations spatiales. 

Des graines à semer dans l’espace ?

De quoi relancer en tout cas la thèse de la panspermie, théorie selon laquelle la vie serait apparue sur Terre par l’extérieur, depuis des corps rocheux comme des comètes… (une théorie aujourd’hui qui reste aujourd’hui hautement spéculative). Quant à savoir si à l’inverse les voyages spatiaux disséminent des agents biologiques venus de la Terre ailleurs dans l’Espace… La question se pose déjà, par exemple avec l’export de bactéries terriennes sur mars via Curiosity. Encore faut-il que les graines, spores ou autres bactéries y trouvent une terre d’accueil hospitalière pour y croître et prospérer. À défaut de déjà voyager dans l’espace, les graines de certaines fleurs de la famille du liseron sont en tout cas parfois consommées (une expérience dangereuse que nous vous dissuadons de réaliser chez vous) pour leurs propriétés… hallucinogènes, de par leur haute teneur en acide lysergique (LSA), molécule cousine du LSD. Un autre genre d’invitation au voyage.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Cardiologie : une approche révolutionnaire pour reboucher les "trous" dans le cœur


 

Il arrive que les enfants aient un trou au coeur, mais souvent, il se résorbe, alors que d’autres ont besoin d’une intervention à coeur ouvert. Une nouvelle technique pourrait peut-être bientôt diminuer de beaucoup les interventions pour boucher un trou au coeur.
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Cardiologie : une approche révolutionnaire pour reboucher les « trous » dans le cœur

 

Un cathéter à double ballonnet délivre un patch imprégné à sa base d’un adhésif activable par la lumière ultraviolette (© 2015 Annual Metting American Association for Thoracic Surgery).

Par Marc Gozlan

Deux ballons, de la colle et de la lumière. Tels sont les ingrédients nécessaires à l’ingénieuse procédure mise au point par des chercheurs pour réparer une communication anormale entre deux cavités cardiaques. Impressionnant.

COLMATAGE. Des chercheurs américains, italiens et irlandais ont conçu et développé un système mini-invasif par cathéter capable de déposer un patch et une colle chirurgicale pour obstruer une communication anormale – un « trou » – entre deux ventricules cardiaques. Réparer un orifice faisant communiquer de façon anormale deux ventricules ou deux oreillettes (malformations cardiaques les plus fréquentes chez un jeune patient) nécessite de recourir à une circulation extracorporelle, en d’autres termes, un dispositif qui, en dérivant la circulation sanguine en dehors du corps, court-circuite le cœur et les poumons. Une intervention chirurgicale à cœur ouvert est nécessaire, sans compter l’utilisation d’instruments métalliques qui peuvent éroder les parois cardiaques.

Le dispositif médical, particulièrement ingénieux développé par des chercheurs de l’université Harvard (Cambridge, Massachusetts, États-Unis), de l’Institut Wyss (Boston), et leurs collègues italiens et irlandais, permet d’obstruer l’orifice anormal (les spécialistes utilisent le terme de « défect », dérivé de l’anglais) en appliquant un patch élastique biodégradable et un adhésif activable par la lumière, en l’occurrence des rayons ultraviolets.

Un adhésif activé par ultraviolets

Le système est composé de deux ballons, gonflables et dégonflables. Le premier permet d’appliquer sur les contours de l’orifice un patch, tandis que le second exerce une contrepression permettant son ancrage solide. Un adhésif est fixé sur la base du premier ballon. Une fois le système en place de part et d’autre de l’orifice à réparer, cette colle est activée par des ultraviolets provenant d’une fibre optique. La forme conique du premier ballon, une fois gonflé, permet de diffuser de façon uniforme le rayonnement UV sur toute la surface de défect circulaire.

Ce cathéter mini-invasif, muni de ballons et d’une source de lumière, a été testé avec succès sur le cœur battant de trois porcs, ainsi que sur la paroi abdominale et d’estomac isolés (ex vivo) de ces suidés, rapportent les chercheurs dans la revue Science Translational Medicine. Chez les trois porcs opérés, aucune complication au cours de la procédure, ni d’hémorragie excessive ou de trouble de rythme, n’a été observée, précisent Conor Walsh et ses collègues. Dans un cas, la paroi ventriculaire droite a été artificiellement perforée et ensuite réparée chez un animal. L’orifice a pu être réduit de 5,5 mm à 1,4 mm de diamètre. Chez l’homme, en chirurgie cardiaque, on considère comme adéquate une réduction de la taille de la communication anormale inférieure à 1,6 mm, sachant que les orifices de moins de 2 mm se referment spontanément au cours de l’année qui suit.

Une approche révolutionnaire

Cette approche est révolutionnaire dans la mesure où elle permettrait de réparer des orifices anormaux situés dans des organes profonds, sans utiliser d’instruments métalliques, mais aussi sans avoir à implanter à demeure du matériel chirurgical étranger (sutures, prothèse). Par ailleurs, le déroulement de l’intégralité de la procédure peut être contrôlé par échographie cardiaque 3D, ou sous le contrôle de la vue par endoscopie en cas de hernie abdominale ou de perforation d’ulcère digestif. Enfin, le cathéter ne reste à l’intérieur du corps que moins de 5 minutes. Aucune complication à long terme n’a été notée chez des rongeurs sur lesquels cette procédure a également été expérimentée, les chercheurs rapportant un taux de survie de 100 %.

Une technique d’avenir ?

Jusqu’à présent, les dispositifs expérimentés n’avaient pu empêcher que que le patch ne migre dans certains cas. D’autres systèmes nécessitaient un délai de 45 minutes avant que la colle chirurgicale ne prenne. Rien de tel avec ce nouveau cathéter doté d’un biomatériau innovant : l’activation de l’adhésif ne prend au maximum que 2 minutes.

Il est évidemment trop tôt pour savoir si ce dispositif, dont la preuve de concept vient d’être rapportée, s’imposera comme une procédure alternative à la fermeture chirurgicale d’une communication anormale entre ventricules ou entre oreillettes. Cela dit, qui aurait pu prédire le succès de l’angioplastie coronaire en novembre 1976 lorsqu’un médecin de l’hôpital universitaire de Zurich (Suisse), Andreas Gruentzig, présenta au congrès de l’American Heart Association (AHA) un poster décrivant le principe de cette procédure réalisée sur… un chien. À l’époque, le concept avait été accueilli avec un certain pessimisme de la part des participants. Pas grand monde n’avait cru en lui. Aujourd’hui, l’angioplastie coronaire par ballonnet est pratiquée en routine dans tous les services de cardiologie à travers le monde pour déboucher les artères coronaires.

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Quand le bronzage vire à la dépendance


Je trouve que ceux qui sont très bronzés années après année, paraissent plus vieux, car il semble que cela accentue les rides du visages
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Quand le bronzage vire à la dépendance

 

Quand le bronzage vire à la dépendance

Lucinda Earlam, dans un salon de Sydney.Photo Greg Wood / AFP

MADRID – Par une chaude soirée du mois d’août à Madrid, des clients hâlés défilent dans un centre de bronzage: même en Espagne, un des pays les plus ensoleillés d’Europe, le besoin de soleil peut tourner à l’addiction. 

Madrid compte 2749 heures d’ensoleillement par an, soit le double de Londres. Ce qui n’empêche pas Macarena Garcia, étudiante, de s’adonner aux rayons UV.

«ça ne plaît pas beaucoup aux membres de ma famille, ils me disent que ce n’est pas sain (…) mais eux vivent à la plage ! Ici, je travaille et j’ai aussi envie de bronzer», explique-t-elle en sortant du salon «Solmania», au centre de Madrid.

«J’arrêterais si je n’avais pas le choix, mais ça ne me plairait pas», admet Jose Manuel Rodriguez, ténébreux danseur de 36 ans, qui fait jusqu’à trois séances de bronzage par semaine pour «ne pas perdre son hâle naturel».

Jose Carlos Moreno, de l’Académie espagnole de dermatologie (Aedv), n’hésite pas à parler d’addiction.

«Ce sont des personnes bronzées qui ne se sentent jamais suffisamment bronzées», tels des «anorexiques qui se trouvent toujours trop gros».

Leur profil: surtout des femmes et des jeunes de moins de 40 ans, qui bronzent plus de deux fois par semaine, au point de prendre une couleur excessivement orangée ou chocolatée.

LE BRONZAGE, UNE DROGUE

Les cabines de bronzage sont apparues dans les années 80 aux États-Unis. Et les chercheurs américains ont été parmi les premiers à se pencher sur cette addiction, couramment appelée tanorexie, dans les années 2000.

Envie de bronzer au réveil, besoin de «doses» croissantes, anxiété en cas d’arrêt, culpabilité, agacement face aux remarques de l’entourage: ses symptômes sont similaires à ceux de l’addiction à l’héroïne, observe Joel Hillhouse, chercheur à l’Université d’East Tennessee.

Dépendantes, certaines personnes «continuent d’utiliser des cabines alors qu’elles ont un cancer de la peau, volent de l’argent à leurs proches ou s’achètent un lit bronzant pour satisfaire les envies nocturnes», ajoute-t-il.

«Il n’y a pas que le paraître qui pousse les gens à bronzer, il y a aussi le bien-être», assure Steve Feldman, dermatologue à l’Université Wake Forest (Caroline du Sud).

Les rayons UV, une drogue? «Absolument», répond-il.

Le soleil stimule la production de mélanine, pigment qui colore la peau, et ce phénomène libère des endorphines, souligne le Dr Feldman, ces hormones proches de la morphine donnant une sensation de bien-être et apaisant la douleur.

À cela s’ajoute une pression sociale. Les mannequins à la parfaite peau caramel, les footballeurs riches, beaux, bronzés comme la star du Real Madrid Cristiano Ronaldo: autant de figures que les jeunes ont envie d’imiter.

CHANGER LES MENTALITÉS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pourtant classé les appareils à UV comme cancérigènes en 2012. L’usage de ces appareils «augmente le risque de mélanome de 20%», indique Vanessa Rock, du comité australien de lutte contre le cancer, en citant plusieurs études.

En cas d’usage avant l’âge de 35 ans, le risque de mélanome augmente même de 75%, affirme une étude publiée en juin 2010.

Le Brésil a été le premier à complètement interdire ces appareils en 2009, suivi de l’Australie en 2014.

L’incidence du mélanome – cancer de la peau le plus agressif – reste en Australie la plus élevée du monde avec 11 000 cas par an. Mais le cancer de la peau tend à s’y stabiliser chez les moins de 45 ans grâce «aux campagnes publiques de sensibilisation et à une meilleure prise de conscience», se félicite Vanessa Rock.

Mais en Espagne, où l’on diagnostique 3600 cas de mélanomes par an, «les cabines de bronzage pullulent, aussi bien sous forme de centres que de services complémentaires dans des instituts de beauté ou des salles de sport», s’inquiète le docteur Moreno. Pour autant, «la population consulte de plus en plus tôt» grâce aux campagnes d’information.

Il n’existe pas encore de soins spécialisés pour les tanorexiques.

Aux États-Unis, où les cabines de bronzage font l’objet d’un avertissement renforcé depuis 2014 et sont, dans certains États, interdits aux moins de 18 ans, les chercheurs suggèrent la création de groupes de soutien, à l’image des alcooliques anonymes, et tentent de substituer au bronzage des alternatives relaxantes telles que le massage ou le yoga.

M. Moreno verrait bien une mise en garde explicite dans les centres de bronzage «comme sur les paquets de cigarettes qui évoquent clairement les maladies liées au tabagisme».

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Pour vous protéger du soleil, une plage déplace le wifi… et ça marche !


Pourquoi aller à la plage, si c’est pour aller se connecter sur un Wi-Fi ? Bien sûr qu’il faut faire attention aux rayons UV qui causent le cancer, mais de là à donner un accès internet gratuit pour être à l’ombre est une bien drôle d’idée
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Pour vous protéger du soleil, une plage déplace le wifi… et ça marche !

Cette tour abrite un réseau wifi que l'on ne peut capter qu'à l'ombre. Happiness Brussels

Cette tour abrite un réseau wifi que l’on ne peut capter qu’à l’ombre. Happiness Brussels

Par Mathieu Nowak

OMBRE. Comment forcer les gens à se lever de leur serviette de plage et à se mettre un peu à l’ombre ? L’agence de communication belge Happiness Brussels donne une réponse pour le moins originale : en leur offrant un accès à Internet gratuit qui ne fonctionne qu’à l’abri du soleil ! Elle a ainsi mis au point un réseau wi-fi qui n’est capté que par les appareils se trouvant à l’ombre. Et cela fonctionne ! (si l’on considère bien sûr que traiter l’addiction au soleil par l’addiction au numérique est un succès…)

Le « Shadow wi-fi »

L’accès à Internet est fourni par l’intermédiaire d’une antenne directionnelle qui tourne avec le soleil, dont la position est mesurée en permanence avec un capteur. Ainsi, les ondes sont toujours envoyées dans la position opposée au soleil. Et l’ombre est créée par une petite tour dans laquelle est cachée l’antenne. Pour se connecter, il faut s’inscrire au service et donner son adresse email. Les utilisateurs reçoivent ainsi également un message de sensibilisation au cancer de la peau. L’expérience de ce « Shadow wi-fi » (ou « wi-fi de l’ombre ») a été tentée avec succès au Pérou, sur la plage Agua Dulce, en association la ligue péruvienne contre le cancer. D’autres organisations de prévention sont intéressées pour installer ce type de réseau à San Francisco (Etats-Unis) et en Nouvelle Zélande.

Entrez la légende de la vidéo ici

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Étude: la peau continue de souffrir des heures après le bronzage


Que ce soit les salons de bronzage, ou les expositions au soleil, il est nécessaire d’être prudent avec le temps le temps alloué au bronzage. Il semblerait que même après une séance de bain de soleil, l’effet des ultraviolets continu à faire effet sur la peau
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Étude: la peau continue de souffrir des heures après le bronzage

 

Les chercheurs ont déterminé que dans leur étude environ... (PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES)

Les chercheurs ont déterminé que dans leur étude environ la moitié des altérations de l’ADN se sont produites dans l’obscurité après l’exposition aux ultraviolets.

PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Agence France-Presse
WASHINGTON

Les dommages que subit la peau suite à l’exposition aux rayons ultraviolets du soleil se poursuivent durant les heures qui suivent, selon une étude publiée vendredi dans la revue américaine Science.

Être exposé à des ultraviolets, ceux du soleil ou des lampes de bronzage, peut endommager l’ADN dans les mélanocytes, les cellules qui pigmentent la peau en produisant la mélanine qui lui donne sa couleur, expliquent les chercheurs.

Ces derniers ont déterminé que dans leur étude environ la moitié des altérations de l’ADN se sont produites dans l’obscurité après l’exposition aux ultraviolets.

Jusqu’alors, les scientifiques pensaient que la mélanine protégeait l’épiderme en bloquant les rayons ultraviolets du soleil.

Ils ont également découvert que ces rayons activaient deux enzymes qui se combinent pour «exciter» un électron dans la mélanine. L’énergie générée par ce processus, appelé chimiosmose, est transmise à l’ADN dans l’obscurité, créant le même dommage génétique que les rayons du soleil.

Dans leur étude, les scientifiques, dont le Dr Douglas Brash, professeur de dermatologie à la faculté de médecine de l’université de Yale, sont aussi arrivés à la conclusion que la mélanine pourrait avoir des effets néfastes et être liée à des dommages de la peau.

Cette dégradation de l’ADN est une cause majeure de la forme la plus fréquente du cancer de la peau.

Pour cette partie de la recherche, ils ont exposé des souris et des cellules mélanocytes humaines à des rayonnements ultraviolets de lampes à bronzer.

Ces radiations ont provoqué un type particulier d’altération de l’ADN de ces cellules, qui empêche l’information génétique qu’elles contiennent d’être transmise correctement.

Ils ont constaté que l’ADN des mélanocytes, non seulement était endommagé, mais que ce phénomène persistait pendant des heures après la fin de cette exposition.

Ainsi cette recherche montre que la mélanine à des effets à la fois cancérigènes et protecteurs.

«Si on regarde à l’intérieur de la peau d’un adulte, la mélanine protège effectivement contre les dommages infligés par les rayons ultraviolets […], agissant comme un bouclier», explique le professeur Brash. «Mais elle a aussi des effets néfastes».

Les dégâts sur les mélanocytes après leur exposition aux rayons ultraviolets ont empêché une réparation normale de l’ADN chez les souris.

Les effets néfastes de ce phénomène devraient néanmoins pouvoir être neutralisés car ce processus chimique est lent, soulignent les chercheurs. Une crème solaire «le soir, après» le bain de soleil, pourrait par exemple le bloquer.

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Maladie rare Le soleil est l’ennemi mortel d’Eddison


Chez enfant, s’habiller en manche et pantalon long, se mettre de la crème solaire autant a l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison sans parler d’un accoutrement qui rappelle un peu le film, l’enfant bulle ne doit pas être facile.
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Maladie rare

Le soleil est l’ennemi mortel d’Eddison

 

(Capture d’écran YouTube)

Imaginez, avoir trois ans, et ne pouvoir jouer dehors au soleil parce que votre peau brûle littéralement.

C’est la vie d’Eddison Miller, une des plus jeunes personnes à recevoir un diagnostic d’une rare -et incurable- maladie génétique, selon le Daily Mail.

Il ne tolère pas du tout les rayons UV, il risque le cancer.

Comment lui rendre la vie à peu près normale? Il doit revêtir une combinaison anti-UV avec un casque pour aller à l’extérieur.

Eddison doit être couvert de protection solaire de force 50 et plus à toutes les trois heures, puisque même la lumière artificielle émet des rayons UV.

(Capture d’écran YouTube)

Ses parents lui ont aménagé une aire de jeux à l’intérieur, une sorte de jardin. Quand le facteur sonne, il faut l’éloigner de la porte pour le protéger de la lumière. Et la famille ne peut ouvrir les fenêtres, l’air conditionné est obligatoire.

À trois mois, les parents d’Eddison croyaient qu’il souffrait d’allergies.

Sa maladie se nomme xeroderma pigmentosum, seulement 2000 personnes en sont affectées, dans le monde.

La famille accueille avec joie les journées moins longues de l’hiver. La mère de l’enfant estime qu’à l’été, elle et son fils n’ont passé que 24 heures, au total, à l’extérieur, pendant une période de six semaines.

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