Choix de vie


Faire ce que l’on veut de sa vie dépend de nous, avec les conséquences de nos choix

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Choix de vie



Chacun vit sa vie comme il l’entend, il y a ceux qui la vivent avec des obsessions, avec de la méchanceté et de la jalousie et il y a ceux, qui comme moi la vivent en pendant qu’un jour chacun aura ce qu’il mérite. Qui sème le vent, récolte la tempête….
Et j’aime le soleil


L. Pasqualetti

Les deux loups


Nous avons une conscience qui fait la différence entre le bien et le mal, enfin pour la plupart. Il arrive que ce soit c’est un combat qu’on essaie de résister. Notre attitude joue beaucoup sur le choix de nos actes.
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Les deux loups

 

Il y a une bataille de deux loups à l’intérieur de nous

Proverbe Cherokee

L’un est la mal.
C’est la colère, la jalousie, la cupidité, la rancoeur, les mensonges, l’infériorité et l’égo.

L’autre est le bien.
C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité.

Le loup qui gagne est celui que vous nourrissez

Peut-on vraiment dépenser son argent comme on veut?


Je n’ai aucun problème avec les gens qui ont des voitures de luxe, ou autre chose qui coûte une fortune. C’est leur argent, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Ce qui est plus choquant par contre, c’est ceux qui se croient mieux que les autres parce qu’ils ont des objets plus chers et plus luxueux. Cependant, ces gens pourraient beaucoup à des organismes d’aide ou encore à la recherche en ayant quelque chose d’utile et plus durable comme l’exemple d’un étui pour le téléphone incrusté de diamants.
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Peut-on vraiment dépenser son argent comme on veut?

 

L'étui de téléphone incrusté de diamants de Drake... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK)

L’étui de téléphone incrusté de diamants de Drake

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

OLIVIA LÉVY
La Presse

Le chanteur Drake a dépensé 400 000 $US pour un étui d’iPhone incrusté de diamants. Franck Ribéry, le joueur de soccer vedette du Bayern de Munich, a créé une polémique en exhibant au jour de l’An sur les réseaux sociaux une côte de boeuf, recouverte de feuilles d’or, hors de prix.

 Est-ce indécent? Peut-on vraiment dépenser son argent comme on l’entend?

Et si votre meilleur ami achetait une Porsche flamboyante ou s’offrait un voyage luxueux? Vous le jugeriez? Pourquoi?

«Oui, on peut faire ce qu’on veut avec notre argent, mais il faut vivre avec le jugement des autres et on juge beaucoup, moi le premier, car je suis conseiller financier!», lance Michel-Olivier Marcoux, qui confie qu’il voit beaucoup de gens qui vivent au-dessus de leurs moyens, d’où le jugement sur leurs dépenses.

Il pense aussi que la jalousie ou l’envie teintent parfois les jugements.

Pour l’homme d’affaires et ex-dragon François Lambert, avoir de l’argent est une chose, mais l’exhiber en est une autre.

«Il y a des choses qui ne se font pas, surtout au Québec. Tu ne peux pas flasher avec ton argent, montrer en quelque sorte que tu es meilleur. Manger une côte de boeuf en or, c’est vouloir montrer qu’on est supérieur. C’est ça, le problème, et c’est une erreur de l’exposer sur les réseaux sociaux.»

Hélène Belleau, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), estime que l’argent est un révélateur

«Ce qu’on juge, ce sont les choix que nous faisons, car l’argent est derrière tout et il est révélateur de notre mode de vie, de notre façon de la concevoir, de nos valeurs et priorités. Dans notre société, dès qu’une personne sort de la norme, on va la juger et vouloir la remettre dans le droit chemin. Est-ce l’argent qui choque ou le fait de sortir du cadre?», s’interroge-t-elle.

Ce qui choque souvent, ce sont les dépenses extravagantes.

«Dans l’absolu, chacun devrait pouvoir dépenser et investir son argent comme il l’entend», pense Geneviève Krebs, coach et auteure du livre Et si tout me réussissait. «C’est lorsque les comportements viennent heurter la morale que cela pose un problème éthique, dit-elle. Ce n’est pas tant le fait d’avoir beaucoup d’argent qui est montré du doigt, c’est ce qu’on en fait, surtout lorsque les choix frôlent le gaspillage, le non-sens, la provocation. La somme investie est jugée comme « inutile » et « choquante », alors qu’elle pourrait soutenir des causes comme la recherche médicale ou les actions qui oeuvrent pour que tout individu puisse se nourrir à sa faim.»

Pour François Lambert, tout est une question de perception.

«Guy Laliberté qui s’offre un voyage dans l’espace, ça passe, mais ça ne passe plus quand il demande un crédit d’impôt! Il a perdu son capital de sympathie. La limite avec l’argent est toujours très sensible, et pas toujours rationnelle», dit-il.

L’homme d’affaires cite en exemple le fait qu’il possède une Lamborghini.

«Je pourrais aller dans les soirées, la montrer et être le gars au-dessus de ses affaires, mais je préfère m’en servir pour les bonnes causes, notamment pour les enfants parce que c’était mon rêve depuis que je suis tout petit d’avoir une Lamborghini. Ça, honnêtement, les gens n’ont pas de problème quand je m’affiche de cette façon, je le vois bien.»

Le choix de la voiture est un sujet qui touche une corde sensible quand il s’agit de dépenser (ou pas) de l’argent. Et il faut assumer les choix plus flamboyants.

«Il y a tellement de gens qui jugent! Il faut prendre en considération l’image que projettent certaines marques d’automobiles comme Porsche ou Mercedes, souligne le conseiller financier Michel-Olivier Marcoux. Certains veulent se faire remarquer, d’autres veulent rester discrets mais une marque comme Porsche peut avoir une image négative auprès des employés et des clients.»

François Lambert pense qu’au Québec, il existe, à tort, encore cette mentalité de ne pas vouloir acheter une voiture trop luxueuse, surtout quand on est entrepreneur ou chef d’entreprise.

«La raison? Pour que les employés ne demandent pas d’augmentation de salaire! Parce que si le patron s’est acheté une grosse voiture, ils vont penser qu’il roule sur l’or et demanderont une augmentation! C’est ridicule! Les employés devraient être fiers de la réussite du patron, car ils font aussi partie de l’entreprise!»

L’argent est encore tabou, on en parle peu.

«C’est lié à notre passé religieux et à la figure avare de Séraphin qui est très présente», estime Hélène Belleau, auteure de L’amour et l’argent. «Dans un couple, vous savez, beaucoup de gens gèrent séparément leur budget pour éviter que le conjoint ait son mot à dire sur les dépenses de l’autre, parce qu’ils les jugent et n’ont pas les mêmes priorités. Alors pour les dépenses plus extravagantes, certains ne les font pas ou alors les cachent!»

Michel-Olivier Marcoux pense que la relation que nous avons avec l’argent est en train de changer

. «J’ai 29 ans, et avec les gens de mon âge, on parle ouvertement de nos salaires, on est décomplexés. Pour nous, avoir de l’argent, c’est avoir la liberté de pouvoir réaliser nos rêves. On ne voit pas ça de manière négative.»

https://www.lapresse.ca//

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que l’érotomanie ?


Il y a des syndromes qui peuvent être dangereux pour la personne et pour les autres. C’est le cas du syndrome de Clérambault appelé aussi érotomanie. Une personne atteinte est persuadée que quelqu’un est amoureux de lui ou elle. Cette certitude peut amener à une jalousie maladive quand la personne s’aperçoit qu’elle s’est trompée et cela peut aller dans cet jusqu’au meurtre.
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Qu’est-ce que l’érotomanie ?

 

Parfois confondue avec une obsession du sexe ou de l'amour, l'érotomanie est une maladie psychiatrique provoquant la conviction délirante d'être aimé. Un trouble parfois exacerbé par l'explosion des réseaux sociaux.

L’érotomanie, aussi appelée syndrome de Clérambault est un trouble psychologique qui consiste à être persuadé qu’une autre personne, un inconnu comme une célébrité, est amoureuse de soi.

Un érotomane est ainsi profondément convaincu qu’une personne, qui peut être l’objet de sa propre attirance, est amoureux de lui. Il s’agit d’une certitude inébranlable. Le sujet n’est pas conscient de son état.

Si dans le délire de persécution le sujet est convaincu qu’il est l’objet de malveillances, qui sont en réalité imaginaires, l’érotomane lui est persuadé d’être l’objet d’une bienveillance amoureuse de la part d’autrui, tout aussi imaginaire.

Loin d’être anodine, comme peut l’être un amour non partagé, cette pathologie peut conduire le sujet à se conduire de façon agressive par jalousie, et peut conduire dans certains cas au meurtre.

Pour étayer sa conviction l’érotomane voit souvent des signes, comme des gestes qu’il est le seul à comprendre, des regards, des messages codés, y compris dans les médias. Parfois il aime la personne, mais pas systématiquement.

Le plus souvent le sujet atteint retourne l’attention qu’il imagine recevoir. Il écrit, téléphone, fait des cadeaux. Quand ses attentions ne touchent pas la dite personne ou qu’elles sont même refusées, l’érotomane peut être amené à imaginer qu’il s’agit d’un stratagème pour que l’amour qui lui est porté reste secret.

Généralement, l’érotomanie se déclare entre 20 et 30 ans. Les femmes sont davantage concernées. L’orogine de ce trouble peut être diverse, mais le manque affectif pendant l’enfance est souvent observé.

Ce trouble psychiatrique fut décrit pour la première fois par Gaëtan Gatian de Clérambault en 1921. Depuis on a établi les 3 principales phases du comportement de l’érotomane. Cela commence par une période d’espoir. Dans un état euphorique le sujet entretient son délire. Ensuite vient la phase de dépit, durant laquelle, face à ses espoirs déçus, le sujet entre dans une phase plus dépressive, voire suicidaire. Enfin vient la phase de rancune. L’érotomane en vient à hair l’autre. Son attitude peut tourner au harcèlement voire au meurtre.

https://www.chosesasavoir.com

Le Saviez-Vous ► L’étonnante signification des fleurs


Si on veut envoyer un message d’une façon originale, on peut se servir des fleurs. Les fleurs peuvent être un symbole d’amour, vertu, la persévérance …
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L’étonnante signification des fleurs

 

L’ellébore est une fleur à surveiller car elle symbolise le scandale. © getty.

Jeanne Poma

Il y a la fleur de l’amour, de la chasteté, mais aussi de la passion et de la trahison. Saviez-vous que la lavande était la plus aphrodisiaque des fleurs? Avant d’offrir votre prochain bouquet, penchez-vous sur ce petit guide du langage des fleurs.

Les orchidées

Considérées comme un symbole de virilité depuis la Grèce antique, elles séduisent pour leur forme exotique et sensuelle. 

Le mimosa

Bien qu’il soit le symbole du 8 mars, il est associé à la chasteté car sa petite fleur est délicate et se ferme la nuit ou quand on la touche. 

Le lys blanc

Ses pétales blancs évoquent la pureté. La fleur de lys était aussi le symbole de la monarchie française. 

L’iris

Tout dépend de la couleur. Violet, l’iris représente la sagesse, c’est une manière de faire un compliment. Bleu, il devient un symbole de foi et d’espoir. Jaune, c’est la passion. Blanc, il représente la pureté. 

Les marguerites

Elles sont associées à l’innocence de l’enfance. Ce sont aussi les fleurs les plus proches du soleil. 

L’ellébore

Une fleur à surveiller car elle symbolise le scandale. Ceux qui le reçoivent devraient l’interpréter comme une volonté de surmonter une catastrophe qui est sur le point d’arriver de la part de celui qui l’offre. 

La rose

Un symbole d’amour passionné quand elle est rouge. Blanche, elle représente la vertu et la chasteté. Jaune, elle annonce une bonne nouvelle, bien qu’à l’époque victorienne, elle représentait l’infidélité. 

La lavande

Elle réduit le stress et augmente le flux sanguin. Elle est donc considérée comme la plus puissante des fleurs aphrodisiaques. 

La tulipe

Une fleur aux significations multiples: on appelle « l’âge des tulipes » les périodes les plus prospères de l’Empire ottoman. Elles avaient alors une connotation positive. Pour les Anglais, c’est un symbole de passion. Pour les Hollandais, elle symbolise la brièveté de la vie. 

La jacinthe

Le bleu est synonyme de persévérance, de joie et d’audace. Violette, elle représente la douleur. Blanche, la beauté et jaune, la jalousie.

http://www.7sur7.be/

Se changer soi-même


 

Comment changer le monde si nous-même nous ne sommes pas près a changer pour le mieux ? Nous avons beau accusé l’un et l’autre … Il faut commencer au début, soit nous-même
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Se changer soi-même

 

Se changer soi-même pour mieux changer le monde, c’est se libérer des toxines mentales que sont la haine, l’avidité, la jalousie, l’orgueil et l’esprit de vengeance qui empoissonnent notre existence et celle des autres

Matthieu Ricard

Ce qui sépare les gens


On peut avoir des gens près de nous avec qui nous communiquons plus. Les raisons sont parfois ridicules ou d’autres peut-être plus importantes, mais nous ne devrions jamais couper les ponts avec notre famille, nos amis …
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Ce qui sépare les gens

 

Ce n’est pas la distance qui sépare les gens
C’est le silence, la méchanceté, la trahison, l’hypocrisie, la jalousie, la rancune, l’orgeuil, les mensonges …. La liste est longues

Inconnu

Violence conjugale : comment prévenir le pire?


Dernièrement, une jeune femme de 18 ans est morte sous la colère de son petit ami de 22 ans, avec qui elle voulait rompre. La police était avec elle pour qu’elle puisse chercher ses affaires, mais probablement une erreur de procédure, la jeune femme est rentrée en premier. Erreur fatale ! Comment peut-on éviter de telle drame ! Comment les victimes (homme et femme) peuvent se prémunir contre la violence conjugale.
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Violence conjugale : comment prévenir le pire?

 

Le reportage de Sophie Langlois

À la lumière des révélations entourant le meurtre de Daphné Boudreault, une question surgit : comment peut-on prévenir un tel drame? Deux experts dressent le portrait-robot des cas de violence conjugale, tant du côté de la victime que de l’agresseur.

Les victimes de violence conjugale n’ont pas d’âge, s’empresse de dire Sylvie Langlais, présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

 « Ce n’est pas parce que la femme est plus âgée qu’elle a plus d’expérience », précise-t-elle.

Jeunes et moins jeunes ne trouvent pas toutes le chemin vers les refuges, ajoute l’intervenante. Le fait que les maisons pour femmes victimes de violence gardent secrète leur adresse ne facilite pas la démarche. Par contre, selon Sylvie Langlais, le plus gros obstacle – la honte – demeure dans la tête des victimes.

Quand ces femmes découvrent que l’homme qu’elles ont choisi est violent, plusieurs se sentent coupables. Comme intervenant, on leur dit : vous n’êtes pas responsables de cette violence-là, c’est la responsabilité de votre conjoint. Sylvie Langlais, présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

Sentiment de culpabilité chez les victimes

C’est d’autant plus difficile pour la victime de tirer la sonnette d’alarme qu’elle se fait souvent accuser de briser le couple, explique l’intervenante.

« Il faut recentrer la personne sur elle-même, parce que c’est comme si elle n’existait plus, dit Mme Langlais. C’est juste lui, centré sur ses besoins. On doit rebâtir les besoins de la victime et ça ne se fait pas du jour au lendemain. »

Si la violence conjugale n’a pas d’âge, elle n’a pas plus de sexe. Même si les victimes qui font la manchette sont des femmes, les hommes aussi peuvent subir la même expérience.

L’homicide conjugal en chiffres

  • 13 : le nombre de victimes au Québec en 2013 (toutes des femmes)
  • 23 % : un ex-conjoint est impliqué près d’une fois sur quatre, au Canada entre 2000 -2011
  • 50 % : la baisse des homicides conjugaux au Québec entre 2004 et 2013

Que faire pour récupérer ses effets personnels?

Lors d’une intervention avec la police, la victime demeure dans la voiture jusqu’à ce que les agents aient sécurisé la résidence, explique Mme Langlais qui a déjà accompagné quelques victimes.

« Si le conjoint est là, il y a un policier qui va rester avec lui dans une autre pièce et un autre policier qui accompagnera la femme le temps qu’elle ramasse ses effets. »

Dans aucun cas, la victime ne devrait entrer en premier dans le logement, recommande l’intervenante

 « C’est le rôle des policiers d’assurer la sécurité des citoyens. »

Colère et peine insurmontable

Que se passe-t-il dans la tête d’un conjoint pour qu’il en vienne à commettre l’irréparable?

« Ces personnes […] vont vivre une peine tellement importante qu’ils vont croire que leur vie est finie, qu’ils ne peuvent vivre sans l’être aimé », illustre Gilles Chamberland, directeur des services professionnels de l’Institut Philippe-Pinel.

La colère contre le conjoint qui veut mettre fin à la relation est proportionnelle à la peine qu’ils vivent, selon ce psychiatre.

 « Les personnes peuvent donc croire que sans leur conjointe, ils vont souffrir pour le reste de leurs jours. Ils vont tenir l’autre pour responsable de leurs souffrances », dit-il.

Dans bien des cas, c’est une période intense, mais moins longue qu’elle peut paraître.

La douleur peut être si intense qu’ils peuvent tuer l’autre personne. D’autres fois, ce sont aussi des désirs suicidaires plus ou moins importants. Gilles Chamberland, directeur des services professionnels de l’Institut Philippe-Pinel

Le Dr Chamberland souligne que la situation peut devenir particulièrement complexe si le conjoint en colère consomme de l’alcool ou des drogues afin d’étouffer sa peine. Il explique que les substances vont faciliter le passage à l’acte en amplifiant la peine et la colère.

Passé violent et maladie mentale

Plus l’ex-conjoint violent vit de la souffrance, plus il va trouver un bouc émissaire chez son ancien partenaire

« C’est là que le désir de vengeance apparaît », prévient le psychiatre.

Verser sa colère sur les réseaux sociaux peut aussi envenimer la situation. Au lieu de soulager, ce genre de défoulement amplifie les émotions.

M. Chamberland affirme que si la personne n’a pas d’antécédents mais un changement de personnalité, on peut avoir affaire à la maladie mentale.

« C’est au début de la vingtaine que se manifeste la schizophrénie, indique le Dr Chamberland. Ça peut être aussi un trouble délirant de jalousie qui évolue depuis longtemps. Des fois, on est surpris de découvrir que la personne est beaucoup plus troublée qu’on croyait. »

Les motifs d’homicides conjugaux au Canada

  • 40 % : intensification d’une dispute
  • 26 % : frustration, colère, désespoir
  • 20 % : jalousie

Pour intervenir dans ce genre de situation, il faut demeurer prudent et évaluer le danger, rappelle le psychiatre. Une personne qui s’isole peut être un signe inquiétant

D’ailleurs, les agents de police peuvent dans une certaine mesure amener une personne souffrante à l’urgence contre son gré. Un examen permettra de déceler et soigner la maladie mentale ou, dans un cas de délinquance ou de frustration, d’aviser la personne et de dresser un portrait de la situation.

Pour les parents qui souhaitent intervenir, Gilles Chamberland conseille de ne pas être intrusif, au risque de voir le jeune se refermer sur lui-même ou de minimiser la situation.

« L’important, c’est de demeurer le plus ouvert possible, de montrer qu’on peut compter sur nous si ça ne va pas. Si on s’aperçoit que la personne n’est pas consciente du danger, là il faut agir, voire appeler les policiers. »

Pour obtenir de l’aide : SOS violence conjugale 1-800-363-9010

http://ici.radio-canada.ca

Dix personnes toxiques à éviter à tout prix


Reconnaitre les personnes toxiques qui vous empêchent d’avancer, qui nous paralysent dans notre cheminement est important pour éviter de tomber dans leur jeu et si possible les éviter
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Dix personnes toxiques à éviter à tout prix

 

Dr. Travis Bradberry

Auteur du best-seller Emotional Intelligence 2.0 et président de TalentSmart, premier fournisseur mondial d’intelligence émotionnelle

Les personnes toxiques défient toute logique. Certaines ne se rendent pas du tout compte de l’impact négatif qu’elles ont sur les gens qui les entourent, et d’autres ont l’air de trouver du plaisir à semer le chaos et à nous pousser à bout.

Il est important d’apprendre à gérer les différents types de personnes toxiques, mais souvenez-vous qu’elles ne valent pas la peine de perdre du temps et de l’énergie – et Dieu sait si elles en prennent. Les personnes toxiques sont source de difficulté, de conflit, et, pire que tout, de stress.

« Les gens vous inspirent ou vous aspirent… Choisissez-les bien ! «  – Hans F. Hansen

La capacité à gérer nos émotions et à rester calme sous la pression a un lien direct avec nos performances. TalentSmart a fait une étude sur plus d’un million de personnes et a constaté que 90% des personnes les plus performantes savaient bien gérer leurs émotions en période de stress ; elles gardent leur calme et maîtrisent la situation. Leur plus grand don, c’est leur capacité à utiliser l’intelligence émotionnelle pour identifier les personnes toxiques et les maintenir à l’écart.

On dit souvent que l’on est le produit des cinq personnes avec qui l’on passe le plus de temps. Si l’une de ces cinq personnes est toxique, vous découvrirez tôt ou tard à quel point cette personne vous empêche d’avancer.

Vous ne pouvez pas espérer prendre vos distances avec les personnes toxiques avant de les avoir identifiées. Le plus difficile, c’est de faire la part entre ceux qui sont juste embêtants ou compliqués de ceux qui sont vraiment toxiques. Voici les dix types de personnes toxiques qu’il faut éviter à tout prix pour ne pas devenir soi-même toxique.

1. La commère

Les commères trouvent leur bonheur dans le malheur des autres. C’est sans doute amusant de chercher le moindre défaut dans la vie personnelle ou professionnelle de quelqu’un, au début, mais avec le temps, cela devient fatigant, on commence à se sentir irrespectueux et méchant. Il y a trop de choses positives dans la vie et tellement à apprendre des personnes intéressantes pour perdre son temps à parler du malheur des autres.

2. Le caractériel

Certaines personnes ne maîtrisent absolument pas leurs émotions. Elles s’en prennent à vous et projettent leurs émotions sur vous, tout en pensant que c’est vous qui êtes responsable de leur mal-être.

Les personnes caractérielles sont difficiles à repousser parce que leur manque de contrôle vous fait culpabiliser. Quand la situation se complique, les personnes caractérielles déversent leurs émotions sur vous ; il faut absolument les éviter.

3. La victime

Les victimes sont difficiles à identifier parce qu’on commence toujours par avoir de la compassion pour elles. Mais plus le temps passe, et plus l’on comprend qu’elles ont besoin de nous tout le temps. Les victimes refusent toute responsabilité en faisant du moindre obstacle une montagne impossible à franchir. Elles ne pensent pas que les périodes difficiles sont des occasions d’apprendre et d’évoluer. Un vieux dicton dit :

« La douleur est inévitable mais souffrir est optionnel. »

Cela illustre tout à fait le côté toxique de la victime, qui choisit de souffrir tout le temps.

4. L’égocentrique

Les personnes égocentriques vous dépriment parce qu’elles sont distantes et froides. On se rend rapidement compte que l’on sort avec des personnes égocentriques : elles nous font nous sentir terriblement seul. Cela s’explique parce qu’elles n’ont aucun intérêt à entretenir un vrai lien avec quiconque. Nous ne sommes qu’un outil destiné à accroître leur estime d’elles-mêmes.

5. Le jaloux

Chez les personnes jalouses, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Même quand il leur arrive quelque chose de bien, elles n’en tirent aucun plaisir. C’est parce qu’elles comparent leur bonheur à celui du monde au lieu de simplement trouver une satisfaction dans ce qui leur arrive. Et, soyons honnête, il y aura toujours quelqu’un qui réussit mieux, quelque part. Passer du temps avec des personnes jalouses est dangereux parce qu’elles vous apprennent à dévaloriser vos propres réussites.

6. Le manipulateur

Les manipulateurs pompent tout votre temps et votre énergie sous la façade de l’amitié. Ils ne sont pas toujours faciles à gérer, parce qu’ils vous traitent en ami. Ils savent ce que vous aimez, ce qui vous rend heureux et ce qui vous fait rire, mais le problème, c’est qu’ils utilisent ces informations. Ils ne font rien sans arrière-pensée. Les manipulateurs cherchent toujours à obtenir quelque chose de vous, et si vous prenez du recul sur votre relation avec eux, ils ne font que prendre, prendre, prendre, sans jamais donner en retour, ou très peu. Ils font tout pour vous convaincre afin de mieux vous détruire.

7. Le Détraqueur

Dans la saga « Harry Potter » de J.K. Rowling, les Détraqueurs sont des créatures maléfiques qui aspirent l’âme du corps et laissent les gens dans un état inhumain. Quand un Détraqueur entre dans une pièce, tout devient sombre, il se met à faire froid et les gens se souviennent de leurs pires souvenirs. Rowling explique qu’elle a développé le concept des Détraqueurs à partir de personnes très nocives – le genre de personnes qui ont la capacité d’arriver dans une pièce et d’aspirer toute la vie.

Les Détraqueurs aspirent la vie en imposant leur négativité et leur pessimisme à toutes les personnes qu’ils rencontrent. Ils voient toujours le verre à moitié vide, et ils arrivent à instiller la peur dans n’importe quelle situation. Une étude de l’université Notre-Dame montre que les étudiants qui partagent leur chambre avec des colocataires pessimistes ont beaucoup plus tendance à développer des pensées négatives et même à déprimer.

8. Le pervers

Certaines personnes toxiques ont de mauvaises intentions ; elles trouvent du plaisir dans la souffrance et le malheur des autres. Elles sont là soit pour vous faire du mal, soit pour vous faire sentir mal, soit pour obtenir quelque chose de vous ; sinon, elles n’ont aucun intérêt à vous cotoyer. Le seul point positif avec ce genre de personnes, c’est que l’on peut comprendre leurs intentions assez rapidement, ce qui permet de s’en débarrasser plus facilement.

9. Les critiques

Les personnes critiques vous disent rapidement ce qui est bien et ce qui n’est pas bien. Elles sont très fortes pour trouver la chose qui vous passionne et vous la faire dénigrer. Au lieu d’apprendre des gens qui sont différents d’eux, les personnes critiques méprisent les autres. Elles étouffent vos passions et vos désirs d’expression, alors mieux vaut s’en éloigner et être vous-même.

10. L’arrogant

Les personnes arrogantes sont une perte de temps parce qu’elles prennent tout ce que vous faites pour un défi personnel. L’arrogance, c’est de la fausse confiance en soi : cela masque toujours une grande part de doute. Une étude de l’université d’Akron montre que les personnes arrogantes ont souvent des tas de problèmes au travail. Elles sont moins efficaces, plus désagréables et ont plus de problèmes cognitifs que la moyenne.

Comment se protéger une fois qu’on les a repérées

Les personnes toxiques nous rendent folles parce que leur comportement est irrationnel. Ne vous méprenez pas : leur comportement défie toute logique, donc pourquoi essayer de leur répondre et de se prendre à leur jeu ?

Plus une personne est irrationnelle, plus il devrait être facile d’éviter leurs pièges. N’essayez plus de les battre à leur propre jeu. Prenez vos distances et envisagez vos interactions avec eux comme des expériences scientifiques (ou alors, vous êtes leur psy, si vous préférez cette comparaison). Vous n’avez pas à réagir au chaos émotionnel – juste aux faits.

Garder ses distances nécessite d’être vigilant. Vous ne pouvez pas empêcher quelqu’un de vous pousser à bout si vous ne reconnaissez pas les faits quand ils se produisent. Parfois, vous vous retrouvez dans des situations où vous devez vous ressaisir pour choisir le meilleur moyen de vous en sortir. Pas de panique, vous avez le droit de prendre le temps pour le faire.

La plupart des gens pensent que, comme ils vivent ou travaillent avec quelqu’un, ils n’ont aucun moyen de contrôler ce chaos. C’est tout à fait le contraire. Une fois que la personne toxique est identifiée, son comportement devient prévisible et plus facile à comprendre. Cela vous permet de réfléchir de manière rationnelle pour savoir quand vous devez les supporter et quand vous n’avez pas à le faire. Vous pouvez poser des limites, mais il faut le faire consciemment et activement. Si vous laissez faire, vous allez vous retrouver dans des situations compliquées. Si vous posez des limites et que vous décidez quand et où gérer une personne compliquée, vous pouvez gérer le chaos. Le plus difficile reste de camper sur vos positions et de garder vos limites quand la personne essaie de les dépasser, ce qu’elle fait toujours.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Votre chat n’urine pas au bon endroit ?


Si votre chat fait pipi ailleurs que dans sa litière, il est bon de savoir pour quelle raison. Il est peut-être possible de corriger ces mauvaises manières avec douceurs. Mais il faut se rappeler que cela ne sera peut-être acquis complétement, tout dépend de certains facteurs
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Votre chat n’urine pas au bon endroit ?

 

Crédits photo : Shutterstock

Votre chat urine sur votre canapé, votre tapis, vos meubles préférés… mais jamais dans sa litière.

La comportementaliste pour félins Marie-Hélène Bonnet a choisi de répondre à 5 de vos questions à ce sujet. Voici ses réponses :

« Quels sont les différents «pipis» du chat ? »

Il existe plusieurs types :

– Le marquage du chat entier, mâle ou femelle, même si le mâle marque plus fréquemment.

– Le marquage territorial peut aussi être fait par un chat neutre mais en surpopulation.

– Ensuite nous avons le pipi de stress, le plus courant. Quelque chose angoisse le chat, qui va uriner pour nous avertir de son mal être, et soulager son stress par sa propre odeur.

– Et enfin, le pipi de jalousie, qui sert de redirection à une frustration.

« Mon chat ne supporte plus d’aller dans sa litière. Pourquoi et que puis-je faire ? »

Il peut y avoir plusieurs raisons : votre chat a-t-il souffert de cystite, calculs, constipation ou diarrhée ? S’il assimile la litière à un lieu de douleurs, alors il fuit. Le substrat peut aussi être en cause ; essayez une autre marque ! Souvent, l’argile dépoussiérée est la plus appréciée. Evitez les litières parfumées qui peuvent gêner certains chats. Pour y remédier c’est au cas par cas !

« Mon chat est castré, fait ses besoins dehors, sa litière est propre mais quand il rentre, il urine partout. Pourquoi ? »

Là encore, il faut voir si le chat a eu un souci urinaire. A-t-il été habitué au bac à litière avant sa castration ? Le passé du chat peut être la cause du problème. Seule une thérapie adaptée au passif de votre chat pourra vous éclairer et vous aider à remédier au problème.

« Pourquoi mon chat urine-t-il uniquement sur des surfaces moelleuses/tissus (mes vêtements) alors que sa litière est propre ? »

On va devoir chercher dans la petite enfance de ce chat. Il s’agit sûrement d’un sevrage trop précoce, et donc un chaton qui urinait dans le panier comme tous les petits, et qui n’a jamais appris autrement. On peut également envisager d’autres pistes. Certaines odeurs de lessives (fleurs d’oranger par exemple) donne envie au chat d’uriner, de même pour la javel…

« Comment reprendre un chat qui n’urine pas au bon endroit et lui apprendre à être propre ? »

Surtout, ne le grondez pas ! Il comprendrait que vous lui demander de refaire plus souvent pipi à côté ! Ne l’isolez pas non plus. Si vous le prenez sur le fait, dépose-le dans son bac et parlez lui d’une voix rassurante. Si vous ne constatez les dégâts qu’après coup, il est trop tard, ne dites rien. Vous pouvez tenter d’éponger avec un papier absorbant que vous déposerez dans le bac, cela peut l’aider à y aller, mais ce n’est qu’une astuce, pas une solution.

En général, on estime qu’il faut 4 fois plus de temps pour résoudre définitivement un souci de pipi que la duralité du problème. Si votre chat urine à côté depuis 1 mois, il faudra donc 4 mois. S’il urine depuis 1 an… 4 ans ! Même si c’est souvent plus rapide, ce n’est pas définitivement acquis. Il faut se dire qu’un quart des pipis hors litière ne se résoudront pas, souvent parce que des mauvaises solutions ont été tentées et que le comportement s’est renforcé.

L’autre fait à prendre en considération, c’est la ritualisation. Ce qui est en premier lieu un signal de stress peut devenir un rituel dans une séquence journalière… et là c’est bien plus complexe. La ritualisation intervient au bout de 6 mois environ. Ne laissez pas traîner un souci de pipi hors litière, et ne tentez pas tous les conseils de forums, ni les produits ou diffuseurs qui aggravent tout !

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

http://wamiz.com/