Soif de pouvoir


C’est ce que l’on voit dans le monde, les tragédies, les guerres sont souvent des gens qui utilisent une croyance en la transformant en propagande pour la violence
Nuage

 

Soif de pouvoir

 

 

 

La religion ne transforme pas les hommes en criminels, ce sont les criminels qui utilisent la religion comme alibi de leur soif de pouvoir

Dalaï-lama

Être différent


 

Chris est né sans bras ni jambes, il doit donc travailler beaucoup plus fort pour accomplir des tâches de tous les jours comme tout le monde. Cela n’a pas empêché de travailler sur une ferme malgré qu’il soit né quadriplégie, il a grandi parmi les tracteurs et animaux sur la ferme de la famille en Alberta au Canada. Il n’a jamais voulu porter de prothèse même pour aller à l’école, il a défié tous les obstacles pour réussir son indépendance sur la ferme. Ses parents n’ont rien fait de différent pour l’élever qu’un autre enfant. Il a appris à conduire des tracteurs aussi bien qu’un autre. Vous verrez sur la vidéo qu’il écrit vraiment très bien malgré son handicap, mieux que bien des gens.
Nuage

 

Être différent

 

Le Saviez-Vous ► 7 choses qui nous affectent lorsqu’on change d’heure


En Europe, ils ont changer d’heure dimanche dernier. Nous se sera la nuit de samedi à dimanche prochain, le jour des élections municipales …. Qui vais-je voter ?? Enfin bref, même si en principe, on dort une heure de plus, il y a des inconvénients, peut-être moins pire que l’heure d’été, mais quand même notre rythme circadien en est affecté
Nuage

 

7 choses qui nous affectent lorsqu’on change d’heure

 

AMRIPHOTO VIA GETTY IMAGESwoman in bed with burnout and vintage flip clock on her head

Le changement d’heure a plus d’impact que vous ne le pensez!

Dans la nuit du 4 au 5 novembre prochain, plus précisément à deux heures du matin, on reculera l’horloge d’une heure.

Pour la plupart des gens, le changement d’heure en mars et en novembre cause un peu plus de dérangement que de changer l’heure sur sa montre. En effet, la différence de 60 minutes a un impact important sur les gens.

Au Canada, le changement d’heure a été officialisé en 1963. À la base, on changerait d’heure pour réduire la consommation d’électricité, en particulier celle reliée à l’éclairage.

David Prerau, auteur de Saving the Daylight: Why We Put the Clocks Forward, explique que le changement d’heure a des conséquences au-delà d’une heure de sommeil en plus ou en moins.

«Le changement d’heure affecte tout, du terrorisme moyen-oriental à la fréquentation des salles de concert à la participation électorale aux profits des stations de radio», explique Prerau.

Mais si l’impact du changement d’heure est aussi considérable, comment ça nous affecte exactement?

1. Ça affecte votre cycle de sommeil

Bien sûr, gagner une heure de sommeil en automne peut sembler extraordinaire, mais ça affecte quand même notre rythme circadien parce qu’on se réveille en pensant qu’il est une heure de plus ou de moins.

2. Ça peut empirer l’acné hormonale

Avoir une mauvaise peau affecte le moral. Dr. Firas Al-Niaimi, directeur médical à sk:n clinics dit que le changement d’heure peut empirer l’état de la peau.

«Le changement d’heure affecte nos hormones, surtout parce qu’il y a un changement dans notre rythme de sommeil, ce qui peut vouloir dire une augmentation d’acné.» (Pour ceux qui font déjà de l’acné, bien sûr.)

«C’est important de garder une routine stricte pour votre peau avant d’aller au lit, et de relaxer avant de dormir afin que votre sommeil ne soit pas interrompu et que les cellules de votre peau puissent se réparer pendant la nuit», explique-t-elle.

3. Ça augmente le risque d’avoir une crise cardiaque

Ça peut sembler drastique, mais on a démontré dans une étude analysant les dossiers de 43 000 patients qu’après le changement d’heure du printemps, il y a une augmentation de cas de crise cardiaque, et une diminution des cas au printemps. Le lundi suivant le changement d’heure du printemps voit une augmentation des cas de crise cardiaque de 24%.

4. Ça augmente le risque d’avoir un AVC

Comme si le fait d’avoir une crise cardiaque n’était pas assez inquiétant, une étude finlandaise qui a étudié les dossiers de patients sur une période de presque 10 ans, de 2004 à 2013, a trouvé que le changement d’heure augmentait aussi le risque d’avoir un AVC parce que votre rythme circadien est perturbé.

Similairement aux cas de crises cardiaques qui sont en augmentation dans les deux jours suivant le changement d’heure, la différence diminuait pendant la première semaine.

GSTOCKSTUDIO VIA GETTY IMAGESHandsome young African man keeping eyes closed while lying on the sofa and touching his stomach

5. Ça peut causer davantage d’accidents de la route

L’impact sur les accidents de la route a été documenté à travers les années, tellement qu’une des conclusions d’un essai de trois ans (de 1968 à 1971) du gouvernement britannique pendant lequel les horloges n’ont pas été changées est que le nombre de personnes qui mourraient ou qui étaient sérieusement blessées sur les routes descendait considérablement. Ceci est dû au fait que les routes restaient éclairées plus longtemps.

6. Ça peut vous mettre de mauvaise humeur

Le changement d’heure a un effet direct sur l’humeur.

Dans une étude d’un groupe de juges légaux faite en 2016, les chercheurs ont trouvé que les juges donnaient des sentences plus longues lorsqu’ils manquaient de sommeil pendant le changement d’heure du printemps.

7. Ça nous coûte plus cher

Si le changement d’heure a été instauré pour nous sauver de l’argent en coûts d’électricité, ça aurait l’effet contraire. Des chercheurs à l’Université de Cambridge ont trouvé qu’une heure supplémentaire de lumière en hiver pourrait sauver 485 millions de livres (815 millions de dollars canadiens) aux Britanniques, parce que les gens utiliseraient moins d’électricité et de chauffage.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Ce miroir à reconnaissance faciale ne vous reflète que si vous souriez


Un miroir qui reflète le visage seulement s’il sourit. Le but est pour donner un soutient positif à ceux atteint d’un cancer. Est-ce une bonne idée ?
Nuage

 

Ce miroir à reconnaissance faciale ne vous reflète que si vous souriez

Crédits : Berk Ilhan

Ce miroir high-tech a été conçu par un designer industriel turc du nom de Berk Ilhan, interviewé par CNN. Pensé pour des patients atteints de cancer, le dispositif, semblable à une tablette équipée d’une caméra, ne renvoie l’image de l’observateur que s’il sourie, grâce à une technologie de reconnaissance faciale.

Il s’accroche au mur ou se pose sur une table, d’où il attend votre passage. L’idée d’Ilhan est partie d’une proche atteinte du cancer, qu’il a vu lutter sous le poids des traitements. Il a alors voulu se concentrer sur des produits qui pourraient apporter de la joie à des personnes malades.

« Quelques jours après son diagnostic, elle m’a dit combien il lui était difficile de se regarder dans un miroir en sachant qu’elle avait un cancer. Nos expressions faciales affectent notre moral. Lorsqu’on contracte les muscles de son visage pour sourire, notre cerveau pense que quelque chose de bon est arrivé et résultat, on ressent de la joie », explique le designer.

Crédits : Berk Ilhan

Il a ensuite passé des semaines à discuter avec des patients et des médecins dans des hôpitaux turcs spécialisés en cancérologie, ce qui lui a permis de mesurer l’importance du soutien moral et social auprès des personnes malades. Il s’est alors penché sur le design d’un miroir, pendant deux ans: l’idée étant d’une part qu’un sourire, même forcé, peut stimuler les émotions positives, et d’autre part qu’il est connu que le rire peut allonger l’espérance de vie, en renforçant le système immunitaire.

À peine sorti et en quantité limitée, le produit demeure aujourd’hui extrêmement cher, puisque pour profiter de la technologie du Smile Mirror, il faudra débourser jusqu’à 2 500 euros. Mais Ilhan va lancer une campagne pour récolter des fonds, avec l’espoir de baisser le prix sous la barre des 500 euros. Il aimerait également, lorsque ce sera financièrement tenable, faire des donations de miroirs à des hôpitaux.

Mais le produit suscite des réactions mitigées.

Pour Jacob Brogan, survivant du cancer, c’est pire que tout :

« Si on ne répond pas à sa demande, il nous refuse le peu qu’il nous reste. L’objet suggère que si vous n’êtes pas heureux, vous êtes déjà mort. »

http://www.ulyces.co/

Les orques placées dans des bassins s’y cassent les dents, littéralement


Les orques peuvent souffrir de maux de dents. Ce que l’on remarque chez ceux en captivités, soit qu’ils mordent des surfaces dures du bassin ou qu’ils font claquer leur mâchoire causé par un mal-être de l’animal Leurs problèmes dentaires peuvent aller de l’infection grave et la perte de dents. Ces animaux ne sont faits pour vivre dans des endroits confinés
Nuage

 

Les orques placées dans des bassins s’y cassent les dents, littéralement

 

Orque

La dentition des orques captifs est désastreuse.

© ARCHIVES OF ORAL BIOLOGY / JOHN JETT & ALL

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs se sont intéressés à la dentition des orques captifs. Ils ont découvert que la plupart d’entre eux ont de sérieux problèmes dentaires qui peuvent parfois conduire à de graves infections.

« Alors que l’usure des dents est un phénomène physiologique commun chez beaucoup de mammifères sauvages, les pathologies dentaires sont peu communes chez les cétacés à dents dont les orques », assure une équipe de chercheurs néo-zélandais et américains dans une étude parue en octobre 2017 dans la revue spécialisée Archives of Oral Biology.

Ils ont étudié la dentition de 29 orques (Orcinus orca) captifs hébergés dans des parcs à thèmes américains et ont découvert que ces animaux présentaient de graves problèmes dentaires.

PUBLICITÉ

Des dents malades forées pour en extraire la pulpe puis laissées à nu

Selon les chercheurs, 24 % des cétacés étudiés présentent une usure sévère des dents et plus de 60 % ont les dents à l’avant de la gueule cassées. En outre, ils sont plus de 61 % à avoir reçu des soins dentaires. Ces derniers consistent à forer la dent atteinte afin d’y extraire le pus, la pulpe dentaire et les déchets (nourriture par exemple) qui, accumulés, peuvent conduire à une infection. Cependant, et à l’inverse du traitement d’une carie chez l’être humain, le trou obtenu n’est pas rempli de résine. Cette dent devient donc inévitablement plus fragile, ce qui augmente le risque qu’elle soit cassée.

Dans un communiqué, le Docteur Ventre, l’un des auteurs de l’étude, déplore : « Les dommages dentaires sont les conséquences les plus tragiques de la captivité car cela ne cause pas seulement la mort (en cas d’infection, NDLR) des orques mais cela conduit également bien souvent à des thérapies antibiotiques chroniques qui à terme compromettent le système immunitaire du cétacé comme cela a été récemment vu avec Kasatka »

. Cette orque hébergée au SeaWorld de San Diego, est morte en août 2017 des suites d’une infection.

Des blessures liées à des comportements agressifs ou stéréotypés

Ces cétacés sont des monophyodontes : ils ne vivent qu’une seule poussée dentaire au cours de leur vie. Leur dentition est donc particulièrement précieuse.

Et comme le précise le Docteur Visser qui a participé à l’étude : « Les orques ont un système nerveux similaire au nôtre. Ces blessures doivent donc être extrêmement douloureuses ». 

Alors que dans la nature, ils se servent de leurs dents pour mordre leurs proies – ce qui peut causer une usure légère des dents – en captivité, ces cétacés ne sont nourris qu’avec des animaux morts. Les problèmes dentaires ont donc, dans ce cas, d’autres explications.

La première est la présence de stéréotypies buccales, synonyme de mal-être : l’animal mord une surface dure de manière répétitive et sans aucun objectif apparent. Dans ce cas, l’orque mord ou mâchouille une partie dure de son bassin. La seconde explication est l’expression d’un comportement agressif. Dans ce cas, le cétacé fait claquer sa mâchoire. Le problème est que parfois, l’animal réalise cela avec une partie dure entre les dents comme par exemple les éléments horizontaux qui composent la porte de séparation entre deux bassins. Dans ce cas, les chercheurs assurent qu’il n’est pas rare de découvrir ensuite des dents sur le sol.

Crédit : Archives of Oral Biology / John Jett & all

Des animaux identifiables grâce à leur dentition, comme les cadavres

L’usure avancée, les dents cassées ou fissurées se retrouvent chez tous les orques étudiés, qu’ils soient nés en captivité ou non et quels que soient leur âge ou leur sexe. Chez les plus jeunes l’apprentissage se fait par l’observation. Ils répètent donc les stéréotypies qu’ils voient chez les adultes, abîmant leurs dents dès leur plus jeune âge.

Selon Jordan Waltz, l’un des auteurs de l’étude : « Les dommages sur les dents de ces animaux sont si graves que la plupart des spécimens peuvent être identifiés seulement grâce aux fissures et à l’usure de celles-ci comme le font les médecins légistes pour l’identification post-mortem des humains ».

« La relation entre la propension d’un animal confiné à développer des comportements stéréotypés et la taille de son habitat naturel est connue. Si cela est aussi vrai pour les orques et étant donné leur immense territoire dans la nature, la mauvaise dentition observée chez les orques captifs n’a rien de surprenant », conclut l’étude.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Une étrange bulle bleue dans le ciel de Sibérie


Que s’est t-il passé dans le ciel de Sibérie qui a été vue jusqu’en Suède le 26 octobre ? Une lueur bleue qui ne pouvait pas être des aurores boréales ? Certain on pensé à la fin du monde et bien sûr d’autres on suggérer des extraterrestres. Mais les raisons sont probablement plus terre-à-terre comme des exercices militaires
Nuage

 

Une étrange bulle bleue dans le ciel de Sibérie

 

Xavier Demeersman
Journaliste

 

Dans la nuit du 26 octobre, en Sibérie, plusieurs personnes ont pu voir une sphère lumineuse bleutée grandir dans le ciel, à côté des aurores boréales qui dansaient à ce moment-là. S’agissait-il d’un phénomène naturel ou artificiel ?

Un étrange phénomène céleste a été observé dans la nuit du 26 octobre, en Sibérie et même jusqu’en Suède. Grand habitué des aurores boréales, le guide Oliver Wright, qui était alors à Abisko, en Suède, raconte qu’il n’avait jamais vu cela auparavant :

« Le ciel était totalement bleu »

 Il y avait bien des aurores ce soir-là, qui dansaient à côté, comme cela arrive souvent, mais une aurore d’un bleu glacial comme celle-ci, c’est vraiment très rare…

Surtout que le 26 octobre dernier, l’activité géomagnétique était relativement calme et faible. Autrement dit, cette lueur bleue ne pouvait pas être causée par une intense tempête solaire — les aurores bleues se produisent lorsque des particules très énergétiques interagissent avec l’azotemoléculaire ionisé à très haute altitude.

Sur cette vidéo amateur, on peut voir le phénomène évoluer. © The Siberian Times

Un phénomène d’origine naturelle ou artificielle ?

C’est en Sibérie que le phénomène paraissait le plus étrange. De nombreuses personnes virent et photographièrent dans le ciel une bulle bleue qui s’étendait.

« J’étais sorti fumer une cigarette et j’ai alors pensé que c’était la fin du monde », raconte un internaute sur VK, le Facebook russe. « Je fus abasourdi pendant quelques minutes, ne comprenant pas ce qu’il se passait », a confié à The Siberian Times le photographe Sergey Anisimov.

S’agissait-il de l’arrivée d’extraterrestres ? de l’ouverture d’une porte spatio-temporelle ? Comme on peut s’en douter, les spéculations sur la nature du phénomène sont allées bon train sur les réseaux sociaux. Alors, ce phénomène était-il d’origine naturelle ou artificielle ?

La meilleure explication pour l’instant reste la piste militaire. Ce jeudi 26 octobre, en effet, le président russe Vladimir Poutine assistait à un exercice de combat nucléaire et procéda lui-même au lancement de quatre missiles balistiques à travers la Sibérie, de Plessetsk au Kamtchatka. Il est donc possible que cette lueur bleutée ait été provoquée par le tir d’un Topol ICBM, suggèrent des spécialistes. Ce ne serait pas la première fois qu’un engin terrestre s’envolant dans la nuit crée une atmosphère aussi étrange.

http://www.futura-sciences.com

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution


La mutation des becs des oiseaux que l’on trouve dans nos jardins serait probablement due aux mangeoires pour ces oiseaux. Est-ce une bonne chose ? Au parc près de chez moi, on insiste pour ne pas nourrir les mésanges à causes de l’hiver, cependant, il semble que les nourris vivent plus longtemps
Nuage

 

Nourrir les oiseaux aurait un impact sur leur évolution

Nathalie Mayer

Journaliste

 

L’hiver approche et nous allons bientôt être tentés de nourrir les petits oiseaux de nos jardins. Bonne ou mauvaise idée ? Une étude nous apprend aujourd’hui que ce geste en apparence anodin modifierait l’évolution de leur bec.

Pour la première fois, une étude publiée dans Science met en évidence des différences génétiques entre des mésanges britanniques et des mésanges hollandaises. Les premières auraient des becs plus longs  que les secondes… Et, qui plus est, ces différences semblent s’être creusées depuis quelques années seulement.

L’ADN de quelque 3.000 oiseaux a été passé au crible. Les gènes présentant des mutations se trouvent être proches de ceux qui, chez l’être humain, codent pour la forme du visage. Des similitudes ont également été notées avec ceux identifiés suite à l’étude de Darwin sur la forme du bec des pinsons. De quoi laisser penser que la sélection naturelle est là aussi en marche.

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

Charles Darwin avait déjà observé des différences notamment de forme de bec entre espèces de pinson, liées à leurs pratiques alimentaires. © wolfgang_vogt, Pixabay, CC0 Creative Commons

La sélection naturelle influencée par l’Homme

Elle a agi sur un intervalle de temps étonnamment court. Entre 1970 et aujourd’hui, la longueur des becs des oiseaux britanniques a clairement augmenté. Ceux dont les becs sont les plus longs sont aussi ceux qui visitent le plus systématiquement les mangeoires posées par les Britanniques amoureux de petits oiseaux. Et ceux qui se reproduisent le plus facilement… sauf lorsqu’ils vivent aux Pays-Bas où ils sont moins nourris.

Un ensemble d’observations qui poussent les chercheurs à imaginer que la longueur des becs pourrait être liée au nourrissage des oiseaux de jardin, une pratique relativement récente et particulièrement populaire au Royaume-Uni. Sur l’île, les dépenses moyennes en graines et aux mangeoires sont le double de celles d’autres pays européens.

 

http://www.futura-sciences.com

Plusieurs couleurs, une seule origine


Quand on dit que nous sommes tous d’une même origine, la science le prouve par la génétique pour comprendre la diversité de la couleur de la peau.
Nuage

 

Plusieurs couleurs, une seule origine

 

On voit des bras de femmes de différentes origines se tenir les uns les autres pour former un cercle, vu de haut.

Différentes couleurs de peau Photo : iStock/PeopleImages

La couleur de la peau a longtemps été un facteur de distinction entre les différents groupes ethniques. Toutefois, une étude sur les gènes responsables des diverses teintes révèle que ces variations sont très répandues à travers les populations, au point où la notion de race serait, biologiquement, inapplicable.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Publiée dans la revue Science, cette étude montre qu’une grande partie des gènes responsables de la variation des teintes de peau proviendrait de l’Afrique.

On sait que la couleur de la peau dépend de ce qu’on appelle les mélanocytes, des cellules qui fabriquent la mélanine. Ce pigment permet d’absorber les rayons du soleil et d’éviter les brûlures causées par les rayons ultraviolets.

Il existe deux grands types de mélanine : l’eumélanine, d’une couleur entre le brun et le noir, et la phéomélanine, qui varie entre le jaunâtre et le rougeâtre.

Peu importe notre origine ethnique, nous disposons tous du même nombre de mélanocytes; la différence réside dans le type et la quantité de mélanine produite.

On croyait que l’évolution des couleurs de peau avait débuté il y a quelques millions d’années : lorsque nos lointains ancêtres ont commencé à perdre leur fourrure, leur peau se serait assombrie afin de se protéger du soleil.

Puis, quand les humains ont quitté l’Afrique, la peau est devenue plus claire afin d’éviter les maladies provoquées par des carences en vitamine D qui résultent de la diminution de l’exposition au soleil à des latitudes plus nordiques.

Malgré ces grandes lignes, les études scientifiques s’étant attaquées aux sources des couleurs de la peau ne permettaient pas d’avoir une bonne vue d’ensemble de l’origine de toutes les teintes.

De nos jours, le continent africain est l’un des endroits où l’on retrouve le plus de variabilité. Pour comprendre pourquoi, des chercheurs américains ont étudié la peau et les gènes de plus de 2000 personnes vivant en Éthiopie, au Botswana et en Tanzanie, trois pays du sud et de l’est de l’Afrique.

Les populations participantes présentaient une très grande diversité de teintes, allant d’une peau très claire à une peau d’un noir très foncé.

Pour être certains d’obtenir des résultats exacts et mesurables, les chercheurs ont vérifié la quantité de lumière reflétée par la peau de l’intérieur du bras, la partie la moins exposée au soleil.

Ils ont ensuite comparé ces mesures à l’information génétique obtenue auprès de plus de 1500 des participants, pour voir ce qui causait ces variations.

Un éventail génétique

Ils ont identifié des variantes génétiques dans quelques régions du génome qui seraient responsables de ces pigmentations : les gènes SLC24A5, MFSD12, DDB1, TMEM138, OCA2, et HERC2.

La première surprise est venue du gène MFSD12. Ce gène, dont le rôle était auparavant inconnu, est responsable de la couleur de peau noire extrêmement foncée caractérisant certaines personnes.

En même temps, d’autres gènes, jugés responsables de l’apparition d’une peau, de cheveux et d’yeux plus clairs, et qui sont très répandus en Europe et en Asie, étaient aussi présents chez plus de la moitié des personnes étudiées.

L’un de ces gènes, nommé SLC24A5, pourrait avoir été introduit il y a quelques milliers d’années en Afrique par une vague migratoire provenant du Moyen-Orient.

La situation est toutefois différente pour d’autres gènes de la peau claire, comme OCA2, et HERC2. En comparant les gènes des populations africaines avec ceux d’autres groupes à travers le monde, les scientifiques ont découvert que ces gènes sont très vieux et datent même du début de l’humanité.

Les peaux plus claires ne seraient donc pas des mutations développées indépendamment, par exemple chez les populations européennes.

Si les peaux plus pâles sont apparues, c’est que certains gènes, déjà présents chez les populations africaines, ont été sélectionnés au cours des millénaires, pour permettre une meilleure adaptation au soleil lors de phases de migration.

De nos jours, ces variations génétiques sont répandues assez uniformément dans la population humaine, quelle que soit la teinte de la peau.

Beaucoup de gènes exerçant une influence sur la couleur de la peau sont encore inconnus. Leur étude permettra de mieux comprendre la richesse de la diversité humaine.

http://ici.radio-canada.ca/