Les chiens et l’iPad, une grande histoire d’amour


On sait que les chats aiment tout ce qui bouge, et même sur les tablettes tactiles, mais les chiens peuvent-ils s’amuser aussi avec la technologie ?
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Les chiens et l’iPad, une grande histoire d’amour

 

Par Sophie Le Roux

Vous avez une tablette ? Et si vous la prêtiez à votre toutou ? Car vous l’ignorez peut-être, mais les chiens adorent l’iPad et autres tablettes tactiles. Il existe d’ailleurs des jeux développés rien que pour eux. Et pour les chats aussi, pas de jaloux !

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils s’en donnent à coeur joie, donnant coups de pattes, de truffe et de langue à tout va pour attraper, en vain évidemment, les petites bêtes étonnantes qui se baladent sur l’écran.

A ce rythme, pas sûr que les tablettes de ces toutous survivent bien longtemps à leurs assauts…

Mais les fous rires qu’ils nous offrent quand ils jouent n’ont pas de prix ! La preuve dans cette petite compilation :

 

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Le Saviez-Vous ► Histoire de la beauté : 8 faits surprenants


À chaque époque, en Occident, la beauté chez la femme, avait sa propre définition. Mais, la femme est rester esclave d’une certaine façon à ces modes qui pouvaient être parfois dangereux pour sa santé ou carrément dégoutant selon notre vision d’aujourd’hui
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Histoire de la beauté : 8 faits surprenants

 

Double menton et genoux mous ont déjà été aussi affriolants que le sont aujourd’hui la mâchoire découpée et les jambes fines. Tout plein de faits divertissants sur l’histoire de la beauté en Occident.

La mine triste

Afficher une mine de dépressif au seuil du précipice faisait très « distingué » au 19e siècle. Pour se défaire les traits et creuser leurs cernes, les femmes buvaient du vinaigre, se privaient de sommeil pendant des jours ou ingéraient des drogues à base de belladone. En plus de cultiver le teint cadavérique, ces précurseurs du mouvement gothique se noircissaient les cheveux à l’aide de racines et d’écorces d’arbres bouillies dans le vin.

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Photo : Geoffrey Clements / Corbis (Millicent, Duchess of Sutherland, John Singer Sargent)

Les remèdes miracle

Le caca d’humains et d’animaux a été fort populaire dans les recettes de cosmétiques à travers les siècles. On s’en enduisait les cheveux pour les fortifier ou activer leur repousse, la peau du visage pour lutter contre les rides, le corps pour le raffermir. On osait aussi la sangsue macérée 60 jours, l’eau de pigeon bouilli, le hachis de limaçons rouges, la cervelle de tortue, le sperme, la bave… Peu ragoûtant, certes, mais moins nocif que le sulfure d’arsenic utilisé à l’époque pour s’épiler. Ou encore le plomb, le vitriol et le mercure dans les fonds de teint blanchissants. Ces plâtres étaient si toxiques qu’ils brûlaient et trouaient la peau du visage, en plus de donner mauvaise haleine et de noircir les dents. Mais tout cela n’était rien, apparemment, à côté de l’humiliation du bronzage. Tellement paysan.

Les joyeuses courbes

À part le menuet et l’équitation, le sport n’avait pas du tout la cote chez les filles avant la fin de la Première Guerre mondiale. Le bourrelet s’assumait alors joyeusement. Une des premières à renverser cette mode fut cependant l’impératrice Sissi (Élisabeth de Wittelsbach, 1837–1898). Extrêmement soucieuse de garder sa taille de guêpe sculptée par les corsets, elle avait fait installer des salles de culture physique dans toutes ses résidences, où elle s’exerçait plusieurs heures par jour aux anneaux, aux haltères, aux barres parallèles et au cheval d’arçons.

Crédit photo : Alinari via Getty Images (Portrait d’Elizabeth of Wittelsbach, Imprératrice d’Autriche et Reine d’Hongrie)

Crédit photo : Alinari via Getty Images (Portrait d’Elizabeth of Wittelsbach, Imprératrice d’Autriche et Reine de Hongrie)

Les odeurs intimes

Une femme dont le sexe dégageait une mauvaise odeur aux 15e et 16e siècles était considérée comme « honnête », puisque seules les prostituées pratiquaient l’hygiène intime, enseignée par les mères maquerelles (certaines poussaient la coquetterie jusqu’à enjoliver leurs poils pubiens de rubans) Mais, pour les bonnes catholiques, pas question de s’approcher de « là », même avec une perche de 10 pieds. Les hommes non plus n’étaient pas très tentés. Au 19e siècle, les médecins ont fini par exhorter les jeunes filles à être « propres » si elles voulaient « trouver et garder un mari ».

Les perruques vertigineuses

Au temps de Louis XIV, en France, certaines perruques s’élevaient si haut dans les airs que la bouche semblait être au milieu du corps. On les décorait de bateaux miniatures, de moulins à vent, de fleurs, de miroirs, de figurines d’animaux, le tout abondamment recouvert de poudre d’amidon. Outil indispensable : une baguette munie de petites mains en ivoire pour se gratter le fond de la tête. Car ces échafaudages complexes étaient très prisés par la vermine…

iStock by Getty Images

iStock by Getty Images (Comic Sketches from English History for Children of Various Ages. With Descriptive Rhymes.”, Lieutenant-Colonel T.S. Seccombe, London, in 1884)

Les atouts enchanteurs

À partir de 1770, il est devenu illégal pour les Anglaises d’user d’eaux de senteurs, de « peintures », de dents artificielles, de faux cheveux et de talons hauts pour « abuser » des hommes ou les « conduire au mariage ».

Le pétard suprême

Pour être qualifiée de méchant pétard il y a 400 ans, une femme devait avoir un « menton court et fourchu, si grasset et charnu par-dessous que descendant à la gueule, il semble faire comme un second menton » ; des « bras assez charnus et massifs » ; une « petite bouche aplatie » ; des pieds « rondelets » ; des cheveux blonds « crépus »  (Trois livres de l’embellissement et ornement du corps humain, Jean Liébault, 1582). Quant au bas du corps, on s’en fichait : les jambes, recouvertes de tissus jusqu’au sol, ne servaient que de « socle » pour le haut.

Crédit photo : Francis G. Mayer / Corbis

Crédit photo : Francis G. Mayer / Corbis

Les charmantes aisselles

Une Française s’épilant les aisselles était totalement éteignoir au 19e siècle. Les hommes étaient fous de ces touffes de poil « diverse[s] comme la couleur des cheveux, ondoyante[s] comme les boucles qui la recèlent », mais plus encore des émanations qui s’en dégageaient. Les variations de ces « fumets » ont d’ailleurs été décrites avec subtilité par l’écrivain Joris-Karl Huysmans :

« Nul arôme n’a plus de nuances ; c’est une gamme parcourant tout le clavier de l’odorat, touchant aux entêtantes senteurs du seringat et du sureau, rappelant parfois le doux parfum des doigts qu’on frotte après y avoir tenu et fumé une cigarette. Audacieux et parfois lassant chez la brune et chez la noire, aigu et féroce chez la rousse, le gousset est flottant et capiteux ainsi que certains vins sucrés chez la blonde (…) ».

Sources :
L’éternel féminin – Une histoire du corps intime, par Béatrice Fontanel (Seuil) ;
Histoire de la beauté – Le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours, par Georges Vigarello (Seuil).

http://fr.chatelaine.com/

La Lune a-t-elle une odeur ?


La lune a-t-elle une odeur ? Il semble que oui, cependant pour arriver à la sentir, il faut un environnement proche de la Terre, mais cette odeur ne se diffuse pas éternellement
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La Lune a-t-elle une odeur ?

 

The crescent Moon and earthshine | Wikimedia Commons

Le site Space.com revient sur un aspect méconnu de la conquête spatiale et plus précisément des  missions lunaires. Entre 1969 et 1972, douze astronautes ont foulé le sol lunaire. Et chacun a irrémédiablement ramené sur sa tenue de la régolithe (le joli nom de la poussière lunaire). Mais cette poussière qui recouvre l’ensemble de notre satellite naturel a-t-elle une odeur?

Ceux qu’on appellera plus tard les «douze poussiéreux» sont d’accord sur l’odeur qu’ils ont senti de retour dans leur module lunaire, cette poussière sent la poudre à canon. Même si pour Buzz Aldrin, le compagnon de route de Neil Armstrong lors du premier pas sur la Lune, cette odeur se rapproche plus du charbon de bois brûlé.

Cette odeur ne peut-être sentie qu’une fois que ces astronautes sont rentrés dans leur module et qu’ils se retrouvent dans une atmosphère proche de celle de la Terre. Dès 2006, la NASA s’était penchée sur cette épineuse question en interrogeant Don Pettit, astronaute de l’ISS:

«Imaginez-vous dans un désert sur Terre. Qu’est-ce que vous sentez ? Rien, jusqu’à ce qu’il pleuve. L’air est alors envahi d’une douce odeur tourbée. La Lune est comme un désert vieux de 4 milliards d’années. C’est extrêmement sec. Mais quand la poussière lunaire se trouve au contact de l’air moite du module lunaire, on obtient cet effet d’une pluie dans le désert.»

Plus étrange encore, la question de l’odeur de la Lune a été posée récemment sur le site About.com et Anne Helmenstine, docteure en physique interrogée pour l’occasion, rapporte que la poussière lunaire, une fois ramenée sur Terre, perd presque toute son odeur. Pour rappel, cette poussière est composée de différents types de minéraux comme le pyroxène ou l’olivine et est également riche en calcium.

En tant que telle, la Lune ne sent donc rien. Elle ne possède pas d’atmosphère donc pas d’air, si bien qu’aucune odeur ne peut y être enregistrée.

Et il faut rajouter le fait que dans leur combinaison, les astronautes ne pourraient pas, de toute façon, sentir une odeur extérieure.

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Athlétisme : Une dame de 101 ans adepte du javelot


Peu d’entre les plus âgés peut se vanter d’aller au-delà des préjugés que rendus à un certain âge, que l’on soit moins actifs. Je ne suis pas adepte des Jeux du Canada ou tout autre compétition du genre, mais j’admire des personnes comme cette dame
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Athlétisme

Une dame de 101 ans adepte du javelot

 

Shawn Logan

HANNA, Alberta – Bien ancrée dans l’âge d’or, Florence Storch vise justement la médaille d’or.

La dame de 101 ans provenant d’Hanna, en Alberta, a placé la barre très haute, car elle souhaite terminer en tête lors de l’épreuve du javelot aux Jeux du Canada qui s’entameront mercredi.

«Cette fois, je veux gagner l’or», a mentionné celle qui évoluera dans la nouvelle catégorie des 85 ans et plus.

Ces Jeux du Canada, qui se déroulent en Alberta, sont destinés aux 55 ans et plus. Force est d’admettre que la dame réalise déjà, de par son âge vénérable, un bel exploit.

«J’ai demandé aux organisateurs si j’allais avoir de la compétition et ils ont répondu qu’ils ne le savaient pas», a précisé Storch, qui a commencé à pratiquer cette discipline par accident il y a une décennie.

La plus vieille athlète de l’événement avait d’ailleurs obtenu l’argent aux Jeux de l’Alberta pour les 55 ans et plus, l’an dernier. Aussi, elle espère ajouter une médaille d’or à sa collection de trophées.

L’aînée n’avait jamais l’intention de devenir la javeliste la plus âgée au pays. Elle a choisi ce sport à l’époque où elle était bénévole pour les jeux provinciaux qui avaient lieu dans sa ville de résidence.

«Mon travail était de noter les pointages et quand j’ai vu qu’il n’y avait personne pour participer à l’épreuve du javelot, j’ai inscrit mon nom sur la liste», a affirmé la mère de trois enfants qui compte également neuf petits-enfants et plusieurs arrière-petits-enfants.

Storch détient le record des Jeux du Canada des 55 ans et plus avec un lancer de 5,61 mètres dans la catégorie des 90 ans et plus. Toutefois, en raison de l’utilisation du système métrique, elle n’a aucune idée de sa marque personnelle.

«Je n’ai jamais noté cela, je ne connais rien à propos des mètres, a-t-elle indiqué. Je suis capable de courir et de projeter mon javelot, mais je ne peux en faire plus.»

Pour ce qui est de son habileté à compétitionner en tant que centenaire, la principale intéressée n’a pas de secret à partager.

«Il n’y en a pas, vous vivez comme vous l’avez toujours fait, a émis celle ayant grandi dans le secteur rural d’Hanna. J’ai seulement eu une bonne vie à la campagne.»

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Être reporter de guerre, c’est risquer sa vie pour des gens qui n’en ont rien à faire (ou ne vous croient pas)


Avec la récente décapitation du journaliste américain, il est facile de comprendre le dégoût de ses confrères face à la profession en risquant leur vie, pour des articles qui sont sous-payés et que la majorité ne lisent pas ou ont des doutes sur leurs propos. Pourtant, malgré tout, je crois, que les reporters de guerre sont importants justement pour ne pas se faire des idées préconçues ou manipulées de la réalité des conflits
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Être reporter de guerre, c’est risquer sa vie pour des gens qui n’en ont rien à faire (ou ne vous croient pas)

 

Les décombres de l’hôpital al-Tabaqa, près de Raqqa. REUTERS/Stringer

La vidéo de la décapitation du reporter de guerre américain James Foley par l’Etat islamique a fait passer le groupe djihadiste du statut d’extrémistes se battant dans une lointaine guerre religieuse à celui de menace bien réelle et directe aux yeux de l’opinion américaine et, dans une certaine mesure, occidentale.

Mais, pour certains de ses confrères, elle est aussi venue remettre en cause le sens d’un métier à haut risque dont le travail est de plus en plus déconsidéré. C’est le cas de Tom A. Peter. Ce journaliste freelance, qui a passé sept ans à couvrir des conflits au Moyen-Orient et en Afghanistan et a été brièvement enlevé à Alep en novembre 2012, explique dans un article saisissant publié par The New Republic pourquoi il a décidé d’arrêter de partir risquer sa vie pour écrire des articles qui ne sont lus que par une toute petite minorité de gens, et dont beaucoup d’Américains remettent désormais en cause la véracité par simple réflexe intellectuel contre «les médias».

Il raconte cette discussion, début 2013, avec une amie d’amis en Floride qui, quand elle a appris qu’il couvrait la guerre en Syrie, lui a immédiatement demandé s’il écrivait la vérité, pourquoi les médias ne lui disaient pas tout sur le conflit et la vraie nature de l’opposition, pourquoi elle avait l’impression qu’on lui cachait des choses. Il lui fit alors remarquer qu’il avait écrit sur ce sujet particulier (tout comme James Foley), et que l’édition du New York Times posée sur sa table, mais qu’elle n’avait sans doute pas lue, y consacrait également un long article.

Ces sont ces «innombrables consommateurs d’information comme cette femme en Floride, enfermés dans un immeuble de luxe, entourés d’informations auxquelles ils refusent d’accéder ou qu’ils refusent de prendre en considération» qui ont définitivement découragé Tom A. Peter de repartir sur le front.

Les journalistes n’ont jamais été aussi peu aimés aux Etats-Unis qu’aujourd’hui. Selon une étude du Pew Research Center, deux tiers des Américains pensent que leurs informations sont souvent inexactes, et 42% que cette profession est immorale. Un récent sondage a montré qu’en France aussi, le journalisme était un des métiers en lesquels la population a le moins confiance.

Dans le même temps, le journalisme est régulièrement cité parmi les pires métiers à exercer dans les études sur le sujet en raison du stress, du salaire et de la précarité, sans même parler des traumatismes que les journalistes de guerre ayant assisté à des atrocités gardent toute leur vie.

«Que vous écriviez depuis Alep, depuis Gaza ou depuis Rome, les rédacteurs en chef ne font pas la différence. Vous êtes payé le même prix: 70 dollars l’article», écrivait en juillet 2013 la journaliste italienne freelance Francesca Borri, qui a couvert de nombreuses zones de conflits pour des journaux italiens.

«Même si vous aimez le métier, il est difficile de ne pas être rongé par un boulot qui nécessite parfois que vous risquiez votre vie pour des lecteurs qui se demandent si vous ne supportez pas tous ces désavantages et ces risques simplement pour promouvoir vos idées cachées», déplore Tom A. Peter, qui écrit à propos de James Foley:

«Maintenant qu’il est parti, j’aimerais croire qu’une personne si extraordinaire est morte pour informer le public américain avide de connaitre la vérité. Il est plus difficile d’accepter ce qui s’est vraiment passé, à savoir qu’il est mort pendant que les gens se sont impatiemment fait une opinion sur sa profession et les sujets qu’il couvrait sans prendre la peine de lire les articles qu’il leur mettait sous les yeux.»

Si vous ne faites pas partie de ces gens, vous pouvez aller lire les articles pour lesquels James Foley a risqué (et perdu) sa vie, ou les innombrables autres reportages de qualité sur la situation au Moyen-Orient. 

Grégoire Fleurot

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L’alimentation du chat : gare à l’anthropomorphisme !


Nous sommes peut-être tentés de donner aux chats différents aliments que nous consommons nous-même, mais ce que nous mangeons peut-être dangereux pour eux
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L’alimentation du chat : gare à l’anthropomorphisme !

 

 

Parce que le chat n’est pas un être humain, son régime alimentaire est bien différent de celui de ses maîtres. En tant que carnivore, il a des besoins qui lui sont propres et qui sont très éloignés des repas de ses maîtres. Nos habitudes alimentaires sont en effet loin de convenir à un chat.

Pire encore, certains mets que nous apprécions tout particulièrement et que nous avons l’habitude de consommer peuvent être mortellement dangereux pour les chats. Même en petites quantités, certains aliments sont très mal digérés par les félins, c’est pourquoi il est fortement recommandé de ne donner à nos chats les restes de nos repas.

Découvrez donc ces aliments de notre quotidien dont il faut se méfier avec votre matou de compagnie.

Les aliments dangereux pour le chat

Les fruits à pépins et à noyaux

Pommes, poires, raisins, cerises… Tous ces fruits qui nous régalent et qui sont recommandés pour notre propre santé, ne doivent jamais être consommés par les chats. En effet, ils contiennent du glucoside cyanogénique, véritable poison pour nos compagnons.

Les oignons

Les oignons agrémentent souvent nos plats, dont ils rehaussent le goût. Pour les chats en revanche, les oignons sont à bannir car ils leur sont toxiques. Lorsqu’un chat mange de l’oignon, même en petite quantité, il peut alors être victime de vomissements, de tachycardie et d’anémie.

L’avocat

Contenant de la persine, une substance toxique pour les animaux, l’avocat peut gravement endommager le cœur et les poumons de votre chat.

Les noix

Riches en phosphore, les noix sont particulièrement mal digérées par les chats et peuvent occasionner des douleurs et des problèmes de santés parfois très graves chez nos félins.

Les pommes de terre, les choux et les navets

Tout comme les noix, ces aliments sont très mal digérés par nos carnivores domestiques. En effet, ils fermentent dans l’estomac de l’animal, engendrant des gaz et des diarrhées.

Le thon en boîte

On peut souvent être tenté d’offrir une petite gâterie à base de poisson à son chat. Attention toutefois à ne pas abuser du thon en boîte, extrêmement salé, qui peut provoquer chez votre compagnon de graves problèmes rénaux.

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Un homme parmi les sages-femmes


Il a un parcours particulier, mais de la façon qu’il voit la profession de sage-femme qu’il ne va pas soigner une maladie, mais plutôt aider à la vie de s’exprimer me semble de bon augure. Surtout qu’être sage-femme n’est plus comme avant, cela demande des bonnes études et un pratique professionnelle.
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Un homme parmi les sages-femmes

 

S'il complète avec succès le programme de formation... (Photo: Le Quotidien)

S’il complète avec succès le programme de formation en pratique sage-femme, Louis Maltais deviendra le premier homme à être diplômé de ce programme au Québec et à porter le titre d’«homme sage-femme».

Photo: Le Quotidien

Brigitte Trahan
Le Nouvelliste

(Trois-Rivières) Sage-femme. Le mot le dit, cette profession vieille comme le monde a toujours été exercée par les femmes. Mais dans cinq ans, le Québec comptera le tout premier «homme sage-femme» et c’est le titre professionnel qu’on décernera à Louis Maltais.

Originaire de Saguenay, le jeune homme de 27 ans, gymnaste, danseur et acrobate de cirque professionnel, amorcera ses études en septembre au baccalauréat en pratique sage-femme à l’Université du Québec à Trois-Rivières, la seule au Québec à dispenser cette formation.

Louis Maltais a fait de solides études en sciences au cégep, au point qu’il aurait pu se diriger vers n’importe quelle profession en santé si tel avait été son désir. Le jeune homme ne cache pas qu’il y a en lui un côté artistique très fort qu’il a décidé d’explorer pendant plusieurs années, après ses études collégiales, question de mieux se connaître lui même et de laisser la vie lui révéler quel serait son véritable appel.

Après avoir étudié à l’École de cirque de Québec, où il explore ses talents d’acrobate, il travaille tour à tour dans un cabaret en Allemagne et dans le grand spectacle de l’eau Omaterra, à Sherbrooke, puis dans un festival, en Suisse.

Depuis trois ans, il fait partie de la distribution du spectacle de danse contemporaine S’envoler qui sera présenté au Québec, au Mexique, à Vancouver ainsi qu’en Europe, des représentations auxquelles il prévoit participer si les dates coïncident avec ses moments de répit aux études.

«Ce ne sont pas de longues tournées», fait-il valoir.

«J’étais vraiment comblé par ce projet de danse-là et j’avais donc encore plein d’espace pour continuer à me questionner et à essayer des choses, notamment un peu de théâtre. Finalement, j’ai fait un cours en massothérapie», dit-il.

Ce fut là un point tournant au cours duquel Louis Maltais se découvre un intérêt marqué pour les médecines alternatives. Il se spécialise en massage pour les femmes enceintes.

C’est alors qu’il entend parler de la profession de sage-femme, un sujet qui l’interpelle au plus haut point et qui le pousse à s’informer lors d’une journée portes ouvertes à l’UQTR même si, encore à ce jour, il n’a jamais assisté à un accouchement.

«Mais plusieurs femmes qui font le baccalauréat en pratique sage-femme n’ont jamais assisté à un accouchement non plus», plaide-t-il.

Le corps humain le fascine de plus en plus et il entreprend un cours en shiatsu, un type de massage énergétique.

«Mais la massothérapie ne pouvait totalement me combler», confie-t-il.

Louis Maltais est conscient qu’il aurait pu choisir n’importe quelle profession dans le domaine médical,

mais «j’ai beaucoup d’intérêt pour tout ce qui est médecines alternatives. C’est vraiment très scientifique, l’ostéopathie, l’acupuncture, l’herboristerie, la naturopathie. Il y a vraiment plusieurs branches et ça me branche beaucoup tout ça.»

Toutefois, le travail de sage-femme, «c’est l’accompagnement dans un événement qui se veut naturel».

Il ne s’agit pas ici de soigner une maladie, fait-il valoir, mais d’aider la vie à s’exprimer.

«C’est une grosse différence avec les autres professionnels de la santé», explique-t-il.

Mais le moment où il a compris que cette profession était vraiment faite pour lui, est survenu à l’occasion d’un congrès sur l’accouchement naturel organisé par des étudiantes sages-femmes auquel il a participé en tant que bénévole et auditeur.

«J’étais à ma place. C’était vraiment intéressant», dit-il.

Lorsqu’il a été accepté à l’UQTR pour mener ses études dans ce domaine, la nouvelle a fait beaucoup jaser sur les médias sociaux, raconte-t-il. C’est à ce moment-là qu’il a pris conscience qu’il y aurait sans doute des moments difficiles dans son parcours.

«J’ai vu passer plusieurs conversations vraiment intéressantes qui allaient dans toutes les directions, des femmes, des sages-femmes, des mamans. En une journée il y avait peut-être au-dessus de 100 commentaires», dit-il. Dans certains cas, ces commentaires lui ont fait dire: «Je n’avais pas vu ça comme ça» ou «je n’avais pas pensé à ça.»

«Ça m’a fait réfléchir, mais il n’y avait pas qu’une ou deux femmes ouvertes d’esprit. Il y avait une très grande ouverture, vraiment», dit-il.

Les qualités auxquelles s’attendent les femmes de la part d’une sage-femme, l’écoute, l’empathie, le respect et la douceur, revenaient souvent dans les propos. Ce sont des qualités que Louis Maltais croit posséder.

«Sinon, je n’aurais pas eu l’appel. Et c’est très contingenté pour entrer dans ce programme-là. Ça prend du talent et une personnalité. Le programme a des critères», dit-il.

Une réalisatrice, Martine Asselin, s’est donnée comme objectif de suivre le parcours de Louis Maltais pendant ses cinq années d’études afin d’inspirer d’autres personnes à suivre leurs rêves et à répondre à leur appel.

http://www.lapresse.ca