Un alligator en liberté aperçu à Montréal


Pauvre alligator, il aurait dû essayer de s’échapper hier, il faisait plus doux qu’aujourd’hui ! Il a dû avoir froid. Cela me dérange de voir que cet animal est présenté à titre éducatif .. Surtout qu’avec toute la technologie que nous avons comme : vidéos, films 3D, réalité augmentée, nous pourrions laisser les animaux sauvages dans des endroits protégés
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Un alligator en liberté aperçu à Montréal



Un alligator s’est baladé tranquillement dans le quartier de Villeray dimanche après-midi, à la grande surprise des passants.

MAYSSA FERAH

Une internaute ébahie a publié une vidéo sur son compte Facebook. On y voit l’animal traverser la rue Jarry, près de l’avenue de Chateaubriand.

Il appartient à une entreprise chargée d’organiser des évènements de fêtes d’enfants ou des présentations dans les écoles mettant en scène des reptiles.

Deux employés de la compagnie étaient à bord d’une camionnette transportant plusieurs animaux. Alors qu’ils étaient stationnés sur la rue Jarry Est, la porte automatique ne s’est pas refermée convenablement et le savant reptile en a profité pour s’extirper du véhicule. 

C’est en voyant l’attroupement autour de l’alligator qu’ils se sont rendu compte qu’un de leurs animaux manquait à l’appel. 

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été appelé sur les lieux vers 13 h. Les policiers n’ont toutefois pas eu à intervenir. Les deux employés se sont occupés de ramener le reptile à l’intérieur du véhicule.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a indiqué sur son compte Twitter que les propriétaires détenaient tous les permis pour être en possession d’un alligator.

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Le T-Rex avait un système de climatisation dans la tête


Les T-Rex auraient peut-être un point en commun avec les alligators. Ces dinosaures auraient eu des ouvertures sur le haut du crâne qui pourrait comme pour les alligators agir comme un thermostat pour ajuster sa température au temps qu’il fait.
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Le T-Rex avait un système de climatisation dans la tête


Nathalie Mayer
Journaliste

    Des chercheurs semblent avoir enfin compris à quoi servaient les ouvertures présentent dans le crâne des Tyrannosaurus rex (T-Rex) : à maintenir une température corporelle acceptable. 

    Le Tyrannosaurus rex (T-Rex), l’un des plus grands carnivores terrestres ayant vécu sur notre Terre, présentait deux ouvertures sur le haut du crâne. Des ouvertures qui ont longtemps intrigué les chercheurs. Ils ont d’abord pensé qu’elles permettaient de retenir les muscles de la mâchoire surpuissante des mythiques dinosaures. Mais aujourd’hui, des scientifiques, issus notamment de l’université du Missouri (États-Unis), proposent une hypothèse totalement différente. Ces ouvertures correspondraient aux vestiges d’un système de climatisation interne.

    Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont intéressés à d’autres Diapsides. Ces animaux vivent aujourd’hui encore avec des ouvertures semblables sur le haut de leur crâne. C’est le cas des alligators.


À l’image des alligators

« La température du corps d’un alligator dépend de celle de son environnement, explique Kent Vliet, biologiste à l’université de Floride. Et nous avons remarqué que lorsqu’il fait froid, les alligators présentent justement deux points chauds au niveau de ces ouvertures qu’ils ont aussi dans le crâne. En revanche, lorsqu’il fait plus chaud, ces ouvertures apparaissent sombres à la caméra thermique. Comme si elles se refermaient pour garder le corps de l’alligator au frais. »

Les alligators semblent donc bien présenter un système circulatoire à courants croisés. Une sorte de thermostat interne qui fonctionne grâce à des ouvertures dans le crâne remplies de vaisseaux sanguins. Un système que les chercheurs ne semblent avoir aucune réticence à transposer au cas du T-Rex.

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Le Texas avait des allures de Serengeti il y a 12 millions d’années


Il y a 12 millions d’années le Texas était bien différent, il ressemblait plus à une région en Afrique avec des ancêtres des rhinocéros, éléphants et autres espèces animales. Il y a 80 ans des gens ont été engagé pour ramasser le plus de fossile possible. Cependant, comme bien des trouvailles, ils sont restés sur les tablettes. Aujourd’hui, on découvre la richesse qu’a pu avoir le Texas à cette époque et pour le moment, parmi les fossiles, il y a une nouvelle espèce d’éléphant qui a été mise à jour.
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Le Texas avait des allures de Serengeti il y a 12 millions d’années



par Brice Louvet, rédacteur scientifique

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Les récentes analyses de fossiles prélevés il y a 80 ans au Texas ont révélé de nouvelles espèces incroyables. Un environnement peuplé de grands animaux qui rappelle celui du Serengeti, en Afrique.

Entre 1939 et 1941, la Works Administration des États-Unis finança un projet visant à prélever au Texas un maximum de fossiles. De nombreuses personnes au chômage ont alors été recrutées dans le but de ratisser la région de Beeville. En trois années d’opération, des milliers d’ossements ont été prélevés, dont la plupart sont aujourd’hui conservés à l’Université du Texas à Austin. Certains de ces fossiles ont fait l’objet d’études, mais ils avaient jusqu’ici été laissés de côté. Steven May, paléontologue à la UT Jackson School of Geosciences, a récemment décidé de faire le “tri” dans ces archives.

“Texas Serengeti”

Les résultats de ces travaux, publiés cette semaine dans la revue scientifique Palaeontologia Electronica, montrent une incroyable diversité d’anciens grands animaux qui arpentaient autrefois la région. La plupart il y a entre 11 et 12 millions d’années. Un véritable “Texas Seregeti”, peut-on lire dans l’étude, où se côtoyaient ancêtres des rhinocéros et éléphants, des alligators et plusieurs espèces d’ongulés. On note par ailleurs que peu de “petites” espèces figurent dans ce panel. Pour la simple raison qu’à l’époque, les chasseurs de fossiles recrutés n’étaient pas forcément bien formés à la paléontologie. C’est pourquoi seuls les fossiles les plus grands (crânes, dents, défenses, gros os) ont été récupérés.

Après avoir analysé les fossiles récupérés – puis ajouté ceux récemment découverts dans la région – Steven May dépeint finalement environ 4 000 spécimens représentant 50 espèces différentes. Parmi elles, cinq sont des poissons, sept des reptiles, deux des oiseaux et 36 des mammifères. Outre les animaux cités ci-dessus, le chercheur annonce la découverte d’un tout nouveau genre de gomphothère. Un parent éloigné d’éléphants doté d’une mâchoire inférieure en forme de pelle. Une nouvelle espèce qui vient d’être baptisée Blancotherium buckneri. Il serait aussi question des plus anciens fossiles d’alligator américain, et d’un parent éteint des loups et chiens modernes.

fossiles

Deux pièces de crâne fossilisé d’anciens parents d’éléphants doté d’une mâchoire inférieure en forme de pelle. Crédits : Université du Texas

Tous ces animaux évoluaient à l’époque le long de la côte du golfe du Texas, dans un environnement tapissé de forêts et de prairies, sillonnées par des rivières. D’où la comparaison avec le Serengeti africain d’aujourd’hui. Les chercheurs espèrent garnir un peu plus le tableau dans les prochains mois. Des dizaines d’autres fossiles datant de cette époque attendent en effet encore d’être étudiés.

Source

https://sciencepost.fr

Grâce à la science, cet alligator a une nouvelle queue imprimée en 3D


Un alligator a eu la queue coupée par des trafiquants qui l’ont laissé dans cet état dans d’atroces souffrances. Heureusement qu’il a été pris en charge et a pu bénéficier de l’imprimante 3 D
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Grâce à la science, cet alligator a une nouvelle queue imprimée en 3D

 

Mr. Stubbs et sa nouvelle queue
Crédits : National Geographic

par  Ulyces

 

Il y a plusieurs années, des trafiquants d’animaux exotiques ont coupé sa queue à un jeune alligator. Il a été retrouvé in extremis à l’arrière d’un camion en 2013 et baptisé Mr. Stubbs par ses sauveteurs. 

National Geographic racontait le 14 août que grâce à la Phoenix Herpetological Society, dans l’Arizona, Mr. Stubbs a désormais une nouvelle queue – imprimée en 3D.

Crédits : National Geographic

Pour y parvenir, les chercheurs de la Phoenix Herpetological Society se sont associés avec Justin Georgi, professeur adjoint d’anatomie à la Midwestern University (AZCOM), et la start-up STAX3D pour créer un appendice sur-mesure pour l’alligator.

« Ils bénéficiaient d’une telle résolution qu’il était possible de modéliser des éléments de moins d’un millimètre », raconte Georgi. « La voir prendre forme en temps réel était incroyable. »

Mr. Stubbs a très vite intégré la prothèse aux mouvements de son corps, depuis qu’elle lui a été posée il y a environ cinq semaines.

Une réussite totale qui laisse espérer à Justin Georgi que la technologie pourra servir à présent à d’autres animaux victimes d’accidents, de malformations ou de mutilations.

Source : National Geographic

http://www.ulyces.co/

Un alligator sous le bras pour se procurer des bières dans une épicerie


Pour être stupide, c’est plus que stupide. Le gars était trop soûl pour se rappeler ce qu’il avait fait. Ivresse ou pas, on est responsable de nos actions
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Un alligator sous le bras pour se procurer des bières dans une épicerie

 

© Facebook.

ETATS-UNIS « C’était  stupide », Robby Stratton ou l’art de la lucidité? Pas toujours. Cet Américain a récemment fait irruption dans une épicerie de Floride avec un alligator sous le bras pour assouvir sa soif et emporter un pack de bière.

Epicerie, pack de bière et alligator. Non, il n’y a pas d’intrus. Ce sont les ingrédients singuliers d’une scène surprenante captée par la caméra de surveillance d’une épicerie de Jacksonville, en Floride.

Un homme entre dans le magasin avec un alligator sous le bras droit. La gueule de l’animal est visiblement scellée. L’individu s’adresse au vendeur et lui lance un

« Vous n’êtes pas à court de bières, n’est-ce pas? ».

Avant d’être attiré par un autre client à l’arrière du magasin.

« Il ne prend pas les dernières bières, hein? » Et de répéter: « Vous ne prenez pas les dernières bières? »

Toujours « armé » de son alligator, l’individu prend ensuite la direction du rayon alcool et s’empare d’un pack de 12 bouteilles de bière.

« Je ne me souviens même pas être allé là-bas. C’était stupide et je ferai bientôt face à des accusations et vais probablement aller en prison », regrette Robby Stratton, interrogé par l’agence AP.

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Le T. rex ne pouvait pas tirer la langue


Le T-Rex ne pouvait pas faire de grosse grimace, Heureusement, il aurait été plus épeurant. D’ailleurs, la plupart des dinosaures n’avaient pas de langue qui pouvait bouger comme les crocros et les alligators.
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Le T. rex ne pouvait pas tirer la langue

 

Un squelette de Tyrannosaurus Rex de 67 millions d'années, au musée d'histoire naturelle de Paris.

La clé de cette découverte se trouve dans l’os hyoïde, qui est à la base de la langue. Photo : Reuters/Philippe Wojazer

 

La langue du T. rex était collée au fond de sa gueule, comme chez l’alligator, selon des fossiles qui ont été découverts par des archéologues dans le nord de la Chine et qui contredisent les animations et sculptures parfois vues dans les musées.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le Tyrannosaurus rex ne tirait donc pas la langue comme les lézards.

« Cela fait longtemps qu’on les représente de la mauvaise façon », affirme l’une des scientifiques auteures de la découverte, Julia Clarke, de l’Université du Texas à Austin.

La conclusion est aussi valable pour la plupart des dinosaures, avancent les chercheurs de l’Université du Texas à Austin et de l’Académie chinoise des sciences dont les travaux ont été publiés mercredi dans la revue scientifique PLOS ONE.

La clé se trouve dans un os en particulier, l’os « hyoïde », qui est à la base de la langue.

Un tyrannosaurus rex se promène dans une clairière du parc Jurassic Forest, à Gibbons, en Alberta.

Le parc thématique Jurassic Forest expose une cinquantaine de dinosaures géants.  Photo : Jurassic Forest/Facebook

Les chercheurs se sont rendu compte, en analysant les fossiles de plusieurs espèces de dinosaures, dont un T. rex, qu’ils étaient plus proches de ceux des alligators et des crocodiles modernes que de ceux des oiseaux, qui descendent eux aussi des dinosaures. Ils sont courts, simples et reliés à une langue qui n’était donc pas très mobile.

Chez la plupart des dinosaures, les os de la langue sont très courts. Et chez les crocodiliens qui ont un os court, la langue est complètement collée au fond de la gueule.

Julia Clarke, de l’Université du Texas à Austin

À l’inverse, les ptérosaures, des dinosaures volants, avaient des os d’une grande diversité. Les chercheurs supposent que la forme dépendait de leur capacité à voler : en perdant en dextérité avec la transformation des pattes en ailes, les animaux et oiseaux pourraient avoir développé leur langue afin de mieux manipuler proies et nourriture.

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Un python dévore un alligator en 20 minutes


Un python qui mange un alligator, c’est tout un repas. 20 minutes pour le déguster, 3 jours à le digérer et plusieurs semaines voir des mois pour se sentir repus.
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Un python dévore un alligator en 20 minutes

 

Sur cette vidéo, on découvre qu’un python de Birmanie met une vingtaine de minutes seulement pour avaler entièrement un alligator d’Amérique.

 

REPAS. Le python de Birmanie ne plaisante pas quand il se nourrit. En effet, son organisme se transforme radicalement au moment de son repas : son coeur augmente de 40 %, son pancréas s’agrandit de 94 % et son foie double de volume ! L’activité de son métabolisme augmente, quant à elle, de 40 %.

Dans cette vidéo, le python s’attaque à un alligator d’Amérique dont la longueur peut atteindre 4 mètres. Le serpent mesure pratiquement deux fois cette taille mais il reste néanmoins obligé de déformer sa mâchoire pour pouvoir avaler sa proie.

En 3 jours, le python a digéré tous les tissus de son festin et il ne lui faudra plus qu’une semaine pour digérer entièrement l’alligator. Grâce à ce repas gourmand, l’animal n’aura plus besoin de se nourrir pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Bizarrement, les chercheurs ont découvert que le python dépense moins d’énergie à digérer un alligator que pour assimiler un animal plus petit comme un rat ou un pigeon.

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Neige au Sahara, grand froid aux États-Unis : la météo devient-elle folle ?


On a fini l’année et commencé la nouvelle année par des froids extrême d’une part, et des chaleur extrême à d’autres endroits dans le monde. Neige au Sahara, froid aux États-Unis, tempête en Europe, chaleur extrême en Australie avec des incendies incontrôlables. Au Québec, nous avons connu des froids polaires et un redoux avec des averses de pluies et on prévoit un froid extrême par la suite. Si ce n’est pas les changements climatiques qui cause ces désordres météorologiques, alors ce serait quoi ?
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Neige au Sahara, grand froid aux États-Unis : la météo devient-elle folle ?

 

 

 

Xavier Demeersman
Journaliste

2018 vient à peine de commencer et l’année est déjà marquée par plusieurs épisodes météorologiques extrêmes dans divers endroits du monde.

Que ce soit dans l’hémisphère nord, où l’hiver qui vient de commencer sévit durement en Amérique du Nord ; ou dans l’hémisphère sud, particulièrement en Australie où l’été commence sous une chaleur écrasante (47,3 °C près de Sydney). Caprices de la météo ou conséquences du dérèglement climatique ?

La France a essuyé une redoutable tempête les premiers jours de 2018. Eleanor a fait au moins sept victimes et laissé dans son sillage des inondations et d’importants dégâts matériels causés par des rafales de vent à plus de 100 km/h. Plusieurs de nos voisins européens ont aussi été frappés.

Ces derniers jours, il est tombé dans les Alpes jusqu’à 1,90 mètre de neige fraîche en quelques heures près de la frontière italienne. En Savoie, la neige arrivait jusqu’aux épaules, avec une couche atteignant 1,60 mètre. Les photos et les vidéos partagées sur les réseaux sociaux sont impressionnantes.

La neige est tombée dans la région de Aïn Sefra, dans le Sahara algérien, à 1.500 mètres d’altitude. © Météo-France

La neige est tombée dans la région de Aïn Sefra, dans le Sahara algérien, à 1.500 mètres d’altitude. © Météo-France

La neige du Sahara

De la neige, il en est tombé dans un endroit où l’on n’a pas l’habitude d’en voir…, un environnement connu pour son aridité : le Sahara. Bien sûr, il n’a pas neigé partout dans le plus grand désert de sable du monde, ce weekend, mais en particulier dans le Sahara algérien. C’est toujours avec étonnement et un certain émerveillement que l’on découvre ces images de dunes de sable rouge orangé qui ondulent à perte de vue, et recouvertes, une fois n’est pas coutume, d’un léger manteau blanc.

Quoique ce ne serait pas si exceptionnel dans cette région située au pied de l’Atlas. La neige n’y aurait tenu qu’une journée. La dernière fois que les habitants de la région ont vu de la neige, c’était il y a un peu plus d’un an, en décembre 2016. Faut-il s’attendre à davantage de précipitations et de neige dans le Sahara avec le changement climatique ? Ce ne serait pas impossible selon une étude de 2016. Le désert pourrait reverdir.

La vague de froid descendant de l’Arctique sur l’Amérique du Nord. Des études suggèrent que le changement climatique affaiblit le jet-stream ce qui fait plonger l’air arctique vers le sud. © NOAA

La vague de froid descendant de l’Arctique sur l’Amérique du Nord. Des études suggèrent que le changement climatique affaiblit le jet-stream ce qui fait plonger l’air arctique vers le sud. © NOAA

Un froid extrême dans l’est de l’Amérique du Nord

Ce début d’hiver 2017-2018 se montre féroce et même meurtrier dans la moitié est de l’Amérique du Nord où une vague de grand froid sévit depuis le 28 décembre dernier. Le Canada a plusieurs fois lancé des alertes au froid extrême. Aux États-Unis, le Minnesota a enregistré des -45 °C ! Le 2 janvier, à Sioux City dans l’Iowa, la température est descendue jusqu’à -33 °C. New York a battu des records : -15 °C ; Chicago aussi pour le Nouvel An : -17 °C. Heureusement, un redoux est annoncé dans les prochains jours.

Le froid a touché aussi la Floride où il a neigé pour la première fois depuis 30 ans. Des iguanes sont tombés des arbres, gelés. D’autres animaux ont souffert, comme des requins retrouvés sur des plages de Cape Cod, dans le Massachusetts, saisis par le froid. Des scientifiques ont pu sauver des tortues marines, également surprises par les basses températures dans cette région. Une vidéo devenue virale montre comment des alligators survivent dans les eaux gelées d’un étang en Caroline du Nord. Ils ne sont pas morts mais dans un état de « brumation ».

Les équipes du Shallotte River Swamp Park craignaient que les alligators soient morts. Mais non, ils respirent à travers la glace et se sont mis en mode hibernation. © Swamp Park, Youtube

Une énorme tempête hivernale surnommée bomb cyclone par les Américains s’est abattue sur l’est des États-Unis le 4 janvier. Sur le littoral, des vagues géantes ont provoqué des inondations historiques dans la région de Boston où le froid n’a rien arrangé à la situation. Le froid fut ressenti jusque dans les Caraïbes. Certes pas avec la même intensité qu’au Québec.

Pendant ce temps, l’Arizona, au contraire, connaissait son plus doux début d’année. La Californie, qui a fait face en décembre 2017 au plus terrible incendie de son histoire, vient d’être frappée par des coulées de boue dévastatrices qui ont fait 17 morts et détruit des centaines de maisons.

Plusieurs centaines de chauve-souris sont tombées du ciel, mourantes, en Australie le 7 janvier alors que les températures à l’ombre étaient supérieures à 44 °C. © Help Save the Wildlife and Bushlands

Plusieurs centaines de chauve-souris sont tombées du ciel, mourantes, en Australie le 7 janvier alors que les températures à l’ombre étaient supérieures à 44 °C. © Help Save the Wildlife and Bushlands

    Une chaleur extrême en Australie

    Dans l’hémisphère sud, c’est plutôt l’été qui fait parler de lui et fait des victimes. En particulier en Australie où le 7 janvier, des records historiques ont été enregistrés près de Sidney : 47,3 °C. Une vague de chaleur brutale qui a déjà provoqué la mort par hyperthermie de centaines de chauves-souris. 

    « Leur cerveau frit et elles deviennent incohérentes » a déclaré Cate Ryan, présente sur place dans le parc de Saint Helens et interrogée par la presse locale.

    De nombreux volontaires ont avec elle essayé d’en sauver en les hydratant. 90 % des victimes recensées étaient de jeunes sujets.

    Une catastrophe écologique à laquelle s’ajoutent des incendies. Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’une canicule frappe l’Australie. Le 10 janvier, on apprenait que 2017 fut sa troisième année la plus chaude jamais recensée. Et ce n’est pas près de s’arrêter car les températures continuent d’augmenter. Les animaux et aussi les plantes sont en première ligne du dérèglement climatique en cours.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Plusieurs évènements météorologiques extrêmes se sont produits entre décembre 2017 et début janvier 2018.

  • Ils concernent les deux hémisphères, avec des niveaux exceptionnels de chaleur, de froid et de précipitations.

 

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L’alligator qui mangeait des requins


Généralement, les alligators près mangent de petites proies comme des crustacés, des poissons ou des oiseaux de rivage. Alors qu’on constate que les alligators quand ils nagent près de d’autres prédateurs tels que le requin, la raie, ils peuvent faire un repas plus consistant, tout dépend de la grosseur de la proie visée
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L’alligator qui mangeait des requins

 

Un alligator attaque un requin.

La diète de l’alligator consiste habituellement à manger des crustacés, des escargots et des poissons.   Photo : U.S. Fish and Wildlife Service J.N/Darling National Wildlife Refuge

Pour la première fois, des zoologistes américains ont observé et documenté des alligators qui s’attaquaient à des requins.

Les observations de prédation de l’Alligator mississippiensis se sont déroulées sur le littoral et dans des estuaires de l’océan Atlantique. Elles constituent les premières preuves scientifiques de l’existence d’interactions entre les deux espèces de prédateurs.

Les habitudes de vie de l’alligator américain ont largement été étudiées dans des écosystèmes d’eau douce à l’intérieur des terres.

Certaines données montraient que des alligators de populations côtières mangeaient de petites proies comme des crustacés, des poissons ou des oiseaux de rivage.

Mais peu d’études avaient été effectuées sur ces populations qui partagent pourtant leurs environnements avec d’autres grands prédateurs, comme le requin et la raie, et de nombreuses espèces de tortues.

Les travaux du biologiste James Nifong, de l’Université d’État du Kansas, et de ses collègues montrent que les alligators se nourrissent de quatre espèces de requins et d’une espèce de raies.

Avant notre étude, il n’y avait eu que quelques observations en provenance d’une île au large de la côte de Georgie, mais nos observations documentent l’existence d’interactions (entre les espèces) de la côte atlantique de la Georgie jusqu’à la péninsule de Floride.

James Nifong

Entre deux eaux

Les requins et les raies peuvent nager en eau douce ou salée, où des alligators opportunistes en profitent pour mettre les dents sur de bons repas.

Contrairement aux crocodiles, les alligators ne possèdent pas de glandes à sel. Ils doivent donc stratégiquement voyager entre l’eau douce et l’eau salée.

La diète de l’alligator consiste habituellement à manger des crustacés, des escargots et des poissons.

L’importance du requin dans sa diète reste maintenant à établir. D’autres études devront être réalisées pour le savoir puisque cette information est cruciale pour établir le taux de mortalité juvénile de certaines espèces menacées de requins.

Une question de grosseur

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Southeastern Naturalist  pensent que la dynamique de prédation entre les deux espèces tourne autour de la taille.

Si un petit requin nage près d’un alligator et que celui-ci estime qu’il peut l’abattre et qu’il fera un bon repas, il le fera.

James Nifong

Il existe aussi, selon M. Nifong, des histoires qui racontent des combats de requins attaquant de petits alligators.

Un article de journal du 18e siècle décrit d’ailleurs comment des requins ont été attirés par le sang lorsque des alligators se nourrissaient de poissons.

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Dragon du Komodo: un antibiotique miracle dans le sang


La recherche de nouveaux antibiotiques et de médicaments antimicrobiens se tourne vers les reptiles et le dragon de Komodo semble être une piste à suivre par le fait qu’ils sont quasi immunisé contre les infections.
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Dragon du Komodo: un antibiotique miracle dans le sang

 

Depuis une dizaine d'années, des chercheurs américains analysent le sang de... (Photo archives Agence France-Presse)

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Depuis une dizaine d’années, des chercheurs américains analysent le sang de divers reptiles à la recherche d’antibiotiques. Ces animaux archaïques vivent dans des milieux riches en pathogènes, mais souffrent rarement d’infections. Leur dernière trouvaille : un antibiotique miracle isolé dans le sang du dragon de Komodo.

LA DURE VIE DES REPTILES

Pourquoi chercher des antibiotiques dans le sang de reptiles ? 

« Il est connu depuis assez longtemps que leurs propriétés particulières, notamment la capacité de faire repousser un membre arraché, reposent en grande partie sur leur résistance aux infections », explique Barney Bishop, biologiste de l’Université George Mason, en Virginie, qui a publié plusieurs études sur le sujet. « Le dragon de Komodo utilise même des bactéries pathogènes présentes dans sa salive pour tuer ses proies. C’est dire à quel point il est résistant aux infections. »

UN CANDIDAT

Le système immunitaire du dragon de Komodo est archaïque, reposant sur une immunité innée et non acquise, comme nos anticorps qui reconnaissent les pathogènes auxquels ils ont déjà été exposés (c’est le principe de la vaccination).

« Il a beaucoup de peptides antimicrobiens, petites protéines ayant des capacités immunitaires, notamment en modulant l’inflammation, dit M. Bishop. Nous en avons isolé 48 dans le sang du dragon de Komodo, que nous avons ensuite synthétisés et testés sur des pathogènes humains. L’un d’entre eux est particulièrement intéressant, il semble favoriser la recroissance de la peau et combattre les infections cutanées. »

Des résultats prometteurs ont été obtenus avec une souris transgénique qui est utilisée pour étudier les infections cutanées humaines ; il faudra toutefois cinq ans pour les premiers essais cliniques humains, donc au moins 10 ans pour que soit commercialisé une crème ou un gel à base de peptides de dragon de Komodo, selon Monique van Hoek, collaboratrice de M. Bishop à George Mason. À noter : il existe aussi une immunité innée chez l’humain.

LES ALLIGATORS AUSSI…

Le groupe de George Mason avait préalablement étudié les alligators, isolant 45 peptides antimicrobiens, dont huit ont été testés.

« Nous avons eu des résultats intéressants pour deux des peptides contre le staphylocoque doré et la bactérie Pseudomonas aeruginosa, dit M. Bishop. Mais les peptides avaient finalement des liens imprévus entre eux, ils fonctionnaient en combinaison. Alors nous nous sommes tournés vers le dragon de Komodo. »

… ET LE SERPENT TAÏPAN

Le serpent australien Oxyuranus microlepidotus, appelé aussi « taïpan », est le serpent terrestre le plus venimeux au monde. Mais outre du venin, sa salive contient également un peptide antimicrobien relativement gros, prometteur contre les membranes protégeant certaines bactéries de leurs ennemis, ont découvert des chercheurs de Singapour en 2007. Ils ont testé ce peptide antimicrobien, appelé omwaprin, sur des souris, et il s’est révélé non toxique. Depuis, d’autres équipes, notamment en Inde, ont tenté de déterminer pourquoi l’omwaprin fonctionnait parfois comme antimicrobien.

POUR L’ARMÉE

Les recherches du laboratoire de Barney Bianthrax). shop ont été financées par la Defense Threat Reduction Agency, agence de recherche du département de la Défense des États-Unis (DTRA).

« L’objectif pour eux est de trouver de nouvelles manières de traiter les infections associées aux blessures sur le champ de bataille, précise M. Bishop. Nous les avons joints au départ car nous pensions que certains peptides antimicrobiens de reptiles pourraient être utiles contre la maladie du charbon (La DTRA a la responsabilité de la recherche antiterroriste. »

UNE STRUCTURE-VEDETTE

En étudiant les peptides antimicrobiens des reptiles, l’équipe de George Mason a découvert une structure particulièrement intéressante qui semble plus efficace que les autres.

« Il s’agit de peptides hélicoïdaux, relativement petits, avec seulement quelques dizaines d’acides aminés, et chargés positivement, dit Monique van Hoek. Ça pourrait être intéressant pour le développement de médicaments antimicrobiens. On pourrait copier cette structure au lieu d’utiliser directement les versions synthétiques des peptides antimicrobiens de reptiles. Mais il faut comprendre pourquoi cette structure est particulièrement toxique pour les pathogènes. »

DES DRAGONS BIEN TRAITÉS

Barney Bishop a tenu à préciser qu’il ne prenait qu’une goutte de sang des dragons de Komodo et des alligators.

« C’est l’équivalent d’une tête d’épingle. Une fois que nous avons identifié les peptides antimicrobiens, nous les synthétisons pour les tester. Alors nous n’avons qu’un impact minime sur les animaux. »

Les reptiles testés par l’équipe de George Mason habitent la ferme d’alligators de St. Augustine, en Floride, zoo fondé dans les années 20 et qui, depuis près d’un demi-siècle, collabore avec l’Université de Floride pour des recherches sur la cinquantaine d’espèces de reptiles qu’elle abrite.

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