Commencer un jour


On aimerait faire bien des choses, changer notre quotidien, améliorer notre vie, pour se faire, il faut agir, même si parfois, on se trompe et tombe, le but, c’est de chercher le meilleur moyen pour arriver à notre but
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Commencer un jour

 

Et puis, il faut bien commencer un jour, se lancer, couper les fils, avancer sans les petites roues, se casser la gueule, se relever et recommencer.

Jean-Michel Guenassia

Alzheimer : la prévention fait ses preuves


On prévoit une augmentation dans les années avenir de la maladie d’Alzheimer, mais d’un côté dans certains pays, on voit un léger déclin. Il semble qu’on puisse agir en prévention pour l’avenir du moins retardé la maladie
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Alzheimer : la prévention fait ses preuves

 

Un mode de vie adapté  améliore la cognition après 60 ans.

Un mode de vie adapté améliore la cognition après 60 ans.

MAY / BSIP

Par Elena Sender

Une vaste enquête incluant 23 laboratoires internationaux a mis en évidence l’efficacité de certaines actions pour faire baisser le risque d’Alzheimer.

Toutes les trois secondes, un nouveau cas de démence, ce déclin graduel des capacités mentales, est diagnostiqué. Soit 47 millions de malades dans le monde, selon les chiffres du World Alzheimer Report de l’University College de Londres (Royaume- Uni) (2015).

La démence inclut ici 60 à 70% de maladies d’Alzheimer mais aussi des démences vasculaires, celles dites à corps de Lewy ou fronto-temporales. En raison du vieillissement de la population, ce nombre pourrait tripler en 2050 ! Cependant, surprise : depuis quelques années, un léger déclin de l’incidence – le nombre de nouveaux cas sur une période donnée a été observé aux États- Unis, au Royaume-Uni, en Suède, aux Pays-Bas et au Canada ! En France, cette baisse est retrouvée, en particulier chez les femmes.

Explication avancée :  » Les personnes âgées aujourd’hui de 65 ans auraient été moins exposées à certains facteurs de risque au cours de leur vie, explique le Pr Philippe Amouyel, président de la Fondation Plan Alzheimer. L’âge de début des premiers signes de la maladie serait plus tardif dans les générations du baby boom, après la Seconde Guerre mondiale. « 

 Un petit calcul suffit pour réaliser à quel point cette information est cruciale : la maladie survenant dans trois quarts des cas après 80 ans et mettant dix années à s’installer, beaucoup de personnes atteintes mourraient avant d’en présenter les premiers signes.

 » Si nous parvenions à repousser l’apparition des symptômes de cinq ans, nous diminuerions de moitié le nombre de cas dans la population « , estime le chercheur.

Une première victoire ! Pour enquêter sur une possible prévention, la revue The Lancet a formé avec 23 laboratoires internationaux une commission coordonnée par Gill Livingston, professeure au département de Psychiatrie de l’University College de Londres.

 » Nous avons réalisé une vaste méta-analyse des études existantes, explique-t-elle. Ce qui nous permet de proposer un nouveau modèle chiffré de facteurs de risque à l’échelle d’une vie. »

35 % des cas de démence seraient évitables

Selon ces calculs, « 35% des cas de démence pourraient être théoriquement évités ».

Car si personne ne peut modifier son patrimoine génétique, chacun peut en revanche mettre d’autres atouts dans sa manche, et ce dès l’école. Selon la méta-analyse lancée par The Lancet, une scolarité prolongée au-delà de l’âge de 12 ans diminuerait de 8% le risque de démence à l’âge adulte. Des études longues conféreraient une protection en favorisant la constitution et le maintien d’une réserve cognitive (somme des neurones et de leurs connexions) qui permet de résister aux pathologies neurodégénératives.

D’autres éléments sont à prendre en compte avec l’âge. À partir de 45 ans, il faut ainsi veiller à… la perte auditive.

« Ne plus bien entendre, c’est se désengager socialement, ce qui peut mener à la dépression, facteur de risque de la démence », affirme Gill Livingston.

Onze études ont révélé ainsi un lien entre perte auditive et risque de déclin mental à long terme ! Autre nécessité : une bonne santé cardio-vasculaire. Protéger ses vaisseaux en réduisant notamment l’excès de cholestérol et l’hypertension – par l’hygiène de vie ou des traitements -, c’est aussi préserver son cerveau. Cesser de fumer est salutaire, la cigarette ayant un impact cardio-vasculaire négatif connu. Le diabète (résistance à l’insuline) est à surveiller tout autant : les dérèglements de l’insuline dans le cerveau affecteraient en effet le « nettoyage » de la protéine amyloïde qui aurait tendance à s’accumuler, formant les plaques délétères. Sans oublier bien sûr la nécessité de faire de l’exercice. Une méta-analyse de 15 études a montré que l’activité physique faible à modérée réduisait d’un tiers le risque de troubles cognitifs. Les recommandations sont ainsi de 30 à 60 minutes d’activités quotidiennes (jardinage…) plus deux séances de 20 à 60 minutes d’exercices physiques hebdomadaires. L’effet de la prévention est en revanche moins clair concernant les bénéfices attendus de l’alimentation :

« Les personnes adoptant un régime méditerranéen (pauvre en viande et laitages, riche en fruits, légumes et poissons) ont moins de risque cardio-vasculaire, souligne la psychiatre. Mais les données d’observation sont insuffisantes pour calculer l’effet sur le risque global de démence. »

Prévenir la dépression : un enjeu majeur

Prévenir la dépression constitue en revanche un enjeu majeur. Selon une étude récente, des symptômes dépressifs dans les dix ans précédant le diagnostic de démence sont en effet significatifs (Singh-Manoux A, Jama, 2017).

« Cause de la pathologie ou simple symptôme précoce de son arrivée ? Difficile à dire », souligne Philippe Amouyel.

 Reste que la dépression altère l’axe cérébral du stress, les facteurs de croissance neuronaux et le volume de l’hippocampe (mémoire), une situation favorable au déclin cognitif. Le remède ? Les antidépresseurs feraient baisser l’incidence du déclin cognitif et réduiraient – du moins chez l’animal – la production de protéine amyloïde (Yi Sheline, Sci Transl Med 2014). En revanche, la prise de somnifères ou anxiolytiques de la classe des benzodiazépines est associée à un risque accru d’Alzheimer.

In fine, chacun peut-il adopter un mode de vie « antidémence » ? Les chercheurs fondaient beaucoup d’espoir sur trois études dites d’intervention – constituant à modifier activement les facteurs de risque dans un groupe d’individus – lancées dans le cadre de l’European Demantia Prevention Initiative (EDPI), créée en 2011. Las ! l’étude néerlandaise Prediva, dont le but était de réduire le risque vasculaire pendant six ans chez 3526 volontaires, n’a pas donné de résultat positif. Pas plus que l’essai français MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial), pour lequel plus de 1500 participants de 70 ans avaient entrepris un programme ciblé sur trois ans. Seule l’étude finlandaise Finger (Finnish Geriatric Intervention Study to Prevent Cognitive Impairment and Disability) s’est révélée positive. 631 sujets à haut risque de démence âgés de 60 à 77 ans ont adopté un mode vie supposé protecteur (nutrition, entraînement cognitif et sportif…).

BRUNO BOURGEOIS - SOURCE : ÉTUDE FINGER

Les performances d’un groupe bénéficiant d’un entraînement cognitif et physique ont dépassé celles d’un groupe témoin, qui a toutefois lui aussi progressé. © Bruno Bourgeois – Source : étude Finger

Après deux ans, le groupe traité a montré une meilleure cognition que le groupe témoin (voir schéma ci-dessus).

« Nous avons maintenant une bonne preuve que la combinaison de ces facteurs peut améliorer la cognition après 60 ans », note Miia Kivipelto, professeure à l’Institut Karolinska (Suède), coauteure de l’étude.

Convaincant ?

 « Pour avoir une preuve solide, il faudrait lancer une vaste recherche internationale sur des dizaines de milliers de personnes durant plusieurs années, tempère Philippe Amouyel. Mais financer un tel travail est une gageure, et les résultats définitifs ne seraient pas connus avant sept à dix ans. »

L’heure du pragmatisme a donc sonné :

« Nous devrions lancer sans attendre une campagne de prévention. Cela réduirait le nombre d’accidents vasculaires cérébraux et pourrait baisser l’incidence de la démence. »

Déjà, les National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine des États-Unis ont publié des recommandations fin juin 2017 comprenant exercices cognitifs et physiques et surveillance de l’hypertension. L’OMS prépare les siennes. En France, le Haut Conseil de la santé publique est en cours de consultation.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Des champignons magiques pourraient soigner les personnes dépressives


Non, non, les personnes atteintes de dépressions n’auront pas a prendre un champignon hallucinogène, dans quel état ils seraient avec des substances psychédéliques. C’est plutôt un acide qui semble donner de bon résultat. Cependant, il faudra attendre pour que cet antidépresseur soit sur le marché médical
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Des champignons magiques pourraient soigner les personnes dépressives

 

"Magic Mushrooms" Ivan Turkouski via Flickr.

« Magic Mushrooms » Ivan Turkouski via Flickr.

Repéré par Fabien Jannic-Cherbonnel

Repéré sur New Scientist, The Guardian

D’après une étude britannique, un acide contenu dans 200 espèces champignons hallucinogènes pourrait combattre les symptoms de la dépression.

Pourra-t-on bientôt soigner la dépression grâce à des champignons ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College à Londres et rapportée par New Scientist. D’après les scientifiques, une petite dose de psilocybine, un acide contenu dans 200 espèces de champignons hallucinogènes, pourrait «remettre à zéro» les circuits neuraux cérébraux qui jouent un rôle dans la dépression.

Ce n’est pas la première fois que des substances psychédéliques sont testées par des chercheurs pour le traitement de la dépression. Et comme le note le Guardian, les résultats sont plutôt prometteurs. Les scientifiques londoniens ont donc injecté une petite dose de psilocybine à 20 patients souffrant de dépressions, tout en surveillant leur activité cérébrale.

La conclusion de l’étude est sans ambiguïté : les chercheurs ont observé une baisse drastique des symptômes de la dépression, alors que les patients ont noté une amélioration de leur humeur, jusqu’à cinq semaines après le traitement. Certains ont même dit avoir ressenti un phénomène de «reset», comme si leur cerveau avait été «remis à zéro». Le Docteur Robin Carhart-Harris, qui a mené l’étude, explique au Guardian que ce traitement pourrait aider de nombreux malades :

«La psilocybine pourrait donner à ces individus le “coup de pied” temporaire dont ils ont besoin pour se sortir de leur état dépressif. Ces résultats appuient l’idée de l’existence d’un effet de “remise à zéro”»

Cependant, les antidépresseurs à base de psylocybine ne risquent pas d’arriver tout de suite en pharmacie. Les résultats de l’étude sont pour l’instant limités par la taille, très réduite, de l’échantillon. Mais les chercheurs de l’Imperial College prévoient de lancer une étude à grande échelle l’année prochaine. En attendant, la consommation de champignon magique reste illégale en France.

http://www.slate.fr

L’héritage génétique de l’homme de Néandertal se précise


L’homme de Néandertale ont disparu 30 000 à 40 000 ans, mais ils ont connu les Homo sapiens et des descendants ont suivi de ce mélange de ces deux groupes. Les chercheurs ont découvert des gènes qui ont survécu à l’homme moderne qui aurait une incidence sur certaines maladies, à la pigmentation de la peau et autres
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L’héritage génétique de l’homme de Néandertal se précise

 

L'homme de Néandertal a transmis une partie de son patrimoine génétique à l'Homo sapiens.

L’homme de Néandertal a transmis une partie de son patrimoine génétique à l’Homo sapiens. Photo : Reuters/Nikola Solic

De nouvelles mutations génétiques liées à certains traits ou à certaines maladies ont été détectées dans le génome d’un homme de Néandertal, affinant ainsi notre connaissance de la contribution de cette espèce disparue au génome humain.

Un texte d’Alain Labelle

Les Homo neanderthalensis ont disparu de la surface terrestre il y a 30 000 à 40 000 ans. Ils ont toutefois vécu en même temps que nos ancêtres Homo sapiens pendant plusieurs milliers d’années en Eurasie, si bien que les deux espèces se sont accouplées.

Les néandertaliens nous ont ainsi transmis une partie de leur patrimoine génétique.

Le néandertalien en nous

De précédents travaux ont montré qu’environ 2 % de l’ADN des populations non africaines actuelles proviennent d’Homo neanderthalensis.

Une équipe de l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste tente de cerner la nature de cet apport depuis quelques années. Elle a notamment réalisé en 2014 le séquençage du génome d’un homme de Néandertal, dont les restes avaient été découverts en Sibérie. Cette analyse avait permis d’établir que les Néandertaliens ont contribué à l’immunité et à la vulnérabilité des humains à certaines maladies.

La même équipe a récemment séquencé le génome d’un autre individu, une femme, dont les restes ont été découverts dans une grotte de Croatie dans les années 1980.

Tricotés très serré

En comparant les deux génomes néandertaliens, le chercheur Fabrizio Mafessoni et ses collègues ont rapidement remarqué que les deux individus étaient beaucoup plus proches sur le plan génétique que deux humains peuvent l’être de nos jours.

Une relation aussi étroite entre des individus qui vivaient à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, et probablement à des milliers d’années d’intervalle, laisse à penser que la population néandertalienne devait être très modeste.

Fabrizio Mafessoni

Les chercheurs ont aussi comparé les deux génomes à ceux d’humains d’aujourd’hui afin de mieux comprendre comment les Néandertaliens se sont mêlés aux ancêtres des Homo sapiens non africains.

Ils ont établi que la « femme » de Néandertal de Croatie est plus proche des Néandertaliens qui se sont mêlés à nos ancêtres Homo sapiens que le Néandertalien en provenance de Sibérie. Ces travaux ont montré qu’entre 1,8 et 2,6 % des génomes des humains non africains proviennent d’un mélange avec des Néandertaliens.

De nouvelles mutations identifiées

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Science ont également pu identifier de nouvelles mutations « néandertaliennes » qui sont entrées dans le génome des humains modernes.

Certaines sont associées à un haut taux de cholestérol, à la schizophrénie et à l’arthrite rhumatoïde.

L’influence de l’exposition au soleil

D’autres découvertes améliorent nos connaissances. Par exemple, les précédents travaux montraient que les gènes humains impliqués dans la pigmentation de la peau ou des cheveux étaient influencés par l’ADN néandertalien.

Dans ces travaux, les chercheurs ont découvert que plusieurs allèles (différentes versions d’un même gène) contribuaient à la couleur de la peau et des cheveux des hommes de Néandertal.

Nos résultats laissent à penser que les Néandertaliens avaient différentes teintes de cheveux et de peau, un peu comme les humains actuels. Michael Dannemann

Ces traits physiques, mais également d’autres caractéristiques comme l’humeur et les rythmes circadiens, sont tous liés à l’exposition au soleil, notent les chercheurs.

Lorsque les humains sont arrivés en Eurasie il y a environ 100 000 ans, les hommes de Néandertal y vivaient depuis des milliers d’années. Ils se seraient ainsi adaptés à une quantité de rayons ultraviolets moins grande et plus variable que les nouveaux arrivants d’Afrique.

L’exposition au soleil peut avoir façonné les phénotypes [traits par lesquels se manifeste l’expression des gènes] de Néandertal et la présence de ces gènes dans l’homme moderne continue de contribuer à la variation de ces traits aujourd’hui.

Auteurs

http://ici.radio-canada.ca

La rage chez le chien : tout savoir sur les symptômes, la prévention et les traitements


Le vaccin contre la rage n’est pas obligatoire en France comme au Québec, pour nos animaux. Cependant, il est préférable pour éviter la contamination. Sachez qu’au Québec, la rage est une maladie à déclaration obligatoire en vertu du Règlement sur les maladies déclarables de la Loi sur la santé des animaux.
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La rage chez le chien : tout savoir sur les symptômes, la prévention et les traitements

 

Virus transmis par la salive, la rage est une maladie mortelle dont les signes doivent vous alerter. Cependant, aucun traitement n’existe ; seule la vaccination permet de s’en prémunir.

La rage est une maladie virale qui se transmet par la salive, et donc la morsure, de l’animal à l’homme. Si elle est devenue rare en France grâce à la vaccination, elle constitue toujours un risque sanitaire important en cas de contamination.

Comment reconnaître les symptômes de la rage chez le chien ?

Un chien souffrant de la rage change de comportement. Il devient agressif, irritable, alors qu’il était d’un naturel très doux. Plus la maladie progresse, plus son agressivité va se renforcer, le poussant à mordre des objets, des animaux et des hommes.

D’autres signes doivent vous alerter : le chien salive beaucoup (sialorrhée), son pharynx, son larynx et sa mâchoire se paralysent, ce qui l’empêche de déglutir.

En phrase terminale, le chien devient ataxique, et une paralysie progressive apparaît, avec des convulsions. L’animal finit par décéder.

Quel traitement pour soigner la rage ?

Chez l’animal comme chez l’homme, il n’existe actuellement aucun traitement qui permette de soigner ou de guérir cette maladie. Si vous suspectez votre chien de souffrir de la rage, prenez les plus grandes précautions avant de le manipuler, et téléphonez à un vétérinaire pour qu’il vous indique la marche à suivre. Dans tous les cas, n’essayez pas d’attraper ou même de toucher un chien agressif, prêt à mordre.

Comment prévenir la rage chez le chien ?

S’il n’existe aucun traitement contre la rage, le meilleur moyen de lutter contre cette maladie est la vaccination. Le vaccin antirabique n’est pas obligatoire en France, sauf pour les chiens de 1ère et 2ème catégorie ; en revanche, il est obligatoire si l’animal se rend à l’étranger. Si votre chien est amené à voyager, il faudra donc le faire vacciner (avec un rappel annuel). Dans la mesure du possible, il vaut mieux éviter de le laisser en contact avec des animaux errants qui pourraient potentiellement être contaminés.

Par Elisa GorinsCrédits photo :

Shutterstock (image d’illustration)

https://wamiz.com

Et si Saint-Exupéry n’était pas mort dans le crash de son avion?


Antoine Saint-Exupéry serait-il vraiment mort lors du crash de son avion après avoir été attaqué par les Allemands ? Un de ses neveux et un ami proche de la famille en doute. Ils auraient le témoignage d’une fille d’un soldat qui aurait sauvé Saint-Exupéry. Enfin sauvé, c’est beaucoup dire, car selon cette femme, il aurait subi un interrogatoire musclé qui a fini par le tuer. Serons-nous un jour la vérité sur sa mort ?
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Et si Saint-Exupéry n’était pas mort dans le crash de son avion?

 

Antoine de Saint-Exupéry pose devant son avion, photo non datée. © afp.

Maxime Czupryk
  Source: La Provence, L’Express

Un ouvrage coécrit notamment par deux proches de l’écrivain vient relancer le mystère autour de sa mort, le 31 août 1944.

Les circonstances entourant la mort de l’écrivain et journaliste français sont restées un mystère durant 64 ans. La question, longtemps restée sans réponse, en avait finalement trouvé une en 2008 lorsque Horst Rippert un ancien pilote de la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande, avait reconnu avoir abattu le 31 août 1944 le P-38 Lightning de Saint-Exupéry, alors en mission de reconnaissance au large de Marseille.Une version contestée néanmoins par les auteurs du livre « Saint-Exupéry, révélations sur sa disparition », paru la semaine dernière. Le papa du « Petit Prince » ne serait donc pas décédé dans le crash de son avion. C’est en tout cas ce qu’affirment les auteurs François d’Agay, neveu de Saint-Exupéry, Bruno Faurite, un proche de la famille de l’aviateur, Lino von Gartzen et Luc Vanrell, tous deux plongeurs archéologues.

Saint-Exupéry victime d’un interrogatoire trop musclé?

Selon eux, Antoine de Saint-Exupéry aurait donc survécu au crash de son avion et serait en réalité décédé lors d’un interrogatoire mené par l’armée allemande qui aurait suivi. Les auteurs se basent sur le témoignage de la fille d’un soldat allemand, Karl Böhm, alors en mission sur un navire de sauvetage de la Luftwaffe. L’homme lui aurait raconté bien plus tard qu’il avait sauvé un jour un pilote ennemi en Méditerranée qui lui aurait déclaré être un célèbre écrivain français.

Saint-Exupéry, gravement blessé, aurait ensuite été emmené par les forces allemandes pour être interrogé. C’est lors de cet interrogatoire que l’écrivain aurait succombé à ses blessures. Ou aurait tout simplement été tué par l’ennemi

http://www.7sur7.be/